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Eglise - Page 1365

  • Une terrible faim de Dieu

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    L'OSSERVATORE ROMANO publie un entretien avec le cardinal-président Robert Sarah à la veille de l’assemblée plénière de Cor Unum

    Cette terrible faim de Dieu

    Dans le monde, il existe une terrible faim de Dieu. La vraie faim dont souffre l’homme, sa souffrance la plus terrible sont même causées par l’absence de Dieu. Le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical Cor Unum, en est profondément convaincu lorsqu’il répète, dans un entretien accordé à notre journal à la veille de l’assemblée plénière de son dicastère, que ce sera « le manque de cette nourriture qui est Dieu » qui provoquera « tant de souffrances dans le monde ».

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  • De Karl Marx à Joseph Ratzinger

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    De Marx à Ratzinger, par Paolo Sorbi
    L'analyse d'un sociologue catholique italien

    Salvatore Cernuzio

    ROME, 17 janvier 2013 (Zenit.org) - Le mouvement "Lutte continue", Berlinguer, les mouvements étudiants, le parti communiste et l’idéologie marxiste. Mais aussi Radio Maria, la Conférences des évêques d’Italie (CEI), le mouvement pour la vie, la défense des valeurs chrétiennes et de la famille naturelle et des affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI.

    Ainsi, la vie du sociologue italien Paolo Sorbi se définti comme « une révolution » continue, passée à courir derrière de grands idéaux fondant l’humanité, « conquis » à travers les protestations de 68 ou les doctrines sociales de l’Eglise catholique. Et aujourd’hui encore, après avoir quitté l'negagement militant, et s’être « assagi », il continue à se faire entendre, « s’exprimant librement sur la situation politique et sociale de l’Italie et du monde aujourd’hui.

    Paolo Sorbi fait partie du mouvement italien appelé avec humour par un quotidien « marxistes ratzingeriens », dont les membres sont tous des «  convertis »  à la « vision anthropologique » du pape Benoît XVI, en faveur de la défense de la vie « depuis la conception jusqu’à la mort naturelle » et du mariage comme union entre un  homme et une femme.

    Il donne ici son diagnostic sur les prochaines élections politiques en Italie mais aussi sur la « Manif pour Tous » organisée dimanche dernier, 13 janvier, à Paris et dans de nombreuses villes du monde.

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  • Persécutions anticatholiques : sommes-nous paranoiaques ?

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    A lire les communications qui se multiplient dans la blogosphère catholique et qui évoquent l'antichristianisme et, plus précisément, l'anticatholicisme qui sévit dans la société occidentale, on pourrait conclure à un véritable complexe de persécution.

    Pourtant, il n'y a pas un jour où de nouveaux éléments ne surgissent pour alimenter une lutte sourde visant l'Eglise catholique et ses institutions. Ainsi, hier soir, sur le journal de la nuit de France 3. Il s'agissait cette fois de faire écho à un fait qui se serait déroulé en Allemagne (à Cologne) et qui fut évoqué de façon bien peu précise : une femme aurait eu, sous les effets de la drogue, des rapports sexuels non protégés et se serait adressée à des hôpitaux catholiques pour tenter d'y obtenir une pilule du lendemain. Elle y aurait été très mal accueillie et sa demande se serait heurtée à des refus catégoriques. Le commentaire est tombé comme une sentence : quelle est la légitimité de l'Eglise à détenir des institutions hospitalières ?

    C'est très gros et cousu de fil blanc mais ça marche. On part d'un incident ou d'un fait qui, s'il ne s'était pas produit mériterait d'être inventé, pour susciter une indignation toute compassionnelle. Une fois l'effet obtenu, on retourne la force émotionnelle contre l'institution coupable et qui se trouve être - ce n'est évidemment pas un hasard - l'Eglise catholique créditée de tous les dénis d'humanité possibles et imaginables. Il est clair que dans le contexte actuel où il faut à tout prix libérer l'individu de toute forme de norme morale, l'Eglise est quasiment le dernier rempart qu'il faut abattre, surtout lorsqu'elle participe à une mobilisation comme celle à laquelle on a assisté dimanche dernier à Paris. Et dans ce combat, tout fait farine au mauvais moulin de la propagande médiatique visant à la disqualifier et à la discréditer définitivement. 

  • La liberté et l'autonomie institutionnelle de l'Eglise catholique

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    La liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise (OSSERVATORE ROMANO)

    Nous publions ci-dessous le texte de la note sur la liberté et l’autonomie institutionnelle de l’Eglise catholique présentée par la représentation permanente du Saint-Siège au Conseil de l’Europe à l’occasion de l’examen des affaires Sindicatul  «Pastorul cel Bun» contre la Roumanie (n. 2330/09) et Fernández-Martínez contre l’Espagne (n. 56030/07) par la Cour européenne des droits de l’homme. 

    La doctrine de l’Eglise catholique relative aux aspects de la liberté religieuse affectés par les deux affaires susmentionnées peut être présentée, en synthèse, comme fondée sur les quatre principes suivants: 1) la distinction entre l’Eglise et la communauté politique, 2) la liberté à l’égard de l’Etat, 3) la liberté au sein de l’Eglise, 4) le respect de l’ordre public juste.


    1. La distinction entre l’Eglise et la communauté politique

    L’Eglise reconnaît la distinction entre l’Eglise et la communauté politique qui ont, l’une et l’autre, des finalités distinctes; l’Eglise ne se confond d’aucune manière avec la communauté politique et n’est liée à aucun système politique. La communauté politique doit veiller au bien commun et faire en sorte que, sur cette terre, les citoyens puissent mener une «vie calme et paisible». L’Eglise reconnaît que c’est dans la communauté politique que l’on trouve la réalisation la plus complète du bien commun (cf. Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 1910), entendu comme «l’ensemble des conditions sociales qui permettent tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée» (ibid., n. 1906). Il revient à l’Etat de le défendre et d’assurer la cohésion, l’unité et l’organisation de la société de sorte que le bien commun soit réalisé avec la contribution de tous les citoyens, et rende accessibles à chacun les biens nécessaires — matériels, culturels, moraux et spirituels — à une existence vraiment humaine. Quant à l’Eglise, elle a été fondée pour conduire ses fidèles, par sa doctrine, ses sacrements, sa prière et ses lois, à leur fin éternelle.

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  • La Cour Européenne des Droits de l'Homme et le relativisme moral

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    Le secrétaire de la Secrétairerie d’Etat pour les relations avec les Etats S.Exc. Mgr Mamberti à propos des jugements de la Cour de Strasbourg (OSSERVATORE ROMANO)

    Si le relativisme moral s’impose comme norme

    «Le risque est réel que le relativisme  moral, qui s’impose comme nouvelle norme sociale, vienne saper les fondements de la liberté individuelle de conscience et de religion»: c’est ce qu’affirme S.Exc. Mgr Dominique Mamberti, secrétaire de la Secrétairerie d’Etat pour les relations avec les Etats, à propos des récents jugements de la Cour européenne des droits sur certains cas relatifs au respect de la liberté religieuse au Royaume-Uni.

     

    La Cour de Strasbourg a en effet approuvé le droit de porter des symboles religieux sur le lieu de travail, à l’exception des cas où les exigences de sécurité et d’hygiène le déconseillent, comme par exemple dans les hôpitaux, mais elle a nié dans le même temps le droit à l’objection de conscience à une employée communale qui s’était refusée, pour des motifs religieux, de célébrer des unions civiles entre homosexuels et à un thérapeute qui s’était refusé de fournir un conseil conjugal toujours à des couples de même sexe. «Ces affaires montrent que les questions relatives à la liberté de conscience et de religion sont complexes, en particulier dans une société européenne marquée par la croissance de la diversité religieuse et par le durcissement corrélatif du laïcisme. Le risque est réel que le relativisme  moral, qui s’impose comme nouvelle norme sociale, vienne saper les fondements de la liberté individuelle de conscience et de religion. L’Eglise souhaite défendre les libertés individuelles de conscience et de religion en toutes circonstances, y compris face à la “dictature du relativisme”. Pour cela, il faut expliquer la rationalité de la conscience humaine en général, et de l’agir moral des chrétiens en particulier. Sur des sujets moralement controversés, comme l’avortement ou l’homosexualité, la liberté des consciences doit être respectée. Plutôt que d’être une entrave à l’établissement d’une société tolérante dans son pluralisme, le respect de la liberté de conscience et de religion en est une condition. S’adressant au Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège la semaine dernière, le Pape Benoît xvi a souligné que pour sauvegarder effectivement l’exercice de la liberté religieuse, il est ensuite essentiel de respecter le droit à l’objection de conscience. Cette “frontière” de la liberté touche à des principes de grande importance, de caractère éthique et religieux, enracinés dans la dignité même de la personne humaine. Ils sont comme “les murs porteurs” de toute société qui se veut vraiment libre et démocratique. Par conséquent, interdire l’objection de conscience individuelle et institutionnelle, au nom de la liberté et du pluralisme, ouvrirait paradoxalement au contraire les portes à l’intolérance et au nivellement forcé. L’érosion de la liberté de conscience témoigne aussi d’une forme de pessimisme envers la capacité de la conscience humaine à reconnaître le bien et le vrai, au profit de la seule loi positive qui tend à monopoliser la détermination de la moralité. C’est aussi le rôle de l’Eglise de rappeler que tout homme, quelles que soient ses croyances, est doué par sa conscience de la faculté naturelle de distinguer le bien du mal et qu’il doit agir en conséquence. C’est là la source de sa vraie liberté».

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  • Egypte : quinze ans de prison pour une famille convertie au christianisme

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    (Source : Aide à l'Eglise en Détresse - 16/1)

    EGYPTE : une famille condamnée à quinze ans de prison pour conversion au christianisme

    L’histoire de la famille de Nadia Ali Mohamed a commencé en 2004 quand elle-même et ses enfants ont décidé, après leur conversion au christianisme, de remplacer leurs noms musulmans sur leurs cartes d’identité par leurs noms chrétiens. Pour ce faire, ils ont obtenu l’aide de sept employés du bureau de l’état civil. Née chrétienne, Nadia Mohamed Ali s’était tournée vers l’Islam pour épouser son mari Mustafa Mohamed Abdel-Wahab. Après la mort de celui-ci en 1991, Nadia avait décidé de revenir à sa religion d’origine et de pousser ses sept enfants Mohab, Maged, Sherif, Amira, Amir, Nancy et Ahmed à se convertir.

    En 2006, l’un des fils, arrêté par la police dans un centre d’information de la ville de Beni Souef, avait été interrogé par la police pendant des heures jusqu’à ce qu’il avoue s’être converti au christianisme. Les juges ont alors procédé non seulement à l’arrestation de sa mère mais aussi à celle de tous ses frères et sœurs et des sept employés du bureau de l’état civil ayant modifié leurs documents.

    En Egypte, la religion des individus est inscrite sur les cartes d’identité égyptiennes. Les chrétiens, convertis à l’islam, pour des raisons diverses, qui tentent de retourner à la religion à laquelle ils appartenaient, ont d’énormes difficultés à corriger leurs noms sur les documents administratifs. Le processus inverse, c’est à dire le passage du christianisme à l’islam n’est jamais entravé et, dans de nombreux cas, est favorisé par les fonctionnaires.

  • Droits de l'homme : avoir une éthique chrétienne ne peut être un cas d'objection de conscience

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    Dans La Vie, Natalia Trouiller se penche sur la question de "la laïcité : une balise à hautes tensions" et Jean Mercier revient sur l'arrêt de la CEDH qui s'est prononcée contre trois des quatre chrétiens britanniques sanctionnés par leurs employeurs pour avoir manifesté leur croyances dans le cadre du travail. Parmi eux, deux objecteurs de conscience au couple homosexuel.

    Est-on discriminé en tant que chrétien, ou limité dans l’exercice de sa liberté, si son employeur ne reconnaît pas le droit d’afficher sa foi ou de s’abstenir de certains actes allant contre sa conscience ? Non, a décidé la Cour Européenne des Droits de l’homme à Strasbourg, le 15 janvier. Le 4 septembre dernier, quatre britanniques l’avaient saisie, après avoir épuisé les solutions de recours des tribunaux de leur pays, accusant la Grande-Bretagne de ne pas respecter leur liberté de religion et leur droit à ne pas souffrir de discrimination.

    La Cour a tranché dans le conflit qui oppose la liberté de conscience des chrétiens et les droits reconnus aux personnes homosexuelles outre-Manche. Elle a donc désavoué Gary Mac Farlane et Lilian Ladele. Le premier avait été licencié de son job de thérapeute conjugal après avoir avoué à son employeur que sa conscience, inspirée par les repères éthiques chrétiens, l’empêchait d’exercer une partie de son métier avec des couples homosexuels. La seconde avait été sanctionnée par la municipalité d’Islington (nord de Londres) pour s’être refusée à célébrer, en tant qu’officier d’état civil, des pacs de gays ou de lesbiennes. La Cour a estimé qu’il n’y avait pas eu d’infraction à la liberté de religion. Et pas plus de discrimination anti-religieuse à leur égard.

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  • France : un communiqué des évêques après la Manifestation du 13 janvier

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    Communiqué des évêques de France (Zenit.org)

    "Une majorité politique ne peut, sans dommage pour le bon fonctionnement démocratique, ignorer les réactions que suscite chez tant de nos compatriotes le projet d’une telle « réforme de civilisation »", dit le communiqué du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France publié ce 16 janvier 2013 dont voici le texte intégral:

    "Depuis de longs mois, nous avons alerté le gouvernement et l’opinion publique sur le risque de clivage profond que représentait, au sein de la société française, le projet de loi permettant le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe. Ce clivage est d’autant plus malvenu que notre pays connaît une période de fortes difficultés économiques et sociales qui devrait, au contraire, amener les responsables politiques à rassembler le pays.

    "L’ampleur exceptionnelle de la manifestation du dimanche 13 janvier montre, s’il en était besoin, que cette alerte était fondée. Dans les trois cortèges convergeant vers le Champ de Mars, des gens de toutes les régions de France, jeunes ou plus âgés, en famille, avec leurs enfants ou seuls, de toutes opinions, de toutes religions ou sans religion, ont défilé avec conviction, dans la bonne humeur et sans agressivité à l’égard de quiconque. Dans cette grande diversité, la caractéristique commune était la reconnaissance de la famille, l’intérêt supérieur des enfants et le respect de la filiation.

    "Une majorité politique ne peut, sans dommage pour le bon fonctionnement démocratique, ignorer les réactions que suscite chez tant de nos compatriotes le projet d’une telle « réforme de civilisation ». La mission du politique est d’offrir le cadre d’une authentique réflexion sociale sur ces questions majeures que sont la transmission de la vie et la nature des liens humains. C’est pourquoi nous souhaitons, qu’à l’occasion du débat parlementaire, les élus et les politiques proposent des solutions et des formulations qui soient respectueuses du caractère hétérosexuel du mariage, de la filiation et des personnes homosexuelles.

    "Pour notre part, comme évêques, nous invitons les communautés catholiques, à poursuivre la réflexion sur ces enjeux fondamentaux".

    Les membres du Conseil permanent de la Conférence des évêques de France :

    Cardinal André VINGT-TROIS, archevêque de Paris, président de la CEF
    Mgr Hippolyte SIMON, archevêque de Clermont, vice-président de la CEF
    Mgr Laurent ULRICH, archevêque de Lille, vice-président de la CEF

    Mgr Jacques BLAQUART, évêque d’Orléans
    Mgr Jean-Claude BOULANGER, évêque de Bayeux et Lisieux Mgr Jean-Pierre GRALLET, archevêque de Strasbourg
    Mgr Hubert HERBRETEAU, évêque d’Agen
    Mgr Jean-Paul JAEGER, évêque d’Arras
    Mgr Jean-Paul JAMES, évêque de Nantes.

  • Royaume-Uni : un retour à la persécution des catholiques ?

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    Sur le blog de Jeanne SmitsUne douzaine d'évêques, mille prêtres anglais annoncent la “persécution” qu'entraînera le “mariage” homosexuel :

    Un quart du clergé catholique anglais – 1.054 prêtres et pas moins de treize évêques et responsables de communautés religieuses – ont co-signe une lettre ouverte dans The Daily Telegraph pour mettre en garde contre les conséquences pour les catholiques de la légalisation du « mariage » des couples de même sexe. Le Royaume-Uni, tout comme la France, est dans la dernière ligne droite de l'adoption d'un projet voulu par le Premier ministre conservateur (?) David Cameron et son gouvernement de coalition. Leur liberté d'expression est menacée, affirment-ils, mais aussi la liberté de pratiquer la foi catholique. Voici le texte intégral de la lettre, sous le titre « Effets pénaux de la loi sur le mariage homosexuel » :

    Monsieur – Après des siècles de persécution, les catholiques ont pu, dans des temps plus récents, exercer les professions (NDLR : judiciaires) et participer pleinement à la vie de de ce pays.
    La légalisation du marriage des couples de même sexe, dût-elle être adoptée, aura de nombreuses conséquences juridiques, en restreignant sévèrement la capacité des catholiques à enseigner la vérité sur le mariage dans leurs écoles, leurs institutions caritatives ou leurs lieux de culte.
    Cela n'a aucun sens de soutenir que les catholiques et les autres pourront encore enseigner leur doctrine sur le mariage dans les écoles et dans d'autres lieux s'ils sont censés en même temps soutenir le point de vue contraire.
    La complémentarité naturelle entre un homme et une femme conduit au mariage, vu comme un partenariat pour toute la vie. Cette union aimante – en raison de leur complémentarité physique – est ouverte aux nouvelles vies et à l'éducation des enfants.
    Voilà ce qu'est le mariage. C'est pourquoi le mariage n'est possible qu'entre un homme et une femme. Le mariage, ainsi que le foyer, les enfants et la vie de famille qu'il engendre, est la fondation et la pierre de construction de base de notre société.
    Nous exhortons les membres du Parlement à ne pas avoir peur de rejeter cette législation maintenant que les conséquences en sont plus visibles.

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  • Dieu a un visage, celui du Christ

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    Cité du Vatican, 16 janvier 2013 (VIS). Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale à l'histoire du salut, à l'histoire de Dieu, racontée par l'Ancien Testament où il est dit comment après la création et malgré le péché originel "le Créateur offre de nouveau son amitié dans l'alliance avec Abraham, dans le cheminement du peuple d'Israël qu'il choisit par amour et non pas sur des critères de puissance... Dans cette oeuvre, il s'est servi de médiateurs tels Moïse, les prophètes et les juges, qui transmirent sa volonté au peuple, lui rappelant l'exigence de la fidélité à l'alliance et à l'accomplissement final des promesses divines". La révélation divine a trouvé sa plénitude en Jésus, par lequel "il a visité son peuple, l'humanité, au delà de toute attente. Envoyant son fils unique fait homme, Dieu en personne. Mais Jésus "ne parle pas seulement du Père mais nous révèle le visage de Dieu". Dans la phrase: Qui m'a vu a vu le Père se résume la nouveauté du Nouveau Testament: "On peut voir Dieu. Il a montré son visage visible en Jésus-Christ".

    "La recherche du visage de Dieu est présente tout au long de l'Ancien Testament". Il n'est pas une chose, un objet, une simple image. Il a un visage, il peut entrer en relation car il "n'est pas enfermé au ciel pour voir l'humanité de loin. Si Dieu est certes au-dessus de toute chose, il s'adresse à nous et nous écoute. Il voit, parle et conclue des alliances et est capable d'aimer. L'histoire du salut est le long dialogue dans lequel Dieu se révèle progressivement à l'homme". Avec l'incarnation cette recherche du visage de Dieu "trouve un parachèvement inimaginable car ce visage devient visible. C'est le visage de Jésus, le Fils de Dieu fait homme en qui s'accomplit le cheminement de la Révélation entamé par l'appel d'Abraham. Il est la plénitude même de cette révélation car Fils de Dieu il en est le médiateur accompli. En lui Révélation et Révélateur coïncident... Vrai Dieu et vrai homme. Jésus n'est pas seulement le médiateur entre Dieu et l'humanité mais le médiateur de l'alliance nouvelle et éternelle...en qui nous voyons et rencontrons le Père, en qui nous pouvons appeler Dieu Abba, de qui vient le salut... Le désir de vraiment connaître Dieu, c'est à dire de voir son visage, existe chez tous les êtres humains, même chez les athées. Inconsciemment, nous avons tous l'envie de savoir qui il est... une attente qui s'accomplit dans le Christ...en qui nous trouvons un Dieu ami". Mais "nous ne devons pas suivre le Christ seulement lorsque nous en avons besoin ou lorsque nous en avons le temps. Toute notre vie doit être tournée vers sa rencontre et son amour en Jésus-Christ. Et cet amour, qui doit être central, doit s'adresser à lui comme au prochain. A la lumière du Crucifié cet amour nous permet de reconnaître le visage de Jésus dans le pauvre et le faible, dans qui souffre".

  • Après les ordinariats pour les anglicans, un ordinariat pour les luthériens ?

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    Nous découvrons cette information sur info.catho.be sous le titre : "Un ordinariat pour l’accueil des luthériens dans l’Eglise?" 

    L’éventualité de créer un  destiné aux  est évoqué régulièrement. Après la création ces deux dernières années de 3 ordinariats destinés aux anglicans, un accueil favorable à une demande éventuelle de luthériens désireux de renouer avec Rome est plus que probable.

    Lire l'article sur info.catho.be

  • L'abbaye de Fongtgombault reprend l'abbaye Saint-Paul de Wisques

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    22583729.jpgL’abbaye bénédictine Saint-Paul (photo) de Wisques (Nord-Pas-de-Calais) qui fut fondée par l’abbaye de Solesmes en 1889, vient de publier le communiqué suivant que rapporte le blog « Salon beige » :

    "L’abbaye saint Paul, depuis sa fondation par l’abbaye saint Pierre de Solesmes, en 1889, s’est peu à peu développée jusqu’à compter une soixantaine de moines, dans les années 60 : elle a même essaimé aux Pays-bas, (1901-1920) fondant l’abbaye Saint Paul d’Oosterhout, qui elle-même eut trois abbayes – filles en Hollande : à Egmond, Slangenburg et Vaals.

    Mais comme tout vivant mortel, l’abbaye a vu, depuis quelques années, ses forces diminuer et ses effectifs se réduire tout doucement ; au point qu’il était sérieusement envisagé de la fermer, comme il a été fait pour l’abbaye de Belval, l’an dernier, et de voir ses moines dispersés dans d’autres abbayes de la Congrégation.

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