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Eglise - Page 1408

  • Une révolution chrétienne ?

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    couvrevolutionchretienne.jpgSur le site de l'Homme Nouveau, Denis Sureau présente un nouveau livre qui vient à son heure :


    Après le succès de son livre De Luther à Benoît XVI, le Père Michel Viot publie un nouveau livre à l'occasion du Synode sur la nouvelle évangélisation.


    Dans ces entretiens avec l'abbé Guillaume de Tanoüarn,, il s'interroge sur l'avenir de l'Eglise, particulièrement en Europe. Pourra-t-elle continuer à être présente dans l'espace public ? Ou retournera t-elle aux catacombes, voire à une certaine forme de « captivité babylonienne » avec exil à la clé ? Confrontés à la montée de l'islam et au défi du sécularisme, comment les chrétiens vivront leur foi chrétienne au grand jour dans une société hostile ?


    En s'appuyant notamment sur la lettre Porta fidei pour l'Année de la Foi, le Père Michel Viot répond à toutes les questions posées par l'abbé Guillaume de Tanoüarn sans craindre de secouer les pieux conformismes. Avec une conviction forte : c'est une véritable révolution chrétienne que la nouvelle évangélisation doit provoquer.


    Né en 1944, le Père Michel Viot est vicaire épiscopal et aumônier de la maison d'arrêt dans le diocèse de Blois, conférencier et président de l'association « Ecouter avec l'Eglise ». Il a expliqué son itinéraire d'ancien pasteur luthérien et dirigeant maçonnique dans son précédent livre, De Luther à Benoît XVI, qui a remporté un vif succès. L'abbé Guillaume de Tanoüarn est docteur en philosophie (thèse sur Cajétan parue au Cerf en 2009) et directeur du centre culturel Saint-Paul à Paris.


    Disponible à la boutique de l'Homme Nouveau  :  La Révolution chrétienne 

  • La Libre Belgique pour les 50 ans du Concile : haro sur Jean-Paul II !

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     « 50 ans après, que reste-t-il de Vatican II ? » C’est le titre d’un article à deux voix consonantes  publié hier par « La Libre » : celles de Christine Pedotti et Christian Terras  (rédacteur en chef du magazine « Golias ») , deux pétroleurs progressistes qui défendent le concile de leurs rêves.

    D’emblée la rédaction du journal donne  le « la » : « Vatican II a fait entrer l'Eglise dans la modernité. Elle est sortie de la chrétienté mais il fallait qu'elle se présente comme une force de miséricorde, et pas de condamnation. Avançons avec un nouveau concile ».

    Le duo entre alors en scène avec ses partitions dialoguées. Extraits.

    Pedotti :

     « Le principal apport de Vatican II, c’est de prendre acte de la sortie de la chrétienté. C’est-à-dire de la sortie d’une société qui était perçue comme unanimement chrétienne, dans laquelle on naissait chrétien, on vivait chrétien, on mourait chrétien, sans qu’il soit besoin de faire une démarche particulière pour l’être. C’est une société qui avait déjà disparu depuis plusieurs dizaines d’années, et le concile de Vatican II en a pris acte. A ce titre, il a fait réellement entrer l’Eglise catholique dans la modernité (…) Ce que Vatican II a fait n’a pas été appliqué dans les textes. En particulier, l’hypercentralisation et une forme d’uniformisation se sont accentuées au cours des cinquante dernières années, en particulier à travers l’hypermédiatisation du pape Jean-Paul II. Celle-ci a accru la perception de l’Eglise comme étant un pouvoir extrêmement central où il y a un homme - le Pape - et où chaque catholique doit avoir une relation directe avec son Pape en écrasant les corps intermédiaires que sont les paroisses et les mouvements (…).

    La situation dans laquelle nous sommes cinquante ans après Vatican II nous amènerait à faire un nouveau concile plutôt que de se disputer sur le bilan. Avançons d’un pas. Il s’agirait de continuer ce que Jean XXIII a proposé à l’Eglise, c’est-à-dire d’être de plus en plus capable d’annoncer l’Evangile aux hommes et aux femmes de ce temps. Mais il y a des conditions, comme Einstein le disait: on ne résout pas un problème avec les outils qui l’ont engendré. (…). Je suggère que le prochain concile entre dans un processus de décentralisation, de délocalisation de l’Eglise romaine. Et qu’on commence par des conciles locaux, régionaux, continentaux.

    Terras :

    La dynamique créative de Vatican II s’est essoufflée. Ce printemps espéré a entamé un véritable hiver sous Jean-Paul II. Depuis son arrivée, l’interprétation des textes fut très restrictive, captée par une galaxie de groupes néoconservateurs qui devinrent la figure de proue de ce que Jean-Paul II appelait sa "nouvelle évangélisation". (…)

    Parallèlement à cette posture identitaire développée par le médiatique Jean-Paul II, on assiste, à l’échelle sociologique, à une perte de crédibilité des religions dites instituées et à une nouvelle quête spirituelle. Les gens cherchent "Dieu" mais plus dans un corpus doctrinal et dogma-disciplinaire. Là, le concile Vatican II n’a pas pu donner de réponse. Aujourd’hui encore moins tant il apparaît désuet. En 1962, il avait pris acte d’un déphasage de l’Eglise catholique. Mais depuis cinquante ans, le monde moderne a encore évolué sur les plans intellectuel, anthropologique, culturel et spirituel. Un nouveau et plus grand défi est donc posé. Je suis dans l’espérance qu’un jour un Pape viendra mener à bien un Vatican III, refondation de l’Eglise sur ses bases chrétienne et évangélique. Le cardinal Martini, malheureusement mort récemment, aurait pu être cet homme. Mais à court terme, je suis pessimiste. Des textes théologiques sur la morale familiale ou sexuelle dignes du Moyen Age (pilule, préservatif, etc.) ont déçu. Résultat? Les forces vives ont été chassées de l’Eglise catholique qui est aux mains de courants fondamentalistes et néoconservateurs. A moyen terme, cette situation est suicidaire pour l’Eglise. Mais la réalité l’obligera à changer de cap et à évoluer autrement.

    Référence : 50 ans après, que reste-t-il de Vatican II ?

    L’ennui avec ce genre de prose indigente, c’est qu’elle est diffusée par un «  grand » journal belge de référence (de moins en moins, à lire les statistiques) et entretient une image désastreuse de ce fameux « esprit » du concile dont on nous rebat les oreilles depuis un demi-siècle. Pour une cure d’antidote, renvoyons le lecteur à l’article de Jean Mercier dont nous avons rendu compte ici :  Changer de regard sur Vatican II  

  • Méditer la Croix du Christ avec François de Borgia

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    Une lettre de saint François de Borgia (fêté ce 10 octobre)

    source : http://www.jesuites.com/histoire/saints/francoisborgia.htm.

    François, fils aîné du duc Jean de Borgia, naquit en 1510 à Gandie, dans le royaume de Valence. Après une éducation raffinée à la cour de l'empereur Charles-Quint, il épousa en 1529 Éléonore de Castro, dont il eut huit fils. En 1542, il succéda à son père comme duc de Gandie ; mais après la mort de sa femme il renonça à son duché et, ses études de théologie achevées, fut ordonné prêtre en 1551.

    Entré dans la Compagnie, il fut élu troisième Général en 1565. Il fit beaucoup pour la formation et la vie spirituelle de ses religieux, pour les collèges qu'il fit fonder en divers lieux et pour les missions. Il mourut à Rome le 30 septembre 1572 et fut canonisé par Clément X en 1671.

    Quel grand remède pour tous nos maux que de méditer la Croix du Christ!

    Nous sommes tous en marche vers le Seigneur ; en prononçant nos vœux, nous avons revêtu l'équipement nécessaire à ce voyage ; notre profession religieuse est donc vaine si nous ne marchons pas allégrement sur cette route et si nous ne courons pas dans la voie de la perfection jusqu'à ce que nous arrivions à « la divine montagne de l'Horeb ».

    Le premier avis que j'ai à vous donner, je le trouve formulé comme il suit au commencement de la dixième partie des Constitutions, où il est question des moyens de conserver et d'accroître la Compagnie : « Les moyens qui unissent un instrument à Dieu, qui le disposent à être manié régulièrement par sa main divine, sont bien plus efficaces que ceux qui le disposent à servir les hommes. Ces moyens sont la justice et la générosité, la charité surtout, la pureté d'intention dans le service divin, l'union familière avec Dieu dans les exercices spirituels, un zèle très pur pour le salut des âmes, sans autre recherche que la gloire de celui qui les a créées et rachetées ».

    Paroles bien dignes d'être l'objet de notre plus sérieuse attention, puisque notre bienheureux Père les a écrites avec tant de soin et d'amour pour ses enfants. En effet, si nous voulons y réfléchir sérieusement, nous reconnaîtrons que la négligence à employer les moyens qui unissent l'instrument à Dieu suscite et aggrave les dissensions et les misères qui déchirent les sociétés religieuses. Car comme la sécheresse d'un terrain fait dépérir les fleurs et les fruits des arbres, ainsi l'aridité habituelle dans les méditations et autres exercices de piété dévore dans l'âme religieuse les fleurs et les fruits spirituels.

    Donc le religieux qui ne s'exerce pas à la méditation et à l'imitation de Jésus crucifié, celui-là travaillera sans ardeur à la gloire de ce divin Maître ; bien plus, il n'y apportera que lâcheté, et, cependant, il ne laissera pas d'être satisfait de lui-même et de mépriser les autres.

    Quel grand remède pour tous nos maux que de méditer la Croix du Christ !

    (Lettre 717 du mois d'avril 1569 adressée à toute la Compagnie. Texte espagnol dans MHSI : S. Franciscus Borgia, t. 5, Madrid, 1911, pp. 78-79 ; tr. fr. : Lettres choisies des Généraux, t. I, Lyon, 1878, pp. 32-33). 

  • Un état des lieux de l'Eglise en Europe

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    Synode : Anita Bourdin, sur ZENIT.ORG, rend compte de l'intervention du cardinal Erdö consacrée à un "état des lieux" de l'Eglise en Europe.

    « En Europe, du fait de la baisse démographique et du vieillissement de la population (…), de la crise économique et de l’affaiblissement de l’identité culturelle et religieuse, la population a faim et soif d’espérance », constate le cardinal Erdö.


    Le cardinal Peter Erdö, archevêque d'Esztergom-Budapest, président de la Conférence épiscopale hongrois et président du Conseil des Conférences Épiscopales d'Europe (CCEE) a fait devant l’assemblée synodale un état des lieux de l’Eglise et de la nouvelle évangélisation en Europe, lundi 8 octobre, dans l’après midi, lors de la deuxième congrégation générale du synode, consacrée à la situation dans les différents continents.

    La déchristianisation avance

    Sans ambages, le cardinal Erdö a diagnostiqué: « L’Europe doit être évangélisée. Elle en a besoin ».

    Il a rappelé que le continent a fait l’objet de deux synodes « après la chute du mur de Berlin, dans un climat d’enthousiasme », puis « en 1999, à l’aube du Grand jubilé » : une semblée couronnée par l’exhortation apostolique “Ecclesia in Europa” du bienheureux Jean-Paul II.

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  • Une parution attendue : le malentendu islamo-chrétien (mise à jour 9/10/2012)

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    Le malentendu islamo-chrétien, Salvator, septembre 2012, 224 pages (21 €).

    Présentation de l’éditeur :

      Se comprend-t-on mal entre chrétiens et musulmans ? Ou est-ce l’Islam lui-même qui est mal compris ? Voire le christianisme ?

      Trop longtemps coupés des chrétiens d’Orient, ceux d’Occident ne découvrent qu’aujourd’hui l’enracinement de l’Islam dans une dérive première de la foi chrétienne, remontant à la fin du 1er siècle : celle des nazaréens. Les recherches récentes, notamment par Antoine Moussali († 2003) dont l’auteur de ce livre fut un collaborateur, rejoignent les conclusions des traditions chrétiennes orientales. Ainsi, des progrès décisifs ont été accomplis dans la compréhension du texte coranique et des manipulations qu’il a subies.

      Quant à la tradition latine, ses a priori et ses blocages par rapport à l’islam sont ici abordés de front.

      Sur de telles bases, des perspectives nouvelles s’ouvrent pour un dialogue entre chrétiens et musulmans épris de vérité et de paix.

    Avec une post-face de Mgr Jean-Pierre Cattenoz, Archevêque d’Avignon, qui a passé 14 années en Afrique du nord et sahélienne.

    Tout en présentant les résultats et l’histoire de la recherche islamologique [1], cette étude de deux cents pages éclaire les causes de la mécompréhension de l’Islam dans l’Eglise latine. Ces causes sont liées tout autant au manque de liens avec les chrétientés orientales, surtout pré-chalcédonniennes (Chaldéens, Coptes, etc.), qu’à la manière dont la Révélation a été traitée : si elle est le tournant de l’histoire en même temps que son avenir, peut-elle être séparée de celle-ci et être analysée conceptuellement comme un objet d’étude ? C’est cette voie qui a prévalu peu à peu dans la pensée occidentale.

    Dans un tel cadre, l’Islam – ainsi que tous les phénomènes post-chrétiens – est devenu incompréhensible, car quels concepts (sur Dieu ou sur l’homme) pourraient rendre compte de ce courant politico-religieux ? Et quels points à ajouter ou à retirer le rendraient comparable à une religion préchrétienne par exemple comme l’hindouisme ancien ? La notion même de « religions » (au pluriel) n’est-elle pas une catégorie fallacieuse et vide, qui n’a d’autre effet que d’occulter la nouveauté radicale de la Révélation, faisant passer du monde préchrétien au monde marqué précisément par la Révélation… mais aussi par ses dérivations ?

    Car, dès la fin de l’époque apostolique, des contrefaçons post-chrétiennes de la Révélation ont vu le jour ; par définition, elles ont des points communs avec elle, mais la renversent ; et elles aussi ont eu bientôt des répercussions mondiales. C’est de tout cela que sort le monde d’aujourd’hui. L’Islam – élaboré au long de la seconde partie du 7e siècle – s’enracinait dans un courant antérieur ; il n’a rien à voir ni avec un jeu de divergences conceptuelles sur Jésus ou sur le salut, ni avec un mystérieux projet de Dieu, comme la pseudo-mystique de Louis Massignon a tenté de le faire croire. Les dialogues islamo-chrétiens bâtis depuis 50 ans sur ces élucubrations se vouaient à l’impasse, si ce n’est à pire.

    C’est à la base, sur une théologie de l’histoire et de la Rencontre, qu’il faut repenser le mystère de la Révélation et du devenir humain, personnel ou collectif : la réalité du Salut s’étend au passage vers l’au-delà et à la perspective du Jugement lié à la Venue du Christ. Cette perspective constitue même le nœud autour duquel peut s’articuler un dialogue vrai.

  • Quel avenir pour les chrétiens réfugiés au Kurdistan irakien ?

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    Le Secours Catholique attire l'attention sur ces chrétiens oubliés :

    Kurdistan irakien : quel avenir pour les chrétiens ?

    Le Kurdistan irakien est en proie à des bombardements de la Turquie voisine, qui vise des militants indépendantistes kurdes du PKK. Le Secours Catholique suit avec attention l’évolution de la situation des nombreux chrétiens qui ont trouvé refuge dans cette région autonome de l’Irak.

    Alors que des avions turcs ont bombardé des positions kurdes dans le Kurdistan irakien dans la nuit du 7 au 8 octobre, les relations entre l’Irak et la Turquie s’enveniment dangereusement, menaçant la sécurité des habitants du Kurdistan irakien et notamment des nombreux chrétiens qui y ont trouvé refuge.D’un côté, la Turquie est en guerre ouverte contre les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui luttent depuis 1984 pour l’indépendance du sud-est du pays. Le conflit connaît un regain de violence depuis cet été, et la Turquie n’hésite pas à cibler le Kurdistan irakien, où le PKK dispose de plusieurs positions.De l’autre, l’Irak dénonce « la violation de la souveraineté et de la sécurité » du pays. Le gouvernement a annoncé la semaine dernière vouloir mettre fin à la présence de soldats turcs stationnés au Kurdistan, fruit d’un accord signé sous Saddam Hussein en 1995.Or depuis la chute de Saddam Hussein, les chrétiens d’Irak sont nombreux à trouver refuge dans la région autonome du Kurdistan irakien, sécurisé par des dizaines de milliers de militaires kurdes, et traditionnellement accueillant envers les minorités.

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  • Nouvel acte de vandalisme antichrétien à Jérusalem

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    Nous lisons ICI :

    L’église orthodoxe roumaine de Jérusalem victime de dégradations :

    " Des inconnus ont lancé des pierres, des bouteilles et des détritus contre une église orthodoxe chrétienne à Jérusalem, un nouvel acte de vandalisme visant des lieux de culte chrétiens en Israël, a indiqué la police israélienne. L'attaque contre l'église roumaine orthodoxe Saint-Georges, située tout près du grand quartier juif ultra-orthodoxe de Méa Sharim, n'a fait aucune victime ".

    Source (et intégralité de l'information): Le Figaro

  • Benoît XVI, première victime du désastre médiatique provoqué par son majordome

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    Sandro Magister titre : Après la condamnation. Le majordome et ses confidents

    Son directeur spirituel. Le cardinal Sardi. L'ex gouvernante Ingrid Stampa. Tous soutiennent le pape, en paroles. Mais Benoît XVI est la première victime du désastre. Trois ans de réclusion, ramenés à un an et demi en raison des circonstances atténuantes. C’est la peine à laquelle le tribunal de l’État de la Cité du Vatican a condamné Paolo Gabriele, l'ex majordome du pape :

    > Sentenza del Tribunale...

    Mais la condamnation de Gabriele pour vol de documents dans l'appartement du pape ne remédie pas du tout à la crise que traverse le gouvernement central de l’Église catholique.

    Au contraire, son procès a mis encore plus en évidence à quel point l’espace d’action du pape est vulnérable, alors même qu’il devrait être protégé au maximum.

    Le procès a confirmé que l'ex majordome avait pu voler plus d’un millier de documents importants, y compris parmi les plus confidentiels, année après année, avec la plus grande facilité. Non pas de nuit et en cachette, mais aux horaires de bureau, dans la pièce même où il travaillait avec les deux secrétaires particuliers de Benoît XVI, Georg Gänswein et Alfred Xuereb, sur les bureaux desquels passent tous les documents qui sont adressés au pape ou qui proviennent de lui.

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  • Quand l'intolérance doctrinale est un devoir de l'Eglise

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    Un ami nous signale la mise en ligne d'une conférence (45 minutes), du cardinal Pie, sur l’intolérance : "l’intolérance doctrinale parfaitement légitime et qui est plus encore un devoir de l’Eglise sur ce qui est essentiel et sa grande tolérance (ou charité) envers les personnes et sur les questions discutables. A part le langage, forcément daté, parfois un peu arrogant, admettons, sur le fond, il n’y a rien à redire à ce texte du XIXè siècle."

    C'est le site Littérature audio.com qui a étonnamment inscrit ce texte à son programme; ainsi peut-on l'écouter gratuitement :

    PIE, Louis-Edouard – Intolérance Doctrinale

    C’est parce qu’il n’est aucune atteinte, aucune lésion dans l’ordre intellectuel qui n’ait des conséquences funestes dans l’ordre moral et même dans l’ordre matériel et que tous les biens comme tous les maux d’une société sont le fruit des maximes bonnes ou mauvaises qu’elle professe, que le Cardinal Pie s’est attaché à combattre le mal dans son principe, à le tarir dans sa source, c’est-à-dire dans les idées.Ainsi, il expose ces deux principes que :
    1. La religion qui vient du ciel est vérité, et elle est intolérante envers les doctrines,
    2. La religion qui vient du ciel est charité, et elle est pleine de tolérance envers les personnes.

    Accéder au téléchargement

  • Quand le Bienheureux Newman nous invite à veiller avec le Christ

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    John-Henry Newman (1801-1890) (fêté le 9 octobre) (source : http://www.pasaj.ch)

    Conseil de lecture : ce texte est inspiré du cheminement spirituel des moines Chartreux (pour en savoir plus : http://www.chartreux.org).
    John-Henry Newman est né à Londres et fit de brillantes études à Oxford. Pasteur anglican, il devint curé de la paroisse universitaire. Ce fut alors qu’il prononça, entre 1829 et 1843, ses admirables sermons paroissiaux « Parochial and Plain Sermons ». Leur austérité s’explique par la gravité religieuse de Newman qui gardait toujours actuel le sentiment de la présence de Dieu et du monde invisible, le plus réel pour lui. Newman fut l’âme du Mouvement d’Oxford. Mais ses études patristiques lui firent prendre conscience du développement de la doctrine chrétienne et ses recherches l’amenèrent à en reconnaître la continuité organique dans la seule Église romaine. En 1845, il passa au catholicisme. Il fut dès lors en butte aux suspicions des catholiques et des anglicans et connut des années douloureuses. Le pape Léon XIII, reconnaissant ce que l’Église devait à ce penseur audacieux et fidèle, le nomma cardinal en 1879.

    Veiller avec le Christ

    Parochial and Plain Sermons, vol. IV, sermon 22. Traduction d’Henri Brémond, La vie chrétienne, Bloud, Paris 1911, p. 353-356.
    Il y a lieu d’étudier de près le mot de veiller ; il faut l’étudier parce que sa signification n’est pas aussi apparente qu’on pourrait le croire à première vue, et parce que l’Écriture l’emploie avec insistance. Nous devons non seulement croire, mais veiller ; non seulement aimer, mais veiller ; non seulement obéir, mais veiller ; veiller pourquoi ? Pour ce grand événement la venue du Christ…

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  • La COMECE se réjouit de l'attribution du Prix Nobel à la recherche sur les cellules adultes

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    La COMECE (Commission des Conférences Episcopales de la Communauté Européenne) salue l'annonce de ce jour de l'attribution du Prix Nobel de médecine à la recherche sur des alternatives à la recherche embryonnaire des cellules souches

    Le Prix Nobel de physiologie ou médecine 2012 a été attribué conjointement à John B Gurdon (Royaume-Uni) et Shinya Yamanaka (Japon) "pour la découverte de ce que les cellules adultes peuvent être reprogrammés pour devenir pluripotentes ». Il s'agit d'une étape importante dans la reconnaissance du rôle clé que les cellules souches non embryonnaires jouent dans le développement de nouvelles thérapies médicales, comme alternative aux cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). En conséquence, dans le cadre de la recherche Horizon nouveau programme 2020, le financement devrait être réorienté plutôt que de poursuivre une recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines qui s'avère problématique sous l'angle éthique et peu prometteuse d'un point de vue scientifique et économique.

    Du point de vue scientifique, les CSEh ont été, jusqu'à présent plutôt décevantes, répondant de moins en moins aux attentes de la promesse clinique. Il est à noter que, récemment, GeronCorp., leader mondial de la société de recherche sur l'embryon, a annoncé qu'elle fermait son programme sur les cellules souches.

    En revanche, il y a eu des progrès scientifiques continus dans les domaines de la recherche impliquant des cellules souches alternatives (adultes, provenant du cordon ombilical ou pluripotentes induites) qui présentent de meilleures perspectives pour des applications cliniques; ou qui ont déjà abouti à de larges résultats cliniques (et ne posent pas de problèmes éthiques particuliers). Le Prix Nobel récompense aujourd'hui de tels efforts pour découvrir des alternatives aux CSEh en recourant aux cellules adultes, spécialisées, qui une fois reprogrammée deviennent des cellules immatures capables de se développer dans chaque tissu du corps.

    En outre, la recherche sur les CSEh ne peut plus être poursuivie, car, dans la décision récente de la Cour Européenne de Justice dans l'affaire Greenpeace v Brüstle, la Cour définit clairement l'embryon humain comme un ovule humain, dès sa fécondation, ou dès qu'il est obtenu par clonage, et confirme que les inventions biotechnologiques utilisant des CSEh ne peuvent pas être brevetées.

    Pourtant, en dépit de tous ces nouveaux développements scientifiques et des décisions juridiques, la Commission européenne a décidé de laisser ouverte la possibilité de financer la recherche sur les CSEh dans le programme de recherche Horizon 2020 qui est actuellement en discussion au Conseil de l'UE et le Parlement européen. Dès lors, la COMECE demande aux institutions européennes d'adopter une règle prévoyant que toute recherche impliquant la destruction d'embryons humains ou l'utilisation de cellules souches embryonnaires humaines ne doivent pas être financés dans le cadre d'Horizon 2020.

  • France : "Mariage homosexuel"; l'évêque de Fréjus-Toulon s'adresse aux prêtres de son diocèse

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    De l'Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon; lettre de Mgr Rey aux prêtres :

    Chers frères,

    Comme vous le savez, le ministre de la Justice présentera au gouvernement fin octobre un projet de loi visant à étendre aux personnes de même sexe les dispositions actuelles du mariage, de la filiation et de la parenté.

    « Tout est mis en œuvre, avec la complicité des médias et des lobbys, pour faire émerger une humanité nouvelle qui déconstruit la famille dite traditionnelle. Les enfants sont les premières victimes de cette rupture anthropologique. La société elle-même est fragilisée si l’on remet en cause l’institution familiale puisqu’elle repose sur l’engagement mutuel d’un homme et d’une femme pour accueillir la vie dans le berceau de leur fidélité. » (Editorial dans l’EFT du mois d’octobre)

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