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Eglise - Page 1410

  • 26ème dimanche ordinaire : "Tous deux ne feront plus qu'un"

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    L'enseignement de Benoît XVI,  dans l'encyclique « Deus Caritas Est », § 9-11, éclaire les lectures du jour :

    « Tous deux ne feront plus qu'un »

    Dans la Bible, la relation de Dieu avec Israël est illustrée par les métaphores des fiançailles et du mariage ; et par conséquent, l'idolâtrie est adultère et prostitution. Mais l'amour-eros de Dieu pour l'homme est en même temps totalement l'amour-agapè. Non seulement parce qu'il est donné absolument gratuitement, sans aucun mérite préalable, mais encore parce qu'il est un amour qui pardonne. Dans la Bible, donc, nous nous trouvons d'une part devant une image strictement métaphysique de Dieu : Dieu est en absolu la source originaire de tout être ; mais ce principe créateur de toutes choses, la raison primordiale, est d'autre part quelqu'un qui aime avec toute la passion d'un véritable amour. De la sorte, l'amour-eros est ennobli au plus haut point, mais, en même temps, il est ainsi purifié jusqu'à se fondre avec l'amour-agapè. La première nouveauté de la foi biblique consiste dans cette image de Dieu ; la deuxième, qui lui est essentiellement liée, nous la trouvons dans l'image de l'homme.

    Le récit biblique de la création parle de la solitude du premier homme, Adam, aux côtés duquel Dieu veut placer une aide... L'idée que l'homme serait en quelque sorte incomplet de par sa constitution, à la recherche, dans l'autre, de la partie qui manque à son intégrité, à savoir l'idée que c'est seulement dans la communion avec l'autre sexe qu'il peut devenir « complet », est sans aucun doute présente. Le récit biblique se conclut ainsi sur une prophétie concernant Adam : « À cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, il s'attachera à sa femme et tous deux ne feront plus qu'un » (Gn 2,24).

    Deux aspects sont ici importants : l'eros est comme enraciné dans la nature même de l'homme ; Adam est en recherche et il « quitte son père et sa mère » pour trouver sa femme ; c'est seulement ensemble qu'ils représentent la totalité de l'humanité, qu'ils deviennent « une seule chair ». Le deuxième aspect n'est pas moins important : selon une orientation qui a son origine dans la création, l'eros renvoie l'homme au mariage, à un lien caractérisé par l'unicité et le définitif ; ainsi, et seulement ainsi, se réalise sa destinée profonde. À l'image du Dieu du monothéisme, correspond le mariage monogamique. Le mariage fondé sur un amour exclusif et définitif devient l'icône de la relation de Dieu avec son peuple et réciproquement : la façon dont Dieu aime devient la mesure de l'amour humain.

  • Dix-huit mois de prison pour Paolo Gabriele

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    Paolo Gabriele, le majordome du pape qui lui a dérobé de nombreux documents, y compris des documents très confidentiels concernant la santé du souverain pontife, a été condamné ce matin à trois ans de prison qui ont été ramenés à une peine effective de dix-huit mois. Il est même question que cet homme qui prétend avoir agi "par amour de l'Eglise" soit grâcié par Benoît XVI.

    La presse se montre singulièrement indulgente à l'égard d'un collaborateur qui a gravement trompé la confiance du pape et qui a fourni des documents à un (ou des ?) journaliste(s) qui en a (ont) fait usage pour publier de prétendues "révélations". Dans le contexte actuel de "cathophobie" généralisée, on ne s'étonne pas que de telles pratiques aient été utilisées sans vergogne pour éclabousser l'Eglise, et que le principal bénéficiaire de ces "fuites" n'ait pas encore été prié de s'expliquer devant la justice pour recel (et exploitation) de documents volés. 

    Voir : http://benoit-et-moi.fr

  • "Ainsi soient-ils" ou quand la provoc d'Arte fait pschit

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    Critique de cette série télévisée sur "PadreBlog"

    "Une immersion inédite dans les couloirs de l’Eglise : c’est ainsi qu’Arte présente « Ainsi soient-ils », la série qui sort ce 11 octobre.

    Faut-il craindre le pire ? Nous avons visionné pour vous les huit épisodes.

    Les affiches sont partout ou presque : orchestrée par une agence de publicité parisienne, la promotion d’Ainsi soient-ils a fait le choix de la provocation. Les visuels sont sans ambiguïté : une aube, un calice, mais aussi des mains tatouées, une liasse de billets de banque, une main de femme enserrant la taille. C’est le cocktail classique violence/pouvoir/sexe.

    Les slogans sont accrocheurs : « Dieu reconnaîtra les siens » ; « vous pouvez faire une croix sur vos jeudis soirs ». Bref, après Golgota Picnic et Piss Christ, on imagine une énième tentative pour salir et choquer.

    Caricatures, grisaille et tristesse

    Si la réalisation est soignée et les acteurs crédibles (Michel Duchaussoy en cardinal autoritaire et imbu de sa personne est même assez fascinant), on n’y retrouve rien ou pas grand chose de la vraie vie du séminaire. Quel curieux lieu que ce « séminaire des capucins » où les candidats au sacerdoce n’ont ni cours, ni exposés, ni examens, ni mémoires à rendre, ni recherches en bibliothèque ! ...

    ...lire la suite
  • Bruxelles, 9-11 novembre : week-end "Jeunesse 2000"

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    tract j2000.pngtract paint.png" Tu ne sais plus où tu en es dans ta foi?"

    "Tu veux renconter d'autres jeunes croyants?"

    "Tu veux découvrir une Eglise jeune?"

    "Tu es fatigué(e) et as besoin d'un plein d'énergie?"

    Alors viens au week-end JEUNESSE 2000.

    Jeunesse 2000, c'est un weekend pour les jeunes de 16-30 ANS organisé par des Jeunes (ce qui garantit donc un week-end vivant !) . Le week-end aura lieu du 9 au 11 novembre 2012 au centre scolaire "Marie la Sagesse" (plus d'infos en lien)

    C'est un rendez-vous immanquable pour rencontrer Dieu, découvrir d'autres jeunes (croyants ou non, pratiquants ou non), pour redécouvrir qui on est et partager ses doutes et ses joie.

    Mais parce que nous avons besoin de témoins, et de points de repères, des enseignements seront donnés par différents prêtres. Mais après, en groupe de partage, chacun aura la possibilité de donner son avis, et de se situer. Des jeunes témoigneront de leur foi. De comment ils sont devenus cathos, et comment ils vivent leur foi au quotidien. Et puis, il y a tout le reste. Des temps de louange, l’eucharistie, le sacrement de réconciliation…

    Convaincu ou pas, tu es le bienvenu. Je t’invite à être curieux, et à venir découvrir les multiples trésors dont recèle notre Eglise. N'hésite pas à venir avec tes amis...

    PS : inscriptions et plus d'information: www.jeunesse2000.org (weekend - novembre- Bruxelles)

  • Jean XXIII et les "prophètes de malheur", un diagnostic avisé ?

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    Lors de l'ouverture du concile Vatican II, le 11 octobre 1962, le pape Jean XXIII prononça un discours célèbre où il fustigea les "prophètes de malheur". Les évènements postérieurs lui ont-ils donné raison ? Chacun est libre d'en juger...

    Extrait (voir l'intégralité de ce discours ici)

    (...) L'OPPORTUNITÉ DE LA CÉLÉBRATION DU CONCILE

         Sur ce point, vénérables frères, il est une autre chose sur laquelle il est bon d'attirer votre attention. Pour que soit plus complète la sainte joie qui en cette heure solennelle remplit nos coeurs, qu'il Nous soit permis de dire devant cette grande assemblée que ce Concile oecuménique s'ouvre dans des circonstances particulièrement favorables.

    Les prophètes de malheur.

         Il arrive souvent que dans l'exercice quotidien de Notre ministère apostolique Nos oreilles soient offensées en apprenant ce que disent certains qui, bien qu'enflammés de zèle religieux, manquent de justesse de jugement et de pondération dans leur façon de voir les choses. Dans la situation actuelle de la société, ils ne voient que ruines et calamités; ils ont coutume de dire que notre époque a profondément empiré par rapport aux siècles passés; ils se conduisent comme si l'histoire, qui est maîtresse de vie, n'avait rien à leur apprendre et comme si du temps des Conciles d'autrefois tout était parfait en ce qui concerne la doctrine chrétienne, les moeurs et la juste liberté de l'Eglise.

         Il Nous semble nécessaire de dire Notre complet désaccord avec ces prophètes de malheur, qui annoncent toujours des catastrophes, comme si le monde était près de sa fin.

         Dans le cours actuel des événements, alors que la société humaine semble à un tournant, il vaut mieux reconnaître les desseins mystérieux de la Providence divine qui, à travers la succession des temps et les travaux des hommes, la plupart du temps contre toute attente, atteignent leur fin et disposent tout avec sagesse pour le bien de l'Eglise, même les événements contraires.

    La liberté d'action de l'Eglise.

         On peut facilement en faire la constatation, si on considère attentivement les très graves questions et controverses actuelles d'ordre politique et économique. Elle préoccupent tellement les hommes qu'elles les empêchent de penser aux choses religieuses qui ressortent du magistère de l'Eglise. Cette attitude n'est certainement pas bonne et elle doit être réprouvée. Personne cependant ne peut nier que les nouvelles conditions de vie ont au moins cet avantage d'avoir supprimé d'innombrables obstacles par lesquels autrefois les fils du siècle entravaient la liberté d'action de l'Eglise. (...)

  • 262 évêques participeront au Synode sur la nouvelle évangélisation

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    Le synode s'ouvre demain. C'est un évènement de toute première importance. Qui ne ressent chaque jour les progrès de la désertification spirituelle de notre société ? Au point, parfois, d'être tenté par la désespérance. Nous serons donc extrêmement attentifs au déroulement de ces assises romaines dont nous attendons des signaux très forts.

    Selon ZENIT.org, "le nombre des pères synodaux participant à l’assemblée générale ordinaire du synode des évêques sur la Nouvelle évangélisation sera de 262 : « le chiffre le plus élevé de l’histoire des synodes », a expliqué Mgr Eterovic. Il a aussi souligné que la source du synode c’est la prière : une chapelle a été installée près de la salle du synode, quatre grandes assemblées eucharistiques et la liturgie des heures rythmeront les travaux.

    Mgr Nikola Eterovic, secrétaire général du synode des évêques, a en effet présenté le prochain synode (7-28 octobre) lors d’une rencontre avec la presse, au Vatican, ce vendredi matin, 5 octobre.

    Ces membres du synode sont 103 d’Europe, 63 d’Amérique, 50 d’Afrique, 39 d’Asie, et 7 de l’Océanie. La majorité des pères synodaux (soit 182) a été élue, 172 par les Conférences épiscopales et 10 par l’Union des supérieurs généraux ; 3 ont été désignés par les Eglises orientales catholiques sui iuris ; 37 y participent d’office ; 40 ont été nommés par Benoît XVI.

    Présentation du synode par Mgr Nikola Eterovic :

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  • Jean d'Avila et Hildegarde de Bingen, docteurs de l'Eglise

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    Le dimanche 27 mai dernier, lors du Regina Coeli, Benoît XVI a annoncé qu’il proclamera sainte Hildegarde de Bingen (1089-1179) docteur de l’Eglise, le 7 octobre 2012, en même temps que saint Jean d’Avila. (cfr ZENIT.org)

    Sainte Hildegarde sera la quatrième femme à être proclamée docteur de l’Eglise, après sainte Catherine de Sienne, sainte Thérèse d’Avila et sainte Thérèse de Lisieux.

    « Je suis heureux d’annoncer que le 7 octobre prochain, au commencement de l’Assemblée ordinaire du synode des évêques, je proclamerai saint Jean d’Avila et sainte Hildegarde de Bingen docteurs de l’Eglise universelle », a déclaré Benoît XVI sous les applaudissements.

    « Hildegarde, a ajouté Benoît XVI, fut une moniale bénédictine au cœur de l’Allemagne médiévale, authentique maîtresse en théologie et grande experte des sciences naturelles et de la musique ».

    Pour le pape, la « sainteté de la vie et la profondeur de la doctrine » de Jean d’Avila et Hildegarde les rendent « toujours actuels »: par l’Esprit-Saint, ils sont témoins d’une « expérience de compréhension pénétrante de la révélation divine » et d’un « dialogue intelligent avec le monde ».

    Ces deux expériences, a précisé Benoît XVI, « constituent l’horizon permanent de la vie et de l’action de l’Eglise ». C’est pourquoi « ces deux figures de saints et docteurs sont d’une importance et d’une actualité majeures ».

    Benoît XVI a récemment étendu à toute l’Eglise le culte rendu à sainte Hildegarde (cf Zenit du 10 mai 2012), reconnaissant ainsi la tradition multiséculaire qui avait inscrit la mystique rhénane au martyrologe romain, sans même que son procès de canonisation n’ait abouti. Sainte Hildegarde de Bingen est fêtée le 17 septembre.

    Avec Hildegarde de Bingen et Jean d’Avila, les docteurs de l’Eglise seront au nombre de 35.

    A propos de Hildegarde de Bingen, la philosophe Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz insiste sur sa prise en compte de la nature et de la corporéité.

    Aujourd’hui, cette sainte bénédictine, qui sera déclarée docteur de l’Eglise dimanche prochain, 7 octobre, par Benoît XVI, à Rome, trouve « un surprenant large écho parmi nous grâce à la «médecine verte alternative » » constate Hanna-Barbara Gerl-Falkovitz.

    « Beaucoup admirent l’amie de la nature, la poétesse, la musicienne », poursuit-elle, mais le « noyau central » d’Hildegarde est « la science joyeuse » (laeta scientia) d’une théologie de la création.

    Dans la pensée d’Hildegarde, commente la philosophe, « Dieu a mis toutes les créatures dans le filet de l’amitié, surtout dans l’amitié avec l’homme » : ainsi, « le pommier incline ses branches au printemps, afin que ses pommes puissent être cueillies plus facilement ».

    Selon elle, Hildegarde est une « grande visionnaire de la création, dans sa force originelle, d’abord brisée, puis libérée » : de la même façon que la personne est entraînée « avec le monde entier » dans la chute, de même « la création tombée attend aussi le retour, la conversion qui vient avec le Fils de l’homme », le « Médecin ».

    Hildegarde est « profondément liée à saint François d’Assise comme une “grande sœur” », fait observer la philosophe.

  • Changer de regard sur Vatican II

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    En promulguant, dans son motu proprio Porta Fidei, l’Année de la foi qui commence le 11 octobre prochain, le pape avait déjà annoncé la couleur :« l’Année de la foi est une invitation à une conversion authentique et renouvelée au Seigneur, unique Sauveur du monde » (n. 6) . A cet égard, Jean Mercier développe ici son point de vue (extraits):

    “(…) Je suis né en 1964 et, au fil de mon parcours d’enfance et de jeunesse dans l’Eglise catholique, on m’a expliqué surtout que Vatican II avait été une sorte de tabula rasa contre l’obscurantisme du Concile de Trente et de Vatican I, une rupture cultuelle et culturelle, une révolution. 

    Benoît XVI, lui, s’oppose à cette idée de rupture. Il introduit la notion de “réforme dans la continuité et le renouveau (…). Rompre, c’est vouloir se séparer du passé dans l’oubli. Se convertir est autre chose.(…) . L’expérience montre pourtant qu’à la base, l’Eglise a davantage retenu Vatican II comme table rase que comme retournement du coeur. La première est évidemment plus facile que le second. Pour les 40 ans du Concile, en 2002, j’avais réalisé une enquête en pays nantais en 2002, où mes interlocuteurs, des paroissiens du pays de Machecoul, me résumèrent Vatican II comme le moment où les prêtres avaient quitté la soutane, et où l’Eglise avait instauré les absolutions collectives, où la messe était passée du latin au français... La vérité est qu’aucun texte de Vatican II n’a pas instauré l’absolution collective. Ni aboli la soutane ou le chant grégorien... Le Concile n’a pas davantage décidé la relativisation de la doctrine de la présence réelle du Christ dans le pain et le vin consacrés et de la dimension sacrificielle de la messe, ni voulu l’abandon de la confession ou la relativisation de l’enseignement de l’Eglise sur les fins dernières, (le jugement post-mortem des âmes, le purgatoire, l’enfer, etc...) Ces “ruptures” symboliques, culturelles ou doctrinales ont été introduites avant, pendant, et après la tenue du concile.(…)

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  • Quand des théologiens planchent sur Vatican II

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    En cette année du cinquantenaire de Vatican II, une cinquantaine des meilleurs théologiens de la sphère francophone catholique se sont retrouvés en juillet dernier aux “rencontres de Moulins 2012”, une sorte d’université d’été pour évoquer le bilan du concile et de sa transmission.

    Une note très complète de Jean Mercier en a rendu compte, le 2 octobre, ici: Quand des théologiens planchent sur Vatican II

    Une des interventions remarquées de ce symposium a été celle de l’évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Jean-Pierre Batut. Ne jouons pas les mauvais esprits en disant que celui-ci était tout désigné pour faire un exposé sur la théologie d’un échec. La réalité est toujours faite d’ombres et de lumières. Avec le recul du temps, il est toutefois devenu difficile de nier aujourd’hui  que le grand événement religieux des “golden sixties” n’a pas vraiment apporté dans l’Eglise ce “gulf stream” de la grâce prophétisé à l'époque par l’un de ses grands “modérateurs”, le cardinal belge Léon-Joseph Suenens (qui s’en souvient encore ?) . Mais telle est la force des images médiatisées que le propos de Mgr Batut relaté ci-dessous  a encore pu paraître dérangeant en 2012 pour la pensée convenue:

    “Le Concile a été lancé dans une phase historique où l’Eglise croyait encore à sa grandeur dans un monde qui, lui était en crise. Mgr Jean-Pierre Batut, dans l’intervention qu’il a faite, a rappelé que Jean XXIII avait évoqué, dans sa bulle de convocation :” un double spectacle, d'une part un monde souffrant d'une grande indigence spirituelle, d'autre part l'Eglise du Christ resplendissante de vitalité”.

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  • Sainte Marie-Faustine Kowalska, apôtre de la Miséricorde Divine

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    SAINTE MARIE FAUSTINE KOWALSKA (1905-1938) (fêtée ce jour)

             Soeur Marie Faustine, apôtre de la Miséricorde Divine, compte aujourd'hui parmi les Saints les plus célèbres de l'Église. Par son intermédiaire, le Seigneur Jésus transmet au monde entier Son grand message de la Miséricorde Divine et montre un modèle de perfection chrétienne fondée sur la confiance en Dieu et sur une attitude miséricordieuse envers le prochain.

             Elle est née le 25 août 1905, troisième des dix enfants de Marianna et Stanisław Kowalski, agriculteurs dans le village de Głogowiec. Au baptême, dans l'église paroissiale de Świnice Warckie, elle a reçu le prénom d'Hélène. Depuis son enfance, elle se distingua par l'amour de la prière, l'assiduité, l'obéissance et par une grande sensibilité à la misère des hommes. A neuf ans, elle a fait sa Première Communion qu'elle a profondément vécue, consciente de la présence de l'Hôte Divin dans son âme. Elle a fréquenté l'école pendant moins de trois ans. Adolescente, elle a quitté la maison familiale pour gagner sa vie et pour aider ses parents comme servante dans des familles aisées à Aleksandrów, Łódź et Ostrówek.

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  • Newman et sa "voie de la conscience" pour conduire à Dieu

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    Sur ZENIT.ORG, de Robert Cheaib (Traduction d’Hélène Ginabat) :

    Il y a quinze ans, le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, considérait Newman comme l’un des plus grands personnalistes du christianisme. Le cardinal théologien voyait dans son œuvre une envergure d’attention et d’examen du sujet humain qui n’avait pas été aussi présente dans l’histoire de la pensée chrétienne depuis le temps d’Augustin d’Hippone. (...)

    Le génie religieux de Newman a élargi les perspectives et offert ses intuitions perspicaces et éclairantes à de nombreux milieux d’une grande actualité spirituelle, théologique et sociale. Que l’on pense simplement à sa théologie du laïcat, à la théorie du développement des dogmes, à la théologie de l’imagination religieuse et à la vision élargie de l’intellect (implicit reasonexplicit reason).

    Il est difficile de couvrir en quelques paragraphes le vaste et magnifique spectre de ce que Newman a donné à la raison théologique et au chemin de l’homme vers Dieu. Mon intention est d’inviter le lecteur à connaître Newman à partir d’un aspect fascinant de sa vision : celui du chemin de l’homme vers Dieu à partir de sa conscience, ce que Ratzinger a défini comme « la voie de la conscience » (Gewissensweg) de Newman.

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  • Liturgie : l’Opus Dei s’ouvre à la forme extraordinaire

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    Lu sur « riposte catholique » :

    Confiée aux prêtres de l’Opus Dei, l’église de Vera Cruz est une église historique de Santiago du Chili où est vénérée une relique de la Sainte Croix. Le 15 septembre dernier, pour la fête de Notre-Dame des Douleurs, don Federico Mönckeberg, prêtre de prélature, y a célébré la messe traditionnelle aux intentions du Saint-Père et de l’Année de la Foi. 
    Au cours de son homélie, le célébrant a notamment expliqué en quoi la célébration de la messe traditionnelle peut aider les prêtres à mieux s’imprégner de l’identité et du mystère du sacerdoce catholique. Il a comparé la forme extraordinaire de la messe à un trésor qui doit être exposé et expliqué pour concourir à l’enrichissement des âmes. Dans un pays où l’Opus Dei occupe une place de choix dans l’Église, la messe du don Mönckeberg, offerte devant environ 80 fidèles, pourrait bien constituer une date importante pour l’essor de la liturgie traditionnelle qui y demeure jusqu’ici peu diffusée… Nous avions d’ailleurs 
    déjà parlé de ce prêtre lors qu’une précédente célébration de l’usus antiqior.  (source Acción Litúrgica)

    Ici: Chili