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Eglise - Page 1412

  • ONU : pour Mgr Mamberti, c'est l'absence de prise en compte de la dignité de la personne humaine qui fait problème

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    Sur ZENIT.ORG : Mgr Dominique Mamberti, secrétaire pour les relations du Saint-Siège avec les Etats, est intervenu hier, 1er octobre 2012, dans le cadre de la 67ème session de l’assemblée générale des Nations Unies à New York, dont les travaux ont pour thème central le règlement de différends à caractère international par des moyens pacifiques.

    On retiendra particulièrement cet extrait :

    A la base de la difficulté à trouver des « solutions communes », estime l’archevêque, se manifeste une « crise anthropologique », c'est-à-dire une « faible conviction de la dignité suprême de toute personne, même quand elle vient d'être conçue ou quand elle se trouve dans un état végétatif ou terminal ».

    Or il n’est pas possible de « garantir une coexistence pacifique et une coopération effective entre les Etats », si l’on s’en tient à une « vision anthropologique qui, sans nier en théorie l’importance de la dignité et des droits fondamentaux de la personne, relègue la dimension profonde de celle-ci et son unicité au rang de facteurs secondaires, et fait prévaloir des concepts collectifs vagues, réduisant la personne à la simple catégorie de « consommateur » ou « d’agent de production du marché » », explique-t-il.

    La personne humaine, insiste Mgr Mamberti, « n'est pas un simple numéro dans la masse de la population mondiale ». Il s'agit « d'hommes et de femmes, chacun avec sa dignité et ses droits », rappelle-t-il, mettant en garde : occulter ces éléments conduit « irrémédiablement à la désintégration sociale et au conflit ».

    L’archevêque soulève la nécessité de « rejeter » l'interprétation des traités sur les droits de l'homme qui ont « une vision réductrice et relativiste de l'homme, qui, usant habilement des expressions ambigües, menace le droit à la vie et tend à une déconstruction du modèle de la famille, fondée sur l’union d’un homme et d’une femme, orientée à la procréation et à l'éducation des enfants ».

    Il invite en ce sens à « un effort constamment renouvelé pour revenir à la vision fondatrice » de l’ONU car « la paix ne pourra se faire sans une conviction partagée sur les valeurs fondamentales qui garantissent le respect de la dignité humaine ».

  • Vatican II : L'herméneutique de la réforme et de la continuité renforcée par l'étude historique des archives des pères conciliaires ?

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    Un congrès organisé à Rome, et qui s'ouvre aujourd'hui, répond à une initiative du Comité pontifical des sciences historiques, en collaboration avec le Centre d’études et de recherches "Concile Vatican II" de l’Université pontificale du Latran. 

    Selon ZENIT.ORG, relayant les propos du Père Ardura, ce congrès a pour but

    "de présenter « une recherche originale et scientifiquement valide, pour une compréhension plus profonde de Vatican II ». Dans le cadre de cette recherche, une « vaste enquête » a été lancée dès 2011, sur « tous les continents », par l’intermédiaire de la Société d’histoire ecclésiastique et des associations d’archivistique ecclésiastiques nationales.

    Il s’agissait de répertorier et d'étudier les mémoires, journaux intimes, correspondances, de participants au concile, précise-t-il : cette recherche sur les « archives privées des Pères conciliaires » pourrait en effet aider à « comprendre comment ils ont vécu et compris ce moment ».

    Si ces sources privées n’ont pas de statut officiel, elles sont cependant « de grande importance pour comprendre l’évènement conciliaire, le progrès des travaux et l'élaboration parfois pénibles des documents », estime-t-il.

    Elles contribuent en tous cas à « l’élaboration de l’herméneutique du Concile, l’«herméneutique de la réforme dans la continuité», que Benoît XVI indique comme la voie de l’authentique interprétation ecclésiale », souligne le P. Ardura.

    Cette nouvelle lecture historiographique du « Grand Concile », consiste donc en une « enquête et une analyse approfondies » des écrits personnels des Pères, dans le but de comprendre « le rôle respectif des personnalités singulières et des forces profondes » dans une confrontation continue avec les textes conciliaires, poursuit-il. (...)

    Le congrès s’ouvrira par la projection d'un documentaire réalisé par la Filmothèque vaticane, et par une conférence à deux voix par le cardinal Angelo Scola, archevêque de Milan, et Philippe Levillain, historien français.

    Après le congrès, un premier répertoire des archives des Pères du Concile sera téléchargé sur une base de données sur le site du Comité pontifical, en accès libre.

    Ce congrès est le premier de deux évènements, le second étant prévu pour 2015, en l’honneur du 50e anniversaire de la clôture de Vatican II.

  • Jésus injurié sur les portes d'un couvent de Jérusalem

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    Nous lisons sur le site du Patriarcat latin de Jérusalem :

    "C’est la Custodie de Terre Sainte qui publie la triste nouvelle sur son site dans l’édition du 2 octobre 2012 avec un titre lapidaire qui a tout son sens : « Encore une fois ». Ce n’est pas sans rappeler les graffiti taggués dans l’abbaye de Latroun, il y a un mois.  On y retrouve Jésus insulté et la signature du « prix à payer », un mode opératoire caractéristique des israéliens extrémistes.

    L’Assemblée des Ordinaires de Terre Sainte (AOCTS) exprime sa profonde consternation face à de tels agissements et veut aussi manifester son soutien dans la prière et la fraternité aux franciscains et à la communauté chrétienne de Terre Sainte tout entière.

    Une nouvelle fois encore, l’Assemblée des Ordinaires exprime son inquiétude sur l’éducation donnée aux jeunes dans certaines écoles où le mépris et l’intolérance sont enseignés. L’AOCTS est certaine que les autorités israéliennes trouveront les coupables de l’association « Le Prix à payer » et leur donneront une juste condamnation. Mais plus que tout, l’Assemblée des Ordinaires demande à ce que  le système éducatif  change radicalement, sans quoi les mêmes causes produiront les mêmes effets.

    Cette attaque fait partie de plusieurs actes d’intolérance en Israël et dans le monde, qui sont insoutenables."

  • Wanfercée-Baulet, 15 octobre : messe et veillée en l'honneur de Notre-Dame des Affligés

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    wpe1.gifLe lundi 15 octobre, on fête Notre-Dame des affligés,

    en sa chapelle à Wanfercée-Baulet.

    à 10h, messe avec bénédiction des familles

    à 20h, veillée aux flambeaux avec l'accordéoniste Pierre Caseau.

    (Sur l'autoroute E42 Liège -Mons, c'est la sortie 14 Sambreville; se diriger vers l'église Saint Pierre de Wanfercée-Baulet puis descendre la rue de la chapelle.)


    Notre-Dame consolatrice des Affligés à Wanfercée-Baulet

    On trouve dans un feuillet de la paroisse et dans La Belgique à Marie de l’abbé Maho, Bruxelles, 1927, les indications suivantes concernant la chapelle de Notre-Dame des Affligés à Wanfercée-Baulet.

    Cette Sainte Madone est d’une vénération séculaire, non seulement dans la paroisse et les environs mais aussi dans une grande partie des diocèses de Malines et de Namur.

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  • France : la Communauté Saint-Martin acquiert l’abbaye d’Évron

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    101029192142207_29_000_apx_470_.jpgAu terme d’une longue réflexion menée en concertation avec les sœurs de la Charité de Notre-Dame d’Évron et avec le diocèse de Laval, la Communauté Saint-Martin a pris la décision le 1er octobre 2012 d’acquérir l’abbaye d’Évron en Mayenne (photo).

    Actuellement installée à Candé-sur-Beuvron (41) dans des locaux devenus trop étroits, elle compte déménager à Évron sa maison de formation (séminaire) et sa maison générale. Le déménagement est prévu pour l’été 2014 après des travaux d’aménagement.

    La Communauté Saint-Martin est une association de prêtres et de diacres séculiers désirant vivre leur apostolat en vie commune, au service des diocèses de l’Église universelle.

    Elle compte aujourd’hui 80 prêtres et diacres, et plus de 60 séminaristes. La Maison généralice, et Maison de formation, est située à Candé-sur-Beuvron, près de Blois. Elle fut fondée en 1976 par l’abbé Jean-François Guérin, prêtre du diocèse de Tours (1929-2005)

    La Communauté Saint-Martin met ses membres au service des évêques désireux decard_sarah_2-15b1f.jpg leur confier des missions apostoliques variées : principalement des paroisses, mais aussi aumôneries de collège et d’internat, sanctuaires, maisons de retraite… Et cela en France ou à l’étranger.

    Commentaire du Professeur Luc Perrin sur le « Forum Catholique » : l'abbé Guérin (+ 2005) réprouvait les déviations multiples des années 1960 et 1970 et, comme d'autres qui fondent le séminaire de Paray-le-Monial puis Belley-Ars, il veut contribuer à sauver le sacerdoce en danger. Il va en Italie mais pas en Suisse à Écône, accueilli par le cardinal Siri.
    Comme dom Prou à Solesmes, l'archevêque de Gênes qui fut aussi proche de Mgr Lefebvre pendant Vatican II choisit ce qu'on appelle depuis 2005 "l'herméneutique de la réforme dans la continuité" plutôt que de rejoindre la contestation, plus radicale, des traditionalistes.

    Pendant longtemps, la Communauté Saint-Martin - détestée par les néo-modernistes évidemment comme les autres, Frères de Saint-Jean etc. - peinait à trouver des apostolats en France : depuis les années 1990, les portes s'ouvrent davantage. Elle fut réticente voire hostile envers la Messe romaine traditionnelle jusqu'à il y a quelques années où certains de ses prêtres acceptèrent de l'apprendre. L'axe demeure de célébrer la Forme ordinaire dans une théologie liturgique traditionnelle. Ses prêtres ne rechignent pas à porter la soutane, à défaut le clergyman régulier, et sont appelés "don" en hommage à leur refuge italien, le mot valant pour M. l'abbé.

    La croissance, encore relative, de cette société de prêtres est indiquée par ce déménagement. La logique voudrait que ce type de société de vie apostolique s'ouvre davantage à la célébration des deux formes du rit romain dans l'avenir et que la frontière, autrefois excessivement étanche, entre monde traditionnel "conciliaire" et monde traditionaliste critique envers Vatican II se fasse plus poreuse. Au bénéfice des deux et surtout de l'Église universelle.
     

  • Inde : prier et jeûner pour refuser la violence antichrétienne

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    ASIE/INDE - Prière et jeûne pour refuser la violence antichrétienne

    New Delhi (Agence Fides) - Les communautés chrétiennes indiennes de toutes les confessions éparpillées dans les différents Etats de la Fédération indienne vivent aujourd'hui une Journée spéciale de prière et de jeûne communautaire afin d'invoquer « la non violence et la bénédiction de Dieu sur la Nation ». Ainsi que cela a été indiqué à Fides par des communautés et des associations chrétiennes locales, les fidèles disent Non à toute forme de violence après les récentes attaques contre des chrétiens et demandent « vérité, justice et transparence dans la société, un gouvernement éthique et honnête, une magistrature impartiale et efficace, le respect de la légalité et des droits des femmes, le développement des pauvres, la réconciliation entre les communautés et les castes ».

    Dans un communiqué envoyé à Fides, la Evangelical Fellowship of India remarque que les chrétiens indiens sont secoués par les récents épisodes de violence. Le 24 septembre, à Krutamgarh, dans le district de Kandhamal (Orissa), 12 extrémistes hindous du mouvement Bajrang Dal ont interrompu une rencontre de prière et frappé un pasteur, le blessant grièvement. Les croyants ont cherché à fuir mais les extrémistes ont arrêté et malmené le jeune pasteur Mantu Nayak, qui a subi des lésions graves à la tête et des fractures aux deux bras.

    En Orissa, la communauté fait également mémoire de la mort suspecte du pasteur baptiste Nirakant Pradhan, 48 ans, originaire de Kandhamal. Voici un an, Pradhan avait été convoqué par la police locale mais il n'a jamais fait retour à son domicile. Le pasteur, arrêté officiellement le 6 octobre 2011, était accusé de fournir des dispositions aux rebelles maoïstes. En mai 2012, sa famille a été informée que qu'il était décédé en prison des suites d'une maladie. L'examen du corps a cependant révélé des signes d'étranglement et de tortures.

    Au cours de ces derniers jours, des fanatiques hindous ont lancé une série d'attaques contre les chrétiens également dans l'Etat d'Uttar Pradesh, les accusant de conversions forcées. Ils ont bloqué par des menaces le mariage imminent de deux jeunes chrétiens parce que « appartenant à des castes différentes ». En outre, dans l'Etat de Chhattisgarh, la police a arrêté le pasteur Anand Nirala qui, selon les groupes radicaux hindous, se livrait à des conversions forcées, diffusait des commentaires méprisants contre les divinités hindoues et troublait la paix sociale. (PA) (Agence Fides 02/10/2012)

  • Rimsha Masih bientôt acquittée ?

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    ASIE/PAKISTAN - Selon le Conseiller spécial du Premier Ministre pour l'harmonie, « Rimsha est sur la voie de l'acquittement »

    Islamabad (Agence Fides) - Les avocats du plaignant dans le cadre du procès contre Rimsha Masih - la fillette chrétienne arrêtée pour blasphème puis libérée sous caution - mettent en oeuvre actuellement « une tactique obstructionniste dans le seul but de prendre du temps et d'empêcher sa complète résolution » : c'est ce qu'explique à l'Agence Fides Paul Bhatti, Président de la All Pakistan Minorities Alliance et Conseiller spécial du Premier Ministre pour l'Harmonie nationale, se référant au cas de la fillette dont la Haute Cour d'Islamabad a renvoyé l'audience au 17 octobre, suite à l'absence pour motifs de santé des avocats du plaignant. La stratégie des accusateurs - déclare Bhatti - est cependant vouée à l'échec attendu que « le cas est entre les mains de la Haute Cour, un tribunal qui ne peut être conditionné, et que les preuves présentées par la défense sont écrasantes ». Rimsha sera donc « rapidement acquittée » et « la rétractation des témoins qui ont accusé l'imam Khalid Jadoon Chishti d'avoir ourdi le cas ne serviront à rien ». En effet, leurs déclarations ont été enregistrées conformément à la section 164 du Code pénal du Pakistan. Ce qui signifie que le juge a soumis par trois fois le document aux témoins, demandant à ce qu'ils le confirment et s'assurant qu'ils ne soient conditionnés d'aucune manière. Après une telle procédure, les déclarations sont considérées comme irréfutables et la rétractation, selon les normes en vigueur, est inadmissible. Le renvoi de 15 jours de l'audience, indique Bhatti, a été causé seulement par l'absence temporaire du juge. Si tout procède normalement, « l'acquittement pourrait être prononcé dès le 17 octobre ». Bhatti demeure donc optimiste.
    (PA) (Agence Fides 02/10/2012)

  • La livraison d'octobre 2012 de La Nef

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    SOMMAIRE DU N°241 D’OCTOBRE 2012

    NB : de nombreux articles sont en ligne; il suffit de cliquer sur les liens pour y avoir accès


    ÉDITORIAUX
    L’économie à la dérive, par Christophe Geffroy
    Contre-Culture : Chassez le sacré, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Hildegarde de Bingen Docteur, par Aliénor Rousseau
    La Syrie, zone à risques, entretien avec Frédéric Pichon
    Islam en France : Paris sous influence étrangère
    par Karim Ouchikh
    Vie de l’Église : Qui a « pété les plombs » ?, par Loïc Mérian
    Série Vatican II (9) : Dei Verbum (2) : les débats, 
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Benoît XVI au Liban : le pèlerin de la paix, 
    par Annie Laurent
    L’exhortation Ecclesia in Medio Oriente, par Annie Laurent
    Géopolitique d’abord : L’Orient simplifié
    par Paul-Marie Coûteaux
    Échos d’Orient : Un regard faussé, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Eugénisme high-tech
    par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Au service des jeunes
    entretien avec l’abbé Jean-Pierre Gac 

    DOSSIER : LA CRISE DE LA CATECHÈSE
    Catéchèse : histoire d’une crise
    par l’abbé Christian Gouyaud
    Propositions pratiques, par l’abbé Laurent Spriet
    Une catéchèse éclatée, par Denis Sureau
    Transmettre, par Pierre Louis
    Le Catéchisme : vingt ans après, 
    par le P. Thierry-Dominique Humbrecht, op
    Témoignage : A l’école de Marie, par l’abbé Laurent Guimon
    Témoignage : Un témoin heureux, par l’abbé Cyril Gordien
    Témoignage : L’exemple des Chartreux, par l’abbé Matteo Lo Gioco
    Le devoir de transmettre
    entretien avec Mgr Raymond Centène

    VIE CHRÉTIENNE
    À l’école du Poverello d’Assise (2/2), par Falk van Gaver
    Question de foi : Notre-Dame des sans-abris, 
    par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Une gnose chrétienne ?, par Falk van Gaver
    Au fil des livres : Si je t’oubliais Irlande…, 
    par Philippe Maxence 
    Notes de lecture, chroniques musique, cinéma, sortir,
    Internet, livres jeunes 
    Un livre, un auteur : Cécile Reboul

    BRÈVES
    Toutes nos annonces du mois en ligne

  • Un évêque adepte de la désespérance ?

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    Un ami réagit aux propos de l'évêque de Liège sur RCF (du 24 septembre) :

    "Un évêque adepte de la désespérance

    Il était tard ce dimanche soir lorsque je suis rentré chez moi. J’étais branché sur RCF, qui rediffusait un entretien avec Mgr Jousten, Evêque de Liège. L’émission, prise au vol, m’apprit que notre évêque s’était rendu plusieurs fois au Rwanda et qu’il avait eu l’occasion de célébrer la messe, récemment, devant plus de 600 jeunes. Très bien.

    Mais fallait-il pour autant que Mgr Jousten y aille de son petit pronostic décourageant en imaginant déjà que de toute façon, d’ici vingt ans, l’Eglise du Rwanda serait à son tour gagnée par le sécularisme ?

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  • Europe : et si la crise économique et financière était le révélateur d'une crise bien plus profonde ?

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    ZENIT.ORG (ANITA BOURDIN)

    Les racines de la crise économique et financière de l’Europe sont plus profondes qu’on ne croit, estiment les évêques d’Europe : elles sont d’ordre philosophique et spirituel. « Si l’Europe est en crise au plan financier, monétaire, économique, c’est peut-être parce qu’elle n’a pas suffisamment enraciné son projet spirituellement », a résumé Mgr Léonard.


    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a en effet résumé pour la presse, en fin de matinée, vendredi 28 septembre, les trois interventions qui ont nourri la réflexion des 11 cardinaux et 33 évêques présents à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, en Suisse, à Saint-Gall (27-30 septembre).


    Voici notre transcription de sa synthèse.


    ***Pour affronter cette question des défis à la fois culturels, sociaux et spirituels de l’Europe, nous avons entendu ce matin trois interventions : une de M. Kuno Schedler, professeur d’économie d’entreprise à l’université de Saint-Gall, sur les enjeux surtout de l’ordre de économique ; ensuite une intervention de Mme Marta Cartabia, qui est professeur de droit et juge à la Cour constitutionnelle en Italie ; et ma propre intervention sur le point de vue philosophique et théologique.

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  • Mgr Léonard invite les baptisés à une attitude prophétique, provocatrice et audacieuse

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    ZENIT.org : A l'occasion de la 2e journée de l'assemblée du Conseil des Conférences Episcopales Européennes, rencontre avec Mgr Léonard (Propos recueillis par A. Bourdin)

    SAINT-GALL, samedi 29 septembre 2012 (ZENIT.org) – Pour répondre à l’indifférence religieuse, Mgr Léonard recommande aux baptisés une « attitude prophétique, provocatrice, audacieuse ».

    Quant à l’hostilité, il fait observer que c’est « une merveilleuse occasion pour les chrétiens de redécouvrir leur identité » et « d’oser le dialogue ».

    Face au manque d’intérêt suscité par l’édification européenne aujourd’hui, il diagnostique : « on ne perçoit plus assez dans la construction de l’Europe un enjeu humain ».

    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles (Belgique), a en effet répondu aux questions des journalistes, vendredi matin, 28 septembre 2012, après avoir résumé les trois interventions qui ont nourri la réflexion des 10 cardinaux et 33 évêques présents à l’assemblée plénière du Conseil des conférences épiscopales d’Europe, à Saint-Gall (27-30 septembre). Zenit a recueilli ses propos.

    Excellence, si vous deviez vous adresser à l’homme d’aujourd’hui par rapport aux discussions de ce vendredi matin, que lui diriez vous ?

    Je commencerais par poser une question pour faire réfléchir : qu’est-ce que qui fait que beaucoup d’Européens aujourd’hui, hélas, trois fois hélas, perdent leur intérêt pour la politique, pour la politique européenne ? Je crois que l’une des raisons c’est que l’on ne perçoit plus assez dans la construction de l’Europe un enjeu humain. On voit très bien qu’il y a un enjeu économique - avec des aspects positifs et des aspects contestables -, qu’il y a un enjeu politique, - on le voit aussi, avec un aspect positif et un aspect négatif -, mais peut-être manque-t-on de percevoir dans le projet européen un projet humain, culturel, qui ouvre, qui donne un idéal, qui donne une perspective, pour l’avenir. Et finalement l’homme a besoin de cela.

    L’un des intervenants ce matin a dit cela très clairement : on ne peut pas rassasier le cœur humain uniquement avec la prospérité économique ou avec toutes sortes de libertés qu’on lui accorde : le cœur humain a besoin d’un idéal. Et ce qui est tragique à certains égards, c’est que l’Europe a un trésor au plan spirituel : l’Europe, c’est Thérèse d’Avila, c’est Jean de la Croix, c’est Edith Stein, tant de grandes figures, avec une grande richesse spirituelle et culturelle. Nous avons un patrimoine culturel énorme en Europe, et nous risquons de l’oublier : alors que la source coule pour donner un sens à la vie, nous risquons de ne pas nous abreuver à cette source.

    Et donc je crois que l’Europe a besoin de témoins, de prophètes qui lui fassent prendre conscience de son héritage, de son passé, mais qui s’ouvrent aussi à un idéal, une perspective orientée vers l’avenir.

    L’Année de la foi va s’ouvrir: comment la foi devrait-elle être annoncée, aux jeunes en particulier ?

    Pour annoncer la foi, il faut bien sûr des témoignages et des paroles, mais je pense que dans la culture d’aujourd’hui – cela n’a pas toujours été comme cela, et cela ne sera peut-être pas toujours comme cela – on a besoin d’événements qui rendent sensible la dimension spirituelle de la vie.

    Très concrètement, pastoralement, un de mes soucis, ce n’est pas seulement d’enseigner – bien sûr, un évêque doit enseigner, l’Eglise doit enseigner – mais c’est d’organiser des lieux, des moments, des événements – j’ai employé tout à l’heure le mot de « happening » - en utilisant les moyens disponibles, que ce soit sur Internet, que ce soit à travers des concerts rock, que ce soit à travers des grandes vedettes chrétiennes qui ont une capacité de communication, que ce soit en utilisant aussi – et en la respectant – la dévotion populaire : créer des événements où, à travers un véhicule, à travers un témoignage, les gens puissent percevoir la beauté de la foi et pressentir qu’il y a en eux un appel pour s’ouvrir à la foi.

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  • Profanation et abandon des lieux chrétiens orthodoxes à Chypre

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    La profanation des églises dans la partie nord de Chypre (orthodoxie.com)

    Le site Sobor.by poursuit la publication de photographies récentes sur la profanation et l'abandon des lieux orthodoxes (églises, cimetières) dans la partie nord de Chypre, occupée par l'armée turque depuis 1974. A voir ici (dont photographie ci-dessus).