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International - Page 357

  • Embrasement islamiste : une réflexion pertinente sur Hérodote.net

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    Nous lisons, sous la plume de Joseph Savès, ces opportunes considérations intitulées : "1917-2011, d'un totalitarisme à l'autre" :

    L’ouverture du département des Arts de l’Islam au Louvre coïncide avec de nouvelles bouffées de violence dans le «dar-es-islam» (la communauté musulmane), du Maroc à l’Indonésie en passant par certaines banlieues françaises... D’un côté la bourgeoisie française est invitée à découvrir le raffinement des anciennes civilisations islamiques, de l’autre, les masses populaires musulmanes, travaillées en sous-main par des militants  déterminés, prennent prétexte d’une vidéo provocatrice diffusée sur internet pour défier l’Occident.

    Avec un film projeté en avant-première à l’Institut du Monde Arabe (Paris) ce 21 septembre, le cinéaste franco-marocain Nabil Ayouch fait litière des explications convenues sur la violence terroriste. «Non, ce n’est pas la misère qui entraîne des jeunes au suicide,» dit-il avec force, mais leur embrigadement par des groupes de type sectaire. Son film Les chevaux de Dieu - sur les écrans en 2013 - suit une une poignée de garçons, dans un bidonville de Casablanca.  Il montre comment ils sont pris en main par une section islamiste et conduits à commettre un attentat-suicide après qu’ils aient été éprouvés et fragilisés par un accident de la vie (prison pour trafic de drogue, meurtre en légitime défense, violences sexuelles).

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  • Egypte : un massacre évité de justesse ?

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    Sous le titre "Evitée de justesse, une Saint-Barthélémy copte", Oasis analyse les récents évènements provoqués par le film "L'Innocence des Musulmans" :

    Récapitulatif provisoire mais non sommaire des manifestation contre le film "Innocence of Muslims"

    Au risque de se tromper, il est possible de reconstituer la séquence de la semaine dramatique qui s’est écoulée comme suit :

    1. Il y a quelques mois, une bande de fanatiques coptes vivant aux USA tourne ou participe au tournage d'une sorte de navet qu’ils prennent pour un pamphlet anti Prophète. Personne ne le note, malgré le fait que par provocation ils postent des extraits de cette « œuvre » sur youtube.

    2. Il y a une semaine, un « entrepreneur religieux » se disant salafiste, une sorte de présentateur télé ou de prédicateur qui s'est spécialisé dans la vitupération anti libérale, anti copte, anti tout, diffuse sur sa chaîne télé les 14 minutes d'extraits du navet en question.

    Première Remarque: impossible de croire que les personnes impliquées dans un et dans deux ne savaient pas ce qu'elles faisaient. Reste à savoir quels ont été leurs calculs et si elles ont eu des commanditaires.

    3. Comme prévu la colère a été immense.

    4. Les différentes autorités et acteurs coptes vivant en Égypte ont très vite condamné le film.

    5. Les frères musulmans, les salafistes institutionnels et la jamâ‘a islâmiyya ont redouté une sorte de saint Barthélémy anti copte voire pire. Il fallait à tout prix éviter une catastrophe « confessionnelle ».

    6. Ils ont décidé de croire ou de faire semblant de croire que les États-Unis étaient « coupables ». Le but de ce message est de « dévier » la colère des extrémistes, de la base, de ceux qui voulaient défendre leur religion, pour qu'elle ne s’exprime pas contre les coptes. Les USA étaient un bouc émissaire commode, et on pourrait toujours recoller les morceaux après.

    7. Malheureusement cela a dérapé en Égypte et en Libye, avec des conséquences tragiques dans les deux cas.

    Deuxième remarque: reste à savoir si les dérapages sont dus à des mouvements de foule en colère, ou s’ils ont le fait d'acteurs politiques ou terroristes voulant piéger les islamistes et les États-Unis.

    8. Qui plus est les Frères ont très mal géré leur communication avec les USA. Mais il faut dire qu'ils avaient à résoudre une quadrature du cercle: comment éviter un désastre confessionnel, sans apparaître tiède dans la défense de la foi, sans aller trop loin dans l'escalade contre les USA.

    9. Mais dans l’ensemble on peut affirmer que l'attitude du camp islamiste, si on excepte les électrons libres et les salafo/anarchistes, a été la bonne. En tant que citoyen Égyptien et en tant que copte, je leur dis merci.

    10. Tous les acteurs islamistes et coptes ont à réfléchir sur les contraintes qu’imposent leurs dispositifs discursifs, idéologiques et organisationnels. Un dérapage de plus, et cette crise prenait des proportions encore plus effrayantes. Cette fois ci, les dynamiques mortifères et belliqueuses ont (pour l'instant) tant bien que mal été contenues. Rien ne dit que ce sera le cas la prochaine fois.

    Je le redis en conclusion: merci aux frères, aux salafistes responsables et à la jamaa islamiyya.

    Prions ensemble pour l'Égypte.

    L'article : Evitée de justesse, une Saint-Barthélemy copte

  • Le "mariage" homosexuel recalé en Australie

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    Rejet par la chambre des représentants d’une loi de réforme

     Le non de l’Australie aux mariages homosexuels (Osservatore Romano)

    Sydney, 22 septembre.

     C’est avec 42 voix pour et 98 contre que la chambre des représentants australienne a infligée une dur échec à la proposition de loi qui prévoyait la légalisation des mariages homosexuels. Même les chefs des deux plus grands partis, le premier ministre Julia Gillard (présent au vote et qui a laissé toute liberté de conscience) pour les travailleurs et Tony Abbot, pour les conservateurs, ont tous les deux exprimé leur désapprobation à l’égard de la loi.

    Diverses organisations chrétiennes australiennes ont exprimé leur satisfaction pour les résultat du vote, et ont remercié les membres du parlement pour avoir garanti que le mariage demeure entre un homme et une femme. La majorité des parlementaires travaillistes a voté en conscience et non selon les indications du parti, tandis que l’opposition s’est exprimée de manière compacte contre le projet.

    « Le vote écrasant à la chambre des représentants en faveur du mariage entre un homme et une femme, a déclaré Chris Meney, directeur du Centre pour la vie, le mariage et la famille de l’archidiocèse de Sydney – a été très apprécié. C’est aussi un vote qui confirme la vérité de la façon dont le mariage a toujours été interprété, à savoir l’union entre un homme et une femme ».

  • Nouvel attentat suicide contre une église catholique au Nigeria

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    Nigeria: attentat suicide contre une église, au moins trois morts (Radio Vatican (it)

    Un nouvel attentat suicide a frappé la ville de Bauchi, dans le nord du Nigeria. L'objectif de l'attaque était l'église catholique de Saint-Jean, où, selon un porte-parole du gouvernement, on compterait trois morts et plusieurs blessés. Le même responsable a attribué l'attaque - qui a eu lieu lors d'une messe - à un «attentat suicide». La ville de Bauchi a souvent été la cible des islamistes de la secte "Boko Haram", dont les actes ont causé, selon certaines sources, plus de 680 morts cette année. Ces derniers jours, les autorités nigérianes ont imposé un couvre-feu sur deux autres villes du nord, où l'armée mène des perquisitions aux domiciles de tous les militants appartenant à un mouvement extrémiste. 

  • BXL, 26 septembre : Promouvoir une culture de dialogue et de paix au Moyen Orient

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    Conférence débat avec Mgr Youssef Soueif

    mercredi 26 septembre 2012

     

    "Le monde entier fixe son attention sur le Moyen-Orient qui cherche sa voie. Puisse cette Région montrer que le vivre ensemble n’est pas une utopie et que la méfiance et le préjudice ne sont pas une fatalité. Les religions peuvent se mettre ensemble au service du bien commun et contribuer à l’épanouissement de chaque personne et à la construction de la société." Extrait de l'Exhortation Apostolique "L'Eglise au Moyen Orient" qui sera présentée par Mgr Soueif à l'occasion de cette soirée-débat.

     

    Promouvoir une culture de dialogue et de Paix au Moyen Orient

    Soirée débat avec Mgr Youssef Soueif, Archevêque des Maronites de Chypre

    Conférence en anglais sans interprétation

     

    mercredi 26 septembre à 19h

    à la COMECE, 19 square de Meeûs, 1050 Bruxelles

     

    Inscription obligatoire : http://www.comece.org/site/fr/activites/evenements

  • L'être humain existe dès sa conception

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    (ZENIT.org) – Les évêques du Canada rappellent aux membres du Parlement canadien que « l’être humain existe dès la conception », dans une déclaration du 18 septembre 2012.

    Les parlementaires s’apprêtent en effet à voter une Motion selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ».

    Les évêques appellent les « catholiques et toutes les personnes de bonne volonté », à « prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun ».

    Déclaration des évêques:

    Ce mois-ci, le 21 septembre, les membres du Parlement fédéral vont poursuivre le débat sur la Motion 312 qu’a présentée le député Stephen Woodworth. Quelques jours plus tard, soit le 26 septembre, la Chambre des communes est censée voter sur la Motion. Le texte demande à la Chambre d’instituer un comité spécial pour examiner une déclaration du Code criminel selon laquelle « un enfant devient un être humain seulement lorsqu’il est complètement sorti du sein de sa mère ». L’article 223 (1) du Code dit : « Un enfant devient un être humain au sens de la présente loi lorsqu’il est complètement sorti, vivant, du sein de sa mère. » On trouvera le texte officiel complet de la Motion 312 sur le site Internet du Parlement du Canada, à l’adresse  http://www.parl.gc.ca/HousePublications/Publication.aspx?Language=E&DocId=5437818

    L’Église catholique soutient que l’être humain existe dès la conception. La vie des êtres humains est, par conséquent, sacrée à chaque stade de notre existence – du début à la fin naturelle. « Béni soit le fruit de vos entrailles», dit l'Évangile de Luc en référence à Marie, qui était enceinte de l'enfant, Notre-Seigneur.

    Au moment où la Chambre des communes s’apprête à débattre de la Motion 312, les évêques du Canada invitent tous les membres du Parlement canadien à bien prendre en compte le caractère sacré de l’enfant à naître et de chaque vie humaine. Nous encourageons aussi les catholiques du Canada, et toutes les personnes de bonne volonté, à prier pour que nos législateurs reçoivent la sagesse et le courage de faire ce qui est le plus susceptible de préserver et de promouvoir le bien commun, bien commun qui se fonde sur le respect de la dignité humaine de tous et de chacun.

    + Richard Smith

    Archevêque d’Edmonton

    Président de la Conférence des évêques catholiques du Canada

    Le 18 septembre 2012

  • L'avortement ne constitue jamais une solution

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    (Agence "Fides") L'Archidiocèse de Mendoza, dans un communiqué portant la signature de l'Archevêque et de son Auxiliaire, rappelle que « la Chambre des Députés de Mendoza a approuvé de manière préliminaire un projet afin que la province adhère et adopte le Guide technique pour le soin complet des avortements non punissables » du Programme national de Santé sexuelle et de Procréation responsable du Ministère de la Santé » local. En effet, dans le pays, depuis quelques temps, l'avortement fait l'objet de discussions et les dispositions suggérées par le Guide technique distribué dans les hôpitaux et les cliniques, renvoient l'adhésion au niveau de chacune des provinces.

    Face à la situation qui s'est vérifiée à Mendoza, le communiqué signé par l'Archevêque de Mendoza, S.Exc. Mgr José María Arancibia, et de son Auxiliaire, S.Exc. Mgr Sergio O. Buenanueva, indique que l'Eglise catholique rappelle les principes universels en faveur des droits de l'enfant à naître.

    Le communiqué envoyé à l'Agence Fides indique :

    « Il est nécessaire que les forces vives de la société offrent leur contribution à la mission du législateur qui est de faire des lois justes et raisonnables, sur la base de valeurs universelles et objectives. A ce propos, et en tant que Pasteurs de l'Eglise catholique à Mendoza, il nous semble opportun de contribuer au travers d'un certain nombre de considérations éthiques. L'avortement est un homicide délibéré concernant un être humain innocent se trouvant dans la phase initiale de son existence. Il s'agit d'une grave injustice. Il ne peut être considéré ni comme un droit ni comme un acte médical. Le cas douloureux de grossesses faisant suite à un viol revendique de l'Etat la possibilité spécifique de protéger la vie humaine des deux personnes concernées : la mère et l'enfant. L'avortement ne constitue jamais une solution. Nous espérons qu'au cours du débat parlementaire, pourra prévaloir une reconnaissance claire de la dignité de l'enfant à naître et de ses droits ». (CE) (Agence Fides 21/09/2012)

  • Les évêques congolais au coeur de la crise

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    L’ancien Congo Belge s’est-il jamais relevé de l’effondrement brutal advenu dès les premiers jours qui ont suivi la proclamation de son indépendance, voici plus d’un demi-siècle? Ce qui s’y passe aujourd’hui n’est qu’un épisode de plus d’une histoire malheureuse et souvent dramatique qui prend sa source dans la manière désastreuse dont la Belgique a géré la décolonisation de ce grand et beau pays. Un “poto-poto” dans lequel celui-ci s’est embourbé, sous le regard indifférent d’une opinion belge qui, déjà à l’époque, n’en avait que faire. 31039_rdc-cenco_440x260.jpgLes “matinales” du site “La Vie” font le point du jour, ce 21 septembre 2012:

    “Devant la guérilla du Nord-Kivu en la République démocratique du Congo, les évêques catholiques ont célébré une messe en plein territoire rebelle pour marquer leur refus de la partition.

    C'est dans l'église Saint-Aloise de Rutshuru, l'une des villes tenues par la rébellion des guerilleros du M23, que plusieurs évêques de la Conférence épiscopale congolaise (CENCO) ont célébré une messe hier. Un geste fort dans cette région du Nord-Kivu, qui depuis le mois de mai dernier voit ressurgir le spectre de la guerre civile. Car derrière la rébellion du M23, c'est le problème des Tutsis du Congo qui est en ligne de mire. La minorité tutsie de la République démocratique du Congo est en effet traditionnellement discriminée par le pouvoir central, et cela remonte aux sombres années de la dictature Mobutu : en 1998, il y a même eu une véritable chasse aux Tutsis dans la capitale Kinshasa.

    En 2008, quelques anciens officiers de l'armée congolaise créent le CNDP (Conseil national pour la défense du peuple) sous l'égide du général Nkunda. Ils exigent de Kinshasa une plus grande représentativité de la minorité tutsie dans les instances dirigeantes de la  région du Nord-Kivu, où ils sont très majoritairement installés. Mais voilà: le pouvoir congolais ne respecte pas, selon eux, ses engagements. En mai dernier, la rébellion entame une lutte armée.

    Pour les évêques congolais, il est hors de question de laisser la guerre s'installer dans une région extrêmement peuplée, et où les Hutus, marqués par des massacres perpétrés par Laurent Kabila et où des dizaines de milliers de personnes ont péri, pourraient eux aussi prendre les armes et faire basculer toute la région dans un nouveau conflit génocidaire. D'autant que comme souvent, le drame humain se calque sur une problématique économique majeure: l'exploitation des mines de coltan, minerai rarissime utilisé en microélectronique, que plusieurs groupes et milices se partagent. Depuis le début du conflit armé, la CENCO ne cesse de lancer des appels à refuser la "balkanisation du pays", selon un des termes récurrents qu'elle emploie: organisation de marches pour la paix, interventions auprès du gouvernement et des rebelles pour essayer de faciliter les contacts, les évêques font tout pour éviter la guerre.

    La messe célébrée par quelques membres de la CENCO revêt donc une haute valeur symbolique. Restés très discrets durant et après la messe, les évêques ont rencontré les chefs rebelles du M23, et souligné simplement en sortant que "la guerre du M23 est injuste et injustifiée. La RDC reste indivisible. Les ressources minières de la RDC ne devraient pas faire l’objet d’une exploitation illégale par quelque homme armé que ce soit". Et ils sont repartis pour Kinshasa, où ils essaieront encore de jouer les intermédiaires avec le pouvoir - sans certitude d'être entendus.”

    Ici: Les évêques congolais au coeur de la crise

    L’Eglise : la seule institution léguée par la colonisation qui se soit développée en évoluant sans heurts avec son passé et la seule structure qui tienne réellement. Aujourd’hui les fils africains ont succédé aux pères missionnaires, souvent pour le devenir à leur tour…là d’où venaient ceux qui leur ont apporté le Christ. A méditer.

  • L'OCI veut inscrire le blasphème dans le droit international

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    L'Organisation de la coopération islamique (OCI), qui regroupe 57 Etats, a annoncé, mercredi 19 septembre, qu'elle redoublerait d'efforts pour faire inscrire le blasphème parmi les crimes et délits reconnus en droit international. L'initiative se veut une réponse aux manifestations de colère qui ont suivi la diffusion sur internet d'un film islamophobe tourné aux Etats-Unis et la publication en France de caricatures du prophète Mahomet par l'hebdomadaire Charlie Hebdo.

    Depuis 1999, l'OCI défend, devant la commission des droits de l'homme de l'ONU, le concept de "diffamation des religions", un faux nez pour imposer au monde un controversé "délit de blasphème". Chaque année les pays occidentaux, rejoints par l'Amérique latine et l'Afrique, s'y opposent fermement au nom de la liberté d'expression et du droit international.

    Mais pour Ekmeleddin Ihsanoglu, secrétaire général de l'OCI, il est temps que la communauté internationale cesse de "se cacher derrière le prétexte de la liberté d'expression". "Les abus délibérés, motivés et systématiques de cette liberté", a-t-il ajouté, sont un danger pour la sécurité et la stabilité mondiales.

    La commission des droits de l'homme de l'OCI a jugé parallèlement que "l'intolérance croissante envers les musulmans" devait être contenue et a réclamé "un code de conduite international s'appliquant aux médias et aux médias sociaux afin de rejeter la propagation de documents incitant [à cette intolérance]".

    Il semble peu probable que l'OCI, qui mène campagne depuis plus de dix ans sur ce sujet, rallie les Occidentaux à leur cause. D'autant plus que ces pays s'inquiètent de l'effet répressif des lois contre le blasphème en vigueur dans certains pays musulmans comme le Pakistan, où le blasphème est passible de la peine de mort.

    Voir tout l’article est les liens de référence ici : L'OCI veut inscrire le blasphème dans le droit international

    Les Occidentaux s’en tiennent au seul blasphème révisionniste.

  • Benoît XVI, l’homme qui creuse son sillon

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    280px-Bruegel,_Pieter_de_Oude_-_De_val_van_icarus_-_hi_res.jpgAu Liban, la seule présence du pape a eu un puissant impact psychologique. Décryptage d'un courage physique, intellectuel et spirituel, par Jean Mercier sur le site de “La Vie” (extraits):

    Le retentissement psychologique de ce voyage est immense, dans un contexte aussi tendu. Le fait que le pape soit venu en chair et en os est une source d'espoir difficile à imaginer en France. Là-bas, ce fut un événement national, une vraie fête dans ce pays où les gens vivent habituellement en apnée, redoutant la résurgence des conflits intercommunautaires. Mais le bien-être psychologique s'étendait à ces pauvres qui sont les premiers à se déplacer. Je pense à Editha, une catholique philippine de Mindanao rencontrée à la messe. « Je suis femme de ménage pour les libanais. Je suis ici pour faire vivre ma famille. Je n'ai pas revu mes quatre enfants depuis six ans. Ma petite dernière avait un an quand je suis partie. Aller à la messe du pape me donne du baume au coeur ».

    Joseph Ratzinger n'est pas homme à reculer. A la fin des années 50, alors que son travail de thèse est retoqué par un professeur fâcheux et que sa carrière intellectuelle est en péril, il contourne l'obstacle en reprenant son travail sous un angle différent, ce qui le rend inattaquable. A partir de 1982, comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, il devient dans les médias une figure négative de l'Institution. D'autres que lui auraient craqué... Mais lui, modeste, fait son boulot, sans se soucier de son image.

    A partir de l'an 2000, Ratzinger sait bien que son travail en tant que « recadreur » des théologiens rebelles est derrière lui puisque s'amoncellent sur son bureau les dossiers de crimes pédophiles d'un certain nombre de prêtres. Si, à l'époque, l'heure est à l'omerta (l'entourage de Jean Paul II ne veut pas exposer certaines figures, dont Marcial Maciel, fondateur des légionnaires du Christ), le cardinal préfet est conscient de la bombe à retardement. Il profite d'une fenêtre de tir à la toute fin de la vie de Jean Paul II pour lancer l'alarme, en public, sur les souillures des prêtres, lors du chemin de Croix du Vendredi saint. Jamais un cardinal de curie n'avait à ce point brisé le tabou, mis à ce point l'Institution devant son point aveugle. Il ne reculera pas davantage lorsque ses pairs l'élisent pape à 78 ans. Le message global est clair : « Joseph, tu es apparemment le seul à connaître l'étendue des dégâts. Fais donc le ménage à notre place, s'il te plaît ». Pas fous, les cardinaux...Et Joseph va s'y coller.

    Il ne reculera pas non plus sur la question orientale. Lancer un synode sur le Moyen-Orient n'était pas franchement une sinécure, vu la complexité des Eglises catholiques elles-mêmes, très divisées, et du contexte sur le terrain. L'Orient n'est pas vraiment le domaine de compétence du théologien Ratzinger. Mais qu'importe, le pape lancera la dynamique du Synode de 2010, qui a culminé à Beyrouth la semaine dernière.

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  • Deux nouvelles victimes chrétiennes au Pakistan

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    ASIE/PAKISTAN - Deux chrétiens tués dans la périphérie de Karachi : dans la terreur, les fidèles érigent un mur

    Karachi (Agence Fides) - Deux chrétiens ont été tués par balles dans le quartier d'Essa Nagri, dans la périphérie de Karachi par des groupes musulmans extrémistes d'ethnie pashtoun qui terrorisent la population résidente. C'est ce qu'indique à l'Agence Fides le Père Victor John, Curé catholique d'Essa Nagri qui célèbrera cet après-midi les obsèques des deux défunts : Nasir Masih, catholique et Rafi Masih, protestant. Il s'agit de la troisième attaque en deux semaines dans le faubourg chrétien (attaques qui se sont soldées par un total de quatre morts), pris pour cible par des groupes extrémistes qui agissent en toute impunité, sans que la police ne les arrête.

    L'épisode a eu lieu voici deux jours, le 15 septembre, lorsqu'un groupe de criminels en moto est entré dans le quartier, menaçant les résidents, demandant des pots-de-vin sur les activités commerciales, intimant le versement de la « Jizya » (la taxe imposée par la charia aux minorités non musulmanes). Dans une dispute ayant suivi ces actes, les extrémistes ont tué deux chrétiens dans la rue n° 7 du quartier et en ont blessé deux autres.

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  • Synthèse de l'exhortation synodale "Ecclesia in Medio Oriente"

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    SYNTHESE DE "ECCLESIA IN MEDIO ORIENTE"

    Cité du Vatican, 15 septembre 2012 (VIS). Voici la synthèse de l'exhortation apostolique post-synodale Ecclesia in Medio Oriente, rendue publique hier après-midi à Beyrouth (Liban). Il s'agit du document élaboré par Benoît XVI sur la base des 44 propositions finales du Synode spécial pour le Moyen Orient qui s’est déroulé au Vatican du 10 au 26 octobre 2010 (L’Eglise catholique au Moyen Orient. Communion et témoignage. La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme). Le texte est divisé en trois parties, plus une introduction et une conclusion.

     
    "INTRODUCTION
     
    L’exhortation invite l’Eglise catholique au Moyen Orient à revivifier la communion en son sein, en regardant aux “fidèles natifs” qui appartiennent aux Eglises orientales catholiques sui iuris et en s’ouvrant au dialogue avec les juifs et les musulmans. Il s’agit d’une communion, d’une unité à rejoindre dans la diversité des contextes géographiques, religieux, culturels et socio-politiques du Moyen Orient. En même temps, Benoît XVI renouvelle son appel à conserver le patrimoine religieux et les rites des Eglises orientales, trésors pour l’ensemble de l’Eglise du Christ.

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