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International - Page 360

  • Les conférences épiscopales européennes au chevet de l'Europe

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    Nous lisons, sur catho.be :

    En crise, l’ attire surtout l’attention par les tentatives de solutions pour résorber les déficits publics des états et leurs dettes souveraines. Pourtant, penser l’avenir du Vieux Continent sous le seul aspect financier et économique est réducteur. Lors d’une rencontre organisée actuellement par le Conseil des Conférences épiscopales d’ () à Chypre, le vice-président de la a estimé que « l’Europe est beaucoup plus que l’euro » et qu’elle doit « retrouver son unité de fond » pour trouver des solutions à la crise.

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    N.B. : lorsque nous publions une information parue sur catho.be, ou ailleurs, nous citons la source. Dommage que la réciproque ne soit pas toujours vraie et que, sur de nombreux sites où l'on utilise notre blog, on évite soigneusement d'indiquer la référence à belgicatho.

  • Grégorios III Laham prêt à donner sa vie pour la réconciliation en Syrie

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    Gregorios III Laham, en Syrie : « Pour la réconciliation, je suis prêt à donner ma vie »

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse; le 5 septembre 2012

    « Pour la Syrie, la réconciliation est la seule chance de salut ».  C’est pourquoi il est urgent que soit organisée « une campagne internationale en faveur de la réconciliation en Syrie », campagne qui devrait voir la participation de toutes les églises du monde.

    Tel est l’appel éploré du Patriarche gréco-catholique melkite de Damas, SB Grégoire III Laham, lancé dans une lettre ouverte alors que la situation en Syrie dégénère et que « le langage de la violence a emporté tous les autres types de langages ». La missive – envoyée à l’Agence Fides – s’adresse aux chrétiens et à tous les ressortissants syriens, au monde entier, notant « avec les yeux et le coeur pleins de larmes » que les victimes laissent, dans chaque communauté composant la population syrienne, une traînée « d’angoisse familiale, sociale et nationale ».

    Pour la énième fois, le Patriarche réinvite au dialogue, comme au chemin qui permet de résoudre la crise « pour surmonter nos blessures, les souffrances et les épanchements de sang », invitant à un parcours de « réconciliation les yeux dans les yeux ». L’appel note que « il s’agit de la route la plus difficile mais également de la seule raisonnable en ce qu’elle représente une garantie pour l’avenir ». Dans tous les cas, ajoute le Patriarche, « elle est inévitable » dans la mesure où aucune des parties en conflit ne parvient à prévaloir sur l’autre. « La violence génère la violence, le dialogue renforce et fait fructifier le dialogue. La réconciliation prépare les coeurs et les esprits en vue d’un dialogue ultérieur et de la réconciliation ».

    Le responsable de l’Eglise gréco-catholique rappelle que « l’Eglise en Syrie est appelée au ministère de la réconciliation par tous les moyens disponibles » appuyant la précieuse action du mouvement Mussalaha (Réconciliation), initiative populaire interreligieuse née de la société civile syrienne.

    La Patriarche, souhaitant un effort de paix partagé par « toutes les églises soeurs du monde catholique, orthodoxe et protestants » demande aux responsables spirituels d’unir leur voix à celle de l’Eglise en Syrie.

    Aux fidèles chrétiens syriens il est demandé « de faire preuve de patience » et de ne pas quitter le pays alors qu’à tous les syriens est adressée la prière de rechercher « un chemin différent de la violence », « parce qu’à la fin personne ne remporte la victoire par la violence mais tous sont vainqueurs avec le pardon ». « Pour le ministère de la réconciliation, je suis prêt à donner ma vie » conclut SB Grégoire III.

  • Birmanie : les chrétiens chins victimes de l'oppression

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    Selon une organisation Chin de défense des droits de l’homme, le régime birman opprime les chrétiens chins (Eglises d'Asie - MEP - 05/09/2012)

    Selon la Chin Human Rights Organization (CHRO), basée au Canada et animée par des réfugiés chins, les réformes mises en place depuis un peu plus d’un an par le régime birman, pour positives qu’elles puissent être, ne se sont pas traduites par une amélioration de la situation dans l’Etat Chin. Situé sur le flanc ouest du Myanmar, l’Etat Chin abrite une importante population chrétienne, très majoritairement baptiste, qui, selon le CHRO, se heurte à une politique birmane de promotion du bouddhisme.

    Publié le 5 septembre, le rapport de la CHRO ‘Threats to Our Existence’: Persecution of Ethnic Chin Christians in Burma se présente comme une actualisation d’un précédent rapport publié en 2004, intitulé Religious Persecution: A Campaign of Ethnocide Against Chin Christians in Burma. S’appuyant sur une centaine d’entretiens menés avec des chrétiens chins pour des faits allant de mars 2004 à juin 2012, le document affirme que la politique de « birmanisation » menée par l’ancienne junte se poursuit dans l’Etat Chin en dépit de la transformation de cette dernière en un « gouvernement d’apparence civile ». Selon Salai Ling, directeur des programmes à la CHRO, « le gouvernement présidé par Thein Sein affirme que la liberté religieuse est garantie par la législation du pays mais en réalité, le bouddhisme s’apparente de facto à une religion d’Etat. Les institutions mises en place par les régimes militaires précédents pour organiser la discrimination religieuse sont toujours en place et continuent d’opérer. Les réformes n’ont quasiment pas atteint l’Etat Chin ».

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  • Syrie : un village chrétien attaqué

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    D'après La Voix de la Russie,

    des extrémistes islamistes combattant dans les rangs de l'opposition ont attaqué le village chrétien de Ghassaniyeh non loin de Homs, au Nord de Damas. D'après les médias syriens, ils ont tué cinq habitants du village ayant pris en otages 17 autres.

    D'après les militaires, il s'agit des islamistes faisant partie des détachements rebelles qui quittent Homs sous les coups des unités d'élite de l'armée syrienne.

    Selon l'agence Surya al-Ain, les troupes gouvernementales ont libéré 80 % environ de la ville. Des foyers de résistance se maintiennent dans la vieille ville et dans des banlieues.

  • Pakistan : nouveaux témoignages en faveur de Rimsha Masih et menaces à l'encontre de Paul Bhatti

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    ASIE/PAKISTAN - Deux nouveaux témoins en faveur de Rimsha Masih - menaces à l'encontre de Paul Bhatti

    Islamabad (Agence Fides) - Le front juridique en faveur de Rimsha Masih se renforce. Hier, deux nouveaux témoins sont venus d'ajouter à Hafiz Zubair, vice imam de la mosquée de quartier, et ont confirmé les accusations portées contre l'imam Khalid Jadoon en ce qui concerne la falsification des preuves du blasphème de la fillette. Le cas de Rimsha fait désormais l'objet d'un large consensus parmi les responsables musulmans modérés tels que Hafiz Tahir Ashrafi, responsable du All Pakistan Ulema Council. Malgré cela, il alimente des tensions. Hier, Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre chargé de l'Harmonie nationale, très actif en ce qui concerne le cas de Rimsha, a dû rester dans son bureau, au Ministère de l'Harmonie, à cause d'une alerte concernant sa sécurité personnelle, alors qu'il devait participer à un débat télévisé sur Dunya News Tv en compagnie de Tahir Ashrafi et du Père Rehmat Hakam Michael, Vicaire général du Diocèse d'Islamabad-Rawalpindi. Suite à cette alarme, il n'a été en mesure de participer que depuis son bureau. Bhatti s'est vu octroyer aujourd'hui une nouvelle escorte spéciale, ce qui lui a permis de se rendre au Sénat pour la session parlementaire.

    Entre temps, comme l'avait anticipé à Fides le Père Francis Nadeem (voir Fides 03/09/2012), il se confirme que derrière le cas de Rimsha Masih se trouve la mafia foncière. Un certain nombre de spéculateurs entendaient en effet chasser les chrétiens du faubourg de Mehrabadi pour des raisons économiques, vu que la valeur des maisons dans cette zone d'Islamabad s'est accrue. Ce qui les a conduit à construire ce cas de blasphème qui devait leur permettre de parvenir à leurs fins. La majeure partie des familles du faubourg, déclarent des sources de Fides, sont des fidèles ayant fui Gojra, localité incendiée par des radicaux islamiques en 2009 suite à un présumé cas de blasphème. Ce fut Shahbaz Bhatti, alors Ministre chargé des Minorités, à faire assigner aux évacués les logements aujourd'hui contestés dans la périphérie de la capitale. (PA) (Agence Fides 04/09/2012)

  • Des graffitis antichrétiens sur une abbaye en Terre Sainte

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    Latroun.jpgLatroun : graffiti anti-chrétiens, le Patriarcat de Jérusalem indigné :

    Communiqué : Le portail de l’abbaye de Latroun, à 15 km à l’Ouest de Jérusalem a été incendié ce matin, mardi 4 septembre à l’aube. D’autre part, des graffitis blasphématoires soulèvent « l’indignation » du Patriarcat latin de Jérusalem qui condamne la « laideur » de tels actes.

    Nouvelle délinquance antichrétienne. Ce n’est pas la première fois que le Patriarcat manifeste son «  indignation » face aux actes de vandalisme « honteux et laids » qui « salissent les lieux chrétiens en Israël et s’en prennent à la personne du Christ, fils de cette Terre Sainte.» Ce matin,  les moines trappistes de Latroun se sont réveillés devant la porte du couvent entièrement calcinée.  Les vandales ont aussi taggé les murs d’inscriptions en hébreu du genre « Jésus est un singe. »  D’autres graffiti font référence à une colonie récemment évacuée, Migron. A ceci, le Patriarcat « dénonce amèrement la confusion des genres et tout amalgame qui peut dresser les communautés les unes contre les autres et les endurcir. »

    Le Patriarcat rappelle que le respect et l’ouverture aux autres sont des valeurs qui s’apprennent et qui témoignent de la grandeur humaine.

    L'ami qui a attiré notre attention sur ces faits commente :

    Inquiétant, cette recrudescence de l'anti christianisme, même en Israël. Après cela, faut-il encore s'étonner des actes de vandalisme commis chez nous, notamment contre le couvent des Clarisses à Malonne ? Tout prétexte semble bon aujourd'hui pour s'en prendre aux communautés chrétiennes, un peu partout. Les chrétiens sont-ils condamnés à être les boucs émissaires de toutes les frustrations du monde ?

  • L'électorat évangélique mobilisé par Chuck Norris en faveur de Romney

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    Le message alarmiste de Chuck Norris aux évangéliques

    V. Van Vyve, dans la Libre :

    L'acteur Chuck Norris tente de mobiliser l'électorat évangélique dans une vidéo alarmiste postée ce weekend.

    "Nous savons que vous aimez votre famille et votre liberté autant que Gena et moi, et c'est pour cela que nous ne pouvons plus rester à ne rien faire." Dans sa "mise en garde pour l'Amérique" postée sur Youtube, Chuck Norris, le célèbre acteur d'art martial, tenait à s'exprimer sur "les préoccupations grandissantes que (nous) partageons".

    A quelques mois du scrutin présidentiel, l'acteur s'inquiète. "Si l'on regarde l'Histoire, (notre) pays et (notre) liberté sont menacés". A en croire l'acteur, "nous sommes à un moment critique, et nous avons peut-être déjà perdu notre pays tel que nous le connaissons si nous ne changeons pas immédiatement de direction."

    Changer le cours de l'histoire, c'est voter Mitt Romney, motive le couple selon qui ce dernier pourrait devenir président des États-Unis si les "30 millions d'évangéliques qui sont restés chez eux (il y a 4 ans), alors qu'Obama a remporté l'élection de 10 millions de voix", se rendent aux urnes le 6 novembre prochain.

    Dans cette vidéo alarmiste, l'acteur prédit la chute de l'Amérique et l'avènement "du socialisme, voire bien pire", si Barack Obama devait prester un nouveau mandat à la maison blanche.

    Et de citer, pour illustrer la bataille du bien contre le mal, le "grand président Ronald Reagan" ("La liberté n'est jamais qu'à une génération de l'extinction. Nous ne la transmettons pas à nos enfants par le sang. On doit se battre pour la protéger et la transmettre") ou encore Edmund Burke ("Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien.").

    Pour que le "Bien" triomphe, "nous vous demandons de vous tenir à nos côtés, unis pour Dieu et notre pays", conclut le couple sur un plan rapproché, histoire de rajouter aux paroles anxiogènes une touche de drame.

  • Goldman Sachs, la banque qui gouverne le monde

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    SUR ARTE MARDI 4 SEPTEMBRE 2012 À 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.

    Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche

    Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

    UN EMPIRE INVISIBLE

    Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
    Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".

    via Petrus Angel

    Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
    mardi, 4 septembre 2012 à 20:50 
    Rediffusion mercredi 19 septembre à 10H25 
    (France, 2012, 75mn)
    ARTE F

  • Mali : progrès inquiétants de l'extrémisme islamiste en direction du sud

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    AFRIQUE/MALI - Avancée des extrémistes islamiques en direction du sud alors que des prédicateurs radicaux font leur apparition à Bamako

    Bamako (Agence Fides) - « L'occupation de la ville de Douentza préoccupe fortement les autorités de Bamako » déclare à l'Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali. La ville de Douentza est tombée entre les mains du Mouvement pour l'Unité et la Djihad en Afrique occidentale (MUJAO), l'un des mouvements islamiques qui occupent le nord du Mali, qui l'a soustraite au contrôle d'une milice locale. « La prise de Douentza de la part du MUJAO est importante parce qu'il s'agit de la première ville que l'on rencontre sur la route en direction du nord après Mopti. Jusqu'ici, elle se trouvait dans une zone tampon entre les zones contrôlées par les islamistes et celles se trouvant sous le contrôle des forces régulières » explique le prêtre. « L'autre nouvelle qui agite le Mali est l'assassinat de l'un des membres du Consulat algérien à Gao, ville se trouvant depuis des semaines entre les mains des extrémistes. La nouvelle n'a pas encore été confirmée officiellement mais elle semble vraie » déclare le Père Dembele.

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  • Quand le patron d'une chaîne de télévision tunisienne croupit en prison

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    Nous lisons sur le blog de Yves Daoudal :

    Sami Fehri, patron d’une chaîne de télévision tunisienne emprisonné pour délit d’opinion

    Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.

    J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion.

    D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).

    Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas…

    Le prétexte est sans doute que Sami Fehri n’est pas emprisonné pour délit d’opinion, mais pour « corruption ». Et on fait semblant de le croire. Or il s’agit d’une vieille affaire de droits de production qui traîne depuis longtemps et dans laquelle Sami Fehri n’est que « complice », en tant qu’actionnaire d’une société. Mais c’est lui seul qu’on arrête, en pleine affaire des Guignols, et c’est lui seul qui va être jugé.

    Pourquoi ce silence ?

    Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…

  • Rimsha Masih : une bonne nouvelle

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    Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.

    Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.

  • Kidnappée et convertie de force à l'islam

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    "Musulmane malgré moi" dans Courrier International (30/08/2012)

    Des centaines d’hindous pakistanais tentent de gagner l’Inde pour échapper aux persécutions religieuses. La journaliste Faiza Mirza raconte comment, adolescente, elle fut kidnappée et convertie de force à l’islam.

    J’ai grandi dans la peur. Je suis d’ailleurs à peu près certaine que la première expression sur le visage de mes parents lorsqu’ils m’ont vue naître – moi, petite fille née de parents hindous vivant à Kandhkot [province du Sind, dans le sud du Pakistan] – était empreinte d’effroi. Pourquoi étais-je une telle source d’angoisse ? Avant même d’avoir élucidé l’énigme, je me suis retrouvée sur les bancs de l’école. J’aimais y aller, même si j’avais le sentiment d’être une étrangère qui n’arrivait pas à s’intégrer. Les remarques sournoises et les discriminations dont j’étais victime devaient me pousser à penser que je n’étais pas comme les autres enfants. Personne ne voulait manger avec moi et encore moins boire dans la tasse que j’avais utilisée. A la maison, ma mère me posait un tas de questions sur ma vie à l’école et attendait des réponses qu’elle espérait de nature à la délivrer de cette angoisse dont j’ignorais tout. Craignant de la décevoir, je me rendis compte très tôt qu’elle ne pourrait jamais être ma confidente. Et puis c’est arrivé. Les craintes de ma mère se sont confirmées. ...

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