Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

International - Page 360

  • Tâcher de mieux comprendre le conflit syrien

    IMPRIMER

    La torpeur des vacances et la relâche des médias ne doivent pas nous empêcher de rester attentifs à ce qui se joue à l'est de la Méditerranée. Un blog auquel nous nous référons souvent relaie un point de vue alternatif qui mérite d'être entendu.

    Dénonciation de l'ingérence étrangère (occidentale et islamiste), critique de la "propagande américaine", rappels géopolitiques sur les origines tribales de la guerre civile, exigence d'une solution diplomatique pour une transition démocratique : point de vue alternatif de Bassam Tahhan, professeur franco-syrien, porte-parole du Collectif pour la Syrie.

  • Syrie : l’avis de Pierre Piccinin

    IMPRIMER

    Alors que l'armée syrienne s'attaque au quartier de Salaheddine, tenu par les insurgés, « La Libre » commente ce matin (extraits) :

    (…) Jusqu’ici l’Armée Syrienne de Libération, qui pratique la guérilla, tient rarement les villes, mais est maître de plusieurs zones de campagne, surtout dans le nord du pays.

    L’ASL contrôle ainsi toute la zone au nord d’Alep qui s’étend jusqu’à la frontière turque.

    Pour Pierre Piccinin, qui en est à son quatrième voyage en Syrie, les insurgés sont de mieux en mieux organisés, disposent d’équipements hospitaliers de meilleure facture, mais ont reçu très peu d’armes de l’étranger. La plupart des armes ont été saisies à l’armée syrienne. "Ce que j’ai compris dans ce voyage", dit-il, "c’est la façon dont l’opposition est militairement organisée. Chaque village, voire chaque quartier, a un groupe armé et un chef. Ils ont des contacts les uns avec les autres mais ne vont pas nécessairement au combat. Ils opèrent en coordination avec l’Armée syrienne libre (ASL) où on retrouve des professionnels de l’armée, des soldats qui ont fait défection, mais aussi des civils."

    Parallèlement à l’ASL, ajoute-t-il, "il y a les combattants de la première ligne, les gens du Jabhet Al Nosra, des combattants parfois très jeunes. Dans le quartier de Salaheddine, j’ai rencontré une unité dont le chef est un étudiant en économie de 24 ans. Et puis, en Turquie, dans un camp, il y a le Haut Conseil militaire, avec les généraux qui ont déserté. Il est dirigé par le général Mustapha Ahmed Al-Cheikh".

    L’ASL reconnaît la présence de plusieurs groupes salafistes, dont certains sont liés à al Qaeda, mais ne parvient pas à les contrôler. Ces groupes restent marginaux mais drainent des islamistes venus d’Europe, d’Arabie Saoudite, du Yémen, de Libye. C’est l’un de ces groupes qui a enlevé deux photographes, l’un britannique, l’autre néerlandais, avant qu’ils ne soient libérés par des soldats de l’ASL.

    Ces groupes salafistes entendent faire sauter le dernier verrou du panarabisme et importer en Syrie, comme ils le tentent en Tunisie, en Libye et en Egypte, une version wahhabite et ultraconservatrice de l’islam. "Pendant quarante ans, le nationalisme arabe et la laïcité ont régné. Le salafisme a été combattu par l’Etat. Mais la révolution a permis aux Syriens de se retrouver entre villages, entre grandes familles", déclarait au Figaro début août un informaticien français d’origine syrienne, devenu moudjahid en Syrie, avec pour mission notamment de "réveiller la population" à l’islam.

    L'article ici: Syrie

  • Pussy Riot : un mainstream qui interpelle

    IMPRIMER

    Via Le Salon Beige, nous découvrons cette tribune libre d'un journaliste français vivant en Russie et qui s'interroge sur la médiatisation d'un fait divers qui n'en mérite pas tant:

    La presse étrangère s’est passionnée pour un fait divers pourtant relativement sans importance : le dit procès des Pussy Riot. Reprenons les faits. Le 21 février 2012, 3 jeunes femmes encagoulées et déguisées envahissent la cathédrale du Christ-Sauveur de Moscou avec guitares et matériel sonores, et y entament une sorte de prière sous forme de chanson, blasphématoire et grossière (Avec des paroles telles que "Sainte Marie mère de Dieu, deviens féministe" ou encore "merde, merde, merde du Seigneur"), politiquement dirigée contre le candidat a l’élection présidentielle Vladimir Poutine, mais également contre le patriarche orthodoxe accusé de "croire en Poutine plus qu’en dieu". Les jeunes femmes sont rapidement interpellées, arrêtées et déférées devant un tribunal qui ordonne leur mise en détention préventive en attendant leur procès, qui a lieu actuellement. L’église orthodoxe a de son côté  réagi en organisant une grande manifestation autour de cette même cathédrale en avril dernier, manifestation dédiée à "a correction de ceux qui souillent les lieux sacrés et la réputation de l’Eglise" et a laquelle ont pris part des dizaines de milliers de fidèles pour afficher leur soutien à l’église et au patriarche.

    Lire la suite

    Voir aussi l'article de G. Puppinck (Liberté Politique)

  • Syrie : désinformation et manipulation ?

    IMPRIMER

    Nous avons trouvé ICI cette analyse intitulée "Vers la fin de l’unilatéralisme par l’échec du stratagème -«Nouveau Moyen-Orient» ?". Il s'agit d'une tribune libre de Djerrad Amar dont l'analyse interpelle même si on n'est évidemment pas obligé de souscrire à toutes les positions exprimées :

    Le terrorisme est devenu aussi bien une arme qu’utilisent des organisations ou groupes contre un pouvoir en place pour imposer les changements que l’on souhaite instaurer qu’un instrument  de guerre de déstabilisation des pays dans l’objectif de renverser les régimes hostilesCette violence consiste à semer le trouble au sein des populations par des attentats, des assassinats et des sabotages pour affaiblir  et mieux dominer.

    En effet, dans les désordres économiques et moraux actuels que traverse le monde et, plus particulièrement le Grand Capital, avec ses crises structurelles dues à la rapine et à la spéculation comme devant l’impasse à trouver des solutions adéquates – qui exigent des réformes de fond du système capitaliste -  on croit avoir trouver une issue en faisant supporter ses crises, récurrentes et sauvages, aux pays faibles militairement mais riches en matières premières en s’employant à les spolier par la force des armes sinon en suscitant le désordre pour mieux recomposer et assoir son hégémonie.

    Lire la suite

  • Les chrétiens de Syrie inquiets pour leur avenir

    IMPRIMER

    Lu ici :

    Les chrétiens redoutent leur avenir en Syrie

    Relativement épargnés depuis le début de la crise syrienne, les Chrétiens sont désormais au cœur du conflit. Il y a quelques jours, deux quartiers chrétiens de Damas étaient sous le feu des tirs opposants les adversaires au régime aux partisans de Bachar al-Assad. Alors que les chrétiens multiplient les appels à l’aide, ils sont de plus en plus nombreux à emprunter les routes du Liban pour survivre.

    « Les prêtres, les religieuses, les fidèles et surtout les réfugiés ont peur : panique générale… » ainsi terminait Mgr Samir Nassarn archevêque maronite de Damas, sa lettre à l’Œuvre d’Orient, association française qui vient en aide aux chrétiens persécutés.

    Lire la suite

  • Quand Benoît XVI devance Obama et Rommey...

    IMPRIMER

    C'est Sandro Magister qui le rapporte : "Les catholiques préfèrent le pape à Obama et Romney"

    Le taux de popularité de Benoît XVI progresse aux États-Unis. Celui des évêques aussi, en raison de la bataille qu'ils mènent pour la liberté. Six anciens ambassadeurs au Vatican soutiennent le candidat mormon. Une enquête du Pew Forum.

    Dans le message qu’il a adressé, il y a trois jours, aux Chevaliers de Colomb à la veille de leur congrès annuel, Benoît XVI s’est associé, une fois encore, à la bataille actuellement en cours aux États-Unis contre "ces nouvelles menaces d’une gravité sans précédent qui pèsent sur la liberté de l’Église et le témoignage moral public":

    Lire la suite

  • Egypte : 120 familles chrétiennes contraintes à la fuite

    IMPRIMER

    Source : orthodoxie.com (7 août)

    120 familles chrétiennes fuient un village égyptien après la mort d’un musulman

    Les échauffourées entre musulmans et chrétiens qui ont eu lieu la semaine dernière dans le village de Dahshur ont incité plus de 120 familles à fuir de leurs foyers après avoir appris qu’un musulman, qui avait été victime d’une brûlure du troisième degré dans l’incident, était décédé dans un hôpital du Caire. Avant son décès, le père et le frère de la victime, Moaz Hassab-Allah avaient informé les médias qu’en cas de mort, “tout le village vengerait sa mort”.  

    Lire la suite

  • Dix-neuf chrétiens tués au Nigeria

    IMPRIMER

    Nous lisons sur Romandie.com (7/8):

    Nigeria: au moins dix-neuf chrétiens tués durant une célébration

    Des hommes armés ont ouvert le feu lors d'un office dans un temple évangéliste du centre du Nigeria, tuant au moins dix-neuf personnes, a annoncé mardi l'armée. Le pays le plus peuplé d'Afrique est secoué par des violences intercommunautaires. (Voir à ce sujet la remarque en commentaire de M.T. ci-dessous - ndB) Le lieutenant-colonel Gabriel Olorunyomi a indiqué que des hommes armés inconnus se trouvaient à l'intérieur de l'église dans la ville d'Okene et assistaient à l'office de lundi soir au moment de l'attaque. "Sur place nous avons vu quinze personnes mortes, dont le pasteur de l'église", a ajouté le chef de la force militaire commune (JTF) de l'Etat de Kogi.

    Dizaines d'attaques contre des églises

    Quatre autres personnes sont décédées de leurs blessures, a précisé le lieutenant-colonel Olorunyomi. Un porte-parole de la police n'avait de son côté pas pu dire combien de fidèles s'y trouvaient. L'attaque n'a pas été revendiquée. Une autre église d'Okene avait été visée par un attentat à la bombe le mois dernier, mais l'explosion n'avait pas fait de victimes. Le groupe islamiste Boko Haram, dont de nombreux membres viendraient de l'Etat de Kogi, a revendiqué des dizaines d'attaques et attentats contre des églises du nord et du centre du pays qui ont fait des centaines de tués au total.

    Divisions

    Les insurgés s'en prennent également régulièrement à des représentants de l'Etat: police, armée notamment, et même à des responsables musulmans qu'ils accusent d'être trop proches de l'élite corrompue du Nigeria. Pays le plus peuplé et premier producteur de brut d'Afrique, le Nigeria est divisé entre un Nord majoritairement musulman et un Sud à dominante chrétienne.

  • Angola : 500.000 pèlerins rassemblés au sanctuaire de Muxima

    IMPRIMER

    Angola : 500 000 fidèles au pèlerinage de Muxima

    Le pèlerinage traditionnel au sanctuaire de Notre-Dame de Conception de Muxima, au sud de l’Angola, s’est déroulé le week-end dernier autour du thème de "La réconciliation des familles". Près de 500 000 personnes y ont participé, un record. La sécurité était assurée par la police nationale. 240 scouts ont campé sur place pour veiller au bon déroulement des célébrations. Messes, veillées de prière et sessions de confessions ont été suivies avec ferveur par les pèlerins qui ont dormi sous des tentes multicolores.

    L’église de ce sanctuaire historique dédié à la Vierge a été construite par les portugais en 1599. Les esclaves qui arrivaient par le fleuve Kwanza étaient baptisés dans cette église. Depuis quelques années, le pèlerinage connait un succès croissant dans ce pays où trois personnes sur cinq sont catholiques. Prévue normalement en septembre, cette manifestation religieuse, la plus importante du pays, a été avancée en raison des élections présidentielle et législatives du 31 août, le troisième scrutin général depuis l’indépendance de l’Angola.

  • Le combat pour la vie de Jeanne Smits (5/8/2012)

    IMPRIMER

    Jour après jour, Jeanne Smits enrichit son blog de précieux contenus qui mettent en évidence la nécessité d'une mobilisation au service de la vie, mais aussi pour le respect de l'enfant et la dignité de la femme :

  • Tunisie : un projet de loi criminalise l’atteinte au sacré

    IMPRIMER

    Source : la-croix.com

    Dans un communiqué publié vendredi, l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch affirme que le projet de loi pénalisant l’atteinte au sacré, déposé par le parti islamiste Ennahda qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, « menace la liberté d’expression » et pourrait entraîner une « nouvelle forme de censure ».

    Le texte, déposé mercredi à l’Assemblée nationale constituante, codifie les atteintes au sacré et prévoit une peine de prison allant jusqu’à deux ans de prison et quatre ans en cas de récidive. Il dresse une liste des valeurs, lieux et objets sacrés : Dieu et Mahomet, tous les prophètes, tous les livres saints, les mosquées, les églises et les synagogues notamment. Il codifie également la nature des atteintes et leur degré de gravité entre « l’injure, la profanation, la dérision et la représentation d’Allah et de Mahomet ».

    Lors de son premier congrès public mi-juillet, le parti islamiste avait préconisé de criminaliser l’atteinte au sacré tout en s’engageant à « garantir la liberté d’expression ». En juin, une vague de violences a été déclenchée par la mouvance salafiste pour dénoncer une exposition d’art dont certaines œuvres ont été jugées offensantes pour l’islam. Ennahda a alors été accusé de complaisance à l’égard de ces militants extrémistes. Selon Human Rights Watch, « le droit international des droits humains interdit de criminaliser la diffamation de la religion », sauf dans les circonstances très limitées où la « promotion de la haine religieuse » constitue « une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence ».

  • Syrie, vous avez dit "transition démocratique"

    IMPRIMER

    Peut-on se réjouir de la chute de Bachar al-Assad et de la victoire des "rebelles syriens" en croyant, ou en feignant de croire, qu'ainsi tout sera pour le mieux avec, à la clef, le passage de la dictature à la démocratie? Apparemment, on n'a rien retenu des précédentes leçons et notamment de ce qui s'est passé en Lybie. On commence cependant à se poser des questions lorsqu'on assiste, comme dans cette video, à des règlements de compte sommaires. Philippe Oswald, sur Liberté Politique, consacre l'éditorial de cette semaine à la situation en Syrie:

    Syrie : chaos, terreur, et non « transition démocratique » !

    Déjà rendu fiévreux par la crise économique et la perspective d’une rentrée très difficile, notre repos estival ne peut qu’être troublé par les évènements de Syrie. Particulièrement meurtrière et dévastatrice, la bataille d’Alep fait monter l’angoisse sur le sort de sa population et notamment des chrétiens pris au piège d’une atroce guerre civile et religieuse entre musulmans sunnites et la minorité alaouite (haïe et méprisée des sunnites), elle-même soutenue par ses alliés chiites armés par l’Iran.

    Lire la suite