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International - Page 359

  • Vers une émigration massive des coptes ?

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    Nous lisons sur "Poste de Veille" :

    L’avocat égyptien chrétien Mamdouh Ramzi a mis en garde contre les répercussions de l'émigration des coptes qui craignent la persécution du gouvernement islamiste.

    «Plus de 100.000 coptes ont fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves», a-t-il déclaré au Al Arabiya al-Hadath al-Masri. «Le départ de ces nombreux coptes constitue une grave menace pour la structure démographique de l'Egypte.»

    L’adoption de décrets de bienvenue par les pays d’accueil s’est accompagnée d’un torrent de demandes d’immigration des chrétiens égyptiens. Selon Essam Ebeid, président de l'Association des coptes des Pays-Bas, le ministre néerlandais de l'Immigration a publié un décret le 11 juin permettant aux coptes persécutés en Egypte de demander l'asile aux Pays-Bas : «Le décret a été adopté parce que le gouvernement néerlandais considère que le gouvernement égyptien ne protège pas ses citoyens coptes». La mort de 24 coptes dans des affrontements avec l'armée devant les bureaux de la télévision d’État en octobre 2011, a expliqué Ebeid, a été la principale raison de la publication du décret. «Ajoutez à cela une série d'autres incidents vus par la communauté internationale comme de la discrimination envers les coptes. »

    Pour Medhat Kelada, chef de l'Union des organisations coptes en Europe, le décret des Pays-Bas est un stigmate pour les islamistes d'Egypte et en particulier le Président Mohammed Morsi, qui témoigne de leur incapacité à protéger les citoyens coptes. Kelada a fustigé Morsi, qui a gracié plusieurs islamistes coupables d'actes criminels mais pas un seul copte détenu pour des raisons politiques ou à la suite d'incidents sectaires. «Ce qui se passe sous Morsi n’est pas différent de ce qui se passait à l’époque de Moubarak», a déclaré Kelada, citant l'exemple des familles coptes expulsées de leurs maisons suite à des affrontements sectaires dans plusieurs villages égyptiens et dont les médias internationaux ont parlé.

    Source : Coptic immigration forebodes demographic disaster: Egyptian lawyer, Al Arabiya, 10 septembre 2012. Traduction par Poste de veille

  • Le Liban, une vraie mosaïque religieuse

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    (Agence Fides) - Le Liban représente la société religieusement la plus composite et diversifiée du Proche-Orient, avec ses 18 groupes confessionnels reconnus officiellement. Parmi les chrétiens, l'Eglise catholique maronite - dont les origines remontent à la congrégation monastique autochtone fondée par l'ascète syriaque Saint Maron au début du V° siècle - représente la communauté principale. Outre les maronites, la Catholicité libanaise comprend également des melkites, des syro catholiques, des chaldéens, des catholiques latins et des arméno catholiques. Les autres dénominations chrétiennes comprennent les grecs orthodoxes, des protestants et les membres des Eglises orientales orthodoxes préchalcédoniennes (qui avaient refusé en leur temps un certain nombre de définitions posées par le Concile de Chalcédoine), à savoir l'Eglise apostolique arménienne, l'Eglise syro orthodoxe, l'Eglise assyrienne et l'Eglise copte.

    Au Liban, l'islam connaît par ailleurs la division entre shiites et sunnites auxquels viennent s'ajouter les groupes - d'origine shiites mais hétérodoxes - que sont les alaouites et les ismaélites ainsi que les disciples de la religion druze, secte de dérivation musulmane qui a absorbé des éléments gnostiques et ésotériques. Existe également une petite communauté juive comprenant quelques milliers de membres concentrés dans la zone de Beyrouth.

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  • École et enseignement des faits religieux en Europe : objectifs et programmes

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    Un Colloque organisé par l’Institut Européen en Sciences des Religions (IESR) en coopération avec le Centre International d’Études Pédagogiques (CIEP) les 20, 21 et 22 septembre 2012 au CIEP, salle des gardes, 1 avenue Léon-Journault  F-92310 Sèvres.

    Accès au colloque

    Entrée gratuite sur inscription auprès de iesr@ephe.sorbonne.fr ou par envoi d’un bulletin d’inscription papier (en document attaché) à l’IESR au 14 rue Ernest Cresson 75014 Paris. Préciser si vous souhaitez assister à tout le colloque, sinon à quelle(s) journé(e)s.

    Argumentaire

    Dix ans après le rapport de Régis Debray sur l’enseignement des faits religieux à l’école publique laïque (2002), après le bilan effectué en mars 2011 par la Direction de l’Enseignement Scolaire sur l’enseignement des faits religieux dans les différentes disciplines, il est devenu urgent de reprendre l’analyse comparée à l’échelle européenne sur des aspects précis de cet enseignement, à savoir ses objectifs, les programmes qui le définissent et les matériels pédagogiques utilisés(…). La comparaison, à dominante européenne, s’ouvrira à la francophonie en intégrant le Québec, car des évolutions importantes en matière d’enseignement culturel des religions se sont produites dans cette province francophone du Canada. Concernant la France, nous n’oublierons pas de prendre en compte la situation des écoles publiques d’Alsace-Moselle où l’enseignement religieux confessionnel connaît d’importantes évolutions ces dernières années. Ce colloque intéressera aussi bien les praticiens de l’enseignement des faits religieux que toutes les personnes désirant se tenir informées des évolutions de cet enseignement et des débats qu’il suscite.

    Programme

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  • Sarajevo : appel interreligieux en faveur de la paix

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    Sur Radio Vatican :

    A Sarajevo les leaders des différentes religions lancent un appel à la paix

    Les leaders des communautés chrétiennes orthodoxe et catholique, ainsi que des communautés musulmane et juive de Bosnie ont lancé ce dimanche 9 août à Sarajevo un appel à la paix dans le cadre la rencontre mondiale de Sant’Egidio. En soulignant l'"attachement du peuple serbe à la construction de la paix", le patriarche de l'Eglise orthodoxe serbe, Mgr Irinej, a souhaité que l'avenir des peuples des Balkans soit "libéré des expériences tragiques et douloureuses du passé".

    "Je souhaite profondément que les nouvelles générations évoluent sans le sentiment de haine et qu'elles soient protégées de la terrible expérience des conflits", a dit le leader de l'Eglise orthodoxe serbe, en s'exprimant devant plusieurs milliers de personnes assistant au lancement des rencontres annuelles de la communauté catholique Sant'Egidio.

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  • Le pape évoque son départ pour le Liban

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    Lors de l'Angelus de ce dimanche 8 septembre, Benoît XVI a commenté son prochain départ pour le Liban (Source) :

    Chers pèlerins présents ici, ou participant à cet Angelus par la radio ou la télévision, dans les prochains jours, je vais me rendre au Liban en Voyage apostolique pour signer l’Exhortation apostolique post-synodale, fruit de l’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des Évêques, célébrée en octobre 2010. J’aurai l’heureuse occasion de rencontrer le peuple libanais et ses autorités, ainsi que les chrétiens de ce cher pays, et ceux venus des pays voisins. Je n’ignore pas la situation souvent dramatique vécue par les populations de cette région meurtrie depuis trop de temps par d’incessants conflits. Je comprends l’angoisse de nombreux Moyen-orientaux plongés quotidiennement dans des souffrances de tous ordres qui affectent tristement, et parfois mortellement, leur vie personnelle et familiale. J’ai une pensée préoccupée pour ceux qui, cherchant un espace de paix, fuient leur vie familiale et professionnelle et expérimentent la précarité de l’exilé. Même s’il semble difficile de trouver des solutions aux différents problèmes qui touchent la région, on ne peut pas se résigner à la violence et à l’exaspération des tensions. L’engagement pour un dialogue et pour la réconciliation doit être prioritaire pour toutes les parties impliquées, et il doit être soutenu par la communauté internationale, toujours plus consciente de l’importance pour le monde entier d’une paix stable et durable dans toute la région. Mon Voyage apostolique au Liban, et par extension à l’ensemble du Moyen-Orient, se place sous le signe de la paix en reprenant la parole du Christ : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27). Que Dieu bénisse le Liban et le Moyen-Orient ! Que Dieu vous bénisse tous !

  • Quand la pilule abortive se révèle doublement mortifère

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    NEW YORK, 7 septembre (C-FAM) Plusieurs études récentes démontrent qu’il existe un lien entre les pilules abortives – pourtant célébrées comme alternatives aux IVG illégales et dangereuses – et l’augmentation du nombre de morts maternelles et de souffrances.

    Une étude du Sri Lanka conclut que « dans les pays en voie de développement, le « mauvais usage [des avortements médicalisés] a conduit à des avortements partiels ou infectés, par là augmentant [le nombre de ] morts maternelles et la morbidité. »

    Une étude importante finlandaise conclut : « [L]’avortement médicalisé étant de plus en plus pratiqué dans certains pays, cela pourrait avoir pour résultat d’augmenter les taux de morbidité liée aux interruptions de grossesses dans le monde. »

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  • Le Père Dall'Oglio à BXL, le 19 septembre, pour envisager l'avenir de la Syrie

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    Un témoignage qui mérite d'être entendu, même s'il n'est pas sûr qu'il recueille notre plein assentiment, celui du Père Paolo Dall'Oglio :

    Quel avenir pour la Syrie ?

    Paolo Dall'Oglio est un jésuite italien établi en Syrie depuis une trentaine d'années. Depuis le début de la révolution syrienne, il ne cesse d'appeler au dialogue et à la solidarité de tous les syriens ; une position qui a fait de lui un symbole de la non-violence et lui a valu d'être expulsé par le régime de Bachar el-Assad. Il sera présent à Bruxelles le 19 septembre pour témoigner de son combat.

    (On peut déjà écouter une interview du Père Dall'Oglio ici : radiovaticana.va)

    Date : 19 septembre 2012
    Horaire : 20-22h

    Personne de contact : Nicolas Bossut
    Adresse mail : nicolas.bossut@paxchristiwb.be
    Numéro de téléphone : 02/738.08.04

    Adresse : ULB, Avenue Paul Heger, batiment H, local 1302

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  • Liban : dans l'attente du pape, chrétiens et musulmans prieront et veilleront ensemble le 12 septembre

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    Source : Fides.org

    Une veillée rassemblant chrétiens et musulmans dans l'attente du Pape

    Une veillée islamo-chrétienne ayant pour but d'invoquer la protection de Dieu et de la Très Sainte Vierge Marie sur la visite de Benoît XVI se tiendra au soir du 12 septembre, à la veille de l'arrivée du Pape au Liban. A cette occasion, quatre processions de jeunes partiront de quatre lieux de Beyrouth pour se réunir dans le lieu qu'il est convenu d'appeler « jardin de Marie », dans la zone de la Place du Musée, portant des flambeaux et des drapeaux libanais. Vers 20h00 locales, débutera en ce lieu la rencontre par elle-même, qui prévoit des chants, des lectures islamo-chrétiennes et des invocations afin de demander à Dieu et à la Mère de Jésus que le voyage du Pape soit accueilli et vécu par tous comme une bénédiction pour le pays des cèdres. « Le titre de l'initiative est « ensemble dans la paix, dans l'amour, dans la liberté et dans la sécurité ». Il s'agira d'une fête nationale et populaire devant montrer au monde que le Liban peut être le pays de la coexistence entre chrétiens et musulmans y compris en ce moment historique » explique à Fides le Père Antoine Daou, Secrétaire de la Commission pour le dialogue avec l'islam de la Conférence épiscopale libanaise. A la rencontre, devraient participer des représentants et autorités de l'ensemble des communautés religieuses du pays ainsi que des milliers de fidèles. Parmi les principaux sponsors de l'initiative, se trouvent également différentes organisations de dialogue islamo-chrétien, dont le groupe Ensemble Autour de Marie, qui, depuis quelques années, organise des célébrations communes islamo-chrétienne en la fête de l'Annonciation. Depuis 2010, la Solennité en question a été proclamée fête nationale dans le but déclaré de trouver dans la dévotion à Notre-Dame - existant également chez les musulmans - un point de convergence entre les différentes communautés religieuses.

    La veillée du 12 septembre - explique le Père Daou - ne constitue pas un rendez-vous isolé. Ces jours-ci, les initiatives de prière et de réflexion commune au travers desquelles les fidèles des différentes communautés chrétiennes se préparent à la rencontre avec le successeur de Pierre se comptent par centaines dans l'ensemble des diocèses libanais. « Tous les libanais - y compris l'ensemble des responsables politiques et religieux - dont les chefs du Hezbollah, les druzes, les responsables politiques sunnites - attendent la visite du Pape comme une grâce pour le Liban, grâce qui pourra favoriser un moment de véritable unité nationale par delà les divisions et montrer à l'ensemble du Proche-Orient que le Liban peut constituer un modèle de coexistence ». (GV) (Agence Fides 07/09/2012)

  • Rimsha Masih en liberté sous caution

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    Nous lisons ICI : Rimsha Masih libérée !

    ...une dépêche en italien de 10 h 22 de l’agence Asia News, me signale que le tribunal d’Islamabad a ordonné la libération sous caution de Rimsha Masih. Deo gratias !

    Daniel Hamiche

    Source : Asia News

    Fides développe et commente cette information :

    Ce matin, le juge pakistanais Muhammad Azam Khan a disposé la remise en liberté sous caution de Rimsha Masih, la fillette chrétienne arrêtée au Pakistan sous l'accusation de blasphème pour avoir brûlé un certain nombre de pages du coran. La caution a été fixée à 500.000 roupies pakistanaises soit environ 4.500 EURuros. La demande de liberté sous caution a été acceptée dans la mesure où les preuves ont été jugées insuffisantes pour prolonger la détention de la mineure, par ailleurs handicapée mentale. La décision du juge, dans un premier temps annoncée pour 15h00 locales - et donc après la prière du vendredi - a ensuite été anticipée par surprise.

    « La décision en faveur de la fillette est positive pour de nombreuses raisons » déclare à l'Agence Fides le Pr. Mobeen Shahid, enseignant de pensée et religion islamiques à l'Université pontificale du Latran. Selon le Professeur, « pour la première fois, il a été possible de démontrer de manière évidente que la loi sur le blasphème peut être manipulée sur la base de fausses accusations. Ceci aide la réflexion déjà en cours à propos de possibles modifications des procédures d'application de la loi en question ». Shahid indique un certain nombre de points pouvant faire l'objet de rectifications : « Avant de prendre en considération une plainte pour blasphème, il est nécessaire que les faits soient évalués de manière rigoureuse au travers d'une enquête adéquate. De plus, les accusateurs doivent eux aussi être placés en isolement afin d'éviter d'instiguer les masses à des réactions de haine et ce tant que la véridicité de l'accusation n'a pas été prouvée. Si par la suite, les accusations se révèlent être fausses - et ceci est également suggéré par les Ulémas - les accusateurs doivent être punis ».

    « Le cas de Rimsha - ajoute pour Fides le Père Inayat Bernard, co-directeur du magazine « The Christian View » de Lahore - constitue une opportunité pour réexaminer l'application de la loi sur le blasphème dans son ensemble, loi qui, par le passé, a fait nombre de victimes parmi les minorités religieuses mais surtout chez les musulmans du fait des nombreux abus. La nouvelle prise de conscience que le cas de Rimsha a provoqué au sein de l'opinion publique pakistanaise constitue un progrès et une chance à ne pas perdre pour affirmer le respect de la dignité humaine et de ses droits au sein de la société pakistanaise. En tant que communauté chrétienne, nous espérons que les institutions, les forces politiques et les communautés religieuses, à la lumière de ces derniers développements, pourront s'accorder afin d'éviter l'usage instrumental de la religion au Pakistan ». (GV). (Agence Fides 07/09/2012).

    note mise à jour (7/9/2012 - 16H54)

  • Le patriarche d'Antioche espère que la visite du pape au Liban contribuera à la paix et à la réconciliation

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    L'Osservatore Romano publie un Entretien avec le patriarche d’Antioche des Syriens sur la visite du Pape au Liban

    Vérité et justice en arabe

    « Le mot arabe haqq a deux significations: vérité et droit, dans le sens de justice. Aucune autre langue, que je sache, ne possède cette richesse particulière exprimée dans un seul mot. Pour les peuples arabes n’est-ce pas une coïncidence significative, et même un engagement, qu’il existe un lien aussi fort entre vérité et justice? ». Pour Ignace Youssef III Younan, patriarche d’Antioche des Syriens dont le siège est précisément dans le quartier syrien de Beyrouth, « si la violence est toujours une horreur, au Moyen-Orient elle l’est peut-être plus encore ». Des paroles que le patriarche prononce « avec douleur », constatant combien en revanche « la paix est malheureusement en ce moment si éloignée de la vie de nos populations ». Syrien d’origine, le patriarche relance dans l’entretien à notre journal la proposition d’une table ronde pour la paix afin de mettre un terme aux violences et trouver une solution pacifique et partagée qui garantisse plus de démocratie et le respect des droits humains. Dans cette perspective l’on attend beaucoup de l’imminente visite de Benoît XVI, qui devrait arriver à Beyrouth vendredi 14 septembre. Pour le patriarche « l’idée de fond est simple: réaffirmer de manière claire la volonté des chrétiens et des musulmans de vivre ensemble, en paix, en collaborant pour construire un système plus démocratique de coexistence pluraliste ». Dans le cadre complexe du Moyen-Orient, la visite du Pape pourrait justement « ouvrir de nouvelles perspectives, pour l’instant impensables, et susciter des espoirs de paix et de réconciliation ». Et les musulmans sont prêts à l’écouter.

    Texte intégral en italien de l’entretien

  • Valeurs non négociables et engagement des catholiques en politique

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    Zenit a mis en ligne un "dialogue entre un défenseur de la vie humaine et un prédicateur". (Propos recueillis par Thácio Siqueira et traduits par Océane Le Gall). Il s'agit du Brésil, mais ces propos peuvent s'appliquer aux catholiques de tous les pays concernés par l'adoption de nouvelles lois libéralisant l'avortement, l'euthanasie, le "mariage" homosexuel, etc.

    (ZENIT.org) – Il y a, dans la société, pour les catholiques, « trois types de valeurs non négociables », explique le P. Paul Ricardo. La légalisation de l’avortement prévue dans le projet de réforme du Code pénal du Brésil, inquiète la communauté catholique du pays.

    ZENIT a organisé à ce sujet une conversation entre le professeur Paulo Fernando Melo, vice-président du mouvement pour la défense de la vie humaine te de la famille et membre du comité de bioéthique de l’archidiocèse de Brasilia, et le P. Paulo Ricardo Azevedo Jr, du diocèse de l’archidiocèse de Cuiabá, célèbre pour ses prédications.

     

    Prof. Paulo Fernando - Comment voyez-vous la situation de la communauté catholique, de la société en général, face à la légalisation de l’avortement prévue dans le projet de réforme du Code pénal ?

    P. Paulo Ricardo - Le catholique est malheureusement tenu à l’écart de la vie politique. Parmi les catholiques il s’est créé une mentalité selon laquelle, sous prétexte que l’Etat est laïc, les personnes ne peuvent exprimer, en politique, leurs valeurs éthiques et religieuses. Cette mentalité est complètement absurde, car nous savons bien que chaque loi est la manifestation d’un ethos, d’une vision du monde et d’un tableau de valeurs.

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  • Bangladesh : des centaines d'enfants chrétiens enlevés et convertis de force à l'Islam

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    BANGLADESH : près de 300 enfants chrétiens enlevés et convertis de force à l'Islam (source Asia News)
    Pris en charge par des intermédiaires après avoir convaincu les familles du village de payer pour une éducation dans de pseudo auberges pour jeunes, les enfants sont en fait incorporés à des madrassas (écoles islamiques) où les imams les forcent à abjurer le christianisme. Le dernier cas a cependant connu un heureux dénouement puisque 11 enfants ont pu échapper à la captivité.
    (Dhaka) Au Bangladesh, des enfants chrétiens des tribus Tripuri ont été enlevés à leurs villages et convertis de force à l'Islam. Selon des sources catholiques locales, qui ont demandé de ne pas livrer leurs noms, près de 300 enfants ont été envoyés aux madrassas (écoles islamiques).

    L'histoire est toujours la même. De soi-disant intermédiaires, provenant de la même ethnie Tripuri, visitent les communautés pauvres où ils convainquent les familles d'envoyer leurs enfants dans des missions, à charge de payer entre 6 000 et 15 000 taka (US$ 500 à 1 200) pour l'école et la pension. Après avoir empoché l'argent, les intermédiaires vendent ces enfants à des écoles islamiques situées ailleurs dans le pays.

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