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International - Page 361

  • Egypte : l'Eglise copte critique la composition du nouveau gouvernement

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    L'Eglise copte d'Egypte critique la composition du nouveau gouvernement

    source : Ennahar Online :

    "L'Eglise copte orthodoxe d'Egypte est  mécontente de la composition du nouveau gouvernement qui ne compte qu'une ministre chrétienne, ont rapporté samedi des journaux locaux. "Cette composition ministérielle est injuste envers les Coptes, d'autant  plus que nous nous attendions à une représentation plus importante des Coptes  dans le gouvernement", qui a prêté serment jeudi devant le président islamiste  Mohamed Morsi, a affirmé l'évêque Pachomius, chef par intérim de l'Eglise, cité par le quotidien indépendant Al-Chourouq. L'évêque a estimé que le nouveau gouvernement, dirigé par Hicham Qandil,  aurait dû compter quatre chrétiens, "conformément au nombre de Coptes en  Egypte" qu'il a placé à 14% de la population.

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  • Fin de la politique de l'enfant unique en Chine

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    Nous y avions déjà fait écho : http://www.belgicatho.be/archive/2012/07/24/remettra-t-on-en-question-la-politique-de-l-enfant-unique-et.html

    Mary-Françoise Renard y revient sur Atlantico, ce 3 août :

    Vers la fin de la politique de l’enfant unique en Chine : une bonne nouvelle pour l’économie mondiale

    En vigueur depuis 1980, la politique de l'enfant unique est désormais ouvertement contestée en Chine. Une bonne nouvelle pour la seconde économie du globe, qui semble s’essouffler.

    Le drame de l’avortement forcé d’une femme enceinte de 7 mois a fait récemment l’objet d’une très vive indignation en Chine et à l’étranger. Si cette pratique n’est malheureusement pas nouvelle, certaines réactions le sont. En effet, le gouvernement chinois a laissé la presse insister longuement sur cet évènement, ce qui conduit à penser que les autorités autorisent les critiques sur la politique de l’enfant unique, alors même que certains experts chinois ont pris position contre elle. Pourquoi cette politique a-t-elle été mise en place ? Quelles en sont les principales conséquences ? Dans le contexte actuel, doit-elle être remise en question ?

    Officiellement adoptée en septembre 1980, la politique de l’enfant unique visait à restreindre la croissance de la population pour obtenir un chiffre total de 1,2 milliard de personnes en 2000. Elle a été très efficace puisque ce résultat a pratiquement été obtenu et dix ans plus tard, le recensement de 2010 conclut à une population de 1,33 milliard d’habitants. Les contraintes ont été assouplies ces dernières années et on estime souvent à moins de 40% la part de la population y étant soumise.

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  • Vietnam : la mère d'une blogueuse emprisonnée meurt après s'être immolée par le feu

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    Une information parue sur le site "Eglises d'Asie" (M.E.P.) :

    Immolation de la mère d’une blogueuse emprisonnée : le gouvernement reconnaît les faits

    Ce jeudi 2 août, Luong Thanh Nghi, porte-parole vietnamien des Affaires étrangères, a reconnu officiellement et pour la première fois, la mort « lors de son transfert à l'hôpital » de Dang Thi Kim Lieng, 64 ans, mère d’une blogueuse emprisonnée depuis 2011, décédée des suites de son immolation par le feu le 30 juillet, et a annoncé le lancement d’une « enquête sur l’incident ». Jusqu’à aujourd’hui aucun média d’Etat n’avait parlé de cette affaire et le gouvernement avait refusé de répondre aux questions des journalistes comme des diplomates étrangers.

    Cette confirmation officielle suit de très près la parution mercredi 1er août d’un communiqué des Etats Unis qui se sont déclarés « profondément préoccupés et attristés d'apprendre l'immolation [de Lieng] qui serait liée aux circonstances de la détention de sa fille [Ta Phong Tan ]», et ont demandé au gouvernement vietnamien de "relâcher immédiatement les trois blogueurs" actuellement emprisonnés et en attente de leur jugement, au nom de la liberté de la presse.

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  • La religion n'aurait-elle rien à voir dans les évènements au Nigéria ?

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    C'est ce que laisse entendre Mgr Matthew Hassan Kukah, évêque de Sokoto, dans une interview mise en ligne sur le site "Oasis" :

    Nigeria: la peur ne peut pas gagner

    Comment pouvez-vous nous aider à comprendre la situation réelle de votre pays, au-delà des réductions médiatiques simplistes ?

    De nombreuses personnes préfèrent les réponses hâtives pour comprendre le contexte et essayer d’expliquer la situation au Nigeria. Après l’indépendance du Nigeria, l’armée ne permit pas aux hommes politiques de gouverner et d’instaurer une vie démocratique dans le pays. L’autre question importante pour le Nigeria est la présence de riches gisements pétroliers qui provoque de grands conflits entre ceux qui veulent contrôler ces ressources et gagner de l’argent. 

    Les informations présentent souvent le conflit nigérian comme un conflit religieux. Que pensez-vous à ce propos ?

    C’est un élément très important à comprendre : les problèmes du Nigeria, surtout la terrible violence, n’ont rien à voir avec la religion. Ici, les problèmes surgissent à cause de la mauvaise gestion des ressources du pays et de l’incapacité du Gouvernement à contrôler la situation. Chaque crise au Nigeria est immédiatement reliée aux religions. Mais nous n’avons jamais eu une crise religieuse ou une crise dérivée des chrétiens et musulmans luttant pour des questions religieuses. La véritable raison de la crise en cours est politique et économique. Ce n’est pas correct de présenter les problèmes d’aujourd’hui comme des conflits entre les religions.

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  • Les chrétiens de Syrie pris en tenailles

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    Lu dans « Le Figaro » de ce jour :

    Pour la première fois depuis le début de la guerre en Syrie, des combats entre armée régulière et rebelles ont éclaté mercredi matin aux abords de deux quartiers chrétiens de Damas, Bab Touma et Bab Charqi. Jusqu'à présent, l'essentiel de la communauté chrétienne s'est efforcé de se tenir à l'écart du conflit. En Syrie, les chrétiens sont chez eux, comme en témoignent les hautes croix illuminées qui brillent dans la nuit sur les collines de Sidnaya, l'un de leurs hauts lieux, près de Damas. Le régime les a toujours choyés. Minoritaire, rassemblé autour d'un noyau alaouite, une secte ésotérique de l'islam, le pouvoir de Bachar el-Assad cherche à s'appuyer sur d'autres minorités. Les chrétiens représenteraient entre 8 et 12 % de la population, chiffres difficiles à vérifier en l'absence de recensement basé sur la religion.

    Après plusieurs mois de violences, beaucoup de chrétiens syriens craignent de payer dans l'avenir leur proximité supposée avec le gouvernement de Bachar el-Assad, et avant lui avec son père, Hafez. La perspective du remplacement de la dictature par un gouvernement transitoire pluraliste inquiète les membres des quelque douze Églises syriennes, orthodoxes ou fidèles à Rome. La présence vraisemblable, entre autres, des Frères musulmans dans les futurs gouvernements ne rassure pas, même si la confrérie promet depuis longtemps, dans ses manifestes, l'égalité de toutes les confessions.

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  • Qu'attendre de la prochaine visite de Benoît XVI au Liban ?

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    L'Oeuvre d'Orient a mis en ligne une interview du Père Assouad sur la visite de Benoit XVI au Liban.

    Le Père Victor Assouad, provincial des Jésuites pour le Moyen-Orient (Liban, Syrie, Égypte, Turquie) depuis septembre 2008. Ce Libanais de 53 ans, diplômé d’HEC, est un homme simple et profond, « un fou d’Evangile » dit de lui le directeur du Collège de Jamhour où il a été aumônier. De 2001 à 2008 il a été formateur des novices au Caire.

    Œuvre d’Orient : Qu’attendez-vous de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient ?

    Les chrétiens du Moyen-Orient passent par une période particulièrement délicate et difficile :

    - Plus que jamais, ils sont tentés par l’immigration, en constatant la forte montée de l’Islamisme dans l’ensemble du monde arabe.

    - Ils pressentent en même temps qu’un nouveau rôle leur est dévolu dans une société où chacun semble pouvoir s’exprimer (grâce aux moyens sociaux de communication), invoquer la dignité humaine, faire valoir le pluralisme et la richesse des traditions multiples. Dans ce contexte, la visite du Pape au Liban, et la promulgation de l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient, peuvent avoir une importance décisive :

    - Elles doivent rappeler que les chrétiens du Moyen-Orient ne forment pas un corps étranger mais qu’ils font partie du tissu même de la population locale. En effet, leur sort a été mêlé à celui des musulmans depuis le départ, façonnant une histoire commune de coexistence parfois riche et féconde.

    - Elles doivent adresser un message fort à l’Islam, lui rappelant que ce n’est que face à l’altérité que tout groupe humain émerge à sa propre identité. Les musulmans doivent considérer la présence de leurs voisins chrétiens parmi eux comme l’occasion d’une ouverture et d’une richesse.

    - Elles doivent surtout aider les chrétiens à redécouvrir leur rôle et leur mission au sein du Moyen-Orient. Trop souvent ils sont découragés parce qu’ils ne saisissent pas qu’ils sont porteurs d’une Bonne Nouvelle à transmettre à leur entourage.

    Quels points essentiels devraient y figurer ?

    Les chrétiens ont besoin d’un message d’espérance concret : comment vivre et assumer leur foi dans cette partie si troublée – et parfois hostile – de notre monde ?

    - Trop souvent la multiplicité des Eglises locales est source de divisions et de scandales, plutôt que de diversité et de richesse. Il est indispensable de poser des pas concrets vers une unité plurielle des Eglises au Moyen-Orient.

    - La formation et le rôle des laïcs ne sont pas assez favorisés par un clergé jaloux de ses privilèges et prérogatives. Par ailleurs, ce dernier n’arrive pas à prendre assez de distance critique par rapport aux évènements qui ont lieu dans le monde arabe, ce qui l’empêche de rappeler les principes de justice, de vérité et de dignité humaine, à temps comme à contre temps.

    Pensez-vous qu’elle aura un impact sur votre communauté ? Comment l’appliquerez-vous ?

    La communauté jésuite est au service de l’Eglise et de la société, mettant ses talents et capacités de discernement à leur disposition. Pour cela, l’exhortation apostolique pour le Moyen-Orient sera un guide et un instrument pour éclairer et déterminer sa mission et ses actions.

    P. Victor Assouad, sj

    Provincial des jésuites pour le Proche-Orient

  • Cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant

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    Médias : cultiver la haine de l'Eglise et de l'enfant… (Jeanne SMITS)

    Cet article du Los Angeles Times est emblématique. Dernier d'une série de cinq enquêtes autour de la population mondiale, il vise à rendre l'Eglise catholique responsable du nombre inacceptoable de bébés qui naissent aux Philippines « à cause » du refus de légaliser le remboursement de la pilule contraceptive. Trop de bébés, c'est plus de pauvreté, plus de misère, des conditions indignes que « 70 % » des Philippins, catholiques à 80 %? rejettent en récusant l'enseignement de l'Eglise catholique et l'opposition – jusqu'ici efficace – de celle-ci à la loi de santé reproductive qu'institutions internationales et ONG féministes aimeraient voir adoptée dans ce pays. Les méchants d'un côté, les bons de l'autre – et au milieu les victimes, les habitants des bidonvilles qui peinent à nourrir 6, 8 ou 10 bouches et qui se privent de leurs propres repas pour assurer le minimum aux enfants.

    Comment ne pas haïr cette Eglise rétrograde et machiste qui est donc responsable, forcément responsable de ces maternités répétées ?

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  • Ce n'est pas en fournissant des armes que la démocratie arrivera en Syrie

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    Mgr Jeanbart : « Ce n’est pas en fournissant des armes que la démocratie arrivera en Syrie »

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED-France), le 27 juillet 2012

    « Ce n’est pas en fournissant des armes que la démocratie arrivera en Syrie ». Ainsi s’est exprimé Mgr Jean-Clément Jeanbart, archevêque d’Alep des gréco-catholiques, à l’issue d’une réunion des évêques catholiques de Syrie ayant eu lieu le 26 juillet 2012.

    Marc Fromager, directeur de l’AED, s’exprime sur la question : « Que le régime de Bachar al-Assad soit dictatorial, tout le monde s’accorde à le dire, même les Russes et les Chinois. Mais la question qui demeure reste de savoir quel est le meilleur scénario pour l’avenir du peuple syrien: des reformes politiques conduites progressivement avec des observateurs internationaux ou le chaos institutionnalisé sur fond de violence extrême? Or, l’unique version matraquée par les médias occidentaux, et particulièrement français, consiste en un parti pris absolu et définitif pour l’ASL (Armée Syrienne Libre), malgré les débordements de l’insurrection populaire et son infiltration par des bandes armées, le tout aux cris de « Allah Akbar », ce qui ne semble choquer personne en Occident. Est-ce vraiment la démocratie qui les mobilise ? Quels gages donnent-ils pour le respect des minorités, quelles qu’elles soient (druzes, alaouites, chrétiens, yazidis) ?»

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  • Mali : un couple exécuté par lapidation

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    L'information est diffusée dans nos médias par une agence de presse très sourcilleuse, mais elle est également relayée par des agences africaines, notamment SIWEL :

    Kidal : Des islamistes lapident à mort un couple pour cause d'adultère à Aguelhok

    source : http://www.siwel.info

    Aguelhok (SIWEL) — un couple non marié a été lapidé à mort ce week-end dans la ville de Aguelhok. L'homme et la femme ont été enterrés jusqu'au cou, puis lapidés jusqu'à ce qu'ils meurent. Sanda Abou Mohamed, un des porte-parole du groupe salafiste Ansar Dine, a déclaré que " le couple a été exécuté conformément à la charia".

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  • L'Italie veut un soutien international pour sauver les chrétiens persécutés

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    L’Italie veut une concertation internationale pour sauver les chrétiens persécutés (source Fide Post)

    Le monde doit s’occuper des chrétiens persécutés, c’était le message du ministre des Affaires étrangères italien, Giulio Terzi, le 19 juillet dernier. Au début du mois, c’était son prédecesseur, Franco Frattini, qui proposait de lier les aides italiennes et européennes aux pays africains à la défense des chrétiens par les Etats bénéficiaires de ces apports. L’ancien ministre qui réclame davantage de droits pour les chrétiens visait particulièrement le Nigéria et le Kenya où les attentats contre ces derniers se multiplient.

    Il faut agir et non se contenter de plaindre les chrétiens persécutés, sinon l’Occident ne sera pas crédible dans ses protestations, selon Franco Frattini qui compare les gesticulations au fait de crier jour après jour au loup. Ses préoccupations sont partagées par son successeur ; Giulio Terzi, qui a déploré les 800 victimes, dont 150 chrétiens – chiffre ne prenant pas en compte les violences du 7 juillet dernier ayant fait plus d’une centaine de morts -, de la secte islamiste Boko Haram au Nigéria depuis le début de l’année, a demandé un effort concerté en faveur des chrétiens : « L’arrêt de ces atrocités doit être la priorité de la communauté internationale ! » Le chef de la diplomatie italienne s’exprimait à l’occasion d’une conférence intitulée « Stop au massacre des chrétiens au Nigéria ! » et parrainée par l’Observatoire pour la liberté religieuse à Rome, créée conjointement par le ministère italien des Affaires étrangères, le Parlement et la municipalité de Rome, dont la mission est de surveiller et combattre les violations de la liberté religieuse dans le monde. Une telle prise de position, qui n’est pas inédite place l’Italie aux côtés de l’Allemagne, pays qui déploie une intense activité diplomatique pour la défense des chrétiens persécutés.

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  • L'Eglise des Philippines mobilisée contre le RH Bill

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    "Eglises d'Asie" (MEP) rend compte de la mobilisation de l'Eglise catholique aux Philippines contre une loi sur la santé reproductive :

    Ce vendredi 27 juillet, les évêques catholiques ont appelé à une mobilisation générale afin de contrer la loi controversée sur « la santé reproductive » (communément appelée RH Bill - Reproductive Health Bill), que l’administration Aquino veut faire passer en force malgré la forte opposition depuis des années de l’Eglise, très majoritaire aux Philippines.

    La loi sera soumise au vote du Sénat le 7 août prochain, ont annoncé jeudi 26 juillet, les représentants de la Chambre des représentants au sein de laquelle les débats concernant la RH Bill sont considérés comme clos. Il ne reste plus que le vote du Sénat pour entériner la loi, après des débats qui s’achèveront lundi 30 juillet prochain. Cette accélération des procédures parlementaires fait suite au discours à la nation prononcée par ‘Noynoy’ Aquino lundi dernier, dans lequelle il a pressé le Parlement d’approuver, entre autres mesures, la loi sur la « santé reproductive » rebaptisée depuis 2011 Responsible Parenthood, Reproductive Health and Population Development Act.

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  • Planning familial : des experts estiment les "besoins non satisfaits" sans fondement (Friday Fax)

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    NEW YORK, 27 juillet (C-FAM) Alors que les gouvernement venaient de promettre des milliards de dollars pour fournir des contraceptifs dans les pays pauvres, partant du principe que ceux-ci auraient des besoins "non satisfaits" par les méthodes de planning familial, des experts affirmant que les mesures prises sur ce principe ne contribuent que pauvrement à l'efficacité de l'aide au développement.

    « Les estimations habituelles de ces besoins "non satisfaits" ne correspondent à aucune définition de "besoin non satisfaits" qu'un économiste (ou même toute personne dotée de bon sens) daignerait adopter. Il s'agit de chiffres créés de toute pièce pour des besoins militants qui ont été utilisés avec succès par tous les lobbies du planning familial », nous a confié l'économiste de Harvard Lant Pritchett. Suite