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International - Page 356

  • Des graffitis antichrétiens sur une abbaye en Terre Sainte

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    Latroun.jpgLatroun : graffiti anti-chrétiens, le Patriarcat de Jérusalem indigné :

    Communiqué : Le portail de l’abbaye de Latroun, à 15 km à l’Ouest de Jérusalem a été incendié ce matin, mardi 4 septembre à l’aube. D’autre part, des graffitis blasphématoires soulèvent « l’indignation » du Patriarcat latin de Jérusalem qui condamne la « laideur » de tels actes.

    Nouvelle délinquance antichrétienne. Ce n’est pas la première fois que le Patriarcat manifeste son «  indignation » face aux actes de vandalisme « honteux et laids » qui « salissent les lieux chrétiens en Israël et s’en prennent à la personne du Christ, fils de cette Terre Sainte.» Ce matin,  les moines trappistes de Latroun se sont réveillés devant la porte du couvent entièrement calcinée.  Les vandales ont aussi taggé les murs d’inscriptions en hébreu du genre « Jésus est un singe. »  D’autres graffiti font référence à une colonie récemment évacuée, Migron. A ceci, le Patriarcat « dénonce amèrement la confusion des genres et tout amalgame qui peut dresser les communautés les unes contre les autres et les endurcir. »

    Le Patriarcat rappelle que le respect et l’ouverture aux autres sont des valeurs qui s’apprennent et qui témoignent de la grandeur humaine.

    L'ami qui a attiré notre attention sur ces faits commente :

    Inquiétant, cette recrudescence de l'anti christianisme, même en Israël. Après cela, faut-il encore s'étonner des actes de vandalisme commis chez nous, notamment contre le couvent des Clarisses à Malonne ? Tout prétexte semble bon aujourd'hui pour s'en prendre aux communautés chrétiennes, un peu partout. Les chrétiens sont-ils condamnés à être les boucs émissaires de toutes les frustrations du monde ?

  • L'électorat évangélique mobilisé par Chuck Norris en faveur de Romney

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    Le message alarmiste de Chuck Norris aux évangéliques

    V. Van Vyve, dans la Libre :

    L'acteur Chuck Norris tente de mobiliser l'électorat évangélique dans une vidéo alarmiste postée ce weekend.

    "Nous savons que vous aimez votre famille et votre liberté autant que Gena et moi, et c'est pour cela que nous ne pouvons plus rester à ne rien faire." Dans sa "mise en garde pour l'Amérique" postée sur Youtube, Chuck Norris, le célèbre acteur d'art martial, tenait à s'exprimer sur "les préoccupations grandissantes que (nous) partageons".

    A quelques mois du scrutin présidentiel, l'acteur s'inquiète. "Si l'on regarde l'Histoire, (notre) pays et (notre) liberté sont menacés". A en croire l'acteur, "nous sommes à un moment critique, et nous avons peut-être déjà perdu notre pays tel que nous le connaissons si nous ne changeons pas immédiatement de direction."

    Changer le cours de l'histoire, c'est voter Mitt Romney, motive le couple selon qui ce dernier pourrait devenir président des États-Unis si les "30 millions d'évangéliques qui sont restés chez eux (il y a 4 ans), alors qu'Obama a remporté l'élection de 10 millions de voix", se rendent aux urnes le 6 novembre prochain.

    Dans cette vidéo alarmiste, l'acteur prédit la chute de l'Amérique et l'avènement "du socialisme, voire bien pire", si Barack Obama devait prester un nouveau mandat à la maison blanche.

    Et de citer, pour illustrer la bataille du bien contre le mal, le "grand président Ronald Reagan" ("La liberté n'est jamais qu'à une génération de l'extinction. Nous ne la transmettons pas à nos enfants par le sang. On doit se battre pour la protéger et la transmettre") ou encore Edmund Burke ("Pour triompher, le mal n'a besoin que de l'inaction des gens de bien.").

    Pour que le "Bien" triomphe, "nous vous demandons de vous tenir à nos côtés, unis pour Dieu et notre pays", conclut le couple sur un plan rapproché, histoire de rajouter aux paroles anxiogènes une touche de drame.

  • Goldman Sachs, la banque qui gouverne le monde

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    SUR ARTE MARDI 4 SEPTEMBRE 2012 À 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.

    Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche

    Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

    UN EMPIRE INVISIBLE

    Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
    Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".

    via Petrus Angel

    Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
    mardi, 4 septembre 2012 à 20:50 
    Rediffusion mercredi 19 septembre à 10H25 
    (France, 2012, 75mn)
    ARTE F

  • Mali : progrès inquiétants de l'extrémisme islamiste en direction du sud

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    AFRIQUE/MALI - Avancée des extrémistes islamiques en direction du sud alors que des prédicateurs radicaux font leur apparition à Bamako

    Bamako (Agence Fides) - « L'occupation de la ville de Douentza préoccupe fortement les autorités de Bamako » déclare à l'Agence Fides le Père Edmond Dembele, Secrétaire de la Conférence épiscopale du Mali. La ville de Douentza est tombée entre les mains du Mouvement pour l'Unité et la Djihad en Afrique occidentale (MUJAO), l'un des mouvements islamiques qui occupent le nord du Mali, qui l'a soustraite au contrôle d'une milice locale. « La prise de Douentza de la part du MUJAO est importante parce qu'il s'agit de la première ville que l'on rencontre sur la route en direction du nord après Mopti. Jusqu'ici, elle se trouvait dans une zone tampon entre les zones contrôlées par les islamistes et celles se trouvant sous le contrôle des forces régulières » explique le prêtre. « L'autre nouvelle qui agite le Mali est l'assassinat de l'un des membres du Consulat algérien à Gao, ville se trouvant depuis des semaines entre les mains des extrémistes. La nouvelle n'a pas encore été confirmée officiellement mais elle semble vraie » déclare le Père Dembele.

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  • Quand le patron d'une chaîne de télévision tunisienne croupit en prison

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    Nous lisons sur le blog de Yves Daoudal :

    Sami Fehri, patron d’une chaîne de télévision tunisienne emprisonné pour délit d’opinion

    Le patron d’une chaîne de télévision tunisienne, sous le coup d’un mandat d’arrêt depuis plusieurs jours, a été emprisonné dans l’attente de son procès.

    J’ai beau tendre l’oreille, je n’entends rien. Normalement, les médias du monde entier devraient être déchaînés contre la justice tunisienne aux ordres de la dictature, et réclamer à cor et à cri la libération de Sami Fehri, emprisonné pour délit d’opinion.

    D’autant que l’emprisonnement de Sami Fehri vient après des semaines de pressions du pouvoir pour qu’il arrête de diffuser son émission de Guignols (sur le modèle de ceux de Canal Plus).

    Or, en dehors de quelques médias tunisiens, il n’y a aucune réaction dans le monde. Le silence est assourdissant. Sami Fehri est pourtant des leurs, complètement des leurs : il ne croit en rien et se moque de tout et de tout le monde. Mais les siens ne le reconnaissent pas…

    Le prétexte est sans doute que Sami Fehri n’est pas emprisonné pour délit d’opinion, mais pour « corruption ». Et on fait semblant de le croire. Or il s’agit d’une vieille affaire de droits de production qui traîne depuis longtemps et dans laquelle Sami Fehri n’est que « complice », en tant qu’actionnaire d’une société. Mais c’est lui seul qu’on arrête, en pleine affaire des Guignols, et c’est lui seul qui va être jugé.

    Pourquoi ce silence ?

    Je ne vois qu’une réponse : il ne faut pas dire du mal de la glorieuse révolution tunisienne. La révolution de jasmin, la révolution des jeunes, de Facebook et de Twitter réunis, est intouchable, même si elle a débouché sur une dictature islamiste que l’on ne veut pas voir. D'autant qu'on n'est pas islamophobe, dans ce monde-là... Et tant pis pour Sami Fehri et ses semblables…

  • Rimsha Masih : une bonne nouvelle

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    Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.

    Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.

  • Kidnappée et convertie de force à l'islam

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    "Musulmane malgré moi" dans Courrier International (30/08/2012)

    Des centaines d’hindous pakistanais tentent de gagner l’Inde pour échapper aux persécutions religieuses. La journaliste Faiza Mirza raconte comment, adolescente, elle fut kidnappée et convertie de force à l’islam.

    J’ai grandi dans la peur. Je suis d’ailleurs à peu près certaine que la première expression sur le visage de mes parents lorsqu’ils m’ont vue naître – moi, petite fille née de parents hindous vivant à Kandhkot [province du Sind, dans le sud du Pakistan] – était empreinte d’effroi. Pourquoi étais-je une telle source d’angoisse ? Avant même d’avoir élucidé l’énigme, je me suis retrouvée sur les bancs de l’école. J’aimais y aller, même si j’avais le sentiment d’être une étrangère qui n’arrivait pas à s’intégrer. Les remarques sournoises et les discriminations dont j’étais victime devaient me pousser à penser que je n’étais pas comme les autres enfants. Personne ne voulait manger avec moi et encore moins boire dans la tasse que j’avais utilisée. A la maison, ma mère me posait un tas de questions sur ma vie à l’école et attendait des réponses qu’elle espérait de nature à la délivrer de cette angoisse dont j’ignorais tout. Craignant de la décevoir, je me rendis compte très tôt qu’elle ne pourrait jamais être ma confidente. Et puis c’est arrivé. Les craintes de ma mère se sont confirmées. ...

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  • Rimsha Masih, victime de la mafia ?

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    PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)

    « Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites;  derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.
    Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012). 

  • L'incroyable fidélité des "chrétiens du bout du monde"

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    1357032.jpgÀ la rencontre des chrétiens du bout du monde (dans Le Figaro)

    Extraits :

    "Pendant un an, Charles Guilhamon et Gabriel de Lépinau sont partis à la rencontre de petites communautés chrétiennes isolées. Un tour du monde à vélo qui les a conduits du Tibet au Brésil, en passant par le Sénégal et la Thaïlande. Ils racontent leur incroyable aventure dans un livre à paraître le 5 septembre." (...)

    "Église des confins et des nuages, Église souterraine, sans prêtre et pourtant étonnamment fidèle à Rome, Église souffrante, persécutée, Charles et Gabriel sont allés à la découverte de ces multiples visages de la chrétienté. En Amazonie en pirogue, à pied avec les Karens, ou encore, comme le plus souvent, à vélo, ils ont parcouru 11.000 kilomètres pour vivre avec ces communautés oubliées quand elles ne sont pas inexistantes ou agonisantes." (...)

    "Après le départ de Paris, leur première destination avait été, au bout de deux mois sur les routes, le village de Tal Arboush, dans la Djézireh, à l'est de la Syrie. Charles se souvient encore du regard rêveur de Charbel. Il savourait un narguilé assis dans son jardin. Sa coupe de cheveux et sa stature lui donnaient des airs de James Dean. A un détail près: un immense tatouage de la Vierge Marie haut en couleur occupait tout son avant-bras et faisait écho à un dessin de la croix gravé sur son biceps. Il était le troisième fils de l'une des quarante familles catholiques peuplant le village de Tal Arboush, seul village catholique sur des dizaines de kilomètres. Ils parlaient l'araméen comme les premiers chrétiens. Depuis six mois, Tal Arboush ne répond plus. Charles n'a plus de nouvelles de Charbel. Les derniers chrétiens."

    Le livre : Sur les traces des chrétiens oubliés, de Charles Guilhamon, Calmann-Lévy, 430 p., 21.50 €

    Tout l'article est ici : A la rencontre des chrétiens du bout du monde

  • Sauver Rimsha Masih

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    3196_3177_pakistanwomen_1_459x230.pngRimsha Masih : une pétition internationale à signer de toute urgence

    via "Observatoire de la christianophobie"

    Une pétition a été lancée hier (30 août) pour répondre à l’appel du père de Rimsha, Mishrek Masih « Sauvez ma fille ! ». Elle est destinée au Président du Pakistan, Asif Ali Zardari, et a déjà recueilli plus de 375.000. Je vous invite à la signer de toute urgence car cette pétition s’arrêtera demain matin au moment où l’audience repoussée du procès de cette infortunée fillette chrétienne reprendra. Merci ! Pour signer, c’est ici…

  • Syrie : éviter de nuire

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    Relayer des informations n'est pas une tâche innocente. Non seulement parce que cela contribue à orienter le lecteur dans une certaine direction mais aussi parce que cela peut avoir des conséquences sur ceux que concernent les situations évoquées. Ainsi, les informations concernant les évènements qui se déroulent en Syrie peuvent avoir un impact sur le sort des minorités religieuses qui s'y trouvent, des chrétiens en particulier. Il est clair que le régime de Bachar al Assad a avantage à se présenter comme le dernier rempart protégeant ces minorités qui seraient exposées, en cas de victoire de l'insurrection, aux violences des extrémistes. De là à prendre ces minorités en otages... De leur côté, certains responsables religieux n'ont pas hésité à tenir le même discours, s'exposant ainsi à paraître comme les soutiens inconditionnels d'un régime que ses excès rendent assez peu défendable, et en exposant également leurs ouailles à subir des représailles de la part de ceux qu'ils incriminent. De même, si l'existence de groupes extrémistes agissant sous le couvert de l'insurrection est indéniable, peut-on accuser tout le mouvement d'opposition (où se trouvent des représentants des diverses composantes de la société syrienne) de s'adonner systématiquement à des exactions contre certaines communautés? Ou encore, évoquer ces évènements en parlant de guerre civile, d'insurrection, de révolution... n'est pas indifférent. Si l'on parle de guerre civile, on laisse croire que la population est divisée et que des factions opposées s'entredéchirent; en revanche, si l'on évoque une révolution ou une insurrection populaire, on laisse entendre que la population dans son ensemble voudrait se débarrasser du régime en place. Nous ne sommes évidemment pas ici en mesure d'opter pour une vision plutôt que pour l'autre. Mais ne vaut-il pas mieux éviter qu'une vision préconçue ne nous fasse interpréter les évènements à l'aune de nos parti-pris? Choisissons donc la prudence, à tout le moins pour éviter de nuire...

  • Le catholicisme a le vent en poupe aux Etats-Unis

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    C'est du moins ce que laisse entendre le tableau brossé par Sandro Magister :

    Dans le panorama mondial de l’Église catholique, les États-Unis constituent la surprise la plus forte. Il y a seulement quelques années encore, personne n’aurait parié sur un renversement de tendance aussi spectaculaire. Tous les indicateurs étaient au rouge : évêques faibles et apeurés, prêtres désarmés, vocations en chute libre, fidèles en déroute. Le scandale de la pédophilie avait porté des coups terribles à la crédibilité de l’Église.

    Mais depuis que Benoît XVI est pape, les signaux enregistrés aux États-Unis font apparaître une reprise.

    Une série de nominations ciblées a propulsé à la tête de l'épiscopat un nouveau groupe dirigeant bien formé et dynamique, ratzingerien du point de vue doctrinal et "positif" dans l’espace public.

    La peste de la pédophilie jugulée, les écoles et les paroisses catholiques figurent à nouveau parmi les lieux les plus sûrs pour les enfants.

    Et les taux de confiance se sont redressés. D’après les méticuleuses enquêtes du Pew Forum de Washington, à peine 51 % des catholiques américains se disaient satisfaits de leurs évêques en 2000 ; aujourd’hui, ils sont 70 %.

    En ce qui concerne le pape Benoît XVI, 74 % des catholiques se disent satisfaits de lui, ce chiffre atteignant même 85 % chez ceux qui vont à la messe le dimanche. Il y a dix ans, alors que Jean-Paul II était au sommet de sa popularité, les satisfaits représentaient 72 %.

    La vitalité retrouvée du catholicisme aux États-Unis a également envahi le terrain politique. Pour la première fois dans l’histoire du pays, les élections présidentielles du 6 novembre prochain verront deux catholiques en course pour le poste de vice-président : Joe Biden, associé au démocrate Barack Obama, et Paul Ryan (photo), associé au républicain Mitt Romney.

    Lire la suite consacrée au "duel" entre les deux candidats catholiques à la Vice-Présidence