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Défense de la Vie - Page 214

  • Gender : "féminisme de la subversion"

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    Elizabeth Montfort, ancien député européen et présidente de l’Alliance pour un nouveau féminisme européen, explique les conséquences dangereuses de la théorie du "Gender".

    "Cette "véritable révolution anthropologique" risque de créer "de nouveaux droits arbitraires et déconnectés du bien commun et de la stabilité de notre communauté humaine". 

    Né aux Etats unis, et développé dans les années 1990, ce concept s’est imposé dans le vocabulaire international après la 4ème conférence mondiale sur les femmes organisée par l’ONU en 1995. Ce mouvement, théorisé par Judith Butler, devient aujourd’hui un "nouveau courant idéologique", portée par les féministes radicales, notamment lesbiennes.           

    Il succède à deux mouvements féministes, l’égalitarisme et le différentialisme qui avaient pour but d’obtenir l’égalité des droits par la loi. Le premier, voulant copier le modèle de l’homme pour contrer sa domination, tandis que le second, au contraire, exaltait la différence des sexes en revendiquant fièrement ce qui constitue la féminité. 

    A l’inverse, la théorie du "Gender" affirme que la distinction entre les deux sexes est culturelle et que cette construction sociale est irrémédiablement mise au service de la domination masculine et de l’aliénation de la femme.           

    Ainsi, pour Judith Butler, il faut déconstruire totalement le stéréotype des genres "homme–femme" imposé par la culture, en déconstruisant l’identité sexuelle même de l’individu. C’est à l’individu de se définir et de créer lui-même sa propre identité au delà même de sa nature biologique liberticide car non choisie.   

    Elle écrit, dans son livre Trouble dans le genre, pour un féminisme de la subversion, vouloir déstabiliser "l’hétérosexualité obligatoire" et supprimer le concept de "femme" : "les femmes ne seraient pas opprimées s’il n’existait pas". Il faut repenser, selon elle, l’organisation sociale en se basant sur l’orientation sexuelle et non sur son identité.          

    Elizabeth Montfort explique que cette déconstruction de la différence sexuelle a pour but final, de déconstruire la vie sociale familiale basée sur le mariage monogamique. Cette nouvelle conception du couple polymorphe aura pour conséquence l’évolution des techniques de reproduction asexuée (mère porteuse, utérus artificiel, AMP...)        

    "Il est urgent de réagir" explique-t-elle, soulignant que la révision proche des lois de bioéthiques est "une opportunité" pour les partisans du Gender."

    Valeurs actuelles 03/02/11 sur genethique.org

  • Des évêques français ont participé à la Marche pour la Vie...

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    Mgr-Aillet-Rome.jpgDéclarations de l'évêque de Bayonne, Mgr Aillet, à Famille Chrétienne

    Vous soutenez la Marche pour la vie, pourquoi ?

    J’ai apporté cette année encore mon soutien à cette marche, car il me semble important que les évêques encouragent les laïcs à chaque fois qu’ils témoignent de l’Évangile de la vie. Jean-Paul II, dans l’encyclique Evangelium vitae, parlait de l’urgence de promouvoir une nouvelle culture de la vie. Pour lui, cela faisait partie intégrante de la mission d’évangélisation qui incombe aux chrétiens qui sont dans le monde.

    Quand on voit la véritable « éclipse de la vie » qui frappe aujourd’hui le monde occidental, il me semble que cet appel est à prendre en compte.

    […]

    Ne craignez-vous pas d’être récupéré politiquement ?

    Je comprends cette crainte, partagée par de nombreux fidèles, et qui les dissuade de se joindre à la Marche pour la vie. J’ai donc demandé aux organisateurs d’être vigilants quant à toute tentative de récupération politique.

    Cela dit – et cela fait, je l’espère –, je pense qu’il est important que les laïcs, particulièrement les jeunes familles, osent témoigner courageusement de la beauté et de la valeur de la vie.

    Il ne reste plus qu'à espérer que nos évêques en feront autant, le 27 mars prochain...

  • Avortement et désordre mental

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    COPENHAGUE  – Culpabilité, dépression, suicide… l’impact de l’avortement sur une femme peut s’avérer désastreux. Une nouvelle étude en provenance du Danemark rappelle le lien entre avortement et troubles psychiatriques. Selon une information relayée par Matthew Cullinan Hoffman de LifeSite, les Danoises ayant avorté sont trois fois plus nombreuses que celles qui accouchent à rechercher une aide psychiatrique sur la période allant de neuf mois avant l’événement jusqu’à 12 mois après.

    L’enquête couvre la période 1995 à 2007. Elle s’appuie sur les statistiques médicales danoises où figurent notamment les données concernant aussi bien l’avortement que les consultations psychiatriques. Autre enseignement : le taux de problèmes de santé mentale est bien plus élevé après un avortement (15,2 %) qu’après une naissance (6,7 %) contre 8,2 % parmi les femmes n’ayant jamais été enceintes. (NOVOpress)

    arton2932.jpgLire à ce sujet :

    Le traumatisme post-avortement est un livre du Dr Florence Allard et du père Jean-Régis Fropo - Edition Salvator-Diffusion – 14,90 €
    Beaucoup de femmes souffrent de troubles psychiques après une IVG. Mais, leurs témoignages, le plus souvent émouvants, ne suffisent pas à identifier l’ampleur et l’objectivité du traumatisme post-avortement.

    C’est tout l’intérêt de ce livre très bien documenté. Les rapports de cas très évocateurs, les références aux travaux anglo-saxons, qui sont très en avance sur nous dans ce domaine, pourront aider bien des personnes à se faire une opinion objective sur cette souffrance interdite.

    "Mon premier contact avec le syndrome post-abortif remonte à plus de vingt-cinq ans. C’était peu après la Loi Weil, une amie étudiante en médecine, jeune femme libérée, avait décidé d’avorter à la suite d’une grossesse non désirée. Lorsque je la revis quelques semaines plus tard, elle me confia : ”C’est dur d’avorter !“" Mireille Robinson, psychiatre (Extrait de la préface)

    "C’est une expérience que j’aurais souhaité ne jamais connaître… on souffre de trop, moralement et physiquement." Sonia (Extrait de l’un des témoignages)

    Jean-Régis Fropo est ingénieur de l’École Centrale et docteur en 3° cycle. Il a travaillé cinq années dans la recherche fondamentale et appliquée. Une fois devenu prêtre, il s’est intéressé à toutes les questions touchant la vie conjugale et familiale. Le père Fropo est actuellement enseignant au séminaire de La Castille.

    (sur le site du diocèse de Fréjus Toulon)

  • Le martyre des anémiques "SS"

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    images.jpgNous relayons cet article paru dans LaLibre (MFC - 04/02/201) et nous faisons appel à votre générosité.

    L’anémie SS engendre des souffrances terribles. Elle est héréditaire et peu connue. Le père Henri de la Kethulle part en croisade pour l’éradiquer.

    Cheveux blancs, visage vif et souriant, le père Henri de la Kethulle insiste en riant : "Je ne suis pas missionnaire, puisque je suis né au Congo !" Des quatorze frères et sœurs de son père, en effet, "sept ou huit ont fait leur vie" dans l’ancienne colonie, notamment le père du jésuite, arrivé en 1927, onze ans après son aîné, Raphaël, que les Congolais honorent toujours aujourd’hui.

    Après une vie dans l’enseignement - "les maths" - et dans l’élevage - "pour soutenir nos écoles grâce au produit des ventes" - le père Henri travaille depuis quelques années à Kikwit (Bandundu, ouest du pays) avec des handicapés et, plus précisément, "avec les polyhandicapés que produit l’anémie SS" ou drépanocytose, également appelée anémie falciforme ou thalassemie.

    Il s’agit d’une anomalie des globules rouges qui empêche l’organisme d’être bien oxygéné, explique le jésuite. "Cela produit de nombreux accidents vasculaires - aux coudes, aux genoux, au cœur, aux poumons, au cerveau N’importe où. Cela provoque des douleurs intolérables, à en crier. La maladie peut entraîner des séquelles pour la vue et l’ouïe, des difficultés à parler, voire une paralysie."

    Le malade a sans cesse besoin d’antidouleurs et de transfusions sanguines ("Vous imaginez comme c’est facile au Congo !") .

    La maladie est répandue autour du bassin méditerranéen, en Asie, en Afrique - et dans les pays d’esclavage comme le Brésil ou les Etats-Unis. "L’anémie SS est liée à la malaria : ceux qui en sont atteints sont résistants à la malaria. Il s’est donc créé un stock de "SS" ou de porteurs sains "AS" important puisque les non-atteints, les "AA", mouraient en plus grand nombre de la malaria. Le problème, c’est que quand deux "AS" se marient, ils ont des enfants "AA", "AS" et "SS". Et ces derniers vivent un enfer", explique le père Henri d’un air désolé.

    Pour éradiquer cette terrible maladie, explique le jésuite, "il n’y a pas 36 solutions : il faut se faire dépister et, si on est porteur sain, AS, éviter de se marier avec un autre AS. Il n’y a rien d’autre à faire."

    Or, déplore le père Henri, la maladie est très mal connue du public. "Dans le monde, il y a plusieurs millions de malades. L’émigration et le métissage augmentent le risque. Imaginez deux jeunes, à Bruxelles ou à Paris, qui veulent se marier et dont l’un a un grand-parent congolais, l’autre un grand-parent sicilien ou turc Ils doivent se faire dépister."

    Comme la maladie gagne du terrain, depuis 2008 l’Onu a décrété que le 19 juin est la Journée de la drépanocytose. "Moi, avec la société civile, je fais une croisade au Congo pour faire connaître la maladie, les moyens d’agir, les médecins qui font des greffes, etc." Pour cela, le père Henri crée des antennes dans les autres grandes villes du Congo, publie des ouvrages de vulgarisation, rencontre la presse, etc.

    A Bruxelles, l’hôpital Erasme consacre un colloque, les 24 et 25 février (auditoire PP Lambert), à l’anémie SS, pour le personnel médical et les étudiants.

     

    Pour se renseigner : jfjkm@hotmail.com. Pour aider : verser au compte Hubeje n°435-2099001-01 (dons de 40 euros déductibles) avec la communication H. de la Kethulle SJ

  • Une video sur l'Euthanasie, le droit au suicide?

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    Sur le site "aufeminin.be", on trouve cette video où le Docteur Mirabel s'exprime au sujet de l'euthanasie :

    "Euthanasie, le droit au suicide?"  (cliquer sur ce lien)

    DSCN7599.JPGLe docteur Xavier Mirabel, président de l’Alliance pour les Droits de la Vie, est médecin cancérologue à Lille. Chef de département adjoint au Centre de Lutte contre le cancer de la région Nord Pas-de-Calais, le docteur Mirabel est impliqué en recherche clinique. Il est membre du conseil scientifique de l’Institut Européen de Bioéthique. C’est après avoir été délégué pour le Nord de l’Alliance pour les Droits de la Vie puis porte-parole du « Collectif contre l’Handiphobie » au moment de l’affaire Perruche (en tant que père d’Anne, atteinte de trisomie 21), qu’il a été élu en 2002 président de l’Alliance. Coordonnateur du site www.sosfindevie.org , Xavier Mirabel est l’un des co-auteurs du livre « Euthanasie, les enjeux du débat » aux Presses de la Renaissance.

  • La pilule du lendemain en vente libre favorise les maladies sexuellement transmissibles

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    Ce n'est ni le Pape, ni même l'Osservatore Romano, qui divulguent cette information. Elle nous vient tout droit d'Angleterre où cela figure aujourd'hui même dans le Sunday Times qui annonce la publication dans le Journal of Health Economics.
    "Le nombre de grossesses chez les adolescentes ne diminue pas lorsque la pilule du lendemain est en vente libre, mais le nombre de maladies sexuellement transmissibles augmente, affirment des professeurs de l’Université de Nottingham. Ils ont comparé les régions britanniques où la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies avec d’autres régions où une prescription est nécessaire. Ils sont arrivés à la conclusion que le nombre de grossesses chez les jeunes filles de moins de 16 ans n’a pas diminué ces dix dernières années mais que le nombre de MST a au contraire augmenté. « La vente libre et gratuite de la pilule du lendemain rate son objectif de limiter les grossesses chez les jeunes », commente le professeur David Paton. « La hausse des MST comme effet secondaire est liée à la plus grande prise de risques lors des relations sexuelles ». Les résultats de leurs recherches révèlent que le nombre de MST chez les adolescents de moins de 16 ans a connu une hausse de 12 % en dix ans dans les régions où la pilule du lendemain est en vente libre."

    (dépêche de belga, relayée par Le Soir, La Libre, 7/7, etc.)

    En Belgique, la pilule du lendemain est en vente libre (sans prescription). Elle est disponible dans les centres de Planning Familiaux, chez un médecin, et, depuis septembre 2000, en pharmacie.

    N.B. : Le 31 octobre 2000, l'Académie pontificale pour la vie a publié un communiqué au sujet de la pilule du lendemain et de ses effets potentiellement abortifs. 

  • Un acteur mexicain pro-vie construit le plus grand centre américain destiné aux mères célibataires

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    1193235938_1024x768_eduardo-verastegui-wallpaper.jpgLos Angeles (Agence Fides) - L'acteur et producteur mexico-américain Eduardo Verástegui, star du film « Bella », militant pro-vie bien connu, entend construire le plus grand Centre pro-vie des Etats-Unis, chargé de fournir une assistance gratuite aux mères célibataires et aux femmes enceintes dont la grossesse n’était pas désirée. Le Centre en question représente l’une des réponses aux cliniques abortives qui prolifèrent sur le territoire américain.
    « Nous sommes appelés à faire tous les efforts possibles pour aider les personnes marginalisées, les pauvres et les malades, pour renforcer les liens familiaux, pratiquer la charité et l’honnêteté : cela fera entrer le Christ dans notre cœur ». C’est dans cet esprit que Verástegui a lancé voici deux ans déjà le projet pour la construction du Centre qui est encore en cours, grâce à la contribution et au soutien de différents donateurs.
    Entre temps, une autre clinique dénommée « Le Manteau de Guadalupe » qui fournit une assistance prénatale gratuite aux femmes se trouvant dans le besoin ainsi qu’une éducation aux méthodes naturelles, a ouvert ses portes, grâce à l’action d’une organisation internationale dont s’occupe le même acteur.
    Eduardo Verástegui poursuit sa mission de lutte contre l’avortement. Les militants de son association sont souvent présents devant les cliniques abortives, proposant aux femmes de l’assistance et des solutions alternatives. Lors d’une récente soirée de collecte de fonds, le producteur mexicain a présenté différents enfants sauvés de l’avortement et a annoncé le lancement d’un nouveau site Internet, www.IamViable.com, qui se veut « une communauté en ligne au sein de laquelle célébrer les talents que le Seigneur a donné à chaque personne ». (JF) (Agence Fides 20/01/2011)

  • Sélection du sexe du bébé: les hôpitaux d’Anvers vont mener une enquête

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    2357900773_1.png"Le réseau des hôpitaux anversois (ZiekenhuisNetwerk Antwerpen/ZNA) va mener une enquête après la révélation sur une chaîne néerlandaise de pratiques conduites par un gynécologue anversois pour choisir le sexe d’un enfant. Le gynécologue est lié à l’hôpital St-Erasmus mais conduit des traitements de fertilité contestés en privé.

    Le programme “Uitgesproken” a montré que des couples néerlandais allaient voir le médecin Frank Sterckx pour suivre un traitement visant à choisir le sexe de leur bébé. Cette pratique est illégale en Belgique. L’hôpital s’est distancié explicitement de ces traitements.

    L’hôpital a lancé une enquête interne. Le ZNA dispose d’un centre de fertilité réputé au Middelheimziekenhuis" (Sud Presse)

  • Les Américains de plus en plus pro-vie

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    cominguphill-1.jpgL’avant-veille de la grande March for Life de Washington qui a réuni au bas mot 400 000 marcheurs pour la vie dans la capitale fédérale, un sondage de Fox News révélait que les Américains étaient de plus en plus pro-vie.
    En mai 2010, un sondage Gallup montrait que 47 % des Américains se disaient pro-vie alors que 45 % des sondés se reconnaissaient pro-“choix” (c’est-à-dire favorables à l’avortement). Le même institut de sondage, au début de cette année, signalait un fléchissement des pro-choix : ils n’étaient plus que 41 % des sondés (- 4 points), alors que le pourcentage des pro-vie demeurait stable.
    L’intérêt du sondage Fox News est de montrer que désormais les Américains pro-vie constituent une majorité absolue, puisque 50 % des sondés du 21 janvier se reconnaissent pour la défense de la vie alors que seuls 42 % se disaient encore favorable à l’avortement.
    En fonction de l’appartenance ou de l’inclination partisanes, les résultats sont aussi très révélateurs. 69 % des électeurs Républicains se disent pro-vie (seuls 26 % se définissent comme pro-choix). Chez les Démocrates, une majorité se déclare pro-choix (59 %), mais les électeurs Démocrates pro-vie constituent une proportion non négligeable : 32 %, c’est-à-dire près du tiers de l’électorat. Un pourcentage sur lequel devraient réfléchir les caciques du parti Démocrate… (Nouvelles de France)

     

  • "Ethique et moi", une émission à suivre sur RCF

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    Sur RCF (Radio Chrétienne Francophone), "Ethique et moi" est une émission animée par Carine Brochier.

    Présentation : "Alors que les sciences de la « maîtrise du vivant » se développent à grande vitesse et font entrevoir à l’homme l’espoir d’un paradis sanitaire artificiel, comment rester vigilants et pro-actifs par rapport à toutes ces questions de bioéthique ? Grossesse, diagnostics, tests génétiques, avortement, procréation médicale, recherche sur embryons, euthanasie, soins palliatifs…

    "Ethique et moi" est une émission hebdomadaire proposée par l’Institut Européen de Bioéthique. De semaine en semaine, depuis 7 ans, y sont invités les acteurs de terrain : associations et accueillants, professeurs, juristes, théologiens, philosophes, éthiciens, mais aussi de nombreux témoins confrontés à la souffrance, telle cette maman qui accompagne son enfant porteur d’un handicap.

    La multiplicité des thématiques abordées ainsi que le dialogue avec l’invité interpellent l’auditeur, car en fin de compte, l’éthique de la vie nous concerne tous. Telles des semences de vie, ces émissions contribuent à éclairer la conscience de chacun, et invitent l’auditeur à se familiariser avec la pluridisciplinarité de la bioéthique. C’est aussi une joie d’y découvrir peu à peu, la bonté de l’enseignement de l’Eglise en ces matières qui touchent à la Vie. S’y déploie la culture de la vie pour une plus grande solidarité avec les sans voix et les plus faibles d’entre nous.

    "Ethique et moi", quatre diffusions par semaine."

    La responsable de l'émission : "Economiste de formation (FUNDP, Namur), Carine Brochier a une longue expérience dans les médias. Chargée de la rédaction d’un rapport sur l’avortement en Belgique, elle est interpellée par le peu de formation du public au sujet des questions de bioéthique. Cela fait plus de 10 ans aujourd’hui que, au sein de l’Institut Européen de Bioéthique (Bruxelles), elle anime ateliers et conférences, et participe à la rédaction des Dossiers de l’IEB. Souhaitant pouvoir exprimer dans un langage simple ce qu’elle découvrait et ce que vivaient certaines personnes devant faire des choix, parfois difficiles, en matière d’éthique de la vie, elle ressent la nécessité de se former, au fil des ans, en philosophie, bioéthique et anthropologie à l’IET (Institut d’Etudes Théologiques) ; elle obtient également le certificat du Centre d’Etudes Pastorales du Diocèse de Malines-Bruxelles (CEP). Responsable de l’Emission « Éthique et moi » sur RCF depuis 2004, Carine Brochier fait découvrir aux auditeurs non seulement des témoins engagés au service de la Vie, mais aussi la beauté et le pourquoi de l’Enseignement de l’Eglise dans le respect de la personne de la conception à la mort naturelle."

    Un certain nombre d'émissions sont "podcastées" : exemple : "Crise et éthique font-elles bon ménage" , entretien avec le Pr. Philippe de Woot, ou "Le clônage humain pose-t-il un problème éthique?", entretien avec le P. Xavier Dijon, etc.

  • France : L'euthanasie rejetée par le Sénat : la victoire d'ADV est un exemple d'action opportune, apolitique et efficace

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    18833471 jpeg_preview_medium.jpgLe happening (devant le Sénat) de l'Alliance pour les droits de la vie – et le succès de sa pétition aux sénateurs : 55 247 signatures (l'objectif était 50 000) :

    <<  C'est par un happening réunissant 700 personnes que l'Alliance pour les Droits de la Vie a manifesté son hostilité à l'euthanasie ce mardi 25 janvier 2011 entre 12h et 14h, à proximité du Sénat.

    Mardi 26 janvier, midi - Alors que la pétition « Stop à l'euthanasie », lancée par l'Alliance pour les Droits de la vie lors du dépôt de la proposition de loi socialiste, a dépassé 55 000 signataires (site de campagne www.fautpaspousser.com), 700 manifestants réunis place Paul Claudel dansent avec des soignants. Les uns sont entravés par des sacs blancs, et les autres, en vert-hôpital avec blouses, masques, gants et bottes. La musique de Stromae « Alors on danse », ne cache rien des tourments de l'existence : « Mais pire que ça, ce serait la mort » ! Une déchirure sonore fige la foule tandis que les soignants se transforment en euthanasieurs en commençant leur tâche par des personnes âgées ou handicapées en fauteuils roulants. La vague d'euthanasieurs traverse toute la place, sous des cris lugubres de corbeaux, laissant 700 gisants alignés, immobiles dans le froid sous leur linceul. Puis la mort, noire et encagoulée, peut danser sa pantomime sur une musique de Klaus Nomi.

    Par cette euthanasie collective, l'Alliance pour les Droits de la vie a montré qu'à partir des personnes les plus fragiles, c'est toute la société qui est concernée. Derrière les cas emblématiques, la culture de l'euthanasie vise en réalité à renverser la culture médicale. Nous sommes tous vulnérables. En récusant à la fois acharnement thérapeutique et euthanasie, c'est une culture de la vulnérabilité que nous revendiquons. Elle reconnait la pleine humanité de toute personne, quel que soit son état de santé ou son âge, et son droit à être traitée avec d'autant plus de respect qu'elle peut se sentir menacée.

    Présents comme porte-parole, le docteur Xavier Mirabel, cancérologue et président de l'Alliance pour les droits de la vie, et Tugdual Derville, délégué général et coordonnateur du site SOS fin de vie, donnent la parole à Marie-Annick Pavageau, patiente d'un locked-in syndrome suite à un AVC, qui se livre à un plaidoyer des personnes lourdement dépendantes. Plutôt que de leur montrer la sortie, l'exigence est dans la solidarité nationale et dans l'accueil de la différence, sans jamais céder à la tentation de croire ou faire croire qu'une personne pourrait être devenue inutile ou « de trop ».

    L'Alliance pour les Droits de la Vie demandait aux sénateurs de rejeter formellement la proposition de loi visant à légaliser l'euthanasie, au nom de la confiance entre soignants et soignés et revendique la pleine application de la loi Leonetti, encore trop mal connue des Français. >>

    P. de Plunkett / Zenit / "Faut pas pousser" / Video sur dailymotion

     

  • En marche pour la vie ! Un succès encourageant...

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    marche_pour_la_vie_2010_01.jpgSelon les organisateurs, et un communiqué de presse envoyé par le Collectif « en marche pour la vie », plus de 40 000 manifestants  « pro-vie », dont une majorité de familles et de jeunes de moins de 25 ans, ont défilé à Paris ce dimanche dans une atmosphère familiale à l'occasion de la septième Marche pour la Vie. Réunis à l'invitation du Collectif « En marche pour la Vie ! », qui regroupe 15 associations opposées à l'avortement, les sympathisants ont réclamé la protection de toute vie humaine dès la conception, dans une démarche unitaire et apolitique. Partis de la Place de la République, ils ont formé un long cortège à travers les rues de Paris. Défilant derrière une banderole portant l'inscription « Tous unis pour défendre la vie ». L'affluence est en forte croissance par rapport à 2010. Les manifestants ont convergé de toute la France, rejoints par des délégations étrangères de plusieurs pays européen. De nombreux jeunes se sont mobilisés par des réseaux sociaux sur internet, notamment Facebook.

    Benoît XVI a adressé un message d'encouragement aux manifestants qui ont reçu l'appui d'un comité de soutien composé de personnalités du monde civil, de responsables protestants et orthodoxes, et de 14 évêques diocésains catholiques, parmi lesquels le cardinal Barbarin, archevêque de Lyon. Dénonçant le bilan « affligeant  » de 36 ans d'avortement légal, les manifestants demandent des lois et règlements en faveur de la vie : avec un enfant sur 5 supprimé dans le sein de sa mère, la France connait le deuxième plus fort taux d'avortement en Europe occidentale, une situation que même des partisans de l'avortement légal qualifient d'affligeante. Frédéric Espieux et Marion Dinand, s'exprimant au nom du Collectif, dans le discours final ont affirmé : « Comment peut-on invoquer les droits de l'homme quand celui-ci n'a pas la liberté de naître ? Ne soyons pas complices par notre silence ! Car une société qui tue ses enfants n'a pas d'avenir ! »

    Zenit et Radio Vatican