3 questions à Aude Dugast : Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus.
Défense de la Vie - Page 39
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Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus; 3 questions à Aude Dugast
29 avr. 2021Avec son nouvel ouvrage, Jérôme Lejeune, portrait spirituel au fil des vertus, Aude Dugast offre un portrait plus intime du Professeur Lejeune, à la lumière des vertus de foi, espérance, charité, force, justice et tempérance, qu'il a pratiqué tout au long de sa vie et qui l'ont mené sur le chemin de la sainteté.(Famille Chrétienne)Lien permanent Catégories : Bioéthique, Défense de la Vie, Eglise, Foi, Livres - Publications, Sciences, Spiritualité, Témoignages 0 commentaire -
Texas : « Une fois les battements du cœur détectés, la vie est protégée »
Une synthèse de presse de gènéthique.org :
Avortement au Texas : « Une fois les battements du cœur détectés, la vie est protégée »
7 Mai, 2021Au Texas, le Parlement a adopté une nouvelle loi sur l’avortement, dans deux versions légèrement différentes entre le Sénat et l’Assemblée. Les divergences devront être aplanies avant que le gouverneur ne donne son accord. Le texte interdit les avortements dès que l’activité cardiaque de l’embryon est détectable, c’est-à-dire à environ six semaines de grossesse[1]. Contrairement à d’autres législations de ce type, les texte prévoit également que toute personne autre qu’un représentant de l’Etat puisse poursuivre en justice un prestataire d’avortement ou toute personne impliquée dans un avortement de quelque manière que ce soit. De même, toute personne fournissant des fonds pour un avortement peut être poursuivie.
« Une fois les battements du cœur détectés, la vie est protégée », a déclaré le représentant Shelby Slawson, parrain du texte. « Pendant trop longtemps, l’avortement a signifié la fin d’un cœur qui bat » a-t-il poursuivi.
[1] La loi actuelle autorise les avortement jusqu’à 20 semaines, et jusqu’au terme en cas de danger pour la vie de la mère ou malformation fœtale grave.
Source : Associated Press, Jim Vertuno (6/05/2021)
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Un manuel sur l'embryon humain
6 Mai, 2021En partenariat avec Gènéthique, la Fondation Jérôme Lejeune, forte de ses compétences juridiques, médicales et éthiques, publie un nouveau manuel consacré à l’embryon humain. Avec ce manuel, elle entend apporter des éléments d’expertise pour éveiller les consciences et rappeler que l’embryon est, dès le premier moment de son existence, un être humain.
Comme les autres manuels thématiques de la collection, sur la GPA, la PMA, l’euthanasie, la théorie du genre et le téléthon, il est illustré et assorti de citations et de témoignages. Il s’adresse aux éducateurs, formateurs, professeurs, parents et professionnels de la santé.
Le manuel est gratuit, vous pouvez vous le procurer sur le site de la fondation.
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La mission et les objectifs de l'Institut Européen de Bioéthique
Du Salon beige :
L’Institut Européen de Bioéthique pour informer et sensibiliser sur les enjeux
Pouvez-vous nous présenter l’Institut Européen de Bioéthique et ses activités ?
L’Institut Européen de Bioéthique (IEB) est un centre d’étude en matière d’éthique médicale, situé à Bruxelles. Ses experts travaillent en étroite collaboration avec le milieu universitaire et les professionnels de la santé. L’IEB reste indépendant de toute structure institutionnelle ; sa mission est d’informer et de sensibiliser les citoyens ainsi que les décideurs politiques sur les enjeux bioéthiques. Ce qui nous tient à cœur à l’IEB, c’est la promotion de la personne humaine et de sa dignité, quels que soit le stade de son existence ou ses circonstances de vie.
Ce travail d’information et de sensibilisation exige une veille continuelle sur l’actualité bioéthique, que ce soit au niveau des lois en préparation dans les différents pays, ou des avancées biotechnologiques, des nouvelles pratiques autour de l’embryon humain, de la fin de vie, etc. Il y a tout un travail d’étude et de compréhension, puis de transmission vers nos milliers de lecteurs et visiteurs en ligne, qui recherchent une information accessible mais fiable, une réflexion argumentée sur ces enjeux cruciaux autour de la vie humaine.
Quelles sont les thématiques actuelles sur lesquelles vous travaillez ?
La tentation qu’ont de plus en plus de pays à accepter l’euthanasie nous préoccupe énormément, surtout depuis deux ou trois ans avec les feux verts successifs à l’égard du suicide assisté de la part des juges en Italie, en Allemagne, en Autriche… A présent l’Espagne et peut-être le Portugal se résolvent à cette pratique qui blesse les patients, les familles, mais qui fait aussi beaucoup de tort aux soignants. Puisque nous travaillons depuis la Belgique, un pays qui connaît l’euthanasie depuis vingt ans, le rôle de l’IEB est aussi de montrer le vrai visage de l’euthanasie, avec tous ses effets délétères sur la société. Des soignants belges se mobilisent pour avertir du danger : médecins et infirmiers se sont regroupés autour d’un livre qui fait à présent le tour du monde, traduit en plusieurs langues : « Euthanasie, l’envers du décor ». Leur témoignage secoue, car il permet de démentir les illusions qui présentent l’euthanasie comme une fin de vie choisie et sans souffrance.
Un autre domaine d’action de l’IEB concerne le conseil (bio)éthique en investissement. Pour une économie au service de l’humain, il faut rester vigilant par rapport aux entreprises qui promeuvent des pratiques ou des outils allant à l’encontre de la vie. Pensons notamment aux laboratoires pharmaceutiques qui produisent des pilules abortives comme la pilule RU-486, ou les sociétés qui manipulent et détruisent des embryons dans le cadre de leurs recherches. L’Institut Européen de Bioéthique intervient d’ailleurs à ce propos dans une rencontre numérique ce mardi 4 mai, avec la société de conseil en investissement Aliter Invest. Cela pourrait peut-être intéresser vos lecteurs.
On imagine qu’il est difficile d’avoir suffisamment d’informations pour investir de façon éthique, en sélectionnant certains acteurs ou en mettant de côté d’autres entreprises qui ne rejoignent pas les valeurs que l’on souhaite promouvoir. Quel est votre rôle dans ce discernement, à l’Institut Européen de Bioéthique ?
Cela demande tout d’abord des connaissances sur le fonctionnement de certains produits pharmaceutiques. Prenons l’exemple de la pilule contraceptive. Beaucoup ne savent pas que les pilules contraceptives ont un effet potentiellement abortif du fait qu’elles rendent la paroi de l’utérus inadaptée à l’implantation de l’embryon, si conception il y a malgré le contraceptif. Du côté des cellules souches, il y a aussi tout un travail de compréhension de leurs provenances. L’utilisation de cellules souches qui ont nécessité la destruction d’embryons, n’a pas la même valeur morale que l’utilisation de cellules souches adultes…
Ce sont autant de clés qui peuvent aider les investisseurs à s’engager en pleine connaissance de cause et à orienter leurs investissements vers des projets porteurs de vie. Et ces précautions ne diminuent pas la rentabilité des investissements, au contraire ! Le tout est d’allier la compétence à l’exigence morale.
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Les cent premiers jours de Biden ou les initiatives scandaleuses en faveur de l'avortement de la part du deuxième président catholique de l'histoire des Etats-Unis
De Catherine Hadro sur le National Catholic Register :
Les 100 premiers jours de Joe Biden : Les actions scandaleuses sur l'avortement de notre deuxième président catholique
Le président Biden ne peut pas prétendre être à la fois un catholique fidèle et un champion de l'avortement. Il ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.
29 avril 2021
Les actions du président Joe Biden sur l'avortement au cours de ses 100 premiers jours suivent un schéma prévisible pour les récents présidents démocrates, mais vont directement à l'encontre des enseignements de l'Église catholique sur la vie.
L'administration Biden a travaillé à une vitesse folle pour annuler les protections antérieures en faveur de la vie et adopter des politiques agressives en matière d'avortement - des mesures applaudies par Planned Parenthood et déplorées par les fidèles catholiques américains ; le deuxième président américain catholique s'est directement opposé aux appels des évêques américains à protéger les enfants à naître.
C'est déjà lors de sa deuxième journée en tant que président, le 22 janvier, que Biden a publié une déclaration célébrant le 48e anniversaire de Roe v. Wade. Il s'agit de l'arrêt de la Cour suprême de 1973 responsable de la mort de plus de 60 millions de fœtus à cause de l'avortement. Puis, le 28 janvier, un peu plus d'une semaine après son investiture, l'administration Biden-Harris a publié un décret abrogeant la politique de protection de la vie de l'administration Trump. Cette nouvelle disposition oblige effectivement les contribuables américains à financer des groupes qui promeuvent l'avortement à l'étranger.
Lorsque l'équipe Biden-Harris a commencé à constituer son cabinet, elle est passée des décrets pro-avortement au personnel pro-avortement. Après avoir été confirmé au poste de secrétaire d'État, Antony Blinken s'est empressé d'annoncer qu'il considérait l'avortement, souvent voilé sous le terme de "droits reproductifs", comme un droit de l'homme. Shalanda Young, qui est maintenant la directrice adjointe confirmée de l'OMB, a qualifié l'avortement de "justice raciale".
Mais le secrétaire au HHS Xavier Becerra, un catholique, est le membre du Cabinet le plus préoccupant en ce qui concerne la question de la vie.
Becerra était considéré comme le pire scénario de nomination pour la plus grande agence de santé du pays, car il a un passé conflictuel avec les pro-vie. Lorsqu'il était procureur général de Californie, M. Becerra a affronté des centres de soins de grossesse pro-vie et les Petites Sœurs des Pauvres devant la Cour suprême. Il a perdu les deux affaires. Lors de ses auditions de confirmation au Sénat pour le poste de Secrétaire du HHS, Becerra a esquivé les questions concernant sa position exacte sur l'avortement, refusant même de répondre à la question de savoir s'il soutiendrait une quelconque limite à cette horrible procédure. Mais une fois confirmé, le secrétaire Becerra a agi rapidement pour faire avancer les objectifs de l'administration.
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1er mai : Premier Congrès International "Unis pour la Vie"
Dépêche de Fides.org :
AMERIQUE/COLOMBIE - Le premier congrès international "United for Life" : renforcer la défense de la vie dans tous les domaines
Mercredi, 28 Avril 2021
Bogota (Agence Fides) - Dans le cadre du 15e anniversaire de la " Marche nationale pour la vie " en Colombie, la plateforme municipale " Unis pour la vie " organisera le 1er mai le premier Congrès international Unis pour la vie, dont l'objectif est de " renforcer la défense de la vie dans les différents domaines du travail pro-vie ".
Dans le communiqué envoyé à Fides, les organisateurs soulignent que "la défense de la vie obtient de bons résultats dans de nombreux pays" et que de plus en plus de nations adoptent "des lois et des politiques pour la défense et la promotion de la vie, de la conception à la mort naturelle". C'est pourquoi ils encouragent les Colombiens à participer à cette initiative de respect de la vie.
En raison de la pandémie actuelle, l'événement se tiendra virtuellement et sera marqué par deux moments : de 8 à 12 heures du matin, des témoignages d'invités internationaux seront proposés, qui ont eu des expériences positives dans leurs pays ; de 14 à 18 heures de l'après-midi, des panels thématiques seront développés avec la participation de différents spécialistes, chaque participant pourra choisir celui qui l'intéresse. Parmi les intervenants figurent Katarzyna Gosiak, directrice de l'Institut polonais Ordo Iuris ; le député Tomás José Zambrano, du Congrès du Honduras ; la députée espagnole Lourdes Monasterio España ; et la secrétaire du ministère de la Femme, de la Famille et des Droits de l'homme du Brésil, Angela Vidal Granda da Silva Martins.
Les organisateurs comptent sur la participation de mouvements et de groupes pro-vie qui font un excellent travail en Colombie et dans d'autres pays, dans les centres de soutien aux femmes, les soins post-avortement, les réseaux sociaux, la communication, la mobilisation citoyenne, la médecine et la bioéthique. (SL) (Agenzia Fides, 28/4/2021)
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USA : les gouverneurs de l'Arizona et de l'Idaho signent des projets de loi en faveur des enfants à naître
Synthèse de presse de gènéthique.org :
Arizona et Idaho : aux USA, deux gouverneurs signent des projets de loi en faveur de la vie à naître
28 avril 2021En Arizona, le gouverneur Doug Ducey a signé mardi le projet de loi voté la semaine dernière (cf. L’Arizona vote l’interdiction des IVG pour trisomie 21), qui interdit tout avortement motivé par un diagnostic fœtal d’anomalie génétique, comme la trisomie 21.
Quelques minutes après la signature, Cathi Herrod, présidente du groupe social conservateur Center for Arizona Policy, a publié un communiqué de presse intitulé « la vie gagne » : « aujourd’hui, les Arizoniens gagnent. Les enfants de l’Arizona dont le handicap a été diagnostiqué avant la naissance ne feront plus l’objet de discrimination, (…). Les contribuables de l’Arizona ne seront pas forcés de soutenir les avortements dans les collèges et universités publics, et les lois de l’Arizona seront interprétées de manière à valoriser toute vie humaine ».
Le texte prévoit également de donner aux fœtus les mêmes droits de personnes qu’aux enfants, d’interdire l’envoi de pilules abortives par la poste, de permettre aux pères et aux grands-parents maternels de porter plainte après un avortement pour anomalie génétique et d’interdire le financement public des organismes d’avortements. La mesure exige aussi « que les restes de fœtus soient enterrés ou incinérés », et « interdit aux universités d’État de fournir des soins liés à l’avortement ».
En Idaho, le gouverneur Brad Little a signé mardi un projet de loi interdisant tout avortement dès que le cœur du fœtus peut être entendu, soit vers six semaines environ. Ce projet de loi a la particularité d’inclure une « clause de déclenchement ». En effet, d’autres états américains ont déjà voté des lois similaires, qui sont actuellement en cours de contestation devant les tribunaux. Avec la clause de déclenchement, le projet de loi n’entrera pas en vigueur à moins qu’ « une cour d’appel fédérale, quelque part dans le pays, ne confirme une législation similaire d’un autre État ». La mesure prévoit une peine de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans, ainsi que la possibilité, pour la femme qui a subi l’avortement, de « poursuivre le prestataire ».
« L’Idaho est un État qui accorde de l’importance à la vie la plus innocente de toutes – la vie des bébés, explique le gouverneur dans un communiqué. Nous ne devrions jamais relâcher nos efforts pour protéger la vie des enfants à naître. Des centaines et des centaines de bébés perdent la vie chaque année en Idaho à cause de l’avortement, une tragédie absolue. Je remercie les législateurs de l’Idaho de continuer à protéger des vies en adoptant cette importante législation, et je suis fier de signer le projet de loi aujourd’hui ».
Les personnes qui soutiennent cette loi « aimeraient voir celle-ci jouer un rôle dans l’annulation de Roe v. Wade », la décision de la Cour suprême de 1973 légalisant l’avortement dans tout le pays, car « un renversement de Roe signifierait que la politique d’avortement reviendrait aux États ».
Selon le Ministère de la Santé et des Affaires sociales, il y a eu 1.513 IVG en Idaho en 2019, dont 1 049 avant la dixième semaine.
Sources : Washington Times, Bob Christie (27/04/2021) ; Washington Times, Keith Ridler (27/04/2021)
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Oklahoma, Montana : des lois pour limiter les avortements
Synthèse de presse de gènéthique.org :
Etats-Unis : deux gouverneurs signent des lois pour limiter les avortements
Publié le 27 Avr, 2021Le gouverneur de l’Oklahoma, Kevin Stitt, a signé lundi 26 avril trois projets de loi visant à limiter les avortements. Les nouvelles mesures adoptées imposent aux médecins pratiquant des avortements d’être diplômés en en obstétrique et en gynécologie, et ajoutent le fait de pratiquer un avortement à la liste des « comportements non professionnels » des médecins. Enfin, l’avortement devient interdit si le battement du cœur du fœtus peut être détecté. Un médecin qui interromprait tout de même la grossesse se rendrait « coupable d’homicide ».
D’autres projets de loi attendent la signature du gouverneur, dont un texte qui interdirait « immédiatement » l’avortement dans l’Oklahoma si la Cour suprême des États-Unis annulait l’arrêt Roe vs. Wade de 1973 qui a dépénalisé l’avortement (cf. Aux USA, la Cour Suprême se penche sur une affaire d’avortement qui pourrait être décisive). « Nous voulons être l’État le plus pro-vie du pays, et je veux être le gouverneur le plus pro-vie », a déclaré Kevin Stitt, indiquant qu’il signerait tous les projets de loi en ce sens.
D’autres mesures entrent en vigueur dans le Montana
De son côté le gouverneur du Montana, Greg Gianforte, a également signé trois projets de loi lundi. L’avortement sera interdit après 20 semaines de grossesse. Les soignants devront donner aux femmes la possibilité de voir une échographie avant de pratiquer un avortement. L’avortement médicamenteux ne pourra pas être pratiqué via l’envoi des produits abortifs par la poste (cf. Etats-Unis : la FDA maintient l’« avortement par la poste »; « Avortements par La Poste » et pression sur les femmes : les médecins britanniques alertent). Une mesure expliquée par le risque de « complications médicales ».
« C’est un jour prometteur, un jour qui restera dans l’histoire de notre État comme celui où nous défendons la vie », a déclaré Greg Gianforte. Des mesures similaires n’avaient pas été mises en œuvre suite au veto des précédents gouverneurs, démocrates.
Sources : Washington Times, Sean Murphy (26/04/2021), Iris Samuels (26/04/2021) ; Associated Press, Sean Murphy (26/04/2021)
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Macao : un hommage et un monument dédiés aux enfants avortés
Du site des Missions Etrangères de Paris :
Le diocèse de Macao rend hommage aux enfants avortés en inaugurant un monument spécial
Le samedi 24 avril, Mgr Stephen Lee, évêque de Macao, a célébré une messe spéciale afin de rendre hommage aux enfants à naître avortés dans la région administrative spéciale chinoise. L’évêque a également inauguré un monument dédié aux enfants avortés devant le service des funérailles du diocèse. Le père Daniel Ribeiro, curé de la cathédrale Notre-Dame de la Nativité de Macao, explique que par cet événement, le diocèse veut inviter les catholiques à « prier pour ces enfants ». Le programme a été organisé dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la dignité humaine lancée par le diocèse.Macao compte une forte présence catholique avec près de 30 000 fidèles pour neuf paroisses.
L’Église de Macao a célébré une messe spéciale et inauguré un monument afin de rendre hommage aux enfants à naître qui ont été avortés dans la région administrative spéciale chinoise. Mgr Stephen Lee, évêque de Macao, a présidé cette « célébration pour les fœtus avortés » le samedi 24 avril. Après la célébration, l’évêque a également inauguré un monument spécialement dédié aux enfants avortés, devant le service des funérailles du diocèse de Macao. Le père Daniel Ribeiro, curé de la cathédrale Notre-Dame de la Nativité de Macao, explique que l’Église locale a voulu marquer cet événement afin de souligner sa conviction que chaque vie est sacrée, y compris celles des fœtus avortés. « Nous voulons marquer un moment particulier pour célébrer la vie des fœtus qui n’ont pas eu le droit de naître », confie le prêtre, cité par Jornal O’Clarim, l’hebdomadaire catholique en langue portugaise du diocèse de Macao. « Nous invitons les catholiques à prier pour ces enfants », poursuit le prêtre Ribeiro.
Politique de l’enfant unique et trafic sexuel
Un communiqué diocésain publié avant l’événement explique que ce programme en hommage aux enfants à naître a été organisé dans le cadre d’une campagne de sensibilisation sur la dignité humaine. Macao, capitale du jeu et véritable Las Vegas chinois, aujourd’hui région autonome dépendant de la République populaire chinoise, a été une colonie portugaise de 1557 à 1999. L’influence portugaise a marqué la ville avec une forte présence catholique – aujourd’hui, l’île compte près de 30 000 catholiques pour neuf paroisses. Macao est également tristement connue comme destination majeure du trafic sexuel. Ainsi, beaucoup de femmes et de jeunes filles locales ou étrangères deviennent prostituées à Macao. Par conséquent, la ville enregistre un fort taux de grossesses non désirées, et donc d’avortements, selon les médias locaux – bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels sur les grossesses non désirées et sur les avortements à Macao. Depuis les années 1950, l’avortement est légal en Chine et le gouvernement favorise les mesures contraceptives dans le cadre de la politique de l’enfant unique – mise en œuvre de 1979 à 2015. Cette politique a été accusée d’avoir entraîné plusieurs millions d’avortements, y compris des avortements sélectifs liés au genre. Ainsi, beaucoup de filles ont été avortées dans le pays, entraînant un fort écart des sexes en Chine. Selon les chiffres publiés en novembre dernier par le Global Times, en 2019, le pays recensait 120 hommes pour 100 femmes.
(Avec Ucanews)
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Houellebecq, le bluff euthanasique et sœur Morphine
Le débat euthanasique n’a hélas plus cours en Belgique : le pire est advenu et l’opinion inerte est chloroformée depuis longtemps déjà. Il n’en va pas encore de même en France. Entre autres, l’écrivain Houellebecq démontait, voici peu, la manipulation du discours publicitaire euthanasique avec l’objection retentissante d’un seul mot : la morphine. Oui, mais encore ? L’absence de douleur ne donne pas nécessairement un sens à la vie. Voici un commentaire D’Henri Quantin, lu sur le site web « aleteia » (21 avril 2021) :
«De la récente tribune percutante de Michel Houellebecq contre l’euthanasie, beaucoup ont essentiellement retenu la conclusion : « Lorsqu’un pays — une société, une civilisation — en vient à légaliser l’euthanasie, il perd à mes yeux tout droit au respect. Il devient dès lors non seulement légitime, mais souhaitable, de le détruire ; afin qu’autre chose — un autre pays, une autre société, une autre civilisation — ait une chance d’advenir. » De la part d’un auteur qui préfère son travail de romancier aux postures des « guignols de l’engagement », la déclaration est de fait frappante. Aucun champion de la rébellion médiatique n’a, à notre connaissance, affirmé aussi clairement le droit non seulement à l’objection de conscience, mais même à l’insurrection salutaire.
La souffrance n’est plus un problème
Il y a tout juste deux ans, le président Macron décorait Houellebecq de la légion d’honneur. À cette occasion, il tenta discrètement de minimiser la portée de sa critique de la Modernité, en le qualifiant de « romantique perdu dans un monde qui est devenu matérialiste ». Il aura sans doute quelques difficultés à réduire le propos à une mythologie adolescente de la révolte, héritée du XIXe siècle. Car l’argument principal de Houellebecq ne se trouve pas dans les nuages, mais dans la réalité la plus simple et dans un progrès décisif de la médecine, tout à fait compatible avec un monde matérialiste : la découverte de la morphine. Déjà au moment où l’État français décida de mettre à mort Vincent Lambert qui « n’était en proie à aucune souffrance du tout […] et n’était même pas en fin de vie », Houellebecq avait fait ce rappel magistral : « Une découverte extraordinaire, qui apportait une solution élégante à un problème qui se posait depuis les origines de l’humanité, a eu lieu en 1804 : celle de la morphine. Quelques années plus tard, on a vraiment commencé à explorer les étonnantes possibilités de l’hypnose. En résumé, la souffrance n’est plus un problème, c’est ce qu’il faut répéter, sans cesse, aux 95 % de personnes qui se déclarent favorables à l’euthanasie. »
Houellebecq racontait qu’il avait connu lui-même des circonstances dans lesquelles il était prêt à supplier qu’on l’achève et qu’il avait suffi d’une piqûre de morphine pour que son point de vue change presque instantanément.
Étatisme et capitalisme réunis
La grande force de Houellebecq est de mettre à nu en quelques mots les impostures du rouleau compresseur idéologique qui tente d’écraser toute objection. Houellebecq ôte à tous les arguments leurs parures compassionnelles et leurs atours publicitaires. La clé de voûte du « bluff technologique », jugeait Jacques Ellul, est la publicité. Le bluff euthanasique, qui n’est que l’application à l’homme des diktats de l’efficacité technique, fonctionne de la même façon.
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L'avortement hors la loi en République Dominicaine
Une synthèse de presse de gènéthique.org :
La République dominicaine s’oppose à l’avortement via la réforme de son Code pénal
20 Avr, 2021En République dominicaine, les députés ont présenté le projet de réforme du Code pénal « la semaine dernière ». Le code actuel date du 19e siècle. Trois motifs de dépénalisation de l’avortement étaient envisagés à cette occasion : si la grossesse met en péril la vie de la mère, le viol ou l’inceste, et les malformations du fœtus « incompatibles avec la vie ». Ils ont tous trois été rejetés.
Un seul article du texte évoque l’avortement, c’est l’article 112. Il dispose qu’interrompre volontairement une grossesse n’est pas punissable à condition qu’« au préalable, pour sauver la vie de la mère et du fœtus en danger, tous les moyens scientifiques et techniques disponibles aient été épuisés dans la mesure du possible ». L’avortement dans ce cas doit être pratiqué « par du personnel médical spécialisé dans des établissements de santé publics ou privés ».
Sources : One of us (19/04/2021) ; ACI Prensa, Diego López Marina (25/03/2021)
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L’Afrique, la Russie et les États-Unis contre les diktats du genre
De Luca Volontè sur International Family News :
L’Afrique, la Russie et les États-Unis contre les diktats du genre
Pleins feux sur les bonnes choses qui se passent dans le monde
16 avril,2021
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