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Persécutions antichrétiennes - Page 139

  • 100 nouveaux martyrs du communisme bientôt canonisés par l'Eglise orthodoxe bulgare

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    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser 100 néomartyrs de la période communiste

    L’Église orthodoxe bulgare se prépare à canoniser prochainement une centaine de martyrs du régime athée de la seconde partie du XXème siècle. Le métropolite de Lovtcha Gabriel, chef de la commission des canonisations auprès du Saint-Synode de l’Église orthodoxe bulgare, a annoncé que les évêques, lors de la session du Saint-Synode de la fin du mois de septembre, examineront les listes des noms des martyrs présentés par les diocèses et fixera la date de la canonisation. Hormis les 100 martyrs connus, il est suggéré de canoniser également le groupe des martyrs inconnus, afin de préserver ainsi la mémoire des nombreux martyrs disparus sans trace au cours de cette période. Il est possible que la canonisation ait lieu à la fin de cette année, mais certains évêques proposent de la fixer à 2013, ce qui permettrait d’étendre et de préciser la liste des néomartyrs.
    Source : Pravoslavie.ru via orthodoxie.com
  • L'Aide à l'Eglise en Détresse lance un appel au secours pour les chrétiens du Nigeria

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    Les églises ne doivent pas fermer leurs portes malgré les bombes !


    430
    églises détruites depuis les élections du 16 avril 2011

    14 000 victimes depuis dix ans
    250 000 personnes déplacées
    1400 tués par Boko Haram depuis 2010
    12 États sur 36 appliquent déjà la charia (loi coranique)

    Bombes contre les chrétiens

    Avec 150 millions d’habitants, le Nigeria compte environ 50% de musulmans et 50% de chrétiens. Les immenses ressources naturelles du pays, au lieu de stimuler l’économie et de sortir la population de la pauvreté, engendrent conflits continuels et corruption. Depuis une dizaine d’années, la naissance de groupes musulmans intégristes a aggravé cette situation. Les nombreuses attaques contre les chrétiens attestent qu’une véritable persécution et volonté de détruire est à l’œuvre. De 2010 à ce jour, plus de mille chrétiens ont été tués et des dizaines de milliers de personnes blessées dans des actes de terrorisme.

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  • Vers une émigration massive des coptes ?

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    Nous lisons sur "Poste de Veille" :

    L’avocat égyptien chrétien Mamdouh Ramzi a mis en garde contre les répercussions de l'émigration des coptes qui craignent la persécution du gouvernement islamiste.

    «Plus de 100.000 coptes ont fait une demande d'immigration aux États-Unis et dans les pays scandinaves», a-t-il déclaré au Al Arabiya al-Hadath al-Masri. «Le départ de ces nombreux coptes constitue une grave menace pour la structure démographique de l'Egypte.»

    L’adoption de décrets de bienvenue par les pays d’accueil s’est accompagnée d’un torrent de demandes d’immigration des chrétiens égyptiens. Selon Essam Ebeid, président de l'Association des coptes des Pays-Bas, le ministre néerlandais de l'Immigration a publié un décret le 11 juin permettant aux coptes persécutés en Egypte de demander l'asile aux Pays-Bas : «Le décret a été adopté parce que le gouvernement néerlandais considère que le gouvernement égyptien ne protège pas ses citoyens coptes». La mort de 24 coptes dans des affrontements avec l'armée devant les bureaux de la télévision d’État en octobre 2011, a expliqué Ebeid, a été la principale raison de la publication du décret. «Ajoutez à cela une série d'autres incidents vus par la communauté internationale comme de la discrimination envers les coptes. »

    Pour Medhat Kelada, chef de l'Union des organisations coptes en Europe, le décret des Pays-Bas est un stigmate pour les islamistes d'Egypte et en particulier le Président Mohammed Morsi, qui témoigne de leur incapacité à protéger les citoyens coptes. Kelada a fustigé Morsi, qui a gracié plusieurs islamistes coupables d'actes criminels mais pas un seul copte détenu pour des raisons politiques ou à la suite d'incidents sectaires. «Ce qui se passe sous Morsi n’est pas différent de ce qui se passait à l’époque de Moubarak», a déclaré Kelada, citant l'exemple des familles coptes expulsées de leurs maisons suite à des affrontements sectaires dans plusieurs villages égyptiens et dont les médias internationaux ont parlé.

    Source : Coptic immigration forebodes demographic disaster: Egyptian lawyer, Al Arabiya, 10 septembre 2012. Traduction par Poste de veille

  • Notre-Dame de Fatima invitée au Kazakhstan

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    ASIE/KAZAKHSTAN - Nouvelle Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Fatima dans la terre des goulags

    Karaganda (Agence Fides) - Le Diocèse kazakh de Karaganda a inauguré officiellement la nouvelle Cathédrale dédiée à Notre-Dame de Fatima, « Marie, Mère de tous les Peuples ». Le rite solennel de la consécration, célébré hier, Dimanche 9 septembre, a été présidé par S.Em. le Cardinal Angelo Sodano, Envoyé spécial du Saint-Père Benoît XVI. Avec S.Exc. Mgr Janusz Kaleta, Evêque de Karaganda, ont concélébré d'autres Evêques du Kazakhstan. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, étaient présents plus de 1.500 fidèles, prêtres, religieux et pèlerins kazakhs et de 14 autres nationalités, dont certains provenant de Corée, ainsi que des responsables chrétiens orthodoxes, musulmans et des autorités civiles locales.

    L'église, en style gothique et revêtue de pierre du Caucase, a été construite grâce aux offrandes des fidèles du monde entier et à la contribution des précédents Evêques de Karaganda, Leurs Excellences NN.SS. Pavel Lenga et son auxiliaire Athanasius Schneider. Le permis de construire a été accordé par le gouvernement kazakh à l'Eglise locale en 2003.

    Dans un colloque accordé à Fides, S.Exc. Mgr Janusz Kaleta, Evêque de Karaganda, exprime « sa grande joie de disposer d'une véritable Cathédrale : une grande église qui sera un lieu de prière et un signe visible permettant d'attirer de nouveaux fidèles à la foi chrétienne ». Remarquant qu'il s'est agi « d'un événement grandiose qui a impliqué également la communauté civile », l'Evêque remercie « tous ceux qui ont contribué à réaliser ce projet ».

    « Nous croyons tous qu'il s'agit des fruits des martyrs et de la souffrance que les fidèles chrétiens ont enduré par le passé dans ces terres » fait remarqué à Fides le Père Piotr Pytlowany, Recteur du Séminaire du Diocèse. « Nous confions la communauté catholique au Kazakhstan et dans tous les pays de l'ancienne Union soviétique à la protection spéciale de Notre-Dame de Fatima qui a déjà accompli des miracles. Par exemple, nous nous souvenons du soutien que nous avons reçu du gouvernement local en ce qui concerne ce projet ».

    A l'époque soviétique, le Kazakhstan fut un lieu de déportation par excellence. Parmi les déportés des goulags, se trouvaient des milliers de catholiques de nationalité polonaise, ukrainienne, allemande mais également lituanienne et biélorusse. La ville de Karaganda constituait le centre d'une toile de camps appelée Karlag (Karaganda Lager), l'une des plus vastes et des plus horribles de l'univers concentrationnaire soviétique qui emprisonnait les victimes de l'oppression religieuse et politique. De nombreux prêtres déportés favorisèrent l'éclosion d'une Eglise souterraine. Parmi eux, est bien connu le Père Alexij Saritski, béatifié par le Bienheureux Jean Paul II en 2001. Aujourd'hui, à Karaganda, ville de deux millions et demi d'habitants, sont présentes une grande mosquée, une église orthodoxe et cette nouvelle Cathédrale catholique, afin de célébrer la foi et de faire mémoire des martyrs. (PA) (Agence Fides 10/09/2012)

  • Bangladesh : des centaines d'enfants chrétiens enlevés et convertis de force à l'Islam

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    BANGLADESH : près de 300 enfants chrétiens enlevés et convertis de force à l'Islam (source Asia News)
    Pris en charge par des intermédiaires après avoir convaincu les familles du village de payer pour une éducation dans de pseudo auberges pour jeunes, les enfants sont en fait incorporés à des madrassas (écoles islamiques) où les imams les forcent à abjurer le christianisme. Le dernier cas a cependant connu un heureux dénouement puisque 11 enfants ont pu échapper à la captivité.
    (Dhaka) Au Bangladesh, des enfants chrétiens des tribus Tripuri ont été enlevés à leurs villages et convertis de force à l'Islam. Selon des sources catholiques locales, qui ont demandé de ne pas livrer leurs noms, près de 300 enfants ont été envoyés aux madrassas (écoles islamiques).

    L'histoire est toujours la même. De soi-disant intermédiaires, provenant de la même ethnie Tripuri, visitent les communautés pauvres où ils convainquent les familles d'envoyer leurs enfants dans des missions, à charge de payer entre 6 000 et 15 000 taka (US$ 500 à 1 200) pour l'école et la pension. Après avoir empoché l'argent, les intermédiaires vendent ces enfants à des écoles islamiques situées ailleurs dans le pays.

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  • Birmanie : les chrétiens chins victimes de l'oppression

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    Selon une organisation Chin de défense des droits de l’homme, le régime birman opprime les chrétiens chins (Eglises d'Asie - MEP - 05/09/2012)

    Selon la Chin Human Rights Organization (CHRO), basée au Canada et animée par des réfugiés chins, les réformes mises en place depuis un peu plus d’un an par le régime birman, pour positives qu’elles puissent être, ne se sont pas traduites par une amélioration de la situation dans l’Etat Chin. Situé sur le flanc ouest du Myanmar, l’Etat Chin abrite une importante population chrétienne, très majoritairement baptiste, qui, selon le CHRO, se heurte à une politique birmane de promotion du bouddhisme.

    Publié le 5 septembre, le rapport de la CHRO ‘Threats to Our Existence’: Persecution of Ethnic Chin Christians in Burma se présente comme une actualisation d’un précédent rapport publié en 2004, intitulé Religious Persecution: A Campaign of Ethnocide Against Chin Christians in Burma. S’appuyant sur une centaine d’entretiens menés avec des chrétiens chins pour des faits allant de mars 2004 à juin 2012, le document affirme que la politique de « birmanisation » menée par l’ancienne junte se poursuit dans l’Etat Chin en dépit de la transformation de cette dernière en un « gouvernement d’apparence civile ». Selon Salai Ling, directeur des programmes à la CHRO, « le gouvernement présidé par Thein Sein affirme que la liberté religieuse est garantie par la législation du pays mais en réalité, le bouddhisme s’apparente de facto à une religion d’Etat. Les institutions mises en place par les régimes militaires précédents pour organiser la discrimination religieuse sont toujours en place et continuent d’opérer. Les réformes n’ont quasiment pas atteint l’Etat Chin ».

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  • Pakistan : nouveaux témoignages en faveur de Rimsha Masih et menaces à l'encontre de Paul Bhatti

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    ASIE/PAKISTAN - Deux nouveaux témoins en faveur de Rimsha Masih - menaces à l'encontre de Paul Bhatti

    Islamabad (Agence Fides) - Le front juridique en faveur de Rimsha Masih se renforce. Hier, deux nouveaux témoins sont venus d'ajouter à Hafiz Zubair, vice imam de la mosquée de quartier, et ont confirmé les accusations portées contre l'imam Khalid Jadoon en ce qui concerne la falsification des preuves du blasphème de la fillette. Le cas de Rimsha fait désormais l'objet d'un large consensus parmi les responsables musulmans modérés tels que Hafiz Tahir Ashrafi, responsable du All Pakistan Ulema Council. Malgré cela, il alimente des tensions. Hier, Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre chargé de l'Harmonie nationale, très actif en ce qui concerne le cas de Rimsha, a dû rester dans son bureau, au Ministère de l'Harmonie, à cause d'une alerte concernant sa sécurité personnelle, alors qu'il devait participer à un débat télévisé sur Dunya News Tv en compagnie de Tahir Ashrafi et du Père Rehmat Hakam Michael, Vicaire général du Diocèse d'Islamabad-Rawalpindi. Suite à cette alarme, il n'a été en mesure de participer que depuis son bureau. Bhatti s'est vu octroyer aujourd'hui une nouvelle escorte spéciale, ce qui lui a permis de se rendre au Sénat pour la session parlementaire.

    Entre temps, comme l'avait anticipé à Fides le Père Francis Nadeem (voir Fides 03/09/2012), il se confirme que derrière le cas de Rimsha Masih se trouve la mafia foncière. Un certain nombre de spéculateurs entendaient en effet chasser les chrétiens du faubourg de Mehrabadi pour des raisons économiques, vu que la valeur des maisons dans cette zone d'Islamabad s'est accrue. Ce qui les a conduit à construire ce cas de blasphème qui devait leur permettre de parvenir à leurs fins. La majeure partie des familles du faubourg, déclarent des sources de Fides, sont des fidèles ayant fui Gojra, localité incendiée par des radicaux islamiques en 2009 suite à un présumé cas de blasphème. Ce fut Shahbaz Bhatti, alors Ministre chargé des Minorités, à faire assigner aux évacués les logements aujourd'hui contestés dans la périphérie de la capitale. (PA) (Agence Fides 04/09/2012)

  • Rimsha Masih : une bonne nouvelle

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    Nous l'avions signalé hier (http://www.belgicatho.be/archive/2012/09/01/rimsha-masih-victime-de-la-mafia.html), Rimasha Masih, la petite pakistanaise incarcérée, aurait été victime de manoeuvres d'une mafia désireuse d'accaparer les terrains appartenant à des chrétiens.

    Certains journaux publient ce matin une dépêche d'agence qui fait état de l'arrestation de l'imam à l'origine de l'arrestation de la petite Pakistanaise accusée de blasphème. Les complices de l'imam auraient avoué que des fausses pièces à conviction ont été fabriquées pour accabler la fillette.

  • Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792)

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    Dimanche 02 Septembre 2012 : Fête des Bienheureux Martyrs de Septembre, victimes de la Révolution française († 1792).

    massacre-septembre-1.jpglevangileauquotidien

    Après la chute de la Monarchie le 10 août 1792, la fièvre monte à Paris. De nombreux suspects sont arrêtés : laïcs, prêtres séculiers, religieux, souvent réputés réfractaires, même si ce n'est pas le cas de tous.Environ 350 ecclésiastiques sont ainsi incarcérés, dont plus de la moitié sont étrangers à la capitale.

    Entre le 2 et le 5 septembre, des bandes armées d'hommes et de femmes envahissent les prisons parisiennes pour se livrer à l'exécution collective des détenus au couvent des Carmes, à l'abbaye de Saint-Germain, au séminaire Saint-Firmin, aux prisons de la Force, rue Saint-Antoine.       

    Le couvent des Carmes, avec son très vaste enclos, est le premier et le plus symbolique théâtre des tueries.Au témoignage de l'abbé Saurin, jésuite rescapé, le contraste est saisissant entre la sérénité qui règne au-dedans, parmi les ecclésiastiques prisonniers, groupés autour de trois évêques, et, au dehors, le hurlement de la foule, les canonnades, les roulements de tambour, et finalement, le 2, vers quatre heures du soir, le tocsin de Saint-Sulpice qui donne le signal aux émeutiers. La tuerie qui a commencé dans le jardin s'achève, après un simulacre de jugement, au pied du petit escalier faisant communiquer la chapelle, où les prisonniers ont d'abord reflué et se sont mutuellement donné l'absolution.« Je n'ai entendu se plaindre aucun de ceux que j'ai vu massacrés » écrira l'abbé de la Pannonie, blessé et rescapé de la tragédie des Carmes.       

    Parmi les trois mille victimes de septembre 1792, cent quatre-vingt onze personnes mortes pour leur Foi ont été Béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Quatre-vingt six prêtres étaient membres du clergé parisien. Les quatre laïcs et de nombreux religieux béatifiés appartenaient aussi à l'Église de Paris.       

    On peut vénérer ces Béatifiés dans la crypte ossuaire érigée au XIXème siècle sous la chapelle de l'Église Saint-Joseph-des-Carmes (74, rue de Vaugirard, 6ème arr.).       

    « L'escalier du martyre » marqué d'une plaque Hic ceciderunt (« Ici ils tombèrent ») est aujourd'hui inclus dans le jardin du séminaire universitaire de l'Institut Catholique.

  • Rimsha Masih, victime de la mafia ?

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    PAKISTAN : une organisation mafieuse exploite le cas de Rimsha (source Fides (en italien)

    « Les accusations portées contre Rimsha Masih sont complètement fausses et astucieusement construites;  derrière son cas, il y a une mafia de la terre. Des criminels sans scrupules ont l'intention d'enlever la terre aux chrétiens et de les chasser de Mehrabadi, une banlieue d'Islamabad où vit la famille de Rimsha. Pour cette raison, ils ont fabriqué de toutes pièces cette histoire, en prenant pour cible un enfant innocent ». C'est ce que déclare à Fides le Frère Francis Nadeem, frère capucin de Lahore, coordonnateur du « Conseil National pour le dialogue interreligieux ». Grâce à son travail dans le domaine du dialogue, le frère franciscain, entretient de bonnes amitiés dans le monde musulman, ce qui lui donne accès à de telles informations délicates. Par conséquent, le cas de Rimsha, serait exemplaire de la façon dont la loi sur le blasphème est manipulée et utilisée en ciblant des innocents.
    Selon le religieux, « les policiers n'avaient pas à enregistrer une plainte contre Rimsha, étant donné qu'elle est mineure et que l'islam établit une procédure différente dans le cas des enfants, comme l'ont expliqué les dirigeants musulmans » (voir Fides 30/08/2012). 

  • L'incroyable fidélité des "chrétiens du bout du monde"

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    1357032.jpgÀ la rencontre des chrétiens du bout du monde (dans Le Figaro)

    Extraits :

    "Pendant un an, Charles Guilhamon et Gabriel de Lépinau sont partis à la rencontre de petites communautés chrétiennes isolées. Un tour du monde à vélo qui les a conduits du Tibet au Brésil, en passant par le Sénégal et la Thaïlande. Ils racontent leur incroyable aventure dans un livre à paraître le 5 septembre." (...)

    "Église des confins et des nuages, Église souterraine, sans prêtre et pourtant étonnamment fidèle à Rome, Église souffrante, persécutée, Charles et Gabriel sont allés à la découverte de ces multiples visages de la chrétienté. En Amazonie en pirogue, à pied avec les Karens, ou encore, comme le plus souvent, à vélo, ils ont parcouru 11.000 kilomètres pour vivre avec ces communautés oubliées quand elles ne sont pas inexistantes ou agonisantes." (...)

    "Après le départ de Paris, leur première destination avait été, au bout de deux mois sur les routes, le village de Tal Arboush, dans la Djézireh, à l'est de la Syrie. Charles se souvient encore du regard rêveur de Charbel. Il savourait un narguilé assis dans son jardin. Sa coupe de cheveux et sa stature lui donnaient des airs de James Dean. A un détail près: un immense tatouage de la Vierge Marie haut en couleur occupait tout son avant-bras et faisait écho à un dessin de la croix gravé sur son biceps. Il était le troisième fils de l'une des quarante familles catholiques peuplant le village de Tal Arboush, seul village catholique sur des dizaines de kilomètres. Ils parlaient l'araméen comme les premiers chrétiens. Depuis six mois, Tal Arboush ne répond plus. Charles n'a plus de nouvelles de Charbel. Les derniers chrétiens."

    Le livre : Sur les traces des chrétiens oubliés, de Charles Guilhamon, Calmann-Lévy, 430 p., 21.50 €

    Tout l'article est ici : A la rencontre des chrétiens du bout du monde

  • Au Kazakhstan : un lieu voué à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste

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    Cathedral_karaganda.jpgNous lisons sur Zenit.org :

    "Au Kazakhstan, où les catholiques représentent moins de 2% de la population, la construction d’une cathédrale représente « un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant », déclare Mgr Schneider, évêque auxiliaire du diocèse de Karaganda.

    La nouvelle cathédrale de Karaganda (Kazakhstan) sera consacrée dimanche 9 septembre 2012 au cours d’une concélébration solennelle présidée par le cardinal Angelo Sodano, doyen du Collège cardinalice et légat pontifical pour la consécration (cf. Zenit du 9 juillet 2012).

    Extraits de l'interview de l'évêque auxiliaire, Mgr Schneider :

    (...) Une cathédrale située dans un endroit plus central, construite dans un style traditionnel incontestablement catholique, c’est-à-dire dans le style néogothique, sera un signe et un moyen d’évangélisation silencieux mais puissant, dans un monde où les catholiques forment environ 1 à 2% de la population, où la majorité des habitants sont musulmans et où les orthodoxes sont très minoritaires. En outre, une partie considérable de la population n’appartient à aucune religion, ce sont des personnes qui cherchent Dieu.

    L’architecture de la cathédrale et les objets qui sont à l’intérieur ont été travaillés avec le plus grand soin afin de donner forme à une œuvre d’art vraiment belle et qui a en même temps un caractère sacré et un sens du surnaturel. Tout ceci est adapté tant pour éveiller chez les fidèles et les visiteurs un sens religieux et un sens de la foi que pour exprimer un acte d’adoration de la Sainte Trinité. Tout est donc fait pour faciliter le respect du premier commandement et la finalité ultime de toute la création : l’adoration et la glorification de Dieu.

    La signification historique et spirituelle a aussi une autre dimension : la nouvelle cathédrale est un lieu sacré à la mémoire des innombrables victimes du régime communiste, puisqu’il y avait, autour de Karaganda, un des plus grands et des plus terribles camps de concentration – les goulags – dans lequel ont souffert des personnes appartenant à plus de 100 ethnies différentes. La cathédrale sera donc aussi un sanctuaire pour la prière d’expiation pour les crimes du régime athée et communiste. (...)