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Persécutions antichrétiennes - Page 143

  • La Nuit des Témoins

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    Présentation d'AED (France) :

    Pour sa quatrième édition, la Nuit des Témoins a rassemblé quelque 3500 personnes à la cathédrale Notre Dame de Paris, vendredi 25 mai 2012.

    L'objectif de cette veillée était de rendre hommage, d'entendre des témoignages et de prier. Rendre hommage aux chrétiens qui ont donné leur vie pour leur foi mais également à tous ceux qui restent fidèles aujourd'hui malgré les dangers encourus. Entendre les expériences de quatre grands témoins de la foi. Prier ensemble pour que les chrétiens persécutés soient courageux pour rester fidèle.

    Historienne et secrétaire perpétuel de l'Académie Française, madame Hélène Carrère d'Encausse a ouvert la soirée par un éloge de la liberté religieuse. « La liberté religieuse, c'est avant tout le meilleur moyen d'éviter à l'homme d'être asservi par des systèmes qui considèrent que l'homme appartient au système politique et non pas qu'il est maître de son propre destin. », a-t-elle déclaré.

    Au cours de la veillée, rythmée par des chants et des temps de prière prêchés par le père Daniel Ange, quatre grands témoins ont pris la parole.

    Paul Bhatti, conseiller du Premier ministre pour les minorités religieuses au Pakistan a clairement affirmé la volonté des chrétiens pakistanais de poursuivre le combat de la liberté religieuse après l'assassinat de son frère Shabbaz et quelles que soient les menaces. Mgr Kyrillos William, évêque copte-catholique d'Assiout en Egypte, a, quant à lui, qualifié de « bénédiction et de source de fécondité » les nombreux martyrs de son pays. A travers ses écoles et ses œuvres caritatives, l'Eglise copte a un rôle-clé pour faire changer les mentalités et les cœurs, a-t-il conclu. Le cardinal Zen, évêque émérite de Hong Kong, a évoqué les positions ambigües des églises officielle et clandestine. L'une étant sous le contrôle et la pression du gouvernement chinois et l'autre traquée. Enfin, Mgr Louis Sako a insisté sur le sens du martyre qui est l'amour et la foi en la personne de Jésus Christ.

    Pendant la soirée, des délégations de différents pays ont rendu hommage aux martyrs, religieux et laïcs, de l'année écoulée en déposant des bougies au pied de leur photo.

    Un immense merci à vous tous qui êtes venus nombreux rendre hommage aux témoins de la foi. Nos invités nous ont redit à quel point ils ont été touchés de vous voir si nombreux les entourer à Notre-Dame de Paris.

    Rendez-vous sur notre compte Facebook pour découvrir toutes les photos de la Nuit des Témoins.
    http://www.facebook.com/AEDenFrance

    ou sur www.aed-france.org

  • Les chrétiens de Karachi soumis à rude épreuve

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    Selon l'Agence Fides, des bandes armées de militants radicaux islamiques continuent à terroriser les chrétiens du quartier d'Essa Nagri, la plus grande concentration de chrétiens au sein de la ville de Karachi où vivent environ 50.000 fidèles qui, depuis des mois, subissent des violences inouïes, dénoncées également par des parlementaires chrétiens (voir Fides 26/05/2012). Comme cela a été communiqué à Fides, les intimidations se poursuivent. Le 2 juin, un jeune chrétien, Kala Masih, a été enlevé par un groupe d'hommes armés qui l'a malmené, demandant une rançon à sa famille, pourtant très pauvre. Grâce à l'intervention d'un certain nombre de militants de l'ONG d'inspiration chrétienne and Action for Social Services (MASS), le jeune homme a été relâché trois heures après son enlèvement. Sa famille, par crainte de rétorsions, n'a pas même voulu déposer plainte devant les autorités de police, affirmant par ailleurs n'avoir aucune confiance dans les forces de l'ordre. Quelques jours après, les terroristes ont pris pour cible un certain nombre de membres de l'ONG MASS actifs au sein de projets sociaux à Essa Nagri. Le 8 juin, l'opérateur Aslam Masih, qui vit dans le quartier, a été pris et battu par un certain nombre de radicaux qui ont demandé à sa famille une forte somme, menaçant de faire un massacre s'ils n'avaient pas obtenu ce qu'ils demandaient. La famille, terrorisée, a été transférée dans une localité tenue secrète. (PA) (Agence Fides 13/06/2012)

  • Syrie : on comprend de moins en moins

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    Alors que l'agence Fides annonce des nouvelles préoccupantes, comme celle-ci :

    Une bande de miliciens radicaux a fait irruption ce matin dans l'église gréco catholique de Saint Elie à Qusayr, petite ville dans les environs d'Homs et l'ont profané. Les miliciens ont forcé la porte, sonné les cloches en signe de mépris, se sont moqués de symboles sacrés de la foi chrétienne dans le seul but d'accomplir une action démonstrative et de se moquer de la communauté chrétienne. « C'est la première fois que, durant le conflit en cours, se produit un épisode de ce genre dans le cadre duquel sont frappés de manière délibérée des symboles sacrés » remarque avec préoccupation une source locale de Fides.

    A Qusayr, les chrétiens sont maintenant très peu nombreux. Il s'agit en majeure partie de personnes âgées n'ayant pas voulu abandonner leurs maisons. En effet, suite à l'ultimatum lancé par une faction armée (voir Fides 09 et 12/06/2012), ces derniers jours, environ 1.000 fidèles chrétiens qui se trouvaient encore dans la ville ont abandonné leurs maisons, se réfugiant dans les campagnes environnantes ou chez des parents habitant dans d'autres villes syriennes. Un certain nombre de témoins oculaires ont raconté à Fides, « attristés et terrorisés, l'irruption dans l'église de Qusayr ». Le geste en question a été condamné par des prêtres et des autorités catholiques qui parlent de « signal préoccupant qui confirme la tentative d'un certain nombre de bandes armées de déclencher une guerre confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 13/06/2012)

    Mais, dans la Matinale de la Vie, Natalia Trouiller se demande si les chrétiens ne sont pas manipulés :

    "C'est une question que l'on ne cesse de se poser depuis le début de la révolution syrienne. Lors de l'assassinat du journaliste Gilles Jacquier à Homs en janvier dernier, le rôle trouble de Mère Agnès Myriam, religieuse franco-libanaise proche du pouvoir syrien, avait été évoqué. Aujourd'hui, c'est l'opposition syrienne qui réfute les accusations portées par des sources de l'agence Fides: non, les chrétiens de Qousseir n'ont pas été sommés de quitter la ville via des hauts-parleurs installés sur les mosquées. "Au nom des habitants de Qousseir, nous condamnons et démentons les informations publiées par l’agence du Vatican. Nous vivons en harmonie avec nos frères et sœurs chrétiens (…) depuis avant la création du parti confessionnel qu’est le Baas", expliquent les rebelles dans un communiqué publié lundi. Selon eux, les familles, chrétiennes et musulmanes, qui ont quitté la ville l'ont fait en raison des "bombardements sauvages" sur la cité. "Le régime ne fait pas de différence entre chrétiens et musulmans. Les franc-tireurs ciblent les gens sans faire de distinction".

    Et, de son côté (source : lorientlejour) :

    ...un jésuite italien, le père Paolo Dall’Oglio, fondateur de la communauté du monastère de Mar Moussa, au nord de Damas, qui a œuvré pour le dialogue entre chrétiens et musulmans, a annoncé son départ de Syrie à l’antenne de Radio-Vatican. Le père Dall’Oglio, qui a prôné depuis le début du conflit le dialogue et refusé toute intervention étrangère armée, va partir d’ici à quelques jours à la demande de son évêque, a précisé la radio du Saint-Siège. À Radio-Vatican, le religieux a dénoncé hier une nouvelle fois « la désinformation » en Syrie. « Une partie de l’opinion est manipulée » par ceux qui lui font croire à « une simple lutte contre le terrorisme ». Ce « mensonge » est répercuté « même par des médias catholiques » syriens, a-t-il regretté. Ce qui se passe est une « tragédie musulmane » dans laquelle les chrétiens se trouvent impliqués, a-t-il expliqué. Le religieux avait adressé récemment une lettre à l’émissaire international Kofi Annan, souhaitant un « changement de la structure du pouvoir » à Damas et une multiplication par dix du nombre de Casques bleus. ...

    Quant à nous, sur ce blog, nous ne sommes évidemment pas en mesure de trancher, mais nous apprécierons tout ce que nos amis et visiteurs pourraient apporter qui permettrait d'y voir plus clair...

  • Nouveaux attentats antichrétiens au Nigéria (mise à jour)

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    Les chrétiens nigérians ont été à nouveau victimes d'actes terroristes dont la responsabilité échoit, comme à chaque fois, au groupe islamiste Boko Haram. On sait que l'objectif de ce groupe est d'instaurer la charia dans ce pays. Lire l'information concernant ces attentats : Nigeria-attentats-a-l-explosif-contre-deux-eglises-revendication-de-Boko-Haram

    Il faut cependant être attentif aux propos de l'archevêque de Jos rapportés et commentés par l'Agence Fides :

    « Nous avons à faire à un groupe de criminels. Nous n'en sommes pas au nettoyage ethnique et religieux » déclare l'Archevêque de Jos qui appelle à la prudence

    Abuja (Agence Fides) - « Nous avons à faire à un groupe de criminels qui pense que l'Eglise est un ennemi parce qu'à ses yeux, elle incarne la culture occidentale. Je ne pense cependant pas que ce soit la manière de voir de la majorité des musulmans du Nigeria. Ceux qui attaquent les lieux de culte chrétiens constituent une bande de criminels qui a perdu toute forme d'orientation. On ne sait même plus ce qu'ils veulent obtenir au travers de cette violence » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, commentant les attaques perpétrées hier, Dimanche 10 juin, contre des lieux de culte chrétien à Jos - où un kamikaze s'est fait exploser dans l'église de la Christ Chosen Church - et à Biu - où un commando a ouvert le feu contre les fidèles qui participaient à une fonction. Mgr Kaigama précise qu'il se trouve à Calabar d'où il est sur le point de faire retour à Jos et qu'il ne dispose pas d'informations directes sur les derniers événements même s'il se tient en contact constant avec ses collaborateurs diocésains. Selon des nouvelles de presse, les deux attaques ont causé la mort d'au moins quatre personnes.

    Les deux attaques ont été revendiquées par la secte islamique Boko Haram. Selon le Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, le fait que « ce groupe de criminels se réfèrent à l'islam ne signifie pas que tous les islamiques nigérians soient d'accord avec leurs actions. Je ne partage pas l'avis de ceux qui parlent de nettoyage ethnique ou religieux. Il existe par ailleurs également des groupes chrétiens qui tendent à exagérer la situation avec l'aide des media qui présentent une image déformée de ce qui se passe. Certains chrétiens se plaignent de ne pas parvenir à pratiquer le culte. En ce qui concerne mon Archidiocèse, je peux assurer qu'à Jos, il existe une forte communauté catholique qui ne subit pas d'entraves en ce qui concerne la libre célébration des rencontres de prière et le déroulement de ses devoirs religieux.

    Il faut donc être prudent en rapportant les faits parce qu'il existe le risque de semer encore plus de panique et de confusion » avertit Mgr Kaigama. (L.M.) (Agence Fides 11/06/2012)

  • Chronique des chrétiens oubliés

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    Dépêches de l'agence Fides :

  • Les chrétiens de Qusayr (Syrie) sommés de s'en aller de chez eux

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    Ultimatum lancé contre les chrétiens de Qusayr(source : Fides.org)

    Exode des chrétiens dans l'ouest de la Syrie : la population chrétienne encore présente dans la petite ville de Qusayr, dans les environs d'Homs, a fait l'objet d'un ultimatum lancé par le chef de l'opposition armée, Abdel Salam Harba. C'est ce qu'indiquent des sources locales de Fides, signalant qu'auparavant, suite à l'éclatement du conflit, 9.000 des 10.000 chrétiens présents avaient déjà quitté la ville.

    Certaines mosquées de la ville ont accepté de relayer le message annonçant du haut des minarets : « Les chrétiens doivent quitter Qusayr dans un délai de six jours qui se termine vendredi ». L'ultimatum, qui a donc expiré hier, 8 juin, a apeuré le reste de la population chrétienne qui avait espéré que la présence du Père Paolo Dall'Oglio à Qusayr pour une semaine dans le but d'y prier et d'y jeûner pour la paix au milieu du conflit (voir Fides 30/05/2012) aurait pu améliorer la situation.

    Les raisons de cet ultimatum demeurent obscures. D'aucuns disent que c'est pour épargner aux chrétiens de nouvelles souffrances. D'autres y relèvent une continuité dans la discrimination et la répression qu'ils expérimentent depuis des mois. D'autres encore se lamentent que certains chrétiens ont manifesté trop clairement leur loyauté à l'Etat, ce qui a provoqué ces mesures. Les familles chrétiennes demeurant à Qusayr ont commencé leur exode en direction des vallées et des campagnes environnantes. Certaines sont allées se réfugier chez des parents ou des amis à Damas. Il y a cependant beaucoup de familles qui sont restées sur place malgré l'ultimatum ne se résignant pas à abandonner leur ville natale, leurs terrains et leurs biens mais on ne sait quel destin pourra les attendre. Des sources de Fides réaffirment que des groupes extrémistes islamistes salafistes se trouvant dans les rangs de l'opposition armée considèrent les chrétiens comme des renégats, confisquant leurs biens, pratiquant des exécutions sommaires et étant prêts à déclencher une guerre confessionnelle. (PA) (Agence Fides 09/06/2012)

    On comprend d'autant mieux cet Appel du Patriarche gréco catholique en faveur d’un mois de jeûne et de prière pour la paix

  • Inquiétudes sur le sort de chrétiens éthiopiens prisonniers en Arabie Saoudite

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    Flou autour des chrétiens éthiopiens dans les geôles saoudiennes depuis fin 2011

    source : http://fidepost.com/

    Une vidéo montrant une femme tenant tête à la police religieuse saoudienne, qui outrepassait ses compétences, a fait le tour du monde, intéressant les médias et suscitant l’indignation. Depuis le 15 décembre 2011 décembre, 35 chrétiens éthiopiens sont détenus dans des conditions inhumaines après avoir été arrêtés lors d’une réunion de prière chez l’un d’entre eux. Alertés par l’ONG International Christian Concern, des membres du Congrès américain ont questionné les représentants du royaume wahhabite qui leur ont donné différentes explications ne se croisant pas au cours du mois de mai. L’Ethiopie, quant à elle, sans grand poids diplomatique, ne semble s’intéresser que peu à ses ressortissants ; leur espoir réside dans une mobilisation de l’Occident, notamment des Etats-Unis.

    C’est à l’occasion d’une réunion de prière chez l’un des travailleurs éthiopiens que la police de la Promotion de la Vertu et de la Prévention du Vice avait procédé à leur arrestation, au cours de laquelle ils avaient subi des humiliations (voir notre article du 9 mars 2012). Les femmes avaient subi une fouille au corps complète avec un seul et même gant pour plusieurs d’entre elles, et les hommes avaient été battus. Plusieurs femmes souffrent physiquement des conséquences de cette fouille sans hygiène. Les vingt-neuf femmes et six hommes affrontent leur condition avec foi en dépit d’une situation inhumaine. Les femmes continuent à prier ensemble dans leurs cellules, captant l’attention de leurs co-détenues. Néanmoins, les mauvais traitements lors de l’arrestation, l’absence d’eau pure et de nourriture saine, l’absence de leurs conjoints et enfants, l’entassement dans des petites cellules avec des meurtriers ou des voleurs, les pressions pour qu’ils se convertissent à l’islam et l’impossibilité de se changer sont très éprouvants. L’une des femmes infectées suite à la fouille corporelle pleure : « Nous sommes traumatisées par les fouilles. Ils nous ont traité comme des chiens à cause de notre foi. Alors qu’elle parlait de moi au docteur, lors d’une récente visite au centre médical de la prison, une infirmière lui a dit : « Si elle meurt, elle ira à la poubelle ! » A ces souffrances s’ajoute un certain abandon par l’Ethiopie. ICC rapportait le 10 février que les diplomates affirmaient ne pas avoir entendu parler des pressions sur leurs compatriotes pour qu’ils abjurent leur foi.

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  • Madame Ashton au Pakistan : évoquera-t-elle les minorités religieuses et la loi sur le blasphème ?

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    Comme le rapporte l'Agence Fides, les ONG an appellent afin que « Mme Ashton parle des minorités religieuses, de la liberté religieuse et du blasphème »

    Abus à l’encontre des minorités religieuses, droits humains, liberté religieuse, loi sur le blasphème : tels sont les thèmes les plus brûlants et les questions « de forte préoccupation » que Catherine Ashton, Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires Etrangères, devrait affronter lors de sa visite au Pakistan qui débute aujourd’hui, 5 juin.

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  • Encore un nouvel attentat et de nouvelles victimes chrétiennes au Nigeria

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    C'est l'Observatoire de la christianophobie (D.H.) qui publie cette information :

    Un kamikaze a lancé ce matin une voiture piégée contre la grille de protection de l’église pentecôtiste Harvest Fields située dans la zone dite de Yenwan Tudu de la ville de Bauchi (État du même nom au nord-est du Nigéria). L’énorme déflagration a provoqué l’effondrement de l’édifice et la mort de 15 morts parmi les fidèles selon, la police locale, et laissant au moins 40 blessés sur le terrain, selon la Croix Rouge de l’État. On suspecte les fanatiques islamistes du Boko Haram d’être les responsables de ce nouvel attentat.

  • Mardi 29 mai : commémoration de la prise de Constantinople par les Turcs

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    C’était, hier, 29 mai, le jour anniversaire de la prise de Constantinople. Selon une dépêche de l’Agence Apic datée de ce jour « des milliers de militants islamistes ont manifesté, le 27 mai 2012, à Istanbul pour réclamer la réouverture au culte musulman de la basilique Sainte-Sophie. Un petit groupe de musulmans s’est à nouveau rassemblé pour une prière devant les portes de l’édifice, mardi 29 mai 2012, jour anniversaire de la prise de Constantinople par les Turcs en 1453 ». Ici : Turquie : Des musulmans veulent récupérer la basilique Sainte Sophie de Constantinople

    Coïncidence : loin de ces agitations  (quoique…) un lunch-débat ouvert à un large public était organisé ce même jour à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe Ethique Sociale sur le thème « Religions et Etat dans l’Islam » avec  Vincent Legrand (professeur  à l’UCL, spécialiste du monde arabe, de l’étude des religions et de la laïcité) et Maximos Botros, diacre de l’Eglise catholique copte d’Egypte.

    Aux propos sympathiques mais empreints d’un humanisme irénique un peu décalé du Professeur Vincent Legrand répondaient ceux, beaucoup plus tranchés de Maximos Botros :  fondamentalement les minorités chrétiennes historiques d’Orient dénoncent le double langage du monde musulman, sans parler des violences et contraintes qui en bon français s’appellent des persécutions.

    Même contraste dans la salle : langage lénifiant  des intellectuels de l’Islam et des chrétiens arborant le rameau du dialogue et, de l’autre, vertes paroles de catholiques orientaux rejoints par leurs frères occidentaux beaucoup moins convaincus par la mise en perspective optimiste d’un certain discours  convenu dans les milieux « bien- pensants » du catholicisme officiel.

    Au total, une assemblée assez libre, où bien sûr les professions de foi des uns et des autres s’expriment plus abondamment que les vraies questions…Textes bientôt disponibles ici: info@ethiquesociale.org

  • Les chrétiens au Pakistan vivent des instants tragiques

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    Plusieurs dépêches de fides.org font état de violences à l'égard des chrétiens du Pakistan :

    ASIE/PAKISTAN - Fusillade contre des chrétiens : trois blessés à Karachi - un parlementaire chrétien du Sindh menacé

    Karachi (Agence Fides) – Un groupe d’extrémistes a fait irruption dans le quartier chrétien d’Essa Nagri, à Karachi, ouvrant le feu et blessant trois chrétiens : Aftab Bhatti Khairat Masih, 40 ans, Khurram Afzal, 22 ans et Khurram Ishaq, 15 ans, qui ont tous été hospitalisés. Ainsi que cela a été indiqué à Fides, les terroristes ont également touché l’église adventiste du septième jour et l’église de Saint Luc. L’épisode, qui remonte au 19 mai, fait remonter en surface la question de l’insécurité et des persécutions à l’encontre des communautés chrétiennes d’Essa Nagri et d’autres faubourgs de Karachi, capitale de la province du Sindh et ville au sein de laquelle la violence sectaire est très répandue.

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  • Peines de prison pour les quatre jeunes catholiques jugés au Vietnam

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    (Agence Fides) - Condamnés à la réclusion pour « propagande contre l'Etat » : tel est le sort de quatre étudiants catholiques jugés aujourd'hui par un tribunal de Hanoi pour un délit auquel le Code Pénal associe des peines de réclusion allant de 3 à 20 ans. Duong Van Dau, Tran Huu Duc, Chu Manh Son et Hoang Phong, d'âge compris entre 23 et 25 ans, proviennent de la petite communauté catholique de la province de Nghe An et avaient été arrêtés l'an dernier sous l'accusation d'être des « subversifs » après avoir distribué des tracts contre le régime communiste. Ces tracts, indique une source de Fides, faisaient la promotion de la liberté de religion et d'expression, de la lutte contre l'avortement, du don du sang et des aides aux orphelins et aux victimes des catastrophes naturelles.

    Après une audience durée une demi journée, le tribunal a infligé des peines de réclusion de trois ans et six mois à Duong Van Dau, de trois ans et trois mois à Tran Huu Duc et de trois ans à Chu Manh Son, disposant par ailleurs qu'ils seront placés en résidence surveillée pendant les 18 mois qui suivront la fin de leurs peines respectives. Le quatrième inculpé, Hoang Phong, s'est vu quant à lui infliger une peine de réclusion de 18 mois, ensuite assortie du sursis. (...) (Agence Fides 24/05/2012)