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Persécutions antichrétiennes - Page 136

  • Algérie : cinq ans de prison pour blasphème ?

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    Nous lisons ICI :

    Un jeune chrétien d’Oran, accusé l’année dernière, par son voisin, pour insultes proférées contre Mahomet, Karim Siaghi, est convoqué aujourd’hui par le procureur de la cour d’Oran pour enquêter sur ces allégations. (...)

    Pour rappel Karim Siaghi, 30 ans, s’est converti à la religion chrétienne en 2006, l’année dernière, il avait été dénoncé par son voisin pour insultes à Mahomet.

    Karim Siaghi a comparu les 17 novembre et 1er décembre 2011, à la suite de quoi, son procès a été reporté pour supplément d’informations, le procureur ayant estimé ne pas disposer d’assez d’éléments pour rendre le verdict.

    Suite à son jugement, il avait été condamné en première instance à 5 années de prison ferme. Il avait fait appel. Dénonçant une dérive judiciaire et une entrave aux pratiques religieuses individuelles, le jeune homme avait suscité un large élan de solidarité. S’il est jugé coupable, il risque une peine de 5 ans de prison ferme et une amende de 200.000 DA. Un regroupement de solidarité est prévu ce matin (19 novembre) devant la cour d’Oran.

  • Iran : un pasteur chrétien est en train de mourir en prison

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    Nous lisons sur "l'observatoire de la christianophobie" (Daniel Hamiche) :

    Un pasteur chrétien iranien est en train de mourir en prison dans l'indifférence médiatique :

    Arrêté en 2011 sous le prétexte de « menées contre les intérêt de la sécurité nationale », en fait pour son apostolat d’évangélisation, Behnam Irani, 41 ans, pasteur de la Church of Iran de la ville de Karaj (province d’Alborz), a été condamné à six années de prison. Les tortures et les mauvais traitements qu’il a subis dans la prison de Ghezel Hesar, tant de l’administration pénitentiaires que de ses codétenus, lui ont laissé de graves séquelles. Il souffre également d’ulcères à l’estomac et d’affection au colon qui provoquent de sévères hémorragies sans qu’aucun soi ne lui soit donné. Il peut à peine marcher et sa vue décline. Devant de telles pathologies, c’est le pronostic vital de ce père de deux jeunes enfants, qui est engagé dans les tout prochains mois. Et ce ne serait pas la première fois qu’un chrétien injustement incarcéré par la république islamique décéderait des mauvais traitements subis…

    Source : Christian Post World (19 novembre)

  • Quand l'infâme Carrier faisait noyer 90 prêtres à Nantes...

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    C'était un 16 novembre... Et cela est rappelé opportunément sur Le Point de ce jour :

    Certains ont inventé la chambre à gaz, Jean-Baptiste Carrier, lui, a mis au point la "déportation verticale" dans le fleuve. L'objectif est toujours le même : éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux. Pour se faire la main, l'envoyé de Paris, chargé de mettre fin à la révolte vendéenne par tous les moyens, commence avec 90 prêtres réfractaires emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l'adjudant général Guillaume Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le "fleuve républicain". 

    C'est ainsi que, le 16 novembre 1793, à la nuit tombée, la femme Pichot voit débarquer, dans son auberge de la Sécherie, Lamberty, son adjoint Fouquet et quelques hommes à la mine patibulaire. Ce n'est pas la première fois qu'ils viennent. Voilà quelques jours, ils ont demandé aux menuisiers de Baudet d'installer des trappes au fond de gabares, des péniches à fond plat. Bizarre ! Mais la femme Pichot n'est pas née de la dernière pluie. Elle se doute que cette activité a un rapport avec les prêtres réfractaires enfermés dans la galiote ancrée à proximité, La Gloire. Ne serait-ce pas pour les noyer ? Mais elle se garde d'en parler, ne voulant pas subir les foudres révolutionnaires, comme on dit.

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    Et dire que, pour Monsieur Peillon, la Révolution française n'est pas terminée et qu'il faut apprendre aux enfants à en savourer l'héritage...

    "(La Révolution) C’est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps c’est un commencement absolu c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789 l’année sans pareille est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau et la Révolution est un évènement métahistorique, un évènement métapolitique c’est-à-dire un évènement religieux et la Révolution implique l’oubli total de ce qui précède la Révolution et donc l’école a un rôle fondamental puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi." 

  • Courage, petit troupeau…

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    On parle beaucoup de la politique de force  que  le régime communiste chinois pratique depuis plus d’un demi-siècle pour inféoder l’Eglise à l’Etat et trop peu de la vie authentique de la foi chrétienne dans ce vaste pays. Voici un  témoignage qui change de la morosité et des aberrations de tous genres qui frappent les Eglises d’Occident : elles pourraient méditer cet  exemple :

    « Shi Jia Zhuang (Agence Fides) – Au cours du mois missionnaire d’octobre qui vient de s’achever, différentes communautés paroissiales ont consacré leur nouvelle église, signe éloquent de la foi, de l’évangélisation mais aussi de la maturité des communautés catholiques du continent. Selon ce qu’a indiqué à l’Agence Fides Faith du He Bei, plus de 1.000 fidèles ont participé à la consécration de la nouvelle église dédiée à Saint Paul Apôtre en la Paroisse de Sha Gou, au sein du Diocèse de Tai Yuan. Le rite solennel a eu lieu le 20 octobre, à la veille de la Journée missionnaire mondiale. Trois Evêques des Diocèses voisins ont présidé, avec S.Exc. Mgr Meng Qing Wei, Coadjuteur du Diocèse de Tai Yuan, la consécration de l’église avec 40 prêtres concélébrants. La nouvelle église a une superficie de 350 m2, a été réalisée en style baroque et représente l’engagement de la communauté à diffuser l’Evangile aux quatre coins du monde.

    Toujours durant le mois missionnaire, la Paroisse de Nan Zhi Dao Hui du Diocèse de Wei Nan, a consacré sa nouvelle église dédiée au Christ Roi. S.Exc. Mgr Tong Chang Ping a présidé le rite, concélébré par 21 prêtres, rite auquel ont participé des centaines de fidèles ainsi que des tertiaires franciscains, les membres du groupe caritatif paroissial et les fidèles d’autres Paroisses ayant contribué à la construction de l’édifice sacré. La majeure partie des dépenses – qui ont été de quelques 200.000 Yuans (30.000 €uros) – a été prise en charge par un catholique zélé qui a déjà fait construire une autre église grâce à ses offrandes personnelles. Selon l’un des prêtres présents à la consécration, « ceci démontre la grande maturité, la croissance de la foi et de la conscience missionnaire de nos fidèles ».

    La Paroisse de la Sainte et Glorieuse Croix du Diocèse de Tai Zhou, sise en province de Jiang Su, a elle aussi consacré sa nouvelle église. S.Exc. Mgr Lu Xin Ping, Evêque du Diocèse de Nan Jing (Nankin) a présidé la Messe solennelle en présence de plus de 2.000 fidèles et des autorités locales. (NZ) (Agence Fides 13/11/2012) »

    Source: ASIE/CHINE - La consécration de nouvelles églises, signe de la foi et de la maturité des communautés continentales

     

  • Cinq nouvelles victimes chrétiennes au Nigeria

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    Sur le site de l'Agence angolaise de presse, nous découvrons cette nouvelle atrocité lors de laquelle cinq chrétiens ont été tués par des hommes armés dans le Nord du Nigéria.

  • L'église évangélique d'Alep détruite à l'explosif

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    Fides.org (italien) annonce que l'église évangélique située dans la vieille ville d'Alep a été détruite à l'explosif par des terroristes.

    http://www.fides.org/aree/news/newsdet.php?idnews=40281&lan=ita

  • Quand des hindouistes agressent, violent et tuent de jeunes chrétiennes

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    ASIE/INDE - Deux cas de viols de jeunes filles chrétiennes en Orissa, l’un d’entre eux s’étant accompagné du meurtre de l’infortunée victime

    Bhubaneswar (Agence Fides) – Horreur et indignation règnent au sein de la communauté chrétienne d’Orissa. Deux jeunes chrétiennes de 13 ans ont en effet été violées et l’une d’entre elle tuée. Les deux agressions de groupe ont eu lieu séparément dans le district de Kandhamal voici deux semaines environ mais n’ont été portées à la connaissance de l’Agence Fides que maintenant. Les épisodes ont eu lieu au cours du festival de Dussehara, festivité hindoue qui célèbre la victoire du dieu Rama sur le mal. Selon des sources et des témoignages locaux, les agresseurs sont de jeunes hindouistes, peut-être liés à des groupes extrémistes qui prennent pour cible les jeunes chrétiennes en ce que plus vulnérables. Le district de Kandhamal est connu pour les massacres antichrétiens qui y ont eu lieu en 2008. A ce jour, remarque pour Fides John Dayal, militant chrétien et collaborateur de la Commission Justice et Paix de la Conférence épiscopale de l’Inde, « la panique règne dans les villages chrétiens ainsi qu’un sentiment de dégoût parmi les militants, surtout en ce qui concerne l’attitude peu collaborative de la police ».
    Dayal, qui a rencontré les familles des deux victimes, indique à Fides que la première était une élève de VII° (équivalent à la 5ème en France NDT) du village de Dadamaha. Elle s’était rendue au village voisin de Simanbadi pour assister à un yatra (pièce de théâtre NDT). Dans la nuit du 25 au 26 octobre, elle a été agressée par un groupe de jeunes qui l’a violée. La jeune fille a tenté de donner l’alarme mais elle a été ligotée à un arbre et étranglée. Son corps a été retrouvé au bord de la route le lendemain.
    La seconde victime, elle aussi âgée de 13 ans, vivait avec ses parents à Bhubaneswar. Le 27 octobre, elle était allée voir les célébrations du Dussehara qui attirent une grande foule. Sur le chemin du retour, elle a été enlevée par six hommes, conduite dans un bois et violée à diverses reprises. Elle a été abandonnée sur place évanouie et retrouvée le lendemain matin. Malgré des plaintes circonstanciées, « la police locale n’a pas bougé. Elle s’est même montrée désobligeante et a entravé l’action des familles » indique Dayal. La jeune fille a été conduite devant la Commission d’Etat pour les droits de l’enfance qui l’a interrogée mais il a été donné peu de poids à ses paroles. La victime, encore en état de choc, a été soumise à un examen médical seulement le 3 novembre soit une semaine après son expérience traumatisante. Ce qui est particulièrement frappant, conclut Dayal, « est le silence des moyens de communication de masse et des autorités à propos de tels cas de violence graves contre les minorités sans défense ». (PA) (Agence Fides 07/11/2012)

  • Un journaliste victime du nazisme bientôt sur les autels

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    Odoardo Focherini, journaliste victime du nazisme, bientôt bienheureux
    ZENIT.org; traduction d'Océane Le Gall

    Un homme de 37 ans, père de sept enfants, mari exemplaire, fervent catholique, qui a sauvé 105 juifs de la déportation nazie : le journaliste italien, Odoardo Focherini, est mort en héros et en martyr dans le camp nazi d’Hersbruck en Bavière orientale, le 27 décembre 1944. Ce journaliste italien sera béatifié à Carpi, sa terre natale, le 15 juin 2013.

    L’évêque de Carpi, Mgr Francesco Cavina, en a fait à l’annonce à l’ouverture de la rencontre du groupe de travail chargé de faire connaître l’image du serviteur de Dieu au-delà des frontières de l’Eglise locale, précisant que la cérémonie sera présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    Odoardo Focherini est l’un des 37 catholiques dont le Saint-Siège, sur autorisation du pape et par décret,  a reconnu le martyre, en mai dernier, ouvrant ainsi la voie à sa béatification  (cf. Zenit du 14 mai 2012).

    « L’annonce de cette béatification est une grande joie pour moi et pour toute la communauté diocésaine de Carpi, mais pas seulement pour nous », a déclaré Mgr Cavina  qui voit dans le futur bienheureux « un signe indiscutable de la fécondité de l’Eglise locale ».

    « Sa capacité à aimer le Seigneur et à se mettre au service de nos frères est pour nous un fort rappel à ne pas laisser notre foi se dessécher », a-t-il dit.

    Mgr Carpina a mis l’accent sur le témoignage de vie cohérent, l’intégrité, la beauté, l’héroïcité de cet homme, rappelant que cette célébration de  la béatification d’Odoardo Focherini constituera « un don et une responsabilité » au cours de laquelle le Seigneur « demandera des compte » sur « comment tous ont su le faire fructifier ».

    L’évêque de Carpina souhaite que ces réunions de travail aideront à « trouver les initiatives les plus opportunes et significatives » pour faire connaître le plus possible la belle image de ce chrétien, père, mari, professionnel, qui s’est impliqué dans les réalités sociales et ecclésiales, en allant chercher à fond les racines de son choix de donner la vie.

    Odoardo Focherini, a-t-il rappelé, est une « parfaite imitation du Christ qui a su mettre en pratique l’Evangile ».

    Parmi les membres de cette rencontre de travail, à noter la présence entre autres de : don Luca Baraldi, coordinateur du groupe de travail, le rabbin Beniamino Goldstein de la communauté juive de Modena et Reggio Emilia; Francesco Manicardi, petit-fils d’Odoardo, qui représentait la famille Focherini ; don Fortunato Turrini, au nom du diocèse de Trente; les maires Michela Noletti de Rumo et Angelo Dalpez de Pejo, des lieux chers à Odoardo Focherini et à son épouse Maria Marchesi ; Mgr Ermenegildo Manicardi, membre de la Commission théologique durant la phase diocésaine du procès.

    Le comité accueillait aussi parmi ses membres le postulateur de sa cause, le père Giovangiuseppe Califano et l’historien Ulderico Parente, ainsi que les représentants du quotidien catholique italien Avvenire, où Odoardo Focherini avait travaillé comme journaliste et administrateur. (ZENIT.org)

  • Les derniers progrès de la christianophobie

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    L'Observatoire de la Christianophobie veille quotidiennement et nous tient au courant de ces agressions incessantes qui prennent pour cible notre culture chrétienne :

    ... cependant, il faut rester prudent sur le chapitre des informations et des mauvaises nouvelles, comme le fait remarquer l'abbé Guillaume de Tanoüarn :

    C'est faux, qu'importe

    J’ai fait un mauvais rêve tantôt : je m’étais attardé à la sortie d’une paroisse traditionaliste de la ville, une vieille dame expliquait à quelques jeunes gens que le cardinal avait «interdit à ses prêtres de confesser». C’était bien la marque de cet homme détestable, etc etc. Je lui répondais qu’elle était peut-être mal renseignée, que l’on confessait dans les églises toutes proches, mais elle me disqualifia aussitôt d’un très définitif: «Je crois que vous êtes un provocateur». J’avais raison sur le fond et sur la forme, mais elle gagnait la manche. 


    Mauvais rêve toujours: sur son blog, un ami s’indignait de ce que la ville d’Amiens débaptisât son marché de Noël. Il voyait dans ce changement une «nouvelle technique de prosélytisme par manipulation syntaxique et sémantique». Et peu importe que l’info soit fausse et que la ville d’Amiens démentisse par voie de presse! L’ami blogueur tenait un bon exemple de «laïcité agressive», il n’allait tout de même pas le gâcher en reconnaissant sa méprise. 

    Et j’ai bien l’impression de faire souvent ce type de rêve imbécile, où des gens intelligents ayant de bonnes idées en viennent à raconter n’importe quoi – parce que cela correspond à leur désir, et à celui de leur auditoire, ou encore à la crainte de tous. Les Italiens disent «Se non è vero... è bene trovato», et parfois même «Non è vero, ma è bello che tu me lo dica». 

    Et je voudrais bien me réveiller.

  • Iran : arrestations de chrétiens et condamnations pénales

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    source : http://fidepost.com/ 1er novembre 2012

    La libération du pasteur Youcef Nadarkhani, condamné à mort pour avoir quitté l’islam, le 8 septembre 2012, sous la pression internationale, n’a été qu’une parenthèse dans la politique menée par les autorités iraniennes à l’encontre des chrétiens. Depuis la fin septembre, ce sont des dizaines de fidèles et  pasteurs qui ont été arrêtés. Ils rejoignent la vingtaine de chrétiens en prison depuis plusieurs mois. A ce triste bilan, s’ajoute la condamnation de trois ministres du culte et de l’épouse de l’un d’entre eux, détenus depuis décembre 2011, à un an de prison chacun. Ils devraient être libérés dans près de deux mois.

    Ce ne sont pas moins de 40 chrétiens, anciennement musulmans, qui ont été arrêtés fin septembre à Shiraz et Cavarz, dans le sud du pays, selon Adyan, un média public, rapporte Farsi Christian News Network, un réseau d’information sur les chrétiens d’Iran. L’opération a été dirigée par le ministère des Informations religieuses, qui est lié aux Renseignements. Cette rafle coïncide avec le procès de cinq chrétiens qui a débuté le 15 octobre. Ils avaient été illégalement arrêtés le 8 février 2012 pendant un culte et depuis privés de leurs droits judiciaires.

    Tout le mois d’octobre, les interpellations et placements en détention se sont poursuivis. Le 12, sept autres chrétiens, des fidèles du mouvement « Eglise d’Iran », ont été enfermés à la prison de Shiraz après une descente de la police pendant un service religieux dans la demeure de l’un d’eux. Exactement une semaine plus tard, deux autres chrétiens de la même dénomination ont été arrêtés. Au début du mois, des centaines de chrétiens auraient été interpellés. Cette répression accrue se situe dans un contexte de développement du christianisme, particulièrement à Shiraz. Les autorités tenteraient même de désolidariser les chrétiens par le biais d’accusations injustifiées quant à la doctrine théologique de certains qui les priverait de la qualification de chrétiens. Ils sont enfermés à la « Pelak 100 », une propriété de l’armée équipée de huit salles pour  les interrogatoires.

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  • Egypte : mauvais temps pour les Coptes

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    AFRIQUE/EGYPTE - Persécutions et discriminations contre l'Eglise copte

    Le Caire (Agence Fides) - Alors que l'Eglise copte égyptienne s'apprête à élire son nouveau Pape, Kamil Seddiq, le Secrétaire du Millet Council (Al-Maglis al-Milli), l'organe chargé des affaires administratives de l'Eglise, lance l'alarme à propos des violences et des discriminations qui affectent ses fidèles.

    « La Bible est brûlée et la police n'intervient pas. Il est temps que le Président Morsy démontre qu'il est le Président de tous les égyptiens par des actes et non pas seulement au travers des paroles » a affirmé Seddiq, selon ce qu'indique le quotidien Al Masry Al Youm. Selon Seddiq, après la révolution du 25 janvier 2011, les discriminations et les violences sectes contre les coptes ont augmenté tant dans le domaine de l'éducation que dans les moyens de communication de masse. Des incidents sectaires sporadiques ont été signalés au mois d'octobre à Alexandrie, à Dahshur et à Rafah. Dimanche 28 octobre, cinq coptes ont été blessés dans le cadre de violents affrontements interconfessionnels dans les environs d'une église au sud du Caire, affrontements ayant éclaté lorsqu'un certain nombre d'extrémistes musulmans a cherché d'empêcher les coptes de se rendre à la Messe.

    « Nous devons faire face à l'intransigeance des autorités chaque fois que nous voulons construire une église » a ajouté Seddiq espérant que « le nouveau Pape établisse de bonnes relations avec l'Etat ».
    Le nouveau Pape, qui succédera à Shenuda III, mort en mars, sera tiré au sort le 4 novembre parmi trois noms choisis le 29 octobre au travers du vote de 2.400 prêtres, membres de prestige de la communauté et laïcs. (L.M.) (Agence Fides 30/10/2012)

  • La liberté religieuse dans le monde mise à mal

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    Nous lisons dans Ouest France sous la plume de J.E. Hutin :

    « La liberté religieuse dans le monde »

    La liberté religieuse est l'une des plus fragiles. En s'adressant à la conscience, elle crée une distance entre la personne et son environnement social, économique, politique. Il n'est donc pas étonnant que les pays dictatoriaux l'aient en horreur et la combattent, tout comme les fanatismes persuadés de détenir seuls la vérité. Elle a donc d'innombrables adversaires. Alors que les révolutions arabes laissaient entrevoir un avenir plus propice aux libertés et donc à la liberté religieuse, c'est un durcissement qui s'est produit en 2011, rapporte AED (1). Chrétiens, musulmans, bouddhistes et autres courants spirituels ont payé un lourd tribut. Les chrétiens - deux milliards - sont les plus touchés par ces violences et ces discriminations. Les pays de type dictature, comme l'Arabie Saoudite ou la Chine, craignant les contestations populaires, ont intensifié la répression : contre les chrétiens et les chiites en Arabie Saoudite, contre toutes les religions et spiritualités en Chine. Là, arrestations arbitraires et tortures se sont multipliées contre les chrétiens, les musulmans ouïghours et les bouddhistes tibétains, nombreux à s'immoler ! Dans les pays des révolutions arabes, la liberté religieuse ne sort pas victorieuse.

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