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Persécutions antichrétiennes - Page 136

  • Deux églises protestantes détruites par le gouvernement communiste vietnamien

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    Source : christianophobie.fr

    Le souci de l’œcuménisme est au cœur des préoccupations du gouvernement communiste vietnamien… La persécution communiste des chrétiens est très équitablement répartie entre catholiques et protestants.

    Les autorités locales de la province de Dien Bien, accompagnées de la police et de paramilitaires, sont arrivées en force, pour détruire deux églises construites par des chrétiens de la minorité Hmong. Les faits se sont déroulés à la mi-juin 2012.

    Les paroissiens des églises protestantes Ho He et Phan Ho ont assisté, impuissants et frustrés, à la démolition des deux bâtiments, qu’ils avaient réussi à financer en travaillant dur et en se privant, et qui venaient juste d’être terminés.

    Une troisième église, l’église Cong, est elle aussi menacée. C’est un coup dur pour ces congrégations qui avaient commencé en tant qu’une simple église de maison et qui comptent aujourd’hui entre 500 et 600 membres.

    En 2004 et 2005, le gouvernement avait pourtant montré, par une série de lois, qu’il ne s’opposait plus à la pratique religieuse. La directive spéciale n° 1 du premier ministre promettait même de rendre plus simple et plus rapide l’officialisation des églises auprès des autorités. Mais dans les faits, il n’en n’est rien.

    Des centaines d’églises ont essayé d’obtenir une reconnaissance légale mais sans succès. Plus de la moitié des églises protestantes ne sont toujours pas enregistrées et les cas de harcèlement et de persécutions se multiplient chez les protestants comme chez les catholiques.

  • Vietnam: la répression antichrétienne se poursuit

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    Natalia Trouiller

    Source : http://www.lavie.fr/chroniques/matinale-chretienne/vietnam-la-repression-anti-chretienne-se-poursuit-04-07-2012-29066_167.php

    Procès, intimidations: les autorités vietnamiennes multiplient les attaques contre les chrétiens.

    L'agence Eglises d'Asie rapporte que depuis le mois de juin, des incidents répétés et graves se déroulent entre les catholiques de la paroisse de Con Cuông, dans le diocèse de Vinh. Chaque dimanche, les agressions répétées de membres du Front patriotique local perturbent ou empêchent la célébration de la messe. Déjà, en novembre dernier, des perturbateurs avaient fait irruption avec des sirènes hurlantes dans la chapelle où se déroulait la messe. Puis une bombe artisanale explosait en pleine nuit quinze jours plus tard, causant d'importants dégâts. Malgré l'inertie des autorités, les choses se sont calmées pendant six mois, avant de reprendre de plus belle le mois dernier. La semaine dernière, par exemple, le prêtre "a été obligé de célébrer l’eucharistie dans un tumulte indescriptible. Des haut-parleurs placés devant les portes et fenêtres ouvertes, au maximum de leur intensité, ont fait entendre, pendant toute la durée de l’office religieux, un discours fustigeant l’illégalité de la messe en train d’être célébrée. A l’issue de la cérémonie, le célébrant été réprimandé par le président du Front patriotique, qui lui a recommandé de ne plus revenir, un conseil que le prêtre n’a pas l’intention de suivre", rapporte l'agence APIC.

    C'est également dans le diocèse de Vinh que s'est tenu fin mai le procès de quatre jeunes catholiques accusés de "propagande antigouvernementale" (ils avaient distribué des tracts réclament le pluralisme démocratique). Trois d'entre eux ont été condamnés à des peines de prison ferme, le dernier à une peine avec sursis. Au total, 18 personnes avaient été arrêtées - kidnappées semble plus juste - par les autorités lors d'une vague de répression contre l'Eglise en juillet dernier. Deux avaient déjà été condamnées en mars dernier.

  • Des musulmans égyptiens interrompent une messe célébrée près d'Alexandrie

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    Source : http://www.christianophobie.fr/breves/des-musulmans-egyptiens-interrompent-une-messe-celebree-pres-dalexandrie

    Encore une information en provenance d’Égypte qui démontre la situation précaire non seulement de la liberté religieuse mais de la liberté de culte même. Cette brève, rédigée par Raymond Ibrahim, a été postée sur le site américain Jihad Watch le 26 juin. J’en donne une nouvelle traduction plus précise que celle que j’ai lue par ailleurs. La collusion entre la police et les musulmans s’y révèle, encore une fois, évidente. D.H.

    Selon une information d’hier [25 juin] de Mideast Christian News [site en langue arabe], des musulmans du village de Basra [gouvernorat] d’Alexandrie, en Égypte, ont encerclé l’église copte locale St. Lyons, pendant que s’y célébrait la sainte liturgie, « exigeant que les coptes non résidents [du village] quittent l’église avant l’achèvement des prières, et menaçant de réduire l’église en cendres si leur demande n’était pas satisfaite ». Le prêtre, le Père Severus, téléphona en toute hâte à la police pour obtenir de l’aide, mais il s’entendit dire qu’il devait se plier aux exigences [des musulmans] et ne plus « autoriser que des cars de visiteurs se rendent désormais à l’église ». Devant de telles menaces, les fidèles chrétiens quittèrent l’église au milieu de l’office sous les huées [des musulmans]. Alors qu’ils partaient, les musulmans jetèrent des pierres sur les cars tandis que le prêtre était averti « par des salafistes et des extrémistes » de ne plus jamais permettre à des visiteurs de venir dans l’église sinon ils « la détruiraient ».

  • Italie: lancement de l'Observatoire de la liberté religieuse

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    Intolérance et discrimination religieuse en Occident

     

    Source : ZENIT.ORG

    En Occident aussi les chrétiens sont discriminés. C’est ce qu’affirme le sociologue turinois Massimo Introvigne lors de la présentation du nouvel Observatoire de la liberté religieuse, jeudi 28 juin, à Rome, à l’Association de la presse étrangère.

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  • Deux églises attaquées au Kenya: 16 morts

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    Source : http://www.radiovaticana.org/fr1/Articolo.asp?c=601124

    « Horreur et préoccupation » : ce sont les deux paroles utilisées par le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège au sujet des attaques qui ont visé ce dimanche deux églises chrétiennes de la ville de Garissa, au Kenya, dont la cathédrale catholique. Seize personnes ont trouvé la mort dans ces attentats perpétrés par des hommes armés et cagoulés au moment de la messe. Les enquêteurs suspectent les shebab somaliens, déjà accusés par le passé d’avoir commis des attentats similaires au Kenya.

    Le père Lombardi regrette que « l’attaque des chrétiens réunis le dimanche dans leurs lieux de culte devienne une méthode considérée par les groupes terroristes comme particulièrement efficace pour diffuser la haine et la peur ». Le père Lombardi a tenu aussi à « réaffirmer et à défendre fermement la liberté religieuse des chrétiens et à s’opposer à des actes irresponsables qui alimentent la haine entre les différentes religions ». Il a aussi demandé qu’une « solution stable aux dramatiques problèmes de la Somalie » voisine soit trouvée.

  • Inde: les Chrétiens s'opposent à la proposition d'une loi "anti-conversion" dans l'été du Manipur

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    L'agence Fides dénonce la manoeuvre sournoise qui se cache derrière cette loi et la menace qu'elle représente pour la communauté chrétienne:

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  • Nigéria : nouvelles menaces de Boko Haram

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    Boko Haram annonce d'autres attentats - 300 kamikazes seraient prêts à les commettre

    Abuja (Agence Fides) - La communauté chrétienne au Nigeria est en état d'alerte après que le groupe terroriste Boko Haram, récemment auteur de nombreux attentats contre des églises chrétiennes, ait menacé d'en perpétrer de nouveaux afin de faire du mois de juin « le mois le plus sanglant pour les chrétiens ».

    Le groupe a affirmé avoir entraîné environ 300 kamikazes qui seraient prêts à attaquer les églises chrétiennes dans les Etats du Plateau et de Kaduna, au sud du Nigeria. Le groupe affirme avoir recruté les fils et les filles de musulmans tués au cours des derniers conflits sectaires, leur fournissant des armes et des bombes fabriquées en Mauritanie et en Somalie. Boko Haram a annoncé en outre des attaques contre des édifices gouvernementaux dans les Etats de Kano, Kaduna, Yobe et Gombe, ainsi qu'une grande attaque « démonstrative » au sein du territoire de la capitale fédérale, Abuja, afin de montrer au monde que « les forces de sécurité nigérianes ne parviendront pas à nous arrêter ».
    Au cours de ces dernières semaines, les autorités ont disposé un couvre-feu afin de rétablir l'ordre, notamment dans les Etats de Yobe et de Kaduna et ce avec un succès variable. Les églises chrétiennes demandent un renforcement de leur protection également dans les cinq Etats du nord et du centre du pays, où des attaques ont été perpétrées par le passé. Dans une note envoyée à l'Agence Fides, l'ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW) invite les autorités à « répondre à ces menaces en renforçant la protection des civils innocents afin de désamorcer tout risque de représailles ». Selon l'ONG, « Boko Haram a de nouveau montré ses liens avec Al Qaeda au Maghreb islamique (AQIM) et avec les milices Al Shabaab en Somalie ». « Il s'agit donc d'un phénomène qui dépasse les frontières du Nigeria. Dès lors, la coopération internationale est essentielle afin d'en détruire les soutiens, financiers et autres, ainsi que le réseau de formation ». (PA) (Agence Fides 23/06/2012)

  • La Nuit des Témoins

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    Présentation d'AED (France) :

    Pour sa quatrième édition, la Nuit des Témoins a rassemblé quelque 3500 personnes à la cathédrale Notre Dame de Paris, vendredi 25 mai 2012.

    L'objectif de cette veillée était de rendre hommage, d'entendre des témoignages et de prier. Rendre hommage aux chrétiens qui ont donné leur vie pour leur foi mais également à tous ceux qui restent fidèles aujourd'hui malgré les dangers encourus. Entendre les expériences de quatre grands témoins de la foi. Prier ensemble pour que les chrétiens persécutés soient courageux pour rester fidèle.

    Historienne et secrétaire perpétuel de l'Académie Française, madame Hélène Carrère d'Encausse a ouvert la soirée par un éloge de la liberté religieuse. « La liberté religieuse, c'est avant tout le meilleur moyen d'éviter à l'homme d'être asservi par des systèmes qui considèrent que l'homme appartient au système politique et non pas qu'il est maître de son propre destin. », a-t-elle déclaré.

    Au cours de la veillée, rythmée par des chants et des temps de prière prêchés par le père Daniel Ange, quatre grands témoins ont pris la parole.

    Paul Bhatti, conseiller du Premier ministre pour les minorités religieuses au Pakistan a clairement affirmé la volonté des chrétiens pakistanais de poursuivre le combat de la liberté religieuse après l'assassinat de son frère Shabbaz et quelles que soient les menaces. Mgr Kyrillos William, évêque copte-catholique d'Assiout en Egypte, a, quant à lui, qualifié de « bénédiction et de source de fécondité » les nombreux martyrs de son pays. A travers ses écoles et ses œuvres caritatives, l'Eglise copte a un rôle-clé pour faire changer les mentalités et les cœurs, a-t-il conclu. Le cardinal Zen, évêque émérite de Hong Kong, a évoqué les positions ambigües des églises officielle et clandestine. L'une étant sous le contrôle et la pression du gouvernement chinois et l'autre traquée. Enfin, Mgr Louis Sako a insisté sur le sens du martyre qui est l'amour et la foi en la personne de Jésus Christ.

    Pendant la soirée, des délégations de différents pays ont rendu hommage aux martyrs, religieux et laïcs, de l'année écoulée en déposant des bougies au pied de leur photo.

    Un immense merci à vous tous qui êtes venus nombreux rendre hommage aux témoins de la foi. Nos invités nous ont redit à quel point ils ont été touchés de vous voir si nombreux les entourer à Notre-Dame de Paris.

    Rendez-vous sur notre compte Facebook pour découvrir toutes les photos de la Nuit des Témoins.
    http://www.facebook.com/AEDenFrance

    ou sur www.aed-france.org

  • Les chrétiens de Karachi soumis à rude épreuve

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    Selon l'Agence Fides, des bandes armées de militants radicaux islamiques continuent à terroriser les chrétiens du quartier d'Essa Nagri, la plus grande concentration de chrétiens au sein de la ville de Karachi où vivent environ 50.000 fidèles qui, depuis des mois, subissent des violences inouïes, dénoncées également par des parlementaires chrétiens (voir Fides 26/05/2012). Comme cela a été communiqué à Fides, les intimidations se poursuivent. Le 2 juin, un jeune chrétien, Kala Masih, a été enlevé par un groupe d'hommes armés qui l'a malmené, demandant une rançon à sa famille, pourtant très pauvre. Grâce à l'intervention d'un certain nombre de militants de l'ONG d'inspiration chrétienne and Action for Social Services (MASS), le jeune homme a été relâché trois heures après son enlèvement. Sa famille, par crainte de rétorsions, n'a pas même voulu déposer plainte devant les autorités de police, affirmant par ailleurs n'avoir aucune confiance dans les forces de l'ordre. Quelques jours après, les terroristes ont pris pour cible un certain nombre de membres de l'ONG MASS actifs au sein de projets sociaux à Essa Nagri. Le 8 juin, l'opérateur Aslam Masih, qui vit dans le quartier, a été pris et battu par un certain nombre de radicaux qui ont demandé à sa famille une forte somme, menaçant de faire un massacre s'ils n'avaient pas obtenu ce qu'ils demandaient. La famille, terrorisée, a été transférée dans une localité tenue secrète. (PA) (Agence Fides 13/06/2012)

  • Syrie : on comprend de moins en moins

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    Alors que l'agence Fides annonce des nouvelles préoccupantes, comme celle-ci :

    Une bande de miliciens radicaux a fait irruption ce matin dans l'église gréco catholique de Saint Elie à Qusayr, petite ville dans les environs d'Homs et l'ont profané. Les miliciens ont forcé la porte, sonné les cloches en signe de mépris, se sont moqués de symboles sacrés de la foi chrétienne dans le seul but d'accomplir une action démonstrative et de se moquer de la communauté chrétienne. « C'est la première fois que, durant le conflit en cours, se produit un épisode de ce genre dans le cadre duquel sont frappés de manière délibérée des symboles sacrés » remarque avec préoccupation une source locale de Fides.

    A Qusayr, les chrétiens sont maintenant très peu nombreux. Il s'agit en majeure partie de personnes âgées n'ayant pas voulu abandonner leurs maisons. En effet, suite à l'ultimatum lancé par une faction armée (voir Fides 09 et 12/06/2012), ces derniers jours, environ 1.000 fidèles chrétiens qui se trouvaient encore dans la ville ont abandonné leurs maisons, se réfugiant dans les campagnes environnantes ou chez des parents habitant dans d'autres villes syriennes. Un certain nombre de témoins oculaires ont raconté à Fides, « attristés et terrorisés, l'irruption dans l'église de Qusayr ». Le geste en question a été condamné par des prêtres et des autorités catholiques qui parlent de « signal préoccupant qui confirme la tentative d'un certain nombre de bandes armées de déclencher une guerre confessionnelle ». (PA) (Agence Fides 13/06/2012)

    Mais, dans la Matinale de la Vie, Natalia Trouiller se demande si les chrétiens ne sont pas manipulés :

    "C'est une question que l'on ne cesse de se poser depuis le début de la révolution syrienne. Lors de l'assassinat du journaliste Gilles Jacquier à Homs en janvier dernier, le rôle trouble de Mère Agnès Myriam, religieuse franco-libanaise proche du pouvoir syrien, avait été évoqué. Aujourd'hui, c'est l'opposition syrienne qui réfute les accusations portées par des sources de l'agence Fides: non, les chrétiens de Qousseir n'ont pas été sommés de quitter la ville via des hauts-parleurs installés sur les mosquées. "Au nom des habitants de Qousseir, nous condamnons et démentons les informations publiées par l’agence du Vatican. Nous vivons en harmonie avec nos frères et sœurs chrétiens (…) depuis avant la création du parti confessionnel qu’est le Baas", expliquent les rebelles dans un communiqué publié lundi. Selon eux, les familles, chrétiennes et musulmanes, qui ont quitté la ville l'ont fait en raison des "bombardements sauvages" sur la cité. "Le régime ne fait pas de différence entre chrétiens et musulmans. Les franc-tireurs ciblent les gens sans faire de distinction".

    Et, de son côté (source : lorientlejour) :

    ...un jésuite italien, le père Paolo Dall’Oglio, fondateur de la communauté du monastère de Mar Moussa, au nord de Damas, qui a œuvré pour le dialogue entre chrétiens et musulmans, a annoncé son départ de Syrie à l’antenne de Radio-Vatican. Le père Dall’Oglio, qui a prôné depuis le début du conflit le dialogue et refusé toute intervention étrangère armée, va partir d’ici à quelques jours à la demande de son évêque, a précisé la radio du Saint-Siège. À Radio-Vatican, le religieux a dénoncé hier une nouvelle fois « la désinformation » en Syrie. « Une partie de l’opinion est manipulée » par ceux qui lui font croire à « une simple lutte contre le terrorisme ». Ce « mensonge » est répercuté « même par des médias catholiques » syriens, a-t-il regretté. Ce qui se passe est une « tragédie musulmane » dans laquelle les chrétiens se trouvent impliqués, a-t-il expliqué. Le religieux avait adressé récemment une lettre à l’émissaire international Kofi Annan, souhaitant un « changement de la structure du pouvoir » à Damas et une multiplication par dix du nombre de Casques bleus. ...

    Quant à nous, sur ce blog, nous ne sommes évidemment pas en mesure de trancher, mais nous apprécierons tout ce que nos amis et visiteurs pourraient apporter qui permettrait d'y voir plus clair...

  • Nouveaux attentats antichrétiens au Nigéria (mise à jour)

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    Les chrétiens nigérians ont été à nouveau victimes d'actes terroristes dont la responsabilité échoit, comme à chaque fois, au groupe islamiste Boko Haram. On sait que l'objectif de ce groupe est d'instaurer la charia dans ce pays. Lire l'information concernant ces attentats : Nigeria-attentats-a-l-explosif-contre-deux-eglises-revendication-de-Boko-Haram

    Il faut cependant être attentif aux propos de l'archevêque de Jos rapportés et commentés par l'Agence Fides :

    « Nous avons à faire à un groupe de criminels. Nous n'en sommes pas au nettoyage ethnique et religieux » déclare l'Archevêque de Jos qui appelle à la prudence

    Abuja (Agence Fides) - « Nous avons à faire à un groupe de criminels qui pense que l'Eglise est un ennemi parce qu'à ses yeux, elle incarne la culture occidentale. Je ne pense cependant pas que ce soit la manière de voir de la majorité des musulmans du Nigeria. Ceux qui attaquent les lieux de culte chrétiens constituent une bande de criminels qui a perdu toute forme d'orientation. On ne sait même plus ce qu'ils veulent obtenir au travers de cette violence » déclare à l'Agence Fides S.Exc. Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, commentant les attaques perpétrées hier, Dimanche 10 juin, contre des lieux de culte chrétien à Jos - où un kamikaze s'est fait exploser dans l'église de la Christ Chosen Church - et à Biu - où un commando a ouvert le feu contre les fidèles qui participaient à une fonction. Mgr Kaigama précise qu'il se trouve à Calabar d'où il est sur le point de faire retour à Jos et qu'il ne dispose pas d'informations directes sur les derniers événements même s'il se tient en contact constant avec ses collaborateurs diocésains. Selon des nouvelles de presse, les deux attaques ont causé la mort d'au moins quatre personnes.

    Les deux attaques ont été revendiquées par la secte islamique Boko Haram. Selon le Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, le fait que « ce groupe de criminels se réfèrent à l'islam ne signifie pas que tous les islamiques nigérians soient d'accord avec leurs actions. Je ne partage pas l'avis de ceux qui parlent de nettoyage ethnique ou religieux. Il existe par ailleurs également des groupes chrétiens qui tendent à exagérer la situation avec l'aide des media qui présentent une image déformée de ce qui se passe. Certains chrétiens se plaignent de ne pas parvenir à pratiquer le culte. En ce qui concerne mon Archidiocèse, je peux assurer qu'à Jos, il existe une forte communauté catholique qui ne subit pas d'entraves en ce qui concerne la libre célébration des rencontres de prière et le déroulement de ses devoirs religieux.

    Il faut donc être prudent en rapportant les faits parce qu'il existe le risque de semer encore plus de panique et de confusion » avertit Mgr Kaigama. (L.M.) (Agence Fides 11/06/2012)

  • Chronique des chrétiens oubliés

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    Dépêches de l'agence Fides :