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Politique - Page 288

  • Chine : pas de funérailles religieuses pour les chrétiens

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    De Li Guang sur le site "Bitter Winter" :

    Funérailles religieuses interdites aux chrétiens

    26/01

    Les règles et règlements interdisent les services funéraires religieux dans tout le pays, tandis que le régime promeut les traditions "civiles laïques"

    Alors que la répression contre les croyants continue de s'étendre, le gouvernement chinois renforce les dispositions politiques qui interdisent l'utilisation des coutumes et des rituels religieux lors des funérailles. Les musulmans du Xinjiang ont reçu une interdiction de commémorer le défunt comme l'exige leur foi et les chrétiens ont reçu l'ordre de se tenir à l'écart de la religion lors des funérailles. A présent, de nouveaux récits viennent de partout dans le pays à propos de l'application de ces règles oppressives.

    Seuls les funérailles "civiles" sont autorisées

    Le règlement relatif à l'organisation funéraire centralisée, adopté par le comté de Pingyang de la ville de Wenzhou, dans la province orientale du Zhejiang, est entré en vigueur le 1er décembre. Les nouvelles règles visent à "éliminer le mauvais usage des funérailles et à établir des modalités scientifiques, civiles et économiques pour ces cérémonies". L'une des choses contenues dans le document stipule que "les membres du clergé ne sont pas autorisés à assister aux funérailles" et que pas "plus de dix membres de la famille du défunt ne sont autorisés à lire les Écritures ou à chanter des hymnes, à voix basse".

    Des politiques similaires ont également été adoptées ailleurs sur le territoire national. Un responsable d'un village de la province centrale du Henan, qui a demandé à garder l'anonymat, a déclaré à Bitter Winter que l'administration locale avait convoqué en avril une réunion pour les travailleurs religieux, pour leur communiquer que toutes les funérailles religieuses sont soumises à des restrictions. Peu de temps après, 'des mesures de gestion ont été adoptées pour les travailleurs travaillant sur les religions des villages (ou communautés) et des municipalités (ou villages)'. Le document stipule que ceux qui font partie du clergé doivent être "rapidement empêchés d'exploiter la religion pour assister aux mariages et funérailles des citoyens ou à d'autres occasions de leur vie".

    Les désirs des chrétiens mourants ne sont pas respectés

    Lorsqu'un membre de l'Église des Trois Autonomes dirigée par l'État, qui vivait à Wuhan, la capitale de la province centrale du Hubei, est décédé en octobre, sa famille a organisé des funérailles chrétiennes. Alors que la famille et les amis faisaient leurs adieux au défunt, la police a fait une descente et a arrêté sa fille, qui priait pour sa mère à l'époque. Il s'est avéré que quelqu'un les avait dénoncés aux autorités. La fille n'a été libérée que deux jours plus tard, après l'enterrement du défunt, mais sans cérémonie chrétienne.

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  • La vie à naître plus que jamais menacée en Belgique : il faut prier !

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    L' IVG jusqu'au terme de la grossesse, en Belgique... ?

    Une proposition de loi a été soumise au Parlement fédéral en 2019; elle vise à réaliser une réforme sans précédent de la législation sur l'avortement.

    Au cours des derniers mois, nous avons été témoins, d'une mobilisation pour le respect de la vie comme  jamais vécue auparavant en Belgique !

    La prière privée et publique ET l'action (pétition des soignants, prises de position publiques, mails à nos parlementaires, ...)  ont en effet permis un report du vote de cette réforme législative mortifère pour notre société .

    Aujourd'hui, ... après quelques semaines de répit, la proposition de loi revient à l'agenda du Parlement dès février prochain.

    Il a été beaucoup question jusqu'à présent de l'allongement  jusqu'à 18 semaines (4,5 mois), du délai pour l'avortement.

    En réalité, la nouvelle proposition de loi vise à permettre l'avortement, non pas jusqu'à 18 semaines, mais... jusqu'au terme de la grossesse. Elle abolit toute sanction pénale en cas d'IVG, y compris lorsqu'elle est pratiquée au-delà de 18 semaines comme nous le lisons dans cette étude approfondie:

    https://www.ieb-eib.org/fr/actualite/debut-de-vie/avortement/analyse-proposition-de-loi-ivg-vers-une-depenalisation-au-dela-de-18-semaines-4-5-mois-1721.html

    Le deuxième volet de la réforme envisagée - dont il a été beaucoup moins question dans les médias - vise à empêcher l'expression de tous ceux qui pensent que l'avortement n'est pas une bonne idée.

    La proposition de loi prévoit en effet ce qui suit :

    1) L'obligation pour le médecin de rappeler les diverses possibilités d'accueil de l'enfant à naître, est supprimée (article 2 de la proposition de loi) ;
    2) L'obligation pour le médecin qui refuse de pratiquer un avortement, de renvoyer sa patiente vers un autre médecin ou un centre d'avortement, est renforcée (article 3, 1er alinéa, de la proposition);
    3)  La liberté des hôpitaux d'interdire la pratique de l'avortement dans leurs murs est supprimée (article 3, deuxième alinéa, de la proposition) ;  
    4) Celui qui tente d'empêcher « de quelque manière que ce soit », une femme  d'accéder librement à un établissement de soins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse, sera condamné à un emprisonnement de trois mois à un an et à une amende de cent euros à cinq cents euros (article 4 de la proposition). Ainsi donc, le conjoint ou le compagnon de la femme enceinte qui lui enverrait un sms ou un email, par exemple pour lui dire que si celle-ci va se faire avorter, cela fera chavirer leur couple, se fera condamner à minimum trois mois de prison...

    En plus de toute action matérielle, continuons plus que jamais à nous rassembler dans et par la prière et particulièrement celle du chapelet. Demandons à Notre Dame d'intercéder tout particulièrement auprès du Père Eternel pour préserver notre pays d'une telle législation . Que Saint Michel Archange, patron de Bruxelles, capitale de l'Europe, nous défende dans ce combat; que Saint Joseph, patron de la Belgique, nous guide, comme il a guidé et protégé la Sainte Famille des affres du massacre des Saints Innocents.

    Sensibilisons nos paroisses, et les groupes, communautés ou mouvements dont nous faisons partie, à faire monter vers Dieu notre supplication ardente pour la protection de la vie dans notre pays et à travers le monde entier.

    Unissons-nous tous par une grande prière commune pour la protection de la vie, le weekend des 1er et 2 février prochains, premier samedi du mois et fête de la Chandeleur* en répondant, collectivement ou individuellement, dans nos lieux de vie respectifs, à l'appel du Pape Jean-Paul II :

    « Une grande prière pour la vie, qui parcourt le monde entier, est une urgence. Que, par des initiatives extraordinaires et dans la prière habituelle, une supplication ardente s'élève vers Dieu, Créateur qui aime la vie, de toutes les communautés chrétiennes, de tous les groupes ou mouvements, de toutes les familles, du cœur de tous les croyants ! »

     
      ET

    Venons nombreux au  Sanctuaire Notre Dame de Lourdes  
    prier le chapelet pour la Foi, la Vie et la Paix ,
     le mardi 11 février 2020 en la Fête de Notre Dame de Lourdes
     à 13.00 précises.
     Rue Léopold Ier, 296 à 1090 Jette
    Bus  : 49 et 88 (arrêt Loyauté) - Tram : 51 (arrêt Woeste) - Train :gare de Jette + bus 88 ou gare Bockstael + bus 49 et 88.

    "Saint Michel Archange défendez-nous dans le combat, soyez notre
    secours contre les embûches du démon, nous vous le demandons en
    suppliant. Et vous, Prince de la Milice céleste, repoussez en enfer
    Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde en vue de
    perdre les âmes. Ainsi-soit-il."

    "A l'abri de ta miséricorde, nous nous réfugions, Sainte Mère de
    Dieu. Ne méprise pas nos prières quand nous sommes dans l'épreuve,
    mais de tous les dangers délivre-nous toujours,
    Vierge glorieuse et bénie. Ainsi-soit-il."

    *Quarante jours après la naissance du Christ-Sauveur, la fête de la Chandeleur se rattache au mystère de Noël. Par son symbolisme, la procession de la "Chandeleur", procession aux cierges, évoque la manifestation du Christ, Lumière du monde, accueilli  au temple par le vieillard Siméon comme l'envoyé de Dieu, 'lumière pour éclairer les nations'.

  • De nouveaux martyrs de la Guerre civile espagnole reconnus

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    De zenit.org :

    Causes des saints : 13 martyrs et 6 « héros » de l’Evangile

    Dont un capucin français pionnier de Lourdes

    L’Eglise reconnaît le martyre de treize baptisés, en Espagne et au Guatemala, ainsi que les « vertus héroïques » de six autres – un évêque, quatre prêtres et une religieuse -, de 5 pays : France, Espagne, Italie, Brésil, Mexique.

    Lors d’une audience avec le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le 23 janvier 2020, le pape François a en effet autorisé la promulgation de huit nouveaux décrets.

    L’un des décrets reconnaît le martyre de trois capucins espagnols morts « en haine de la foi » – selon l’expression consacrée – durant la Guerre civile (entre le 24 juillet et le 6 août 1936) : Benito de Santa Coloma de Gramenet (au siècle José Doménech Bonet, né en 1892) et deux compagnons.

    Un deuxième décret reconnaît le martyre du père José Maria Gran Cirera, de deux autres prêtres Missionnaires du Très Saint Cœur de Jésus, et de sept laïcs tués au Guatemala entre 1980 et 1991.

    Avec cette reconnaissance, la voie est désormais ouverte pour leur béatification.

    Six nouveaux vénérables

    Six autres décrets reconnaissent qu’un évêque italien du XVe siècle, un prêtre mexicain, deux prêtres espagnols, un capucin français et une carmélite brésilienne, ont vécu les vertus chrétiennes et humaines de façon « héroïque ». Il s’agit de la première étape vers leur canonisation.

    – Mgr Jean Tavelli de Tossignano (1386-1446), évêque de Ferrare (Italie), religieux jésuate ; il est déjà appelé bienheureux bien que la déclaration canonique n’ait pas eu lieu. Son culte, ininterrompu depuis des siècles, a été approuvé par le pape Clément VIII et confirmé par le pape Benoît XIV, et son procès formel en béatification et canonisation a été ouvert à Ferrare dans les années 90.

    – Le prêtre espagnol Joachim Masmitjá i Puig (1808-1886), chanoine de la cathédrale de Gérone, fondateur de la Congrégation des Missionnaires du Cœur de Marie.

    – Le prêtre mexicain José Antonio Plancarte y Labastida (1840-1898), fondateur de l’Institut des Sœurs de Marie Immaculée de Guadalupe.

    – Le p. José Pío Gurruchaga Castuariense (1881-1967), prêtre diocésain espagnol fondateur de la Congrégation des Auxiliatrices paroissiales du Christ prêtre.

    – Le prêtre capucin français Marie-Antoine de Lavaur (Léon Clergue, 1825-1907).

    – La religieuse brésilienne María do Carmo da Santíssima Trindade – au siècle Carmen Catarina Bieno (1898-1966), carmélite.

    Il faudra ensuite la reconnaissance d’un miracle pour ouvrir la voie à leur béatification.

  • Incendies, vandalisme, vols, profanations... : le patrimoine chrétien mis à mal

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    De Samuel Gregg sur 'The Spectator' en traduction française sur le site de la revue 'Conflits' :

    Le christianisme en feu, les églises d’Europe attaquées

    18 janvier 2020

    En 2017, 878 actes de vandalisme ont été commis contre des lieux de culte chrétiens. Les attaques d’églises, les destructions de statues, les vols d’œuvres d’art ne cessent de croître, dans une grande indifférence des autorités politiques et de la population civile. En ressort une perte du sens du sacré et une indifférence de plus en plus grande à l’égard du christianisme.

    Je ne prends pas les théories du complot au sérieux. Mais lorsque les flammes ont englouti la cathédrale Notre-Dame de Paris le soir du 15 avril 2019, mon esprit s’est momentanément engagé dans cette voie. Après tout, les tentatives d’incendie, de vandalisme, de vol d’églises et de sanctuaires chrétiens sont devenues monnaie courante en France au cours de ces trois dernières années. Arriver à une conclusion plus sinistre pourrait nous être pardonné.

    Rien qu’en 2017, selon le ministère français de l’Intérieur, 878 actes de vandalisme ont été commis envers des lieux de culte, des cimetières et des sanctuaires chrétiens. C’est une moyenne de près de deux sites et demi qui sont visés chaque jour.

    Les responsables gouvernementaux minimisent le problème. Comme me l’a dit un évêque français, ils pensent qu’en attirant l’attention sur les incendies et les vols d’églises, on encourage les imitateurs. Mais, a-t-il ajouté, ils craignent aussi que la « publicité » ne fasse qu’alimenter au sein des populations la peur d’un État qui n’a aucun contrôle sur la loi et l’ordre. Cette perception se manifeste par des cas de figure comme les zones interdites à la police dans certaines villes françaises et les actes continues de gilets jaunes. La plupart des journaux français ne cherchent pas à briser le silence. Il faut donc se tourner vers des organisations comme l’Observatoire sur l’intolérance et la discrimination contre les chrétiens en Europe, localisé à Vienne, pour découvrir ce qui se passe.

    Compte tenu de la montée du terrorisme djihadiste dans toute la France à partir de 2012, il est tentant d’accuser les islamistes de cet assaut d’attentats. Il y a des exemples clairs où, en effet, c’est le cas. En mai dernier, « Allahu Akbar » était griffonné sur la porte de Notre-Dame du Taur à Toulouse. En juillet 2018, les mêmes mots ont été découverts sur les murs brûlés de Saint-Pierre du Martroi à Orléans après l’acte de pyromanes.

    On ignore si ces attaques ont été planifiées par des professionnels ou s’il s’agit simplement d’actes spontanés commis par des musulmans français malheureux de leur situation sociale mais les djihadistes du XXIe siècle comprennent l’impact psychologique des agressions contre les symboles nationaux. L’histoire religieuse, si particulière à la France, signifie que toute campagne de ce genre impliquerait inévitablement son patrimoine chrétien.

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  • IVG : les évêques américains saluent les annonces de l'administration Trump

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    De Vatican News :

    IVG : l’épiscopat américain salue les annonces de l’administration Trump

    La participation personnelle et inédite du président américain à la Marche pour la Vie représente un signal important adressé au mouvement pro-life.

    Les évêques des États-Unis saluent l'annonce de l'administration Trump qui souhaite introduire de nouvelles mesures pour assurer la mise en œuvre de l'amendement Weldon, la loi fédérale sur l'objection de conscience qui interdit la discrimination par les différents États contre les régimes d'assurance maladie qui ne couvrent pas l'avortement. La décision a été annoncée le 24 janvier, à l'occasion de la marche annuelle de la vie parrainée par l'Église aux États-Unis, à laquelle le président Donald Trump a lui-même participé cette année, alors que le vice-président Mike Pence était reçu par le Pape François au Vatican.

    Depuis 2014, l'État de Californie exige que tous les employeurs, y compris les agences confessionnelles, offrent une couverture santé à leurs employés en cas d'interruption volontaire de grossesse. Une politique que les autorités de Washington, en accord avec le tournant pro-vie impulsé par l'administration Trump, veulent maintenant arrêter en menaçant de retirer le financement fédéral à la Californie si celle-ci ne se conforme pas à l'amendement Weldon dans les 30 jours.

    Un changement salué par la conférence épiscopale

    Les évêques américains avaient eu plusieurs désaccords avec l’administration précédente de Barack Obama sur cette question de l'objection de conscience, et en ont d’autres avec l’actuelle administration républicaine sur d’autres dossiers sensibles comme l’immigration, mais ils saluent sa position sur l’IVG  : «C'est une merveilleuse nouvelle pour le droit à la vie, l'objection de conscience, la liberté religieuse et l'État de droit», a donc réagi Mgr Joseph F. Naumann, président de la Commission pour les activités pro-vie de la Conférence épiscopale.

    «Depuis près de six ans, les employeurs en Californie, y compris les Églises, sont obligés de financer et de faciliter les avortements dans leurs plans d'assurance santé en violation directe d'une loi fédérale sur la protection de la conscience», une «coercition aberrante, injuste et illégale», dénonce-t-il.

    Mgr Naumann exprime donc l'espoir que «l'action répressive entreprise et les mesures futures de l'administration mettront fin à toute nouvelle discrimination illégale à l'encontre de ceux qui rejettent l'avortement, comme une violation des droits humains et civils les plus fondamentaux»

  • Le discours de Donald Trump à la Marche pour la Vie de Washington

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Le discours de Donald Trump à la Marche pour la vie américaine : traduction intégrale

    Je vous propose ici ma traduction intégrale du discours de Donald Trump à la Marche pour la vie à Washington DC, le vendredi 24 janvier. Un moment historique. Car même à supposer que les motivations du président des Etats-Unis aient pu être électoralistes, quelle merveille qu'un pays ou l'engagement en faveur la défense de la vie humaine innocente est aujourd'hui un facteur de réussite électorale ! Une petite précision : la « Jeanne » interpellée par Trump au début de son discours est Jeanne Mancini, président de la Marche pour la vie. – J.S.

    Merci beaucoup et merci à vous, Jeanne. C'est un grand honneur pour moi que d'être le premier président de l'histoire à participer à la Marche pour la vie. Nous sommes ici pour une raison très simple : pour défendre le droit de chaque enfant, né ou à naître, de réaliser le potentiel qui lui a été donne par Dieu. 

    Depuis 47 ans, des Américains de tous horizons font le voyage depuis les quatre coins de ce pays pour défendre la vie.   

    Et aujourd'hui, en tant que président des États-Unis, je suis vraiment fier de me tenir à vos côtés. 

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  • RDC : Tshisekedi, Président par la grâce de Dieu ?

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    D’Hubert Leclercq sur le site de la Libre Afrique, ce 25 janvier 2020 :

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    L’ambiance lors des festivités pour le premier anniversaire de l’installation de Félix Tshisekedi à la présidence, annoncée pour ce dimanche à Kinshasa, donnera peut-être le ton des tensions à attendre dans les prochaines semaines en RDC.

    Certains membres de la plateforme CACH n’ont pu s’empêcher de commencer les célébrations pour le premier anniversaire de l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi ce vendredi 24 janvier en soirée. Coupe de champagne et repas de fête, une image qui n’est pas faite pour calmer la colère d’une population de plus en plus démunie dans la capitale mais aussi un peu partout dans les grandes villes du pays.

    Félix Tshisekedi, lui, est de retour au pays après son escapade européenne qui l’a vu passer par le Vatican, Londres et Davos. A son retour, il s’est entretenu avec un émissaire du président angolais Joao Lourenço, le ministre angolais en charge des Relations extérieures, Tito Antonio, qui a tenu à répéter à quel point les relations entre les deux Etats est au beau fixe.

    Félix Tshisekedi, lui, a fait le plein de réconfort avant de retourner affronter son prédécesseur Joseph Kabila.

    Les autorités du Vatican, celles de plusieurs Etats européens et quelques voisins lui ont rappelé qu’ils le soutenaient mais qu’ils attendaient plus de lui. Le soutien est présent mais la pression aussi. Aujourd’hui, après un an de « règne », Félix Tshisekedi est placé au pied du mur. Il doit faire un choix clair. Soit il divorce avec Kabila et sera soutenu par un large pan de la communauté internationale, soit il continue son mariage de raison avec son prédécesseur qui l’a installé au pouvoir et il sera relégué au rang des présidents infréquentables et isolé sur la scène internationale dans un Etat qui, sans l’aide financière internationale est voué à la faillite.

    RDC : Dissolution, bras de fer ou poker menteur ?

    Le souci, évidemment, c’est qu’en acceptant le marché avec Kabila, Tshisekedi s’est vu privé de majorité au Parlement et encadré par un exécutif où les postes qui comptent vraiment sont aux mains de la plateforme politique du FCC de Kabila.

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  • Nigeria : un jeune djihadiste de 8 ans exécute un prisonnier chrétien

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    L'Etat islamique filme l'exécution d'un chrétien nigérian... par un jeune garçon

    24 janvier 2020

    Âgé de huit ans, le jeune djihadiste affirme que l’Etat islamique ne s’arrêtera pas “avant de venger tout le sang qui a été versé”.

    L’horreur absolue. Une vidéo publiée par l’agence de presse Amaq de l’Etat islamique met en scène un jeune garçon d’environ huit ans qui exécute un prisonnier chrétien nigérian dans la région de Borno, au nord-est du pays, rapporte notamment le Daily Mail. Dans cette séquence, le jeune djihadiste met en garde les chrétiens du monde entier : « Nous ne nous arrêterons pas avant de nous venger de tout le sang qui a été versé ».

    Les « petits du califat » utilisés pour les vidéos de propagande

    Les images ont été partagées en ligne par SITE Intelligence Group, une organisation qui suit l’activité des groupes djihadistes. Le jeune garçon serait lui, issu de l’organisation terroriste de la province de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), une branche dissidente de Boko Haram créée en 2016. Depuis sa création, l’Etat islamique utilise régulièrement de jeunes enfants, surnommés les « petits du califat », pour commettre des meurtres de prisonniers dans des vidéos de propagande. Le jour de Noël, le même groupe djihadiste avait filmé l’exécution de 13 otages, dont dix chrétiens. Il avait déclaré avoir tué les captifs pour se venger de la mort de leur dirigeant Abu Bakr al-Baghdadi en Syrie.

    SUR LE MÊME SUJET : Nigeria : la veille de Noël, Boko Haram fait sept morts dans un village chrétien

    Depuis une décennie, les soldats nigérian, stationnés dans le Nord-Est du pays, combattent les troupes de Boko Haram. Le groupe et sa faction affiliée ont récemment intensifié les attaques contre des cibles militaires et civiles à travers toute la région.

  • Louis XVI, victime d’une conjuration hostile au christianisme catholique

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    Le 21 janvier est la date anniversaire de l'exécution du roi Louis XVI.

    Du site "Le rouge et le noir" :

    Abbé Iborra : Louis XVI a été la victime d’une conjuration hostile au christianisme catholique

    21 janvier 2020

    REQUIEM POUR LOUIS XVI Sermon donné le 20 janvier 2020 en l’église Saint-Roch par l’abbé Éric Iborra

    Une fois de plus, nous venons d’entendre le texte si pathétique du testament de Louis XVI. Testament d’un prince, testament surtout d’un chrétien, conscient d’avoir à paraître bientôt, dans des conditions tragiques, devant son Créateur, son Juge et son Sauveur. Testament auquel devait se référer quelques mois plus tard, devant les cardinaux assemblés en consistoire, une autre victime de la Révolution française, le pape Pie VI : « Ce que Nous ne saurions surtout pas passer sous silence, c’est l’opinion universelle que le Roi a donnée de sa vertu par son testament, écrit de sa main, émané du fond de son âme, imprimé et répandu dans toute l’Europe. Quelle haute idée on y conçoit de sa vertu ! Quel zèle pour la religion catholique ! Quel caractère d’une piété véritable envers Dieu ! (…) Qui pourra jamais douter que ce monarque n’ait été principalement immolé en haine de la foi et par un esprit de fureur contre les dogmes catholiques ? » Celui qui allait devenir confesseur de la foi, à Valence, reconnaissait au roi supplicié place de la Concorde la qualité de martyr. Avec perspicacité, il souligne, je le cite, que « le principal reproche qu’on ait élevé contre lui portait sur l’inaltérable fermeté avec laquelle il refusa d’approuver et de sanctionner le décret de déportation des prêtres et la lettre qu’il écrivit à l’évêque de Clermont pour lui annoncer qu’il était bien résolu de rétablir en France, dès qu’il le pourrait, le culte catholique ». Et le Pape concluait : « Tout cela ne suffit-il pas pour qu’on puisse croire et soutenir, sans témérité, que Louis fut martyr ? » Certes, objecte-t-il, il a apposé sa signature à cette Constitution du clergé que lui-même devait ultérieurement condamner. Mais ne l’a-t-il pas fait contraint et forcé, comme il le dit dans son testament, induit peut-être même en erreur par ses conseillers, ajoute le Pape ? Il sait que les accusations portées contre le roi sont fallacieuses et font partie d’un plan destiné à éradiquer la foi en commençant par abattre les piliers sur lesquels elle s’appuie dans la société. « L’indignation redouble encore, écrit-il, de ce que le caractère de ce Prince était naturellement doux et bienfaisant ; que sa clémence, sa patience, son amour pour son peuple furent toujours inaltérables ». Et sur ce point, l’historiographie contemporaine n’a fait que confirmer l’impression qui se dégage à la lecture du testament. Louis de France, comme le bienheureux Charles d’Autriche, a certes été la victime des circonstances historiques, mais plus encore d’une conjuration hostile au christianisme catholique. Pour Pie VI ce moment de faiblesse ne retire rien à la grandeur d’âme de la victime et à son profond attachement à l’Église. C’est pourquoi il invite les cardinaux à assister au service solennel qu’il s’apprête à célébrer pour le repos de l’âme du Roi, ajoutant même que « les prières funèbres peuvent paraître superflues quand il s’agit d’un chrétien qu’on croit avoir mérité la palme du martyre puisque S. Augustin dit que l’Église ne prie pas pour les martyrs mais qu’elle se recommande plutôt à leurs prières ».

    Rassemblés aujourd’hui, comme les cardinaux il y a deux siècles, et dans une église qui comptait sur son territoire des monastères ou des couvents dont les noms évoquent le terrible engrenage d’une Révolution qui dévorait ses enfants – les Feuillants, les Jacobins, par exemple – nous prions donc pour le repos de l’âme du Roi tout en ne pouvant nous empêcher d’espérer qu’il intercède déjà pour nous, quoi qu’il en soit des vicissitudes qu’a connues sa cause de béatification. Cela ne signifie pas pour autant que le Roi ait été en tout exemplaire, comme l’a bien souligné le regretté Pr. Jean de Viguerie. Je ne relèverai qu’un point, qu’il reconnaît lui-même lorsqu’il écrit, avec une pointe de douleur et de regret, « qu’un Roi ne peut faire respecter les lois et faire le bien qui est dans son cœur qu’autant qu’il a l’autorité nécessaire, et qu’autrement étant lié dans ses opérations et n’inspirant point de respect, il est plus nuisible qu’utile ». Le drame de Louis XVI, ce fut probablement d’avoir été trop débonnaire, de ne pas avoir suffisamment intégré l’autorité à la bonté. Un Frédéric de Prusse, ce vieux cynique, ne se serait certainement pas fait ravir son trône de cette manière !

    C’est aussi que la conception chrétienne de la royauté établit un lien pour ainsi dire charnel entre le prince et son peuple. Un lien paternel d’un côté, filial de l’autre. Qui d’entre nous ne se sent pas en quelque sorte orphelin, même deux siècles après l’événement ? Qui d’entre nous n’a pas le sentiment qu’un parricide a été commis, parricide dont notre société française n’a pas fini de payer le prix ? Le 21 janvier 1793 a constitué une fracture certainement plus considérable que le 30 janvier 1649 en Angleterre. La preuve, c’est qu’elle est toujours ouverte, alors que nos voisins ont su, semble-t-il, pragmatiquement réduire la leur. Ce qui leur vaut aujourd’hui de vivre réconciliés avec leur passé, ce qui n’est pas le cas chez nous.

    Un peuple réconcilié avec son passé, c’est aussi, vous le savez, un peuple confiant en son avenir. Je n’insiste pas. Je voudrais juste vous faire part de quelques réflexions que je porte depuis mes lointaines études de droit, et que la fréquentation de la philosophie et de la théologie n’a fait que confirmer. À l’occasion de la fête de la S. Famille, je disais que la famille est la seule institution humaine qui trouve son archétype en Dieu. Lorsque la Genèse dit que Dieu créa l’homme à son image et à sa ressemblance, qu’il le créa homme et femme, c’est déjà au mystère de la Trinité qu’il est fait allusion. De même que l’amour mutuel du Père et du Fils est ressaisi dans l’unité par le Saint Esprit, de même l’amour mutuel de l’homme et de la femme trouve son unité dans l’enfant qu’ils engendrent. La famille est ainsi à l’image de la Trinité. Elle est aussi, de la sorte, la cellule matricielle de la société, « antérieure à l’Etat » comme l’a souligné à maintes reprises le Magistère. Et la société elle-même, la nation, apparaît comme une famille de familles. Quoi de plus naturel alors qu’une famille normale pour symboliquement la représenter ? Et je dis cela justement au lendemain de la manifestation qui défend la conception traditionnelle de la famille. Il n’y a pas en effet de roi sans famille royale, même quand celle-ci déçoit en certains de ses membres comme on s’en rend compte ces temps-ci en Angleterre. C’est l’hérédité en effet qui donne au roi sa concrétude. En cela le principe royal renoue avec deux dimensions philosophiques que la pensée contemporaine a redécouvertes alors que l’époque moderne les avait occultées : celle de l’enracinement dans le temps et celle de la corporéité. Parce que le roi est un être de chair qui s’enracine dans une histoire, il est mieux à même de toucher l’homme en profondeur, jusque dans sa dimension affective. Le roi est un être concret alors que la république, par exemple, est une réalité abstraite, symbolisée dans la France post-révolutionnaire par un buste de plâtre, une tête sans corps, une idée, encline à ne mobiliser que l’intellect et à donc dégénérer en idéologie. Je ne me risquerai pas plus loin dans ce parallèle. Mais je suis tout de même frappé par le sentiment de responsabilité en même temps que d’affection qu’ont montré les grands rois envers leur peuple, sentiment qui s’exprime sur un mode tragique avec celui qui nous rassemble ce soir. Cela ne rend que plus douloureuse l’ingratitude de ces mêmes peuples et plus mortel le venin de ceux qui prétendent les gouverner. Laissons l’infortuné Pie VI conclure :

    «  Ah, France ! Toi que nos prédécesseurs appelaient le miroir de la chrétienté et l’inébranlable appui de la foi, toi qui, par ton zèle pour la croyance chrétienne et par ta piété filiale envers le Siège Apostolique, ne marche pas à la suite des autres nations mais les précède toutes, que tu Nous es contraire aujourd’hui ! De quel esprit d’hostilité tu parais animée contre la véritable religion ! Combien la fureur que tu lui témoignes surpasse déjà les excès de tous ceux qui se sont montrés jusqu’à présent ses persécuteurs les plus implacables ! Et cependant tu ne peux pas ignorer, quand même tu le voudrais, que la religion est la gardienne la plus sûre et le plus solide fondement des empires, puisqu’elle réprime également les abus d’autorité dans les puissances qui gouvernent, et les écarts de la licence dans les sujets qui obéissent. Et c’est pour cela que les factieux adversaires des prérogatives royales cherchent à les anéantir et s’efforcent d’amener d’abord le renoncement à la foi catholique. Ah, encore une fois, France ! Tu demandais même auparavant un Roi catholique. Tu disais que les Lois fondamentales du Royaume ne permettaient point de reconnaître un Roi qui ne fut pas catholique, et c’est précisément parce qu’il était catholique que tu viens de l’assassiner ! (…) Ô jour de triomphe pour Louis XVI à qui Dieu a donné et la patience dans les tribulations, et la victoire au milieu de son supplice ! Nous avons la confiance qu’il a heureusement échangé une couronne royale toujours fragile et des lys qui se seraient flétris bientôt, contre cet autre diadème impérissable que les anges ont tissé de lys immortels ! »

  • Donald Trump proclame le 22 janvier "journée du caractère sacré de la vie humaine"

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Donald Trump proclame la journée du caractère sacré de la vie humaine : traduction intégrale

    Le choix par Donald Trump du 22 janvier pour proclamer ce jour Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine est tout sauf anodin : c’est la date anniversaire de l’arrêt Roe versus Wade par lequel la Cour Suprême des Etats-Unis légalisait l’avortement dans ce pays. Sa Proclamation à cette occasion est remarquable en tous points, à commencer par celui-ci : il assoit la « sainteté de la vie humaine » (comme la désignent certains traducteurs) sur le fait que toute vie humaine est un « don de Dieu ».

    C’est en effet parce que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu que sa vie a un caractère sacré, et que la vie humaine innocente doit être respectée et protégée. Sa « valeur et son potentiel incommensurables », comme l’écrit Donald Trump, lui viennent en effet de sa nature propre : l’homme, être raisonnable doté d’une âme immortelle, est appelé à une destinée d’éternité.

    Sa mention des avortements tardifs, qu’il invite le Congrès à interdire, vise particulièrement les Démocrates qui soutiennent le « droit » à l’avortement tout au long de la grossesse. Si Trump est en campagne, c’est aussi sur ce thème.

    Je vous laisse savourer l’intégralité de cette Proclamation dont je vous propose ici ma traduction, en attirant spécialement votre attention sur les termes solennels de ses derniers paragraphes. – J.S.

    *

    Toute personne – née ou à naître, pauvre, méprisée, handicapée, infirme ou âgée – a une valeur intrinsèque. Bien que chaque parcours soit différent, aucune vie n’est sans valeur ou sans importance ; les droits de tous doivent être défendus. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, notre nation réaffirme avec fierté et force son engagement à protéger le don précieux de la vie à chacune de ses étapes, de la conception à la mort naturelle. 
    Nous avons constaté récemment une diminution du nombre total comme du taux d’avortements dans notre pays. De 2007 à 2016, la période d’analyse la plus récente, le nombre et le taux des avortements ont diminué respectivement de 24 % et de 26 %. Le taux de grossesses chez les adolescentes – dont la grande majorité sont non planifiées – a diminué de manière quasi continue au cours du dernier quart de siècle, contribuant au plus faible taux d’avortements chez les adolescentes depuis la légalisation de l’avortement en 1973. Tous les Américains devraient célébrer cette baisse du nombre et du taux d’avortements : elle représente des vies sauvées. Mais il reste encore beaucoup à faire et, en tant que Président, je continuerai à me battre pour protéger la vie des enfants à naître. J’ai promulgué une loi dans le cadre du Congressional Review Act qui permet aux États et aux autres bénéficiaires de subventions d’exclure de leurs projets dits « Titre X » les organisations qui pratiquent des avortements. Mon administration a également publié des règlements afin de garantir que les projets de planification familiale du Titre X soient clairement séparés de ceux qui pratiquent, encouragent ou recommandent l’avortement comme méthode de planning familial ; afin de protéger les droits de la conscience des travailleurs et des organisations de santé, y compris en ce qui concerne l’avortement ; et afin de garantir que le gouvernement fédéral ne contraigne pas les employeurs qui s’opposent, sur le fondement de croyances religieuses ou de convictions morales, à fournir une assurance couvrant les produits contraceptifs, y compris ceux qui, selon eux, provoquent des avortements précoces. En outre, j’ai demandé au Congrès d’agir pour interdire l’avortement tardif des bébés qui peuvent ressentir la douleur. 
    Mon administration met également en place une coalition internationale en vue de faire disparaître le concept d’avortement en tant que droit fondamental de l’homme. À ce jour, 24 nations représentant plus d’un milliard de personnes ont rejoint cette grande cause. Nous nous opposons à tout projet qui tente d’affirmer un droit mondial à l’avortement à la demande jusqu’au moment de l’accouchement, financé par le contribuable. Et nous ne nous lasserons jamais de défendre la vie innocente – chez nous comme à l’étranger. 
    En tant que nation, nous devons rester fermement attachés à cette vérité profonde selon laquelle toute vie est un don de Dieu – Dieu qui confère à chaque personne une valeur et un potentiel incommensurables. D’innombrables Américains sont des défenseurs infatigables de la vie, champions des plus vulnérables d’entre nous. Nous sommes reconnaissants envers ceux qui soutiennent les femmes confrontées à une grossesse imprévue, envers ceux qui apportent la paix aux femmes qui ont subi un avortement et envers ceux qui accueillent des enfants dans leur foyer par le biais du placement familial et de l’adoption. En cette Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous célébrons le merveilleux don de la vie et renouvelons notre détermination à construire une culture où la vie est toujours respectée. 
    PAR CONSÉQUENT, moi, DONALD J. TRUMP, Président des États-Unis d’Amérique, en vertu des pouvoirs qui me sont conférés par la Constitution et les lois des États-Unis, je proclame par la présente le 22 janvier 2020 Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine. Aujourd’hui, j’invite le Congrès à se joindre à moi pour protéger et défendre la dignité de toute vie humaine, y compris celle des personnes à naître. Je demande au peuple américain de continuer à s’occuper des femmes qui vivent une grossesse imprévue et de soutenir l’adoption et le placement familial d’une manière plus significative, afin que chaque enfant puisse trouver un foyer aimant. Enfin, je demande à chaque citoyen de cette grande nation d’écouter le bruit du silence de cette génération que nous avons perdue, puis d’élever la voix au nom de tous ceux qui sont touchés par l’avortement, ceux qui sont visibles et ceux qui ne le sont pas. 
    EN FOI DE QUOI, j’ai apposé ma signature en ce vingt-et-unième jour de janvier de l’année de Notre Seigneur deux mille vingt et de l’indépendance des États-Unis d’Amérique la deux cent quarante-quatrième.
  • Dès 13 semaines de gestation, le fœtus peut ressentir de la douleur pendant l’avortement

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    LES FŒTUS POURRAIENT RESSENTIR LA DOULEUR DÈS 13 SEMAINES DE GESTATION

    20 janvier 2020

    D’après une étude menée par un scientifique britannique, le professeur Stuart Derbyshire, et un médecin américain, John Bockmann, les fœtus « pourraient ressentir la douleur » dès 13 semaines de développement in utero.

    Contrairement au consensus médical qui existait jusqu’alors selon lequel, ayant un cortex trop peu développé, les fœtus de moins de 24 semaines ne ressentaient pas la douleur, les deux scientifiques affirment aujourd’hui que « le cerveau et le système nerveux du fœtus sont suffisamment développés pour qu’il ressente de la douleur ».

    En Grande-Bretagne, l’avortement est légal jusqu’à 24 semaines de grossesse. Le professeur Derbyshire, premier auteur de l’étude, est un ancien consultant du Pro-choice forum au Royaume-Uni et du Planning familial, deux organisations en faveur de l’avortement. En 2006, le scientifique avait écrit dans le British Medical Journal qu’« éviter de parler de la souffrance fœtale aux femmes souhaitant recourir à l’avortement était une politique sensée, basée sur de solides preuves que les fœtus ne peuvent pas ressentir la douleur ». Les deux scientifiques soutiennent au contraire aujourd’hui que « la femme désirant subir un avortement doit être informée que le fœtus peut ressentir de la douleur pendant l’avortement, et que l’équipe médicale devrait proposer à la femme qu’on administre un analgésique au fœtus ». Et ils écrivent dans le Journal of Medical Ethics que poursuivre avec la pratique actuelle de l’avortement sans prendre en compte ces nouveaux résultats relève de « l’imprudence morale ». Un possible changement « vite rejeté » par the British Pregnancy Advisory Service, le « plus important fournisseur d’avortements » du Royaume-Uni.

    Différentes associations en faveur de la défense de la vie ont appelé à prendre en compte ces nouvelles données, et notamment quant à la durée légale autorisée pour pratiquer un avortement. Pour le Dr Anthony McCarthy de la Société pour la protection des enfants non-nés, « une société qui déclare prendre au sérieux la souffrance animale ne devrait pas reculer devant la prise en compte de celle de jeunes êtres humains, au nom du ‘choix’ ».

    218 281 avortements ont été pratiqués en 2018 au Royaume-Uni, ce qui représente « 23% des grossesses ». Et « environ 6000 avortements par an sont pratiqués après 18 semaines de gestation ».

    Pour aller plus loin :

    Au Royaume-Uni, une étudiante sage-femme membre d'une association de défense de la vie suspendue 4 mois

    Allongement du délai légal pour avorter en Belgique : « Cette loi va trop loin »

    Sources: Daily Mail, Stephen Adams (19/01/2020)

  • Suisse : un patron chocolatier dans le colimateur des associations LGBT

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    Du site 24heures.ch :

    Patron de Läderach accusé d'homophobie

    Polémique / Des associations LGBT ont appelé au boycott de l'entreprise Läderach car son directeur général s'oppose au mariage pour tous et est anti-avortement.

    Johannes Läderach, 33 ans, arrivé à la tête de l'entreprise familiale en 2018.

    Johannes Läderach, 33 ans, arrivé à la tête de l'entreprise familiale en 2018.Image: archive/Keystone

    Le patron du chocolatier Läderach a répondu aux accusations d'homophobie et de misogynie, ainsi qu'au boycott de son entreprise initié par des associations LGBT et le Juso, dans une interview au journal Neue Zürcher Zeitung.

    «Les affaires ont malgré tout augmenté en 2019, mais nous avons des clients qui n'achètent plus chez nous. Cependant, de nouveaux clients sont arrivés, qui regrettent de voir un conflit se faire sur le dos des employés», a expliqué Johannes Läderach, 33 ans, arrivé à la tête de l'entreprise familiale en 2018, dans un entretien daté de samedi soir.

    Des appels au boycott ont été lancés alors que le directeur général s'est notamment engagé dans l'organisation de la «Marche pour la vie», opposée notamment à l'avortement. En octobre, une boutique du chocolatier à Bâle a dû fermer à cause d'une attaque à la boule puante. «Il y a eu des actes de vandalisme dans sept succursales de Läderach», a-t-il compté.

     

    Thomas Weiss@thunderbytech

    Nach Flashmob gegen Homophobie vor Zuger Läderach - Jetzt wehrt sich der Chocolatier: «Wir wurden missbraucht» | zentralplus - https://www.zentralplus.ch/die-confiserie-laederach-wehrt-sich-gegen-vorwurf-der-homophobie-1695049/ 

    Jetzt wehrt sich der Chocolatier: «Wir wurden missbraucht» | zentralplus

    Nachdem im Dezember ein paar Zuger eine «Süsse Küsse»-Aktion gegen Homophobie vor der Confiserie Läderach im Metalli durchgeführt haben, wehrt sich das Unternehmen nun vehement gegen die erhobenen…

    zentralplus.ch
    «Pas un seul employé n'a quitté l'entreprise depuis la vague de critiques contre moi». Le patron affirme comprendre que ses opinions suscitent des «résistances», «mais il n'est pas juste que les employés vivent dans la peur». Il ne compte pas s'abstenir de soutenir des organisations chrétiennes, en tant que «laïc qui lit la Bible».

    Accusations rejetées

    Le patron a affirmé rejeter les accusations d'homophobie et de misogynie. «Personne chez Läderach n'est homophobe, ni à la direction, ni dans le personnel». «Je ne suis pas misogyne, 60% de nos cadres sont des femmes». Il affirme seulement avoir une «opinion différente» sur le mariage pour tous et sur l'avortement.

    Le groupe a récemment ouvert des succursales à New York, Toronto et Londres «que nous exploitons nous-mêmes et que nous approvisionnons depuis la Suisse», d'après Johannes Läderach. La société d'Ennenda veut se limiter à 50 magasins en Suisse afin de rester exclusif.

    Actif sur le segment du chocolat premium, l'entreprise a réalisé des ventes annuelles à trois chiffres en millions, selon le journal zurichois. (ats/nxp)