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Politique - Page 289

  • "Marchons enfants" à Paris : une démonstration de force

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    « Démonstration de force »

    Communiqué du collectif Marchons enfants :

    Malgré les grèves et le contexte social, la manifestation unitaire contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique a rassemblé plusieurs centaines de milliers de personnes.

    « Une démonstration de force » : le message est clair. Le mouvement associatif partenaire du label « Marchons Enfants » a réussi son pari : poursuivre la mobilisation pour le retrait du projet de loi bioéthique. Un projet de loi ni bio, ni éthique, et même clairement anti-éthique. Compte tenu des enjeux, les organisateurs ne souhaitent pas contribuer à une énième bataille des chiffres face aux estimations fantaisistes de la préfecture de police et d’un cabinet privé, qui a su trouver une niche pour faire parler de lui gratuitement à chaque manifestation.

    Le sujet est trop grave. La loi va-t-elle priver volontairement des enfants de père, de l’amour d’un père, tout au long de leur vie ? Ce serait une profonde injustice. Ce projet de loi va retirer des droits aux enfants, à commencer par celui d’avoir un père à ses côtés pour grandir. Les centaines de milliers de manifestants ont démontré par leur présence la puissance, la vigueur et la détermination du mouvement social. Désormais, le gouvernement n’a pas d’autre choix que de répondre aux vives et légitimes inquiétudes exprimées, sans le moindre incident, par une foule familiale et populaire. Les observateurs ont tous salué la forte présence de la jeunesse au cœur du cortège, notamment parmi les milliers de volontaires qui ont permis le succès de la manifestation. Cette jeunesse exprime une attente claire : le retrait du projet de loi bioéthique. Selon une enquête Ifop publiée cette semaine, près de 2 jeunes sur 3 (64% des 18-25 ans) souhaitent le retrait du projet de loi.

    Parce que la famille est plébiscitée par les Français, il y a urgence à poursuivre la mobilisation. L’examen du projet de loi en 1ère lecture au Sénat doit démarrer mardi 21 janvier. C’est pourquoi, le mouvement associatif et les associations partenaires du label « Marchons Enfants » appelle à de nouveaux rassemblements le 21 et le 22 janvier à 19h devant le Sénat (rue Tournon).

    La démonstration de force de ce jour marque un tournant dans le processus politique de ce projet de loi. Le gouvernement doit sortir du silence, de l’indifférence et du mépris vis-à-vis des Français.

  • Selon les scientifiques, avant d'atteindre 24 semaines, les bébés à naître pourraient souffrir pendant leur avortement

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    Jusqu'à présent, le consensus de l'opinion médicale était que les fœtus ne peuvent ressentir de douleur avant 24 semaines de gestation, après quoi l'avortement est illégal en Grande-Bretagne, sauf dans des cas particuliers.

    Mais deux chercheurs en médecine, dont un expert britannique de la douleur “ pro-choix '' qui pensait qu'il n'y avait aucune chance que les fœtus ressentent la douleur aussi tôt, affirment des études récentes suggèrent fortement que l'hypothèse est incorrecte.

    Les études indiquent que les bébés à naître pourraient ressentir «quelque chose comme de la douleur» dès 13 semaines, disent-ils.

    Les bébés à naître peuvent ressentir de la douleur avant d'atteindre 24 semaines, disent les scientifiques – ce qui signifie qu'ils pourraient souffrir pendant leur avortement. Sur la photo: le fœtus humain à environ 12 semaines

    12ème semaine de grossesse

    Les femmes qui se font avorter et qui ont atteint ce stade de la grossesse devraient être informées que le fœtus pourrait ressentir de la douleur pendant l'interruption de grossesse, affirment-ils. Et le personnel médical devrait demander si la femme souhaite que la douleur soit soulagée.

    Pour continuer malgré les nouvelles preuves “ flirtent avec l'insouciance morale '', ils écrivent dans l'influent Journal of Medical Ethics.

    La nuit dernière, des anti-avortement ont déclaré que les affirmations des scientifiques devraient changer les attitudes envers l'avortement et sa pratique – suggestions qui ont été rapidement rejetées par le plus grand fournisseur d'avortement du pays, le British Pregnancy Advisory Service.

    L'auteur principal de l'article controversé est le professeur britannique Stuart Derbyshire, qui a agi en tant que consultant pour le Pro-Choice Forum au Royaume-Uni et Planned Parenthood, une organisation américaine pro-choix de premier plan.

    En 2006, il a écrit dans le British Medical Journal qu'éviter de parler aux femmes qui demandent un avortement de la douleur fœtale était «une bonne politique basée sur de bonnes preuves que les fœtus ne peuvent pas ressentir de douleur».

    Jusqu'à présent, le consensus de l'opinion médicale était que les fœtus ne peuvent ressentir de douleur avant 24 semaines de gestation, après quoi l'avortement est illégal en Grande-Bretagne, sauf dans des cas particuliers.

    Mais dans l'article du JME, lui et le médecin américain John Bockmann disent qu'il existe désormais de “ bonnes preuves '' que le cerveau et le système nerveux sont suffisamment câblés à 18 semaines pour que le fœtus ressente de la douleur.

    Plus précisément, on a pensé que le cortex, la couche externe du cerveau qui traite des informations sensorielles, n'est pas suffisamment développé pour que la douleur s'enregistre.

    En conséquence, «de nombreux corps médicaux… déclarent que la douleur n'est pas possible avant 24 semaines de gestation». Cependant, des études récentes montrent clairement «que le consensus n'est plus valable», affirment-ils.

    Une étude a révélé qu'un adulte dont le cortex était fortement endommagé pouvait encore ressentir de la douleur.

    Les deux médecins disent que leurs propres “ différences marquées '' sur la moralité de l'avortement “ ne devraient pas interférer avec la discussion sur la possibilité d'une douleur fœtale ''.

    Compte tenu des progrès récents dans la compréhension, «agir comme si nous avons la certitude» que les fœtus ne peuvent pas ressentir de douleur avant 24 semaines «flirte avec une insouciance morale que nous sommes motivés à éviter».

    Leurs conclusions soulèvent de graves questions pour l'industrie britannique de l'avortement, qui a procédé à 218281 interruptions de grossesse en 2018, soit près du quart (23%) de toutes les grossesses. Environ 6 000 avortements sont pratiqués chaque année à 18 semaines ou plus tard.

    Le professeur Derbyshire et le Dr Bockmann conseillent: “ Étant donné la preuve que le fœtus pourrait ressentir quelque chose comme la douleur lors d'avortements ultérieurs, il semble raisonnable que l'équipe clinique et la femme enceinte soient encouragées à envisager une analgésie fœtale (soulagement de la douleur). ''

    Mais Clare Murphy, de BPAS, a déclaré: «L'examen le plus complet de cette question à ce jour a conclu qu'un fœtus ne peut pas ressentir de douleur avant 24 semaines.

    "Il n'y a rien dans ce document qui conduirait à un changement de pratique." Le Dr Anthony McCarthy, de la Société pour la protection des enfants à naître, a déclaré: “ Une société qui prétend prendre au sérieux la douleur animale ne devrait pas reculer face à la douleur infligée aux jeunes êtres humains au nom du “ choix ''.

    "Rendre la mort indolore pour celui qui est tué ne signifie pas pour autant que la mort est ainsi justifiée."

    La députée pro-vie Fiona Bruce a déclaré: “ Compte tenu de l'évolution des points de vue et de la recherche sur la douleur fœtale, les orientations du Collège royal des obstétriciens et gynécologues sur cette question concernant l'avortement – qui a maintenant près de dix ans – devraient être revues. ''

    Lord Alton, un homologue, qui fait partie d'une enquête parlementaire sur la douleur fœtale, a déclaré: “ Ces nouvelles preuves exercent une pression supplémentaire sur le Parlement pour qu'il réexamine d'urgence notre délai actuel d'avortement. Nous avons eu pour la dernière fois un véritable débat sur les délais en 2008. »

    Le Collège royal des obstétriciens et gynécologues n'a pas répondu à une demande de commentaires.

  • RDC : real politik au Vatican

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    De Hubert Leclercq sur le site web de la Libre Afrique :

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     " Félix Tshisekedi a été reçu vendredi matin par le pape François. Une audience qualifiée de chaleureuse, ce qui contraste avec la visite de son prédécesseur Joseph Kabila en septembre 2016.

    A cette date, la République démocratique du Congo (RDC) était à trois mois d’une élection présidentielle et Joseph Kabila ne semblait pas disposé à renoncer à présenter sa candidature malgré le fait qu’il était atteint par la limite constitutionnelle de deux mandats. Lors de leur entretien, le pape avait clairement exprimé sa désapprobation à Joseph Kabila et le ton n’avait pas été vraiment chaleureux.

    En 2018, il avait été question que le pape fasse une halte en RDC lors de son voyage à Madagascar, au Malawi et à Maurice qui devait se tenir au mois de septembre 2019. Mais le Vatican a finalement décidé de s’en tenir au trajet initial.

    Lobbying

    Un mois après ce premier rendez-vous manqué, Tshisekedi a pu « croiser » le pape François le 5 octobre, au Vatican, à l’occasion de la consécration du cardinal Fridolin Ambongo.

    Depuis cette date, Félix Tshisekedi a multiplié les signes de bonne volonté à l’égard du nouveau cardinal qui aurait joué un rôle essentiel dans la tenue de l’entretien de ce jour.

    Félix Tshisekedi espère toujours pouvoir convaincre la pape de faire prochainement une halte en RDC. Le Vatican a déjà laissé entendre que le Souverain pontife souhaitait entreprendre un voyage en Afrique centrale d’ici 2022. Djouba et Kinshasa sont deux des destinations qui pourraient être à l’ordre du jour.

    Félix Tshisekedi, désigné président grâce à son prédécesseur, cherche depuis son installation sur le trône de la RDC, des soutiens de toutes parts. Le monde catholique serait un outil majeur dans cette quête. Mais le nouveau président ne fait pas l’unanimité dans les rangs catholiques congolais. Si le cardinal Ambongo semble s’être rangé clairement de son côté; plusieurs évêques demeurent très critiques à son égard. « Un voleur reste un voleur », nous disait la semaine dernière un évêque congolais joint par téléphone. « Si François reçoit Félix, il ne doit pas penser qu’il sera absout de tous ses pêchés… », ajoutait-il.

    Pour l’heure, rien n’a filtré de cet entretien ."

     Ref. RDC : Félix Tshisekedi en audience papale

    Le même Hubert Leclercq rappelle, ici dans la foulée, ce dimanche 19 janvier,  comment Kabila a imposé Tshisekedi au mépris de la démocratie et de la morale : ce dont les puissances de ce monde, quelles qu’elles soient,  semblent  d’ailleurs s’accommoder….

     JPSC

  • L'inéluctable déclin démographique du continent européen

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    De Laurent Chalard et Michel Ruimy sur Atlantico.fr :

    La bombe démographique européenne : à partir de 2021, la population diminuera

    Laurent Chalard : Ce qui fait prendre conscience aujourd’hui aux élites dirigeantes de la crise démographique européenne qui s’annonce est que selon les projections de l’ONU, dont s’est fait récemment l’écho le Financial Times sous la plume de Valentina Romei, la population devrait diminuer sur l’ensemble du continent européen à partir de l’année prochaine et plus juste uniquement dans quelques pays, du fait d’un déficit naturel, c’est-à-dire d’un excès des décès sur les naissances, qui ne serait plus totalement compensé par l’immigration provenant d’autres continents, principalement d’Afrique et d’Asie. Pourtant, étant donné les tendances démographiques à l’œuvre en Europe depuis les années 1970, cette situation était largement anticipée par les experts, qui, d’ailleurs, pensaient que cette baisse de la population serait arrivée plus tôt, ayant sous-estimé le volume de l’immigration récente vers l’Europe, beaucoup plus élevé ces dernières années que par le passé, proche de celui constaté vers les Etats-Unis. En effet, la fécondité européenne étant constamment inférieure au seuil de remplacement des générations depuis les années 1980, cela sous-entendait qu’à long terme, le niveau des naissances finirait par devenir insuffisant pour soutenir une croissance naturelle. Mais, le temps court des politiques n’est pas le temps long de la démographie !

    Qu'est ce qui a changé aujourd'hui pour qu'elle paraisse à ce point inévitable ?

    Laurent Chalard : Dans les prochaines années, sauf flux migratoires massifs, la situation de déclin démographique du continent européen est inéluctable pour deux raisons, qui conduisent à la détérioration de son solde naturel. La première raison concerne la natalité, où deux facteurs jouent à la baisse. Le premier, comme nous l’avons vu précédemment, est le maintien d’une fécondité constamment inférieure au seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) depuis plusieurs décennies, avec environ 1,6 enfant par femme à l’heure actuelle, c’est-à-dire que les générations ne se renouvellent que de l’ordre des 3/4. Pour donner une idée plus parlante, chaque année, pour une moyenne de 100 individus en âge de procréer, il n’y a que 75 naissances.  Le deuxième facteur est que les générations qui arrivent aujourd’hui en âge de procréer sont les premières générations creuses des années 1990, en particulier en Europe de l’Est et du Sud, ce qui accentue le phénomène de diminution des naissances, puisque dans un premier temps l’abaissement de la fécondité concernait des générations nombreuses, celles du baby-boom. La seconde raison concerne la mortalité, où un unique facteur joue à la hausse. En effet, étant donné l’héritage du baby-boom post-seconde guerre mondiale qui a concerné l’ensemble du continent, même si son ampleur et sa durée ont été variables selon les pays, désormais commencent à arriver aux grands âges des générations très nombreuses, ce qui va conduire mécaniquement à l’augmentation du nombre de décès. A l’arrivée, cette dernière combinée à la baisse des naissances va entraîner l’accentuation du déficit naturel du continent.

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  • L'avortement, enjeu majeur des prochaines élections américaines

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    L'AVORTEMENT, UN ENJEU MAJEUR DES PROCHAINES ÉLECTIONS AMÉRICAINES

    17 janvier 2020

    Le Planned Parenthood a prévu de dépenser 45 millions de dollars pour les élections de 2020. Selon la directrice exécutive de Planned Parenthood Votes, Jenny Lawson, « jamais les enjeux n'ont jamais été aussi importants ». Elle craint que la Cour suprême ne remette en cause l’arrêt Roe v. Wade (cf. Etats-Unis : l'avortement devant la Cour Suprême ) qui a ouvert l’accès à l’avortement. La Cour devrait en effet entendre d'ici l'été les premières affaires liées à l'avortement depuis que la nomination par le président Trump des juges Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh en 2017 et 2018. L'une de ces affaires porte sur une mesure adoptée en Louisiane en 2014, qui exige que tout médecin qui pratique un avortement soit admis dans un hôpital local. Une décision confirmant la loi pourrait faire de la Louisiane le premier État sans accès légal et pratique à l'avortement depuis la décision Roe v. Wade.

    La somme doit servir à financer l'élection présidentielle ainsi que les courses au Congrès et à la Chambre des représentants. La campagne Planned Parenthood Votes serait distincte financièrement et structurellement de la principale organisation du Planned Parenthood qui gère les cliniques.

    La campagne se concentrera sur neuf États clés : Arizona, Colorado, Floride, Michigan, Minnesota, New Hampshire, Caroline du Nord, Pennsylvanie et Wisconsin. L'argent sera consacré à la publicité numérique, à la télévision et à la radio, au démarchage et aux envois postaux.

    Jenny Lawson a déclaré que le Planned Parenhood était largement satisfait des propositions du parti démocrate sur le droit à l'avortement : « Les candidats démocrates ont collectivement les politiques les plus audacieuses que nous ayons jamais vues en matière de droits génésiques », a-t-elle déclaré.

    Publié début janvier, le rapport annuel de l'organisation montre que le groupe a reçu 617 millions de dollars de fonds publics pour l'exercice financier se terminant en juin. Ce chiffre représente environ 37 % de son financement global, soit une augmentation d'environ 9 % par rapport à l'année précédente.

    Les opposants à l'avortement sont également prêts à intensifier leurs actions avant les élections. La liste Susan B. Anthony a déclaré à l'été 2019 qu'elle dépenserait 41 millions de dollars pour « contester agressivement, éroder et finalement renverser l'arrêt Roe v. Wade ».

    Sources: The Hill, Zack Budryk (16/01/2020) - Fox news, Sam Dorman (16/01/2020)

  • La liberté de conscience du pharmacien reconnue ?

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    OBJECTION DE CONSCIENCE : À BERLIN, UN PHARMACIEN OBTIENT GAIN DE CAUSE

    16 janvier 2020

    A Berlin, un pharmacien qui refusait de vendre la pilule du lendemain pour des raisons de conscience a récemment fait l'objet d'une procédure judiciaire engagée par la Chambre des pharmaciens de Berlin. Pour la première fois, un tribunal allemand s'est prononcé sur cette question et a confirmé le droit du plaignant d'agir selon sa conscience concernant la vente de certains produits.

    « C'est une décision encourageante de la Cour. Il s'agit d'une déclaration claire que le pharmacien avait le droit d'agir selon sa conscience et qu'il n'a pas négligé son devoir professionnel en le faisant. Le droit à la liberté de conscience doit inclure le droit d'agir en conséquence. Une société libre repose sur le fait que ses citoyens agissent en toute conscience », a déclaré Felix Böllmann, conseiller juridique d'ADF International.

    Dans toute l'Europe, la loi protège le personnel médical contre la participation à des procédures qui pourraient violer sa conscience, mais les pharmaciens se trouvent parfois dans une impasse quand il s'agit de la protection de leur droit de conscience.

    La chambre des pharmaciens, quant à elle, a jusqu’au 20 janvier pour faire appel de la décision.

    Pour aller plus loin :

  • Portes Ouvertes vient de publier l'Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2020 : sombre tableau !

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    Du site de "Portes Ouvertes" :

    CE QU’IL FAUT RETENIR DE L’INDEX 2020

    LES TENDANCES DE LA PERSÉCUTION AUJOURD'HUI

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    1 - L’Afrique de l’Ouest devient le nouveau foyer brûlant du terrorisme islamique

    • Le Burkina Faso, le Niger et le Cameroun entrent dans le classement. En Afrique, 1 chrétien sur 5 est fortement persécuté. La persécution y a augmenté de 2,4 % par rapport à l’année précédente et de 5,1 % si l’on considère uniquement les pays d’Afrique de l’Ouest. 
    • Cette tendance risque de s’aggraver dans les années qui viennent quand on considère le nombre de pays africains à la porte de l’Index 2020 (15 pays sur 23 où la persécution est déjà élevée). L’extrémisme islamique est le mécanisme de persécution prévalant dans ces pays.

    2- En Asie du Sud et du Sud-Est, la liberté de religion mise en danger par la violence islamiste et par les États

    • L’influence de l’idéologie islamique radicale a émergé lors d’attentats contre des églises remplies de monde. On pense particulièrement au Sri Lanka (200 chrétiens morts à Pâques) et aux Philippines (qui ne figurent pas dans l’Index 2020) où 20 personnes sont mortes et plus de 100 ont été blessées dans la cathédrale de Jolo.
    • En Chine et en Inde, de nouvelles lois refrénant la liberté religieuse ainsi que l’utilisation croissante de la technologie biométrique et de l’intelligence artificielle est un danger supplémentaire pour les chrétiens. En Chine, le nombre d’églises ciblées explose (5 576 contre 171 l’année précédente).

    3- Au Moyen-Orient, la persécution systémique confirme son emprise alors que le christianisme risque de disparaître

    • La plupart des pays de ces régions présents dans l’Index 2020 montent ou restent au même niveau de persécution. Les chrétiens y sont discriminés dans leur vie quotidienne (accès à l’éducation, à l’emploi, à un lieu de culte…).
    • Le nombre de chrétiens en Irak est passé de 1,5 million en 2003 à environ 202.000 de nos jours: soit une baisse de 87 % sur une seule génération. Les chrétiens de Syrie, épuisés par neuf ans de conflits, ne sont désormais plus que 744.000 contre 2,2 millions avant le début de la guerre.

    LES 5 PAYS OÙ LES CHRÉTIENS SONT LE PLUS PERSÉCUTÉS

    Tout découvrir de ce rapport sur le site de Portes Ouvertes

  • Loi bioéthique en France : l'archevêque de Paris tape du poing sur la table

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    Communiqué de Mgr Michel Aupetit sur le projet de loi bioéthique (source)

    15 janvier 2020

    « Si nous nous taisons, les pierres crieront » (cf. Lc 19, 40).

    Après avoir commencé à détruire la planète, allons-nous laisser défigurer notre humanité ? Qui osera élever la voix ?

    À l’heure de l’examen par le Sénat du projet de loi bioéthique, une prise de conscience est urgente. Depuis des années, nous nous engageons toujours plus avant vers une dérive mercantile de pays nantis qui se payent le luxe d’organiser un trafic eugéniste avec l’élimination systématique des plus fragiles, la création d’embryons transgéniques et de chimères.

    Comment se fait-il que notre société si soucieuse, à juste titre, du respect de l’écologie pour la planète, le soit si peu quand il s’agit de l’humanité ? Tout est lié.

    Je le répète une fois encore : l’enfant est un don à recevoir, pas un dû à fabriquer. L’absence d’un père est une blessure que l’on peut subir, mais il est monstrueux de l’infliger volontairement.

    Comme vient de le rappeler le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France, il faut garantir au nom de la liberté le droit à l’objection de conscience dans ces domaines.

    Il est encore temps pour le législateur de se ressaisir, d’oser dépasser les postures idéologiques et pour tous les citoyens de faire entendre la voix du bon sens, de la conscience et de la fraternité humaine.

    +Michel AUPETIT
    Archevêque de Paris

  • Le Parti Communiste Chinois force le clergé catholique à rejoindre l'Eglise officielle ("patriotique")

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    De Tang Zhe sur le site Bitter Winter :

    Le PCC force le clergé catholique à rejoindre l'Eglise officielle

    15/01 /2020

    Lorsque le harcèlement ne suffit pas à «transformer» et à soumettre les prêtres, alors le régime menace leurs proches et terrorise les fidèles.

    Bien que les directives pastorales du Vatican du 28 juin demandent spécifiquement aux autorités chinoises de respecter ceux qui n'ont pas l'intention de rejoindre l'Association patriotique catholique chinoise (APCC), le parti continue de faire pression sur les prêtres de ce qu'on appelait l'Église catholique clandestine pour qu'ils se soumettent. au régime. Comme beaucoup s'opposent à cette politique, le régime augmente les mesures répressives.

    Blâme pour association

    Le 1er septembre, Bitter Winter a raconté l'histoire d'un prêtre âgé du diocèse de Mindong dans la province du Fujian au sud-est. Le prêtre âgé souffre d'un cancer et, malgré cela, il est persécuté parce qu'il refuse de rejoindre l'APCC. Compte tenu de sa position de premier plan au sein de l'Église catholique locale, le gouvernement continue de faire pression sur le prêtre, essayant de le "transformer" de manière à donner l'exemple aux autres religieux du diocèse. Ils ont même tenté de convaincre le prêtre âgé en lui offrant de l'argent, mais il n'a pas voulu faire de compromis.

    Selon des informations récemment reçues, le prêtre, après avoir été retiré de la maison de retraite où il vivait depuis un certain temps, avait trouvé l'hospitalité au domicile d'un parent. Pour le maintenir sous pression, le régime a tenté d'effrayer son partenaire en recourant à la tactique de culpabilité par association. En juin, sa société a été fermée et, le 24 décembre, l'approvisionnement en eau et en électricité de la maison où il vit avec le prêtre a été stopé. Les responsables ont déclaré que "prendre soin du prêtre est un crime" et ont menacé l'homme de démolir sa maison s'il continuait à l'héberger.

    En colère, les responsables du gouvernement ont même menacé de tuer le prêtre en lui disant que s'il mourait, ils auraient «moins de tracas».

    Le prêtre a dit qu'il aurait préféré mourir en prison plutôt que de rejoindre l'APCC. L'homme a déjà subi plusieurs arrestations et dans les années 1970, il avait été emprisonné pour "contre-révolutionnaire".

    Dans le diocèse de Mindong, des proches d'autres objecteurs de conscience catholiques ont également été punis pour avoir été reconnus coupables par association. Le 25 décembre, le personnel affecté par l'administration locale a coupé l'alimentation en eau au domicile du jeune frère d'un prêtre qui a refusé de rejoindre l'APCC. Un parent d'un autre prêtre a été menacé de licenciement et les responsables ont averti les membres de sa famille de leur licenciement en leur disant qu'ils "n'auraient pas une vie paisible" à moins que le prêtre ne fasse un compromis. Pour protéger ses proches, le prêtre a accepté et a rejoint l'Eglise officielle.

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  • 9500 églises ont été ciblées à travers le monde en 2019

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    Selon le rapport de Portes Ouvertes qui ne semble pas évoquer toutes les églises qui, en Europe occidentale, notamment en France ou en Belgique, ont été l'objet de vandalisme ou même de tentatives d'incendie.

    Du site "Portes Ouvertes" :

    Le nombre d'églises ciblées augmente de façon dramatique dans le monde

    15 janvier 2020

    L'Index Mondial de Persécution des Chrétiens 2020 vient de sortir. Que nous montre-t-il sur l'État de la liberté de religion?

    Plus de 260 millions de chrétiens sont fortement persécutés dans le monde. Les arrestations arbitraires de chrétiens et le nombre d'églises ciblées augmentent de manière spectaculaire.

    9500 églises ciblées

    Ce sont surtout les chrétiens en position d'autorité qui sont visés et menacés, arrêtés ou assassinés. Une grande partie des populations des pays du classement de l'Index manifeste une attitude hostile à l'encontre des chrétiens. Que ce soit dans la vie quotidienne, au travail, dans la possibilité de vivre librement leur foi ou dans leurs rapports avec les autorités, ils sont victimes de discriminations et de persécutions massives. Au cours de la période prise en compte pour ses analyses, soit du 1er novembre 2018 au 31 octobre 2019, Portes Ouvertes a répertorié quelques 9500 fermetures, attaques ou destructions d'églises et institutions religieuses, contre 1850 l'année précédente.

    Les pays les plus touchés 

    La Corée du Nord est à nouveau en tête de l'Index (depuis 2002), suivie de l'Afghanistan, de la Somalie, de la Libye et du Pakistan.

    • En Corée du Nord, la dynastie au pouvoir perpétue une exigence de vénération absolue de la part de son peuple. Le calendrier national se calque sur la naissance du fondateur du pays, Kim Il Sung. Le dirigeant actuel, Kim Jong Un, maintient des dizaines de milliers de chrétiens en prison ou internés dans des camps de travail.
    • En Afghanistan et en Somalie (deuxième et troisième rangs), les chrétiens sont généralement des convertis d'arrière-plan musulman. Ils ne peuvent vivre leur nouvelle foi qu'en secret, car le rejet de l'islam est considéré comme un crime passible de mort. Les chrétiens libyens sont confrontés à une situation similaire, encore aggravée par l'instabilité et les conflits que traverse leur pays. 
    • Au Pakistan aussi, la violence contre les chrétiens reste au plus haut niveau. Les attaques contre les filles et les femmes chrétiennes sont toujours d'actualité et les lois antiblasphèmes en vigueur les obligent à être extrêmement prudentes. La situation est telle que les menaces d'assassinat s'étendent à quiconque s'engagerait à faire évoluer ces lois. La mobilisation des chrétiens du monde entier a conduit à l'acquittement de la chrétienne pakistanaise Asia Bibi, qui avait été condamnée à mort suite à une accusation de blasphème montée de toute pièce, et avait passé 9 ans en prison. Du Canada, où elle a trouvé refuge, elle déclarait avoir pardonné à ceux qui l'avaient emprisonnée et exigé sa mort. Elle a demandé au peuple pakistanais de ne pas oublier ceux «qui souffrent en prison depuis des années».

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  • Pas de légalisation du "mariage homosexuel" aux Philippines; l'Eglise s'en réjouit

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/PHILIPPINES - Satisfaction de l’Eglise après le rejet du projet de « mariage homosexuel » de la part de la Cour Suprême

    mardi, 14 janvier 2020
    Manille (Agence Fides) – Les responsables de l’Eglise des Philippines ont accueilli favorablement la décision de la Cour Suprême du pays qui a confirmé son précédent rejetant la pétition qui visant à légaliser le « mariage homosexuel » dans le pays. Selon la Cour, ladite pétition manque « d’arguments substantiels » pour justifier l’inversion de la décision prise précédemment.

    Ainsi que l’a appris Fides, l’Evêque auxiliaire de Manille, S.Exc. Mgr Broderick Pabillo, a fait l’éloge de la décision, exhortant le monde politique et les législateurs « à s’occuper de questions urgentes telles que la pauvreté, le chômage et les changements climatiques ». De son côté, l’Evêque de Cubao, S.Exc. Mgr Honesto Ongtioco, a rappelé que « l’Eglise soutiendra toujours les enseignements de Jésus sur le mariage, indépendamment de ce que l’Etat pourra décider au travers de ses lois ». Selon le Père Melvin Castro, ancien Secrétaire au long cours de la Commission épiscopale pour la Famille, « la décision de la Cour demeure incomplète parce qu’elle n’interdit pas explicitement le « mariage » entre personnes du même sexe et conserve la possibilité au Congrès d’émaner une telle norme ». C’est pourquoi « les chrétiens devront rester vigilants et toujours sur leurs gardes » a-t-il déclaré.

    En réaction à la décision de la Cour, Maria Sofia Robles, membre du groupe ecclésial Couples for Christ, exprimant les sentiments de tous les fidèles engagés dans la défense de la famille, de la vie et du sacrement du mariage, a déclaré à Fides : « Le Mariage est seulement celui entre un homme et une femme, fécond selon la loi naturelle. Nous sommes heureux que la Cour Suprême ait reconnu cette vérité que nous continuerons à promouvoir comme signe d’amour au sein de la société ». (SD) (Agence Fides 14/01/2020)

  • L'Espagne face à un nouveau Front populaire socialo-communiste ?

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    Du site "Le petit Placide" :

    Espagne: vers le marxisme et le communisme. Cardinal Antonio Cañizares,

    Publié le 14 Janvier 2020

    "Le marxisme-communisme, qui semblait avoir été banni après la chute du mur de Berlin, renaît et régnera sûrement sur l'Espagne"

    "Le marxisme-communisme, qui semblait avoir été banni après la chute du mur de Berlin, renaît et va sûrement régner sur l'Espagne. Le Cardinal de Valence, Antonio Cañizares, a lancé une pastorale dans laquelle il félicite Pedro Sánchez en tant que nouveau Président du Gouvernement, tout en mettant en garde contre " une tentative d'empêcher l'Espagne d'être l'Espagne " et contre le climat de " tension " croissante dans la politique et la citoyenneté espagnoles

    " Je ne souhaite ni ne dois omettre de féliciter le président élu et de lui souhaiter bonne chance dans sa gestion en tant que président, pour le bien de l'Espagne. Rassurez-vous, monsieur. Monsieur le Président, que pour ma part vous aurez en moi un collaborateur loyal, sincère, indépendant et libre, prêt à soutenir et à aider tout ce qui est fait au service du bien commun, de la justice et de la solidarité, en particulier avec les plus pauvres, dans les voies légales et participatives, comme je l'ai fait jusqu'à présent avec tous les présidents et les gouvernements légitimement constitués, quel que soit leur signe", commence sa lettre l'homme à la pourpre, qui admet que les débats sur son investiture "m'ont causé confusion et incertitude, inquiétude et un certain malaise".

    Parce que j'ai pu constater que la situation que nous vivons est plus critique et plus cruciale que je ne le pensais et ne le croyais. " J'ai vu - dit Cañizares - une Espagne sans nord, en désordre, déconcertée et sans projet. Une Espagne divisée qui revient à des étapes de division et de confrontation, j'ai vu des haines, des visages tendus et des rejets, de l'intransigeance, une mémoire qui nous fait regarder vers l'avenir".

    Attaques contre la Couronne et la Constitution

    En même temps, le cardinal dénonce comment "l'esprit de la transition a été vidé et oublié ; cet esprit de concorde et de coexistence qui a donné naissance à la loi fondamentale d'une Espagne unie par la Constitution a été brisé" et le texte de la Magna Carta "n'est pas pris en compte, il est omis".

    " La valeur de la vérité, celle qui nous rend libres, a été remplacée par un relativisme gnoséologique et éthique ", dit Cañizares, qui explique comment " le marxisme-communisme, qui semblait avoir été banni après la chute du mur de Berlin, renaît et régnera sûrement sur l'Espagne " ; la social-démocratie est défigurée, le sens démocratique est remplacé par l'imposition d'une pensée unique, et par un autoritarisme et un absolutisme incompatibles avec la démocratie et avec la reconnaissance des libertés qui ont leur fondement dans la liberté de conscience et de religion que j'ai vu menacée dans le débat".

    "De toute façon, je n'aurais pas voulu faire ce diagnostic mais c'est ce que le débat inaugural nous a clairement offert. J'espère vraiment que cette situation va changer, et que nous tous, responsables de la politique et du gouvernement, ainsi que les citoyens ordinaires, travaillerons ensemble, sans exclusion, pour apporter ce changement. Pour ma part, je suis prêt et déterminé à le faire.

    J'aimerais ajouter que j'ai suivi de façon responsable, autant que possible, les débats sur l'investiture, qui m'ont causé de la confusion et de l'incertitude, de l'inquiétude et un certain malaise. Pourquoi ? Parce que j'ai pu constater que la situation que nous vivons est plus critique et plus cruciale que je ne le pensais et ne le croyais.

    Que l'on sache que j'ai une grande espérance, une vertu qui correspond toujours aux moments difficiles, et aux hommes de foi, et c'est pourquoi, en ce moment, en tant qu'archevêque, j'ai écrit la semaine dernière à tout le diocèse de Valence pour prier avec insistance pour l'Espagne, parce que pour Dieu rien n'est impossible et Il peut tout faire, Il nous aime vraiment, et Il nous sauve, dont la preuve est dans ce que nous avons célébré à Noël : Dieu avec nous, dans notre fragilité, notre faiblesse et notre pauvreté.
    A tout ce que je dis : Courage ! Allez ! Nous avons vécu des moments pires. Et nous sommes sortis. Maintenant aussi. Bien sûr !

    + Antonio Cañizares Llovera

     

    L'actuel gouvernement de coalition entre le PSOE et Podemos a proposé la possibilité de modifier la loi sur l'avortement en Espagne, afin que les mineurs de moins de 16 et 17 ans puissent avorter sans le consentement des parents.