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Santé - Page 69

  • L'Eglise et le coronavirus

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    De Stéphane Seminckx, prêtre, docteur en médecine et en théologie, sur didoc.be :

    L'Eglise et le coronavirus

    L'Eglise doit-elle prendre des dispositions face à la propagation du coronavirus ? Des fidèles se posent la question. L'abbé Stéphane Seminckx propose quelques réflexions à propos d'idées qui circulent actuellement.

    Certains pasteurs disent qu’il ne faut pas « s’assujettir au principe de précaution qui semble mouvoir les institutions civiles » et n’entendent donc pas « édicter de consignes particulières ». Ils dénoncent notre « rapport faussé à la réalité de la mort ».

    Il est bon de signaler qu’il ne faut ni céder à la panique ni prendre des mesures disproportionnées. Il est bien de faire observer que dans un monde sans Dieu, la perspective de la mort suscite une peur démesurée. Il faut bien entendu rappeler que, face au danger et à la mort, le chrétien doit conserver une vision de foi.

    Mais je ne pense pas qu’un responsable d’Eglise puisse refuser d’appuyer les institutions civiles dans la prévention d’une pandémie. Il faut se rendre compte du danger et prendre la mesure de sa responsabilité envers les fidèles. Le coronavirus tue et, à moins que je me trompe, il me semble qu’en vertu du principe de séparation de l’Eglise et de l’Etat, c’est aux autorités de l’Eglise qu’il revient de seconder les autorités civiles pour que les lieux et les réunions de culte ne deviennent pas un foyer de propagation de la maladie. Le pape lui-même a suspendu ses apparitions publiques afin d’éviter les rassemblements de foules.

    On semble insinuer dans diverses prises de position que certaines mesures de santé publique heurteraient notre devoir de charité. Mais personne n’a dit, que je sache, qu’on ne pouvait plus organiser des démarches de prière collective, ni fournir le secours aux malades, l’assistance aux mourants et la sépulture aux défunts, ou qu’il faudrait se détourner de Dieu ou se dérober à son semblable.

    Il est vrai que, dans certaines régions d’Italie, face à la propagation fulgurante du virus, les évêques ont interdit la célébration de messes publiques. Je suppose que c’est une mesure transitoire, appelée à être levée rapidement.

    J’entends dire qu’il ne faut pas se focaliser sur le coronavirus car il existe d’autres dangers pour la santé comme la grippe, l’alcool et le tabac. Cependant, il faut savoir qu’il existe un vaccin contre la grippe, et pas contre le coronavirus, et que tant l’alcoolisme que le tabagisme ne se transmettent pas par la toux.

    J’ai lu quelque part que « l’église n’est pas un lieu à risque, mais un lieu de salut ». C’est vrai sur le plan spirituel mais pas sur le plan médical. On peut attraper un rhume dans une église mal chauffée ... et un coronavirus. Car dans un lieu de culte circulent des virus et des bactéries, comme partout. Il convient donc de faire ce qui est raisonnable pour éviter que l’église ou les célébrations liturgiques entraînent un danger pour la santé publique. A ce titre, il me semble que les mesures préconisées par les évêques de Belgique sont conformes au bon sens : suppression de l’eau bénite et du baiser de paix, et communion dans la main.

    Après avoir communiqué ces mesures il y a quelques jours en public, quelqu’un m’a dit qu’il continuerait de communier sur la langue, « parce qu’on ne peut pas tomber malade en recevant le Corps du Christ ». Il est possible que le Seigneur, dans sa providence ordinaire, veille à ce que la communion sur la langue ne soit pas un vecteur de contagion. Mais il ne faut pas tenter Dieu et si des mesures de bon sens peuvent limiter ce danger, il faut les prendre : « Aide-toi et le ciel t’aidera ».

    « Un chrétien ne craint pas la mort » ai-je lu quelque part, en référence à l’épidémie. C’est encore un excellent rappel, mais il ne faut pas oublier non plus le cinquième commandement de la Loi de Dieu qui nous enseigne que « la vie et la santé physique sont des biens précieux confiés par Dieu. Nous avons à en prendre soin raisonnablement en tenant compte des nécessités d’autrui et du bien commun » (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n. 2288).

  • Coronavirus en Italie : le pape en fait-il assez ?

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    De Roberto Pertici, universitaire italien spécialiste des relations entre l’Eglise et l’Etat, relayé par Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction française de "Benoît et moi")  :

    9 mars 2020

    Le pape et l'Italie prostrés par le coronavirus

    Le dimanche 5 mai 1940, Pie XII se rendit solennellement à la basilique de Santa Maria sopra Minerva pour commémorer Sainte Catherine et Saint François, patrons de l’Italie. À cette occasion, il éleva une prière pour le pays dont il était le primat:

    « O Jésus, Verbe tout-puissant, Roi des siècles, qui, lors de la division que vous fîtes du peuple et à la séparation des fils d’Adam, fixâtes les conditions du peuple (Dt 22, 8) et, à l’intérieur des frontières de l’Italie, élûtes et établîtes le lieu saint où siège Votre vicaire, regardez avec bienveillance ce peuple et cette terre que vous aimez, baignés du sang des Princes de vos Apôtres et de nombreux martyrs, consacrés par les vertus et le travail de tant de vos Vicaires, évêques, prêtres, vierges et bons et fidèles serviteurs. Ici, la foi en vous brilla toujours d’un éclat immaculé, elle sanctifia les antres et les abris de ceux qui croient en vous, elle purifia les temples des faux dieux et vous éleva des basiliques d’or d’un bord à l’autre des mers qui les entourent; ici, votre peuple s’est rassemblé de plus en plus autour de vos autels, oubliant les dissensions, soucieux de l’harmonie des âmes, et ici, ce même peuple vous implore, ô Divin Roi des Nations, de corroborer de votre grâce et de votre faveur l’intercession auprès de votre trône de bonté et de miséricorde, que nous confions à vos deux grands Serviteurs François et Catherine pour notre plus haute et plus spéciale protection. Écoutez, ô Jésus, notre prière, que nous vous présentons par leurs mains ».

    C’était une prière pour la paix: cinq jours plus tard, l’Allemagne devait attaquer le front français et entamer ce qui semblait être la phase finale de la guerre en Europe. Prier pour la paix en ces jours-là, c’était espérer que l’Italie, encore « non belligérante », resterait en dehors du conflit, dans la ligne suivie par la diplomatie pontificale des mois précédents et propagée par « L’Osservatore Romano » et la presse catholique.

    Bombardement de San Lorenzo, 19 juillet 1943

    Cette campagne avait fortement irrité les dirigeants du régime et Mussolini lui-même, qui tentait au contraire de préparer le pays à la guerre: selon les témoignages des ambassadeurs anglais et français auprès du Saint-Siège, Osborne et d’Ormesson, sur la route de Santa Maria sopra Minerva, à un carrefour, la voiture du pape aurait ralenti et aurait fait l’objet de diverses injures par des groupes de jeunes fascistes: « Le pape nous dégoûte! », « A bas le pape! » Ce n’est pas un hasard si Pie XII ne devait sortir à nouveau dans les rues de la ville dont il était l’évêque que le 19 juillet 1943, après le premier bombardement allié de la capitale: cet épisode est trop connu pour être relaté ici [Ndt: voir Benoit-et-moi-2008].

    L’attention que lui et ses successeurs ont portée à « la chère et bien-aimée Italie », comme on appelait généralement notre pays dans la rhétorique pontificale, a peut-être souvent été excessive et perçue par beaucoup de nos compatriotes comme une protection étouffante, mais il ne fait aucun doute que dans les moments vraiment difficiles, les Italiens (croyants et non-croyants) ont souvent tourné les yeux vers l’évêque de Rome, recevant de lui des paroles à ne pas oublier. Les anciens se souviennent encore de Paul VI célébrant la messe de Noël dans la cathédrale de Florence un mois et demi après l’inondation du 4 novembre 1966 et de son message aux « hommes des Brigades rouges » lors de l’enlèvement d’Aldo Moro en 1978.

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  • Que les prêtres aient le courage de porter la communion aux malades...

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Sainte-Marthe: que les prêtres aient le courage de porter la communion aux malades (traduction complète)

    « Dialoguer » avec le Christ dans la prière

    Le pape François a offert la messe de ce mardi 10 mars 2020, en la chapelle de la maison Sainte-Marthe du Vatican pour que les prêtres aient le courage de porter la communion aux malades.

    Lors de cette deuxième messe présidée par le pape François en direct par vidéo, le pape a offert la messe, comme hier, lundi, pour « qui souffre du coronavirus », « pour qui soigne les malades »,  mais aujourd’hui aussi pour les prêtres: « Prions également le Seigneur pour nos prêtres, afin qu’ils aient le courage de sortir et d’aller chez les malades, pour apporter la force de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie et pour accompagner les agents de santé, les bénévoles, dans le travail qu’ils sont en train d’accomplir. »

    Le pape a fait poster un tweet sur son homélie: « Aujourd’hui le Seigneur nous appelle tous à dialoguer avec Lui: «N’ayez pas peur». «Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige» (Is 1,18) #HomélieSainteMarthe. »

    Il a aussi posté un tweet sur le carême: « Le Seigneur ne nous dit pas seulement d’accomplir des œuvres de charité, de prier et de jeûner, mais de faire tout cela sans prétention, sans duplicité, sans hypocrisie. #Carême. »

    Répondant aux questions des journalistes, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, a fait observer que le pape a parlé, cela s’entend, en comptant au respect des précautions: « Ce matin, en commençant la célébration eucharistique à Sainte-Marthe, le pape François a voulu adresser une prière au Seigneur pour les prêtres, afin qu’ils aient le courage de sortir et d’aller vers les malades, en leur apportant la force de la Parole de Dieu et de l’Eucharistie, clairement en conformité avec les mesures sanitaires établies par les autorités italiennes. »

    Voici notre traduction de l’homélie du pape François.

    AB

    Homélie du pape François

    Hier la Parole de Dieu nous enseignait à reconnaître nos péchés et à les confesser, pas seulement avec notre esprit, mais aussi avec notre coeur, avec un esprit de honte ; la honte comme une attitude plus noble devant Dieu, à cause de nos péchés.

    Et aujourd’hui, le Seigneur nous appelle tous, pécheurs, à dialoguer avec lui, parce que le péché nous enferme sur nous-mêmes, nous fait cacher notre vérité en nous. C’est ce qui est arrivé à Adam, à Ève : après le péché, ils se sont cachés, parce qu’ils avaient honte ; ils étaient nus. Et quand il éprouve de la honte, le pécheur a ensuite la tentation de se cacher.

    Et le Seigneur appelle : « Allez, venez, discutons, dit le Seigneur, parlons de ton péché, parlons de ta situation. N’ayez pas peur. Non… » Et il poursuit : « Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront aussi blancs que neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine ». « Venez, parce que je suis capable de tout changer, nous dit le Seigneur, n’ayez pas peur de venir parler, soyez courageux, même avec vos misères ».

    Il me vient à l’esprit ce saint qui était si pénitent, il priait tellement. Et il cherchait toujours à donner au Seigneur tout ce que le Seigneur lui demandait. Mais le Seigneur n’était pas content. Et un jour, oui, il était comme en colère contre le Seigneur, parce qu’il avait du caractère, ce saint. Et il dit au Seigneur : « Mais Seigneur, je ne te comprends pas, je te donne tout, tout, et toi, tu es toujours comme insatisfait, comme s’il manquait quelque chose. Que manque-t-il ? » [Et le Seigneur répond] : « Donne-moi tes péchés : c’est cela qui manque ». Avoir le courage d’aller parler avec le Seigneur, avec nos misères : « Allez, venez ! Discutons ! N’ayez pas peur ! Si vos péchés sont comme l’écarlate, ils deviendront blancs comme neige. S’ils sont rouges comme le vermillon, ils deviendront comme la laine ».

    C’est l’invitation du Seigneur. Mais il y a toujours une ruse : au lieu d’aller parler avec le Seigneur, faire semblant de ne pas être pécheur. C’est ce que le Seigneur reproche aux docteurs de la loi. Ces personnes font les oeuvres « pour être remarqués des gens : ils élargissent leur phylactères et rallongent leurs franges ; ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur les places publiques ; ils aiment recevoir des gens le titre de Rabbi ».

    L’apparence, la vanité. Couvrir la vérité de notre coeur par la vanité. La vanité ne guérit jamais ! La vanité ne guérit jamais. Et même, elle est vénéneuse, elle avance en te donnant la maladie du coeur, en t’apportant cette dureté du coeur qui te dit : « Non, ne vas pas vers le Seigneur, n’y va pas. Reste ».

    La vanité est précisément le lieu où se fermer à l’appel du Seigneur. Au contraire l’invitation du Seigneur est celle d’un père, d’un frère : « Venez ! Parlons, parlons. À la fin, je suis capable de changer ta vie du rouge au blanc ».

    Que cette Parole du Seigneur nous encourage ; que notre prière soit une prière réelle. De notre réalité, de nos péchés, de nos misères. Parler avec le Seigneur. Lui, il sait, il sait ce que nous sommes. Nous, nous le savons, mais la vanité nous invite toujours à couvrir. Que le Seigneur nous aide !

  • Ni messes, ni mariages, ni enterrements...

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    La peste de l'avortement fait bien plus de morts que le coronavirus. Nous suggérions sur ce blog que nos seigneurs les évêques frappent d'interdit un pays comme le nôtre pour protester contre cette peste tueuse d'enfants qu'est la pratique de l'IVG, au moment où nos mandataires politiques se proposent de la porter bientôt jusqu'à 18 semaines de gestation. Ainsi, il n'y aurait plus de célébrations dans nos églises, ni messes, ni mariages, ni enterrements... Une telle suggestion a paru totalement déraisonnable à certains de nos visiteurs qui ne se sont pas privés de l'exprimer dans leurs commentaires. Mais voilà que l'épidémie actuelle du covid-19 a conduit les évêques d'Italie à suspendre messes et célébrations dans toute la Péninsule, et cela pour plusieurs semaines. Une mesure d'interdit que personne n'aurait jamais imaginée dans ce pays où se trouve enclavée la résidence du pape. La preuve, s'il en fallait une, qu'une mesure suspendant toutes les célébrations peut bel et bien être envisagée, a fortiori lorsqu'il s'agit de la vie de milliers de petits d'hommes détruits chaque jour dans le sein maternel...

  • Coronavirus, du jamais vu : les messes et les funérailles sont suspendues dans toute l'Italie jusqu'au 3 avril

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    Coronavirus. "Messes et funérailles suspendues dans toute l'Italie", selon le communiqué de la CEI

    SOURCE Dimanche 8 mars 2020

    La reconnaissance du décret gouvernemental qui limite les cérémonies religieuses dans toute l'Italie, y compris les rites funéraires, jusqu'au 3 avril. "Souffrance, mais l'Église prend sa part pour la protection de la santé"

    Le communiqué de presse de la Coférence des Evêques d'Italie (CEI) suite aux nouvelles dispositions :

    L'Église qui vit en Italie et, à travers les diocèses et les paroisses, se rapproche de chaque homme, partage la préoccupation commune face à l'urgence sanitaire qui affecte le pays. Par rapport à cette situation, la CEI (...) a fait siennes, en les relançant, les mesures par lesquelles le gouvernement s'est engagé à lutter contre la propagation du "coronavirus".

    Le décret de la présidence du Conseil des ministres, entré en vigueur aujourd'hui, suspend "les cérémonies civiles et religieuses, y compris les funérailles" dans tout le pays jusqu'au vendredi 3 avril.

    L'interprétation fournie par le gouvernement inclut strictement les messes et les rites funéraires parmi les "cérémonies religieuses". C'est un passage très contraignant, dont l'accueil rencontre des souffrances et des difficultés pour les pasteurs, les prêtres et les fidèles.

    L'acceptation du décret est assumée uniquement par la volonté de prendre sa part, dans cette situation, pour contribuer à la protection de la santé publique.

    Le commentaire de Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Stop aux messes dans toute l'Italie, comme un air de Chine

    09-03-2020

    La Conférence épiscopale italienne, à la suite du décret du gouvernement, a décidé de suspendre les messes avec participation populaire dans toute l'Italie jusqu'au 3 avril. Une décision sérieuse, sans précédent dans l'histoire, qui est un message clair de la non-pertinence de la foi pour la vie des hommes. La hiérarchie ecclésiastique est de plus en plus perçue comme dépendante du gouvernement, sur le modèle de l'Association patriotique des catholiques chinois. En fait, des prêtres "clandestins" surgissent également pour célébrer dans une église ou dans des maisons avec quelques fidèles de confiance, risquant ainsi les plaintes des fonctionnaires de l'État et d'autres prêtres.

    "Dieu n'est pas en mesure de répondre à nos besoins." Ainsi, dans l'éditorial publié hier, sœur Rosalina Ravasio a défini le message qui passe avec la décision de suspendre les messes avec assemblée, en raison du coronavirus. Et la question concernait encore les trois régions les plus touchées. Aujourd'hui, après la déclaration de la Conférence épiscopale italienne (CEI) dans laquelle la suspension des messes avec assemblées à travers l'Italie est annoncée, cet arrêt donne la mesure de la gravité de la décision prise.

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  • Un bilan équilibré en 10 points sur le coronavirus...

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    ... est consultable sur ce site : https://legrandcontinent.eu/fr/2020/03/07/bilan-coronavirus/

    On peut aussi lire ce coup de gueule contre la psychose qui règne : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/03/07/coronavirus-et-cretinisation-hypocondriaque-massive/

  • Le coronavirus ou la grande peur des bien-vivants

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    Une Chronique du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :

    Coronavirus : la grande peur des bien-vivants

    06/03/2020

    Notre monde, qui se croyait invulnérable, traverse avec le coronavirus une crise sanitaire dont il est difficile de mesurer les contours et la réelle menace. Cependant là où autrefois la Foi servait de secours dans les épreuves des hommes, le père Danziec analyse la peur de l’homme d’aujourd’hui, sans transcendance et livré à ses seules considérations terrestres.

    Il y a le premier mot formulé par un enfant, celui dont les parents se souviennent. Et il y a les dernières volontés des parents, l’enveloppe testamentaire qui marque à jamais la mémoire des enfants. Saint-Exupéry n’a pas eu de descendance mais sa dernière lettre, rédigée la veille de sa mort accidentelle, s’adresse aux enfants de la modernité. Et aujourd’hui encore, elle impressionne par son actualité. Dans ces ultimes lignes qui datent de juillet 1944, l’aviateur-écrivain se dévoile comme jamais dans le rôle d’un lanceur d’alerte pour âmes en détresse. Il prend soin de prévenir. De diagnostiquer. Et d’offrir des solutions. Pour lui, « il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes des inquiétudes spirituelles ». Son remède ? « Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien ». Le seul problème de par le monde trouverait donc sa racine dans les motifs de nos peurs. Dis-moi quelles sont tes inquiétudes et je te dirai qui tu es.

    Les épidémies ? Plus proche du temps de Pharaon que d’Instagram

    Pour l’auteur du Petit Prince, l’avènement de la technique a en effet transformé l’homme en un “fonctionnaire universel” dénué de toute transcendance. Les inquiétudes humaines ont désormais changé de nature. Finie depuis longtemps la possibilité d’une mauvaise récolte qui se traduirait ensuite en famine. Dans nos sociétés occidentales, la crainte de la faim, de la soif ou du froid, si coutumière chez nos anciens, a quasi disparu. L’homme postmoderne, étourdi par les progrès de la révolution numérique, se croit dorénavant tout-puissant. La guerre et les épidémies appartiennent à un monde ancien, plus proche de celui de Pharaon et des plaies d’Egypte que celui d’Instagram et d’Uber Eats.

    Pourtant, il n’y a pas si longtemps encore, la respiration économique du pays reposait fondamentalement sur la vie paysanne de petits propriétaires agricoles. Cet univers rural, au quotidien âpre parfois et à la vie rude souvent, n’était pas, malgré cela, un grand consommateur d’anxiolytique. Les fêtes religieuses et les réjouissances villageoises avaient leurs vertus propres sans rien enlever aux difficultés inhérentes du quotidien. C’est que le travail du sol offre à lui seul des leçons de philosophie sur l’existence. Il rappelle incessamment à celui qui bèche la nécessité impérieuse de son labeur. Il lui redit aussi sa dépendance absolue quant à la nature qui impose son rythme et qu’il lui faut respecter. La crainte du gel ou de la maladie faisait partie de la vie. La foi en Dieu permettait de transfigurer ses inquiétudes et par-là éviter d’être submergée par elles en prenant de la hauteur spirituelle. A l’inverse, l’univers matérialiste athée, s’appuyant sur les avancées technologiques pour assouvir ses appétits, se prête à rêver au risque zéro ou à croire possible la maîtrise totale de l’échec. Là où l’on savait autrefois appréhender les épreuves sur le temps long, la postmodernité se trouve tétanisée lorsqu’elle peine à trouver une solution immédiate à un problème.

    La décision de mettre en quarantaine des zones géographiques entières suscitent l’incompréhension dans notre monde horizontal qui se croyait jusqu’alors invulnérable. Libération s'alarme ainsi dans un article du « retour de mesures médiévales et barbares » soupçonnées d’inefficacité. Saint-Exupéry avait bien raison, nos inquiétudes disent qui nous sommes. Dans un monde sans Dieu et sans guerre, l’homme s’inquiète davantage de ses paris sportifs ou de son prochain lieu de vacances que de la préservation de son identité garante d’un certain bien commun ou des dérives d’internet qui abiment l’innocence des plus jeunes. A l’heure d’une menace de pandémie, son inquiétude devient plus redoutablement égoïste, gouvernée par la suspicion et un terrifiant “sauve qui peut”. Métro à demi vides, rues désertes, supermarchés dévalisés : le vent de panique est palpable là où le virus sévit.  Et ce jusqu’aux portes des églises que deux diocèses ont pris la décision de fermer comme s’il était encore besoin que soit manifesté au grand jour ce manque de foi dont les catholiques observants subissent les conséquences depuis 50 ans... Ainsi a-t-on vu l’évêque de Beauvais annoncer sur sa page Facebook (sans doute sans même voir le ridicule de la situation) que, par précaution, la conférence “Guérison miraculeuse, est-ce possible ? ” prévue à Creil de longue date était reportée.

    Euripide dans sa tragédie Les Héraclides affirme que l’honneur « passe avant la vie dans l’opinion des hommes de cœur ». Encore faut-il y être éduqué pour affronter la mort qui, coronavirus ou pas, nous attend tous. Certains trouveront anecdotique que la France se prépare à entrer dans la phase 3 du stade épidémique tandis que la maladie gagne du terrain, avec neuf morts sur le territoire français et près de 577 cas positifs confirmés. Cependant, au-delà de l’urgence sanitaire dont les contours bien évidemment échappent au grand nombre, on est en droit de s’interroger sur la façon de gérer nos peurs. Bernanos parlait en son temps de la grande peur des bien-pensants. Bienvenue dans la grande peur des bien-vivants. Privé de spiritualité, ignorant sa nature dépendante, que peut attendre l’homme d’une société hédoniste et insouciante qui non seulement ne sait pas à quel saint se vouer, mais qui, surtout, depuis longtemps ne croit plus en leur existence et à la force de la prière ? Le christianisme ne se propose pas de sortir de la peur ni de l’éradiquer. Il cherche plus modestement à la purifier et à la transfigurer. A l’image du Christ en croix.

  • Les fidèles ont toujours le droit de recevoir la Communion sur la langue

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    Source : Proliturgia.org :

    Lors de la grippe porcine de juin 2009, un catholique britannique avait demandé à la Congrégation pour le Culte divin quelles étaient les restrictions diocésaines contre la communion sur la langue en raison des inquiétudes liées à l'épidémie.

    Dans sa réponse, la Congrégation avait alors réaffirmé que LES FIDELES ONT TOUJOURS LE DROIT de recevoir la sainte Communion sur la langue :

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  • Une pente glissante pour les plus faibles de notre société...

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    De cathobel.be :

    Opinion du frère René Stockman: The day after*

    Fr. , Supérieur général des Frères de la Charité, nous transmet cette Opinion à la suite du procès d’ de Tine Nys à Gand, où son nom était mentionné. Rappelons que ce procès devant la cour d’assises de Gand s’est terminé par l’acquittement des trois médecins mis en cause.

    Le procès d’euthanasie devant la Cour d’Assises à Gand est terminé depuis plusieurs semaines et a pratiquement disparu de l’intérêt des médias. Je n’ai pas l’habitude de suivre les affaires d’assises, mais cette fois-ci il y avait deux raisons de le faire. Tout d’abord le cas en tant que tel, un cas d’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective et la manière dont la société y fait face aujourd’hui. Mais aussi parce que mon nom a été mentionné comme quelqu’un ayant été impliqué en vue de la poursuite judiciaire. Certains espéraient même que j’en témoignerais sous serment. Cela ne m’aurait pas posé problème, car mon implication dans tout le procès est nulle, et le soupçon n’a surgi que chez certains, qui sont arrivé à cette théorie de conspiration à travers d’étranges torsions dans leur cerveau, pouvant ainsi une fois de plus cracher leur venin sur l’Église. Quelqu’un l’a qualifié à ma place d’aberrant, et c’est le seul mot correct que nous pouvons utiliser ici. Je le considère également comme diffamatoire et calomnieux.

    Notre principale préoccupation reste l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective où cette possibilité pourrait se développer davantage en tant que thérapie alternative dans les soins de santé mentale. De nombreux psychiatres et psychologues ont déjà indiqué que cela ne peut être concilié avec de bons soins psychiatriques et avec l’objectif et la définition de la médecine. Tant en ce qui concerne l’euthanasie que les définitions en constante évolution de « la médecine » et des « actes médicaux » qui sont répandues en Flandre et aux Pays-Bas par des groupes de pression et les médias, sans aucune fondation et sans consultation des fédérations mondiales de médecins, nous sommes aussi dans le domaine de la médecine sur une pente glissante aux conséquences très dangereuses, notamment pour les plus faibles de notre société. À cet égard, il incombe aux associations nationales et internationales de médecins de mettre de l’ordre dans leurs affaires. La médecine doit toujours viser la guérison, et si la guérison n’est plus possible, la médecine a pour tâche de soulager la douleur et la souffrance. Après tout, nous ne sommes pas non plus en faveur de l’acharnement thérapeutique. Et cela s’applique aussi bien à la médecine somatique qu’à la médecine psychiatrique. Il semble très douteux que l’un des médecins ait déclaré après l’acquittement lors du procès d’euthanasie, qu’elle avait besoin de plus de ressources et de personnes pour accompagner plus de patients afin de dériver l’idée de suicide qui vit en eux vers une demande d’euthanasie. L’euthanasie évolue donc davantage vers le suicide médicalement assisté et une nouvelle forme de thérapie en soins psychiatriques. Le gouvernement et la société n’ont-ils pas l’obligation d’investir plus d’attention et de ressources dans la prise en charge des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychologiques, des familles brisées, des personnes seules, des adultes souffrant de graves problèmes psychologiques, plutôt que de continuer à faciliter le suicide sous forme d’euthanasie?

    L’espoir peut resurgir

    Espérons qu’à long terme, ce ne sera pas une considération économique de frais et d’avantages. Cela signifierait la fin d’une société humaine.

    Si, lors d’une souffrance somatique l’irréversibilité du trouble peut être objectivement établie par des critères diagnostiques, ce n’est pas du tout le cas lors d’une souffrance psychologique. Et par définition, la souffrance psychologique est souvent désespérée et crée chez le patient le sentiment de ne plus jamais pouvoir en sortir.

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  • Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

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    Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

    05/03/2020

    Les trois fédérations belges de soins palliatifs, en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, ont lancé, ce mardi 3 mars, une campagne nationale pour diffuser une image plus positive des soins palliatifs. Intitulée « Bien plus que des soins », cette campagne veut montrer que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien plus de qualité de vie. Ceux-ci ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en leur offrant un accompagnement pour un “bien-être tant physique que psychologique, social et spirituel”.

    Chaque année, Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes et leur entourage pourraient bénéficier de ces soins, selon le Palliative Care Indicators Tool (voy. Actualité IEB 20/4/2016). Cet outil identifie les patients qui en auraient besoin sur base des critères de fragilité, d'incurabilité et de sévérité de la maladie. Ainsi, les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients au pronostic vital de moins de 3 mois ou aux personnes atteintes d'un cancer. Au contraire, toute personne atteinte d'une maladie grave et évolutive sans guérison possible peut en bénéficier.

    Cette campagne se décline donc en français et néerlandais, à travers des affiches dans les lieux publics et institutions de soins de toute la Belgique, et des messages sur les réseaux sociaux. Dès le mois prochain, seront également diffusés des spots sur les radios francophones. Le site www.bienplusquedessoins.be explique non seulement en quoi consistent les soins palliatifs, mais aussi quelles sont les personnes qui en bénéficient. On y trouve par exemple les témoignages de Fatima Chaoui, une aidante proche, et Régine Hardy, psychologue.

    Toute la campagne met ainsi en avant, avec beaucoup de douceur, des situations personnelles très simples et très touchantes. "Martine aime passer du temps avec sa petite-fille", "Simon apprécie la présence de son chien" et "Nadia se détend dans un bon bain chaud" : ces petites choses anodines du quotidien sont rendues possibles précisément grâce aux soins palliatifs. Ceux-ci soulignent l'humanité des personnes qui sont bien vivantes, au-delà de leur maladie.

    Source www.bienplusquedessoins.be

  • Euthanasie : le Parlement fait bon marché de la liberté de conscience des médecins et des institutions de soins

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : le Parlement belge vote la remise en cause de la liberté de conscience

    05/03/2020

    Ce jeudi 5 mars en début de soirée, le Parlement fédéral a adopté la loi modifiant la législation en matière d'euthanasie.

    Cette loi prévoit notamment la remise en cause de la liberté de conscience des médecins et des personnes actives au sein des institutions de soins (soignants, résidents, bénévoles, ...) au sujet de la pratique de l'euthanasie.

    La loi oblige désormais le médecin qui refuse de pratiquer l'euthanasie (soit pour une raison médicale, soit sur base de sa conscience) à « transmettre au patient les coordonnées d'un centre ou d'une association spécialisé en matière de droit à l'euthanasie ». L'exposé des motifs de la loi précise qu'il s'agit en l'occurrence de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) et de L.E.I.F. (LevensEinde InformatieForum), deux associations militant pour l'extension du "droit à l'euthanasie" pour les personnes atteintes de démence ou simplement "fatiguées de vivre". De l'avis même du Conseil d'Etat, cet article contrevient à la liberté de conscience des médecins.

    Par ailleurs, la loi adoptée oblige les institutions de soins à accepter la pratique de l'euthanasie, dès lors que, désormais, « aucune clause écrite ou non écrite ne peut empêcher un médecin de pratiquer une euthanasie dans les conditions légales ». Une telle mesure porte atteinte à la liberté des personnes vivant et travaillant dans ces institutions de soins, tant du point de vue de leur liberté d'association que de la liberté de conscience des soignants. Cette mesure risque de conduire à une interdiction des hôpitaux et maisons de repos qui privilégient d'autres approches que la mort par euthanasie, en leur retirant leurs subsides publics.

    A travers cette mesure, le Parlement contredit complètement la philosophie de la loi sur l'euthanasie de 2002, époque à laquelle les députés avaient clairement spécifié que « les institutions ont le droit d'interdire la pratique de l'euthanasie dans leurs murs »

    Enfin, parmi ses dispositions, figure aussi l'extension de la durée de validité de la déclaration anticipée d'euthanasie : cette déclaration est désormais valable pour un temps illimité. Contrairement à ce que lui permettait la loi précédente votée en 2019, le citoyen n'aura désormais plus la liberté de donner une durée de validité déterminée à sa déclaration. Le risque - que la loi initiale de 2002 souhaitait pourtant précisément éviter - est désormais que des déclarations anticipées vieilles de plusieurs dizaines d'années, dont la personne a oublié l'existence, doivent tant bien que mal être appliquées lorsque la personne n'est plus en mesure d'exprimer sa volonté.

  • CHC : encore un pilier chrétien qui disparaît...

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    Lu sur La Meuse de ce 6 mars, p. 14: 

    Exit le « chrétien » et « l’hospitalier » au CHC 

    Le CHC, la plus grosse entreprise privée de la Province de Liège, a dévoilé son nouveau positionnement, ce jeudi. Au travers notamment d’une nouvelle identité visuelle, le groupe a redéfini ses valeurs et ainsi clarifié son offre de soins et de services. … exit ici le terme hospitalier, devenu trop réducteur. Car s’il désigne la principale activité du groupe, il occulte les autres offres (maisons de repos, résidences-services, etc.). Idem pour le chrétien . « Depuis plusieurs années, le CHC a fait le choix du pluralisme le plus large. Il n’abandonne pas les valeurs humanistes qui ont toujours guidé son action mais les convictions philosophiques relèvent de la vie privée. À titre d’exemple, son conseil d’administration ne compte plus aucun représentant à caractère religieux. Le groupe affiche par ailleurs aussi une neutralité totale à l’égard de tous les partis politiques respectueux des valeurs démocratiques. »

    On peut supposer qu'on y pratique avortement et euthanasie sans état d'âme...

    Titre significatif sur le site de la RTBF : Le CHC de Liège gomme ses racines chrétiennes

    L'autosatisfaction des apostats s'affiche avec suffisance :

    Le CHC devient Groupe Santé CHC et s'offre un nouvel élan

    05 mars 2020

    Né il y a 20 ans de la fusion de six cliniques, le CHC a beaucoup grandi et s’est largement diversifié. On parle aujourd’hui de 25 établissements en Province de Liège en ce compris des maisons de repos, un centre psychiatrique et une crèche. Une évolution dont profite le CHC pour changer d’identité et se présenter désormais comme un Groupe de soins de santé.

    Audrey Degrange

    C’est en évènement en cité ardente, la clinique du Mont Légia ouvrira ses portes fin mars. L’occasion pour le Centre Hospitalier Chrétien de s’offrir un nouvel élan mais aussi un nouveau positionnement. Ainsi, si le CHC garde ses trois lettres, il convient dorénavant de l’appeler Groupe Santé CHC. "On s’est demandé si les valeurs qui étaient les nôtres depuis 20 ans étaient toujours les bonnes, explique René Thissen, Président du Groupe santé CHC. Nous avions une charte de dix valeurs et aujourd’hui il ne reste plus qu’une valeur faitière qui est la bienveillance. Et elle s’appuie sur quatre autres qui sont le respect, le bien-être, la responsabilité et l’excellence."

    La bienveillance comme fil conducteur et exit la notion de chrétienté, un détail loin d’être anodin quand par le passé des actes comme l’interruption volontaire de grossesse, l’euthanasie ou encore la procréation médicalement assistée ont pu faire l’objet de réticences voire de blocages. "C’est vrai, nous avons fait du chemin même si nous sommes depuis longtemps pluraliste, reconnaît René Thissen. Mais nous souhaitons maintenant que les convictions religieuses et philosophiques restent à la maison. Nous ne sommes pas un service publique mais un service au public. Nous voulons être accueillant pour tout le monde, personne ne doit se sentir mal à l’aise quand il vient chez nous."

    Des valeurs humanistes modernisées ainsi que des appellations. La clinique Sainte Elisabeth devient donc Clinique CHC Heusy et René Thissen de rassurer, cette implantation ne disparaîtra pas du paysage suite à la mise en réseaux des différentes institutions hospitalières. "Je pense qu’elle est plus forte aujourd’hui parce qu’elle est adossée à un partenaire comme le Mont Légia et qu’elle est plus forte aussi parce qu’elle se trouve dans un réseau où il y a les cliniques d’Eupen et de Saint-Vith. Elles vont se soutenir mutuellement pour progresser et étant plus petites, elles seront aussi plus flexibles que les structures voisines", sourit le Président. (...)

    Avec 4243 salariés, le Groupe Santé CHC est la plus grosse entreprise privée de la Province de Liège. Son chiffre d’affaires s’élevait en 2018 à plus de 428 millions d’euros.

    aaah, l'argent, comme disait Judas !