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Belgique : toutes les institutions de soins et communautés risquent d'être forcées d'autoriser la pratique de l'euthanasie dans leurs murs
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La Cour constitutionnelle fédérale allemande de Karlsruhe a décidé d’autoriser le suicide assisté
De Vatican News :
Allemagne: le jugement sur l'euthanasie est une "réévaluation des valeurs"
La Cour constitutionnelle fédérale allemande de Karlsruhe a décidé ce mercredi d’autoriser le suicide assisté en censurant une loi de 2015 sur ce sujet. Les Églises catholique et protestante allemandes ont protesté vigoureusement contre cette décision qui tourne le dos à la promotion de la vie. Le représentant de la Conférence des évêques allemands auprès des institutions politiques allemandes.Entretien réalisé par Mario Galgano – Cité du Vatican
Mgr. Karl Jüsten, le représentant officiel de l´Église catholique auprès des institutions politiques à Berlin, nous explique la position de l’Église allemande.
Mgr Jüsten, pourquoi la décision de Karlsruhe n'est-elle pas acceptable d'un point de vue catholique?
Nous considérons le jugement comme une réévaluation des valeurs. Jusqu'à présent, l'objectif le plus élevé a en fait toujours été la protection de la vie, ce qui a été confirmé à maintes reprises par la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Pour la première fois, nous disposons d'un jugement dans lequel la protection de la vie n'est plus la priorité absolue, mais plutôt le droit de décision de l'individu au suicide. C'est là le véritable changement de paradigme et, à mon avis, le véritable problème de ce jugement.
Dans les pays voisins comme les Pays-Bas et surtout en Suisse, il existe déjà une expérience avec des organisations d'euthanasie légale. Jusqu'à présent, il est même arrivé que des Allemands se rendent en Suisse pour y mourir. Ces personnes ont déclaré qu'elles voulaient le faire parce qu'elles voulaient décider elles-mêmes quand et comment elles devaient mourir. Comprenez-vous cela?
Tout d'abord, les pays étrangers en particulier montrent que de telles réglementations créent des incitations et que les gens s'ôtent ainsi la vie. En tant qu'Église, nous préconisons toujours d'aider les personnes qui sont fatiguées de la vie, afin qu'elles puissent trouver le courage de vivre à nouveau et de revenir à une vie normale. Pour nous, le suicide n'est donc pas l'ultima ratio - le dernier recours - mais c'est toujours une défaite, car il faut toujours aider les gens à retrouver une vie normale.
Après tout, l'Église catholique s'appuie avant tout sur les soins palliatifs. Pourquoi ce type de soins médicaux est-il si négligé? Y a-t-il un manque de volonté politique?
Nous avons réalisé des améliorations considérables dans le domaine des soins palliatifs au cours des dernières années. Ces mesures commencent lentement à produire leurs effets. C'est pourquoi je ne comprends pas cette décision de justice, à savoir qu'il n'y a pas d'examen initial pour savoir s'il y a d'autres moyens de soulager les souffrances des gens. Dans l'ensemble, nous y sommes favorables et nous nous efforçons de promouvoir les soins palliatifs dans les hôpitaux et les hospices catholiques.
Qu'espérez-vous maintenant après cette décision à Karlsruhe ? Qu'attendez-vous de la société allemande à cet égard?
Dans l'ensemble de la société allemande, nous avons toujours un très haut niveau de protection de la vie. Les gens ont toujours le sentiment qu'ils ne devraient pas eux-mêmes quitter la vie par suicide. Cela doit être soutenu et renforcé globalement, afin que nous apportions notre aide et notre main lorsqu'ils meurent, mais pas pour qu'ils meurent. Nous voulons aider le processus de mort, mais pas aider au meurtre lui-même ni l'encourager. Un autre point est que nous devons parler aux tribunaux. Je trouve assez effrayant que la Cour constitutionnelle fédérale se soit écartée de la tradition à ce stade et ait ainsi introduit un changement de paradigme. Il me semble que c'est le problème le plus important. Parce que le législateur avait en fait trouvé une très bonne approche au cours de la dernière législature et que le législateur est en fait le miroir de la société. Je vois donc le principal problème ailleurs.
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Bruxelles, ce 27 février : accompagner un enfant en fin de vie (témoignage de Brigitte Terlinden, infirmière pédiatrique en soins palliatifs)
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Le message bouleversant du curé d'une paroisse touchée par le coronavirus
Don Gabriele bénit le village fermé pour coronavirus Don Gabriele et la Messe que le coronavirus n’arrêtera pas
« Hier, devant le tabernacle et la statue de la Vierge Marie, moi aussi j’ai pleuré. Lorsque vous entendrez les cloches de la messe sonner, joignez-vous au prêtre qui offrira le sacrifice du Seigneur pour tous. Je sortirai sur le parvis de l’église et je bénirai avec le Saint-Sacrement toute la paroisse et tout le pays ». La lettre émouvante du curé de Castiglione d’Adda (**) aux « fidèles dans l’épreuve » : il continue à célébrer malgré la suspension et offre le sacrifice pour son peuple.
Après les districts de Lodi et de Crémone, dans le diocèse de Milan aussi l’évêque a ordonné la suspension des messes avec le concours de la population, en raison de l’épidémie de coronavirus. Il s’agit de mesures graves et spectaculaires auxquelles les fidèles doivent se soumettre avec patience et foi. Mais si les Messes publiques sont suspendues et que l’on est dispensé du précepte (bien qu’il s’agisse d’une mesure discutable), il est bon de se rappeler que cela ne signifie pas que les prêtres ne peuvent et ne doivent pas célébrer les Messes, même sans les fidèles.
Dans cette optique, un message audio de don Gabriele, curé de Castiglione d’Adda, qui a écrit un message à ses fidèles dans lequel il leur dit qu’il continuera à célébrer la messe et à les bénir sur le parvis de l’église avec le Saint Sacrement, fait le tour des réseaux sociaux. C’est un geste de grande foi qui donne la valeur de la messe, laquelle n’est pas un service à enlever au gré des événements.
C’est un geste émouvant qui nous remet en mémoire une scène célèbre du film Don Camillo et Peppone qui rappelle l’inondation de 1951 quand la Bassa (la rive droite du Po entre les provinces de Reggio Emilia et de Parme) jusqu’à la Polesine, furent inondées. Dans le film, les populations fuient leurs maisons quand l’eau arrive et se réfugient au-delà du remblai où elles campent, en attendant que l’eau se retire. Avec Brescello complètement inondé, l’église sens-dessus-dessous envahie par les eaux et Peppone en barque sur la place du village, c’est une des images les plus émouvantes de la série née de la plume de Giovannino Guareschi.
Don Camillo vient de terminer la célébration de la messe et dispose les hauts-parleurs pour que ses fidèles puissent écouter de l’autre côté du fleuve. Et il dit :
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Euthanasie : une offensive généralisée en Europe
De Pauline Quillon sur le site de Famille Chrétienne :
Offensive du lobby pro-euthanasie en Europe
20/02/2020
MAGAZINE – Jusqu’à quand ? Les digues qui protègent l’interdit de tuer céderont-elles dans les pays latins où les militants pro-euthanasie insistent et réinsistent ? En Espagne, le 11 février, date de la Journée mondiale des malades, la Chambre des députés a donné son accord pour porter au calendrier législatif un projet de loi sur le droit à l’aide à mourir – euthanasie et suicide assisté. Les socialistes, porteurs du projet, avaient déjà fait deux tentatives infructueuses. Une première barrière a donc été franchie au-delà des Pyrénées. En Italie, l’idée fait aussi son macabre chemin. Le 12 février, le Conseil de l’ordre des médecins a décidé de supprimer les sanctions disciplinaires à l’encontre des médecins qui pratiquent « l’aide médicale à mourir ». Il affirme s’aligner sur le code pénal, la Cour constitutionnelle ayant posé en septembre que « le suicide assisté pouvait être licite ».
Au Portugal, également, un projet de loi en faveur de la dépénalisation de l’euthanasie, bloqué en 2018, revient au parlement de Lisbonne le 20 février. En France, enfin, le lobby pro-euthanasie est actif et influent. Le groupe d’étude sur la fin de vie de l’Assemblée nationale, présidé par Jean-Louis Touraine, ouvertement pro-euthanasie, a auditionné le 12 février Jean-Luc Romero, président de l’Association pour le droit à mourir dans la dignité. Ce dernier a avancé lors d’une réunion publique à Périgueux que Jean-Louis Touraine déposerait une proposition en ce sens dans les prochaines semaines.
▶︎ À LIRE AUSSI Euthanasie : les Pays-Bas introduiront-ils la notion de « vie accomplie » ?
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Les maisons de repos et hôpitaux belges seront-ils bientôt tous contraints de pratiquer l’euthanasie ?
De L. Vanbellingen sur le Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :
Maisons de repos et hôpitaux belges bientôt tous contraints de pratiquer l’euthanasie ?
20/02/2020
« Aucune clause écrite ou non écrite ne peut empêcher un médecin de pratiquer une euthanasie dans les conditions légales » : par cette courte disposition, la proposition de loi actuellement en discussion au Parlement fédéral pourrait bouleverser le quotidien de nombreuses institutions de soins aux quatre coins du royaume.
Pour rappel, la proposition de loi introduite en octobre dernier prévoit un élargissement des conditions d'accès à l'euthanasie. Y figurent notamment la durée de validité illimitée de la déclaration anticipée d'euthanasie (auparavant limitée à cinq ans) ainsi que le renforcement de l'obligation de renvoi du patient vers un autre médecin, pour le médecin qui refuserait de pratiquer une euthanasie sur base de sa liberté de conscience.
La troisième mesure porte donc sur l'interdiction des clauses visant à exclure l'euthanasie. Un grand flou règne sur le fait de savoir quelles personnes et institutions sont visées par une telle interdiction, la proposition ne mentionnant en effet aucun acteur explicitement. A lire l'exposé des motifs de la loi, l'on comprend toutefois que la mesure vise en pratique à interdire les maisons de repos et hôpitaux « sans euthanasie ».
Sur base de leur liberté institutionnelle, de nombreuses institutions de soins proposent en effet une prise en charge des patients qui privilégie d'autres approches que la mort par euthanasie, par exemple à travers un accompagnement continu des personnes jusqu'à leur décès, par le biais des soins palliatifs.
Une telle mesure vise donc à contraindre les institutions à accepter la pratique de l'euthanasie en leurs murs, en se fondant sur l'autonomie du patient et sur la liberté thérapeutique du médecin. En pratique, ceci signifierait que le médecin pourrait pratiquer l'euthanasie sur un patient qui le souhaite, même si un tel geste va à l'encontre de l'approche thérapeutique privilégiée par l'institution de soins et la communauté de soignants qui la compose.
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Le lait maternel n'est pas le même selon qu'il s'agit d'une fille ou d'un garçon
LA COMPOSITION DU LAIT MATERNEL DIFFÉRENTE SELON QUE LA FEMME ACCOUCHE D'UNE FILLE OU D'UN GARÇON
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
19 février 2020Les résultats d’une étude publiée le 3 février montrent que la composition du lait maternel est différente selon que la mère donne naissance à une fille ou à un garçon. Les recherches ont porté sur des femmes, des singes et d’autres mammifères, et elles révèlent des différences tant dans le contenu que dans la quantité de lait produit. Les garçons « ont du lait plus riche en graisse et en protéines », tandis que les filles reçoivent « de plus grandes quantités de lait » et sont « nourries plus longtemps ». Si des explications existent pour expliquer cette différence dans les espèces, « on ne sait pas vraiment encore pourquoi chez les humains les mères produisent des laits différents pour leur nourrissons selon leur sexe », admet Katie Hinde, biologiste à l’université de Harvard, à l’occasion d’une présentation à la conférence annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science qui s’est tenue à Chicago du 13 au 17 février. « Il y a des indications montrant que tout est déjà programmé quand le bébé est encore dans le ventre de la mère ».
Sources: Le Point (15/02/2020) - Gazette de Harvard, (03/02/2020) - Study ties fetal sex to milk production
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Portugal : religions et médecins mobilisés contre une dépénalisation de l'euthanasie
PORTUGAL, APRÈS LES REPRÉSENTANTS DES RELIGIONS, LES MÉDECINS S'OPPOSENT À LA LOI VISANT À DÉPÉNALISER L'EUTHANASIE
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
19 février 2020
Les parlementaires portugais doivent examiner aujourd’hui cinq propositions de loi sur l'euthanasie, dont une présentée par le parti socialiste au pouvoir et défendue par le premier ministre, Pedro Sanchez. Si plusieurs parlementaires y sont favorables, l’Ordre des médecins ainsi que les responsables des neuf principales confessions du pays (cf. Portugal : 9 religions s’unissent pour faire barrage à l’euthanasie) y sont farouchement opposés.
Samedi, des manifestants brandissaient des pancartes : « L'euthanasie n'est pas un droit. Les droits ne tuent pas ! Les droits protègent la vie » ou encore « Non à l'euthanasie, oui aux soins palliatifs ».
Lundi soir, à l’issue de son audience avec le président de la République portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, le président de l’Ordre des médecins, Miguel Guimaraes, a rappelé avec force que « les médecins apprennent à soigner les patients et à sauver des vies. Ils ne sont pas prêts à participer à des démarches conduisant à la mort » avant d’ajouter : « Nous ne sommes pas d’accord car cela va à l’encontre de la pratique médicale et viole le code déontologique de l’Ordre des médecins ».
L’issue du vote reste incertaine les parlementaires n’ayant pas reçu de consignes sur ce sujet. Plusieurs propositions de loi similaires ont échoué par une faible majorité en mai 2018.
Sources: Aleteia, Bérangère Dommaigné (18/02/2020) - Daily Mail, Chris Dyer (18/02/2020)
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Bruxelles, 23 février : installation, bénédiction et consécration de la chapelle de la Clinique de la Forêt de Soignes à saint Michel Archange
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Les réserves du Conseil d'Etat sur la nouvelle loi 'euthanasie'
De L. Vanbellingen sur le Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :
Les réserves du Conseil d'Etat sur la nouvelle loi 'euthanasie'
13/02/2020
Durée de validité de la déclaration anticipée d'euthanasie, interdiction pour les établissements de soins de ne pas accepter l'euthanasie, obligation de renvoi de la part des médecins, … :Dans son avis transmis ce 7 février au Parlement fédéral, le Conseil d'Etat s'est penché sur la proposition de loi actuellement en discussion en matière d'euthanasie.L'avis émis par le Conseil d'Etat contient de multiples remarques au sujet des différentes mesures envisagées par la proposition de loi, tant du point de vue de leur pertinence que de leur compatibilité avec les droits fondamentaux.1° Au sujet de la déclaration anticipée d'euthanasie (art. 2 de la proposition de loi), rappelons que la proposition modifie la durée de validité prévue par défaut, passant de cinq ans à une durée illimitée. Le Conseil d'Etat n'hésite pas à considérer qu'un tel changement « inverse la logique du système » relatif à l'euthanasie, dans la mesure où il « déplace […] le centre de gravité du régime dans un sens qui donne plus de poids au droit à l'autodétermination de la personne » face au droit à la vie de cette même personne.Le Conseil d'Etat considère de ce fait qu'il est opportun de laisser la possibilité aux personnes qui le souhaitent de prévoir une durée de validité déterminée (et non illimitée) pour leur déclaration anticipée d'euthanasie. L'amendement n° 25 déposé en ce sens par les députés Fonck, Van Peel et Van Hoof est donc salué par le Conseil d'Etat.
2° Quant à l'interdiction des clauses conclues entre un établissement (tel qu'un hôpital ou une maison de repos) et un médecin visant à écarter la pratique de l'euthanasie (art. 3.1), le Conseil d'Etat considère qu'une telle mesure constitue une « limitation de la liberté de conscience et de religion, de la liberté philosophique ainsi que de la liberté d'association de ceux qui créent de tels établissements de soins », voire même une limitation de la liberté de conscience des établissements eux-mêmes.Le Conseil d'Etat considère que « la disposition proposée est formulée dans des termes généraux et dès lors de manière quelque peu imprécise », en particulier quant au fait de savoir à quels médecins elle s'applique précisément et quelles clauses ou conventions sont exactement visées.Néanmoins, le Conseil d'Etat suppose que la mesure ne s'applique pas « à des médecins externes qui n'ont pas de lien juridique avec l'établissement de soins et auxquels le résident ou le patient fait appel pour pratiquer l'euthanasie, comme par exemple le médecin de famille », la disposition ».Par ailleurs, « [la] mesure proposée ne signifie pas que l'établissement perd sa liberté d'élaborer sa propre politique en matière d'euthanasie et de […] fin de vie et d'informer ses patients et résidents de cette politique » De même, « [l]'établissement ne perd pas davantage sa liberté de mener, pour le surplus, sa propre politique du personnel. La mesure proposée implique seulement que, dans la convention qu'il conclut avec le médecin, l'établissement ne peut faire figurer une clause qui interdit au médecin de pratiquer l'euthanasie lorsque les conditions prévues par la loi sont remplies ». Dans de telles conditions, la mesure proposée « ne paraît dès lors pas disproportionnée au regard de la liberté d'action des médecins et du droit à l'autodétermination du résident ou du patient ». Le Conseil d'Etat précise qu'il « en irait autrement si la disposition proposée imposait aux établissements de soins de donner activement suite aux demandes d'euthanasie des utilisateurs ». La haute juridiction administrative conclut à ce sujet en invitant le législateur à clarifier la portée de cette disposition, et à garantir le respect des droits des établissements de santé et de leurs initiateurs.
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Journée du malade : le pape François exhorte les soignants à défendre la vie
Du site Aleteia.org (source : I.Media):
Le pape François exhorte les soignants à défendre la vie
10 février 2020
Dans la perspective de la 27e Journée mondiale du malade, le pape François a appelé le personnel soignant à défendre le « droit à la vie ». Il a appelé une nouvelle fois à bannir toute pratique s’approchant de l’euthanasie.
« Rappelons que la vie est sacrée, qu’elle appartient à Dieu et, par conséquent, qu’elle est inviolable et qu’on ne peut en disposer », a rappelé avec force le pape François dans un message prévu à l’occasion de la journée mondiale des malades. En vue de cette solennité, qui a lieu chaque année le 11 février — date de la fête de Notre-Dame de Lourdes — le pontife a également confié « l’humanité affligée et souffrante » à la Vierge Marie.
« Le meilleur service rendu au droit humain [est] le droit à la vie » a estimé le Pape. Du point de vue de la foi comme de celui de la raison, « la vie doit être accueillie, protégée, respectée et servie, de la naissance jusqu’à la mort » .
Lire aussi :Une Journée mondiale des malades, pour quoi faire ?« Votre action doit tendre constamment à la dignité et à la vie de la personne, sans jamais céder à des actes de nature euthanasiste, de suicide assisté ou de suppression de vie », a demandé le 266e pape aux soignants, « même quand le stade de la maladie est irréversible ». Face à « l’expérience de la limite » de la science médicale, le pontife leur conseille de s’ouvrir à « la dimension transcendante » de leur profession qui seule peut les aider dans pareille situation.
Dès lors, il convient de « personnaliser l’approche à l’égard du malade, non plus seulement en soignant, mais aussi en prenant soin », a affirmé le successeur de Pierre. Sur ce point, non seulement le personnel soignant doit s’adapter, mais il est important que l’Église elle-même soit un lieu d’accueil, « une “auberge” du bon Samaritain ».
Le pape François a aussi demandé aux États et institutions de permettre un accès au soin approprié à leurs populations. Pour cela, l’évêque de Rome leur demande de ne pas négliger « la justice sociale » au profit de « l’économie ». Il a aussi dénoncé ceux qui, en temps de guerre, s’en prennent au personnel de santé.
Se tournant plus particulièrement vers les personnes malades, le souverain pontife les a assurées de la miséricorde de Dieu dans leur épreuve. Dans la douleur, le Christ peut apporter ce dont a grand besoin tout malade : « une expérience de tendresse ».
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Fin de vie et euthanasie, la pente glissante ?
D'Alliance VITA :
Fin de vie et euthanasie, la pente glissante ? Eric Vermeer | Université de la vie 2020
Eric Vermeer infirmier et psychothérapeute en soins palliatifs en Belgique, part de son expérience d’écoute et d’accompagnement des personnes en fin de vie. Il explique que les soins palliatifs ont pour objectif, non pas de « faire mourir » mais d’aider une personne à « bien vivre » jusqu’au bout, et que « ce n’est pas parce qu’une personne est en perte d’autonomie qu’elle est en perte de dignité. »
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