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Santé - Page 68

  • Quand le maire de Venise confie sa ville et la Vénétie au Coeur immaculé de Marie

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    (Via le Forum catholique)

    Témoignage de foi exemplaire du maire de Venise

    Le maire de Venise, Luigi Brugnaro, s'est rendu hier, revêtu de son écharpe tricolore, à la basilique de la Madonna della Salute pour invoquer la puissante protection de la Sainte Vierge, formulant entre autres cette prière: «Nous consacrons la ville de Venise et nos terres vénitiennes à Ton Cœur Immaculé".

    source

    N.B. : L’Eglise Santa Maria della Salute domine l’extrémité sud du Grand Canal. Elle fut construite entre 1631 et 1687 par l’architecte Longhena, en l’honneur de la Vierge, pour la remercier d’avoir mis fin à une violente épidémie de peste qui ravagea la population.

  • Quand la Cour européenne des Droits de l’homme prive les membres de la profession médicale du droit à l’objection de conscience

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    Avortement : trois juges de la CEDH sapent le droit à l’objection de conscience

    Mineurs étrangers non accompagnés : La France n’a pas violé l’article 3 de la CEDH

    13 mars 2020

    Dans une décision rendue ce jeudi à propos des affaires Grimmark et Steen contre la Suède, la Cour européenne des Droits de l’homme prive les membres de la profession médicale du droit à l’objection de conscience. Une décision qui sacrifie au dogme de l’avortement, explique Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’ECLJ, auteur notamment “Droit et prévention de l’avortement en Europe” (LEH, 2016) et “Les droits de l’homme dénaturé” (Le Cerf, 2018).

    Par une double décision rendue publique ce jeudi 12 mars 2020, trois juges de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ont privé les sages-femmes européennes de la garantie de leur droit à l’objection de conscience face à l’avortement. Cette décision peut s’appliquer, par extension, à toute la profession médicale. Ils ont déclaré pour ce faire que l’avortement est un acte médical ordinaire, et que l’accès général à l’avortement prime le respect de la liberté de conscience personnelle.

    Les recours dont il est question avaient été introduits par deux sages-femmes suédoises qui ne peuvent exercer leur profession parce que leurs demandes de ne pas pratiquer l’avortement sont systématiquement rejetées par leurs employeurs. Ces refus furent validés par les autorités suédoises ; la Suède étant l’un des très rares pays à ne pas reconnaître de droit à l’objection de conscience face à l’avortement. L’avortement y est « libre » jusqu’à 18 semaines et porte sur un cinquième des grossesses.

    SUR LE MÊME SUJET : [Le scandale Soros] Un ancien juge de la CEDH réagit après les révélations de Valeurs actuelles

    La CEDH, saisie par les deux femmes, confia leurs requêtes à un petit comité de trois juges seulement, procédure réservée aux affaires simples. Ceux-ci donnent raison aux autorités suédoises, jugeant que l’obligation de pratiquer l’avortement poursuit « l’objectif légitime de protéger la santé des femmes qui cherchent à avorter ». Ils estiment en outre qu’il est nécessaire d’obliger ces deux sages-femmes à pratiquer l’avortement afin que cette pratique soit disponible sur tout le territoire suédois. Enfin, ils jugent que les sages-femmes ont choisi volontairement de ce métier, « sachant que cela impliquerait de participer à des avortements ».

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  • La prière à Marie du pape

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    De Timothée Dhellemmes sur aleteia.org :

    Coronavirus : la prière à Marie du pape François

    Dans une courte prière diffusée ce mercredi 11 mars, le pape François confie « Rome, l’Italie et le monde » à la Vierge Marie. Face à l’épidémie de Coronavirus, il demande sa protection à la Sainte Vierge, « comme signe de salut et d’espérance ».

    Placée en confinement depuis ce mardi 10 mars, l’Italie fonctionne à l’arrêt et ce jusqu’au 3 avril prochain. Aujourd’hui, les Italiens étaient invités à observer une journée de jeûne et de prière pour les personnes touchées par l’épidémie de coronavirus. De son côté, le pape François a prononcé depuis le palais apostolique une prière à la Vierge Marie pour implorer sa protection.

    O Marie,
    tu brilles toujours sur notre chemin
    en signe de salut et d’espoir.
    Nous te faisons confiance, Reine des malades,
    toi qui a gardé une foi ferme
    alors que tu as partagé la douleur de Jésus
    au pied de la croix.

    Toi, salut du peuple romain,
    tu sais ce dont nous avons besoin
    et nous sommes sûrs que tu exauceras nos demandes,
    tout comme tu as fait revenir la joie et la fête
    lors des noces de Cana en Galilée,
    après un moment d’épreuve.

    Aide-nous, Mère de l’Amour Divin,
    à nous conformer à la volonté du Père
    et à faire ce que Jésus nous dit,
    Lui qui a pris sur lui nos souffrances
    et a été chargé de nos douleurs
    pour nous porter à travers la croix
    à la joie de la résurrection. Amen.

    Sous ta protection, nous nous réfugions,
    Sainte mère de Dieu.
    Ne méprise pas les demandes
    que nous t’adressons dans le besoin.
    Au contraire, délivre-nous de tout danger,
    Oh glorieuse et bénie Vierge Marie.

  • Ne laissons pas la solitude se propager

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    Communiqué de presse
     
    Coronavirus : Redécouvrons nos relations
     
    Rome - Paris, le 13 mars 2020
     
    « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ». Dans ce contexte de pandémie, c’est pourtant la solitude qui est appelée à se propager. Et le seul remède reste la famille.
     
    Au cours des derniers jours, la crise de santé publique du coronavirus a pris une ampleur sans précédent partout en Europe et la coordination semble difficile. Notre Président, Vincenzo Bassi, présente ce message : « Nous souhaitons exprimer notre proximité à toutes les familles en Europe, aux pères et aux mères de famille, sans qui nous ne pourrions pas surmonter cette phase. Il n’est pas évident de rester longtemps ensemble dans des maisons qui deviennent rapidement étroites. Mais dans le même temps, nous vivons ce moment comme une occasion pour redécouvrir nos relations humaines et reconnaître le rôle essentiel de la famille pour nos sociétés. Les mesures d’urgence prises pour les familles doivent être universelles et automatiques : elles ne doivent pas être dépendantes des revenus ni comporter des procédures bureaucratiques, mais être facilement accessibles pour tous ».
     
    Notre Président d’honneur, Antoine Renard, souligne le service rendu par la famille à la société toute entière : « En ces moments d’urgence, les médecins et tout le personnel soignant sont soutenus par leurs familles, tout comme les personnes les plus vulnérables telles que les personnes âgés ». Il y a aujourd’hui environ 44 millions de ménages en Europe sont composés d’une seule personne, et 32% des personnes de plus de 65 ans vivent seules.
     
    Chaque famille devrait pouvoir s’occuper de ses ainés et les associations familiales doivent être soutenues dans leur service aux familles et aux personnes isolées : « Il faut assurer par tous les moyens possibles ce contact avec les personnes âgées et être très inventifs pour conserver ces liens et éviter la solitude », affirme Antoine Renard.
     
    Vincenzo Bassi, rappelle enfin que « Dans cette crise, nous avons tous notre part de responsabilité vis-à-vis du bien commun. Nous remercions le Saint-Père pour sa proximité, rendue concrète par la Sainte Messe transmise en ligne chaque matin à 7h00 : nous lui adressons nos meilleurs vœux aujourd’hui, à l’occasion du 7e Anniversaire de son élection pontificale ! En contenant au minimum les mesures de fermeture des églises et d’arrêt des sacrements, les Pasteurs peuvent nous accompagner dans la prise de conscience de l’action de Dieu dans l’histoire, qui nous permet de voir ce virus comme une opportunité nouvelle. Les familles tout particulièrement sont appelées à se redécouvrir comme églises domestiques, lieu premier de la transmission de la foi et de la prière. Des conseils pour la liturgie domestique sont déjà diffusés en ligne et les nouvelles technologies nous offrent des alternatives pour rester connectés dans la prière ».
    N’oublions pas que, depuis 2016, une Sainte Messe est célébrée chaque matin à 8h00 dans le Sanctuaire de Notre-Dame de Czestochowa à l’intention de toutes les familles en Europe.
     
    Fédération des Associations Familiales catholiques en Europe (FAFCE)
    Square de Meeus, 19
    B-1050 Bruxelles
    BELGIQUE

    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) représente 26 associations locales et nationales: nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et fait partie de la plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.

     
  • La lettre de Mgr Aupetit aux catholiques de Paris

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    De Timothée Dhellemmes sur aleteia.org :

    Document : la lettre de Mgr Aupetit aux catholiques de Paris

    L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, a adressé ce vendredi 13 mars un message « à tous les catholiques de Paris et toutes les personnes de bonne volonté ». « En accord avec tous les évêques d’Île-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues par un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars » Retrouvez le texte en intégralité.

    « En accord avec tous les évêques d’Île-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues par un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars », a notamment déclaré Mgr Michel Aupetit ce vendredi 13 mars :

    « Qu’as-tu fait de ton frère ? »

    Nous traversons une période difficile à laquelle nous n’étions pas préparés. Il y a déjà longtemps qu’une épidémie d’une telle ampleur n’avait pas frappé la France, l’ensemble de l’Europe et la planète entière.

    En ces temps troublés, il est bon de rappeler l’indispensable fraternité qui seule fonde une authentique nation. A la tentation du sauve-qui-peut et de la suspicion généralisée, les chrétiens doivent se rappeler qu’au cours des siècles ils ont eu à cœur d’accueillir la demande du bon samaritain : « Prends soin de lui » (Lc 10, 35). Dans les grandes pandémies du passé, ils ont été en première ligne pour être fidèles à cette demande du Christ, souvent au risque de leur vie. Nous ne pouvons pas répondre comme Caïn : « Suis-je le gardien de mon frère ? », quand Dieu lui demande : « Qu’as-tu fait de ton frère ?» (cf. Gn 4, 9).

    C’est aussi par souci des fidèles qu’il m’a fallu prendre des décisions de prévention élémentaire pour nos églises. Nous avons à transmettre la grâce divine, pas les virus qui ne viennent pas des dons de Dieu mais de la fragilité de la condition humaine. Aujourd’hui, comme il était à prévoir, le discours du président de la République et les mesures prises par le gouvernement obligent la communauté catholique à prendre sa part du sacrifice demandé à l’ensemble de nos concitoyens. Le fait de réduire les réunions à moins de 100 personnes ne nous permet pas de maintenir les messes dominicales à Paris. Même en augmentant le nombre de célébrations cela nous conduirait dans certains lieux à sélectionner les personnes à l’entrée en fonction de leur âge ou de leur état de santé ce qui n’est ni réalisable ni juste. Aussi, en accord avec tous les évêques d’Ile-de-France, nous avons décidé que les messes dominicales en présence de fidèles soient suspendues pour un temps encore à définir, ceci à partir de demain 14 mars.

    Cette décision est extrêmement douloureuse car l’Eucharistie est bien la source et le sommet de la vie chrétienne. Les chrétiens se réunissent depuis toujours le dimanche pour fêter la Résurrection du Seigneur. Les prêtres continueront de célébrer tous les jours. Le Christ, notre grand prêtre, à la fois celui qui offre et celui qui est offert, continuera par leurs voix à présenter à Dieu ce grand sacrifice d’amour pour le salut de tous les hommes. Les fidèles baptisés pourront s’unir dans une communion spirituelle et s’engager à vivre le dimanche une prière en famille ou en petits groupes autour de la Parole de Dieu.

    « Participant au sacrifice eucharistique, source et sommet de toute la vie chrétienne, (les fidèles) offrent à Dieu la victime divine et s’offrent eux-mêmes avec elle ; ainsi, tant par l’oblation que par la sainte communion, tous, non pas indifféremment mais chacun à sa manière, prennent leur part originale dans l’action liturgique. » (Lumen Gentium, 11).

    L’oblation chrétienne signifie l’offrande de soi-même à Dieu.

    Il n’est pas toujours possible de communier mais il demeure toujours possible de vivre cette oblation de soi en communion avec le Christ, uni à son Corps qu’est l’Eglise. La charité est la source de cet amour oblatif, qui vient de Dieu et qui mène à Dieu.

    Les temps à venir nous sont ainsi donnés pour qu’en nous retirant dans le désert et dans ce jeûne imprévu et douloureux, nous puissions laisser grandir en nous le goût de cet amour. Nous pourrons porter dans nos prières ceux qui ne peuvent pas avoir part à la communion sacramentelle comme nous avons pu l’entendre lors du dernier synode sur l’Amazonie.

    Les églises resteront ouvertes à la prière des chrétiens. Les messes de semaine continueront d’avoir lieu dans la mesure où le nombre de fidèles n’excède pas 100 personnes.

    Notre foi nous pousse aussi à implorer la miséricorde divine. Puisque cette année notre diocèse fête les 1600 de la naissance de sa sainte patronne, j’invite tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à réciter chaque jour et jusqu’à la fin de la pandémie la prière à Sainte Geneviève que vous trouverez ci-dessous. Elle a su, par sa consécration, son courage et sa prière, sauver les parisiens des plus graves fléaux. Au-delà de notre ville nous la solliciterons pour que le Seigneur écarte de nous le mal, accueille les défunts, protège les malades et veille sur ceux qui les soignent. Jusqu’à Pâques, j’invite aussi les fidèles à vivre un jour de jeûne tous les mercredis. En effet, le Christ nous a révélé que c’est la prière et le jeûne qui, ensemble, viennent à bout des plus grandes épreuves.

    Chers frères et sœurs, chers amis, nous vivons dans l’espérance et nous n’avons pas peur des vicissitudes de la vie et des dangers qui peuvent survenir.

    Cependant, en raison de notre responsabilité vis-à-vis de tous et de notre devoir de servir le bien commun, nous prenons ces très graves décisions en croyant vraiment que cela nous donnera un amour plus grand de l’Eucharistie et nous rendra plus fidèles à la participation à la messe dominicale quand le temps sera venu.

    « Les yeux fixés sur Jésus-Christ, entrons dans le combat de Dieu ». En vous redisant toute ma sollicitude pastorale, particulièrement pour les plus souffrants, je prie le Seigneur de vous bénir.

    + Michel Aupetit

    Archevêque de Paris

    Sainte Geneviève, écoute favorablement nos prières.
    En nous tournant vers toi, nous nous souvenons
    de tous les bienfaits que depuis seize siècles, tu n’as cessé
    d’obtenir de Dieu en faveur de ceux qui t’implorent.

    Aujourd’hui, de nouveau,
    nous en appelons à ta puissante intercession.
    Veille sur notre Ville Capitale, et tous ses habitants.
    Conduis à Dieu tous ceux qui Le cherchent sans le savoir.

    Soutiens les hommes et les femmes qui ont
    la belle mission de gérer les affaires publiques.
    Transmets leur la Lumière pour éclairer leur conscience,
    qu’ils soient de dignes serviteurs du bien commun.

    Penche-toi sur les hommes et les femmes
    désabusés par la vie, les malades et les mourants,
    qu’ils trouvent sur leur chemin aide et secours.

    Donne-nous ton regard généreux pour nourrir
    les affamés, protéger les faibles et secourir les exilés.

    Toi, la femme énergique qui n’a pas eu peur de t’engager,
    soutiens les nombreux jeunes et étudiants
    qui cherchent à bâtir leur vie durablement.

    Fais grandir en nous l’Amour de l’Église dans laquelle
    tu as consacré ta vie et que tu ne cessas de servir.
    Que cette année anniversaire dans notre diocèse
    fasse rayonner dans Paris, la joie de l’Évangile.

    Sainte Geneviève, nous t’en supplions,
    Prie Dieu pour nous,
    par Jésus le Christ, dans l’Esprit :
    Amen !

  • Coronavirus : RCF sur la brèche

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    Communiqué - RCF Belgique Vs Covid19 - Serrons-nous les coudes !

    Nos radios 1RCF Belgique, RCF Bruxelles et RCF Liège s’adaptent, s’associent et accompagnent la population belge francophone dans cette période de confinement.

    Veuillez trouver ci-joint notre communiqué de presse.

    En très bref,

    • Dès ce lundi, une émission spéciale quotidienne en direct « serrons-nous les coudes » de 9 à 10h : libre antenne, questions-réponses, le point sur le Covid-19 avec des experts, des trucs et astuces etc.
    • Suite à la suspension de toutes les messes qui privent plus de 350.000 pratiquants francophones, célébrations et retransmissions en direct sur RCF le samedi à 17h00 et chaque jour de semaine à 19h00.
    • Renforcement des 13 bulletins d’actualités quotidiens avec notamment 3 journaux internationaux par jour.
    • Le carême avec RCF, 40 jours pour se concentrer sur l’essentiel et réorienter sa vie.

    Cordialement,

    L’équipe RCF Belgique

    www.rcf.be

  • Pour le pape, les mesures draconiennes ne sont pas toujours les meilleures

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Sainte-Marthe : le pape demande aux pasteurs de ne pas laisser le peuple seul

    Les mesures draconiennes ne sont pas toujours les meilleures

    Le pape François a demandé aux pasteurs d’accompagner le peuple de Dieu « dans cette crise » du Coronavirus Covid-19.

    Lors de la messe qu’il célébrait ce matin, 13 mars 2020, à Sainte-Marthe – retransmise en streaming – il s’est uni « aux malades, aux familles, qui souffrent de cette pandémie ».

    Il a prié spécialement pour les pasteurs, souhaitant « que le Seigneur leur donne la force et aussi la capacité de choisir les meilleurs moyens pour aider ».

    « Les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes, prions pour cela, a-t-il ajouté : pour que l’Esprit Saint donne aux pasteurs la capacité et le discernement pastoral afin qu’ils veillent à des mesures qui ne laissent pas seul le saint peuple fidèle de Dieu. »

    Et de conclure : « Que le peuple de Dieu se sente accompagné par les pasteurs et par le réconfort de la Parole de Dieu, des sacrements et de la prière. »

    Et c'est ainsi que (source) :

    Après avoir annoncé jeudi la fermeture de toutes les églises de Rome pour enrayer les contagions au coronavirus, l'évêché de Rome est revenu vendredi partiellement sur sa décision en annonçant la réouverture des églises paroissiales.

    En substance, les églises que les touristes vont visiter restent fermées, celles où les fidèles du quartier vont d'ordinaire à la messe vont rouvrir.

    "Le risque pour les gens est de se sentir encore plus isolés. C'est la raison de ce nouveau décret (...) pour laisser ouvertes les seules églises paroissiales", a écrit vendredi le cardinal italien Angelo De Donatis, évêque vicaire de Rome, dans un communiqué.

    Le pape François a aussi le titre d'évêque de Rome, mais pour l'aider dans cette charge, il dispose d'un vicaire, le cardinal De Donatis.

    Le cardinal a précisé que sa décision fait suite "à une nouvelle discussion ce (vendredi) matin avec le pape François". Celui-ci avait affirmé plus tôt vendredi, au cours de sa messe quotidienne, que "les mesures draconiennes ne sont pas toujours bonnes", appelant évêques et prêtres à ne pas laisser les fidèles "seuls" face au coronavirus.

  • En France, les messes sont maintenues et les évêques préconisent d'en célébrer davantage

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    Épidémie Covid-19 : recommandations de la CEF adressées aux évêques et aux responsables de mouvements et associations

    CEF Logo CEF

    Veuillez trouver ci-dessous la lettre de recommandations envoyée par Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la CEF aux évêques de France et aux responsables de mouvements et associations catholiques.

    Chers Frères,

    À la suite des annonces du Président de la République concernant l’épidémie de Covid-19 hier soir et des précisions apportées par le Premier Ministre aujourd’hui à 13h, la Conférence des évêques de France adresse les recommandations suivantes, valables jusqu’à nouvel ordre, de manière que toute l’Eglise contribue à la solidarité nationale.

    Concernant les activités menées dans le cadre ecclésial, la CEF invite les responsables à reporter ou annuler celles qui induisent des rassemblements de plus de 100 personnes. Elle recommande par ailleurs que les personnes à risques et les personnes âgées de plus de 70 ans ne soient présentes dans aucun rassemblement.

    Ces critères concernent donc diverses activités en Eglise comme les pèlerinages, les réunions paroissiales, les veillées de prières, etc. La CEF recommande aussi aux mouvements (scoutismes, mouvement de spiritualités, mouvements familiaux, mouvements caritatifs et sociaux, etc.) de s’interroger en ce sens sur la tenue des activités prévues.

    Concernant les messes et autres célébrations de sacrements qui rassemblent des fidèles, la CEF préconise d’appliquer les mesures de prudence déjà indiquées antérieurement (« gestes-barrière »), de respecter le seuil de 100 personnes et de s’organiser pour que les fidèles s’installent une chaise sur deux, un rang sur deux. Si cela est possible, et pour permettre à tous d’assister à la messe, la CEF préconise d’ajouter des messes durant le week-end. Nous suggérons que les personnes de plus de 70 ans soient dispensées des célébrations dominicales.

    D’une manière générale, la CEF rappelle la prudence que doivent observer les personnes les plus fragiles et celle que tous doivent avoir à leur égard. Elle remercie les fidèles de la compréhension dont ils feront preuve et de toute l’aide qui pourra être apportée à la réorganisation de la vie en Eglise durant cette période d’épidémie. Elle les invite tout particulièrement à manifester une attention particulière aux personnes fragiles et âgées qui sont plus impactées par ce dispositif.

    La CEF est bien consciente des perturbations que va connaître la vie ecclésiale ordinaire et du trouble que vont connaître les catholiques. Les difficultés d’accès aux sacrements, notamment, que nous allons connaître, vont constituer une souffrance pour les fidèles.

    Elle indique que, sans remplacer la vie ecclésiale ordinaire, les médias catholiques proposent aux fidèles des rendez-vous et invite à se tourner vers eux pour nourrir notre vie de prière : messe dominicale du Jour du Seigneur (France 2) ; messes (samedi et dimanche), messe quotidienne du pape François (7h), offices et chapelet quotidiens (Lourdes) retransmis par KTO ; messe dominicale sur France Culture ; nombreux offices et prières retransmis par les radios chrétiennes, etc.

    Chaque diocèse et chaque mouvement saura trouver les moyens adaptés pour soutenir les personnes vulnérables et imaginer les soutiens nécessaires.

    Mgr Éric de Moulins-Beaufort
    Archevêque de Reims
    Président de la Conférence des évêques de France

  • Coronavirus : "un manque de prudence revient à « tenter Dieu »"

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    D'Héloïse de Neuville sur le site du journal La Croix :

    Coronavirus : « soumission », « manque de foi », la mise au point de l’évêque de Vannes

    Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a répondu à plusieurs questions de fidèles, suite à l’interdiction de toutes messes publiques dans son diocèse, pour empêcher la propagation du coronavirus. Il appelle les catholiques à ne pas opposer loi temporelle et divine, affirmant même qu’un manque de prudence revient à « tenter Dieu ».

    12/03/2020

    Mgr Raymond Centène met d’abord en garde contre la tentation de créer un affrontement artificiel entre les commandements de l’Église et les autorités temporelles.BRUNO LEVY/CIRIC

    « Excès de zèle », « manque de foi », « tiédeur »… Dans un texte publié sur le site de son diocèse, l’évêque de Vannes, Mgr Raymond Centène répond aux critiques de fidèles, qui, pour certains, se sont interrogés sur le bien-fondé de sa décision d’interdire toutes messes publiques dans le diocèse de Vannes.

    Mgr Raymond Centène met d’abord en garde contre la tentation de créer un affrontement artificiel entre les commandements de l’Église et les autorités temporelles : « L’obéissance aux lois qui organisent la Cité n’est pas une concession faite par mollesse, elle est un devoir de la part du chrétien », certifie l’évêque de Vannes, dont le diocèse localisé dans le département du Morbihan, constitue l’un des trois foyers épidémiques du territoire français.

    « Les virus ne se désactivent en entrant dans une église »

    Une obéissance qui ne s’oppose en rien, précise l’évêque, aux recommandations de Saint Pierre sur la nécessité « d’obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». « Il faut bien distinguer ce qui relève de l’objection de conscience qui pourrait compromettre le plan de Dieu » et ce qui concerne l’obéissance à « des lois visant le maintien de la santé publique ».

    Il alerte donc les catholiques contre des analogies douteuses, comme la volonté de s’inspirer de la résistance des martyrs en temps d’épreuve. « Leur témoignage s’est fait au prix de leur propre vie et pas au péril de la santé et de la vie de leur prochain », objecte l’évêque de Vannes, qui recommande de régler son comportement selon le principe de saint Ignace, soit « agir comme si tout dépendait de nous et prier en sachant que tout dépend de Dieu ».

    La tentation du « fidéisme »

    C’est bien les vertus de « charité » et de « prudence » qui doivent prévaloir en ces temps d’épidémie, notamment sur la question de la tenue des messes et de l’accès à l’eucharistie. Rappelant qu’un sacrement n’est jamais « un dû » qu’un fidèle pourrait revendiquer « au mépris de la charité », il poursuit : « Nous ne pouvons pas demander à Dieu de réaliser un miracle permanent pour pallier nos manques de prudence. Les virus ne se désactivent pas plus en entrant dans une église catholique qu’ils ne le font en entrant dans un temple protestant », explique l’évêque, qui réprouve là une forme de providentialisme. Oui, il est possible d’être contaminé par une hostie consacrée, dont la matière « reste soumise aux lois de la nature », rappelle l’évêque.

    Pire, pour Mgr Centène, le manque de prudence pourrait s’assimiler à « tenter Dieu ». Il prend pour exemple l’Évangile du premier dimanche de Carême, qui fait le récit de des tentations de Jésus. Sommé par le diable de se jeter du haut du temple au motif que Dieu enverrait son ange « pour que son pied ne heurte les pierres », Jésus a répondu : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu », cite l’évêque, qui tranche à la lumière du texte biblique : « Prier pour avoir la santé sans prendre aucune précaution pour empêcher la maladie de s’étendre, ce n’est pas de la foi, c’est du fidéisme ».

    Pour les fidèles, qui s’inquiéteraient de ne plus pouvoir se rendre à la messe, il tient à les rassurer : l’obligation de participer à l’office du dimanche est un commandement de l’Église qui peut, en constatant des cas d’impossibilité ou d’épreuve, en donner temporairement dispense.

  • "Fermer les églises, c'est mettre Dieu au placard!"; le témoignage de chrétiens milanais à l'heure du coronavirus

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    D'Emilie Pourbaix sur le site de France Catholique :

    Coronavirus : la vie des chrétiens à Milan

    « Fermer les églises, c’est mettre Dieu au placard ! »

    mercredi 11 mars 2020

    60 millions d’Italiens sont placés en quarantaine par le « Décret je reste chez moi » depuis mardi 10 mars, avec une limitation des déplacements au strict nécessaire. Leonardo et Blandine Rubattu vivent à Milan où toutes les activités et les messes sont suspendues jusqu’au 3 avril au moins. Ils sont mariés et parents de 5 enfants. Ils témoignent des changements importants que cela entraîne dans la vie spirituelle en particulier.

    De quelle manière vivez-vous en ce moment : quelles sont les restrictions concrètes ?

    Le nouveau décret d’urgence émis par le gouvernement italien est entré en vigueur, déclarant toute l’Italie en zone rouge et limitant tout déplacement en dehors de sa commune et au sein même de celle-ci, sauf pour raisons à justifier (professionnelles, médicales, etc.) et tout regroupement de quelque type que ce soit privé ou public. Des sanctions pénales et financières sont prévues en cas de désobéissance.

    Nous sommes donc en quarantaine chez nous, comme tous les Italiens : de nombreuses sociétés ont fermé leurs bureaux et de nombreuses personnes travaillent depuis leur domicile. Les écoles, les lycées et les universités sont fermés jusqu’au 3 avril et nos enfants suivent tous leurs cours en ligne. Les bars et autres lieux de rassemblements publiques, les églises, les musées sont ouverts jusqu’à 18 heures, avec comme obligation de respecter dans chacun de ces lieux une distance d’un mètre entre chaque personne. Les supermarchés restreignent l’accès afin de ne pas avoir trop de clients à l’intérieur de leur magasin.

    Le gouvernement italien a créé dés le début une communication dispersive et permettant des interprétations de tout genre. Les médias ont rajouté leur part de commentaires divers, donnant lieu à des réactions opposées au sein de la population : soit la panique soit l’incrédulité.

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  • Euthanasie : le point sur l'objection de conscience des soignants et des institutions

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    EUTHANASIE EN BELGIQUE : L’OBJECTION DE CONSCIENCE DES SOIGNANTS ET DES INSTITUTIONS EN QUESTION

    11 mars 2020

    En 2002, la Belgique adopte le principe de la dépénalisation de l’euthanasie dans certaines situations. Une loi dont les prérogatives vont être élargies au fur et à mesure des années. Aujourd’hui, la Belgique vient d’adopter un nouvel élargissement des conditions de la loi. Gènéthique a interrogé Léopold Vanbellingen, juriste et chargé de recherche à l’Institut Européen de Bioéthique pour faire le point.

    Gènéthique : Quelles modifications sont en jeu dans la loi qui a été votée ?

    Léopold Vanbellingen : La loi apporte deux modifications essentielles. La première oblige les citoyens qui remplissent une directive anticipée d’euthanasie (dans l’hypothèse où le patient serait totalement inconscient) à prévoir une durée de validité illimitée pour cette déclaration. Auparavant, chacun avait la possibilité de prévoir une validité limitée dans le temps, et de recevoir un courrier de l’administration invitant à renouveler son choix. La seconde mesure restreint la possibilité de l’objection de conscience des médecins et la liberté des institutions de soins face à la pratique de l’euthanasie.

    G : Dans quel contexte intervient le vote de cette loi ?

    LV : La proposition de loi avait déjà été déposée lors de la précédente législature et a été à nouveau déposée après les élections de 2019, alors que la Belgique est en vacance de gouvernement. Cette absence de gouvernement de plein exercice permet à certains partis de ne pas être contraints par des accords de gouvernement sur les questions éthiques. Ces partis concluent des alliances entre eux, selon leurs intérêts, en fonction des sujets qu’ils veulent mettre en avant – en particulier l’avortement et l’euthanasie.

    G : Une polémique est née autour des Institutions qui refusent de pratiquer l’euthanasie. De quoi s’agit-il ?

    LV : Il semble que la loi suive un agenda politique précis qui veut affaiblir la clause de conscience pour faire de l’euthanasie un véritable droit opposable à tout soignant. Or, de nombreuses personnes travaillant dans des maisons de retraite ont encore des scrupules à pratiquer l’euthanasie, car cela va à l’encontre de l’approche thérapeutique qu’elles privilégient concernant l’accompagnement des personnes en fin de vie.

    G : Que dit la loi aujourd’hui ?

    LV : Dès la dépénalisation de l’euthanasie en 2002, la loi dispose que personne ne peut être obligé à pratiquer l’euthanasie, que l’on soit médecin, infirmier, bénévole d’une maison de retraite, ou membre de la famille… Ce principe central vise à tenir compte de l’autonomie du patient, sans que cette pratique ne devienne pour autant un droit opposable à quiconque. Lors des débats en 2002, l’ensemble des députés étaient clairs sur le fait qu’aucune institution ne devait être obligée de pratiquer l’euthanasie dans ses murs ; sa liberté dans ce domaine était respectée.

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  • Coronavirus : non pas supprimer les messes mais en célébrer davantage

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    De Dorothy Cummings McLean sur LifeSiteNews :

    Les évêques polonais appellent à davantage de messes en réponse au coronavirus: «inimaginable» de fermer les églises

    «Tout comme les hôpitaux traitent les maladies du corps, l'Église sert, entre autres, à traiter les maladies de l'âme; c'est pourquoi il est inimaginable de ne pas prier dans nos églises », a déclaré l'archevêque Stanisław Gądecki, chef de la conférence épiscopale polonaise.

    10 mars 2020
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    Mgr Stanisław Gądecki, président de la conférence épiscopale polonaise.

    POZNAN, Pologne, 10 mars 2020 (LifeSiteNews) - Les évêques de Pologne ont appelé à davantage de messes en réponse à l'épidémie de coronavirus.

    L'archevêque Stanisław Gądecki, écrivant en tant que chef de la conférence des évêques polonais, a publié une déclaration demandant que des messes supplémentaires soient disponibles afin que les assemblées soient plus restreintes. (De ce point de vue, on n'aura guère de difficultés en Belgique où les assemblées sont on ne peut plus restreintes et clairsemées. (note de belgicatho)

    «Actant la recommandation de l'inspecteur sanitaire en chef pour qu'il n'y ait pas de grands rassemblements de personnes, je demande l'augmentation - dans la mesure du possible - du nombre de messes dominicales dans les églises, de sorte qu'à tout moment le nombre des fidèles participant aux liturgies sont conformes à la réglementation sanitaire », a écrit Gądecki.

    L'archevêque polonais de Poznań a déclaré qu'il était «inimaginable» pour les catholiques polonais de ne pas prier dans leurs églises.

    «Dans la situation actuelle, je tiens à vous rappeler que, tout comme les hôpitaux traitent les maladies du corps, l'Église sert, entre autres, à traiter les maladies de l'âme; c'est pourquoi il est inimaginable que nous ne prions pas dans nos églises », a-t-il écrit.

    "Je vous rappelle que, dans la situation actuelle, les personnes âgées et les malades peuvent rester à la maison et à partir de là regarder les émissions de la Sainte Messe", a-t-il poursuivi, proposant une liste des messes diffusées sur différentes chaînes de télévision polonaises.

    "Je vous rappelle qu'il n'y a pas de règle selon laquelle pendant la messe, vous devez donner le signe de la paix en vous serrant la main", a ajouté Gądecki.

    «Confions à Dieu ceux qui sont morts à cause du coronavirus. Prions pour la santé des malades ainsi que pour les médecins, le personnel médical et tous les services qui luttent contre la propagation de ce virus », a-t-il poursuivi.

    «Nous prions pour la fin de l'épidémie. Conformément à la Tradition de l'Église, je vous encourage particulièrement à faire la prière de supplication [Trisagion] "Saint Dieu, Saint Puissant…". "

    La réponse du journal catholique polonais Polonia Christiana à la nouvelle de la demande de Gądecki a été "Dieu merci!"

    Actuellement, il n'y a que 22 cas de coronavirus en Pologne, contrairement à l'Italie, où plus de 9 000 personnes ont le virus et des centaines sont mortes. En Italie, entre autres mesures, les personnes sont invitées à rester à un ou deux mètres les unes des autres.

    Réponse du pape saint Grégoire le Grand à la peste: une procession pénitentielle

    L'historien italien Roberto de Mattei a décrit comment le pape saint Grégoire le Grand a réagi à un fléau mortel lors de son pontificat. Après son élection en 590, Grégoire a dirigé une procession pénitentielle des fidèles à travers Rome.

    «Alors que la multitude traversait la ville, dans un silence sépulcral, la peste atteignit un tel point de fureur qu'en l'espace d'une heure, quatre-vingts personnes tombèrent mortes au sol. Cependant, Grégoire n'a pas cessé une seconde d'exhorter les gens à continuer de prier et a insisté pour que l'image de la Vierge peinte par saint Luc et conservée à Santa Maria Maggiore soit portée au devant de la procession », a raconté de Mattei. .

    La peste du 6e siècle était considérée comme une punition. Après la procession, Gregoire a vu comment les anges se sont installés dans un cercle autour de l'image de Notre-Dame, et, levant les yeux, il «a vu au sommet du château un ange qui, après avoir séché son épée ruisselante de sang, l'a remis dans sa gaine, comme un signe que la punition était terminée. "

    Toutes les messes publiques en Italie sont suspendues jusqu'au 3 avril

    Les évêques d'Italie ont annoncé qu'ils suspendaient toutes les messes publiques jusqu'au 3 avril conformément à un décret émis par le gouvernement italien le 8 mars, qui appelait à la suspension des «cérémonies civiles et religieuses, y compris les cérémonies funéraires».