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Santé - Page 76

  • Réponses à dix affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert

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    De Michel Janva sur le site "Le Salon Beige" :

    Réponses à 10 affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert

    Réponses à 10 affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert
  • La vérité médicale sur le cas de Vincent Lambert

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    Du site de Valeurs Actuelles :

    Le neurologue Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert

    Xavier Ducrocq

    Mardi 2 juillet 2019

    Chef du service de neurologie du CHR de Metz-Thionville, le professeur Xavier Ducrocq rétablit la vérité médicale sur le cas Vincent Lambert : l'homme, dont l'euthanasie a débuté mardi matin, n'est pas en fin de vie ou en situation d'obstination déraisonnable. “Arrêter ses traitements”, c'est simplement le laisser mourir de faim.

    Vincent Lambert va mourir. Ainsi en ont décidé ses médecins - pour la quatrième fois en six ans, au CHU de Reims - et la “justice des hommes” rendue par la Cour de cassation, vendredi 28 juin. Au mépris des mesures provisoires de suspension de cette décision demandées par le Comité international des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l'Onu, la seule instance spécialisée dans le domaine du handicap.

    Que lit-on et qu'entend-on à son sujet ? Citons quelques médias : « Vincent Lambert, symbole du débat sur la fin de vie », en « situation d'obstination déraisonnable »« arrêt des traitements »« en état végétatif irréversible » et même, de la bouche de la ministre des Solidarités et de la Santé : « Vincent Lambert n'est pas en situation de handicap » , expression reprise par le Dr Leonetti, auteur de la loi qui porte son nom. Vérités ? Non ! Pour nous qui avons pu approcher Vincent Lambert, mensonges.

    SUR LE MÊME SUJET : Affaire Vincent Lambert : ce que dit (vraiment) le rapport des experts

    Mais qui est Vincent Lambert ? Pourquoi nous annonce-t-on la date de sa mort, sinon parce qu'elle est programmée ? Ce que de rares pays voisins appellent “euthanasie” ?

    Qui peut croire à une fin de vie qui s'éternise depuis six ans ?

    Vincent Lambert n'est pas un « symbole » , mais une personne. Marié, père d'un enfant, sévèrement handicapé depuis un accident de voiture, en 2008. Il est lourdement paralysé et surtout en état de conscience altérée - c'est-à-dire que nous sommes incapables de préciser son niveau de conscience, parce qu'aucun code de communication fiable ne le permet. Pourtant, Vincent Lambert respire seul, il a des cycles de veille et de sommeil, tourne la tête, vocalise parfois, agite la jambe gauche. Il réagit à la présence de ses proches. Il est même capable de déglutir un peu de nourriture. En 2013, Vincent a résisté à trente et un jours de privation de toute nourriture, avec une hydratation minimale. Si bien que pour recommencer, dans quelques jours, on assortira cette privation d'alimentation d'une sédation profonde, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Au nom de la loi !

    SUR LE MÊME SUJET : [Tribune] L'appel de cent juristes pour sauver Vincent Lambert

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  • Malgré la maladie, "vivre à fond " grâce aux soins palliatifs !

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Malgré la maladie, "vivre à fond " grâce aux soins palliatifs !

     Auteur / Source : www.knmg.nl

    « On reçoit beaucoup d'aide des infirmières qui viennent par exemple s'assoir près de votre lit, qui vous prennent la main, pour vous aider à gérer ce moment difficile… Vous êtes pris en charge si chaleureusement… Ils sentent d'une manière ou d'une autre que vous vivez dans une monde d'angoisse et d'histoire terminale. Les soins palliatifs, ce n'est pas seulement de bien vivre sur le plan physique, mais aussi de trouver comment traverser la journée, comment vivre plus joyeusement. »

    Voilà le témoignage que livre Joop, atteint d'un cancer à l'âge de 80 ans, dans la campagne créée par le ministère de la Santé néerlandais destinée à mieux faire connaître les soins palliatifs : « On m'a dit que j'allais mourir. Mais jusqu'à ce moment-là, je vivrai. »

    A cette campagne de sensibilisation, se raccroche un livret en ligne composé de 9 fiches très accessibles. Une réalisation conjointe de la Fédération des Patients aux Pays-Bas, l'association Soins Palliatifs Pays-Bas et la Société Royale Néerlandaise pour l'avancée de la médecine (KNMG), pour rappeler que les soins palliatifs visent à procurer une qualité de vie aussi élevée que possible aux personnes dont la vie est menacée par la maladie. Pas à pas, le manuel explique comment parler de la fin de vie avec ses proches, avec son médecin, quelles aides et quels soins sont disponibles, l'endroit où la personne peut être soignée, comment manifester et concrétiser ses derniers souhaits, …

    Les soignants sont invités à recommander ce livret à leurs patients et aux proches de ceux-ci, afin de favoriser la communication autour de l'accompagnement en fin de vie.

    Le texte est basé sur les accords auxquels sont parvenus en 2017 des représentants de patients, de proches, de personnes âgées, de soignants et d'assureurs santé, sur la qualité des soins palliatifs. Ces accords sont maintenant petit à petit en train d'être mis en pratique par les différentes organisations de soins palliatifs et les soignants.

    Malgré la proximité de la mort, tout respire la vie dans ces deux projets. La vie à fond, la volonté de redonner goût à la vie jusqu'au bout … Tout, sauf à un endroit, dans le manuel aussi bien que sur le site de la campagne : l'option de l'euthanasie surgit de façon assez dissonante : « Si vous souffrez de façon insupportable et que vous ne voulez plus vivre, vous pouvez demander l'euthanasie à votre médecin : le fait de mettre fin à votre vie par des médicaments ». On a du mal à comprendre comment la mort provoquée s'articule au sein des soins palliatifs. Hâter la mort ne risque-t-il pas de couper l'élan propre des soins palliatif, qui est d'accompagner la vie jusqu'à la mort ?

  • Le pape aux médecins : "soigner veut dire respecter le don de la vie du début à la fin"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Portrait robot du médecin catholique, par le pape François (traduction complète)

    Audience aux membres de la FIAMC

    Le pape François rappelle aux médecins catholiques les exigences de leur « vocation », « compétence, patience, force spirituelle et solidarité fraternelle » : « Le style d’un médecin catholique allie professionnalisme, capacité de collaboration et rigueur éthique ».

    Des membres de la Fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC) ont été reçus par le pape François dans la Salle Regia du Palais apostolique du Vatican, ce samedi 22 juin 2019.

    Ces membres de la FIAMC étaient réunis à Rome pour célébrer, en ce mois de juin, mois du Sacré-Cœur, la consécration de la FIAMC au Cœur de Jésus (Université pontificale Urbanienne, 21-22 juin 2019).

    Le pape a invité à tout faire pour soulager les souffrances, une expression qui rappelle le nom de l’hôpital voulu par saint Padre Pio à San Giovanni Rotondo, la Maison du soulagement de la souffrance » : « Nous pouvons et nous devons soulager les souffrances et éduquer chacun à devenir plus responsable de sa santé et de celle de leurs proches et leurs familles. »

    Il a invité à respecter et servir la vie et toute vie humaine : « Nous devons également nous rappeler que soigner veut dire respecter le don de la vie du début à la fin. Nous ne sommes pas les propriétaires: la vie nous est confiée et les médecins en sont les serviteurs. »

    Une vie que Dieu veut donner à tous, a recommandé le pape : « Votre mission est à la fois un témoignage d’humanité, une façon privilégiée de faire voir, de nous faire sentir que Dieu, notre Père, prend soin de chaque personne, sans distinction. Pour cela, il souhaite également utiliser nos connaissances, nos mains et notre cœur pour soigner et guérir chaque être humain, car il souhaite donner vie et amour à tous. »

    Voici notre traduction, rapide, de travail, du discours que le pape François a adressé aux personnes présentes.

    AB

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  • Euthanasie : Mgr De Kesel amené à dissiper les ambiguïtés du document des évêques belges

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    De Bosco d'Otreppe sur la Libre (25 juin, p. 9) :

    Mgr De Kesel clarifie le rôle de l'aumônier catholique au moment d'une euthanasie

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  • Difficultés psychologiques pour les proches présents lors d'un suicide assisté ou d'une euthanasie

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Difficultés psychologiques pour les proches présents lors d'un suicide assisté / euthanasie

     Publié le : 19/06/2019

     Auteur / Source : European Psychiatry

    Une étude menée en Suisse en décembre 2007 sur 85 parents et amis qui ont été témoins d'un suicide assisté, a révélé une prévalence plus élevée d'état de stress post-traumatique (ESPT) et de deuil compliqué que suite à un décès naturel. La Suisse est l'un des rares pays où le suicide assisté est autorisé. Il est généralement défini comme la prescription ou la fourniture de substances létales dans le but explicite de permettre au patient de se suicider. Malgré le fait que le sujet soit l'objet de débats houleux, il existe très peu de recherches à propos de l'impact d'un suicide assisté sur les proches du suicidé. L'étude fut menée en coopération avec Exit Deutsche Schweiz, une association qui organise le suicide assisté. Les familles ont étés contactées par l'organisation.

    Le traumatisme que laisse un suicide assisté chez les proches du suicidé est différent de celui que peut provoquer une mort naturelle ou un suicide normal.Bien que le suicide assisté permette souvent de faire ses adieux et de rendre le moment de la mort plus prévisible, les images de la mort peuvent causer des symptômes de stress chez les proches. Selon l'étude, 13% des endeuillés montraient des symptômes d'état de stress post-traumatique total, 6,5% se trouvaient en ESPT partiel, 4,9% étaient confrontés à un deuil complexe, 6% à de l'anxiété, et 16% à la dépression22% des participants présentaient des problèmes de santé physique. Les participants montraient une prévalence plus élevée de dépression.

    Cette étude montre donc que le décès non naturel d'un être cher peut avoir un impact sur la santé mentale et physique de ses proches, dû au traumatisme qui s'en suit. De telles constatations appellent à davantage d'accompagnement psychologique pour ces personnes, mais remettent également en question le caractère individuel et autonome d'une fin de vie "choisie".

  • Royaume-Uni : l'avortement sous pression et contraint  est une pratique de plus en plus courante

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    LE SCANDALE DES « AVORTEMENTS SOUS PRESSION » AU ROYAUME-UNI

    de genethique.org

    A l’occasion d’une échographie réalisée à 13 semaines, les médecins assurent à Lauren Webster, une jeune irlandaise de 21 ans, que son enfant souffre d’une « obstruction vésicale » (des voies urinaires) lui offrant une faible chance de survie, et qu’il risque d’« être atteint de troubles génétiques tel qu’une trisomie 18 ». Les médecins insistent pour qu’elle avorte. Lauren Webster, qui avait déjà fait deux fausses couches, raconte que son médecin lui a demandé « chaque semaine » si elle voulait avorter. La jeune maman résiste « à toutes les pressions » ayant « l'intuition que son bébé survivrait ». A la naissance de son fils, Ollie, les médecins sont « stupéfaits » de constater que l’« obstruction vésicale » s’est corrigée d’elle-même et qu’il n’est pas porteur de trisomie 18.

    Au Royaume-Uni, la « question de l'avortement sous pression et contraint » est une pratique de plus en plus courante, en particulier de la part du personnel médical. Ainsi au début du mois de juin, à dix reprises, une femme enceinte, Natalie Halson, a subi des pressions pour avorter de sa fille, parce que celle-ci était atteinte d’un spina bifida et condamnée à avoir une « mauvaise qualité de vie ». Pourtant, après une opération de la colonne vertébrale, la petite fille est en bonne santé. Natalie Halson témoigne : « Ils ont fait comme si l'avortement était ma seule option ». Les médecins lui ont ainsi expliqué que si elle renonçait à avorter,  son bébé « serait en fauteuil roulant et n'aurait aucune qualité de vie ». Quelques semaines avant la naissance, on lui a de nouveau proposé d’avorter, ce qui l'a « vraiment bouleversée ». « C'était une vraie petite personne », explique la maman, « c'était horrible de penser qu'ils voulaient juste que je me débarrasse d'elle ». Auprès de tous les parents à qui l’on conseille d'avorter, elle raconte que « ce n'est pas la seule option, peu importe ce que les hôpitaux essaient de leur dire ». « Suivez toujours votre instinct », poursuit-elle, « quelque chose à l'intérieur me disait que mon bébé allait s'en sortir - et regardez-la maintenant, elle est parfaite ».

    Un rapport choquant de la Care Quality Commission (CQC) de 2016 a révélé que l'une des plus grandes chaînes d'avortement du Royaume-Uni, Marie Stopes, exerçaient des pressions sur les femmes, les encourageant à avorter leur bébé. Les établissements Marie Stopes ont ensuite été contraints de « suspendre temporairement la moitié de leurs services ». Une femme raconte : « Quand je leur ai dit que je ne voulais pas de l'avortement, ils m'ont accusé de leur faire perdre leur temps. On m'a fait sortir à moitié habillée et en larmes ». Le personnel de la clinique recevait des primes financières pour encourager les femmes à avorter.

    Une autre étude a révélé que « 75 % des clientes déclarent avoir subi un avortement parce qu'elles avaient ressenti la pression d'un être cher ».

    Sources: 

    SPUC (17/06/2019) - Young mother defies medical pressure to abort her baby and gives birth to a healthy boy

  • "Euthanasie, l'envers du décor ". Quand les soignants réfléchissent et livrent leurs expériences

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    "Euthanasie, l'envers du décor ". Quand les soignants réfléchissent et livrent leurs expériences

     Publié le : 12/06/2019

    Donner la parole aux professionnels de santé directement touchés par les questions relatives à l'euthanasie, à la fin de vie, et aux soins palliatifs : voici ce que propose l'ouvrage Euthanasie : l'envers du décor, coordonné par le Professeur Timothy Devos, hématologue à la KULeuven. La richesse et la force du livre résident dans le partage de leur vécu, et ils emmènent le lecteur dans la réalité de la fin de vie.

    « Les auteurs veulent prévenir les abus et percer les illusions et les idées simplistes », relève le philosophe et professeur émérite à la KULeuven, Herman De Dijn, dans la préface.

    Le Dr Catherine Dopchie, oncologue, responsable d'une unité de soins palliatifs à Tournai, a témoigné de son expérience dans le livre. Lors d'un entretien réalisé par Le Quotidien du Médecin, elle énonce : « L'euthanasie transforme une alliance en contrat de droits respectifs (…) L'euthanasie réduit la médecine à résoudre des problèmes, au lieu de s'intéresser à la personne qui souffre. L'euthanasie reste une tentation à laquelle il est juste et bon de résister. »

    Benoit Beuselink, docteur en médecine et chef de clinique au service d'oncologie médicale des Hôpitaux Universitaires de KULeuven, a lui aussi participé à la rédaction de l'ouvrage. Lors d'une interview réalisée le 29 mai 2019 sur La Première, il explique : « Nous croyons que le véritable soin est de s'occuper de la personne dans sa totalité, avec la santé physique, mais aussi psychique, sociale, spirituelle, que la fin de vie est plus qu'une souffrance physique (…) Nous sommes surtout en faveur des soins palliatifs ». Le médecin précise que cet ouvrage ne vise pas à formuler un dogme, mais plutôt une « opposition philosophique » « Nous pensons qu'il y a une transgression qu'il vaudrait mieux ne pas faire parce qu'elle devient incontrôlable ».

    De façon très humaine, la réflexion proposée apporte un éclairage unique et invite le lecteur à découvrir la réalité qui se cache derrière la normalisation de l'euthanasie.

    Le livre est accessible sur Amazon, à la Fnac, mais également sur le site internet de plusieurs librairies. 

    «Euthanasie : l'envers du décor. Témoignages de soignants», Parution 30/05/2019, Editions MOLS Collection(s) : Autres regards

    ...et sur RCF :

    Euthanasie, l'envers du décor

    Présentée par La rédaction de Cathobel

    En débat

    Le Professeur Timothy Devos a coordonné un ouvrage collectif intitulé "Euthanasie, l'envers du décor". Il explique la position du personnel médical face à cet acte.

  • Un nouveau dossier de l'IEB sur la sédation palliative

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    Nouveau dossier de l'IEB : la sédation palliative

    Belgique - La sédation palliative : analyse éthique pour dissiper la confusion

    La législation belge au sujet de la fin de vie offre le droit aux patients de recourir aux soins palliatifs, parmi lesquels la sédation palliative transitoire ou intermittente et la sédation palliative continue jusqu'au décès. Ces actes médicaux ont pour but de soulager les patients en fin de vie dont les symptômes ne sont plus contrôlables autrement, sans que leur vie ne soit abrégée intentionnellement.

    Parler de la sédation est nécessaire pour que les patients et leurs proches, mais aussi les médecins et le monde politique, évitent des rapprochements malheureux entre sédation et euthanasie. En effet, il arrive que la sédation palliative soit perçue comme une sorte d'échappatoire pour les partisans de l'euthanasie, permettant de contourner l'interdit ou d'éviter l'acte d'euthanasie là où il est légal, par une mise à mort lente. Trois médecins néerlandais se sont penchés sur la sédation palliative dans le Journal of Medical Ethics (JME) du British Medical Journal et ont confirmé qu...

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    Belgique - Fiche didactique : la sédation en fin de vie

    Pour les étudiants, leurs professeurs mais aussi les lecteurs pressés, voici une Fiche Didatique (Recto / verso) sur le sujet.

    Nous rappelons que l'IEB accueille les requêtes des étudiants pour leur recherches en vue d'un TFE. Nous répondons aussi aux demandes des enseignants qui souhaitent une intervention dans leurs classes.

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  • "Je te prends par la main" : déclaration des évêques belges sur l'accompagnement pastoral de fin de vie

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    Du site du diocèse de Liège :

    NOUVELLE DÉCLARATION DES ÉVÊQUES DE BELGIQUE SUR L’ACCOMPAGNEMENT PASTORAL DE FIN DE VIE : ‘JE TE PRENDS PAR LA MAIN’

    S’il est une certitude dans la vie de tout être humain, c’est la fin irrévocable de notre existence terrestre. Dans leur nouvelle déclaration ‘Je te prends par la main. Accompagnement pastoral de fin de vie.’ qui parait aujourd’hui, les évêques de Belgique veulent offrir des orientations évangéliques à tous ceux qui vont à la rencontre de personnes âgées et malades, en particulier aux agents pastoraux. Dans la ligne de la tradition biblique, la conviction fondamentale des évêques est que personne ne doit être abandonné.

    L’adieu à la vie comporte de nombreuses facettes : pouvoir lâcher prise, faire le point sur sa vie, avoir besoin de réconciliation et de réconfort. Une pastorale d’inspiration chrétienne peut être un soutien car elle permet de rencontrer les grandes questions existentielles, comme l’écrivent les évêques dans leur brochure d’une vingtaine de pages. Par-dessus tout, l’aumônier s’efforcera de susciter des liens avec d’autres et quand le mourant y est ouvert, aussi avec Dieu ‘qui est un allié dans notre fragilité, même s’Il est aussi un mystère insondable’. 

    Rites et sacrements

    Les rites gardent ici toute leur importance. Ils aident à exprimer l’inexprimable. Les évêques demandent que l’aumônier essaie de respecter cette demande, sans perdre la spécificité propre des sacrements et rites chrétiens. En ce qui concerne spécifiquement le sacrement des malades, les évêques demandent qu’il soit administré au début du processus de la maladie ou à un moment important de celui-ci, et non aux moments ultimes qui précèdent la mort. Le sacrement des malades est le sacrement pour les personnes gravement malades ou fortement affaiblies par l’âge et non le sacrement des mourants.

    Aspirer à la mort

    La base de l’accompagnement pastoral est l’écoute et la présence empathique de l’aumônier. Ceci n’est pas évident, surtout dans les situations d’impuissance, quand les gens disent aspirer à la mort. ‘Dans ce cas également, nous devons rester présents lors de conversations avec les personnes qui envisagent l’euthanasie ‘, écrivent les évêques. Mais, ils ajoutent immédiatement ‘cela n’implique en aucun cas une approbation de l’euthanasie. Pour l’aumônier, cela peut engendrer une tension qui n’est pas facile à vivre.’ Néanmoins, il est toujours possible de prier pour – et, si possible, aussi avec – cette personne. Car ‘si grande que soit notre impuissance humaine, nous confions toujours notre prochain à Celui qui est source de toute vie et dont la miséricorde ne connaît pas de limites’.

    Selon nos évêques, le terme de ‘souffrances insupportables’ qu’on entend de plus en plus souvent, doit conduire à s’interroger de manière critique sur le fait de savoir si nous consacrons une attention suffisante aux personnes vulnérables. Cela signifie, selon les évêques, un appel à la vigilance et à la recherche de moyens nouveaux et créatifs pour aider les plus vulnérables, lancé aux communautés de foi locales, aux prêtres, aux diacres, aux agents pastoraux et aux bénévoles.

    La dernière partie de Je te prends par la main traite de la foi en la résurrection qui, souligne-t-on, n’est jamais une évidence et ne nie en rien la gravité de la mort. Elle aborde la contribution que le ministre des funérailles peut apporter dans les jours qui suivent immédiatement la mort, en particulier lors de la préparation des obsèques religieuses.

    Je te prends par la main – Accompagnement pastoral de fin de vie peut être commandé sous forme de brochure chez Licap, E-mail : commandes@halex.be. Coût : 3,75 euros. Egalement disponible en néérlandais et allemand!

    S.I.P.I. – Bruxelles, mercredi 12 juin 2019.

  • Dans le coma, Suzanne se réveille juste avant d'être débranchée

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    DANS LE COMA, ELLE SE RÉVEILLE JUSTE AVANT D'ÊTRE DÉBRANCHÉE

    07 juin 2019  Fin de vie

    Les médecins considéraient qu’il n’y avait pas d’améliorations possible et ses deux enfants, 22 et 23 ans, ont été confronté à la douloureuse nécessité de devoir choisir entre « maintenir en vie leur mère en souffrance » ou de la laisser mourir. « Ça a été déchirant, t’as même pas idée », explique son fils de 23 ans.

    Au Canada, Suzanne Desjardins, presque 54 ans, qui souffre d’emphysème pulmonaire. Elle est à l’hôpital pour une grippe. A cause de la maladie dégénérative qui l’affecte depuis de nombreuses années, sa situation se complique. Le 23 mai, les médecins pensent qu’elle ne passera pas la nuit. Ses enfants, en accord avec la famille, prennent la décision d’arrêter les traitements.

    Une demi-heure avant qu’elle ne soit débranchée, son frère qui est auprès d’elle la voit ouvrir un œil. Il bondit et la secoue : « C’était vraiment le désespoir. Je ne voulais pas la perdre. Au bout d’une dizaine de secondes, elle s’est comme réveillée », raconte-t-il. Confuse encore quelque jours, la patiente revient totalement à elle : « Je veux vivre ! J’ai encore plein de choses à faire, j’ai juste la moitié de ma vie de faite ». Elle attend encore les résultats d’un examen avant de quitter l’hôpital.

    Pour aller plus loin :

    Dans le coma pendant 27 ans, une femme se réveille miraculeusement

    « J'étais au-dessus de mon corps », le témoignage de Krystel Cahanin-Caillaud après 5 semaines de coma

    Un anglais sort de son coma juste avant d'être "débranché"

    Sources: Journal de Montréal, Antoine Lacroix (07/06/2019) - À 30 minutes d'être débranchée

  • Le nouveau site de l'Institut Européen de Bioéthique

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