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BELGICATHO - Page 834

  • Témoignage d'une fondatrice d'un planning familial ayant pratiqué plusieurs centaines d'avortements, opposée au projet de loi

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    Témoignage d'une fondatrice d'un planning familial ayant pratiqué plusieurs centaines d'avortements, opposée au projet de loi

    Gynécologue-obstétricienne, créatrice de planning familial et militante dans les années fin 80/début 90, j'ai pratiqué des centaines d'IVG non thérapeutiques alors que c'était encore interdit, et ensuite, après l'adoption de la loi, en planning familial et à l'hôpital. 

    En conclusion, une petite histoire : à la naissance des centres de planning familiaux pratiquant des IVGs, notre motivation et credo en tant que jeunes médecins était : 'Nous sommes actifs.ves dans les centres de planning en espérant que la pratique de l'IVG disparaîtra rapidement grâce à une meilleure éducation sexuelle et un accès plus généralisé à la contraception'. 30 ans après... voilà où nous en sommes !

    Alors SVP. Mettons nos énergies à éduquer et prévenir plutôt que interrompre une grossesse à mi-parcours !

    Lisez son témoignage complet ici

    Dr. Arielle Nuchowicz, Gynécologue-obstétricienne

    Je consulte les 30+ autres témoignages

  • Ni messes, ni mariages, ni enterrements...

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    La peste de l'avortement fait bien plus de morts que le coronavirus. Nous suggérions sur ce blog que nos seigneurs les évêques frappent d'interdit un pays comme le nôtre pour protester contre cette peste tueuse d'enfants qu'est la pratique de l'IVG, au moment où nos mandataires politiques se proposent de la porter bientôt jusqu'à 18 semaines de gestation. Ainsi, il n'y aurait plus de célébrations dans nos églises, ni messes, ni mariages, ni enterrements... Une telle suggestion a paru totalement déraisonnable à certains de nos visiteurs qui ne se sont pas privés de l'exprimer dans leurs commentaires. Mais voilà que l'épidémie actuelle du covid-19 a conduit les évêques d'Italie à suspendre messes et célébrations dans toute la Péninsule, et cela pour plusieurs semaines. Une mesure d'interdit que personne n'aurait jamais imaginée dans ce pays où se trouve enclavée la résidence du pape. La preuve, s'il en fallait une, qu'une mesure suspendant toutes les célébrations peut bel et bien être envisagée, a fortiori lorsqu'il s'agit de la vie de milliers de petits d'hommes détruits chaque jour dans le sein maternel...

  • Coronavirus, du jamais vu : les messes et les funérailles sont suspendues dans toute l'Italie jusqu'au 3 avril

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    Coronavirus. "Messes et funérailles suspendues dans toute l'Italie", selon le communiqué de la CEI

    SOURCE Dimanche 8 mars 2020

    La reconnaissance du décret gouvernemental qui limite les cérémonies religieuses dans toute l'Italie, y compris les rites funéraires, jusqu'au 3 avril. "Souffrance, mais l'Église prend sa part pour la protection de la santé"

    Le communiqué de presse de la Coférence des Evêques d'Italie (CEI) suite aux nouvelles dispositions :

    L'Église qui vit en Italie et, à travers les diocèses et les paroisses, se rapproche de chaque homme, partage la préoccupation commune face à l'urgence sanitaire qui affecte le pays. Par rapport à cette situation, la CEI (...) a fait siennes, en les relançant, les mesures par lesquelles le gouvernement s'est engagé à lutter contre la propagation du "coronavirus".

    Le décret de la présidence du Conseil des ministres, entré en vigueur aujourd'hui, suspend "les cérémonies civiles et religieuses, y compris les funérailles" dans tout le pays jusqu'au vendredi 3 avril.

    L'interprétation fournie par le gouvernement inclut strictement les messes et les rites funéraires parmi les "cérémonies religieuses". C'est un passage très contraignant, dont l'accueil rencontre des souffrances et des difficultés pour les pasteurs, les prêtres et les fidèles.

    L'acceptation du décret est assumée uniquement par la volonté de prendre sa part, dans cette situation, pour contribuer à la protection de la santé publique.

    Le commentaire de Riccardo Cascioli sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Stop aux messes dans toute l'Italie, comme un air de Chine

    09-03-2020

    La Conférence épiscopale italienne, à la suite du décret du gouvernement, a décidé de suspendre les messes avec participation populaire dans toute l'Italie jusqu'au 3 avril. Une décision sérieuse, sans précédent dans l'histoire, qui est un message clair de la non-pertinence de la foi pour la vie des hommes. La hiérarchie ecclésiastique est de plus en plus perçue comme dépendante du gouvernement, sur le modèle de l'Association patriotique des catholiques chinois. En fait, des prêtres "clandestins" surgissent également pour célébrer dans une église ou dans des maisons avec quelques fidèles de confiance, risquant ainsi les plaintes des fonctionnaires de l'État et d'autres prêtres.

    "Dieu n'est pas en mesure de répondre à nos besoins." Ainsi, dans l'éditorial publié hier, sœur Rosalina Ravasio a défini le message qui passe avec la décision de suspendre les messes avec assemblée, en raison du coronavirus. Et la question concernait encore les trois régions les plus touchées. Aujourd'hui, après la déclaration de la Conférence épiscopale italienne (CEI) dans laquelle la suspension des messes avec assemblées à travers l'Italie est annoncée, cet arrêt donne la mesure de la gravité de la décision prise.

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  • Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen d’IVG est inférieur à 12 semaines dans les pays de l’UE (et non 18)

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    Alerte Fake News RTBF : Le délai légal moyen d’IVG est inférieur à 12 semaines dans les pays de l’UE (et non 18)

     

    La Belgique s'alignerait-elle sur les autres pays avec cette loi?
    Fake news! Bien au contraire, cette proposition de loi ne s’aligne pas sur les pays voisins, elle s’en écarte.

    Pourriez-vous s'il vous plaît liker et relayer ce visuel sur notre page facebook ?

    Le délai moyen pour l’IVG n’est pas de 18 semaines comme le proposent certains députés ! En effet, le délai légal moyen d’avortement est inférieur à 12 semaines. Seulement 6% des femmes des pays de l’UE ont un délai supérieur à 14 semaines.
    Pourquoi induire la population en erreur alors que la loi actuelle permet déjà 12 semaines ?

    Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d'avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.

    Pourquoi Philippe Walkowiak, journaliste RTBF, relaie-t’il de fausses informations, répétant sans vérifier, sur la base de propos erronés de certaines politiciennes idéologues ? « Pourtant, il existe une majorité politique pour aligner en la matière la Belgique sur les pays voisins : fin de toutes les sanctions pénales, IVG jusqu’à 18 semaines, délai de réflexion ramené à 48h. » Publié le vendredi 06 mars 2020 à 10h11. Source de l’article de la RTBF : https://www.rtbf.be/info/article/detail_quand-la-formation-d-un-gouvernement-menace-les-droits-des-femmes?id=10448498

    Lisez tout l'article ici.
  • AbortusAvortement - Pourquoi ce professeur de gynécologie est-il contre ce texte ?

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    AbortusAvortement - Pourquoi ce professeur de gynécologie est-il contre ce texte ?

     

    Le professeur Bernard explique pourquoi il pense que ce projet de loi IVG va trop loin

    "Le dossier n’est vraiment pas bien complet de la part de ceux qui proposent cette loi, sur le plan des conséquences, qu'elles soient maternelles pour les grossesses suivantes et du côté technique des interruptions tardives. Peu de gens se rendent compte de l’avortement tel qu'il est pratiqué au-delà de 16 semaines en Hollande. Il consiste à dilater le col de l'utérus mécaniquement puis sortir le foetus en morceaux puisqu'à la taille qu'il a, il ne sait pas passer. On a du mal à avoir des précisions sur comment ils s’assurent avant le curetage que le fœtus ne vit plus. On n'a pas la réponse non plus sur ce que perçoit un fœtus à cet âge-là."

    Retrouvez sur la plateforme Abortus-Avortement des dizaines de témoignages de soignants et les lettres qu’ils ont envoyées aux députés depuis des semaines détaillant les raisons de leur profonde et légitime opposition à ce texte !

    Je like la page Facebook Abortus-Avortement.be et partage les vidéos

  • Le prochain synode portera sur la synodalité

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    D'Amedeo Lomonaco sur Vatican News :

    Le Pape convoque un synode sur l'Église et la synodalité en 2022

    Dans deux ans, la prochaine assemblée générale ordinaire du synode des évêques se tiendra sur le thème de la synodalité. Cela a été annoncé par le secrétaire général du synode, le cardinal Lorenzo Baldisseri

    «Pour une Église synodale : communion, participation et mission» : c'est le thème de la XVIe assemblée générale ordinaire du synode des évêques convoquée par le Pape François. Le Saint-Père, au cours de son pontificat, nous a rappelé à plusieurs reprises que la synodalité est une des voies majeures dans la vie de l'Église. À l'occasion du 50e anniversaire de la création du synode des évêques, le 17 octobre 2015, il avait affirmé : «Ce que le Seigneur nous demande, dans un certain sens, est déjà contenu entièrement dans le mot synode. Marcher ensemble - laïcs, pasteurs, évêque de Rome - est un concept facile à exprimer en paroles, mais pas si facile à mettre en pratique».

    Une pyramide inversée

    La synodalité, a souligné le Pape en 2015, offre «le cadre interprétatif le plus adéquat pour comprendre le ministère hiérarchique lui-même»«Si nous comprenons que, comme le dit saint Jean Chrysostome, l'Église et le synode sont synonymes, nous comprenons aussi qu'en son sein, personne ne peut être “élevé” au-dessus des autres»«Au contraire, explique le Saint-Père, dans l'Église, il est nécessaire que quelqu'un s'abaisse pour se mettre au service de ses frères en chemin». Jésus a constitué l'Église «en plaçant à son sommet le Collège apostolique, dont l'apôtre Pierre est le rocher». Mais dans cette Église, «comme dans une pyramide inversée, le sommet est sous la base». C'est pourquoi, observe François, ceux qui exercent l'autorité «sont appelés ministres : car, selon le sens premier du mot, ils sont les derniers de tous».

    Niveaux de synodalité

    Le premier niveau d'exercice de la synodalité a lieu dans les Églises particulières. Le deuxième niveau est celui des provinces et des régions ecclésiastiques, des conseils particuliers et surtout des conférences épiscopales. Le dernier niveau est celui de l'Église universelle. «Ici, le synode des évêques, représentant l'épiscopat catholique - a rappelé le Pape - devient une expression de la collégialité épiscopale au sein d'une Église synodale».

    Synode et synodalité

    S'inspirant des paroles de François à l'occasion du 50e anniversaire de la création du synode des évêques, la Commission théologique internationale a mené une étude en 2018 sur la synodalité dans la vie et la mission de l'Église. Synode - dit le document - est un mot ancien dans la tradition de l'Église. Il est composé de la préposition σύν (avec) et du nom ὁδός (via). Il indique le chemin parcouru ensemble par le peuple de Dieu. Depuis les premiers siècles - rappelle encore le document - le mot «synode» a été utilisé pour désigner les assemblées ecclésiales convoquées à différents niveaux pour discerner, à la lumière de la Parole de Dieu, les questions doctrinales, liturgiques, canoniques et pastorales. Le terme synodalité indique «le modus vivendi et operandi spécifique de l'Église, le Peuple de Dieu, qui manifeste et réalise concrètement sa communion d'être en marchant ensemble, en se rassemblant en assemblée et en participant activement de tous ses membres à sa mission évangélisatrice». Le concept de communion exprime «la substance profonde du mystère et de la mission de l'Église», qui a dans la célébration eucharistique «sa source et son sommet».

  • Un bilan équilibré en 10 points sur le coronavirus...

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    ... est consultable sur ce site : https://legrandcontinent.eu/fr/2020/03/07/bilan-coronavirus/

    On peut aussi lire ce coup de gueule contre la psychose qui règne : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/03/07/coronavirus-et-cretinisation-hypocondriaque-massive/

  • Le "silence de Pie XII" : sus aux fake news

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Archives du pontificat de Pie XII : les nombreuses « fake news » seront démantelées

    Le p. Peter Gumpel, relateur de la cause de la béatification, s’exprime

    « Les nombreuses « fake news » seront démantelées autour du prétendu silence de Pie XII autour du drame de la Shoah », affirme l’historien jésuite allemand et relateur de la cause de béatification du pape Pie XII, le p. Peter Gumpel, dans des propos repris par Avvenire en italien du 2 mars 2020. Le jésuite de 96 ans se dit convaincu que l’ouverture des archives du Vatican relatives au pontificat du pape Pie XII confirmera « les nombreux gestes de charité cachée faits par Pacelli en faveur des Juifs » et « surtout, ajoute-t-il, il sera confirmé que rien n’a été caché ».

    Le père Gumpel représente, en un certain sens, le dernier témoin vivant – après la mort en 2014 du postulateur de la cause de Pie XII, le p. Paolo Molinari – de cette génération d’historiens jésuites ayant eu accès, sur mandat de Paul VI, aux Archives secrètes du Vatican. « J’ai eu, raconte-t-il, le même privilège que mes confrères Burkhart Schneider, Robert Graham, Pierre Blet et Angelo Martini, auteurs des fameux 12 volumes d’Actes et documents du Saint-Siège relatif à la Seconde Guerre mondiale, d’avoir accès à tous les documents des Archives secrètes du Vatican. »

    En tant que relateur de la cause de la béatification du pape Pie XII, le p. Gumpel a eu l’occasion de recueillir le témoignage de sœur Pascalina Lehnert (1894-1983), collaboratrice proche du pape Pie XII : elle « m’a confié sous serment », raconte le jésuite, l’existence « d’une lettre de protestation de Pie XII contre la déportation injustifiée des Juifs, qu’il avait brûlée au dernier moment dans la cheminée de la cuisine de l’appartement pontifical ». « ‘C’était un acte de prudence’, avait déclaré la religieuse, pour éviter de nouvelles représailles contre les Juifs par les nazis, poursuit le p. Gumpel : le pape Pie XII est intervenu avec sa prudence diplomatique proverbiale, généralement là où son action pouvait porter ses fruits, comme dans les pays indirectement occupés par les nazis tels la Slovaquie et la Hongrie. »

    Le jésuite explique que le pape Pie XII a fait de nombreux gestes cachés pour sauver les Juifs : « Son secrétaire historique, le père jésuite Robert Leiber, m’a confirmé que le pape avait utilisé une grande partie de sa fortune personnelle pour aider les Juifs, dit le p. Gumpel. La documentation et la thèse du savant juif Sir Martin Gilbert ont démontré … que Pacelli a probablement sauvé plus de 100 000 juifs dans le monde, en payant de sa propre poche de nombreux voyages d’espérance, d’Allemagne au Portugal ou au Brésil. »

    Le prince allemand devenu jésuite salue l’ouverture des archives du pontificat du pape Pie XII et explique que les chercheurs ne trouveront pas de documentation « brûlante »: « Ils ne trouveront rien d’inconfortable et de brûlant, aussi parce que Pie XII, comme toute la Curie romaine de cette époque après le 8 septembre 1943 craignant l’arrivée des Allemands dans la Cité, avait fait cacher et disparaître tous les documents « compromettants » dans lesquels il était possible de retracer tous les sauvetages qui ont eu lieu en faveur des Juifs, en particulier les Juifs romains. »

    « Une grande partie de ce matériel, poursuit-il, a été envoyé aux États-Unis ou à Lisbonne ou envoyé dans des couvents sûrs et des lieux cloîtrés ou détruit. Le reste? Je pense que c’est à l’intérieur du Vatican sous les planchers qui ont été fermés par des maçons experts du Saint-Siège et si bien cachés qu’aujourd’hui nous ne savons même pas où se trouvent ces matériaux. »

  • Scout : une école de vie

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    De RCF :

    Scout : une école de vie

    Présentée par Pascale De Barochez, Michel Leger, Wahid Selmi, Caroline Perocheau

    DURÉE ÉMISSION : 25 MIN

    Scout : une école de vie

    Cette semaine, dans le Magazine diocésain, entretien avec Paul et Anatole, deux scouts d'Europe. Ce que le scoutisme a apporté dans leur vie, dans leur éducation, ce qu'ils veulent transmettre : ils se livrent au micro de RCF Loiret.

  • 8 mars : la femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales

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    Communiqué de presse / 8 mars : Alliance VITA mobilisée pour défendre la cause des femmes face aux défis bioéthiques

    À l’occasion de la journée internationale de la femme, Alliance VITA tient à rappeler combien les femmes sont la cible de pressions au cœur des débats bioéthiques et d’un business au niveau mondial.

    La femme est la première à payer le prix du « droit à l’enfant »

    Dans de trop nombreux pays encore, la femme est réduite à une forme d’esclavage moderne, pour être « mère porteuse » avec la Gestation par autrui (GPA). Pour de l’argent, son corps est mis à disposition de « médecins procréateurs » pour être inséminé et porter un enfant qu’elle devra abandonner à des clients. Dans certains pays, ce sont ses ovocytes, qui sont mis à prix pour satisfaire la demande d’un droit à l’enfant. Un business qui se nourrit de la pauvreté de certaines jeunes femmes en bonne santé acceptant des traitements hormonaux et une intervention médicale de ponction qui n’ont rien d’anodin pour leur santé.

    La femme est la première à payer le prix des injonctions sociétales

    Beaucoup de femmes confient leur difficulté à accueillir une grossesse face aux pressions sociales, économiques, ou professionnelles.

    En même temps, en France, les parlementaires débattent de la congélation ovocytaire, sans raison médicale. Il s’agit en réalité d’une défaite pour les femmes, à qui l’on proposerait une emprise médicale croissante, des traitements médicaux pour artificialiser leur maternité, avec à la clé une fausse promesse d’assurance maternité : 3 femmes sur 4 n’auraient pas d’enfant à l’issue.

    Par ailleurs, nous avons été témoins, en 2013, du scandale qu’ont provoqué des sociétés américaines en proposant de rembourser la congélation ovocytaire à leurs employées américaines et, ce faisant, tirant profit de leur force de travail alors qu’elles sont encore jeunes. Nous sommes devant un risque majeur d’entrave à la maternité par la pression socio-économique.

    Pour Caroline Roux, Déléguée générale adjointe d’Alliance VITA :

    « Les femmes sont soumises actuellement à une double pression contradictoire concernant leur capacité à la maternité. Ce n’est pas aux femmes à s’adapter à une société de plus en plus déconnectée des réalités féminines. Au contraire, l’urgence est d’intégrer la capacité à la maternité comme une richesse pour l’implication des femmes dans la société. »

    Alliance VITA demande aux pouvoir publics de favoriser les conditions sociales qui permettent aux femmes de concilier études, entrée dans la vie professionnelle et maternité.

  • Le coronavirus ou la grande peur des bien-vivants

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    Une Chronique du Père Danziec sur le site de Valeurs Actuelles :

    Coronavirus : la grande peur des bien-vivants

    06/03/2020

    Notre monde, qui se croyait invulnérable, traverse avec le coronavirus une crise sanitaire dont il est difficile de mesurer les contours et la réelle menace. Cependant là où autrefois la Foi servait de secours dans les épreuves des hommes, le père Danziec analyse la peur de l’homme d’aujourd’hui, sans transcendance et livré à ses seules considérations terrestres.

    Il y a le premier mot formulé par un enfant, celui dont les parents se souviennent. Et il y a les dernières volontés des parents, l’enveloppe testamentaire qui marque à jamais la mémoire des enfants. Saint-Exupéry n’a pas eu de descendance mais sa dernière lettre, rédigée la veille de sa mort accidentelle, s’adresse aux enfants de la modernité. Et aujourd’hui encore, elle impressionne par son actualité. Dans ces ultimes lignes qui datent de juillet 1944, l’aviateur-écrivain se dévoile comme jamais dans le rôle d’un lanceur d’alerte pour âmes en détresse. Il prend soin de prévenir. De diagnostiquer. Et d’offrir des solutions. Pour lui, « il n’y a qu’un problème, un seul de par le monde. Rendre aux hommes des inquiétudes spirituelles ». Son remède ? « Faire pleuvoir sur eux quelque chose qui ressemble à un chant grégorien ». Le seul problème de par le monde trouverait donc sa racine dans les motifs de nos peurs. Dis-moi quelles sont tes inquiétudes et je te dirai qui tu es.

    Les épidémies ? Plus proche du temps de Pharaon que d’Instagram

    Pour l’auteur du Petit Prince, l’avènement de la technique a en effet transformé l’homme en un “fonctionnaire universel” dénué de toute transcendance. Les inquiétudes humaines ont désormais changé de nature. Finie depuis longtemps la possibilité d’une mauvaise récolte qui se traduirait ensuite en famine. Dans nos sociétés occidentales, la crainte de la faim, de la soif ou du froid, si coutumière chez nos anciens, a quasi disparu. L’homme postmoderne, étourdi par les progrès de la révolution numérique, se croit dorénavant tout-puissant. La guerre et les épidémies appartiennent à un monde ancien, plus proche de celui de Pharaon et des plaies d’Egypte que celui d’Instagram et d’Uber Eats.

    Pourtant, il n’y a pas si longtemps encore, la respiration économique du pays reposait fondamentalement sur la vie paysanne de petits propriétaires agricoles. Cet univers rural, au quotidien âpre parfois et à la vie rude souvent, n’était pas, malgré cela, un grand consommateur d’anxiolytique. Les fêtes religieuses et les réjouissances villageoises avaient leurs vertus propres sans rien enlever aux difficultés inhérentes du quotidien. C’est que le travail du sol offre à lui seul des leçons de philosophie sur l’existence. Il rappelle incessamment à celui qui bèche la nécessité impérieuse de son labeur. Il lui redit aussi sa dépendance absolue quant à la nature qui impose son rythme et qu’il lui faut respecter. La crainte du gel ou de la maladie faisait partie de la vie. La foi en Dieu permettait de transfigurer ses inquiétudes et par-là éviter d’être submergée par elles en prenant de la hauteur spirituelle. A l’inverse, l’univers matérialiste athée, s’appuyant sur les avancées technologiques pour assouvir ses appétits, se prête à rêver au risque zéro ou à croire possible la maîtrise totale de l’échec. Là où l’on savait autrefois appréhender les épreuves sur le temps long, la postmodernité se trouve tétanisée lorsqu’elle peine à trouver une solution immédiate à un problème.

    La décision de mettre en quarantaine des zones géographiques entières suscitent l’incompréhension dans notre monde horizontal qui se croyait jusqu’alors invulnérable. Libération s'alarme ainsi dans un article du « retour de mesures médiévales et barbares » soupçonnées d’inefficacité. Saint-Exupéry avait bien raison, nos inquiétudes disent qui nous sommes. Dans un monde sans Dieu et sans guerre, l’homme s’inquiète davantage de ses paris sportifs ou de son prochain lieu de vacances que de la préservation de son identité garante d’un certain bien commun ou des dérives d’internet qui abiment l’innocence des plus jeunes. A l’heure d’une menace de pandémie, son inquiétude devient plus redoutablement égoïste, gouvernée par la suspicion et un terrifiant “sauve qui peut”. Métro à demi vides, rues désertes, supermarchés dévalisés : le vent de panique est palpable là où le virus sévit.  Et ce jusqu’aux portes des églises que deux diocèses ont pris la décision de fermer comme s’il était encore besoin que soit manifesté au grand jour ce manque de foi dont les catholiques observants subissent les conséquences depuis 50 ans... Ainsi a-t-on vu l’évêque de Beauvais annoncer sur sa page Facebook (sans doute sans même voir le ridicule de la situation) que, par précaution, la conférence “Guérison miraculeuse, est-ce possible ? ” prévue à Creil de longue date était reportée.

    Euripide dans sa tragédie Les Héraclides affirme que l’honneur « passe avant la vie dans l’opinion des hommes de cœur ». Encore faut-il y être éduqué pour affronter la mort qui, coronavirus ou pas, nous attend tous. Certains trouveront anecdotique que la France se prépare à entrer dans la phase 3 du stade épidémique tandis que la maladie gagne du terrain, avec neuf morts sur le territoire français et près de 577 cas positifs confirmés. Cependant, au-delà de l’urgence sanitaire dont les contours bien évidemment échappent au grand nombre, on est en droit de s’interroger sur la façon de gérer nos peurs. Bernanos parlait en son temps de la grande peur des bien-pensants. Bienvenue dans la grande peur des bien-vivants. Privé de spiritualité, ignorant sa nature dépendante, que peut attendre l’homme d’une société hédoniste et insouciante qui non seulement ne sait pas à quel saint se vouer, mais qui, surtout, depuis longtemps ne croit plus en leur existence et à la force de la prière ? Le christianisme ne se propose pas de sortir de la peur ni de l’éradiquer. Il cherche plus modestement à la purifier et à la transfigurer. A l’image du Christ en croix.

  • Le Vatican accepte la démission du cardinal Philippe Barbarin

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    De Jean-baptiste Le Roux sur RCF :

    Le Vatican accepte la démission du cardinal Barbarin

    6 MARS 2020

    Le Saint Siège a confirmé vendredi 6 mars qu'il acceptait la démission de l'archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin.

    LE VATICAN ACCEPTE LA DÉMISSION DU CARDINAL BARBARIN

    C'est officiel. Le Pape François a accepté la démission du cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon. Une décision qui laisse le diocèse sous la direction de Mgr Michel Dubost, qui avait été nommé administrateur apostolique par le Saint Siège. 

    C’était la 3ème fois en quatre ans que l’archevêque de Lyon avait formulé une demande en ce sens au souverain pontife. Une première fois au moment de la révélation de l’affaire Preynat en 2016, une 2e fois en 2019 après sa condamnation en première instance et donc maintenant après sa relaxe.

    VERS UN APAISEMENT POUR LE DIOCÈSE

    Dans un communiqué, la La Conférence des Evêques de France a assuré le diocèse de Lyon de "la prière fraternelle de tous les catholiques de France". La CEF appelle également le diocèse de Lyon, à "poursuivre le travail de vérité et de réconciliation qu’il a engagé" "après les épreuves de ces derniers mois.

    Les évêques de France en profitent pour remercier "le cardinal Philippe Barbarin pour ce qu’il a apporté à l’Église en France pendant son service épiscopal". Ils espèrent également que "l’issue des procédures engagées contribuera à l’apaisement des personnes victimes" de Bernard Preynat.

    UN NOUVEL ARCHEVÊQUE D'ICI DEUX À QUATRE MOIS

    Actuellement en Israël pour deux mois, Mgr Philippe Barbarin devrait revenir à Lyon dans quelques semaines pour préparer son déménagement. La destination de sa prochaine nomination n’est toujours pas connue. Le diocèse va donc maintenant se préparer à accueillir un nouvel archevêque. Une nomination qui devrait être connue d'ici deux à quatre mois. A noter que si Mgr Barbarin n’est plus archevêque de Lyon, il reste cardinal. Un titre qui lui permettra de participer au prochain conclave pour élire un nouveau Pape. Une messe d'action de grâces pour remercier Mgr Philippe Barbarin sera donnée en sa présence le vendredi 15 mai à 19h à la cathédrale Saint Jean-Baptiste à Lyon.

    Mgr Barbarin avait été nommé primat des Gaules à l’été 2002 en provenance de Moulins, dans l’Allier. Créé cardinal un an après son arrivée à Lyon, il aura marqué le diocèse de Lyon par son dynamisme et ses initiatives. Mgr Barbarin aura aussi marqué par ses prises de parole médiatiques, notamment contre le mariage pour tous en 2013. Une médiatisation qui jouera en sa défaveur au moment de la révélation en 2016 des abus sexuels commis par le Père Bernard Preynat.