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BELGICATHO - Page 835

  • Selon un rapport sur les droits de l'homme, les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT…

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Les religions doivent se soumettre à l'ONU en matière de droits des femmes, droits LGBT… selon un rapport sur les droits de l'homme

    Il est urgent d'abroger les lois qui « discriminent » à l'encontre des femmes et de la communauté LGBT+ au nom de la religion : telle est la conclusion, en substance, d'un rapport publié fin février par le rapporteur spécial de l'ONU sur la liberté de religion et de croyance, le Maldivien Ahmed Shaheed. Le rapport est téléchargeable ici.

    La photo ci-dessus illustre le communiqué de presse de l'ONU à son sujet ; elle représente un couple lors de la Gay Pride de Ney York en 2018.

    Son rapport met dans le même sac la lapidation pour adultère et l'interdiction de l'avortement, les mariages précoces ou forcés et les « stéréotypes de genre » qui impose tel ou tel rôle aux hommes et aux femmes en fonction de leur sexe, la criminalisation des actes homosexuels et l'accès aux droits familiaux pour les LGBT.

    Ce rapporteur onusien chargé d'assurer le droit de chacun de pratiquer sa religion (ou de n'en avoir point) met en balance deux types d'approche : d'une part, une série de droits absolus dont l'ONU assure systématiquement la défense – droits relatifs au genre, droits des femmes, droit à la santé reproductive, etc. –et de l'autre, les droits liés à la religion, plus relatifs, qui peuvent être restreints dès lors qu'ils portent atteint aux premiers. Ces droits d'ordre religieux comprennent évidemment tous les préceptes de la morale traditionnelle qui doive céder le pas devant la nouvelle anti-morale globale.

    Précisons tout de suite qu’Ahmed Shaheed, expert indépendant et d'ailleurs non rémunéré pour ce rapport n'émet que des avis consultatifs. Il n'empêche que sa prose est distribuée par les canaux d'information de l'ONU et entre dans le corpus des documents internationaux où il est d'usage qu'on se cite mutuellement, et que la terminologie utilisée dans les documents contraignants en soit affectée.

    S'agit-il dans le cas du rapport présenté au Conseil des droits de l'homme de l'ONU de proposer que les religions traditionnelles modifient leurs croyances et leurs préceptes moraux ? Comme l’observe Rebecca Oas de l’organisation pro-famille C-Fam, Shaheed ne va pas jusque-là, mais il pose que le christianisme et l’islam sont susceptibles d'être interprété de manière « patriarcale » ou non, et il cite des universitaires favorables à des réinterprétations « progressistes » des grandes religions traditionnelles.

    On retrouve ici l'idée force du mondialisme actuel qui s'accommode de l'existence de religions mais à la condition de leur restructuration afin de les rendre compatibles avec le relativisme global qui les met toutes sur un pied d'égalité, sous la coupole des droits de l'homme est au service d'une prétendue harmonie d'ensemble.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

    Lire également : ONU : la liberté religieuse mise en cause au nom de la promotion de prétendus "droits humains"

  • Les fidèles ont toujours le droit de recevoir la Communion sur la langue

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    Source : Proliturgia.org :

    Lors de la grippe porcine de juin 2009, un catholique britannique avait demandé à la Congrégation pour le Culte divin quelles étaient les restrictions diocésaines contre la communion sur la langue en raison des inquiétudes liées à l'épidémie.

    Dans sa réponse, la Congrégation avait alors réaffirmé que LES FIDELES ONT TOUJOURS LE DROIT de recevoir la sainte Communion sur la langue :

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  • Chine : l'Eglise clandestine est quasiment détruite

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    Du Forum catholique :

    P. Bernardo Cervellera: «L'Église clandestine en Chine est pratiquement détruite»

    L'Observatoire pour la liberté et la conscience religieuses a interviewé le P. Bernardo Cervellera, rédacteur en chef d'Asia News, sur la situation des chrétiens en Chine et l'accord entre le Vatican et le gouvernement communiste chinois.

    5/03/20

    (OLRC) Le père Cervellera, rédacteur en chef d' Asia News , a été interviewé par l'Observatoire pour la liberté et la conscience religieuses (OLRC), profitant du fait qu'il s'est rendu en Espagne à propos de la situation des chrétiens en Chine et de l'accord entre le Vatican et le gouvernement communiste chinois.

    Selon vous, quel est l'avenir de l'Église clandestine en Chine avec l'accord entre le gouvernement et le Vatican?

    L'Église clandestine pense que son avenir n'est pas dans cette alliance. L'accord entre la Chine et le Vatican a détruit les possibilités de l'Église clandestine, car la réunion dans les maisons est devenue très difficile, l'exercice du ministère de la prêtrise est également quelque peu compliqué, même en restant avec des gens dans les maisons. Et le contrôle de tous les aspects de la vie des croyants est très fort.

    À cet égard, je pense que le problème n'est pas l'accord à proprement parler, le nouveau règlement publié sept mois avant l'accord. L'accord ne touche pas à tous les aspects de la liberté religieuse de l'Église en Chine , il ne traite que des nouvelles nominations d'évêques, il ne fait donc pas face aux problèmes de l'Église et des évêques clandestins, travaille pour les catholiques, paix, justice et la liberté dans la société.

    Il y a donc pratiquement les nouvelles règles de nomination des évêques, mais le reste de la situation est entre les mains des ministères des affaires religieuses, qui ne veulent pas que l'Église soit libre et indépendante de son mandat.

    Le gouvernement encourage-t-il les citoyens à dénoncer les membres de l'Église clandestine?

    Maintenant, il y a beaucoup d'églises non officielles qui deviennent officielles, signent leur soutien à une église indépendante, ce qui signifie une église sous l'État chinois, et elles en font partie. Parfois, oui, on peut dire qu'il y a des prêtres qui ont poussé la police contre quelqu'un d'autre, mais simplement à cause de leurs propres ambitions; Ce n'est pas une sorte de tendance, il y en a quelques-unes.

    La nouvelle réglementation invite les gens à dénoncer en général la présence de réunions religieuses dans les maisons, donc en ce sens le gouvernement pousse les gens à devenir des espions en cas d'activité religieuse et il y a une liste d'avantages que cela Les gens peuvent recevoir.

    Mais c'était normal à l'époque de Mao Tse Tung, tous étaient des espions contre tout le monde; C'est quelque chose qui s'applique non seulement aux chrétiens mais à tout. Maintenant, avec le coronavirus, tout le monde devrait signaler les gens de leur région s'ils savent qu'ils pensent qu'un voisin est malade et ne l'a pas signalé ou n'est pas allé chez le médecin, afin que la police puisse venir les emmener.

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  • Et si le Saint-Suaire ne montrait pas le visage d’un défunt mais d’une personne vivante en train de se lever ?

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    Lu sur Aleteia.org :

    Saint-Suaire : et s’il ne s’agissait pas d’un défunt mais d’une personne vivante ?

    04 mars 2020

    Et si le Saint-Suaire ne montrait pas le visage d’un défunt mais d’une personne vivante, en train de se lever ? C’est en tout cas la thèse que défend le docteur Bernardo Hontanilla Calatayud, directeur du service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de la clinique universitaire de Navarre (Espagne), dans la revue « Scientia et Fides ».

    On ne compte plus le nombre d’articles et d’enquêtes publiés sur le Saint-Suaire, le fameux linceul qui aurait enveloppé le corps de Jésus-Christ après sa descente de la croix. Si la documentation sur le sujet est assez conséquente, une étude récente publiée par le docteur Bernardo Hontanilla Calatayud, directeur du service de chirurgie plastique, reconstructive et esthétique de la clinique universitaire de Navarre (Espagne), dans la revue Scientia et Fides mérite que l’on s’y arrête. Sa thèse : la figure qui apparaît dans le linceul ne correspond pas à une personne inerte, comme on le croyait jusqu’à présent, mais à une personne vivante qui se lève.

    Dans cet article, le docteur explique que plusieurs éléments laissent penser que la personne représentée grâce au suaire de Turin était en vie. Si la posture du corps imprimée sur le linceul correspond à la rigidité cadavérique, « la présence de rainures faciales indique que la personne est vivante ». Par conséquent, le suaire de Turin révèle à la fois des signes de vie et de mort de la personne qui a laissé son image imprimée sur le linceul.

    Lire aussi : L’incroyable conversion de la papesse de la mode devant le Saint-Suaire

    « Si le Suaire est un faux, ce serait une œuvre d’art réalisée par un génie ayant des connaissances médicales, médico-légales et une capacité à traiter  l’image remontant au plus tôt au XXᵉ siècle », explique le scientifique. « Si nous suivons le récit des Évangiles, nous observons qu’il existe une symétrie exacte entre les données présentes dans l’image et ce qui est décrit dans les textes, c’est-à-dire à la fois de la mort et de la Résurrection ». Une thèse que d’autres experts ont déjà envisagée en d’autres termes en expliquant que le moment où l’image s’est imprimée sur le tissu correspond à un rayonnement inconnu émis par le corps jusqu’alors recouvert.

    Découvrez aussi le corps de Jésus en 3D réalisé à partir du Saint-Suaire :

     
  • Une pente glissante pour les plus faibles de notre société...

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    De cathobel.be :

    Opinion du frère René Stockman: The day after*

    Fr. , Supérieur général des Frères de la Charité, nous transmet cette Opinion à la suite du procès d’ de Tine Nys à Gand, où son nom était mentionné. Rappelons que ce procès devant la cour d’assises de Gand s’est terminé par l’acquittement des trois médecins mis en cause.

    Le procès d’euthanasie devant la Cour d’Assises à Gand est terminé depuis plusieurs semaines et a pratiquement disparu de l’intérêt des médias. Je n’ai pas l’habitude de suivre les affaires d’assises, mais cette fois-ci il y avait deux raisons de le faire. Tout d’abord le cas en tant que tel, un cas d’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective et la manière dont la société y fait face aujourd’hui. Mais aussi parce que mon nom a été mentionné comme quelqu’un ayant été impliqué en vue de la poursuite judiciaire. Certains espéraient même que j’en témoignerais sous serment. Cela ne m’aurait pas posé problème, car mon implication dans tout le procès est nulle, et le soupçon n’a surgi que chez certains, qui sont arrivé à cette théorie de conspiration à travers d’étranges torsions dans leur cerveau, pouvant ainsi une fois de plus cracher leur venin sur l’Église. Quelqu’un l’a qualifié à ma place d’aberrant, et c’est le seul mot correct que nous pouvons utiliser ici. Je le considère également comme diffamatoire et calomnieux.

    Notre principale préoccupation reste l’euthanasie pour souffrances psychologiques sans perspective où cette possibilité pourrait se développer davantage en tant que thérapie alternative dans les soins de santé mentale. De nombreux psychiatres et psychologues ont déjà indiqué que cela ne peut être concilié avec de bons soins psychiatriques et avec l’objectif et la définition de la médecine. Tant en ce qui concerne l’euthanasie que les définitions en constante évolution de « la médecine » et des « actes médicaux » qui sont répandues en Flandre et aux Pays-Bas par des groupes de pression et les médias, sans aucune fondation et sans consultation des fédérations mondiales de médecins, nous sommes aussi dans le domaine de la médecine sur une pente glissante aux conséquences très dangereuses, notamment pour les plus faibles de notre société. À cet égard, il incombe aux associations nationales et internationales de médecins de mettre de l’ordre dans leurs affaires. La médecine doit toujours viser la guérison, et si la guérison n’est plus possible, la médecine a pour tâche de soulager la douleur et la souffrance. Après tout, nous ne sommes pas non plus en faveur de l’acharnement thérapeutique. Et cela s’applique aussi bien à la médecine somatique qu’à la médecine psychiatrique. Il semble très douteux que l’un des médecins ait déclaré après l’acquittement lors du procès d’euthanasie, qu’elle avait besoin de plus de ressources et de personnes pour accompagner plus de patients afin de dériver l’idée de suicide qui vit en eux vers une demande d’euthanasie. L’euthanasie évolue donc davantage vers le suicide médicalement assisté et une nouvelle forme de thérapie en soins psychiatriques. Le gouvernement et la société n’ont-ils pas l’obligation d’investir plus d’attention et de ressources dans la prise en charge des enfants et des jeunes souffrant de troubles psychologiques, des familles brisées, des personnes seules, des adultes souffrant de graves problèmes psychologiques, plutôt que de continuer à faciliter le suicide sous forme d’euthanasie?

    L’espoir peut resurgir

    Espérons qu’à long terme, ce ne sera pas une considération économique de frais et d’avantages. Cela signifierait la fin d’une société humaine.

    Si, lors d’une souffrance somatique l’irréversibilité du trouble peut être objectivement établie par des critères diagnostiques, ce n’est pas du tout le cas lors d’une souffrance psychologique. Et par définition, la souffrance psychologique est souvent désespérée et crée chez le patient le sentiment de ne plus jamais pouvoir en sortir.

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  • Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

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    Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

    05/03/2020

    Les trois fédérations belges de soins palliatifs, en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, ont lancé, ce mardi 3 mars, une campagne nationale pour diffuser une image plus positive des soins palliatifs. Intitulée « Bien plus que des soins », cette campagne veut montrer que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien plus de qualité de vie. Ceux-ci ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en leur offrant un accompagnement pour un “bien-être tant physique que psychologique, social et spirituel”.

    Chaque année, Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes et leur entourage pourraient bénéficier de ces soins, selon le Palliative Care Indicators Tool (voy. Actualité IEB 20/4/2016). Cet outil identifie les patients qui en auraient besoin sur base des critères de fragilité, d'incurabilité et de sévérité de la maladie. Ainsi, les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients au pronostic vital de moins de 3 mois ou aux personnes atteintes d'un cancer. Au contraire, toute personne atteinte d'une maladie grave et évolutive sans guérison possible peut en bénéficier.

    Cette campagne se décline donc en français et néerlandais, à travers des affiches dans les lieux publics et institutions de soins de toute la Belgique, et des messages sur les réseaux sociaux. Dès le mois prochain, seront également diffusés des spots sur les radios francophones. Le site www.bienplusquedessoins.be explique non seulement en quoi consistent les soins palliatifs, mais aussi quelles sont les personnes qui en bénéficient. On y trouve par exemple les témoignages de Fatima Chaoui, une aidante proche, et Régine Hardy, psychologue.

    Toute la campagne met ainsi en avant, avec beaucoup de douceur, des situations personnelles très simples et très touchantes. "Martine aime passer du temps avec sa petite-fille", "Simon apprécie la présence de son chien" et "Nadia se détend dans un bon bain chaud" : ces petites choses anodines du quotidien sont rendues possibles précisément grâce aux soins palliatifs. Ceux-ci soulignent l'humanité des personnes qui sont bien vivantes, au-delà de leur maladie.

    Source www.bienplusquedessoins.be

  • Abortus-Avortement - Fake News - Soignants et experts disent Stop

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    AbortusAvortement - Fake News - Soignants et experts disent Stop

    Les médecins s'expriment dans des vidéos

    Nederlandse versie volgt - Retrouvez sur la plateforme Abortus-Avortement des dizaines de témoignages de soignants et les lettres qu’ils ont envoyées aux députés depuis des semaines, en détaillant les raisons de leur profonde et légitime opposition à ce texte !

    Je partage les vidéos sur Facebook

    La Belgique s'aligne sur les autres pays avec cette loi? 

    Fake news! Plus de 94% des citoyens Européens ont un délai légal d'avortement à 12 semaines ou moins.

    Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d'avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.
     
    Vous voulez vous rendre utile? 
    Nous avons besoin de vos voix, alors que la proposition de loi sur l'avortement avance à la Chambre. Pouvez vous écrire à votre député en lui demandant de ne pas voter ce texte - et les raisons de votre opposition? 

    J'envoie mon témoignage à mon député

  • Jean Vanier : abuseur sexuel, partisan du suicide assisté et ouvert à la pratique de l'avortement

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    De Lianne Laurence sur LifeSiteNews.com :

    Un agresseur sexuel en série, Jean Vanier, a soutenu le suicide assisté tout en étant embarrassé par l'avortement

    Les révélations d'abus sexuels ont maintenant terni la réputation de Vanier, déjà ternie par son soutien au suicide assisté légalisé et ses gaffes sur l'avortement.

    24 févr. 2020

    PARIS, France, 24 février 2020 (LifeSiteNews) - Jean Vanier, le fondateur canadien catholique de L'Arche, le réseau international des communautés pour les personnes intellectuellement handicapées, a abusé sexuellement d'au moins six femmes, comme un rapport de synthèse explosif publié samedi par L'Arche Internationale l'a révélé.

    Le rapport indique que Vanier, décédé en mai dernier à l'âge de 90 ans, avait eu des «relations sexuelles manipulatrices», certaines «violentes et toutes coercitives et non consensuelles», avec les femmes, tous des adultes associés à L'Arche, entre 1970 et 2005, a rapporté Ian Brown du Toronto Globe and Mail, qui a dévoilé l'histoire vendredi (21 février).

    L'enquête a révélé qu'entre 1952 et 1964, année où il a fondé L'Arche, Vanier entretenait des relations avec des femmes comme partenaires sexuels - mais pas en même temps - de même qu'il recourait à des pratiques sexuelles et théologiques «mystiques» de concert avec l'homme qu'il considérait comme son «père spirituel», le père dominicain français Thomas Philippe, qui était également une source d'inspiration pour L'Arche.

    Le rapport de synthèse détaille la relation de longue date entre Vanier et Philippe, condamné par l'Église catholique pour son «faux mysticisme» et les pratiques sexuelles déviantes qui en ont découlé lors d'un procès canonique en 1956 - six ans après que Vanier, alors âgé de 22 ans et qui avait récemment quitté la Marine, ait rencontré le prêtre dans une communauté que Philippe avait créée en France.

    Philippe est le frère du père Marie-Dominique Philippe, fondateur des Frères de Saint-Jean, un mouvement catholique lancé en France en 1975, qui en novembre 2019 a renoncé à ce religieux comme fondateur après qu'il ait été révélé en 2013 qu'il avait abusé sexuellement de plusieurs femmes.

    Le rapport établit que Vanier a autorisé et couvert Philippe et a nié aussi récemment, en 2016, qu'il était au courant des perversions sexuelles de Philippe. Il affirme également que rien n'indique que Vanier ait abusé des adultes handicapés mentaux qui sont les principaux membres de L'Arche, qui patronne actuellement 154 communautés dans 38 pays.

    Vanier a soutenu aussi le suicide assisté légalisé

    Ce qui est moins connu de Vanier, qui était largement vénéré comme un «saint vivant», était qu'il soutenait le suicide assisté légalisé et disait qu'il n'était «pas facile» de décider «quand l'avortement est légal ou non et jusqu'à quel mois».

    Lors d'une entrevue avec CBC en 2016, on a demandé directement à Vanier s'il était en faveur d'un projet de loi sur le suicide assisté. Au début, Vanier a évité de répondre directement. Mais, plus tard dans l'entretien, il a déclaré qu'il était en faveur d'une telle loi.

    «Ne devrions-nous pas avoir une loi pour permettre cela? Je dis oui, mais mettons des garanties », a-t-il dit.

    Le suicide assisté, pratique par laquelle un médecin aide un patient malade à se suicider, est condamné par l'Église catholique comme contraire au cinquième commandement qui interdit le meurtre.

    Lorsque LifeSiteNews a demandé à Vanier s'il maintenait ses propos dans l'interview de la CBC, soulignant sa citation problématique, il a répondu: «Je maintiens tout ce que j'ai dit.»

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  • Amnesty : une ONG pro-avortement

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    Comme en atteste ce COMMUNIQUÉ DE PRESSE :

    COLOMBIE. LA DÉCISION DE NE PAS DÉPÉNALISER L’AVORTEMENT EST UNE OCCASION MANQUÉE

    La décision de la Cour constitutionnelle de Colombie de ne pas prendre de mesure pour dépénaliser l’avortement est une occasion manquée pour la concrétisation des droits sexuels et reproductifs des femmes et des personnes susceptibles d’être enceintes dans le pays, a déclaré Amnesty International lundi 2 mars 2020.

    « En manquant cette opportunité historique d’avancer vers la dépénalisation de l’avortement en Colombie, la Cour constitutionnelle a tourné le dos aux femmes et à leur lutte pour mettre un terme aux cycles de violence et aux mécanismes de contrôle dont elles ont été victimes. Nous regrettons que la Cour ait décidé de continuer de restreindre les droits sexuels et reproductifs des femmes au lieu de montrer un exemple positif pour le reste de la région », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice d’Amnesty International pour les Amériques.

    Depuis 2006, la Cour constitutionnelle, au titre de sa décision C-355/06, dépénalise l’avortement lorsque la grossesse représente un risque pour la santé ou pour la vie de la femme, en cas de graves malformations du fœtus qui rendent celui-ci non-viable, ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Lundi 2 mars, la Cour devait prendre une décision sur un cas qui aurait pu faire avancer la dépénalisation de l’avortement, mais elle a décidé de ne pas se prononcer.

    Cette même Cour a déjà reconnu, à de nombreuses occasions, que le droit d’une femme à avorter faisait partie des droits sexuels et reproductifs, ceux-là mêmes qui sont protégés par l’article 12 de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. La Colombie est un État partie à ce traité depuis sa signature en 1980, puis sa ratification en 1982, et elle est donc tenue de respecter ses dispositions.

    De même, la Cour constitutionnelle a reconnu que l’interruption volontaire de grossesse était intimement liée au droit à la santé des femmes, tel que reconnu dans l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). En tant qu’État partie à ce traité depuis sa signature en 1966, puis sa ratification en 1969, la Colombie ne peut bafouer ses obligations en la matière.

    Amnesty International appelle la Colombie à remplir ses obligations relatives aux droits humains, qui ont été reconnues non seulement par la jurisprudence colombienne, mais également au niveau constitutionnel.

  • La Belgique : un pays de vieilles gens avec de moins en moins d'enfants...

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    BELGIQUE : LA FÉCONDITÉ EN BERNE

    05 mars 2020

    En Belgique, « depuis 10 ans, le taux de fécondité ne cesse de diminuer ». Il est passé de « 1,8 enfant en moyenne par femme » en 2008 à 1,6 aujourd’hui. Ce que le dernier rapport du « bureau du plan sur les perspectives démographiques 2019-2070 en Belgique » qualifie de « baby-bug ». « Cette baisse de fécondité se concentre surtout chez les femmes de moins de 30 ans, sans enfant. »

    « La crise financière de 2008 » sera la cause principale de ce déclin, puisque la « chute a commencé juste après celle-ci ». Cependant, malgré « la fin de la crise et la reprise économique », la fécondité n’est pas repartie à la hausse en Belgique. Un phénomène qui laisse les experts « perplexes ». Ils s’attendent néanmoins à « un effet de rattrapage », certaines jeunes femmes ayant seulement retardé le moment où elles donneront naissance, qui pourrait aboutir à un taux de fécondité de « 1,7 enfant par femme dès 2030 ».

    De l’autre côté de la pyramide des âges, « il y a par contre de plus en plus de personnes âgées en Belgique et l’augmentation des 67 ans et plus va se poursuivre à l’avenir ». Aujourd’hui, une personne sur six, soit « 17% de la population », a l’âge de la retraite. D’ici 50 ans, ce nombre devrait atteindre « une personne sur quatre ».

    Pour aller plus loin :

    Démographie : en France, la natalité toujours en berne

    Etats-Unis : fécondité et avortement en baisse

    En Hongrie : vers un remboursement intégral des FIV pour stimuler la natalité

    Russie : la PMA pour relancer une natalité en berne ?

    Sources: RTBF, AF (04/03/2020)

  • L'avis du Conseil d’Etat sur la proposition de loi avortement; vous avez dit: “juste équilibre”?

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Avis du Conseil d’Etat sur la proposition de loi avortement : où est le “juste équilibre”?

    05/03/2020

    Le 28 février dernier, le Conseil d'Etat a rendu son avis sur la proposition de loi visant à assouplir les conditions dans lesquelles peut être pratiqué l'avortement. Alors que l'avis se cantonne – comme le Conseil d'Etat y est tenu – à un contrôle de conformité juridique du texte avec la Constitution, les auteurs de la proposition de loi s'en sont vite servi pour appuyer le bien-fondé, tant éthique que sociétal, de leur projet. C'est oublier que les véritables enjeux de cette réforme sont avant tout d'ordre médical, éthique, et sociétal.

    Nous proposons néanmoins une relecture critique, d'ordre juridique, de cet avis. Et ce en trois points.

    1. Le délit d'entrave à l'avortement manque de précision et de justification

    La seule disposition ayant fait l'objet d'une remarque du Conseil d'Etat est l'extension du délit d'entrave. Pour rappel, serait condamné à une peine d'emprisonnement de trois mois à un an et à une amende de cent euros à cinq cents euros ''celui qui tente d'empêcher, physiquement ou de quelque manière que ce soit, une femme d'accéder librement à un établissement de soins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse''. (Voir Bulletin IEB)

    Le Conseil d'Etat a relevé les hésitations voire des contradictions parmi les auteurs de la proposition de loi quant aux comportements incriminés. Il demande notamment au législateur de clarifier "à partir de quel moment, l'expression de sa désapprobation de l'interruption volontaire de grossesse envisagée, lorsqu'elle émane du partenaire de vie de la femme concernée, sera punissable". Notons que ce manque de précision concerne tout autant le reste de l'entourage de la femme enceinte (amis, enfants,..), ou encore les personnes qui se tiendraient devant un centre d'avortement, passivement ou pour interpeller les femmes qui se dirigent vers l'établissement sans pour autant les empêcher physiquement d'y accéder.

    Pour le Conseil d'Etat, il n'est pas clair si le législateur vise à sanctionner uniquement les fausses informations en matière d'avortement, ou également les opinions. Il demande à ce que cela soit clarifié, d'autant plus que les sanctions prévues sont sévères. Il demande d'ailleurs au législateur de démontrer quelles “circonstances exceptionnelles” justifieraient que l'exercice de la liberté d'expression puisse ainsi entraîner une privation de liberté.

    Enfin, il se réfère au Conseil constitutionnel français selon lequel "la seule diffusion d'informations à destination d'un public indéterminé sur tout support, notamment sur un site de communication au public en ligne, ne saurait être regardée comme constitutive de pressions".

    2. Objection de conscience : l'avis plus invasif que le texte

    En ce qui concerne la liberté des professionnels de la santé de ne pas participer à un avortement, l'avis du Conseil d'Etat pave la voie d'un régime plus coercitif que ce que prévoit la proposition de loi : selon l'avis, les médecins objecteurs de conscience pourraient légitimement se voir obligés de renvoyer la femme vers un médecin ou un établissement de soins "qui peut effectivement pratiquer cette interruption de grossesse". Et ceci au motif que les délais pour un avortement sont limités, et que contrairement à l'euthanasie, l'avortement n'est pas un “acte mettant activement fin à la vie”(sic!).

    Quant aux établissements de soins refusant la pratique de l'avortement, l'avis cite la jurisprudence de la Cour EDH : "l'exercice effectif de la liberté de conscience des professionnels de la santé dans le contexte de leurs fonctions (ne peut empêcher) les patients d'accéder aux services auxquels ils ont droit en vertu de la législation applicable". Or, la Cour n'en déduit nulle part que tous les établissements de soins du pays doivent accepter de fournir ce service. (Les patients pourraient très bien y accéder dans d'autres établissements voisins). C'est pourtant l'interprétation qu'en fait le Conseil d'Etat, passant outre la Résolution 1763 du Conseil de l'Europe qui a reconnu aux établissements de soins le droit à « l'objection de conscience institutionnelle ».

    3. Une "marge d'appréciation" sans limites pour le législateur en matière d'avortement ?

    Le Conseil d'Etat s'appuie sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme qui laisse une "ample marge d'appréciation" aux Etats pour définir les conditions dans lesquelles ils autorisent l'avortement. C'est au nom de cette "marge d'appréciation" que le Conseil d'Etat avalise non seulement l'allongement du délai pour avorter sans raisons médicales de 3 à 4 mois 1/2, le raccourcissement du délai de réflexion à 2 jours, mais encore la suppression des sanctions pénales en cas d'avortement pratiqué illégalement.

    Cependant, la Cour européenne des droits de l'homme attache à cette marge d'appréciation, la nécessité que le cadre juridique établi par l'Etat réalise un "juste équilibre entre les droits de la femme et l'intérêt de l'enfant à naître" (Vo c. France ; R.R. c. Pologne).

    C'est précisément ce "juste équilibre" que le Conseil d'Etat prétend vérifier mais qu'on a du mal à percevoir dans les mesures de la proposition de loi : l'allongement du délai légal pour avorter jusqu'à 4 mois 1/2 ne prend nullement en compte l'état du foetus à ce stade, son développement, sa capacité neuro-sensorielle et l'impact des techniques d'avortement tardifs sur son corps (morcellement, accouchement provoqué..). De même, la suppression des sanctions pénales qui jusqu'ici garantissent un certain équilibre entre la liberté de la femme d'avorter, et l'intérêt à vivre de l'enfant, ne respecte en rien le "juste équilibre" préconisé par la Cour EDH. En effet, en cas d'avortement illégal (par exemple pratiqué sur un foetus de 7 mois), plus aucune sanction ne s'appliquerait ni à la femme ni au médecin, ce qui signifie que les intérêts de l'enfant à naître ne sont aucunement pris en compte. Le Conseil d'Etat se rassure en rappelant la pénalisation des “lésions corporelles volontaires” dans le chef du médecin, mais là encore, ce ne sont pas les intérêts de l'enfant à naître que la disposition protège, mais exclusivement ceux de la femme.

    On aperçoit donc mal où se situent les limites de cette “marge d'appréciation” : à quel stade de la grossesse s'arrêterait le pouvoir d'un Etat d'autoriser l'avortement ? Par rapport à l'allongement du délai pour avorter, le Conseil d'Etat reconnaît l'objectif décrit par les auteurs de la proposition de loi, qui se fondent "sur les demandes des médecins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse en centre extra-hospitalier". Autrement dit, les limites suivraient la demande… Avec un tel raisonnement, si la demande ultérieure est d'allonger ce délai à 6 mois de grossesse, le législateur se situera toujours dans la “marge d'appréciation” et le “juste équilibre” entre les droits de la mère et les intérêts de l'enfant.

    En conclusion, pour le Conseil d'Etat, la marge d'appréciation est large.. tellement large qu'elle englobe l'ensemble des assouplissements proposés. Mais à aucun moment, le Conseil d'Etat ne montre en quoi est maintenu le "juste équilibre" avec l'intérêt de l'enfant.

    Pour aller plus loin : Dossier IEB “Dépénalisation de l'IVG : une nouvelle loi inopérante?

  • Euthanasie : le Parlement fait bon marché de la liberté de conscience des médecins et des institutions de soins

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : le Parlement belge vote la remise en cause de la liberté de conscience

    05/03/2020

    Ce jeudi 5 mars en début de soirée, le Parlement fédéral a adopté la loi modifiant la législation en matière d'euthanasie.

    Cette loi prévoit notamment la remise en cause de la liberté de conscience des médecins et des personnes actives au sein des institutions de soins (soignants, résidents, bénévoles, ...) au sujet de la pratique de l'euthanasie.

    La loi oblige désormais le médecin qui refuse de pratiquer l'euthanasie (soit pour une raison médicale, soit sur base de sa conscience) à « transmettre au patient les coordonnées d'un centre ou d'une association spécialisé en matière de droit à l'euthanasie ». L'exposé des motifs de la loi précise qu'il s'agit en l'occurrence de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) et de L.E.I.F. (LevensEinde InformatieForum), deux associations militant pour l'extension du "droit à l'euthanasie" pour les personnes atteintes de démence ou simplement "fatiguées de vivre". De l'avis même du Conseil d'Etat, cet article contrevient à la liberté de conscience des médecins.

    Par ailleurs, la loi adoptée oblige les institutions de soins à accepter la pratique de l'euthanasie, dès lors que, désormais, « aucune clause écrite ou non écrite ne peut empêcher un médecin de pratiquer une euthanasie dans les conditions légales ». Une telle mesure porte atteinte à la liberté des personnes vivant et travaillant dans ces institutions de soins, tant du point de vue de leur liberté d'association que de la liberté de conscience des soignants. Cette mesure risque de conduire à une interdiction des hôpitaux et maisons de repos qui privilégient d'autres approches que la mort par euthanasie, en leur retirant leurs subsides publics.

    A travers cette mesure, le Parlement contredit complètement la philosophie de la loi sur l'euthanasie de 2002, époque à laquelle les députés avaient clairement spécifié que « les institutions ont le droit d'interdire la pratique de l'euthanasie dans leurs murs »

    Enfin, parmi ses dispositions, figure aussi l'extension de la durée de validité de la déclaration anticipée d'euthanasie : cette déclaration est désormais valable pour un temps illimité. Contrairement à ce que lui permettait la loi précédente votée en 2019, le citoyen n'aura désormais plus la liberté de donner une durée de validité déterminée à sa déclaration. Le risque - que la loi initiale de 2002 souhaitait pourtant précisément éviter - est désormais que des déclarations anticipées vieilles de plusieurs dizaines d'années, dont la personne a oublié l'existence, doivent tant bien que mal être appliquées lorsque la personne n'est plus en mesure d'exprimer sa volonté.