Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

BELGICATHO - Page 837

  • Les choix "progressistes" des évêques allemands et espagnols

    IMPRIMER

    De Nico Spuntoni sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Les évêques allemands et espagnols votent sur une ligne progressiste

    04-03-2020

    Bätzing succède à Marx à la présidence de la Conférence épiscopale allemande. Son nom est en continuité avec son prédécesseur: il est donc probable que le "chemin synodal" se poursuivra rapidement. Dans l'Espagne laïciste dirigée par la coalition Psoe-Podemos, les évêques élisent Omella, archevêque de Barcelone, porte-parole de "l'Église en sortie".

    Hier, c'était le jour des élections pour les évêques de deux pays importants comme le sont l'Allemagne et l'Espagne. La Conférence des évêques allemands (DBK) a accueilli Reinhard Marx, président sortant qui - étonnamment - a annoncé en février qu'il n'était pas disponible pour un second mandat. Hans Langendörfer est également parti avec lui, ne souhaitant pas non plus être réélu secrétaire général. Une mission pour laquelle le cardinal Marx, archevêque de Munich et Freising, a déclaré qu'il verrait bien une femme.

    À Mayence, siège de l'Assemblée plénière, Georg Bätzing a été élu successeur de l'actuel coordinateur du Conseil de l'économie du Vatican et membre du C6. Ce ne sera donc pas le cardinal Rainer Maria Woelki, archevêque de Cologne et prélat parmi les plus critiques du chemin synodal initié par l'Église allemande.

    Le nom de Bätzing représente un signe de continuité avec la ligne tracée par Marx: l'évêque du Limbourg est favorable à l'abolition du célibat sacerdotal («Je crois que cela ne nuira pas à l'Église si les prêtres sont libres de choisir s'ils veulent vivre le mariage ou vivre sans mariage "), bien qu'il ait ajouté que c'est une règle qui a une grande valeur pour lui car "c'est ainsi que Jésus a vécu". En ce qui concerne un autre des sujets les plus chauds du débat interne dans l'Église, dans une interview au début de l'année, il a déclaré que "le fait que l'exclusion des femmes des bureaux d'ordinations est perçu comme fondamentalement injuste et inapproprié dans un environnement social qui a longtemps identifié les femmes et les hommes à leurs droits ".

    Lire la suite

  • Attende Domine

    IMPRIMER

    Hymne du 10ème siècle qui peut être chantée pendant ce Temps de Carême.

    R. Attende, Domine, et miserere, quia peccavimus tibi.

    R. Écoutez-nous, Seigneur, et ayez pitié de nous, car nous avons péché contre Vous.

    1. Ad te Rex summe, omnium redemptor,
    oculos nostros sublevamus flentes ;
    exaudi, Christe, supplicantum preces.

    1. Vers Vous, souverain Roi, Rédempteur de tous les hommes,
    nous élevons nos yeux pleins de larmes.
    Écoutez, o Christ, nos prières suppliantes !

    2. Dextera Patris, lapis angularis,
    via salutis, ianua caelestis,
    ablue nostri maculas delicti.

    2. Droite du Père, pierre angulaire,
    voie du salut, porte du ciel,
    Lavez les souillures de notre péché.

    3. Rogamus, Deus, tuam maiestatem ; 
    auribus sacris gemitus exaudi ;
    crimina nostra placidus indulge.

    3. Nous prions, ô Dieu, Votre Majesté ;
    que Vos oreilles saintes entendent nos gémissements ;
    Dans Votre bonté, pardonnez-nous de nos crimes.

    4. Tibi fatemur crimina admissa ;
    contrito corde pandimus occulta ;
    tua Redemptor, pietas ignoscat.

    4. Nous Vous avouons les fautes commises ;
    d’un cœur contrit nous Vous dévoilons nos péchés ;
    Ô Rédempteur, que Votre clémence pardonne.

    5. Innocens captus, nec repugnans ductus,
    testibus falsis pro impiis damnatus ;
    quos redemisti, tu conserva, Christe.

    5. Arrêté innocent et emmené sans résistance,
    Vous avez été condamné pour les pécheurs par de faux témoins ; 
    Ô Christ, conservez ceux que Vous avez rachetés.

    V. Converte nos Deus salutaris noster.

    R. Et averte iram tuam a nobi

    V. Renouvelez-nous, Dieu, notre Sauveur

    R. Et détournez de nous Votre colère.

    Oremus : Deus qui culpa offenderis, paenitentia placaris, + preces populi tui supplicantis propitius respice * et flagella tuae iracundiae quae pro peccatis nostris meremur averte. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Prions : Dieu que la faute offense, mais à qui la pénitence plaît, + regardez favorablement les prières de Votre peuple suppliant *, et éloignez le fouet de Votre colère que nous avons mérité par suite de nos péchés. Par le Christ Notre Seigneur. Ainsi soit-il.

  • En Colombie, une Cour Suprême mieux inspirée que notre Conseil d'Etat

    IMPRIMER

    COLOMBIE : LA COUR SUPRÊME CONFIRME L’ENCADREMENT STRICT DE L’AVORTEMENT

    03 mars 2020

    Lundi 2 mars 2020, la Cour Suprême de Colombie s’est prononcée en faveur du maintien de la loi encadrant l'avortement en Colombie. La Cour avait été saisie d’une demande visant à prononcer l’interdiction totale de l’avortement en Colombie. En effet, la majorité des colombiens y est opposé. Des militants pro-avortements cependant espéraient que la Cour se prononce au contraire pour un assouplissement de ces conditions et le procès a été suivi de près dans toute l'Amérique latine.

    Confirmant sa décision de 2006, la Cour Suprême a réaffirmé lundi que l'avortement n’était toléré que dans trois hypothèses : lorsque la vie de la femme est en danger, lorsque le fœtus est malformé ou encore lorsque la grossesse est le résultat d'un viol.

    Le président colombien Iván Duque a salué la « décision importante » des magistrats. « Je pense que la vie commence dès la conception », a-t-il ajouté.

    Sources: Reuters, Oliver Griffin, Luis Jaime Acosta, Anastasia Moloney (03/03/20) - AP News (03/03/2020)

  • IVG : "Cette société-là, je n’en veux pas."

    IMPRIMER

    L'éditorial de  sur cathobel :

    Je n’en veux pas !

    Le Conseil d’Etat vient de donner un avis favorable à la proposition de loi, déposée par huit partis au Parlement fédéral, portant sur la dépénalisation de l’. En dehors d’une question purement technique, elle devrait donc être adoptée. Si la loi est votée, la période autorisée pour interrompre une grossesse sera portée de douze à dix-huit semaines de gestation (période où le fœtus est déjà formé), le délai de réflexion pour y avoir recours sera ramené de six jours à quarante-huit heures et l’obligation d’informer la future maman sur les possibilités d’adoption supprimées. Comme seront supprimées, les sanctions pénales à l’égard des femmes et des médecins qui ne respecteront pas ce délai. Sanctionner la femme n’est pas ce que l’Eglise veut. Au contraire, elle comprend la détresse des femmes et… de certains pères, qui sont, dans certaines circonstances, (très) concernés et dont on occulte la légitimité dans le débat. L’ est toujours une situation d’échec dont personne ne sort indemne, à commencer par la future maman.

    La démocratie est importante et je la respecte profondément. Il est donc logique, si une majorité parlementaire se dégage, que la loi soit adoptée. Mais ce qui m’inquiète, c’est le fond du problème, avec en filigrane cette question: quelle société voulons-nous construire?

    Nous avançons sur des chemins minés, où la fragilité semble de plus en plus méprisée. Ce débat sur l’interruption volontaire de grossesse (), encore une fois sans porter aucun jugement sur les femmes qui font ce choix, n’est pas que le simple « droit de la femme à disposer de son corps ». En faire un acte médical pur, c’est gommer toute référence à la vie en gestation. Il n’est d’ailleurs pas anodin de remarquer que les pro- refusent aussi la reconnaissance du fœtus. Tout simplement parce que s’ils l’admettaient, ils reconnaîtraient que ce fœtus n’est pas qu’un « amas de chair », mais bien une vie qui se construit.

    Quand une société en arrive à mépriser la vie – c’est valable aussi pour l’euthanasie -, le risque de basculer dans une civilisation sans âme est grand. Cela nous engage dans des conditions de vie aux perspectives dangereuses, où la fragilité ne serait plus à protéger, mais à… supprimer.

    Cette société-là, je n’en veux pas. Puissent les élus y penser au moment du vote.

  • Coronavirus : un curé, pilote de 79 ans, bénit du ciel les habitants des "zones rouges"

    IMPRIMER

    Coronavirus Italie: père Gianni Regolani (source)

    3 Mars 2020

    Le père Gianni Regolani, 79 ans, connu sous le nom de «cura-pilot», a voulu bénir et aider spirituellement plus de 50 000 personnes dans les 10 villages de Lombardie qui sont en quarantaine et ne peuvent quitter cette zone à cause du coronavirus .

    Les paroissiens de cette «zone rouge» ne peuvent pas aller à la messe à l'église dans le cadre des mesures sévères des autorités et quiconque essaie de quitter ces villages risque de faire face à une peine de trois mois de prison et à une amende. Face à cette situation, le père Regolani a voulu être un instrument pour que la bénédiction vienne littéralement du ciel. Avec son avion, il a survolé ces villages bénissant leurs habitants d'en haut.

    Comme il l'explique au journal ABC, ce prêtre affirme que «nous sommes tous inquiets à propos du virus, mais la situation des gens de la« zone rouge »a atteint mon cœur. Je me suis demandé: que puis-je faire pour eux? Tout ce que j'avais en main était de les bénir et de leur montrer ma solidarité. Mais je voulais voir leurs maisons, leurs rues désertes et me sentir à côté de ces gens. »

    Ainsi, sans réfléchir à deux fois, ce prêtre vétéran a téléphoné au curé de certaines villes de la zone rouge et l'a informé de l'heure exacte à laquelle il survolerait ces villes pour bénir ses paroissiens. "C'est magnifique que les gens gardent espoir et lèvent les yeux au ciel", dit- il .

    Dimanche, il exécutera à nouveau cette bénédiction aérienne 

    Don Gianni Regolani s'est rendu à l'endroit où il a son avion et dix minutes après le décollage, il était déjà dans la zone rouge. Quatre tours sur la commune de Castillo d´Adda. Face à cette situation, il affirme que "j'ai ressenti une grande tristesse en voyant ces villages vides , réfléchissant à leurs inquiétudes et à leurs angoisses pour l'isolement qu'ils vivent".

    «Je ne ressens pas mes 79 ans; L'âge n'est pas sur la carte d'identité . Je suis en pleine forme, je fais toujours du sport et du ski », souligne-t-il. Dimanche prochain, Don Gianni bénira à nouveau la "zone rouge" du ciel.

  • L'euthanasie pour souffrance psychique en procès

    IMPRIMER

    De RCF :

    L'euthanasie pour souffrance psychique en procès

    Présentée par Carine Brochier

  • « L’attention aux Juifs est une constante dans l’action du Vatican » avant et durant la guerre 40-45

    IMPRIMER
    Pie XII, DR

    Pie XII, DR

    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Archives de Pie XII : « L’attention aux Juifs est une constante dans l’action du Vatican » 

    Le prof. Napolitano parle de la première journée de recherche

    En tant qu’expert du rôle du Saint-Siège pendant les persécutions nazies, le prof. Napolitano a été parmi les premiers historiens à profiter de l’ouverture des fonds d’archives du Saint-Siège relatifs au pontificat de Pie XII (1939 – 1958) qui a eu lieu le 2 mars 2020. Il a confié à Radio Vatican les fruits de la première journée de recherche.

    Le professeur italien affirme qu’il n’y a pas de discontinuité entre le pontificat de Pie XI et celui de Pie XII : « J’ai trouvé une série qui rassemble les actions des deux pontificats sur exactement les mêmes thèmes, dit-il. Nous avons des mesures pour encourager l’émigration, des documents sur la question des visas des pays neutres, toujours pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous avons des documents dans lesquels de nombreux citoyens américains et le gouvernement américain lui-même expriment leur gratitude au Saint-Siège pour ce qu’il a fait pour les Juifs pendant la même période. C’est un matériel d’archives qui prouve l’existence d’un réseau consolidé de relations pour sauver les personnes persécutées, qui traverse deux pontificats. »

    Lire la suite

  • Belgique : prier Notre-Dame de Guadalupe contre l'avortement et pour les enfants à naître

    IMPRIMER

    source

    Prière à Notre-Dame de Guadalupe contre l'avortement et pour les enfants à naître

    Prière à Notre-Dame de Guadalupe

    Sainte-Mère de Dieu et de l'Église, Notre-Dame de Guadalupe, Tu fus choisie par le Père pour le Fils par le Saint-Esprit.

    Tu es la Femme vêtue de soleil qui peine pour donner naissance au Christ, alors que satan, le Dragon Rouge, attend afin de dévorer Ton enfant.

    De même qu'Hérode chercha à détruire Ton Fils, Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, et dans le processus, massacra beaucoup d'enfants innocents, ainsi, de nos jours, l'avortement assassine beaucoup d'enfants à naître et exploite beaucoup de mères dans son attaque contre la vie humaine, l'Église, le Corps du Christ.

    Mère des Innocents, nous prions Dieu en Toi pour Ses dons de Ton Immaculée Conception, Ta préservation du péché actuel, Ta plénitude de Grâce, Ta Maternité Divine et ecclésiale, Ta Virginité Perpétuelle et Ton Assomption en Corps et en Âme au Ciel.

    Ô Toi, le secours des chrétiens, nous Te supplions de protéger toutes les mères des enfants à naître et les enfants en leur sein. Nous implorons Ton aide pour que cesse cet holocauste de l'avortement. Fais fondre les coeurs afin que la vie soit respectée.

    Sainte-Mère, nous prions Ton Coeur Douloureux et Immaculé pour toutes les mères et tous les enfants à naître afin qu'ils aient la vie sur la terre et, par le Précieux Sang répandu par Ton Fils, qu'ils entrent avec Lui dans le paradis. Nous prions aussi Ton Coeur Douloureux et Immaculé pour tous les avorteurs et ceux qui les soutiennent afin qu'ils se convertissent et acceptent Ton Fils, Jésus Christ, comme leur Seigneur et Sauveur. Défends tous les enfants dans cette bataille contre satan et les esprits mauvais dans l'obscurité présente.

    Nous désirons que les enfants innocents non encore nés et qui meurent sans baptême soient baptisés et sauvés. Nous Te demandons de nous obtenir cette Grâce pour eux et le repentir, la réconciliation et le pardon de Dieu pour leurs parents et leurs assassins.

    Que soit révélée, une fois de plus, dans l'histoire du monde, l'infinie Puissance de l'Amour Miséricordieux. Qu'il mette fin au mal. Qu'il transforme les consciences. Que Ton Coeur Douloureux et Immaculé révèle à tous la lumière de l'espoir. Que le Christ-Roi règne sur nous, nos familles, nos cités, nos états, nos nations et sur toute l'humanité.

    Ô Clémente, Ô Aimante, Ô Douce Vierge Marie, entends nos supplications et accepte ce cri de nos coeurs.

    Notre-Dame de Guadalupe, Protectrice des enfants à naître, Prie pour nous !

    L'image de Notre Dame s'est soudain éclairée...

    (Communiqués de l'ACIM le 24-04-2007)

    Miracle dans la basilique de Notre-Dame de Guadalupe !

    Voici une photo du miracle survenu le 24 avril 2007 à la Basilique Notre-Dame de Guadalupe à Mexico, après la décision du conseil municipal de cette ville de légaliser l'avortement à la demande jusque-là interdit. Ce document présenté ici a été envoyé depuis le Mexique par le Père Luis Matos, supérieur de la Communauté des Béatitudes...

  • Pour Mgr Gallagher, Pie XII va émerger dans toute sa grandeur des archives

    IMPRIMER

    Ouverture des archives du pontificat de Pie XII, 81 ans après son élection

    De Vatican News :

    Pour Mgr Gallagher, Pie XII va émerger dans toute sa grandeur des archives

    Entretien avec le secrétaire aux Relations avec les États : les documents mis à la disposition des universitaires à partir de ce 2 mars retraceront le grand travail de charité d’Eugenio Pacelli et aussi les tentatives d’entrer en contact avec le bloc soviétique.

    Tout est maintenant prêt pour l'ouverture des Archives du Saint-Siège relatives au pontificat de Pie XII. Parmi les documents qui seront mis à la disposition des chercheurs figurent ceux des Archives historiques de la Section des relations avec les États de la Secrétairerie d'État. Nous en avons parlé avec Mgr Paul Richard Gallagher, secrétaire aux Relations avec les États.

    Avec l'ouverture des archives historiques de la section des relations avec les États, quels types de documents seront consultables ?

    Les Archives historiques de la section des Relations avec les États sont les archives d'une institution encore vivante et d'origine assez récente, c'est-à-dire dont les origines remontent à 1814. Les Archives historiques de la Secrétairerie d'État (section des Relations avec les États) sont physiologiquement liées à l'action de l'institution productrice. Sa physionomie réside précisément dans le développement et l'action de la Secrétairerie d'État à l'échelle internationale, la diplomatie du Pape en défense de la paix et de la justice pour les peuples. Les documents qui ont appartenu à la Sacrée Congrégation pour les Affaires Ecclésiastiques Extraordinaires (AA.EE.SS.) et, après les années 1960, au Conseil pour les Affaires Publiques de l'Église (AA.PP.) sont tous conservés dans notre section. En outre, les sessions de la réunion des cardinaux de la Sacrée Congrégation des AA.EE.SS. sont conservées ; le Fonds Caprano et les documents du cardinal Agostino Casaroli.

    Lire la suite

  • Le virus qui empoisonne l’Eglise

    IMPRIMER

    thumbnail (1).pngLu dans la « nieuwsletter » mensuelle de l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service presse du diocèse de Liège : 

    « Chère lectrice, cher lecteur, 

    Permettez-moi un parallèle entre deux actualités des derniers jours qui ont défrayé la chronique, l’une d’ordre général, l’autre intéressant principalement les catholiques.

    Un tout petit virus provoque une maladie qui fait frémir le monde entier. Le coronavirus est arrivé en Europe et sème la panique, notamment en Italie. Les bourses tremblent, l’économie est au ralenti, et, fait assez rare, même l’Eglise catholique supprime des célébrations pour ne pas exposer les fidèles à une contamination éventuelle. D’accord, il faut tout faire pour arrêter la propagation de cette maladie inconnue, la COVID-19, qui ressemble très fortement à une grippe ordinaire, avec, comme symptômes, la fièvre, la fatigue, une toux sèche, un écoulement nasal, des maux de gorge ou une diarrhée. En même temps, aucune comparaison avec d’autres épidémies bien plus meurtrières comme l’Ebola où la moitié des personnes infectées décèdent alors que, pour le coronavirus, on est actuellement à 3 % de décès ! D’ailleurs, certaines personnes, bien qu’infectées, ne présentent aucun symptôme et se sentent bien. La plupart (environ 80 %) des personnes guérissent sans avoir besoin de traitement particulier. Qu’on ne tombe donc pas dans l’hystérie, surtout du côté des autorités civiles qui décident les mesures pour combattre efficacement la pandémie !

    De l’autre côté, il y a une semaine, nous avons appris les révélations sur la face cachée d’une des grandes personnalités chrétiennes du christianisme moderne : Jean Vanier. Les abus sexuels dont le fondateur de l’Arche s’est rendu coupable sont graves et inexcusables. On peut donc comprendre le désarroi de nombreux chrétiens et de tous ceux qui sont proches de la Communauté de l’Arche ou de Foi et Lumière. Mais ici aussi, le danger de réactions démesurées est présent. Les pratiques douteuses de Jean Vanier héritées, semble-t-il, du père Thomas Philippe, son accompagnateur spirituel et ami, font partie d’un ensemble bien plus large de scandales révélés ces dernières années. Ils donnent l’impression que l’Eglise est infectée partout par le virus des déviances sexuelles, jusque dans les sphères les plus hautes. Si on ne peut plus faire confiance à des icônes comme Jean Vanier, ne faut-il pas remettre en question toute l’institution et son invitation à la « sainteté » de ses membres ?

    Dans les deux exemples que j’ai cités, les médias jouent évidemment un rôle fondamental, comme caisse de résonnance et focalisateurs de ces réalités. En présentant le coronavirus comme une « menace » pour toute l’humanité dont il faut se protéger par des moyens drastiques, on risque de semer une panique peu utile. Et lorsque certains médias se limitent à présenter les failles de l’Eglise et de ses représentants, ils provoquent le doute général au sujet de l’institution. Dieu seul est juge de Jean Vanier et des souffrances qu’il a infligées à ses victimes, mais continuons à rendre grâce pour cette vague immense d’amour au profit des personnes handicapées que son engagement a permise.

    Attention, je ne veux pas minimiser les agissements du fondateur de l’Arche et des auteurs d’actes pédophiles. D’ailleurs, que les responsables de l’Eglise puissent en tirer les conclusions et mettre en place les réformes qui s’imposent ! Que tout cela se passe dans une transparence maximale ! Que les criminels soient punis et les victimes écoutées !

    Mais que cela n’ébranle pas notre foi dans le Dieu de Jésus-Christ qui, tout au long de ce carême, nous invite à revenir à l’essentiel : vivre dans la lumière du Ressuscité !

    Bon carême à chacune et chacun »

    Ref.Le virus qui empoisonne l’Eglise

    JPSC

  • Le virus de la peur ?

    IMPRIMER

    De Thierry Vissac :

    Thierry Vissac aborde le sujet des virus récurrents* dont les médias et les réseaux sociaux font leurs grands titres à longueur de journées et de mois. Il questionne la pertinence de cette "information" planétaire en faisant un lien avec le virus le plus contagieux à l'oeuvre : celui de la peur. L'usage de chiffres hors contexte et isolé d'une vision d'ensemble ne peut être une information constructive et bienveillante. La compréhension spirituelle de l'existence est seule capable d'appréhender les "menaces du monde" dans une perspective saine.

  • Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

    IMPRIMER

    De KTO :

    Asia Bibi témoigne de sa foi sur KTO

    02/03/2020

    Son portrait a circulé sur les médias du monde entier. Celui d’Asia Bibi, chrétienne pakistanaise condamnée à mort pour blasphème, pour simplement avoir bu un verre d’eau tiré d’un puits utilisé par les musulmans. Son visage nous est devenu familier. Au fil des années, KTO a relayé les nouvelles qui nous parvenaient sur sa situation et sur la mobilisation internationale pour sa libération. Emprisonnée pendant près de 10 ans, elle a été définitivement acquittée en janvier 2019 et est exilée avec sa famille au Canada dans un lieu secret, car sa vie reste menacée. Elle souhaiterait venir vivre en France. La sortie fin janvier du livre « Enfin libre ! » co-écrit avec la journaliste Anne-Isabelle Tollet qui s’est battue pour sa libération, nous permet de découvrir, derrière ce visage symbole d’une injustice, qui est cette femme. On pourrait même dire une sacrée femme, qui a survécu à 10 ans de captivité dans des conditions difficiles, et dont la foi que l’on découvre au fil des pages, impressionne. Asia Bibi est de passage à KTO et nous livre un témoignage édifiant.