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  • Le film évènement "Unplanned" disponible en DVD et VOD

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    De Pauline Destais sur le site Aleteia.org :

    "Unplanned", le film évènement disponible en DVD et VOD

    24/01/21

    "Unplanned" (Non plannifié), film inspiré du récit autobiographique d’Abby Johnson et son cheminement de pro-choix à pro-vie, est disponible en DVD et VOD depuis le 23 janvier.

    Basé sur le récit autobiographique d’Abby Johnson, le film « Unplanned » (Non planifié) est désormais disponible en DVD et VOD, a annoncé Saje Production. En 2019, année où l’histoire vraie d’Abby Johnson, ex-directrice d’un centre d’avortement aux États-Unis, est porté à l’écran, le succès est immédiat. Mais comme une bombe à retardement, qui pourrait briser le silence sur l’expérience de l’avortement, les Français ont attendu l’automne 2020 pour pouvoir le visionner.

    Afin de ne pas susciter de polémique autour de la question de l’avortement, sujet délicat, intime et particulièrement clivant, Saje Distribution a choisi de ne pas projeter ce film dans les salles, encourageant des projections privées, en ligne sur sa plateforme, suivies autant que possible d’échanges avec des personnes ayant une solide expérience d’accompagnement sur la question de l’avortement. Chacun peut désormais le visionner grâce à sa diffusion en DVD et VOD sur lefilmchretien.fr, mais également en ligne surLa Boutique SAJE et sur des plateformes grand-public (Itunes, Google Play, Microsoft).

    De quoi parle ce film ? C’est l’histoire vraie d’Abby Johnson, d’abord bénévole au Planning Familial, puis employée brillante et enfin directrice d’une de leur clinique pour accompagner les femmes, des questions de sexualité jusqu’aux pratiques d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). C’est en tant que directrice qu’elle assiste à une opération d’avortement chirurgical par aspiration d’un fœtus de treize semaines. À partir de cette treizième semaine de grossesse, le fœtus, dont le coeur bat, a les traits physiques définis. C’est en voyant ce petit être se débattre avant d’être aspiré sur le moniteur de contrôle du chirurgien, qu’Abby prend brutalement conscience qu’il s’agit d’un être vivant. « Je l’ai vu. Et il a bougé. C’était comme s’il se tordait et se battait pour survivre. C’était un tout petit bébé, un bébé parfait, et tout à coup il est mort, on l’a tué. »Dès lors, elle s’incrimine d’être la complice de chaque avortement entreprit sous sa direction et devient une des plus ferventes défenseuses du droit à la vie. 

    Lire aussi :
    Unplanned, un film dont on ne peut sortir que bouleversé

  • Le transhumanisme face à Dieu et au christianisme

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    D'Antoine Pasquier sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Le christianisme, premier adversaire du transhumanisme

    Le Père Tanguy-Marie Pouliquen, professeur d’éthique à la faculté de théologie de Toulouse nous apporte un éclairage sur le lien entre transhumanisme et christianisme. Il est d'ailleurs l'auteur d'un livre Fascination des nouvelles technologies et transhumanisme: 115 questions.

    En quoi le transhumanisme s’oppose-t-il à Dieu ?

    Il peut se résumer à la tentation de l’homme-dieu décrite dans Ézéchiel : « Parce que tu as dit : “Je suis un dieu, je siège sur un trône de dieu au milieu des mers”, alors que tu es un homme et non pas un dieu » (Ez 28, 2). Le cœur qui se prend pour Dieu se pense à l’initiative de son existence. En langage moral, on parlera d’orgueil. Se prendre pour Dieu, c’est se prendre pour l’origine de la réalité créée et ne plus voir dans la Création une réalité donnée, des lignes de conduite, une direction intérieure qui accompagnerait mon existence. L’homme-dieu entend substituer à l’inscription de l’origine dans la Création sa propre réflexion, sa propre direction, sa propre totalité au risque d’être totalisant ou totalitaire. Le totalitarisme naît lorsque la projection de soi n’est plus portée par des mythes décrivant la condition humaine comme créée.

    Le transhumanisme, est-ce l'Antéchrist ?

    Je vais m’appuyer sur l’un des romans préférés des papes François et Benoît XVI : Le Maître de la Terre (éd. Téqui). L’intrigue de ce livre, écrit en 1906 par Robert Hugh Benson, le fils de l’archevêque de Canterbury devenu prêtre catholique, prend appui sur la fascination qu’exerce un homme venu de nulle part qui, par sa séduction, laisse à penser qu’il est la solution à tous les problèmes de la démocratie et de la vie sociale. Cette fascination s’étend progressivement et a pour effets secondaires d’éliminer, par son prolongement politique, toutes les libertés publiques, par tranches fines et successives. Peut-être que la technologie est cette figure fascinante qui nous fait perdre la capacité, comme le dit la philosophe Hannah Arendt (1906-1975), de penser par nous-mêmes. Si l’homme perd cette capacité de penser par lui-même, de manière critique, alors nous plongeons dans une forme d’idéologie pratique à visée totalisante et, pour certains, totalitaire.

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  • Biden divise l'Eglise; la liberté, oui, mais pour quoi faire ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Joe Biden aussi divise l’Église.  Liberté oui, mais pour faire quoi ?

    La couverture du « Times » reproduite ci-dessus date du 12 décembre 1960.  Le mois précédent, John F. Kennedy avait été élu en tant que premier président catholique des États-Unis.  Et le jésuite de la couverture, John Courtney Murray, y apparaissait comme le grand théoricien d’une vision catholique de la liberté religieuse finalement compatible avec le pluralisme de la société américaine.

    C’était à Murray que l’équipe de Kennedy avait demandé conseil pour rédiger le célèbre discours que le futur président allait adresser à Houston devant une assemblée de pasteurs protestants, pour dissiper les craintes – à l’époque très présentes dans la société américaine – d’une subordination de sa part aux diktats d’une hiérarchie catholique hostile aux libertés modernes.

    Cette même année 1960, Murray avait en fait publié un livre qui visait directement à vaincre ces appréhensions, ce qui apparaît déjà dans son titre, calqué sur l’introduction de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique de 1776 : « We Hold These Truths.  Catholic Reflections on the American Proposition » [« Nous croyons en ces vérités.  Réflexions catholiques sur le ‘principe américain’ »].

    Ce livre a eu un certain retentissement.  En 1964, en plein Concile Vatican II, il fut traduit en Italie par Morcelliana, cette maison d’édition de Brescia chère au Pape Paul VI.  Et Murray, qui avait déménagé à Rome en tant qu’expert des évêques américains, fut le principal inspirateur et rédacteur de la déclaration conciliaire « Dignitatis humanae », approuvée le 7 décembre de la même année, qui avait constitué un tournant historique sur la liberté religieuse.

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  • "Tout visage pâle devrait reconnaître dès la maternelle son privilège et s’en excuser"

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    Du Figaro Vox via artofuss.blog :

    P. Bruckner: «La seule identité encore autorisée pour les blancs est l’identité de contrition»

    ENTRETIEN – L’écrivain et philosophe, qui vient de publier Un coupable presque parfait. La construction du bouc émissaire blanc (Grasset, 2020), analyse le succès des théories indigénistes et décoloniales auprès de nombreux people aussi bien qu’à l’université et dans une partie des médias.

    Par Eugénie Bastié 

    20/01/2021

    LE FIGARO. – La chanteuse Camélia Jordana a déclaré dans une récente interview à L’Obs: «Si j’étais un homme, je demanderais pardon.» Comment expliquer que la vulgate féministe et décoloniale, qui fait du mâle blanc le coupable de tous les maux, soit désormais reprise par tant de membres de l’intelligentsia artistique?

    Pascal BRUCKNER. – Camélia Jordana est une chanteuse de talent mais sa croisade antimasculine me laisse perplexe. Le prétexte de ses diatribes, une collision en trottinette avec un chauffeur de taxi grossier, me paraît mince. Lilian Thuram, dans un débat, m’avait aussi opposé ce même argument du taxi pour souligner le racisme indécrottable des Français. Pardon de les contredire: bien que moi-même vieux mâle blanc, j’ai été souvent refusé par des taxis en maraude et obligé de rentrer à pied en pleine nuit. On est à Paris, que diable, cette profession a ses humeurs même si l’immense majorité des chauffeurs est courtoise. Camélia Jordana appelant à déconstruire le système masculin, c’est un peu «Martine fait de la trottinette en citant Jacques Derrida». Le showbiz a de ces coquetteries qui laissent rêveur: une idée venue tout droit des États-Unis, l’homme blanc est coupable de tous les malheurs du monde, rencontre chez nous un succès inattendu chez les comédiens et chanteurs (eux-mêmes plébiscités pourtant par des hommes ou des femmes blanches). Ils trouvent dans cette doctrine une simplicité qui les enchante.

    À LIRE AUSSI :Pascal Bruckner: «Le “privilège blanc” est une notion dangereuse et mensongère»

    Je pose une question: l’homme doit-il demander pardon parce qu’il est un homme- alors la moitié de l’humanité est coupable d’être née – ou certains hommes doivent-ils s’excuser pour ce qu’ils ont fait? Cela change tout. Les petits garçons, surtout s’ils sont blancs, seraient donc déjà marqués du signe de Caïn? N’est-ce pas la définition même du racisme que de déduire une faute ou une infériorité de la couleur de peau ou du sexe? On a changé de héros et de vilain, mais c’est toujours la même idéologie qui domine avec des personnages différents. Enfin si les hommes doivent demander pardon, les femmes doivent-elles s’excuser de vivre plus longtemps et de mieux résister au Covid que leurs compagnons masculins?

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  • Saint Paul illuminé sur le chemin de Damas (homélie du Père Daniel Ange)

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    15 BREVIAIRE DE MARTIN D ARAGON CONVERSION OF PAUL B.jpg

    https://www.youtube.com/watch?v=DzQyxjpoFOE