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  • Liège : Semaine Sainte & Semaine Pascale 2022 à l’église du Saint-Sacrement (Boulevard d’Avroy 132)

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    Plus d’informations : sursumcorda@skynet.be.

    Tel. +32 (0) 4 344 10 89

  • L'avenir de l'avortement aux Etats-Unis

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    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    L'avenir de l'avortement en Amérique

    NOTE DE L'ÉDITEUR : Les gouvernements des États favorables à l'avortement prennent des mesures énergiques pour codifier le droit à l'avortement, mais les défenseurs de la vie se mobilisent également pour protéger le caractère sacré de la vie.

    1/4/2022

    D'ici la fin de son mandat en juin, la Cour suprême des États-Unis devrait rendre une décision dans l'affaire Dobbs contre Jackson qui, espérons-le, supprimera le carcan juridique pro-avortement que les décisions antérieures de la Cour, Roe contre Wade et Casey contre Planned Parenthood, ont imposé à notre nation depuis près de 50 ans. 

    Anticipant ce résultat, de nombreux gouvernements d'États pro-vie s'apprêtent à adopter des lois qui restreignent fortement l'accès à l'avortement, voire à interdire totalement cette pratique qui met fin à la vie en modifiant la constitution de leur État. Conscients que l'avenir de l'avortement est menacé, l'administration Biden et les dirigeants du Parti démocrate au Congrès ont tenté - de concert avec le lobby de l'avortement - d'empêcher les avancées en faveur de la vie au niveau des États en consacrant le droit à l'avortement au niveau national par l'adoption de la loi dite "Women's Health Protection Act". Heureusement, cet horrible projet de loi pro-avortement, qui aurait été pire que Roe, a échoué à la fin du mois de février au Sénat. 

    L'attention commence également à se porter sur le Kansas, un État qui a une longue et difficile histoire dans la lutte contre l'avortement. Dans le cadre des élections primaires du 2 août, les électeurs seront invités à examiner un amendement qui clarifierait explicitement que la Constitution du Kansas ne contient pas de droit à l'avortement. L'initiative de vote annulerait effectivement une décision de 6-1 de la Cour suprême du Kansas en 2019 qui a statué que la Déclaration des droits de l'État comprenait un tel droit. Si l'initiative de vote ne mettrait pas automatiquement fin aux procédures d'avortement dans l'État, elle préparerait le terrain pour le faire. Cette initiative de vote est suivie de très près par des groupes dans tout le pays, car il s'agira du premier vote public après la publication attendue de la décision de la Cour suprême des États-Unis dans l'affaire Dobbs. 

    Bien que ces signes soient encourageants, le retour potentiel de l'autorité primaire sur l'avortement aux gouvernements des États a également un côté sombre : Les gouvernements des États favorables à l'avortement se mobilisent agressivement pour protéger et renforcer le droit à l'avortement sur leur propre territoire - et dans certains cas, ils se positionnent pour projeter la culture de la mort à plus grande échelle, en servant de "sanctuaires" où les femmes des États pro-vie peuvent venir se faire avorter.

    La Californie est l'exemple le plus flagrant de cet extrémisme en matière d'avortement. L'année dernière, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a commandé un rapport sur "l'avenir de l'avortement", rédigé par Planned Parenthood et une coalition d'autres fournisseurs d'avortement et de lobbyistes. Entre autres choses, la liste de souhaits post-Roe du lobby de l'avortement exige que le gouvernement californien paie les frais de déplacement des femmes qui viennent dans l'État pour se faire avorter et qu'il rembourse les fournisseurs d'avortements lorsque les femmes de l'extérieur de l'État ne peuvent pas payer elles-mêmes leur avortement. 

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  • Le pape dénonce le massacre de Bucha et l'impuissance de l'ONU

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Le Pape déplore le massacre de Boutcha et l’impuissance de l’ONU

    La guerre en Ukraine a une nouvelle fois été mentionnée par le Saint-Père au cours de l’audience hebdomadaire. Ce mercredi 6 avril, il a fustigé les «nouvelles atrocités» commises dans la ville de Boutcha contre des civils. Il a également pointé «l’impuissance» des Nations unies dans le conflit actuel.

    La guerre en Ukraine continue de préoccuper le Souverain Pontife. Celui-ci a dénoncé avec gravité les «nouvelles atrocités» révélées il y a quelques jours à propos de Boutcha, ville ukrainienne où ont été découverts des dizaines de cadavres après le retrait de troupes russes. Une «cruauté de plus en plus horrible, perpétrée même contre des civils sans défense, des femmes et des enfants», s’est indigné le Pape François depuis la salle Paul VI où se déroulait l’audience générale ce mercredi.

    «Ce sont des victimes dont le sang innocent crie vers le ciel et supplie: «Que cette guerre prenne fin ! Faites taire les armes ! Arrêtez de semer la mort et la destruction !» Prions ensemble pour cela», a demandé l’évêque de Rome aux pèlerins, avant un temps de silence.

    Selon le maire de Boutcha Anatoly Fedorouk, 280 personnes ont dû y être enterrées par les Ukrainiens ces derniers jours dans des «fosses communes».

    Ce mercredi 30 mars lors de l'audience générale, le Pape François a salué un groupe d'enfants ukrainiens accueillis par des associations italiennes, renouvelant son appel à la fin ...

    Rencontre avec des enfants en exil

    Visiblement ému, François s’est ensuite levé en dépliant un drapeau ukrainien, sur lequel figuraient des inscriptions en ukrainiens, et une croix traversée de deux épées. Un drapeau apporté au Souverain Pontife hier par des enfants réfugiés. «Ce drapeau vient de la guerre, justement de cette ville martyre, Boutcha», a-t-il expliqué, tenant le don qui lui avait été fait.

    Puis le Saint-Père a invité des enfants à venir le rejoindre sur l’estrade où il venait de prononcer sa catéchèse. De jeunes Ukrainiens accueillis en Italie, auxquels François a offert des œufs de Pâques, avant de les bénir et de les saluer, sous les applaudissements des fidèles.  

    «Ces enfants ont dû fuir et venir dans un pays étranger: c'est l'un des fruits de la guerre. Ne les oublions pas, et n'oublions pas le peuple ukrainien. Il est dur d'être déraciné de sa terre par une guerre», a déclaré le Pape en se rasseyant.

    Selon le dernier décompte du Haut-Commissariat aux Réfugiés, plus de 4,24 millions de réfugiés ukrainiens ont fui leur pays depuis le 24 février, du jamais vu en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Nous n’apprenons pas du passé

    Au cours de sa catéchèse, portant sur son récent voyage apostolique à Malte, le Souverain Pontife avait également mentionné la guerre en Ukraine. «Après la Seconde Guerre mondiale, des tentatives ont été faites pour jeter les bases d'une nouvelle histoire de paix, mais malheureusement - nous n’apprenons pas - la vieille histoire de grandes puissances concurrentes s'est poursuivie», a-t-il déclaré, dans un écho à ses déclarations au cours de la conférence de presse sur le vol du retour de Malte. Puis François de souligner que «dans la guerre actuelle en Ukraine, nous sommes témoins de l'impuissance des organisations des Nations unies».

  • Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme

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    Un article de Sandro Magister sur Settimo Cielo (traduction de Diakonos.be) :

    Le dernier conclave et ces questions négligées sur Dieu et l'homme

    Monreale

    Il suffit de jeter un œil aux deux derniers actes du pontificat de François, la réforme décousue de la Curie et le procès surréaliste pour les catastrophes financières de la Secrétairerie d’État pour comprendre à quel point ce dernier s’achève à la dérive, d’autant plus qu’il s’agit de deux points clés de l’agenda que le conclave de 2013 avait confié à ce nouveau pape qu’on avait été cherché « au bout du monde ».

    Ce conclave restera dans l’histoire comme le plus médiocre et le plus mondain du siècle dernier, puisqu’il s’est joué sur des questions terre à terre telles que les pouvoirs de la Curie, le mépris pour les candidats italiens, la rivalité entre centre et périphérie et les déboires financiers. C’est-à-dire ces questions mêmes qui avaient pris le pas sur le pontificat de Benoît XVI en repoussant à la marge ses propres priorités, qu’il aura prêchées inlassablement à une Église trop distraite pour en comprendre l’importance.

    Les priorités sur lesquelles Joseph Ratzinger insistait étaient et restent ces questions capitales qui sont vitales pour l’Église. Il les avait évoquées dans sa mémorable homélie « pro eligendo pontefice » du 18 avril 2005, à la veille de son élection au pontificat. Ce sont ces mêmes questions qu’il avait répétées dans sa touchante lettre aux évêques du 10 mars 2009 :

    « À notre époque où dans de vastes régions de la terre la foi risque de s’éteindre comme une flamme qui ne trouve plus à s’alimenter, la priorité qui prédomine est de rendre Dieu présent dans ce monde et d’ouvrir aux hommes l’accès à Dieu. Non pas à un dieu quelconque, mais à ce Dieu qui a parlé sur le Sinaï ; à ce Dieu dont nous reconnaissons le visage dans l’amour poussé jusqu’au bout (cf. Jn 13, 1) – en Jésus Christ crucifié et ressuscité. […] Conduire les hommes vers Dieu, vers le Dieu qui parle dans la Bible : c’est la priorité suprême et fondamentale de l’Église et du Successeur de Pierre aujourd’hui ».

    Et aujourd’hui ? Les questions qui occupent le devant de la scène dans l’Église sont celles qui sont imposées par la culture dominante : le clergé marié, les femmes prêtres, l’homosexualité érigée en vertu, la démocratie au lieu de la hiérarchie. Avec son « chemin synodal », l’Église d’Allemagne est emblématique de cette soumission à l’esprit du temps, même si le Pape François lui a donné une petite tape sur les doigts en public et en privé – la dernière fois, le 28 mars dernier, en recevant en audience le chef des évêques de Pologne, très inquiet – mais sans que les fauteurs de trouble ne reculent d’un pouce, du cardinal de Munich Reinhard Marx au président des évêques allemands Georg Bätzing, en passant par le cardinal et rapporteur général du synode sur la synodalité Jean-Claude Hollerich, qui considèrent tous que la morale sexuelle telle qu’elle se trouve dans le Catéchisme de l’Église catholique a vécu, et pas seulement elle.

    Au prochain conclave, il ne fait aucun doute que certains cardinaux essayeront de remettre les mêmes thèmes au centre des débats pour le choix d’un nouveau Pape. En laissant à nouveau de côté les véritables questions sur lesquelles l’Église tient ou tombe.

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  • L'Oklahoma interdit presque totalement l'avortement

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    Du site de la RTBF :

    Etats-Unis : l'État d'Oklahoma interdit presque totalement l'avortement

    6 avril 2022

    Le parlement d'Oklahoma, à majorité républicaine, a adopté mardi une loi qui rend l'avortement illégal dans l'État du Midwest des États-Unis, sauf en cas d'urgence médicale. Le texte doit encore être approuvé par le gouverneur républicain Kevin Stitt, mais celui-ci a déjà annoncé qu'il le signerait.

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    La loi pourrait dès lors entrer en vigueur cet été, à moins que l'ordre judiciaire ne s'en mêle.

    La Cour suprême des États-Unis doit en effet se prononcer sur la constitutionnalité d'une loi particulièrement restrictive adoptée par l'État du Mississippi. Les défenseurs de l'avortement craignent toutefois que la Cour, dominée par des juges conservateurs, ne remette en cause le droit à l'avortement.

    Ce droit - qui n'est garanti par aucune loi fédérale aux États-Unis - repose sur l'arrêt de la Cour suprême de 1973 "Roe vs Wade". La haute juridiction y a estimé que la Constitution garantissait le droit des femmes à avorter. Elle a confirmé en 1992 ce droit tant que le fœtus n'est pas viable, soit vers 22 à 24 semaines de grossesse.

    La question du droit à l'avortement divise la société américaine de longue date. L'État du Texas a récemment adopté une loi encourageant les citoyens à poursuivre au civil toutes les personnes aidant les femmes à avorter après six semaines de grossesse, tandis que l'Idaho a validé une loi autorisant les poursuites civiles contre les professionnels de santé pratiquant des interruptions volontaires de grossesse (IVG).

  • L'horreur à Bucha : la parole à un témoin oculaire italien

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    De Massimo Introvigne sur Bitter Winter :

    L'horreur à Bucha : La parole à un témoin oculaire italien

    6 avril 2022

    Un homme d'affaires qui vivait et travaillait là a réussi à s'échapper. Mais pas avant d'avoir vu "l'horrible réalité".

    Gianluca Miglietta est un homme d'affaires de Turin, en Italie. Il travaille avec l'Ukraine et a un appartement à Bucha. Il se trouve que je connais certains de ses amis et parents qui ont suivi avec inquiétude sa fuite aventureuse de l'Ukraine. Miglietta n'est pas un politicien. C'est juste un citoyen ordinaire pris dans l'horreur de la guerre, et pour cette raison un témoin fiable et indépendant.

    Il a raconté son histoire à l'agence de presse italienne Adnkronos. Il a vu les "gens qui sont morts dans la rue", les "voitures qui ont explosé" et "la peur des tireurs embusqués qui se cachaient partout" dans ce qui était devenu "une ville fantôme". Il qualifie ce qui s'est passé à Bucha de "catastrophe indescriptible".

    Miglietta a survécu en se cachant pendant six jours et six nuits dans le sous-sol de son immeuble. Puis, le 2 mars, il a décidé de sortir pour se sauver. ''Une décision difficile, cela aurait pu être mon heure et au lieu de cela, Dieu merci, nous l'avons fait, mais pour d'autres, ce n'était pas le cas'', a-t-il rapporté à Adnkronos depuis sa maison italienne, où il est maintenant arrivé sain et sauf. "Ils tirent, des missiles partout, des missiles même sur les personnes âgées. J'étais caché autant que possible, puis j'ai décidé de tenter le voyage de l'espoir."

    Lorsqu'il est sorti de sa cachette, il a "trouvé devant [ses] yeux des scènes effrayantes de destruction et de mort. Sur le sol, il y avait de tout. Il y avait des corps, des enfants, ils ont tiré sur des enfants." "Dans ces moments-là, dit-il, il y a peu de lucidité. On voit les chars détruits, les cadavres sur la route, les checkpoints, ce sont des moments de panique et on ne pense qu'à courir, à chercher la meilleure route." "Je me suis aventuré et j'ai été courageux, mais j'ai aussi eu plus de chance que d'autres. Dans ces moments-là, c'est l'adrénaline qui commande."

    "Mon cerveau est encore sous le choc et pour moi il est impossible d'oublier ce que j'ai vu", a-t-il rapporté, mentionnant "le massacre des femmes, violées et tuées. Puis ils leur passaient dessus avec le tank". Pour lui, il ne fait guère de doute qu'il s'agit d'"un génocide" et que les médias internationaux ne connaissent qu'"un pour cent de l'horrible réalité que vit l'Ukraine."

    Miglietta a maintenant vu les images des corps retrouvés à Bucha. Il dit avoir reconnu "mon église, celle qui se trouve en face de ma maison à Bucha, où j'avais l'habitude d'aller le samedi et le dimanche. Il y avait une pelouse, ils la réparaient avant la guerre, et maintenant il y a une fosse commune, des sacs noirs avec des corps à l'intérieur... les mères et les enfants qui sont enterrés sur le terrain devant les immeubles d'habitation. Ce ne sont plus des gens, il n'y a plus de visages, ils n'ont plus d'identité, ils ne sont plus reconnaissables. C'est atroce."

    L'homme d'affaires ne cesse de recevoir des nouvelles d'Ukraine. "Hier encore, rapporte-t-il, ils ont tué un garçon de 14 ans qui portait un brassard blanc pour indiquer qu'il était un civil. Mais que dit alors le maire que Bucha a été libéré ? Il faudra du temps avant qu'elle soit vraiment libérée des Russes, peut-être qu'il y en a encore quelques-uns cachés, déguisés en civils."

    À propos de Bucha, "depuis deux semaines, je n'ai pas pu entrer en contact avec 40 ou 50 personnes que je connais et qui sont encore là, ajoute Miglietta. Il y a le vieux Oleg, qui a décidé de rester dans sa ville, mais qui ne m'a pas répondu depuis longtemps. Et il y a les femmes, jeunes et moins jeunes, qui étaient comme moi dans le sous-sol".

    Lire également : le pape dénonce le massacre de Bucha