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  • L'eugénisme démocratique, un livre du père Joseph-Marie Verlinde

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    l-eugenisme-democratique-tome-ii.jpgLa procréation médicalement assistée est une bonne nouvelle pour les couples stériles ; mais l’est-elle également pour les embryons surnuméraires ? Il est précieux de pouvoir poser un diagnostic prénatal permettant de procurer des soins à l’enfant dès le sein de sa mère ; mais que dire des examens qui à la moindre anomalie, conduisent à l’avortement dit « thérapeutique » ? La traque de l’enfant handicapé n’est-elle pas une forme d’eugénisme par élimination du plus faible ? Comment s’assurer que le diagnostic préimplantatoire ne devienne une pratique eugénique par sélection du plus fort ? Le « droit » à l’enfant idéal semble faire partie des fantasmes de notre société, qui dénonce officiellement l’eugénisme, tout en incitant les citoyens à le pratiquer individuellement.  

    (Tome 2 (suite de "l'eugénisme éternel retour : http://www.produits-monastiques.fr/livres/1227-l-eugenisme-l-eternel-retour.html)

    A commander ici : http://www.produits-monastiques.fr/livres/1256-l-eugenisme-democratique.html

    Joseph-Marie VERLINDE, ancien chercheur en chimie nucléaire, l’auteur entre en religion sous le nom de Père Joseph-Marie VERLINDE, et fonde LA FAMILLE DE SAINT JOSEPH (règle bénédictine – Archidiocèse de Montpellier). Professeur émérite de philosophie à l’université catholique de Lyon, de théologie fondamentale au Séminaire d’Ars et au STIM (Studium Intermonastique de France), il se consacre à l’étude critique des nouveaux courants de religiosités, puis des nouvelles idéologies contemporaines qui se multiplient. Ses conférences de Carême 2002 à Notre Dame de Paris l’ont rendu célèbre. Le témoignage de son retour à la foi chrétienne (en 1975), après une immersion dans l’hindouisme et un passage dans l’ésotéro-occultisme, a été publié aux éditions St-Paul :L’Expérience interdite, 1998, 5e éd. - Quand le voile se déchire, 2000, 3e éd. - La déité sans nom sans visage, 2001, 2e ed.. Il est actuellement responsable d’un important Centre spirituel dans le Midi de la France (Saint Joseph de Mont-Rouge, 34-Puimisson), où il prêche des retraites et anime des sessions de guérison intérieure. Il est égalementcuré de paroisse. Le Père Verlinde est une des personnalités les plus atypiques de l’Église de France

  • Une nouvelle interview du pape (5 mars)

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    Sur Radio Vatican :

    Le Pape François dresse le bilan de sa première année de pontificat

    (RV) Voici bientôt un an que le Cardinal Bergoglio, archevêque de Buenos Aires devenait le 266e Pape de l’Eglise catholique. Une année de bouleversements, de surprises, que les spécialistes s’essaient à commenter, à analyser. Mais qui pouvait mieux le faire que le Pape lui-même ? François se livre aujourd’hui en Une du quotidien italien Il Corriere della Sera interrogé par le directeur du journal Ferruccio de Bortoli. L'entretien est reproduit dans son intégralité en Une du quotidien argentin La Nación. 

    Dans cette longue interview, le Pape n'évite aucun sujet. Il se considère comme « une personne normale ». « Le Pape est un homme qui rit, qui pleure, qui dort et qui a des amis comme tout le monde » selon François. Et il va même plus loin : « décrire le Pape comme une sorte de Superman, une sorte de star, me paraît blessant » dit-il. Une allusion directe à la Francesco mania qui a pu gagner certains cette année.

    A une question sur sa façon de gouverner l’Eglise, François estime qu’il est « conseillé et accompagné dans son travail par beaucoup de gens. Mais qu’au moment de décider, de mettre une signature, il se retrouve seul avec son propre sens de la responsabilité ».

    Le Pape émérite : une «institution»

    Pour autant, François peut compter sur son prédécesseur, Benoit XVI, pour lui demander conseil dans sa tâche. Si le Pape émérite est « discret, humble et qu’il ne veut pas déranger » selon la description de François, les deux papes sont tombés d’accord pour quelques apparitions publiques de Benoit XVI et une participation à la vie de l’Eglise. « Le pape émérite n’est pas une statue dans un musée, c’est une institution » affirme François. Un peu comme un grand-père dont il ne faut pas négliger la sagesse.

    Concernant la réforme de l’Eglise, François déclare que les changements qu’il s’applique à mettre en place s’inscrivent dans la lignée des discussions des Congrégations générales qui avait précédé le conclave il y a un an. « En mars dernier, je n’avais aucun projet de réforme de l’Eglise, aujourd’hui j’attends que le Seigneur me donne l’inspiration pour agir » avoue François.

    D’ailleurs, sur les réformes attendues concernant la famille, le Pape argentin estime que l’Eglise se doit de donner une réponse à la crise du modèle familial, mais pour cela, elle doit le faire en profondeur, et pas au cas par cas. « C’est ce que sont en train de faire le Consistoire et le Synode » conclut-il.

    zenit.org présente cette interview de façon "thématique" :

  • Du pape : "on s'habitue à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu"

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    NE PAS CEDER A L'INDIFFERENCE

    Cité du Vatican, 5 mars 2014 (VIS). Le Pape François a consacré la catéchèse de l'audience générale tenue Place St.Pierre au Carême qui débute ce jour: Durant ces quarante jours de préparation au mémorial de la passion, mort et résurrection du Seigneur, "l'Eglise nous demande deux choses, prendre mieux conscience de son action rédemptrice et vivre plus intensément notre baptême. La conscience des merveilles que le Christ a accompli pour notre salut nous prépare à rendre grâce à Dieu... Vivre jusqu'au bout le baptême signifie ne pas céder à l'indifférence, ne pas s'habituer à la misère... Il y a effectivement un risque à accepter passivement certains comportements et à ne pas réagir face à certaines situations. Nous nous habituons à la violence comme si elle était naturelle, à ce que des personnes dorment en plein air...aux réfugiés à la recherche de liberté et de dignité, qui ne sont pas accueillis comme il faudrait. On s'habitue aussi à vivre dans une société qui prétend se passer de Dieu, dans laquelle les parents n'apprennent pas à prier à leurs enfants, ni même à faire le signe de croix. Vos enfants savent-ils se signer? Savent-ils le Pater et l'Ave Maria?... Le Carême est une occasion pour changer de route et réagir au mal qui ne cesse de nous défier, un temps de conversion et de rénovation personnelle et communautaire fait de rapprochement de Dieu et d'adhésion à l'Evangile. Le Carême permet aussi de percevoir les autres en fonction de leurs besoins...et de se convertir à l'amour du prochain, en faisant usage de la gratuité et de la miséricorde du Seigneur... En cela demandons tout particulièrement à Marie de nous aider, elle qui est la première croyante en Jésus-Christ. Puisse-t-elle nous accompagner en ces jours de prière intense et de pénitence, afin de célébrer le mystère de Pâques purifiés".

  • Constantinople : grande rencontre orthodoxe sur fond de crise en Ukraine

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    De  Marie-Luce Kubacki sur le site de « La Vie » (extraits) :

    Une réunion de responsables des Eglises orthodoxes, convoquée par le patriarche oecuménique de Constantinople Bartholomée Ier, qui est le “chef spirituel“ de 300 millions de chrétiens et bénéficie de la primauté d'honneur au sein de l'orthodoxie, s'ouvrira le 6 mars 2014 à Istanbul. Cette rencontre, qui se déroulera sur fond de conflit en Ukraine, risque d'être très délicate. En effet, le patriarche de Moscou, Cyrille, a fait savoir qu'il entendait obtenir un consensus de ses confrères pour continuer à considérer l'Ukraine comme "territoire canonique" de l'orthodoxie russe.(…)

    La situation ecclésiale en Ukraine est particulièrement complexe. A l'ouest, on trouve l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Kiev, non reconnue par les églises canoniques, et l'Eglise gréco-catholique (uniate), tandis qu'à l'est (russophone) est installée l'Eglise orthodoxe du patriarcat de Moscou, branche principale de l'orthodoxie en Ukraine. Coexistent donc sur le territoire ukrainien deux Eglises orthodoxes, dont une, celle de Kiev, considérée comme « dissidente ». Comme l'expliquait Antoine Arjakovsky, directeur de recherche au Collège des Bernardins et fondateur de l'institut d'études oecuméniques de Lviv en Ukraine à JOL Press : « Dans l’Église orthodoxe, il y a eu un schisme en 1991 : un évêque, Philarète Denysenko, a décidé de créer sa propre Église que l’on appelle aujourd’hui le patriarcat de Kiev, qui célèbre en ukrainien et a refusé cette tutelle russe. Moscou ne reconnaît pas cette Église, même si elle rassemble aujourd’hui en Ukraine plusieurs millions de fidèles parmi les 25 millions d’orthodoxes. »

    Ainsi, poursuit le chercheur, « L'Eglise orthodoxe russe n’a elle-même jamais accepté que l’évêque de Kiev dispose de sa propre autonomie par exemple. L’Ukraine est aujourd’hui religieusement vassale de la Russie. Une situation paradoxale parce qu’en réalité, c’est la Russie, ou plutôt la Moscovie au XVIe siècle, qui a reçu son « baptême » des Ukrainiens. Au départ, l’Église orthodoxe est en effet venue de Constantinople par Kiev en 988, puis au XIVe siècle, les évêques de l’actuelle Ukraine sont partis en Moscovie. La Russie, qui dit aujourd’hui être l’Église-mère, est en réalité l’Église-fille. C’est donc elle, à bien des égards, qui empêche non seulement l’Église ukrainienne d’être autonome, mais également l’Ukraine, parce qu’il y a quand même près de 25 millions d’orthodoxes en Ukraine, c’est la principale religion. » (…)

    Réf. grande rencontre orthodoxe sur fond de crise en Ukraine

    JPSC 

  • Jean-Michel Javaux . Ecologie de la nature et écologie de l’homme : plus que 3 jours pour s’inscrire

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    1385927471_B97769129Z.1_20130719102112_000_GP011N8SU.1-0.jpgLe prochain « lunch débat » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale aura pour thème « Ecologie de la nature et écologie de l’homme ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’écologie : nous devons écouter le langage de la nature et y répondre avec cohérence. Un aspect demeure toutefois largement négligé: l’homme aussi possède une nature qu’il doit respecter et qu’il ne peut manipuler. Esprit et volonté, il est aussi nature, et sa volonté est juste quand il respecte la nature, l’écoute et quand il s’accepte lui-même pour ce qu’il est, et qu’il accepte qu’il ne s’est pas créé de soi. C’est justement ainsi et seulement ainsi que se réalise la véritable liberté humaine. A la lecture du discours prononcé sur ce thème par Benoît XVI au Bundestag à Berlin, Jean-Michel Javaux, bourgmestre d’Amay et ancien co-président d’Ecolo apportera son témoignage le mercredi 12 mars à 18h00 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Le débat sera modéré par Paul Vaute, chef d’édition du journal « La Libre Belgique-Gazette de Liège ». Horaire de la soirée : apéritif à 18h00, exposé à 18h15, lunch à 19h, débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 €, étudiants : 2 €). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance (7 mars). 

    Il est rare, de nos jours, qu’un homme politique belge (peu importe le parti) ose témoigner publiquement de sa foi. Raison de plus pour s’inscrire à cette conférence, par mail ou téléphone :

    info@ethiquesociale.org

    ou

    uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    ou

    Tél. 04.344.10.89

    JPSC 

  • Ophain (Bois-Seigneur-Isaac), 20 mars : conférence sur la dévotion eucharistique par Mgr Delville

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    A l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac -

      Monastère Saint Charbel ( ASBL)  

     

    Dans le cadre de l'année jubilaire,

    le jeudi 20/3/2014 à 20h00 :

    Conférence 

    par son Exc. Mgr. Jean-Pierre Delville,

    évêque de Liège

    sur :

    « L’histoire de la dévotion eucharistique depuis le Moyen Age. Qu’en retenir aujourd’hui ?»

    Rue Armand Demoor 2 
    1421 OPHAIN-BOIS-SEIGNEUR-ISAAC (BRAINE-L'ALLEUD)

  • La Croix est toujours sur le chemin chrétien

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    Sur Radio Vatican :

    "Les persécutions sont le chemin de ceux qui veulent suivre Jésus"

    (RV) “La Croix est toujours sur le chemin chrétien”. Telle est l’une des phrases fortes de l’homélie du Pape François ce mardi matin à la Maison Sainte Marthe. Une homélie centrée sur les persécutions des chrétiens dans le monde, à la lumière de l'Evangile de ce mardi, tiré de Saint Marc. Le Pape a rappelé que les martyrs au nom de leur foi sont plus nombreux qu’aux premiers temps de l’Eglise. 

    L’Évangile du jour revient sur la réponse de Jésus à Pierre, quand celui-ci lui affirme : « Voilà que nous avons tout quitté pour te suivre.» Jésus répond : « Amen, je vous le dis : personne n'aura quitté, à cause de moi et de l'Évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre, sans qu'il reçoive le centuple ». 

    La persécution est le chemin emprunté par le Christ

    Pierre pense peut-être que suivre le Christ est une « belle activité commerciale » a souligné le Pape, quand il parle de « centuple », mais Jésus ajoute que ceux qui ont tout laissé ont reçu beaucoup, y compris les persécutions. « Cette persécution est le gain du chrétien, le chemin de celui qui veut marcher à la suite de Jésus. Ce chemin, c’est Lui qui l’a parcouru, c’est lui qui a été persécuté ! C’est le chemin de l’abaissement.» 

    Le Saint-Père a poursuivi en citant les Béatitudes : « Heureux êtes-vous si l'on vous insulte, si l'on vous persécute et si l'on vous calomnie de toutes manières à cause de moi. » Ces persécutions sont au cœur de la vie des disciples, elles ont commencé très vite après leur prédication, une fois l’Esprit Saint reçu a t-il rappelé. Et nous même dans nos vies de chrétiens nous aurons la persécution.

    Les martyrs d'aujourd'hui 

    Cette persécution, le Pape en a ensuite rappelé la réalité: les diffamations, les arrestations, la mise en prison, la mort. « Nous oublions facilement, mais pensons à tous les chrétiens il y a 60 ans, dans les camps nazis et communistes : ils étaient si nombreux ! Enfermés car ils étaient chrétiens ! » Et le souverain pontife de mettre en garde contre l’oubli : « Cela existe encore et je peux vous dire qu’ il y a plus de martyrs aujourd’hui que dans les premiers temps de l’Eglise ! »

    Le Pape a ainsi fait référence à tous ces chrétiens qui sont condamnés pour le simple fait de posséder une bible, ou qui ne peuvent pas faire un signe de croix. Ce chemin de persécution est ce qui arrive quand nous suivons Jésus a t-il répété. « Pensons à tant de frères et sœurs qui ne peuvent pas prier ensemble, parce qu’ils sont persécutés, parce qu’ils ne peuvent avoir le livre de l’Evangile ou bien une bible a conclu François, pensons aussi à ceux pour qui il est interdit d’aller à la messe. Demandons-nous enfin si nous sommes disposés à porter la Croix comme Jésus, à porter les persécutions pour témoigner de Jésus, comme le font tous ces frères et sœurs humiliés. Penser à cela nous fera du bien à tous ».

  • Le Mercredi des Cendres

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    Evangile du jour : Mt 6, 1-6.16-18

    Comme les disciples s'étaient rassemblés autour de Jésus, sur la montagne, il leur disait : « Si vous voulez vivre comme des justes, évitez d'agir devant les hommes pour vous faire remarquer. Autrement, il n'y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux. 

    « Ainsi, quand tu fais l'aumône, ne fais pas sonner de la trompette devant toi, comme ceux qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu fais l'aumône, que ta main gauche ignore ce que donne ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous priez, ne soyez pas comme ceux qui se donnent en spectacle : quand ils font leurs prières, ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et les carrefours pour bien se montrer aux hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi au fond de ta maison, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. 

    « Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu'ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont touché leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (fsJ) - homelies.fr (Archive 2003)

    L'Évangile de ce jour nous plonge d’emblée au cœur de l'exigence de ce temps de carême, en précisant non seulement les actions concrètes qu balisent le chemin de conversion, mais aussi l'attitude intérieure qui convient pour que Dieu puisse agréer nos efforts.

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  • Le message du pape François pour le Carême

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    PREMIER MESSAGE DE CAREME DU PAPE FRANÇOIS

    (VIS). Le message du Pape pour le Carême 2014, intitulé "Il s’est fait pauvre pour nous enrichir par sa pauvreté" (tiré de la Seconde Epître aux Corinthiens), daté du 26 décembre dernier, a été présenté le 4 février. En voici le texte intégral:

    "Chers frères et sœurs, je voudrais vous offrir, à l’occasion du Carême, quelques réflexions qui puissent vous aider dans un chemin personnel et communautaire de conversion. Je m’inspirerai de la formule de saint Paul: Vous connaissez en effet la générosité de notre Seigneur Jésus Christ. Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous, pour que vous deveniez riches par sa pauvreté. L’Apôtre s’adresse aux chrétiens de Corinthe pour les encourager à être généreux vis-à-vis des fidèles de Jérusalem qui étaient dans le besoin. Que nous disent-elles, ces paroles de Paul, à nous chrétiens d’aujourd’hui? Que signifie, pour nous aujourd’hui, cette exhortation à la pauvreté, à une vie pauvre dans un sens évangélique?

    La grâce du Christ. Ces paroles nous disent avant tout quel est le style de Dieu. Dieu ne se révèle pas par les moyens de la puissance et de la richesse du monde, mais par ceux de la faiblesse et la pauvreté: Lui qui est riche, il est devenu pauvre à cause de vous. Le Christ, le Fils éternel de Dieu, qui est l’égal du Père en puissance et en gloire, s’est fait pauvre. Il est descendu parmi nous, il s’est fait proche de chacun de nous, il s’est dépouillé, comme vidé, pour nous devenir semblable en tout. Quel grand mystère que celui de l’Incarnation de Dieu! C’est l’amour divin qui en est la cause, un amour qui est grâce, générosité, désir d’être proche et qui n’hésite pas à se donner, à se sacrifier pour ses créatures bien-aimées. La charité, l’amour, signifient partager en tout le sort du bien-aimé. L’amour rend semblable, il crée une égalité, il abat les murs et les distances. C’est ce qu’a fait Dieu pour nous. Jésus en effet, a travaillé avec des mains d’homme, il a pensé avec une intelligence d’homme, il a agi avec une volonté d’homme, il a aimé avec un cœur d’homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l’un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché.

    La raison qui a poussé Jésus à se faire pauvre n’est pas la pauvreté en soi mais, dit saint Paul, pour que nous devenions riches par sa pauvreté. Il ne s’agit pas d’un jeu de mots, ni d’une figure de style. Il s’agit au contraire d’une synthèse de la logique de Dieu, de la logique de l’amour, de la logique de l’Incarnation et de la Croix. Dieu n’a pas fait tomber sur nous le salut depuis le haut, comme le ferait celui qui donne en aumône de son superflu avec un piétisme philanthropique. Ce n’est pas cela l’amour du Christ ! Lorsque Jésus descend dans les eaux du Jourdain et se fait baptiser par Jean Baptiste, il ne le fait pas par pénitence, ou parce qu’il a besoin de conversion ; il le fait pour être au milieu des gens, de ceux qui ont besoin du pardon, pour être au milieu de nous, qui sommes pécheurs, et pour se charger du poids de nos péchés. Voilà la voie qu’il a choisie pour nous consoler, pour nous sauver, pour nous libérer de notre misère. Nous sommes frappés par le fait que l’Apôtre nous dise que nous avons été libérés, non pas grâce à la richesse du Christ, mais par sa pauvreté. Pourtant Paul connaît bien la richesse insondable du Christ, établi héritier de toutes choses. Alors quelle est-elle cette pauvreté, grâce à laquelle Jésus nous délivre et nous rend riches? C’est justement sa manière de nous aimer, de se faire proche de nous, tel le Bon Samaritain qui s’approche de l’homme laissé à moitié mort sur le bord de la route. Ce qui nous donne la vraie liberté, le vrai salut, le vrai bonheur, c’est son amour de compassion, de tendresse et de partage. La pauvreté du Christ qui nous enrichit, c’est le fait qu’il ait pris chair, qu’il ait assumé nos faiblesses, nos péchés, en nous communiquant la miséricorde infinie de Dieu. La pauvreté du Christ est la plus grande richesse. Jésus est riche de sa confiance sans limite envers le Père, de pouvoir compter sur Lui à tout moment, en cherchant toujours et seulement la volonté et la gloire du Père. Il est riche comme est riche un enfant qui se sent aimé et qui aime ses parents et ne doute pas un seul instant de leur amour et de leur tendresse. La richesse de Jésus, c’est d’être le Fils. Sa relation unique avec le Père est la prérogative souveraine de ce Messie pauvre. Lorsque Jésus nous invite à porter son joug qui est doux, il nous invite à nous enrichir de cette riche pauvreté et de cette pauvre richesse qui sont les siennes, à partager avec lui son Esprit filial et fraternel, à devenir des fils dans le Fils, des frères dans le Frère Premier-né. Léon Bloy a dit qu’il n’y a qu’une seule tristesse, c’est celle de ne pas être des saints. Nous pourrions également dire qu’il n’y a qu’une seule vraie misère, c’est celle de ne pas vivre en enfants de Dieu et en frères du Christ.

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  • Divorcés-remariés : les avancées risquées du cardinal Kasper

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    Sandro Magister présente le texte désormais public du rapport par lequel le cardinal Kasper a ouvert le récent consistoire consacré à la famille, "indiquant deux voies pour permettre aux divorcés remariés de communier à nouveau. En suivant l’exemple de ce qui se faisait dans l’Église de l’antiquité." On trouvera, sur le site du vaticaniste (chiesa.espresso.repubblica.it), la traduction des passages les plus importants de ce rapport introductif. On l'a déjà évoqué, ce rapport n'a pas fait l'unanimité et le cardinal Gerhard Muller a de son côté fait entendre un point de vue très différent.

    Sur le site "Benoît et moi", deux articles sont consacrés à "la révolution culturelle du cardinal Kasper"; il s'agit de la traduction, en deux parties, des réflexions du Professeur De Mattei qui passe au crible l'argumentation du "théologien libéral" :

    Incontestablement, le sujet est très sensible et très délicat, et l'on peut déjà pressentir combien la navigation du synode des évêques sur la famille sera périlleuse au milieu des multiples écueils dont la question des divorcés-remariés et de leur accès à la communion n'est pas le moindre. Le moins qu'on puisse penser, et dire, est que le pape a pris un sérieux risque en ouvrant ce chantier et en le faisant précéder par une enquête qui a très rapidement viré au sondage d'opinion. Comment va-t-on pouvoir sauvegarder l'arrimage à la doctrine traditionnelle du mariage et de la famille tout en voulant trouver des "voies pastorales" pour répondre aux attentes de gens en quête "d'ouvertures"? Les débats préliminaires, déjà largement entamés, laissent d'ores et déjà entrevoir des assises synodales à très haut risque... (Cela promet et les commentaires médiatiques vont déjà bon train comme on pourra s'en rendre compte ici.)

  • Les intentions de prière du pape pour mars 2014

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour mars est:

    "Pour que les droits et la dignité des femmes soient respectés dans tous les milieux".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que de nombreux jeunes accueillent l'invitation du Seigneur à consacrer leur vie à l'annonce de l'Evangile".

  • Belgique : le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

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    Dans la « Libre » de ce jour, Christian Laporte, l’incontournable spécialiste du trône et de l’autel estime que le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel "malgré diverses pressions" :

     « C'est fait: le roi Philippe a signé ce dimanche la loi sur l'extension de l'euthanasie aux mineurs. C'était la dernière attendue dans le processus de suivi de la législation depuis son adoption par la Chambre, il y a deux semaines après l'avoir été par le Sénat. Une extension de l'euthanasie voulue et votée par des majorités de rechange comprenant surtout des élus PS, MR, Ecolo-Groen et N-VA mais certainement pas de manière unanime en leur sein puisque d'autres parlementaires de ces partis se sont abstenus ou ont voté contre au nom de la liberté de conscience. Quant au fait que la signature ait été apposée sous la loi quinze jours après son approbation par le chef de l'Etat, il apparaît que c'est un délai tout à fait normal même si, en la matière, il n'existe pas de réelles normes.

    Le chef de l'Etat a donc parfaitement rempli son rôle constitutionnel malgré diverses pressions dont la moindre ne fut pas une pétition de CitizenGO, une fondation catholique espagnole attachée aux valeurs traditionnelles et à la famille de base. Cette dernière l'avait elle-même diffusée à l'initiative d'un couple de catholiques autrichiens, Martin et Gudrun Kluger, les parents d'une famille nombreuse, très engagés dans diverses associations catholiques.

    Leur pétition a recueilli plus de 200.000 signatures principalement à l'étranger où l'on ne connaît évidemment pas tous les tenants et aboutissants de la sanction et de la promulgation royale d'une loi en Belgique. Et où on a visiblement oublié aussi que si au nom de sa conscience, le roi Baudouin n'avait pas voulu signer la loi sur la dépénalisation de l'avortement, il avait en même temps demandé au gouvernement de l'époque de tout mettre en œuvre pour qu'elle soit sanctionnée et promulguée. »

    Réf. Le Roi a signé la loi sur l'extension de l'euthanasie

     Le refus de signature du Roi n’aurait pas empêché la sanction et la promulgation de la loi en usant d’une astuce constitutionnelle. Il aurait, par contre, provoqué une crise mettant en péril le trône et la nation. Un tel geste que Baudouin a pu se permettre en 1990 eût été contreproductif sur toute la ligne aujourd’hui. Au lieu de vouloir sacrifier le roi sur l’autel de leurs convictions, les pétitionnaires doivent mobiliser leurs énergies pour susciter en Belgique un véritable débat de société sur la problématique de l’euthanasie des mineurs (et des autres). Avec 73% d’opinions belges favorables à l’actuelle législation mortifère, ils ne sont pas au bout de leur peine !   JPSC