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  • Belgique : Les gauches laïques entretiennent leur mainmise sur l’opinion

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    5320907835701fd1bccbdacf (1).jpgVous avez dit un synode à Rome sur la famille ? En Belgique, après l’extension emblématique de l’euthanasie légale aux mineurs d’âge, les gauches laïques belges, tous sexes (linguistiques) confondus s’en prennent au patronyme familial multiséculaire. Le petit Poucet cdH se rebiffe, sous les sarcasmes les Lalieux (PS), Gerkens (Ecolo) et autres Bacquelaine (MR) : que du bonheur avant les élections du 25 mai.  Lu dans « La Libre » de ce jour  sous la signature de A. C. (Clevers Antoine) :

    « PS, MR et Ecolo n’en veulent pas. " Un retour au patriarcat ! " , dit l’écologiste Muriel Gerkens.

    Le CDH fait l’unanimité contre lui. Catherine Fonck (photo), la cheffe du groupe humaniste à la Chambre, annonçait hier dans "La Libre" la volonté de son parti de rouvrir le débat sur le nom de famille de l’enfant. Elle va déposer, lors de la séance plénière de la semaine prochaine, un amendement au texte de loi afin d’imposer d’office le double nom, avec le nom du père inscrit en premier lieu. Les parents n’auraient de facto plus la liberté de choix - entre le nom du père, de la mère ou les deux (dans l’ordre qu’ils veulent) - comme le prévoit le projet de loi de la ministre de la Justice Annemie Turtelboom (Open VLD) adopté mardi en commission à la Chambre.

    "Après avoir enlevé aux parents le libre choix de l’école pour leur enfant (NdlR, via le décret inscription en Communauté française), le CDH voudrait enlever aussi aux parents la liberté de choix du nom de famille de leur enfant en imposant le double nom. Décidément, le CDH n’aime pas la liberté", a vivement réagi hier Daniel Bacquelaine, chef de groupe MR à la Chambre.

    Ecolo voit dans l’amendement du CDH "un retour au patriarcat", selon les termes de Muriel Gerkens, cheffe du groupe Ecolo/Groen à la Chambre. Selon l’idée du CDH, on prendrait le premier nom de chacun des parents pour la génération suivante. Donc du grand-père du nouveau-né. Qui persisterait au fil du temps.

    "C’est le système à l’espagnole, le plus rétrograde qu’il soit parce que ce n’est jamais que le nom du père qui sera transmis", appuie Karine Lalieux, députée PS. Pour Mme Gerkens, "Ils (NdlR, les partis sociaux-chrétiens) nous refont le coup de 2003. A l’époque, les travaux en commission avaient permis d’aboutir à un résultat plus ou moins comparable à celui d’aujourd’hui. Puis, il y avait eu une descente de conservateurs mâles visant à protéger les lignées aristocratiques représentées par le nom du père… C’était inacceptable à l’époque. Ça l’est encore maintenant car on ne rencontre plus l’exigence de l’égalité entre hommes et femmes."

    L’amendement rejeté jeudi prochain

    "C’est à croire que le CDH n’a pas l’égalité des chances dans ses compétences" (qui est entre les mains de la vice-Première CDH Joëlle Milquet), ironise Mme Lalieux. Si les deux députées reconnaissent une certaine complexité à la nouvelle réglementation (quatre possibilités de nom à la première génération, dix à la deuxième…), elles refusent catégoriquement la piste des humanistes. "Notre proposition était de rendre obligatoire le double nom, mais en laissant le choix de l’ordre entre le père et la mère", commente la socialiste. "Les libéraux réclamaient, eux, la liberté totale de choix. Très bien. Il y a eu un accord gouvernemental en ce sens, derrière lequel s’est rangée Joëlle Milquet…"

    MR, PS et Ecolo ont annoncé qu’ils n’ont nullement l’intention de cosigner l’amendement du CDH. Il en va de même pour les libéraux, socialistes et écologistes flamands. Le texte sera discuté en séance plénière mercredi prochain et soumis au vote le lendemain. Il sera rejeté. Sans aucun doute.

    A. C. » 

    Réf. Veto unanime contre la proposition du CDH sur le double nom de famille

  • Elle instruisait les petites filles. La Révolution française l'a exécutée.

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    Françoise, pionnière dans l'instruction des petites filles

    Et martyre de la Révolution française

    sur zenit.org (A. Bourdin)

    La Révolution française, admirée comme la révolution des droits des opprimés, a aussi opprimé et assassiné des innocents: leur histoire permet de lever le voile et de faire la vérité sur les points chauds de l'histoire de la jeune et trop souvent sanglante République.

    Ce qui est arrivé aux martyrs révèle cette face souvent cachée et honteuse de la Révolution, comme en témoigne le destin de la bienheureuse Françoise Tréhet (1756-1794), tuée parce qu'elle aimait le Christ plus que sa vie et qu'elle instruisait les petites filles - aujourd'hui encore, sous d'autres latitudes, cela peut coûter la vie - et qu'elle soignait les malades. Le martyrologe romain fait mémoire d'elle le 13 mars.

    Née le 8 avril 1756 dans une famille de propriétaires aisés, à Saint-Mars-sur-la-Futaie, en Vendée, Françoise Tréhet voulut suivre le Christ de plus près dans la pauvreté, la chasteté et l'obéissance évangéliques. Elle entra dans la communauté des Sœurs de la Charité, qui portera ensuite le nom de Notre-Dame d'Evron. 

    En 1783, elle partit à Saint-Pierre-des-Landes pour ouvrir une école paroissiale, avec une jeune consœur, Jeanne Véron. Elle dépensait ses forces entre les murs d'une école, dévouée à l'éducation des petites filles, ou au chevet des malades. Françoise avait un caractère trempé - elle allait le montrer devant ses soi-disant juges -, mais lorsque survint la Terreur, il fallut bien se cacher. Or, fin février 1794, les deux religieuses furent dénoncées et arrêtées.

    Le 13 mars, Françoise fut interrogée par la cruelle "Commission Clément": on l’accusa d’avoir caché des prêtres réfractaires - au serment imposé par les révolutionnaires - et d’avoir aidé des Vendéens. Ce qu'elle répondit ne laisse aucun doute sur les raisons de son engagement et sur son innocence: elle répondit que tout malade était "un frère en Jésus-Christ" et qu'il avait droit à être soigné. Comme son combat n'était pas politique, elle refusa de crier "longue vie à la République", et ce sursaut de liberté cella sa condamnation à mort par la guillotine. Elle avait 37 ans. Portée par uen force intérieure, elle monta à l’échafaud en chantant à la Vierge Marie le "Salve Regina". Jeanne Véron sera exécutée après une condamnation tout aussi sommaire, une semaine plus tard.

    Elles ont été béatifiées ensemble par le pape Pie XII le 19 juin 1955, parmi les martyrs de Laval. Plus de 350 martyrs de la Révolution française ont été béatifiés. Jean-Paul II s'en est expliqué un jour en disant: "On les a, dans les attendus des sentences, accusés de compromission avec les "forces contre-révolutionnaires", il en est d'ailleurs ainsi dans presque toutes les persécutions d'hier et d'aujourd'hui. Mais pour les hommes et les femmes dont les noms ont été retenus - parmi beaucoup d'autres sans doute également méritants -, ce qu'ils ont réellement vécu, ce qu'ils ont répondu aux interrogations des tribunaux ne laisse aucun doute sur leur détermination à rester fidèles, au péril de leur vie, à ce que leur foi exigeait, ni sur le motif profond de leur condamnation: la haine de cette foi que leurs juges méprisaient comme "dévotion insoutenable" et "fanatisme"."

  • François superman

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    « Les 6 révolutions du pape François », d’après Jean Mercier sur le site web de « La Vie » :

    Le primat de la miséricorde

     Pour réaliser cette révolution, le pape a décidé une mise à plat universelle de la pastorale des personnes qui n’entrent pas dans les clous (couples non mariés, personnes homosexuelles, divorcés remariés), lors d’un synode romain sur la famille, qui se déroulera en deux sessions, dont la première aura lieu en octobre. Le dossier des divorcés remariés a fait l’objet de la quasi-totalité des interventions des cardinaux réunis autour du pape avant sa première création de cardinaux, le 22 février dernier. Mais on sait aussi que la position d’ouverture défendue par le cardinal allemand Walter Kasper (permettre l’accès aux sacrements après un audit pénitentiel) n’a pas fait l’unanimité. L’Église catholique est donc officiellement entrée dans une phase de turbulences, et le pape a solennellement demandé à tous les fidèles de prier. Une façon à peine voilée de les exhorter à ne pas se déchirer.

    La collégialité à l’honneur

    (…) Signe que les temps changent : le synode sur la famille a été précédé d’une grande opération de remontée d’informations, sans précédent dans l’histoire récente. D’ordinaire, seules les conférences épiscopales sont consultées, alors que, cette fois, les catholiques de la base ont été sollicités, et se sont largement mobilisés (…).À l’avenir, le processus de décentralisation devrait aboutir à ce que les conférences épiscopales jouissent d’une véritable autorité en matière de doctrine. La création de conférences régionales et continentales n’est pas exclue. On s’acheminerait alors vers un modèle où il faudrait cependant gérer des ­divergences plus ou moins grandes entre les Églises locales, pouvant aboutir à des divisions comme cela s’est produit dans la communion anglicane. Exemple emblématique de son souci de collégialité, François a créé, un mois après son élection, un G8 des cardinaux, récemment rebaptisé « C8 » par son pilote en chef, le cardinal Óscar Rodríguez ­Maradiaga, et dont les membres représentent tous les continents. Ce C8 dispose d’un large champ de compétences, depuis la réforme de la curie jusqu’à la pastorale des divorcés remariés (…).

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  • Avortement : le rapport Zuber rejeté au Parlement européen

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    Lu sur Aleteia.org :

    IVG : Le Parlement européen rejette de justesse le rapport Zuber

    Moins médiatisé que le rapport Estrela, mais tout aussi polémique et orienté, le rapport Zuber a été rejeté ce mardi.

    Mardi matin au Parlement européen, le rapport Zuber a été rejeté par les eurodéputés avec une faible majorité de 9 votes. C’est un échec retentissant pour les défenseurs de ce rapport, et notamment pour l’auteur du texte, l’eurodéputée portugaise Inês Cristina Zuber.

    Lutter en faveur d’une éducation contre les stéréotypes homme/femme, supporter la mise en place de quotas, et soutenir l’IVG : bien que moins médiatisé que le rapport Estrela, mais tout aussi orienté, ce rapport visait clairement à renforcer l’idée que les responsabilités familiales et l’éducation des enfants par les parents se constituent un obstacle à l’accomplissement de soi.

    Encore une fois, ce rapport Zuber se servait du prétexte de faire avancer les droits de la femme. Comment s'élever contre un tel argument ? Et comment ne pas songer à la levée de boucliers récente concernant le rapport Estrela sur la santé et les droits reproductifs et génésiques, ainsi qu’au scandale qu’avait provoqué le rapport Lunacek, au mois de février ?

    Bien sûr,  l’eurodéputée Zuber affirme alors que c’est « un signal honteux que donne le Parlement européen ». Corinne Lepage estime quant à elle qu’en rejetant ce rapport, le Parlement européen a « cédé à la pression des bas instincts conservateurs ». Une pétition à son sujet avait été signée par près de 50 000 personnes sur citizengo.org.

    Outre des propositions concernant le genre et l’éducation scolaire, la notion d’IVG était dans ce texte particulièrement explicite. Ce rapport recommandait en effet « aux Etats membres de garantir le droit des femmes à des soins de santé gynécologique et obstétrique publics, gratuits et de qualité et à des services de santé sexuelle et génésique en général, ce qui inclut le droit à l’interruption volontaire de grossesse ». Au final, l'assemblée européenne aura donné raison aux nombreux opposants à ce texte. Jusqu'à la prochaine tentative, sans doute...

    sources: tempi.it , Les nouvelles News

  • François, un an déjà...

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    Même s'il n'aime pas être considéré comme une star, le pape, "roi de la com", fait l'objet de commentaires dithyrambiques dans les médias les plus divers, au point que La Croix parle de "frénésie éditoriale" (voir ICI). Qu'y ajouter ? 

    Mais, prudence, prévient l'agence APIC :

    Prudence: la tendance peut s'inverser à tout moment   

    Rome, 12 mars 2014 (Apic) Un après son élection, le pape François a atteint des niveaux de popularité exceptionnels. Pour autant, préviennent des journalistes qui ont analysé de près cette première année de pontificat, ce succès médiatique peut s’inverser à tout moment. En outre, il serait erroné de placer le nouveau pape dans la case des «progressistes» et de ranger à tout jamais son prédécesseur Benoît XVI dans celle des «conservateurs». De fait, avec son langage très direct, le pape François pourrait s’avérer beaucoup plus redoutable que son prédécesseur pour certains milieux anti-religieux.

  • Mgr Léonard salue la simplicité et l'humilité de l'évêque de Rome

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    De Radio vatican

    Mgr Léonard enchanté par les « appels à la joie » du Pape François

    (...) Lors d’une célébration eucharistique, samedi, en la cathédrale Saints-Michel et Gudule, l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard a salué la simplicité et l’humilité de l’évêque de Rome : le Pape François, a-t-il dit, parle comme un bon pasteur parle à ses paroissiens. Il est un berger qui vit avec ses brebis. Et ses appels à la joie l'enchantent. 

    Je suis très touché par les appels que lance le Pape à la joie de l’Évangélisation. Sortir, ne pas rester enfermé dans les petits cénacles, les ghettos, mais sortir ! Aller à la rencontre des gens. Accueillir avec un cœur maternel plein de miséricorde. Toujours repartir du centre qui est la personne-même de Jésus, source de la miséricorde pour la guérison de l’humanité. Je trouve que ses appels sont très beaux, très percutants, notamment la priorité concrète accordée aux pauvres dans la société et dans l’Église. Tout cela était déjà dit auparavant par Jean-Paul II, par Benoît XVI mais il le dit à sa manière à lui qui touche beaucoup de cœurs, qui fait beaucoup de bien à l’Église et qui suscite beaucoup d’enthousiasme.

    Évidemment Jean-Paul II avait aussi très fort marqué l’opinion publique à son époque. Mais voilà, celui-ci le fait avec la même ardeur que Jean-Paul II mais dans un style qui passe très bien, qui communique très bien. D’où, je pense l’impression qu’il a faite sur l’opinion mondiale. Très rapidement, en une année, il est un des hommes les plus inspirants de toute la planète et nous en rendons grâce à Dieu. Je crois que tout le monde doit se laisser inspirer par l’invitation qu’il adresse à la pauvreté. À commencer par les évêques qui doivent avoir le soucis de vivre sobrement, pauvrement, modestement, qui doivent vraiment être des bergers au milieu de leur peuple. Eux-aussi. Sortir, ne pas trop rester enfermer dans leur évêché mais aller à la rencontre du maximum du nombre de gens.

  • Kasper intarissable sur les « divorcés-remariés »

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    L’agence de presse du Saint-Siège I-Media reproduit ces propos tenus hier par l’omniprésent Cardinal Kasper à propos des divorcés-remariés :

    “L’Eglise ne doit jamais juger comme si elle avait une guillotine à la main, mais plutôt laisser toujours un passage ouvert à la miséricorde, une sortie qui permette à quiconque un nouveau départ“. C’est ce qu’assure le cardinal allemand Walter Kasper concernant l’épineuse question de l’accès à la communion pour les divorcés remariés dans une interview publiée sur le quotidien italien La Repubblica le 11 mars 2014. A ses yeux, la doctrine n’est pas une “eau stagnante“ mais bien un “fleuve en mouvement“.

    Sur cette question, souligne-t-il, c’est le pape lui-même qui souhaite un “débat, même si certains veulent l’arrêter“. A la demande du pape, le cardinal Kasper avait tenu un discours introductif très remarqué au consistoire extraordinaire sur la famille qui s’est tenu au Vatican les 20 et 21 février derniers. Il y évoquait notamment des pistes sur le sujet, par le biais d’un chemin pénitentiel, qui depuis sont amplement débattues entre les fidèles et dans la presse. »

    http://www.imedia-info.org/

    Commentaire de l’abbé Dominique Rimaz sur son blog « le suisse rom@in » :

    42296.p.jpg« Il parle énormément, sans doute bien trop; il veut mettre la pression sur les prochains Synodes sur la famille, en considérant que la Vérité n'est pas miséricordieuse. Pour cet homme d'Eglise, la conscience jouera un plus grand rôle après le Synode.

    Une chose est certaine: l'envergure et la stature théologique de Joseph Ratzinger continue d'inspirer l'Eglise. Le Pape émérite a toujours souhaité un approfondissement de la doctrine sur la validité du mariage sacramentel. Certains disait Benoît XVI en retard, or le voici en avance. 

    Cependant, Joseph Ratzinger, qui a béatifié de le Cardinal John Henry Newman (photo ci-dessus) un des docteurs de la conscience, décrit la conscience comme un oeil qui permet de voir, et non de définir le bien et le mal. La conscience n'est pas autonome, mais bien plutôt une chambre sacrée, un sanctuaire habité par Dieu. Seul Dieu y entre avec délicatesse.

    L'Eglise éclaire et forme la conscience. L'étymologie le signifie bien: "cum scientia", un savoir partagé, une connaissance, ou encore avec la science, soit le savoir de Dieu, la petite voix fine et légère qui résonne en silence. La conscience n'est pas autonome mais décide avec Dieu. Celui qui croit n'est jamais seul disait Benoît XVI. La conscience et l'Eglise sont deux échos harmonieux de la musique de Dieu. »

    De quelle conscience parle-t-on, en effet: la problématique de la famille va-t-elle se résumer à exiger un nouvel « human right » pour les divorcés-remariés: l'accès à la communion sacramentelle ?  Le sujet mérite mieux et surtout autrement.

    JPSC

  • Suède : le fondateur d'une megachurch évangélique se convertit au catholicisme

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    Lu sur le site de La Vie :

    Ulf Ekman, fondateur d'une megachurch évangélique, devient catholique

    Ulf Ekman est un des pasteurs évangéliques les plus connus en Suède. Le 9 mars, il a annoncé qu'il allait se convertir, en même temps que son épouse, au catholicisme. Un événement majeur qui suscite des réactions contrastées.

    Les évangéliques suédois sont sonnés. L'incroyable est arrivé. Ulf Ekman, fondateur de la plus grande megachurch évangélique suédoise, a fait savoir qu'au terme d'une longue réflexion, il allait se convertir au catholicisme. Il a lui-même fait l'annonce lors de sa dernière prédication, dimanche 9 mars, dans l'église qu'il a lui-même fondée il y a 30 ans à Upsal.

    L'événement est considérable et, de prime abord, unique. (Si vous lisez l'anglais, on peut recommander cet article sur Christianity Today). Tous les grands quotidiens ont parlé à la une de cette conversion et le pasteur s'est fait inviter par les grandes chaînes populaires de la télé. Quant à la presse chrétienne, elle ne parle plus que de ça depuis dimanche.

    Lire la suite sur le site de La Vie

  • Qu'est-ce qu'une famille ? L'éclairage de Fabrice Hadjadj

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    « Qu’est-ce qu’une famille ? » par Fabrice Hadjadj

    En conclusion du Grenelle de la famille, samedi 8 mars à la Mutualité à Paris, le philosophe Fabrice Hadjadj est venu éclairer cette question si simple, que chacun ressasse depuis le début du débat sur le mariage pour tous. Trente minutes d’exposé qui ont saisi l’auditoire, après dix-huit mois de manifestations pour scander que l’on est tous nés d’un homme et d’une femme avec l’impression tenace d’enfoncer des portes ouvertes.

    1. Qu’est-ce qu’une famille ? On peut s’étonner que nous soyons ici, ensemble, à poser cette question, et certains ne manqueront pas de croire que notre démarche ne pourra que conduire soit au ressassement de choses banales, soit à la complication de choses simples. Nous n’aurions pas d’autre alternative, avec une telle question, que d’enfoncer des portes ouvertes ou de couper les cheveux en quatre.

    En même temps, on le devine, les premières évidences se cachent toujours dans leur lumière. Ce n’est pas seulement comme le nez au milieu de ma figure, trop proche pour être vu ; ni comme le paysage cent fois retraversé, tellement connu qu’il s’efface. C’est surtout comme une source qui éclaire et fonde les autres choses, mais qui ne peut pas, dès lors, être elle-même fondée ni éclairée. Devant cette source, nous sommes semblables à des oiseaux de nuit qui voudraient regarder le soleil en face.

    Nous provenons tous d’une famille, nous commençons tous avec un nom de famille, nous avons tous eu une certaine famille pour berceau. La famille est un fondement. Or, si elle est un fondement, on ne saurait « fonder la famille ». Si elle se situe au principe de nos vies concrètes, il devient impossible de la justifier ou de l’expliquer, parce qu’il faudrait recourir à un principe antérieur, et la famille ne serait plus qu’une réalité secondaire et dérivée, non pas une matrice. Les théoriciens qui voudraient que la première communauté humaine fût issue d’un contrat passé entre individus asexués et solitaires, déclarent eux-mêmes qu’il s’agit là d’une fiction, d’une hypothèse de travail, et non d’une réalité[1]. Il n’y a pas, au niveau humain, de principe antérieur à la famille. On ne peut donc pas l’expliquer ni la justifier, on peut seulement expliciter sa présence qui nous devance toujours.

    Et c’est pourquoi ceux qui attaquent la famille dans son évidence sont si difficiles à contester. Expliquer que l’homme descend du singe est plus facile que d’expliquer qu’un enfant descend d’un homme et d’une femme, parce que dans le premier cas, la thèse réclame effectivement des explications, et même des explications nombreuses, alors que dans le second, il n’y rien à expliquer, il ne s’agit même pas d’une thèse, mais d’un donné absolument initial, comme l’existence du monde extérieur. Or comment prouver que le monde extérieur existe ? Comment montrer à quelqu’un que le soleil éclaire ?

    Lire la suite sur le site de Famille Chrétienne

  • Des milliers de personnes réclament la révocation de l‘évêque de Coire

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    Selon Radio-Vatican :

    (RV) Entretien - Quelques milliers de personnes ont participé dimanche à St-Gall, dans le nord-est de la Suisse, à une manifestation contre l’évêque de Coire. Sous le slogan « Ça suffit ! », les manifestants ont réclamé la révocation de Mgr Vitus Huonder. Ils ont remis une lettre avec leurs exigences à l’évêque Markus Büchel, président de la Conférence des évêques suisses (CES). Ils étaient 3000 selon les organisateurs, 2000 selon la police.

    La manifestation avait été préparée par une large coalition d’organisations catholiques sous la conduite de la Ligue Suisse des Femmes Catholiques (SKF). Sous le slogan « Ça suffit ! Pour une Eglise catholique suisse crédible et libre », les protestataires ont exigé une nouvelle direction à l’évêché de Coire. « Nous en avons assez de l’exclusion, de la discrimination, du régime féodal, et de la remise en question systématique des structures de l’Eglise. Nous en avons assez des évêques durs et d’une théologie sans cœur », pouvait-on lire sur des tracts.

     Mgr Huonder avait soulevé la polémique récemment en critiquant publiquement des groupes de croyants, entre autres des personnes divorcées ou homosexuelles, ainsi que les catholiques ayant recours à la pilule ou aux préservatifs

    Réf. Des milliers de personnes réclament la révocation de l‘évêque de Coire

    Déjà un effet de la mise en chantier des synodes sur la famille (2014-2015)? En fait, l’évêque de Coire refuse le "droit" à la communion sacramentelle aux tenants des pratiques énoncées ci-dessus, qu'il admet néanmoins à recevoir une bénédiction:  un geste jugé insuffisant. "Qui est-il en effet pour juger?" , argumentent les contestataires. C'est parti pour un appel à la conférence épiscopale et à Rome... 

    JPSC

  • Ukraine : les images censurées par la presse occidentale

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    De l’écrivain Jean-Claude Guillebaud sur le site de « La Vie » :

    50523_kiev-prieres-ukraine_440x260 (1).jpg"Autrefois, on parlait de « préjugés » pour désigner des croyances que chacun de nous a du mal à remettre en cause. Aujourd’hui, les progrès de la connaissance scientifique touchant le fonctionnement du cerveau ont substitué au mot « préjugé » un concept apparemment pédant mais dont la signification est simple : celui de « filtre cognitif ». On désigne ainsi le mécanisme mental qui, parfois à notre insu, nous pousse à écarter de notre conscience toute information qui menacerait sa cohérence. En d’autres termes, nous n’enregistrons pas lesdites informations. Elles sont tenues au-dehors de nous par ce « filtre » cérébral.

    Je pensais à cela en suivant la crise en Ukraine et la résistance acharnée, voire héroïque, des militants de Maïdan. Pendant des jours et des jours, les télévisions nous auront montré ce pathétique champ de bataille. La presse écrite, de son côté, aura exalté – à bon droit – le courage de ces manifestants, dont plusieurs dizaines l’auront payé de leur vie. Or pendant ces longues et tumultueuses journées, un « détail » aura été quasiment omis par les médias. Oublié ? Tout s’est passé comme si un « filtre cognitif » avait fonctionné à une échelle collective.

    De quel « détail » s’agit-il ? Celui-là : il se trouve que sur Maïdan les manifestants ont beaucoup prié. Mieux encore, les prêtres orthodoxes auront été omniprésents et – pour la plupart – très engagés du côté de la révolution, c’est-à-dire contre la tyrannie, contre la tutelle de Moscou, contre la corruption. Rappelons que tout cela se passait en Ukraine, dans une ancienne république de l’URSS, soumise pendant trois quarts de siècle à un régime d’athéisme obligatoire et de persécutions religieuses. La foi combative était intacte.

    Plus surprenant encore : l’Ukraine est le pays qui a vu naître, en 2008, le mouvement des Femen. Ces activistes de la nudité luttaient à l’origine contre le poids de Moscou, la corruption et – surtout – la prostitution, devenue l’un des fléaux du pays. À partir du début des années 2010, elles concentrèrent leurs actions contre la religion en général et le christianisme en particulier. Elles allèrent jusqu’à scier des croix, d’abord en Ukraine puis aux Pays-Bas.

    Ayant tout cela en mémoire, nos médias auront eu du mal à simplement « voir » que nombre de manifestants de Maïdan priaient, allumaient des cierges, faisaient prier leurs enfants et honoraient leurs « martyrs », abattus par les Berkout (nervis du régime). Quoi ? Les chrétiens n’étaient donc pas du côté de la domination ? Les prêtres orthodoxes ou uniates choisissaient le camp de la révolte ? Visiblement, l’information était si dérangeante qu’on préféra n’en point parler. Ou si peu. Vérification faite, c’est à peine si on trouva trace de ce constat dans notre presse. Quant aux commentaires, ils furent encore plus rares.

    Oh, certes, l’orthodoxie ukrainienne reste éparpillée entre plusieurs Églises, patriarcats (celui de Moscou et celui de Kiev), sans compter l’archevêché de l’Église uniate, qui dépend du Vatican. Sur Maïdan, tous n’étaient pas mobilisés. Il n’empêche que beaucoup de chrétiens l’étaient. Au lieu et place des Femen…"

    Ref Les prières de Maïdan

    L’idéologie laïciste et libertaire n’est pas non plus la liberté….

    JPSC

  • Ratzinger : Lettre à propos de quelques objections à la doctrine de l’Eglise concernant la réception de la communion eucharistique de la part des fidèles divorcés remariés (1)

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    Beaucoup plus claire que celles des cardinaux Kasper (mandaté par le pape François pour introduire les débats de son premier consistoire) ou Marx (membre du « G8 » pontifical, un nouvelle instance chargée de la réforme de la curie romaine), on peut lire ci-dessous une excellente réflexion sur l’accès des divorcés-remariés à la communion sacramentelle : elle a été écrite par le futur Benoît XVI (photo)zzratzinger.jpg, il y a plus de quinze ans et  n’a pas pris une ride.

    Le blog du « Suisse Romain » l'a observé avant nous, l’avantage de la pensée de Benoît XVI c’est qu’elle n’est ni diffuse, ni circulaire mais précise comme une horloge suisse.  Et, naturellement, fort différente de celle des deux cardinaux précités, lesquels sont en effet, comme l’écrit l’abbé Rimaz sur son blog ,«  les grands promoteurs de la conscience ‘autonome’ », voire de celle du pape François lorsqu’il en arrive à dire dans « Evangelii Gaudium » que  "les portes des sacrements ne devraient pas se fermer, pour quelque raison que ce soit"  ce qui, hors contexte, serait tout de même une curieuse affirmation…

    Le texte du Cardinal Ratzinger reprend la troisième partie de son Introduction au numéro 17 de la collection « Documenti e Studi », dirigée par la Congrégation pour la doctrine de la foi,Sulla pastorale dei divorziati risposati, LEV, Cité du Vatican 1998, p. 20-29. Les notes ont été ajoutées. 

    A lire posément ici  (les grasses sont de notre fait):

    JPSC

    Lire la suite