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  • Succession de Mgr Léonard : le scoop de Benoît Lobet

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    Du blog de l'abbé Benoît Lobet :

    Succession de Mgr Léonard : j'ai un scoop

    Les rédactions des journaux sont à leur meilleur : on peut spéculer. En l'occurrence, on peut spéculer sur la succession de l'archevêque de Bruxelles aujourd'hui démissionnaire, Mgr Léonard. 

    Qui?

    Un flamand, un wallon, un francophone?

    Qui?

    Un plus ouvert aux questions de société? Un classique?

    Qui?

    Un admirateur du pape François? Un réservé?

    Si, comme pour le "Royal Baby", on pouvait ouvrir des paris, on y gagnerait!

    Or, moi, j'ai un scoop. Oui, une certitude, que je vais vous livrer, ici, tout "benoîtement" (oserais-je dire) :

    Encore une fois, rien que pour emmerder les laïcards de notre pays et ses bouffeurs de curés,

    Rome va nommer à ce poste.........

    un Catholique!

    Si c'est pas du parti-pris, ça!

  • Le Conseil des Femmes francophones de Belgique s'oppose à l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans

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    Communiqué de presse du Conseil des Femmes francophones de Belgique

    Pratique sexuelle ne veut pas dire 
    majorité sexuelle

    Voici la position du Conseil des Femmes sur l'abaissement de la majorité sexuelle à 14 ans. Nous ne sommes pas d'accord avec ce postulat ; nous expliquons pourquoi. Nos réflexions se basent sur différents éléments, dont un examen approfondi des arguments exposés par les professionnel-le-s de la santé.

    Ce projet de loi nous semble extrêmement dangereux pour notre société et en particulier pour notre jeunesse en devenir (jeunes filles et jeunes garçons) car :
    Nous pensons à bon escient que la législation relative à l'âge de la majorité sexuelle doit, entre autres, être appréhendée comme une mesure de protection à l'égard des mineur(e)s. Il ne faudrait pas remplacer la loi par une autre législation qui mènerait à un recul de la protection des mineur(e)s. Ainsi, la législation actuelle protège les enfants et les jeunes adolescent-e-s précisément contre les abus des adultes.

    Rappel de la loi :

    Selon le Code pénal (art. 372 à 348 bis) tout rapport sexuel avec un-e mineur-e de moins de 14 ans constitue un viol, quelque soit l'âge de l'auteur de la pénétration sexuelle.

    Entre 14 et 16 ans, un rapport sexuel constitue un attentat à la pudeur. C'est-à-dire que dès 14 ans, il n'y aura viol que si la personne concernée ne consent pas « volontairement et consciemment » à la pénétration sexuelle. Mais, cet acte reste punissable. En effet, si le viol n'est pas retenu et si des poursuites sont engagées devant les tribunaux, ce sont les dispositions de la loi relatives à l'attentat à la pudeur qui seront mises en application. En d'autres termes, entre 14 et 16 ans, même si la victime est consentante et cela peu importe l'âge de l'auteur des faits, les dispositions relatives à l'attentat à la pudeur peuvent s'appliquer.
    Dès 16 ans, la/le jeune acquiert la « majorité sexuelle », et peut consentir valablement à un rapport sexuel. Rappelons que pratique sexuelle n'égale pas majorité sexuelle !

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  • "Tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église"; la catéchèse du pape sur le mariage

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    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimez vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”

    Catéchèse du pape François de ce mercredi 6 mai sur le sacrement du mariage (zenit.org)

    “Vous, les maris, vous comprenez cela? Aimer vos femmes comme le Christ aime l’Eglise!”, exhorte le pape François. Le pape a en effet ajouté plusieurs commentaires spontanés au texte préparé de sa 13e catéchèse sur la famille, qui était aussi le deuxième volet de sa catéchèse sur « la beauté du mariage chrétien », ce mercredi matin, 6 mai, place Saint-Pierre.

    Le pape souligne la « nouveauté évangélique » du sacrement du mariage  « qui rétablit la réciprocité originelle du dévouement et du respect ».

    Commentant l’Epître de saint Paul aux Ephésiens, le pape François a évoqué « l’indissolubilité », en interrogeant aussi les pasteurs de l’Eglise : « Acceptons-nous jusqu’au bout, nous-mêmes, en tant que croyants et en tant que pasteurs, ce lien indissoluble de l’histoire du Christ et de l’Église avec l’histoire du mariage et de la famille humaine ? Sommes-nous disposés à assumer sérieusement cette responsabilité, c’est-à-dire que tout mariage va sur la voie de l’amour que le Christ a pour l’Église ? C’est grand, cela ! »

    A.B.

    Voici la traduction intégrale de zenit.org de sa catéchèse prononcée en italien :

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  • Se mobiliser pour Alep, ville martyre du conflit en Syrie

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    Sant’Egidio pour Alep, la « ville martyre » du conflit en Syrie

       

                                                           

    Plus d’actualité que jamais l’appel #savealeppo

     

     

               

    La dénonciation vigoureuse du quotidien « Avvenire » qui, avec la Communauté, relance l’appel « Save Alep » d’Andrea Riccardi pour parvenir au plus vite à une trêve et ouvrir un couloir humanitaire

    L’Avvenire de ce jour fait bien de mettre en titre de sa une « Les catacombes d’Alep » et de dédier une large place du journal à l’état d’abandon dans lequel se trouve cette ville martyre de Syrie,forcée de vivre sous terre par peur des bombardements qui finissent de la détruire. Il faut que le nombre de ceux qui ne veulent pas accepter qu’une population entière soit abandonnée à elle-même augmente. Nous sommes en effet face à une guerre dévastatrice, qui dure depuis plus de trois ans désormais, face à laquelle le mot le plus approprié est « honte ». La honte de la communauté internationale qui n’a pas réussi à ce jour à faire ce qu’il était possible de faire pour arrêter le massacre d’une ville syrienne symbole millénaire de cohabitation entre religions et cultures différentes, lieu d’art et de culture, avec le nombre le plus important de chrétiens au Moyen-Orient.

    Mais aussi la honte d’une opinion publique européenne et occidentale trop distraite pour pouvoir s’occuper de milliers de morts et de milliers de déplacés. Les chiffres d’Amnesty International sur les civils tués par les bombes font peur et rappellent qu’il y a dans le collimateur de la terreur des églises, des mosquées, des marchés, des hôpitaux et des écoles, autrement dit des lieux qui représentent la vie d’une ville.

    La Communauté de Sant’Egidio invite à relayer l’appel « Save Alep », lancé il y a un an par Andrea Riccardi avec des milliers d’adhésions en faveur d’un canal humanitaire pour secourir la population et ouvrir des lueurs d’espoir pour la paix. Cet appel peut constituer la base pour une intervention urgente de la communauté internationale. Ne rien faire ou attendre trop longtemps avant d’agir équivaut à laisser Alep mourir d’abandon. Il s’agit d’une proposition qui a reçu le consentement, il y a une semaine à peine, des plus grands représentants des Eglises orientales durant le premier sommet interchrétien sur le thème « Chrétiens au Moyen-Orient : quel avenir ? », organisé par Sant’Egidio et par l’archevêché de Bari. Une conférence internationale qui a vu aussi la participation des représentants des gouvernements européens, comme le ministre des Affaires étrangères italien Paolo Gentiloni, du secrétaire pour les relations avec les Etats du Saint-Siège, Paul Richard Gallagher et, pour la conférence épiscopale italienne, du secrétaire Nunzio Galantino lequel a rappelé combien il était devenu « urgent et vital de ne pas céder » devant ce massacre continuel.

    N’abandonnons pas Alep, faisons notre possible pour dénoncer le drame de cette ville proche, car située sur l’autre rive de la Méditerranée, rouvrons sa population à l’espérance !

    SIGNEZ l'appel #saveAleppo

  • Le Liban gravement menacé

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    D'Aide à l'Eglise en Détresse (international) (Olivier Maksan) :

    « Que restera-t-il du Liban ? »

    Son Éminence le cardinal Bechara Boutros Rai, patriarche maronite, s’inquiète de l’équilibre religieux au Liban. Le chef de l’Église maronite unie à Rome exprimait récemment ses inquiétudes dans un entretien accordé à l’œuvre internationale de bienfaisance catholique Aide à l’Église en Détresse (AED) au siège du patriarcat de Bkerké, au Liban.

    Conséquences économiques, sociales et culturelles

    « En ce qui concerne la coexistence des musulmans et des chrétiens au Liban, il n’y a pas de problème. Tous les Libanais veulent cette coexistence. Notre grand problème, ce sont les réfugiés syriens. Il s’agit de plus de 1,5 million de personnes. Bien entendu, c’est une obligation humanitaire de les aider. Et l’Église fait beaucoup. Mais la plupart d’entre eux sont des sunnites. Sur le plan politique et religieux, ils peuvent être exploités par les sunnites libanais.  Nous avons déjà fait la même expérience avec les Palestiniens. Dans les années 1970, c’était eux qui avaient déclenché la guerre civile contre les Libanais et l’armée libanaise. À l’époque, les sunnites libanais s’étaient ralliés à eux. Cela pourrait se reproduire aujourd’hui. L’année dernière, lors de la première confrontation entre l’armée libanaise et l’État islamique (ÉI), l’armée a été attaquée par des sunnites armés syriens. À long terme, c’est une bombe à retardement. La guerre en Syrie et en Irak doit cesser afin que les gens puissent retourner dans leur pays. Le temps qui passe ne joue pas en notre faveur », explique le cardinal.

    En outre, le cardinal a déploré les conséquences économiques pour le Liban résultant de la très grande quantité de réfugiés syriens. « Les Syriens veulent manger, naturellement. C’est pourquoi ils travaillent à des tarifs inférieurs à ceux des Libanais. Mais c’est aussi la raison pour laquelle les Libanais perdent leur emploi. Les Syriens ouvrent des magasins où les prix sont inférieurs à ceux des magasins libanais. Voilà pourquoi certains Libanais ont déjà émigré. »

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  • Chine : les persécutions contre les chrétiens ne cessent de s'intensifier

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    Lu sur "réinformation.tv" (Béatrice Romée) :

    La Chine communiste ne cesse d’intensifier les persécutions contre les chrétiens

    Alors que les élites occidentales travaillent à soutenir le régime communiste chinois, Pékin n’a eu de cesse d’intensifier sa campagne de persécution brutale contre les chrétiens et tout autre croyant, dans le cadre de la guerre menée en Chine contre toute forme de dissidence.

    Selon le récent rapport rendu par l’organisation chrétienne de défense des Droits de l’homme China Aid, les mesures de répression prises à l’encontre des chrétiens, et plus largement des croyants, l’année dernière, ont atteint des proportions oubliées depuis au moins 10 ans.

    En Chine, le parti communiste intensifie les persécutions contre les chrétiens

    Et les analystes sont peu rassurants : le pire pourrait être à venir tant le parti communiste chinois cherche à briser tous ce qu’il perçoit comme un défi pour son autorité impitoyable et sa propagande. Or les chrétiens en sont une, par leur foi même. Même certaines églises approuvées et gérées par le gouvernement se sont trouvées inquiétées par l’autocratie chinoise…

    Les chiffres les plus récents révèlent une intensification de la persécution et décrédibilisent donc tout discours visant à faire passer le président chinois Xi Jinping pour un homme plus « modéré » ou « occidentalisé ».

    Cette répression brutale et ces attaques incessantes contre les croyants ont de troublantes implications pour le reste de l’humanité, alors que de nombreux mondialistes poussent la Chine à prendre une part plus active dans la « gouvernance globale » imposée peu à peu au monde entier.

    Le milliardaire allié à Obama, George Soros, avait même appelé le régime chinois à « s’approprier » ce qu’il appelle le « Nouvel ordre mondial » de la même manière que les Etats-Unis l’ont fait dans le passé…

    En Chine, les persécutions contre les chrétiens ont été multipliées par cent entre 2013 et 2014

    Et les chiffres sont réellement inquiétants. Le rapport 2014 de China Aid sur les persécutions religieuses en Chine montre que ces abus ouvertement perpétrés par le gouvernement chinois, ont été multipliés par plus de cent en 2013 !

    Plus précisément, le nombre de citoyens condamnés pour des raisons religieuses est par exemple passé de 12 en 2013 à 1.274 en 2014 ! 572 cas de persécutions impliquant 17.884 personnes ont en outre été enregistrés en 2014, soit 300  % de plus qu’en 2013…

    Et encore, en raison du système de censure orwellien du parti communiste, China Aid souligne que ses chiffres sont sûrement inférieurs à la réalité… Des chiffres glaçants qui donnent une idée de ce que pourrait être le comportement d’un gouvernement mondial tant la Chine a de poids dans sa mise en place.

  • Ces jeunes qui vont regretter Mgr Léonard

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    imagesCAJOSJT4.jpgMonseigneur Léonard semble avoir trouvé les mots pour fédérer autour de lui une jeunesse catholique ardente et décomplexée. Lu aujourd’hui dans la « Libre » sous la plume de Bosco d’Otreppe :

    « Ils sont régulièrement qualifiés de conservateurs ou de traditionalistes, de réactionnaires ou d’ultras ; eux, ces jeunes catholiques qui reconnaissent avec entrain un attachement à Mgr Léonard, s’en étonnent mais ne s’en soucient pas. « Notre but n’est pas de cultiver une étiquette, mais juste de vivre notre foi », explique  Marie, jeune étudiante en médecine.

    Elle et les siens se sentent les dignes héritiers de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Cela, ils l’assument et le revendiquent, et rappellent avoir trouvé en Mgr Léonard, leur « Benoît XVI à eux ».

    Un catholicisme plus assumé 

    Au-delà des bourrasques médiatiques, Mgr Léonard a en effet pu fédérer autour de lui une bonne partie de la jeunesse catholique bruxelloise et francophone. « Si ce n’est son entièreté, c’est sans doute la frange la plus dynamique des 20-35 ans qui se retrouvent autour de paroisses bien marquées, souvent urbaines, et très fidèles au magistère romain », explique Vincent.

    On est donc bien loin, dans l’univers de ces jeunes, d’un catholicisme « Mai 68 » comme ils l’appellent, ou d’un catholicisme « tiède et consensuel ».

    Sans vouloir généraliser, force est d’ailleurs de constater qu’ils affichent un attachement très marqué aux sacrements (eucharistie, confession, adoration…), qu’ils ont leurs auteurs (Rémi Brague, Fabrice Hadjadj, Benoît XVI lui-même…), gardent le Pape pour référence et font preuve d’un grand dynamisme dans le témoignage décomplexé de leur foi.

    On assiste, admettent plusieurs, à un nouveau « tournant générationnel ». Tournant générationnel qui s’insère très bien dans la ligne proposée par Mgr Léonard. « Il est pour nous un repère, explique Eric, jeune père de famille. C’est un homme de Dieu, totalement dévoué, bien plus proche des siens qu’on ne le croit ». 

    Un homme de dialogue 

    Tous les témoignages reçus (plus d’une centaine) témoignent de la même chose. C’est la rencontre avec leur archevêque qui a marqué ces jeunes. « Quand je l’ai rencontré, j’ai remarqué qu’il n’était pas ce grand censeur moral que l’on nous présente. Au contraire, il regarde chacun personnellement. Tout qui va à lui, quel qu’il soit, se sentira écouté », assure Michaël.

    « J’aime sa détermination, qui est toujours pleine de tendresse et de compassion, poursuit Léopold. Il n’a jamais fui le dialogue, il est toujours resté clair dans ses convictions. Il a su parler avec force et clarté lorsque cela était nécessaire, par exemple sur l’euthanasie ou sur les différents scandales dans l’Eglise ».

    C’est cette clarté et cette franchise dans le discours qui ont plu également. « Oui, son discours était exigeant et pas toujours facile à entendre. Et alors?, s’insurge Aline. C’est de cela dont nous avons besoin, nous les jeunes. Il nous empêchait de nous endormir dans un monde où on rabaisse nos ambitions dans la recherche du bien-être et du confort. Mais on sait bien que notre vie a plus de sens que ça, que le bonheur n’est pas aussi tiédasse. C’est une des rares personnes qui a osé nous le rappeler. Il nous a pris au sérieux, nous encourageant à donner le meilleur de nous-mêmes, plutôt que de nous contenter d’une vie de joyeuse paillasse ».

    Un parmi d’autres

    Derrière « une rigueur intellectuelle » et un bilan qu’ils jugent largement positif, ils reconnaissent aussi un homme de foi. « Il a été plus que le simple gestionnaire d’une Eglise en déclin. Il est pour nous un guide spirituel, ajoute Olivier. Si renaissent aujourd’hui des paroissent dynamiques, c’est parce qu’il a osé accueillir de jeunes communautés, critiquées au début, mais vers lesquelles beaucoup se tournent aujourd’hui ».

    Sans être les seuls, ces jeunes forment donc une partie convaincue  des supporters de Mgr Léonard. « Mais nous ne craignons pas l’avenir pour autant. L’Eglise désignera avec justesse le prochain archevêque. Chacun apporte ce qu’il a à apporter, voilà la vraie richesse », conclut Vianney, fidèle par là au Vatican vers lequel se tourne désormais sans hésiter cette galaxie de croyants. »

    Ref. « La Libre » du mercredi 6 mai 2015, à ouvrir à la bonne page : 9

    JPSC

  • La contraception, le plus grand scandale du siècle ?

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    De Famille Chrétienne :

    3 minutes en vérité avec la sexologue Thérèse Hargot qui se veut la porte-parole des jeunes femmes de sa génération, écœurées par les effets secondaires parfois mortels de la pilule. Les méthodes naturelles de régulation naturelle sont une alternative fiable… et une source de joie : « il y a quelque chose de positif à vivre pour les couples les jours d’abstinence. Dépasser son aspect juste génital, c’est vivre une sexualité plus belle et plus riche, développer un art de dire l’amour. » (Alexandre Meyer)

  • Synode : quand les évêques allemands mettent la charrue avant les boeufs

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    De Sandro Magister (chiesa.espresso.repubblica.it) :

    Synode. Les évêques allemands mettent la charrue avant les bœufs

    Les réponses de la conférence des évêques au questionnaire pré-synodal décrivent ce qui se pratique déjà en Allemagne: communion pour les divorcés remariés, tolérance pour les remariages, approbation des unions homosexuelles.

    ROME, le 6 mai 2015 – Si l’on en juge d’après le document produit dernièrement par la conférence des évêques d’Allemagne, le synode consacré à la famille qui est programmé pour la période du 4 au 25 octobre pourrait bien apparaître comme un travail inutile.

    Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de la conférence des évêques, l'avait fait comprendre le 25 février dernier, à travers un propos qui a fait le tour du monde :

    "Nous ne sommes pas une filiale de Rome. Chaque conférence des évêques est responsable de sa pratique pastorale dans son contexte culturel et elle doit prêcher l’Évangile à sa manière originale. Nous ne pouvons pas attendre qu’un synode nous dise quelle forme nous devons donner, dans ce pays, à la pratique pastorale en ce qui concerne le mariage et la famille".

    Mais maintenant c’est la conférence des évêques d’Allemagne elle-même qui a mis noir sur blanc ce même concept, dans le document qui constitue sa réponse officielle – après consultation du "peuple de Dieu" – au questionnaire préparatoire qui a été diffusé par Rome en vue de la prochaine session du synode.

    Voici, en effet, ce qu’écrivent les évêques allemands lorsqu’ils en arrivent à la question "Comment encourager la définition de lignes pastorales au niveau des Églises particulières ?" :

    "Une partie des réponses préconise, en renvoyant aux différences socio-culturelles, des accords régionaux sur des directives pastorales au niveau des Églises locales. Des processus de dialogue diocésains sur le thème du mariage et de la famille – dont les résultats seraient ensuite discutés avec d'autres Églises locales – pourraient également servir de fondement. La condition préalable à cela est l'aptitude au dialogue de toutes les parties prenantes".

    La formulation est un peu compliquée, mais les faits parlent d’eux-mêmes. Dans presque tous les diocèses d’Allemagne, on donne déjà l'absolution sacramentelle et la communion eucharistique aux divorcés remariés, ce qu’avait déjà fait comprendre un précédent document de la conférence des évêques d’Allemagne, approuvé le 24 juin 2014 et fièrement exhibé à Rome au cours de la session du synode consacré à la famille qui s’est tenue au mois d’octobre dernier :

    > Voies responsables au plan théologique et raisonnables au plan pastoral par lesquelles accompagner les divorcés remariés

    Lire la suite ici : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1351043?fr=y

  • Quand Mgr Léonard se confesse...

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    Ce 6 mai, André-Joseph Léonard, archevêque de Malines- Bruxelles, primat de Belgique, a 75 ans et devrait envoyer sa « lettre de renonciation» au Pape. L’occasion du bilan d’une vie. Dans le grand entretien qu'il a accordé à Paris Match il y a quelques semaines, "Mgr Léonard n’élude aucun des grands débats qui traversent l’Eglise. Mieux, il se livre avec beaucoup de franchise et d’humilité, conférant à ce texte un statut de véritable confession. Où le primat de Belgique parle de sa lassitude et de sa fatigue, de son enfance, de sa vocation, de sa mère qu’il regrette d’avoir fait pleurer, de son père qu’il n’a pas connu, de son compte en banque, de ses balades à vélo, de son goût pour la politique, s’affirmant tel un « homme de gauche ». Où il parle de la Grèce, des sans-papiers, des crimes djihadistes mais aussi de la violence que peuvent recéler certains textes sacrés. Sans avoir peur de ramer à contre-courant, Mgr Léonard explique, parmi bien d’autres choses, pourquoi il n’est pas Charlie."

    Cet entretien est à découvrir ici : http://data.over-blog-kiwi.com/1/45/89/83/20150326/ob_8080a9_leonard.pdf

  • Monseigneur Léonard vu d'Outre-Atlantique

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    De Filip Mazurczac sur www.firstthings.com (30/10/2014) (traduction : "Benoît et moi")  : 

    EN BELGIQUE, DEUX TYPES D’ÉVÊQUES

    La reprise du catholicisme dans ses régions traditionnelles a été pendant au moins un demi-siècle une priorité pastorale de l'Eglise. De ce point de vue, la Belgique représente un cas de figure révélateur. Pendant des décennies elle était connue pour son dynamisme théologique pendant que les paroisses et les séminaires se vidaient à une allure vertigineuse. 

    En revanche, durant la primatie de l'Archevêque André-Joseph Léonard depuis 2010, les vocations sacerdotales y ont bondi et l'Eglise est sortie des catacombes; il a résolument rompu avec l'histoire récente de l'Eglise en son pays. On se demande à présent: est-ce que son style de leadership n'est pas le remède contre la déchristianisation de l'Occident?

    Jadis une des nations catholiques les plus ardentes du monde, la Belgique gagna son indépendance des Hollandais en 1830, avec la langue française et le Catholicisme comme indicateurs principaux de son identité nationale. Pendant longtemps la Belgique a été parmi les sociétés les plus catholiques du monde, produisant des figures comme Saint Damien de Molokai, le prêtre missionnaire qui mourut en soignant les lépreux, et le Père Georges Lemaître, le prêtre et physicien qui inventa la théorie du Big Bang.

    Cet héritage catholique s'éroda après la Deuxième Guerre Mondiale; le bien-être grandissant faisait concurrence à la foi. Pendant ce temps, comme dans la plus grande partie de l'Europe Occidentale, le clergé belge interpréta mal Vatican II, suggérant de manière incorrecte que l'aggiornamento du Saint Pape Jean XXIII signifiait que les notions traditionnelles de moralité étaient mutables. Cela conduisit au chaos, à la confusion, à l'erreur doctrinale. Par exemple, après que le Pape Paul VI eût défendu l'enseignement de l'Eglise sur la sexualité dans Humane Vitae (1968), les évêques belges affirmèrent que la conscience personnelle pouvait conduire à des conclusions opposées. Dans le même temps, des pratiques traditionnelles comme les processions eucharistiques et le rosaire furent abandonnées comme des reliques du passé.

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  • Epatant Monseigneur Léonard

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    Le 27 décembre 2011, Charles Vaugirard publiait sur son blog cet éloge de notre archevêque :

    Epatant Monseigneur Léonard

    Mgr André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, a une réputation de « conservateur » qui fait qu’il a été à maintes reprises vilipendé et même entarté (si, si) par de prétendus « progressistes ». 

    Mais qu’est-ce que ce conservatisme que certains lui reprochent ? Tout simplement sa fidélité à Rome, son opposition aux « nouvelles mœurs » et une certaine liberté de parole. 

    Pour la messe de minuit, Mgr Léonard en effet exercé cette liberté de parole avec une homélie qui en a surpris plus d’un. Le journal La Libre Belgique a rapporté cet évènement. Voici les extraits les plus significatifs. 

    « Pour ma part, je sympathise volontiers avec les ‘indignés’ qui, en plusieurs endroits du monde, protestent contre les méfaits du néolibéralisme qui déferlent actuellement sur la planète, engendrant chômage, exclusion, pauvreté matérielle et spirituelle, parce que l’économie de profit est idolâtrée au détriment des plus vulnérables. Sans oublier les crises financières causées par la recherche effrénée du rendement immédiat et dont la facture sera principalement payée par les plus faibles ». 

    Eh oui, Mgr Léonard « sympathise volontiers avec les Indignés » et évoque les « méfaits du néolibéralisme qui déferlent actuellement sur la planète ». C’est clair, très clair. Et ce n’est pas fini :

    Il plaide pour une « économie de communion » et cite l’exemple du système belge de sécurité sociale, « où les plus nantis ont l’obligation de cotiser pour les moins favorisés ».

    Pas moins ! Bel éloge de la sécurité sociale ! Et enfin :

    « Comme le Pape, j’estime que c’est le devoir de l’Etat de corriger les excès de l’économie de marché afin de garantir le bien commun en obligeant les plus fortunés à se montrer solidaires des plus démunis. C’est pourquoi aussi j’appelle de mes vœux une autorité politique mondiale qui, tout en respectant le principe de subsidiarité, garantirait progressivement une solidarité entre toutes les nations de la planète« .

    Eh oui, Mgr Léonard, (comme le Pape précise t’il) appelle à la régulation de l’économie par l’Etat. Et dans quel but ? Afin de garantir le bien commun.

    L’archevêque de Malines-Bruxelles s’appuie sur une notion simple de la doctrine sociale de l’Eglise : l’Etat a en charge de garantir le bien commun. Cela est précisé dans le catéchisme de l’Eglise catholique dans un paragraphe consacré au « Bien commun » (CEC 1905-1912) :

    « Si chaque communauté humaine possède un bien commun qui lui permet de se reconnaître en tant que telle, c’est dans la communauté politique qu’on trouve sa réalisation la plus complète. Il revient à l’Etat de défendre et de promouvoir le bien commun de la société civile, des citoyens et des corps intermédiaires. » CEC 1910

    Enfin, Mgr Léonard fait référence à la note du Conseil Pontifical Justice et Paix sur l’autorité publique mondiale présentée récemment par le Cardinal Turkson. Faut-il le rappeler, Justice et paix est un Conseil Pontifical, donc un dicastère. Il est régit par la constitution apostolique Pastor Bonus du 28 juin 1988 qui organisela CurieRomaine(et donc les dicastères). Donc, Justice et paix est bien un organe du Saint Siège.

    Mgr Léonard manifeste un soutien public à cette proposition qui peut en effet paraître utopique. Nous l’avons vu précédemment : ce texte est révolutionnaire. Mais bien entendu, une organisation politique mondiale n’est souhaitable que si elle se fait dans le respect du principe de subsidiarité.

    Devant tout cela je n’ai qu’une chose à dire : Merci Mgr Léonard !