Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 8

  • Les garçons victimes de l'absence de leur père

    IMPRIMER

    De Aleteia.org (Philippe Oswald) :

    Pourquoi les garçons ont-ils besoin de leur père ?

    Une nouvelle étude universitaire montre les dégâts éducatifs, psychologiques et sociaux causés par l’absence du père. Plus particulièrement chez les garçons qui deviennent « accros » aux poisons du Net.

    Psychologues, sociologues et éducateurs le constatent depuis des décennies : l’absence du père prive les enfants de repères. C’est particulièrement dommageable chez les garçons, constate le psychologue américain  Philip Zimbardo, professeur à l'université de Standford.

    Quand, par-dessus le marché, la mère est trop sollicitée par son métier, les fils ont tendance à se tourner vers Internet et à s’enfermer dans ce monde virtuel  où le porno et le jeu vidéo leur imposent leur loi. C’est le constat de Philip Zimbardo dans son nouveau livre « Why do boys need fathers ? » (Pourquoi les garçons ont besoin de leur père) que présente The Guardian outre-Manche et (en français), Le Vif :

    « Dans le monde actuel, un enfant a plus de chance d'avoir une télé dans sa chambre, qu'un père à la maison à la fin de son enfance. Pour chaque demi-heure qu'un garçon britannique parle avec son père, il passe 44 heures devant son écran.»

    L’amour père/fils doit s’éprouver

    Bien sûr, tout enfant, garçon ou fille, a besoin de ses deux parents. Mais les mères, malgré la généralisation du travail féminin, restent plus présentes à la maison et plus vigilantes. L’amour maternel est plus instinctif que l’amour paternel : c’est un amour inconditionnel et perçu comme tel. Tandis que l’amour paternel n’est pas fusionnel : il doit en quelque sorte « faire ses preuves », s’objectiver.  C’est un besoin qu'éprouvent surtout les garçons. La présence, et autant que possible, le modèle de leur père, les poussent à bien agir pour qu’il soit fier d’eux. C’est pourquoi ils sont davantage fragilisés que les filles par l’absence (ou pire, le discrédit) de leur père.

    De fait, constate le psychologue Philip Zimbardo, ce contrat tacite passé entre un père et un fils a disparu pour un enfant sur trois : « Aux USA, on estime qu'un tiers des garçons a été élevé dans un foyer où le père est absent. Au Royaume-Uni, c'est un quart des enfants qui sont élevés par des mères célibataires. C'est trois fois plus qu'en 1971. »  Même tendance en France où les familles monoparentales - dans lesquelles c’est presque toujours la mère qui élève seule ses enfants-, ont augmenté de plus de 70% en vingt ans (1990 - 2010).

    Enfermés dans la bulle virtuelle de la violence et de la pornographie

    Les conséquences de ce phénomène social sans précédent sont immenses et désastreuses. L’effet le plus immédiatement perceptible est un manque de repères : « Les jeunes ont plus de mal à apprendre la communication sociale élémentaire et ne savent plus comment réagir au rejet ». Les garçons surtout, plus tentés que les filles de s’enfermer dans la « bulle » d’un monde virtuel dominé par la violence et la pornographie. En France, un fait divers sordide vient d’illustrer la force de cette tentation et ce à quoi elle peut conduire de jeunes garçons. Ceux-ci n’appartiennent  pourtant nullement à des milieux défavorisés socialement, bien au contraire : ce sont des élèves du prestigieux Lycée Montaigne, au cœur du très huppé sixième arrondissement de Paris. Cinq garçons de sixième sont passés en conseil de discipline lundi dernier et ont été sanctionnés pour des gestes déplacés commis sur des filles de leur âge, leurs camarades de classe : « Ils sont hauts comme trois pommes, coincent les filles dans les toilettes pour les « tripoter » et regardent des vidéos pornographiques sur la plate-forme YouPorn dans la cour de récréation. » résume Le Parisien.

    L’absence des pères ébranle tout le corps social

    Coupables, ces très jeunes ados ? Sans doute. Victimes ? Sûrement ! Du porno sur Internet, certes, mais en amont, de l’absence de repère éducatif, et notamment d’un père qui les « recadre », car cela appartient surtout à la fonction paternelle. Quand les pères sont absents ou démissionnaires, la famille se délite et tout le corps social en est ébranlé. Une société sans père est une société sans repères, comme je le martelais -avec bien d’autres- il y a près de vingt ans dans  « Debout les pères ! » (Le Sarment/Fayard). Un cri qui n’a malheureusement rien perdu de son actualité.

  • Le Président égyptien souhaite un renouvellement du discours religieux

    IMPRIMER

    AFRIQUE/EGYPTE - Nouvelles déclarations du Président égyptien en matière de renouvellement du « discours religieux »

    Le Caire (Agence Fides) – En Egypte, les efforts faits jusqu’à présent pour « renouveler le discours religieux » et ainsi « tarir les sources » de l’extrémisme et du terrorisme « ne sont pas encore suffisants ». C’est ainsi que s’est exprimé le Président égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, dans un discours transmis par les chaînes télévisées nationales hier soir, 12 mai. Dans son intervention, le Chef de l’Etat a de nouveau sollicité l’Université islamique al-Azhar et les autres institutions religieuses nationales afin qu’elles montrent plus d’engagement dans ce domaine, du moment que cela pourrait avoir un fort impact en Egypte et dans d’autres pays de la région. Au cours de son apparition télévisée, le Président égyptien a également révélé qu’au cours du seul mois d’avril, 600 personnes, qu’il a qualifié de « terroristes », avaient été arrêtées dans le pays, un nombre qui « reflète les efforts que nous faisons actuellement et l’ampleur du défi que nous avons à relever ».

    Déjà dans le discours qu’il avait adressé au début de l’année aux chercheurs et responsables religieux de l’Université al-Azhar – la plus importante de l’islam sunnite – le Président égyptien avait exhorté les responsables religieux de l’islam à « sortir d’eux-mêmes » et à favoriser « une révolution religieuse » pour éradiquer le fanatisme et le remplacer par une « vision plus illuminée du monde ». Au cours de cette intervention, immédiatement reprise par l’Agence Fides (voir Fides 02/01/2015), le Président égyptien avait réaffirmé que le monde islamique ne peut plus être perçu comme « source d’angoisse, de danger, de mort et de destruction » par le reste de l’humanité et il avait pris pour cible une « pensée erronée » - qu’il avait opposé à l’islam authentique – faite d’un embrouillamini d’idées et de textes que « nous avons sacralisé au cours de ces dernières années » et qui conduit l’ensemble de la communauté islamique « à se brouiller avec le monde entier ». (GV) (Agence Fides 13/05/2015)

  • SOS Prière a ouvert son 29e oratoire à Namur

    IMPRIMER

    D'Emmanuel Info :

    Namur : un nouvel oratoire pour Sos Prière

    Le 25 avril dernier, la mission SOS Prière a été présentée à la Maison Saint Joseph de Namur (Belgique). A la fin de la messe, le Père Thierry Quelquejay a appelé tous les candidats à se mettre à genoux devant l’autel. Appel des dons de l’Esprit : tous les participants, soit une vingtaine environ, se sont engagés autour du nouvel oratoire. Interview de René Sanson, responsable d’SOS Prière.

    > Que présente pour vous le lancement ce nouvel oratoire ?

    C’est la prise de conscience grandissante que de plus en plus de gens ont besoin de se tourner vers la prière, même s’ils ne savent pas très bien ce que cela va leur apporter. Il y a une très très grande soif ! C’est aussi le 29e oratoire d’SOS Prière, cela représente 4 à 5% de temps de présence supplémentaire sur le temps d’écoute. Ainsi, SOS prière continue sa mission et se développe ! D’ailleurs, autre grande nouvelle : le nouvel archevêque de Fort-de-France, Mgr David Macaire,avec un grand enthousiasme, a accueilli le projet d’en établir un aussi dans son diocèse. Ce sera le 30e oratoire d’SOS Prière, avec une trentaine de priants ! Par ailleurs, quatre autres oratoires sont en projet en Afrique francophone.

    Une nouveauté aussi, c’est que nous avons mutualisé les oratoires : un Belge qui appelle au 0 81 98 00 99 ne tombera pas forcément sur l’oratoire de Namur, il pourra tomber par exemple sur celui de Toulouse !

    > Pourriez-vous nous donner quelques chiffres ?

    En 2014, il y a 155.000 appels (+40% par rapport à 2013), les gens appellent en moyenne 2,5 fois pour avoir une communication, ce qui fait “seulement” 55.000 appels efficaces. Vous comprenez bien que la moisson abondante, et les ouvriers peu nombreux ! En 2015, nous avons déjà eu 32.000 appels (chiffre de fin mars), avec un taux d’efficacité augmenté grâce à la technologie IP. Il y a 400 priants en Europe, 40 intercesseurs qui prient pour les messages laissés sur le répondeur (50 par jours), et nous mettons en place une équipe pour prier sur les 6000 intentions laissées sur le site de la Communauté depuis sa refonte, il y a plus d’1 an.

    Lire la suite

  • L’Afrique chrétienne régénera t-elle l’Europe ?

    IMPRIMER

    Le site des médias catholiques belges francophone pavoise :

    Frere-Christopher.jpg« La communauté des moines de l’Abbaye de Maredsous a accueilli un nouveau frère : Kamya Christopher Lukwago, en communauté, Fr. Christophe (photo), a émis ses vœux solennels selon la Règle de Saint Benoît, lors de l’eucharistie  pontificale qui a eu lieu à la Basilique de Maredsous, le 10 mai 2015, en présence du P. Abbé Bernard Lorent, osb, et de la communauté des moines.

    Le profès est né à Kitovu (Uganda), le 22 février 1977. Il a enseigné les sports, l’éducation physique et l’anglais dans le Secondaire, à Nyanza (Rwanda).

    Il est entré au Monastère des Saints-Pierre-et-Paul de Gihindamuyaga (Rwanda), en 2000. Après sa formation en Philosophie, au Grand-Séminaire de Namur, il a demandé à être reçu à l’Abbaye de Maredsous. Depuis le 24 décembre 2010, il assume en communauté, outre les Offices et la vie monastique, la charge de Cérémoniaire, un travail à l’Atelier de Céramique et des services à l’Infirmerie, tout en poursuivant sa formation ».

    Nos prières vous accompagnent, Fr. Christophe.

    JPSC

  • Mgr Léonard a reçu le prix Saint-Etienne de théologie

    IMPRIMER

    Sans titre.pngUne amie (que nous remercions) nous transmet l'information suivante (traduite du hongrois - source) :

    Le prix Saint-Étienne de théologie pour Monseigneur Léonard

    Lundi dernier ont été donnés à Budapest les prix Saint-Étienne de théologie et de littérature. Le prix de théologie revient à notre Archevêque; notamment pour son ouvrage "Les raisons de croire" qui a été traduit en hongrois et dont l'actualité a été mise en lumière par l'abbé Lajos Pápai : "Ce livre est spécialement actuel chez nous car plusieurs décennies 'd'inculturation' athée nous ont privés d'intellectuels chrétiens." En des termes élogieux, Lajos Pápai a cité le chapitre intitulé "l'humanisme catholique" où notre Archevêque part d'une sentence de Saint Irénée : "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, la vie de l'homme c'est la vision de Dieu." "L'homme trouve la vraie vie en s'ouvrant à Qui le surpasse, à savoir Dieu. Et bien sûr l'être humain s'ouvre à Dieu librement."

    La remise du prix a eu lieu au cours de la vingt-troisième Semaine Saint-Étienne du livre; elle a eu lieu dans la salle Jean-Paul II de l'Université catholique Pázmány Péter. Le prix a été remis à Mgr Léonard par le Cardinal Péter Erdő. Quant au prix de littérature, il a été attribué à Kányádi Sándor, poète dont les textes ont été mis en musique par l'ensemble Kaláka : le plus connu est le très beau texte "Quelqu'un marche au sommet des arbres" (les arbres désignant les êtres humains; "Valaki jár a fák hegyén").

    Lundi après-midi entre 15h et 16h les deux auteurs primés ont dédicacé leurs ouvrages place des Franciscains, où se trouvent plusieurs librairies catholiques de Budapest.

  • Moralement et ontologiquement complètement faux

    IMPRIMER

    Du P . Mark A.Pilon, lu ce 12 mai sur le site de France Catholique :

     « Quand deux personnes homosexuelles qui ne sont pas liées par le sang ou la parenté s’aiment mutuellement d’un amour si profond qu’ils désirent se promettre l’un à l’autre fidélité jusqu’à la fin de leur vie, alors cela doit être reconnu, célébré et solennisé. Nous disons tant mieux — les individus, les familles, les communautés et la société en sont améliorés — et Dieu se réjouit dans les cieux. » Ces propos sont du père Adrian Egan, de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (* NdB)

    « Si il [Bruce Jenner] dit qu’il est une femme, alors il est une femme », déclare le sénateur Rick Santorum.

    Ces deux citations sont représentatives des salades que nous lisons trop souvent de nos jours. Il y a seulement quelques années, on aurait pu difficilement imaginer que de telles insanités soient proférées par un prêtre catholique en Irlande ou par un politicien catholique conservateur en Amérique. Nous vivons dans la culture nommée par Jean-Paul II la culture de « l’anti-Verbe ». Il est profondément troublant qu’elle se soit imposée si rapidement, et dans de nombreux endroits inattendus. Je me bornerai à réfuter le propos de Santorum et laisserai ceux du rédemptoriste aux autorités ecclésiastiques idoines.

    Il y a encore quelques années, l’histoire de Bruce Jenning « devenant une femme » aurait suscité soit la dérision publique soit un commentaire charitable : cet homme a besoin d’un docteur afin qu’il ne mutile pas son corps pour l’adapter à son esprit déformé et que le médecin l’aide à mettre son esprit en conformité avec son corps. De nos jours, c’est ce genre de commentaire qui serait accueilli avec dérision et avec l’accusation de ne pas être chrétien, accusation venant même de chrétiens proclamés.

    Aujourd’hui, dire que Bruce Jenner est un homme malade est devenu inacceptable, parce que le monde est malade, le monde de l’anti-Verbe, le monde qui déclare le bien mal et le mal bien. Ce n’est pas du tout un jugement moral de Bruce Jenner, mais un jugement ontologique d’un monde qui préfère tordre la réalité pour l’adapter à un esprit, même à un esprit malade, plutôt que soigner cet esprit en le ramenant à la réalité.

    Lire la suite

  • Cardinal Pell : le synode sur la famille suivra massivement la Tradition de l’Eglise

    IMPRIMER

    Du Cardinal George Pell,  dans le « Catholic Herald », cité par le site web « La Vie » :

    Pell-800x500.jpg«Le synode des évêques sur la famille « ne peut pas changer l'enseignement de l'Eglise », a déclaré le cardinal George Pell ce samedi 9 mai lors d'une conférence organisée par Voice of the Family, un réseau international d'organisations pro-vie. Le préfet du Secrétariat pour l'économie a rappelé que« le Christ est très clair concernant le divorce, très clair à propos de l'adultère. Et pas aussi important, mais tout de même très important, saint Paul est explicite à propose des conditions requises pour recevoir la communion ». Concernant la seconde session du synode des évêques sur la famille, qui se déroulera en octobre prochain, le cardinal australien s'attend à ce que l'assemblée « soutienne massivement la tradition », rapporte (en anglais) le Catholic Herald. Et d'assurer que les participants au Synode  « reconnaîtront que la tradition chrétienne du grand saint Jean Paul II, de Benoît XVI et du Concile de Trente est bien établie…et je ne prévois pas que l'on dévie un tant soit peu de cette ligne ». » 

    Ref. Cardinal Pell expects synod to ‘massively endorse’ Church teaching 

    Le Cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney (Australie) , est l’un des membres du « C9 » ( le conseil rapproché du pape François). Il est aussi Préfet du Secrétariat pontifical pour l’économie.

    JPSC

  • Grand succès pour la Vème Marche pour la Vie à Rome

    IMPRIMER

    IMG_8734.jpgDe la-nouvelle-gazette.fr (Marie Perrin) :

    Rome : grand succès de la Vème Marche pour la Vie 

    La Vème édition de la Marche pour la Vie à Rome s’est déroulée ce dimanche 10 mai, avec un extraordinaire succès et une grande affluence. Selon les sources officielles, reprises également par Adn Kronos et par la presse, dont le Corriere della Sera, il y eut plus de 40.000 participants, dont de très nombreux jeunes, familles, prêtres, religieux et religieuses.

    Ils sont venus de toute l’Italie, en train, en voiture, ou par le car : plus de 60 cars ont convergé vers la capitale. Mais outre l’Italie, il faut noter aussi une forte présence internationale : de France, Roumanie, Irlande, Hollande, Allemagne, Suisse, Malte, Slovénie, Etats-Unis, Canada, Australie, et de bien d’autres pays.

    S’ils sont venus nombreux, c’est également pour l’intérêt que présente le Congrès pour la Vie qui chaque année précède la marche. Il s’est tenu la veille, samedi 9 mai, dans une salle de conférence proche du Vatican, réunissant les principales instances pro-life internationales avec des interventions très attendues telles que celles du Cardinal George Pell, Préfet du Secrétariat pour l’Economie, sur « les parents comme meilleurs éducateurs » et du chef-rédacteur de Lifesitenews.com, John-Henry Westen, à propos des problèmes-clés posés par le Synode sur la famille. Enfin, la journée s’est clôturée par l’adoration pour la vie, présidée par le cardinal Raymond Leo Burke.

    De la France, étaient présents le docteur Dor et Jean-Marie Le Méné, directeur de la Fondation Jérôme Lejeune, mais aussi Jeanne Smits et Olivier Figueras, ou encore ce couple de français présent chaque année, fier de hisser le drapeau “Espoir et Salut de la France” !

    En ce dimanche, après l’Angelus du Pape, le cortège est parti de la via della Conciliazione, à quelques mètres de la basilique Saint-Pierre. Passant par le centre historique, au pied du Capitole, le parcours a pris fin à la Bocca della Verità, où tous les groupes pro-life étrangers sont montés sur le podium aux côtés du porte-parole de la Marche, Virginia Coda Nunziante, qui, dans son discours de clôture, a parlé des “symboles, bannières, banderoles, pancartes” de la Marche comme étant “le signe de vie d’un peuple qui ne rend pas, qui combat et qui obtiendra la victoire”, citant à l’appui sainte Jeanne d’Arc qui disait “qu’il nous est demandé seulement de combattre et que c’est Dieu qui donne la victoire”. Puis elle a précisé : « Notre refus catégorique de tout compromis ne porte pas seulement sur l’avortement, mais sur toute forme de violation de la loi morale parce que cette loi morale, la loi divine et naturelle, ne connaît pas d’exception. Elle est absolue, car inscrite dans la conscience de tout être humain. Nous savons bien combien et quelles sont les abérrations qui aujourd’hui nous menacent, à commencer par la folie du gender, qui dans un certain sens est plus grave que l’avortement, parce que l’avortement veut détruire la vie physique, tandis que le gender corrompt la vie spirituelle de nos enfants, détruisant leur innocence et les éduquant à la perversion”. Enfin, la porte-parole de la Marche a conclu en ces termes : « Nous nous adressons à toutes les mères d’Italie et du monde et nous leur disons : réagissez contre cette culture de mort, contre cette dictature du relativisme et du nihilisme. Levez la bannière de la vie spirituelle et morale. Et vous, pères de ces créatures innocentes, ne vous résignez pas, ne vous rendez pas complices de ce délit, combattez avec nous pour le supprimer de l’histoire ».

    La Marche de l’an prochain a déjà été annoncée : elle aura lieu à Rome le deuxième dimanche de mai.

  • Marie-Christine Marghem, une ministre fédérale qui ne manque pas de courage

    IMPRIMER

    A voir et écouter sur le site de la RTBF (à la 12e minute de l'interview), les prises de position de Marie-Christine Marghem ministre de l'énergie, jeudi dernier (7/5) après le JT de 19h 30 à la RTBf: elle est apparue courageusement comme adversaire de l'adoption par les couples de même sexe et réticente face à l'avortement et à l'euthanasie. Elle ne s'est pas laissé démonter par l'attaque des deux journalistes...

  • Avortement : un pardon exceptionnel pour l'Année de la Miséricorde

    IMPRIMER

    De "Radio Notre-Dame" (Jean-Baptiste Le Roux) :

    Avortement : le pape François accorde un pardon exceptionnel pour l'Année de la miséricorde

    A l'occasion du prochain Jubilé de la miséricorde, l'Eglise va accorder un pardon exceptionnel aux femmes ayant avorté ainsi qu'aux personnes les ayant aidées. Une initiative du pape François qui ne remet pas en cause la position de Rome sur la question.

    Le Jubilé de la miséricorde se précise

    Décidément, le Jubilé de la miséricorde qui doit débuter en décembre prochain, pour s'achever en novembre 2016, prendra une tournure particulière. Selon son coordinateur, l'archevêque italien Rino Fisichella, les femmes ayant avorté ainsi que les personnes les ayant aidées pourront obtenir réparation, lors de cette occasion si particulière pour les catholiques qui veulent se faire pardonner leurs péchés. Lors de ce jubilé, qui durera un an, des milliers de prêtres seront envoyés de par le monde, comme missionnaires de la miséricorde de Dieu, afin d'apporter aux personnes, et notamment celles vivant dans les coins les plus reculés de la planète, le sacrement de réconciliation.

    L'avortement fera partie des péchés pardonnés

    Parmi les péchés qui seront accordés, figurera donc l'avortement. Jusqu'à présent, les évêques pouvaient autoriser certains ou tous les prêtres de leur diocèse de pardonner cette faute, lors de temps liturgiques particuliers comme l'Avent ou le Carême. Cette disposition sera étendue pour une durée d'un an, sous l'initiative du pape François, à condition bien sûr que les personnes confessant ce péché expriment un vrai repentir. François, qui a qualifié d'horreur l'avortement, s'est toutefois montré sensible depuis le début de son pontificat au sort de millions de femmes qui interrompent chaque année leur grossesse, et parmi elles de nombreuses catholiques.

    IVG : l'Eglise continue de condamner

    Toutefois, et pour éviter tout emballement ou mauvaise interprétation des médias, Rome a fait savoir que "l'avortement reste un péché, et le pape n'a pas décidé de l'abroger". Ces derniers temps, l'avortement est revenu sur le devant de la scène, pour l'Eglise. En 2009, le Vatican avait notamment soutenu l'excommunication d'une mère et de médecins brésiliens, qui avaient fait avorter une petite fille violée par son beau-père. Une décision qui avait entraîné de nombreuses critiques, y compris dans les hautes sphères du Vatican.

  • Gabon : le Président musulman de la République finance la construction d’une église catholique traditionaliste

    IMPRIMER

    Lu sur le site du Gabon émergent, ce communiqué de la la présidence de la république gabonaise :

    101677711.jpg«  Grâce à la vision et au soutien personnel du Président de la République, les catholiques de Libreville mais aussi tous les Gabonais - connus pour leur amour de la beauté et des arts - pourront bientôt profiter d’un chef-d’œuvre architectural au quartier STFO :l’église paroissiale Notre-Dame-de-Lourdes et sa façade ornée de faïences bleues.

    Cette nouvelle église, dont les travaux ont commencé il y a quelques années, est l’œuvre d’une jeune communauté sacerdotale, l’Institut du Christ Roi Souverain Prêtre, fondée il y a 25 ans au Gabon par Mgr Gilles Wach, avec le soutien de Mgr Cyriaque Obamba, alors évêque de Mouila.

    Cet édifice sacré rassemble déjà de nombreux fidèles du quartier et de toute la ville qui apprécient particulièrement la beauté de la liturgie latine et le chant grégorien.

    Selon le vœu de l’Archevêque de Libreville, Mgr Basile Mvé Engone, qui l’a érigée en paroisse en 2008, l’église Notre Dame de Lourdes est devenue un centre de vie religieuse et culturelle pour beaucoup, et participe pleinement à la vitalité de l’église du Gabon, notamment à travers des projets humanitaires dont tous peuvent bénéficier.

    Un pas décisif vers l’achèvement de cette nouvelle église paroissiale sera la finalisation de la façade, rendue possible grâce à un don personnel du Chef de l’État qui, avec ce geste généreux, a voulu contribuer à la construction d’un chef d’œuvre d’art et de foi au milieu de la capitale gabonaise.

    Lire la suite

  • GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    IMPRIMER

    Nous l’avons signalé : un salon de promotion de la GPA s'est tenu à Bruxelles le 3 mai dernier. Pour Xavier Lombard, qui y a assisté, la pratique des mères porteuses éthique est une fiction. Figarovox publie aujourd’hui  ses impressions :

    « Le 3 mai à Bruxelles, dans un bâtiment de la région bruxelloise une société américaine Men Having Baby, MHB a réuni 200 personnes venant de Belgique, de France et d'Allemagne, pour leur proposer les services d'une vingtaine d'agences et de cliniques spécialisées dans la pratique de la Gestation Pour Autrui (GPA) aux USA, Canada et Inde. Curieux de savoir comment le business de la GPA s'organise, je participe à la journée.

    Avec un sourire colgate, le directeur de MHB tente de rassurer l'auditoire, «notre société ne fait pas de bénéfices et nous allons vous aider dans le labyrinthe de la GPA afin de vous permettre de trouver la meilleure agence au moindre coût». «La GPA est un parcours complexe qui exige de nombreux intermédiaires. Il faut d'abord acheter un ovocyte, l'idéal étant une étudiante dans la vingtaine possédant un maximum de traits physiques communs avec le donneur de sperme, taille-couleur des yeux etc…» Bien sûr aucune information n'est communiquée, sur les risques de l'opération pour la jeune fille, et notamment le niveau minimal d'indemnisation, en cas de complication.

    Les orateurs se succèdent pour asséner leurs slogans publicitaires. Telle agence fabrique «des enfants merveilleux», telle autre agence produit «des enfants parfaits», quand à la troisième, «avec nous tout est possible». Les agences tentent de rendre le sordide acceptable. Elles font la promotion d'un «voyage de la maternité de substitution», un vocabulaire soigneusement choisi anesthésie la conscience de la transgression. Tout est bon pour réduire la facture au maximum. Un homme donne son témoignage: «mon partenaire et moi, nous avons fait fabriquer 12 embryons, qui ont été congelés dans un soucis de planification et d'économies. Un premier enfant est né, suivi d'un deuxième enfant 3 ans plus tard.» Cheaper by dozen comme disait Mr Gilbreth. 

    Sur le temps de midi, une quinzaine de stands attirent les participants avec des petits fours. De quoi permettre à ces agences de convaincre de nouveaux clients. Les brochures au papier glacé sont couvertes d'enfants aux sourires éclatants.

    Dans l'après-midi, des sessions sont organisées pour chacun des groupes de participants belges, français et Allemand où la GPA commerciale est prohibée. Un médecin, et un juriste américain viennent expliquer les différentes options et les risques liés à la filiation et à l'obtention de la nationalité lors du retour avec les enfants achetés. Premier conseil, «ce n'est pas un mais trois cabinets d'avocats qui sont nécessaires. Un avocat pour le droit commercial qui couvre les multiples intermédiaires, pour la partie d'état civil et de la filiation: un avocat dans le pays d'origine et un avocat aux États-Unis». Le juriste est un vieux briscard avec déjà 5.000 contrats de GPA en 23ans dont 800 GPA pour couples de duo d'homme. Soulignons que la GPA est, dans cette carte blanche, envisagée hors de toute considération sur la nature des personnes en couple ou célibataires qui y ont recours. Le médecin en profite pour donner son avis sur la nécessité de privilégier les situations altruistes. Il paraît sympathique, jusqu'à ce qu'il précise que «son agence peut tout sélectionner moyennant supplément de prix, notamment le sexe, la couleur de peau, les tests génétiques, la sélection des embryons», nous sommes en plein eugénisme commercial assumé. 

    Dans la salle se trouve aussi, Stéphanie Raeymaekers, elle a fondé l'association DonorKinderen, pour défendre le droit fondamental d'accès à ces origines. La GPA dans la plupart des cas ne permet pas un accès sérieux à ces origines, en particulier pour certaines GPA commerciales ou internationales. Stéphanie interpelle en privé plusieurs organisateurs. «Je constate qu'aucune place n'est accordée à l'enfant. Aucun enfant né par gestation pour autrui n'est venu témoigner aujourd'hui. Ça en dit long!». La journaliste du Soir Ann Charlotte Bersip, la cite«J'ai été achetée. Et aujourd'hui, mon association est parfois mal vue. Je suis un produit qui parle, et donc qui dérange. Nous sommes dans un pays où il est plus facile de tracer l'origine de la viande au rayon charcuterie, que celle du parent biologique d'un être humain!»

    Il faut avoir fait l'expérience de cette foire-expo de la vente d'enfant, pour comprendre la fiction que représente la pratique des mères porteuses éthiques. Légaliser le marché de la GPA avec un cadre strict est une fiction. Le déséquilibre entre l'offre et la demande est bien trop important. D'autres marchés, l'ont prouvé. La légalisation de la prostitution par exemple dans certains pays, est à l'origine de croissance très forte de ce type de marché inacceptable. Une seule solution est raisonnable, c'est une interdiction de la GPA au niveau européen dans un premier temps, puis mondial ensuite.

    Ref. GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    JPSC