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  • Un ambassadeur d'Arabie Saoudite à la tête du Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies

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    Lu sur MetroNews

    Faisal binHassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève,  s’apprête à prendre la tête du panel du Conseil

    Entre janvier et mai 2015, l’Arabie Saoudite a exécuté 79 personnes. Quasiment autant que sur l’ensemble de l’année 2014. Cela n’a pas empêché l’ONU de promouvoir ce lundi la monarchie au sein du Conseil des droits de l'homme.

    Faisal bin Hassan Trad, l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite à Genève, s’apprête en effet à prendre la tête du panel du Conseil. Un poste pour lequel il était en concurrence avec ses homologues représentant la Grèce, l'Algérie, le Chili et la Lituanie. Nommé par ses pairs, Faisal Trad obtient un rôle loin d’être seulement honorifique : "En tant que chef d'un groupe de cinq diplomates puissants, le rôle influent donnera à Mr Trad le pouvoir de sélectionner les candidats du monde entier pour plusieurs missions d'experts", rapporte le quotidien britannique The Independent.

    "Des innocents emprisonnés"

    Selon l’ONG UN Watch, la promotion de Faisal Trad était dans les tiroirs depuis le mois de juin. Le délai avant son officialisation s’expliquerait par son caractère polémique, assure l’UN Watch : "L’Arabie Saoudite détient les plus mauvais records du monde en matière de liberté religieuse, de droits des femmes, et continue à emprisonner des innocents comme le blogueur Raif Badawi."

    La femme de ce dernier n’a d’ailleurs pas manqué de réagir à la promotion de la monarchie. Depuis le Canada où elle s’est réfugiée, la jeune femme a estimé via Facebook que Riyad a désormais "le feu vert pour flageller à nouveau son mari". La sentence infligée à son mari - 50 coups de fouets hebdomadaires - a en effet été suspendue depuis plusieurs mois, grâce à la pression de la communauté internationale.

    "Décapité, puis son corps attaché à une croix"

    Une communauté internationale néanmoins discrète depuis la nomination de Faisal Trad. Ce lundi, seule la presse anglo-saxonne s'en fait l'écho. Sollicité par metronews, le Quai d'Orsay n'a pas donné suite. Interrogé vendredi à propos d’un récent rapport de l’ONU sur la peine de mort, Faisal Trad est quant à lui resté droit dans ses bottes. "Il nous semble impératif de préserver les droits des victimes au moment où des voix s’élèvent pour abroger la peine de mort au prétexte de prendre en compte les droits des coupables." En clair : les exécutions ont encore de beaux jours devant elle dans la monarchie sunnite.

    Pour preuve, celle à venir de Ali Mohammed al-Nimr. Un jeune homme de 20 ans, accusé d’appartenance à une organisation terroriste, et qui vient d’épuiser ses voies de recours devant la justice. Sa peine pourrait être appliquée ce jeudi : être "décapité, puis son corps attaché à une croix et laissé jusqu'à pourrissement".

  • Echos de l'Eglise en détresse

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    Parmi les dépêches de l'Agence Fides des derniers jours :

  • Les chrétiens irakiens devraient rester dans leur pays en évitant de chercher à convertir

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    Telle serait, d'après La Libre, la position des trois évêques belges partis en délégation en Irak :

    Les évêques belges estiment que les chrétiens doivent rester en Irak “sans désir de convertir” mais avec “la mission de servir ce pays”. C'est leur conclusion, lundi, au terme d'une visite de quatre jours dans le Kurdistan irakien. Guy Harpigny, évêque de Tournai, Jozef De Kesel, évêque de Bruges, et Léon Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, étaient mandatés par la conférence épiscopale.

    C'était la première fois dans l'histoire de l'Eglise catholique belge qu'elle dépêchait une délégation à proximité immédiate d'un conflit militaire. Escortés par des peshmergas kurdes, ils ont notamment rendu visite au monastère syriaque orthodoxe de Mar Mattay, à six kilomètres de la ligne de front avec l'Etat islamique (Daech). Ses moines n'avaient pas vu de délégation étrangère depuis des années, à l'exception de leur patriarche basé à Damas.

    Le Kurdistan est une région autonome au nord-est de l'Irak qui héberge plus d'1,8 million de réfugiés ayant fui le conflit entre sunnites et chiites ou l'offensive de Daech il y a plus d'un an.

    Parmi ceux-ci, les chrétiens et les yézidis sont les plus vulnérables car ils ne peuvent aller nulle part ailleurs, ayant été chassés de leurs terres ancestrales. “Ou bien on crée des zones où ils peuvent vivre, ou bien il faut se préparer à accueillir des centaines de milliers de personnes”, avertit l'évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles, Léon Lemmens, spécialiste des chrétiens d'Orient.

    “Ils ont besoin de paternité, de soutien et d'aide. Les chrétiens, mais aussi l'Occident et l'Europe doivent exercer cette paternité”, continue l'évêque. “Il faut rompre cette indifférence qui fait que le budget du Haut-commissariat aux Réfugiés de l'Onu (UNHCR) a été diminué de moitié. Evidemment, maintenant, on se réveille parce qu'ils viennent chez nous et parce qu'on a pas envie qu'ils viennent...”.

    Lors de leur voyage, les trois évêques ont été confrontés à des réfugiés chrétiens souhaitant partir à tout prix et à leurs responsables religieux qui tentent de préserver une présence dans ce pays. Rappelons que l'ancrage chrétien en Irak, entre le Tigre et l'Euphrate, date du premier siècle après Jésus-Christ quand les Assyriens ont adopté le christianisme. Il est antérieur à l'islam introduit lors de la conquête arabo-musulmane aux VIIè et VIIIè siècles.

    “Ce n'est pas à moi à dire ce qu'ils doivent faire”, dit Guy Harpigny. “Le patriarche chaldéen a ses priorités. Les parents ont d'autres soucis et pensent à l'avenir de leurs enfants. Mais ce serait une perte immense de multiculturalité de voir partir les chrétiens d'ici. L'idéal, à terme, serait que le Moyen-Orient adopte la séparation entre l'Eglise et l'Etat comme en Europe. Pour le moment, je crois qu'on peut s'inspirer de l'exemple des Dominicains à Bagdad qui n'ont plus mis de signes confessionnels dans leurs écoles, ouvertes à tous”. C'est l'avis également de Jozef De Kesel. “Il faut être présent dans ce pays, sans désir de convertir”, dit-il. “Plutôt que de parler de survie, parlons d'une mission: notre volonté n'est pas de conquérir mais d'être présent. Il est très important qu'il y ait un autre chemin vers Dieu. Il faut garantir cette diversité”.

    Les chrétiens ne seraient plus que 400 000 aujourd'hui en Irak contre un million en l'an 2000.

  • L'Eglise de Belgique sera sur-représentée au prochain synode

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    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    ... Un autre père synodal que le pape a repêché parmi les premiers non élus est l’évêque de Gand, Lucas Van Looy. Avec cette nomination, le nombre de représentants de la minuscule et faible Église belge qui seront présents au synode s’élève à trois. Ce sont tous des représentants notoires de l’aile progressiste et des opposants au primat de Belgique, l'archevêque de Malines-Bruxelles André Léonard, un homme que le pape Bergoglio n’a jamais voulu faire cardinal, pas plus qu’il ne l’a inclus parmi les pères synodaux qu’il a nommés lui-même.

    Qui sont les deux autres représentants de l’Église belge au synode ? D’une part l’évêque d’Anvers, John Jozef Bonny, proche collaborateur du cardinal Walter Kasper pendant plusieurs années et de tendance encore plus réformiste que lui, qui a été élu par les évêques belges. D’autre part le cardinal Godfried Danneels, âgé de plus de 80 ans et nommé personnellement par Bergoglio, dont il a été, en 2013, un grand électeur avant d’entrer dans la Chapelle Sixtine.

    Mais qu'est-ce qui justifie la présence au synode du cardinal Danneels qui incitait autrefois le roi Baudouin à signer la loi sur l'avortement et qui se félicitait de voir l'union homosexuelle légalisée dans notre pays (voir ICI) ?

  • De Corydalle à Lérins

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    contrat Delta ingenieur stabilité339.jpg

    Dans  l'homélie du papeprononcée à la cathédrale de la Havane, lors des vêpres de dimanche dernier, on peut retenir ce passage qui introduit opportunément l’article que voici, à paraître dans le magazine trimestriel « Vérité et Espérance-Pâque nouvelle » (sursumcorda@skynet.be) le 30 septembre prochain : «  Il est fréquent de confondre l’unité avec l’uniformité, avec le fait que tous font, sentent et disent la même chose. Cela n’est pas l’unité, c’est l’homogénéité. C’est tuer la vie de l’Esprit, c’est tuer les charismes qu’il a distribués pour le bien de son peuple. L’unité se trouve menacée chaque fois que nous voulons faire les autres à notre image et ressemblance. C’est pourquoi l’unité est un don, ce n’est pas quelque chose que l’on peut imposer de force ou par décret » 

    « Qu’il soit fidèle, plutôt que

    minutieusement profilé... »

    (Cf. V&E n° 95, Pâque Nouvelle, p. 16)

    procuste.jpgIl est dans la campagne attique, sur la route qui mène d’Athènes à Eleusis, un patelin oublié aujourd’hui de tous, qui a nom Corydalle. Il importerait peu d’en ressusciter ici le souvenir, si l’endroit n’avait été le théâtre autrefois d’une affaire atroce ; mythologique sans doute, mais donc intemporelle, et, hélas ! ― par le fait même ― toujours bien d’actualité...

    Plus évocateur que Corydalle sera probablement le nom de Procuste qui y sévissait. Au dire des Anciens, il offrait avenante hospitalité au voyageur de passage ; mais ce n’était là que tromperie : quelqu’un venait-il en effet frapper à sa porte, après un accueil peint d’affabilités, notre homme plaquait soudain le malheureux sur un lit et s’employait aussitôt à l’étirer ou bien à le rogner, dans sa brutale incapacité à le trouver convenable, qu’il ne l’eût mis au gabarit de cette couche idéale.

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  • Visite du pape à Cuba: les dissidents à l’écart?

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    Lu sur le site de « Famille chrétienne »( extrait)  :

    […] Les dissidents semblent (…) pour l’heure, à l’écart. En tout cas dans la communication officielle, parfaitement maîtrisée, du régime castriste. Pour autant, si une rencontre « devant les caméras » semble exclue, il n’est pas sûr que les dissidents soient tenus à l’écart, en tout cas certainement pas du fait du Saint-Siège. La jolie et calme nonciature du quartier Miramar, sur les hauteurs de La Havane, non loin de laquelle marchent chaque dimanche les Dames Blanches pour demander la libération des prisonniers politiques, peut accueillir des dîners aux nombreux couverts ou de simples rencontres informelles.

    Et l’Église a proposé au moins à deux reprises – samedi à la nonciature et dimanche après la messe – à différents dissidents de venir saluer le pape François, tandis que la police cubaine arrêtait bon nombre d’entre eux. Un opposant au régime a également pu s’approcher de la papamobile et parler au pape, jusqu’à être ceinturé par le « service d’ordre » cubain. Ce qui est sûr, c’est que l’Église ne semble pas vouloir médiatiser une rencontre avec des groupes de dissidents. Car elle sait que le moindre écart, la moindre action perçue comme provocation par l’État totalitaire cubain pourrait anéantir des années d’un patient travail mené par l’Église cubaine pour obtenir de pouvoir exercer librement son ministère. Et, de fait, dans les circonstances actuelles, l’Église cubaine mise davantage sur la révolution de l’Évangile dans les cœurs que sur la chute du régime.

    La stratégie du pape semble être celle de l’Église cubaine

    En fait, cette première étape du voyage du pape à Cuba (la 2e commence à Holguin, la 3e aura lieu à Santiago et au sanctuaire del Cobre) semble révéler le fait que la stratégie du pape est à peu de chose près celle de l’Église institutionnelle cubaine. Celle-ci « dialogue » avec l’État cubain, grappillant mois après mois de petits espaces de liberté, tout en montrant ostensiblement qu’elle « n’a rien contre » la dissidence et en critiquant sourdement le régime.

    Ainsi le pape a-t-il discrètement salué, à son arrivée à l’aéroport de La Havane, « toutes ces personnes que, pour divers motifs, je ne pourrai pas rencontrer ». De même a-t-il consacré toute l’homélie de sa messe dite place de la Révolution au sens chrétien du service, dénonçant « la tentation du ‘‘service’’ qui ‘‘se’’ sert des autres »« Le service n’est jamais idéologique, a-t-il également souligné, puisqu’il ne sert pas des idées, mais des personnes. » Dans un univers où délateurs, petits chefs et hauts dirigeants se rejoignent dans une même oppression au prétexte de servir le parti et l’idéologie, ces paroles ont dû faire mouche.

    L’imprévu sera-t-il au rendez-vous ?

    Reste que si le pape ne fait aucun geste public, ou n’a aucune parole plus ferme sur le régime castriste, cela pourrait jeter le trouble chez la part non négligeable de la population cubaine qui n’a qu’un seul désir : en finir avec la lignée castriste et la dictature du parti unique. Et conforter l’idée, répandue chez les dissidents cubains restés sur l’île, que l’Église catholique est en fait « vendue » au régime.

    À cet égard, une lueur d’espoir réside dans l’observation de la méthode souvent adoptée par le pape jésuite : mettre en confiance, d’abord, par une attitude cordiale et des paroles de sincère bienveillance. Puis frapper les esprits par un geste fort, explicite, visible, plus difficile à critiquer qu’un discours, au moment où personne ne l’attend plus. Le pape François choisira-t-il Holguin, ville où réside le successeur d’Oswaldo Paya (meneur chrétien de la dissidence mort dans des conditions très suspectes en 2012) à la tête du Mouvement chrétien de libération, pour poser ce geste ?

    Jean-Marie Dumont »

    Tout l'article, ici  Cuba : le pape n’a pas dit son dernier mot

    JPSC

  • Le pape François rend un hommage chaleureux à Fidel Castro

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    De Jean-Marie Guénois  dans le « Figaro » de ce jour :

    « À peine le pape François a-t-il posé, samedi soir (22 heures européenne) le pied sur l'île de Cuba qu'il a tenu à rendre hommage à Fidel Castro. A Raul, le frère qui l'accueillait en tant que président, il a demandé - dès les premiers mots de son discours - de «transmettre mes sentiments de spécial considération et de respect à votre frère Fidel». Comme Jean-Paul II le fit en 1998 et Benoît XVI en 2012, le pape argentin devrait rencontrer, à titre privé, ce dimanche, cette figure historique de l'aventure Cubaine, aujourd'hui âgée de 89 ans.

    En attendant, la première journée du dixième voyage de François hors d'Italie, dimanche, est dense. Avant de rencontrer les jeunes cubains, en fin d'après- midi (il sera 1h30 du matin heure de Paris quand le pape ira se coucher) François priera les vêpres dans la magnifique cathédrale baroque de la vieille ville de Cuba, construite par des Jésuites en 1748 et adressera aux prêtres, religieux et religieuses, une méditation attendue, en particulier sur la liberté de religion.

    Dans son discours d'arrivée, samedi soir, François a certes noté les «liens de coopérations et d'amitié» aujourd'hui entretenus entre l'Eglise et le gouvernement qu'il rencontre ce dimanche après-midi au Palais de la Révolution mais il a demandé un «renouvellement» de cette coopération «pour accompagner et encourager le peuple cubain» dans «ses préoccupations» mais avec «la liberté, les moyens, les espaces nécessaires pour que l'annonce du Royaume [donc l'annonce de l'Evangile , ndlr.] puisse atteindre les périphéries existentielles de la société.»

    Une façon pour François de demander davantage de liberté religieuse - même si l'étau marxiste se desserre sur ce plan au fil des années - et de pointer la misère humaine qui gangrène cette île avec une explosion de la prostitution qui permet à beaucoup de… familles de survivre. Le salaire moyen oscille entre 15 et 20 euros, l'accès à la viande et aux meilleurs fruits de mer, est réservé au tourisme, dont l'industrie et les revenus sont dans les seules mains du régime même si la libéralisation toute relative et récente de l'économie, permet une amère subsistance du petit peuple.

    François, jusqu'à mardi où il quittera Cuba pour se rendre aux Etats-Unis, aura donc l'occasion de revenir sur cette question sociale, l'un de ses chevaux de bataille, en particulier à Holguin et à Santiago au sud est de l'île où il ira mardi pour prier devant la célèbre «Vierge du cuivre», sainte patronne du pays. Citant José Marti dans son discours d'arrivée - poète et journaliste cubain (1853-1895) chantre de lutte de libération de l'île contre les Espagnols, mort au combat - François a insisté sur «la vocation naturelle» de Cuba qu'il voit comme une «clé» géographique et géopolitique dans la région et surtout comme un «point de rencontre où tous les peuples se retrouvent dans l'amitié».

    «Le monde est assoiffé de paix»

    Avant de célébrer, ce dimanche matin sur la grande place de la Révolution «José Marti» au cœur de La Havane, une immense messe en plein air, le pape a donc pu, en conclusion de son mot d'arrivée, se féliciter «d'un événement qui nous remplit d'Espérance: le processus de normalisation des relations entre deux peuples, après des années d'éloignement». En l'occurrence, Cuba et les Etats-Unis, une réconciliation où il a joué un rôle dans la toute dernière phase.

    «C'est un signe!» a lancé le pape. «Il montre que la culture de la rencontre, du dialogue» marqueur de son propre pontificat «prévaut sur le ‘système de dynastie mort pour toujours'», il citait à nouveau ici le révolutionnaire Marti.

    De ce rapprochement entre les deux ennemis d'hier, le pape François veut donc faire, lors de ce voyage qui va le conduire aussi aux Etats-Unis «un exemple de réconciliation pour le monde entier» encourageant tous les responsables à travailler selon cette méthode qui a un haut «potentiel» assure-t-il, «pour la paix et le bien être des peuples».

    Car «le monde est assoiffé de paix» a lancé François, légèrement amaigri mais bien reposé, comme un cri du cœur. C'était dans l'avion, devant les journalistes, lors du trajet entre Rome et La Havane. Il leur a fait part d'une forte «émotion»: il a raconté qu'en quittant le Saint-Siège, samedi matin, il a pu saluer la famille de «réfugiés Syriens» qui vient d'être accueillie dans un appartement du Vatican. «On voyait leur visage de douleur» a confié le pape. «Il faut donc construire des petits ponts de paix, les uns après les autres» pour réussir à «construire le grand pont de la paix» contre «la guerre» qui sème «la mort» et provoque cette «vague migratoire».

    Improvisant pour finir François a repris le thème de la Troisième Guerre mondiale: «Le monde nécessite une réconciliation dans cette troisième guerre mondiale que nous vivons pas étape». 

    Ref. Le pape François rend un hommage chaleureux à Fidel Castro

    Le président actuel de Cuba, Raul Castro, n'a pas manqué de renvoyer l'ascenseur au pape François en évoquant l’importance de la contribution du Saint-Père aux objectifs des deux grandes rencontres internationales à venir : l’Assemblée des Nations Unies sur le développement durable post-2015, la semaine prochaine, et la conférence de Paris sur le changement climatique, en fin d’année.

    JPSC