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  • Les affligeants propos de l'évêque de Tournai

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    Dans La Libre de ce 29 mars (p. 9), Mgr Harpigny, évêque de Tournai, répond aux questions de Bosco d'Otreppe (extraits) (Les "italiques" sont de belgicatho.) :

    “Nous n’avons pas le droit de nous plaindre”

    A propos des regrets de catholiques qui considèrent que les évêques ne défendent pas suffisamment les sacrements et la liberté de culte, Mgr Harpigny déclare : "... nous devons faire confiance à nos représentants politiques qui ont autorité sur cette question. Les évêques, comme les représentants des autres cultes et convictions, essayent donc de traverser cette épreuve en respectant les responsabilités de chacun. N’oublions pas non plus que les mesures ne sont pas arbitraires et qu’elles n’ont pas pour but de nous ennuyer, mais de nous protéger. La santé publique est du ressort des pouvoirs publics." (Le doigt sur la couture du pantalon...)

    Et quand le journaliste évoque la jauge des 15 fidèles : "Les cultes sont considérés en même temps que le monde culturel. Je rappelle que celui-ci est totalement à l’arrêt et qu’il perd de l’argent. Nous, nous pouvons continuer à célébrer la messe et nous restons financés. Nous n’avons donc pas le droit de nous plaindre." (Chacun appréciera l'élévation de ces propos...)

    Et plus loin : "Ne comptez cependant pas sur moi pour avoir une confrontation avec l’État. Quand quelque chose ne me semble pas ajusté, je le dis, mais dans le cadre du dialogue." (Non, effectivement, on sait qu'on ne peut pas compter sur lui ni sur les autres...)

    Et quand Bosco d'Otreppe lui demande : "Ce dialogue est-il possible ? Par deux fois, le ministre de la Justice, Vincent Van Quickenborne (Open VLD), a tweeté sa décision concernant les cultes quelques heures avant de vous rencontrer… Le représentant d’un autre culte a évoqué des camouflets.", l'évêque répond : "Cet automne, au pied de la deuxième vague, le jeune gouvernement De Croo a dû prendre des décisions dans l’urgence, sans avoir le temps de nous consulter. La consultation est venue par après et elle continue aujourd’hui. Je ne sens donc ni opposition ni mépris." (Sans doute le cuir est-il trop épais...)

    Emporté par son bel élan, l'excellence tournaisienne poursuit bravement : "Par ailleurs, à ceux qui rouspètent tout le temps (sic), j’ai envie de demander : que ferait Jésus ? Irait-il trouver le Premier ministre pour dire qu’il faut augmenter le nombre limite de participants au culte, ou servirait-il les plus fragiles dans les hôpitaux ?" (Chacun appréciera à sa juste valeur le choix proposé, comme si l'un excluait l'autre...)

    Et quand l'interviewer insiste demandant si la messe n’est pas indispensable au croyant et si l'on ne risque pas de relativiser son importance, le pasteur répond : "Je ne vais jamais dire que les sacrements sont inutiles mais..."

    La suite est de la même eau, triste et insipide.

  • Crise sanitaire : la mollesse des évêques épinglée par des catholiques

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    Lu sur la Libre (p. 8) de ce 29 mars (extraits) :

    L’Église défend-elle suffisamment la liberté religieuse ?

    "Trop prudents, trop peu combatifs, trop peu créatifs pour conjuguer respect des règles sanitaires et liberté de culte…” Les réponses sont sévères.

    Dans une enquête lancée par un collectif de jeunes parents, 80 % de 2671 catholiques sondés (dont la majorité sont des pratiquants réguliers) jugent que leurs évêques n’ont pas été assez fermes face aux restrictions sanitaires touchant les cultes. (...)

    Alors que les règles sanitaires relatives aux cultes sont plus souples dans les pays limitrophes, beaucoup de catholiques regardent vers la France. Là, les célébrations ont repris presque à la normale à la suite d’un recours intenté par les évêques devant le Conseil d’État. (...) En comparaison, les évêques belges ont-ils manqué de fermeté en privilégiant un dialogue prudent avec les autorités politiques ? Et cela, au risque de relativiser la liberté de culte et l’importance des messes (qui ne sont plus données dans certaines paroisses) ? (...)

    Caroline Sägesser, politologue au Crisp et spécialiste des cultes : “Jamais je n’aurais imaginé que les évêques consentent si volontiers aux restrictions sanitaires. L’histoire de notre pays et ses régulières tensions entre les pouvoirs spirituel et politique m’amenaient à penser le contraire.” Des tensions qui relèvent donc définitivement d’une histoire ancienne. (...) N’oublions pas non plus que nous avons un clergé plus progressiste qu’ailleurs, plus modéré et attentif à ce qui remonte de la société civile. Le risque est que les évêques soient parfois dépassés par une partie de leur base plus jeune, plus motivée et plus traditionaliste.” "Quant aux autorités politiques, il ne faut pas voir en elles d’hostilité vis-à-vis des cultes, plutôt de l’indifférence et de la méconnaissance", suggère la politologue... (...)

    “Les croyants sont traités avec un mépris souverain par les autorités politiques”, regrette, plus amer, le théologien Benoît Bourgine (UCLouvain). “La prudence des évêques est incompréhensible. Non seulement une partie des catholiques ne se sent plus représentée, non seulement les messes, source et sommet de la vie de foi, ne sont pas défendues, mais j’aimerais aussi rappeler que la liberté est une valeur chrétienne par excellence. Il est inconcevable que l’institution ne la défende pas avec une vigueur prophétique en solidarité avec la jeunesse et les catégories professionnelles injustement sacrifiées, au titre de sa contribution au bien commun.” (...)

  • Dimanche des Rameaux sanglant en Indonésie

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    De Vatican News :

    Indonésie: explosion dans la cathédrale de Makassar

    Ce dimanche 28 mars, la messe venait de s’achever dans la cathédrale du Sacré Coeur de Jésus à Makassar en Indonésie, quand une bombe a explosé, portée par deux kamikazes selon les autorités locales.

    Avec agences

    Selon les autorités locales, la déflagration près de la cathédrale de Makassar proviendrait de deux personnes ayant commis un attentat-suicide. Les deux kamikazes seraient morts, 20 autres personnes sont blessées, dont des gardes et des fidèles. 

    Les deux terroristes seraient arrivés à bord du moto et se sont fait exploser près de l'édifice, tandis que les fidèles sortaient de la messe dans la cathédrale du Sacré Coeur de Jésus, siège de l'archidiocèse de Makassar, dans le sud de l'île de Célèbes. Selon l'agence Reuters, un garde de sécurité a arrêté les deux hommes alors qu'ils voulaient entrer dans le bâtiment, c'est à ce moment là qu'un des deux hommes s'est fait exploser. De nombreux véhicules ont été endommagés autour de l’édifice.

    Les églises ont par le passé été la cible d'extrémistes en Indonésie, qui est le pays à majorité musulmane le plus peuplé au monde.

    En mai 2018, une famille de six personnes, dont deux filles de 9 et 12 ans et deux fils de 16 et 18 ans, avaient déclenché des bombes contre trois églises de Surabaya, la deuxième ville du pays, tuant plus d'une dizaine de fidèles.

    Il est tout de même étonnant que cet article de Vatican News ne précise nulle part qu'il s'agit d'un attentat islamiste perpétré par des djihadistes proches de l'E.I. (du groupe radical Jamaah Ansharut Daulah (JAD) ...

  • On peut être 80 dans une église... pour y célébrer la Saint Vélo !

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    Du Nieuwsblad (sur facebook) :

    Gent-Wevelgem in Flanders Fields doet eenmalig een beroep op de Sint-Hilariuskerk in Wevelgem om de media op te vangen

    'Gent-Wevelgem in Flanders Fields' fait appel à l'église St. Hilarius de Wevelgem pour accueillir les médias.

    19/03/2021

    Organiser des courses à l'époque du coronavirus n'est pas si évident. Il va sans dire que cela entraîne de nombreuses restrictions. C'est le cas du Gent-Wevelgem in Flanders Fields, qui n'a vu d'autre solution pour accueillir les médias que d'utiliser l'église Sint-Hilarius le long de la Vanackerestraat.

    Le problème est que les Halls de Porcelaine, où les médias ont travaillé conformément aux mesures prises l'année dernière, sont entre-temps devenus la salle de vaccination des habitants de Wevelgem. La salle de sport, ou le réfectoire des écoles, où les médias avaient l'habitude d'être hébergés, n'est pas non plus disponible en raison des restrictions. C'est pourquoi l'organisation a exceptionnellement demandé aux marguilliers de l'église St. Hilarius de Wevelgem l'autorisation d'accueillir environ quatre-vingts journalistes le dimanche. Après l'avis favorable du maire, du gouverneur provincial et du ministre de l'Intérieur d'une part, et du pasteur, du doyen et de l'évêque d'autre part, le feu vert a été donné par le conseil de fabrique de l'église.

    Pourquoi n'est-il pas si évident d'héberger une salle de presse dans une église consacrée qui, exceptionnellement, n'organisera pas de funérailles du 26 au 30 mars afin que le Gand-Wevelgem laisse à nouveau tout en ordre ? Les protocoles stipulent toujours qu'un maximum de 15 personnes est autorisé dans cette salle de prière pour le culte. Pour l'instant, les rassemblements de croyants ne sont pas considérés comme essentiels. Et cela pèse sur la communauté religieuse.

    Parce que les organisateurs de Gand-Wevelgem ont établi un plan détaillé pour protéger l'espace central des transepts, du chœur et de la scène de l'autel et pour garantir le respect et la paix qui appartiennent à un édifice religieux, le curé Jan Parmentier et Jo Vanmaerke, au nom du conseil de l'église, ont accepté de mettre l'église à disposition comme lieu de secours pour la journée cycliste de Gand-Wevelgem, appelée depuis des années la journée de la Saint-Vélo. Et c'est une attitude particulièrement hospitalière de la communauté ecclésiale de Saint-Hilarius Wevelgem dans des circonstances difficiles. Bien que cette fois, l'ange du cyclisme qui représente Saint-Vélo porte également un masque buccal.

    Cette situation a suscité des protestations (Nieuwsblad) :

    Critique de la communauté catholique : "Le centre de presse de Gand-Wevelgem dans l'église est une violation flagrante du décret ministériel".

    28 mars 2021

    WEVELGEM - Aujourd'hui, en ce dimanche des Rameaux, le centre de presse de la course cycliste Gent-Wevelgem est installé dans l'église Saint Hilarius de Wevelgem. Cette décision a suscité de vives critiques de la part de la communauté catholique.

    L'administration de l'église a donné son feu vert mais se sent renforcée car il y a également l'approbation des autorités civiles et ecclésiastiques. " Le curé met en avant l'approbation du ministre de l'Intérieur, du gouverneur et du bourgmestre, ainsi que l'accord des responsables du diocèse de Bruges et du doyen de Courtrai.

    Cependant, de nombreuses personnes trouvent étonnant que seuls quinze croyants soient autorisés à assister à un moment de réflexion dans l'église alors qu'un nombre bien plus grand de journalistes peuvent utiliser cette église pour en faire un centre de presse.

    L'hebdomadaire chrétien Tertio, contre ses habitudes, tweete exceptionnellement fort sur cette utilisation temporaire de l'église. "Scandaleux et totalement inapproprié, surtout le dimanche des Rameaux. Merci aux responsables de l'église et au CD&V."

    Jan De Volder, actif au sein de la Communauté Sant'Egidio et professeur à la KU Leuven, a également tweeté de manière tranchante : "L'église a été dégradée en une salle d'événements. Et le clergé y participe volontiers. Mais le dimanche des Rameaux ? Le jeudi saint ? Vendredi saint ? Pâques à 100 ? Non, on ne peut pas. Ce n'est pas autorisé. C'est scandaleux. Absurde."

    L'avocat Fernand Keuleneer rapporte via Twitter qu'il a écrit au Procureur à ce sujet. "Il s'agit d'une violation flagrante du décret ministériel. La fréquentation d'une église, quelle que soit la raison, y compris touristique, est (sauf pour les funérailles où le maximum est de 50), toujours limitée à 15 personnes, sans compter les enfants jusqu'à 12 ans et le ministre du culte", écrit M. Keuleneer. "Mépris et profond dédain pour ces diacres et évêques."

  • "Tout est sauvé !" (Fabrice Hadjadj)

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    De KTO (Lumière intérieure) :

    Fabrice Hadjadj : « Tout est sauvé ! »

    27/03/2021

    Semaine Sainte oblige, voici une émission un peu singulière : Fabrice Hadjadj est l’invité de Lumière Intérieure présenté ce soir par Priscilia de Selve. Philosophe, directeur de l’Institut Philanthropos, romancier, essayiste et dramaturge, juif converti, il vient de rédiger la préface d’un livre consacré aux 7 dernières paroles du Christ en croix édité par Magnificat. Face aux mots choisis pour lui, il répond et ouvre son coeur avec sincérité, humilité et beauté. « On est là pour annoncer la lumière... » , dit-il d’emblée en partageant sa vie, de philosophe, de chrétien mais aussi de père de famille. Il donne vite le ton de cette Semaine Sainte : « Le Christ s’est fait l’un de nous... et donc il faut toujours penser que cette gloire transparait à travers le quotidien... Tout est sauvé »