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  • Homélie du pape Benoît XVI lors de la messe chrismale du Jeudi Saint

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    Homélie du pape Benoît XVI lors de la messe chrismale du Jeudi Saint,(archives du 1er avril 2010) :

    Chers frères et sœurs,

    Le Sacrement est le centre du culte de l’Eglise. Sacrement signifie que, en premier lieu, ce ne sont pas nous les hommes qui faisons quelque chose, mais c’est d’abord Dieu, qui, par son agir, vient à notre rencontre, nous regarde et nous conduit vers Lui. Et il y a aussi autre chose de particulier: Dieu nous touche par le moyen des réalités matérielles, à travers des dons de la création qu’Il met à son service, en en faisant des instruments de la rencontre entre nous et Lui-même. Les éléments de la création avec lesquels le monde des Sacrements est construit sont au nombre de quatre : l’eau, le pain de froment, le vin et l’huile d’olive. L’eau, comme élément de base et condition fondamentale de toute vie, est le signe essentiel de l’acte par lequel dans le Baptême, on devient chrétien, le signe de la naissance à la vie nouvelle. Tandis que l’eau est l’élément vital en général et représente donc l’accès commun de tous à la nouvelle naissance comme chrétiens, les trois autres éléments appartiennent à la culture du monde méditerranéen. Ils renvoient ainsi au contexte historique concret dans lequel le christianisme s’est développé. Dieu a agi dans un lieu bien déterminé de la terre, Il a vraiment fait histoire avec les hommes. Ces trois éléments, d’une part, sont des dons de la création et d’autre part, ils renvoient cependant aussi à des lieux de l’histoire de Dieu avec nous. Ils sont une synthèse entre la création et l’histoire: dons de Dieu qui nous rattachent toujours à ces lieux du monde dans lesquels Dieu, dans le temps de l’histoire, a voulu agir avec nous, devenir un de nous.

    Dans ces trois éléments, il y a de nouveau une graduation. Le pain renvoie à la vie quotidienne. Il est le don fondamental de la vie, jour après jour. Le vin renvoie à la fête, à la suavité de la création dans laquelle la joie des sauvés peut, en même temps, s’exprimer d’une manière particulière. L’huile d’olive a une vaste signification. Elle est nourriture, elle est médicament; elle donne beauté, entraîne pour la lutte et procure vigueur. Les rois et les prêtres sont oints avec l’huile qui est ainsi signe de dignité et de responsabilité, comme aussi de la force qui vient de Dieu. Dans notre nom ‘chrétiens’, est présent le mystère de l’huile. En effet, le mot ‘chrétiens’, par lequel les disciples du Christ venus du paganisme ont été appelés, dès la naissance de l’Eglise, vient du mot ‘Christ’ (Ac 11, 20-21) - traduction grecque du mot ‘Messie’ -, qui signifie ‘oint’. Être chrétiens signifie: provenir du Christ, appartenir à Christ, à l’Oint de Dieu, à Celui auquel Dieu a donné la royauté et le sacerdoce; signifie appartenir à Celui que Dieu Lui-même a oint – non par une huile matérielle, mais par Celui qui est représenté par l’huile: par son Saint Esprit. L’huile d’olive est ainsi, d’une manière toute particulière, symbole de l’imprégnation de l’Homme Jésus par l’Esprit Saint.

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  • Le triduum pascal sur KTO

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    De Jérusalem, à Rome et Turin, en passant par Notre-Dame de Paris, découvrez les horaires des offices retransmis par KTO pour vivre pleinement le mystère pascal de la mort à la Résurrection du Seigneur.

    Jeudi Saint :

    12h Méditation du Jeudi Saint en direct de la cathédrale Notre-Dame de Paris

    16h Messe de la Cène, présidée par Mgr Aupetit, archevêque de Paris

    20h Heure Sainte à Gethsémani, en direct de Jérusalem

    Vendredi Saint :

    18h Office de la Passion en la Basilique Saint-Pierre à Rome, présidé par le pape François

    21h Chemin de Croix sur la place Saint-Pierre à Rome, présidé par le pape François

    Samedi Saint :

    16h30 Ostension du Suaire, en direct de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin

    20h Vigile Pascale présidée par Mgr Aupetit, archevêque de Paris, en l'église Saint-Germain l'Auxerrois

    Dimanche de la Résurrection :

    10h Messe de la Résurrection présidée par le pape François en la Basilique Saint-Pierre

    12h Bénédiction Urbi et Orbi du pape François

    15h30 Chapelet à Lourdes

    18h30 Messe de la Résurrection à Saint-Germain l’Auxerrois

    https://www.ktotv.com/article/vivez-la-semaine-sainte-avec-kto

  • Un bel oeuf de Pâques à peler: l'Etat belge condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles à lever toutes les mesures Covid d'ici 30 jours

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    De Maryam Nenayad sur le site web de la Libre Belgique ce 31 mars 2021 :

    « La décision fait suite à une action en référé introduite par la Ligue des Droits Humains.

    Le tribunal de première instance de Bruxelles a ordonné à l’État belge de lever toutes les mesures anti-Covid-19 actuellement en vigueur dans notre pays d’ici 30 jours, d’après l’ordonnance obtenue par La Libre.

    Les autorités ont désormais 30 jours pour couler leurs décisions dans des textes de loi réglementaires. L’État belge, s’il ne respecte pas l’échéance actée par le tribunal de première instance de Bruxelles, devra payer une astreinte de 5 000 euros par jour.

    “Un double discours de l’État belge”

    Tout a commencé lorsque, le 12 mars dernier, les avocates de la Ligue des droits humains (LDH) et son équivalent flamand, la Liga voor Mensenrechten, plaidaient devant le tribunal de première instance de Bruxelles après un recours introduit contre l’État belge le 22 février.

    La LDH voulait savoir si les mesures instaurées pour lutter contre la propagation du coronavirus – et donc les arrêtés ministériels adoptés pendant cette crise – respectent les prescrits légaux. Ce mercredi, le tribunal a donc donné gain de cause aux organisations de lutte pour la défense des droits humains en condamnant l’État belge.

    Le jugement précise que l’État belge, représenté par la ministre de l’Intérieur, doit “prendre toutes les mesures appropriées pour mettre un terme à la situation d’illégalité apparente découlant des mesures restrictives des libertés et droits fondamentaux reconnus par la Constitution”.

    Le jugement pointe du doigt l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 ainsi que les arrêtés qui ont suivi. Les manquements seraient liés à la base légale invoquée par l’État belge, en l’occurrence la loi du 15 juillet 2007. À ce propos, le jugement rendu pointe un “double discours” tenu par les autorités puisque la ministre de l’Intérieur aurait indiqué, le 25 février 2021, que la loi de 2007 n’a pas été créée pour gérer une situation comme celle que nous vivons actuellement. C’est pourtant une des bases légales invoquées par le gouvernement. Le jugement y voit donc “un double discours”.

    Le jugement stipule donc que toutes les mesures instaurées par ces arrêtés ministériels doivent être levées dans les 30 jours, sous peine d’une astreinte de 5 000 euros par jour de retard.

    Contacté par nos soins, le cabinet de la ministre de l'Intérieur n'a pas souhaité réagir pour le moment.

    “Une victoire pour la démocratie”

    Pour Audrey Lackner et Audrey Despontin, les avocates qui représentent les deux ligues, ce jugement est une victoire historique. “Nous sommes ravies par cette décision, c’est une journée importante pour l’État de droit et pour la démocratie, ravies aussi de voir que le tribunal a constaté l’illégalité des mesures compte tenu du fait que la loi de 2007 (NdlR : une des bases légales des arrêtés ministériels) n’est pas faite pour gérer une pandémie et encore moins pendant un an. Il est donc nécessaire qu’une loi soit créée et qu’un débat parlementaire soit organisé. Cette décision reconnaît la nécessité d’un débat parlementaire.”

    “Le Conseil d’Etat s’est replié dans sa carapace”

    Le débat parlementaire, justement, démarre ce mercredi lors d’une séance plénière exclusivement consacrée à l’avant-projet de loi Pandémie.

    En attendant, le jugement rendu ce mercredi va-t-il influencer les mesures actuellement d’application ? Non, rappelle Anne-Emmanuelle Bourgeaux, constitutionnaliste à l’UMons. “L’État belge a 30 jours pour se retourner, mais en attendant, nous sommes dans une période d’incertitude. Ce qui est certain, c’est que le jugement rendu aujourd’hui démontre qu’il était opportun de dénoncer la faiblesse de la base juridique usitée”.

    La constitutionnaliste estime aussi que, faute d’avoir eu une réponse du côté du Conseil d’État, les plaideurs se sont tournés vers d’autres juridictions pour avoir gain de cause. “Et les plaideurs ont eu raison. Le Conseil d’État a été très clément avec les arrêtés ministériels pris, alors qu’il a un rôle de protecteur des gardiens des libertés des droits des citoyens. Le Conseil d’État s’est refermé dans sa carapace au lieu de dresser un bouclier à l’égard des menaces et des intrusions pour les droits des citoyens. C’est dommage, mais le jugement rendu ce mercredi remet les choses au clair. Et rappelle que les droits humains et les libertés sont au-dessus de tout”.

    Ref. L’Etat belge condamné par le tribunal de première instance de Bruxelles à lever toutes les  mesures covid d’ici 30 jours

    "Il est donc nécessaire qu’une loi soit créée et qu’un débat parlementaire soit organisé. Cette décision reconnaît la nécessité d’un débat parlementaire”: allez, Messieurs les supporters de la culture et des cultes, ne ratez pas l’aubaine qui, peut-être, s’offre enfin à vous pour pour toiletter la prose issue du bon plaisir ministériel: en toute hypothèse, la bombe lancée par le tribunal bruxellois tombe à point nommé pour infléchir l’avant-projet de loi « pandémie » actuellement en discussion à la Chambre fédérale des députés. A suivre…

    Post-scriptum: 

    Van Quickenborn B9726604154Z.1_20210401074706_000+G2EHSINP2.1-0.jpgComme il fallait s’y attendre, pour le ministre de la Justice Van Quickenborne, rien ne va changer : « A part aller en appel, on va mettre en place la Loi Pandémie et voter cette loi après les vacances de Pâques. Hier (mercredi), on a pris connaissance de cette décision (du tribunal), il y a déjà eu des déclarations au Parlement. Aujourd’hui, on a le débat avec le Premier ministre au Parlement. » La particratie n’est pas un vain mot.

    JPSC

  • Pâques : à défaut d'autre chose, on pourra faire sonner les cloches...

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    Communiqué de presse : 

    Pâques 2021 : espérance, solidarité, vie

    Les Évêques de Belgique demandent de faire sonner les cloches de toutes les églises de notre pays, le jour de Pâques à midi.

    Dimanche prochain, le 4 avril, les catholiques du monde entier célébreront la grande fête de Pâques. Suite à la pandémie de coronavirus, les célébrations ne pourront se dérouler dans les églises qu’en présence de 15 personnes au maximum par célébration dans notre pays. Comme l'année dernière, ce sera une Pâques différente.

    Pourtant, ce sera vraiment Pâques. C’est dans un moment difficile comme celui-ci que le message de Pâques se veut porteur d’espérance et d’avenir. Jésus vainc la mort, la vie a le dernier mot.

    Les Évêques de Belgique veulent donner une résonance tout à fait particulière à cette Bonne Nouvelle, en ce temps de pandémie. Ils demandent que les cloches de toutes les églises de notre pays sonnent le dimanche de Pâques à midi. En signe de réconfort et d'espérance pour les victimes du coronavirus et tous ceux qui les entourent des soins les meilleurs. En signe d’encouragement pour ceux qui luttent sans relâche contre le virus. En signe de lien entre nous tous : c’est en unissant nos forces que nous vaincrons cette pandémie.

    Christ est ressuscité – Il est vraiment ressuscité ! 

    SIPI -Service de presse des Évêques de Belgique 

    Bruxelles – Mardi 30 mars 2021 

  • Messes à Saint-Pierre de Rome : le cardinal Zen prêt à manifester à genoux devant Sainte Marthe

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    De sur le Salon Beige :

    Messes privées : le cardinal Zen prêt à manifester à genoux devant Sainte Marthe

    Chère Éminence,

    La douleur et indignation ont envahi mon cœur quand j’ai appris cette nouvelle incroyable : ils ont interdit les messes privées à Saint-Pierre !

    S’il n’y avait pas les restrictions imposées par le coronavirus, j’aurais pris le premier vol pour venir à Rome et me mettre à genoux devant la porte de Sainte-Marthe jusqu’à ce que le Saint-Père fasse retirer cet édit.

    C’était la chose qui renforçait le plus ma propre foi chaque fois que je venais à Rome : à sept heures précises, on entre dans la sacristie (je rencontrais presque toujours le même saint homme, l’archevêque et ensuite cardinal Paolo Sardi), un jeune prêtre s’avance et m’aide à revêtir les ornements, puis ils me conduisent à un autel (dans la basilique ou dans les grottes, aucune différence pour moi, nous sommes dans la basilique de Saint-Pierre !). Je pense que, de toute ma vie, ce sont les messes que j’ai célébrées avec le plus de ferveur et d’émotion, parfois avec les larmes aux yeux en pensant à nos martyrs vivant en Chine (aujourd’hui abandonnés et poussés dans les griffes de l’Église schismatique du « Saint-Siège » [c’est ainsi que se présentait ce document de juin 2020 sans signature et sans la révision de la Congrégation pour la doctrine]).

    Il est temps de redimensionner les pouvoirs disproportionnés de la Secrétairerie d’État. Qu’ils retirent leurs mains sacrilèges de la maison commune de tous les fidèles du monde ! Qu’ils se contentent de jouer à la diplomatie mondaine avec le père du mensonge. Qu’ils fassent même de la Secrétairerie d’État un « repaire de brigands » s’ils le veulent, mais qu’ils laissent en paix le peuple de Dieu dévot.

    « C’était la nuit ! » (Jean 13:30)

    Votre frère Joseph Zen, SDB

    Concernant les messes privées, Benoît-et-moi rapporte une anecdote racontée par Nicolas Diat, datant de juillet 2001, alors que le cardinal Ratzinger quittait l’abbaye de Fontgombault, après y avoir donné une conférence :

    Au grand regret des moines, le haut prélat quitte Fontgombault le mardi matin vers sept heures trente. Avant son départ, dom Forgeot lui propose d’entrer dans l’abbatiale au moment si exceptionnel des messes basses. Le cardinal est saisi, presque interdit. Il reste un long moment en méditation, à genoux sur le sol, au fond de l’édifice. En sortant, sur le parvis, il dit tout bas au père abbé, qui se remémore encore l’inflexion précise de sa voix: «Ça, c’est l’Église catholique!»

  • Renouveau charismatique : démission de Jean-Luc Moens

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    De zenit.org (Marina  Droujinina) :

    Renouveau charismatique : démission du modérateur de Charis Jean-Luc Moens

    Le cardinal Cantalamessa salue son « exemple émouvant de dévouement »

    Le modérateur de Charis – le service international du Renouveau charismatique catholique – Jean-Luc Moens démissionne de sa charge pour se rapprocher de sa famille dans une situation difficile, indique Vatican News ce 30 mars 2021.

    Le professeur belge et père de sept enfants a écrit une lettre dans laquelle il explique que la décision a été prise après « beaucoup de prières ». En 2018, sa fille aînée, mère de deux enfants, a été frappée par une double paralysie. « Lors de ma rencontre avec le pape François le 19 février dernier, confie Jean-Luc Moens dans la lettre, le pape m’a interrogé sur ma situation familiale et a montré une grande compassion pour la lourde épreuve que nous traversons. Il m’a encouragé à prier et à discerner comment gérer cette situation imprévisible, me laissant entièrement libre de prendre la meilleure décision pour le bien de ma famille. »

    Le modérateur a pris la décision de démissionner alors qu’il faisait « un discernement lors de la louange du matin avec le personnel de Rome » : « Nous avons chanté l’hymne de Don Moen God will make a way. C’était une véritable lumière pour moi et cela m’a apporté une paix et une joie intérieures profondes. J’ai senti que le Seigneur me parlait directement à travers les paroles de ce chant, mais aussi à vous tous. Il nous disait : « Je vais ouvrir un nouveau chemin là où il ne semble pas y en avoir ». »

    L’assistant ecclésiastique de Charis, le cardinal Raniero Cantalamessa, souligne dans une lettre que Jean-Luc Moens « a laissé un exemple émouvant de dévouement », donnant « toute son énergie dans une situation familiale aussi délicate ». « Par son abandon souffrant, il a laissé à Charis un exemple que nous n’oublierons pas et nous l’accompagnerons de notre affection », ajoute le cardinal.

    Charis a été créé le 8 décembre 2018 par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie. À la Conférence internationale des responsables du Renouveau charismatique catholique, le 8 juin 2019, le pape a détaillé les attentes de l’Église envers cette nouvelle structure : « Que ce mouvement partage le Baptême dans l’Esprit Saint avec tous les membres de l’Église. C’est la grâce que vous avez reçue. Partagez-la … qu’il serve à l’unité du corps du Christ qui est l’Église, la communauté des croyants en Jésus-Christ. Et qu’il serve les pauvres, ceux qui ont le plus besoin de tout, physiquement et spirituellement. »

  • Tous prêtres ?

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    orant.jpgChaque année, dans tous les diocèses du monde, prêtres, diacres et fidèles se réunissent pour célébrer la Messe Chrismale. Elle se célèbre normalement au matin du Jeudi Saint mais peut être anticipée. Ainsi dans de nombreux diocèses elle est célébrée le soir du Mercredi Saint  et même avant.

    La Messe Chrismale reçoit cette appellation parce que c’est au cours de cette célébration que le Saint Chrême est consacré. Cette huile servira dès les baptêmes de Pâques puis tout au long de l’année pour les sacrements du baptême, de la confirmation et de l’ordre.

    Avec le Saint Chrême qui est l’objet d’une consécration spéciale, deux autres huiles sont bénites : l’Huile des Catéchumènes qui sert dans les célébrations préparatoires au baptême surtout pour les adultes ou les enfants déjà grands ; et l’Huile des Malades qui sert dans la célébration du Sacrement des malades .

    Prêtres, diacres et fidèles sont invités largement à cette célébration qui manifeste l’unité de toute la communauté diocésaine autour de son évêque.

    Elle nous offre un point de départ pour réfléchir  au sens du sacerdoce royal du Christ dont dérivent le sacerdoce baptismal et le sacerdoce ministériel, deux modes qu’il convient de distinguer soigneusement l’un de l’autre, comme le démontre l’abbé Bruno Jacobs dans l’article ci-dessous paru dans le magazine « Vérité et Espérance - Pâque Nouvelle » (n°82, 1er trimestre 2012)  Une réflexion d’autant plus appropriée qu’au soir même du Jeudi-Saint on célèbre aussi, à la messe commémorative de la Dernière Cène, l’institution des sacrements de l’Eucharistie et de l’ordre:

    « Pourquoi les laïcs ne peuvent-ils pas présider l’Eucharistie, alors que tous les baptisés ont part au sacerdoce du Christ ?  Pourquoi faire une distinction entre prêtres et laïcs ?  Et d’ailleurs, le Christ n’était pas prêtre…  Il arrive que des chrétiens d’aujourd’hui posent des questions ou font des remarques de ce genre, en rappelant que le Concile Vatican II a insisté sur le sacerdoce commun de tous les fidèles baptisés.  Mais que signifie cette expression ?  Récemment, je lisais dans un bulletin paroissial une réflexion semblable :  … les laïcs peuvent exercer des charges dans l’Église…  on appelle cela le sacerdoce commun des fidèles.  S’agit-il seulement d’un droit de présider des célébrations, d’aider, voire de remplacer les prêtres devenus trop rares ?  Lorsque le sens des mots n’est pas clair, le sens des textes – en l’occurrence ceux du Concile Vatican II, a peu de chances d’être compris.  Il convient donc de clarifier les choses.

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  • De l'Eucharistie à la Trinité (1ère partie) (Marie-Vincent Bernadot)

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  • Paris : une célébration exceptionnelle du Jeudi Saint à Notre-Dame

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Jeudi saint : une célébration exceptionnelle à Notre-Dame de Paris

    Timothée Dhellemmes | ALETEIA

    29/03/21

    Mgr Michel Aupetit, archevêque de Paris, va présider pour le Jeudi saint une méditation de Pâques à Notre-Dame de Paris au cours de laquelle il procédera au lavement des pieds. Une célébration inédite retransmise en direct à midi jeudi 1er avril sur KTO et sur CNews.

    Cette année encore Notre-Dame de Paris va être le théâtre d’un temps fort de la Semaine sainte. L’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, va présider ce jeudi 1er avril à midi, pour le Jeudi saint, une méditation de Pâques au cours de laquelle il procédera au lavement des pieds des six personnes présentes. Un événement inédit qui sera retransmis en direct sur KTO mais aussi sur CNews accompagné des commentaires de Franck Ferrand, Aymeric Pourbaix et Sonia Mabrouck.

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    Pour cette célébration l’archevêque de Paris sera accompagné de Mgr Patrick Chauvet, recteur de la cathédrale. Des textes seront lus par deux lecteurs de la Comédie Française, Sylvia Bergé et Bruno Raffaelli, accompagnés par Marina Chiche, violoniste, Léa Desandre, chanteuse lyrique et Alexandre Tharaud, pianiste. La Maîtrise de Notre-Dame de Paris sera également associée, hors-les-murs, à l’événement.

    L’année dernière, alors que la France était confinée, Mgr Michel Aupetit avait envoyé un signal fort pour le Vendredi saint en présidant un temps de méditation et de prière autour de la couronne d’épines à huis clos au sein de la cathédrale.

  • La persécution des chrétiens ex-musulmans en France

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    De Michel Janva sur le Salon Beige :

    La persécution que subissent en France les personnes issues d’un milieu musulman suite à une conversion au christianisme.

    La persécution que subissent en France les personnes issues d’un milieu musulman suite à une conversion au christianisme.

    Après plusieurs semaines d’enquête, l’ECLJ publie un rapport (13 pages) et un reportage faisant état de la persécution que subissent en France les personnes issues d’un milieu musulman suite à une conversion au christianisme.

    Il ressort de cette enquête qu’une écrasante majorité de personnes quittant l’islam pour rejoindre le christianisme subit une persécution familiale et communautaire. Que le converti soit un homme ou une femme, jeune ou âgé, célibataire ou marié, l’atteinte à la liberté religieuse est patente dans la totalité des cas. Ces chrétiens sont empêchés de vivre librement leur foi, vivent dans le secret et dans la peur, menant bien souvent une double vie.

    La conversion, impliquant l’apostasie de l’islam, est systématiquement perçue par la communauté musulmane dans son ensemble comme une forme de trahison, justifiant des représailles. Cette persécution des convertis prend des formes variées et des intensités graduées. Ces formes de persécutions, listées par l’ECLJ dans son rapport, ont pu être déterminées suite à des entretiens avec des convertis et des responsables associatifs. Les plus communes étant le mépris, les agressions verbales ou physiques, les menaces allant jusqu’au harcèlement et au rejet de la part de la communauté, pour les inciter à revenir à l’islam.

    Cette persécution est plus importante chez les femmes et les jeunes filles, en raison du déshonneur et de l’opprobre qu’elles infligeraient à leur famille. De fait, aucune n’a souhaité apparaître avec son visage et son vrai nom dans notre reportage vidéo, de peur de cette « mort sociale » ou d’une réaction violente de la famille et de la communauté. Bien qu’habitant en France, une part significative des femmes converties sont menacées d’être mariées de force, envoyées dans leur pays d’origine de leurs parents ou encore séquestrées aussi longtemps qu’elles ne reviendraient pas à l’islam. Dans des cas peu fréquents mais de moins en moins rares, les convertis sont lynchés, voire tués par des islamistes. Face aux menaces très présentes dans les banlieues islamisées et sur les réseaux sociaux, le déménagement ou la fugue est souvent la seule solution pour le converti d’échapper à la violence.

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  • Comprendre Benoît XVI, une exigence de pensée et de foi

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    De Stefano Fontana sur le site de l'"Observatoire International Cardinal Van Thuan sur la Doctrine Sociale de l'Eglise" (traduction de "Benoît et moi") :

    Comprendre Benoît XVI

    Ratzinger a retenu la dissolution de la foi catholique, défendant ce qui devait être défendu, mais n’a pas réussi à fermer le cercle (boucler la boucle). Il a refondé la relation essentielle entre la foi et la raison, et soutenu des thèses formidables sur la centralité de Dieu sur la place publique. Dans certains jugements sur la modernité, comme sur les Lumières, il n’a pas été aussi convaincant. L’évaluation de sa pensée est fondamentale. Présentation du livre Capire Benedetto XVI. Tradizione e modernità ultimo appuntamento (Comprendre Benoît XVI. Tradition et modernité: dernier rendez-vous).

    Comprendre Benoît XVI est une exigence de pensée et de foi. En lui, tradition et modernité se sont donné un dernier rendez-vous. Il a retenu (comme un Katechon) la dissolution de la foi catholique, défendant ce qui devait être défendu et répétant ce qui devait être répété, mais il n’a pas été capable de boucler la boucle et de mettre en sûreté le navire contre la tempête. Certains disent qu’il a été vaincu sur tous les fronts et que le modernisme a fini par l’emporter, certains disent que l’issue était inévitable étant donné que même sa pensée, au fond mais pas en totalité, dépendait des res novae [révolutions] d’une modernité niant la tradition.

    D’autres au contraire pensent – comme moi – que Benoît XVI a indiqué de nombreux points fixes en contraste évident avec la tendance du modernisme à dissoudre l’Église dans le monde et la transcendance dans l’histoire, mais qu’il n’a pas achevé le travail que ces mêmes points fixes qu’il a énoncés exigeaient par cohérence interne. Il a dit beaucoup de choses mais n’a pas tout dit. Son pontificat est resté inachevé non seulement en raison de sa démission, mais aussi du point de vue de la pensée théologique. Il a éclairé de nombreux problèmes mais n’est pas venu indiquer la solution.

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  • Les observations du cardinal Sarah concernant les nouvelles normes pour les messes à la Basilique Saint-Pierre de Rome

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    Exclusif. Le cardinal Sarah demande au pape de révoquer l’interdiction des Messes « individuelles » à Saint-Pierre

    (s.m.) Depuis une semaine, la basilique de Saint-Pierre est un désert silencieux. Elle n’est plus animée, comme chaque matin, par les nombreuses Messes célébrées sur les multiples autels. Et tout cela à cause d’une ordonnance émise le 12 mars par la première section de la Secrétairerie d‘État – qui, via son Substitut, est en lien direct avec le Pape – qui a interdit toutes les Messes « individuelles », n’autorisant que les Messes collectives, pas plus de quatre par jour et à des endroits et des horaires préétablis.

    L’ordonnance est rédigée sur papier à en-tête mais est dépourvue de toute signature et de numéro de protocole. Et elle n’est même pas adressée à celui qui devrait être son destinataire naturel, le cardinal archiprêtre de la basilique papale construite sur le lieu du martyre et du tombeau de l’apôtre Pierre. C’est un gribouillage juridique.

    Et pourtant, elle a fait son effet. Non sans susciter des protestations en haut lieu.

    Celle qui suit, confiée à Settimo Cielo pour la publication, est celle du cardinal Robert Sarah, qui était jusqu’au 20 février dernier Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, et donc celui qui est le mieux à même de s’exprimer sur le sujet.

    Sa protestation se conclut par cet appel au Pape François :

    « Je supplie humblement le Saint-Père de décider du retrait des récentes normes décrétées par la Secrétairerie d’État, qui manquent autant de justice que d’amour, qui ne correspondent pas à la vérité ni au droit, qui ne contribuent pas à la dignité de la célébration, à la participation dévote à la Messe ni à la liberté des enfants de Dieu mais les mettent plutôt en péril. »

    Reste à voir si le Pape François répondra, et si oui, comment.

    *

    Observations concernant les nouvelles normes pour les Messes à Saint-Pierre du cardinal Robert Sarah

    Je voudrais spontanément ajouter ma voix à celle des cardinaux Raymond L. Burke, Gerhard L. Müller et Walter Brandmüller, qui ont déjà exprimé leur propre opinion concernant les dispositions prises le 12 mars dernier par le Secrétairerie d’État du Vatican, qui interdit la célébration individuelle de l’Eucharistie sur les autels latéraux de la basilique Saint-Pierre.

    Mes confrères cardinaux que je viens de citer ont déjà mis en évidence plusieurs problématiques légales concernant le texte de la Secrétairerie d’État.

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