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  • Liège : enregistrée et diffusée depuis l’église du Saint-Sacrement en direct ce matin du 11 avril 2021 à 10h, la messe traditionnelle (missel de 1962) du dimanche « in albis » (1er dimanche après Pâques) :

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    Célébrant : Abbé M.-A Dor, Recteur

    Chants grégoriens (L. Schyns, G. Lahaye) : Aspersion d’eau bénite « Vidi aquam », Propre de la messe « Quasimodo » », Kyriale de la messe I (Xe s.), credo I (XIe s.), antienne mariale « Regina Caeli » (XIIe s.)

    Orgue : Patrick Wilwerth

    Pour suivre la messe, cliquez ici : https://youtu.be/i2_k7OP36Ds

    in albis 2009_04_638.jpgCe Dimanche s’appelle « Quasimodo », tiré des premiers mots de l’Introït de la messe du jour: « quasimodo geniti infantes », (comme des enfants nouveaux nés ayez soif d’un lait spirituel très pur…») ou dimanche « in Albis », car les chrétiens néophytes, accueillis en ce jour où s’achève l’octave de la fête de Pâques, venaient alors déposer le vêtement blanc de leur baptême pascal de nouveaux-nés à la vie en Dieu .

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  • Afrique : le cardinal Philippe Ouédraogo dénonce la culture de mort et le mariage homosexuel

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    De Guy Aimé Eblotié sur le site de La Croix - Africa :

    Au Burkina Faso, le cardinal Ouédraogo s’insurge contre «la culture de la mort» et le mariage homosexuel

    Dans son homélie pascale, du 4 avril, le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou et président en exercice du Symposium des Conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (Sceam) a rappelé les grands principes de l’enseignement de l’Église sur la valeur de la vie humaine et le mariage, qu’il souhaite que les fidèles défendent « sans peur ».

    « À Pâques, si la lumière a brillé sur les ténèbres, l’Église aussi devrait apporter sa contribution, dire halte à la dictature de la pensée unique et des informations manipulées, qui trompent et compromettent la vie de générations entières, en promouvant « la culture de la mort » : avortement, euthanasie, méthodes contraceptives et antinatalistes », a estimé le cardinal Philippe Ouédraogo.

    En Afrique – le continent qui abrite la majorité des populations les plus pauvres au monde – le taux de natalité reste le plus élevé de tous les continents : 4,5 enfants par femme en 2017, selon l’Agence Française de développement qui a publié fin août 2020, un « Atlas de l’Afrique AFD ».

    A lire : Au Kenya, déclaration de l’épiscopat contre l’avortement

    Le cardinal burkinabè, président du Sceam, dit avoir constaté la diffusion d’idées et de politiques qui tendent à réduire le fort taux de natalité soupçonné d’être à la base de la pauvreté de certaines sociétés. Pour le cardinal burkinabè, ces idées sont à l’origine de « la propagation des méthodes contraceptives, leur imposition insidieuse aux femmes et aux jeunes filles pour éviter les grossesses en vue de la réalisation du « dividende démographique », pour on ne sait quel bonheur ».

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  • Pakistan : deux infirmières chrétiennes accusées de blasphème

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    Dépêche de l'Agence Fides (En) :

    ASIE/PAKISTAN- Deux infirmières chrétiennes accusées de blasphème

    10 avril 2021

    Faisalabad (Agenzia Fides) - Deux infirmières chrétiennes de Faisalabad, une ville du Pendjab pakistanais, ont été formellement accusées, en vertu du code pénal pakistanais 295 B, l'un des articles de la fameuse " loi sur le blasphème ", de commettre un blasphème contre l'Islam.

    Comme l'a appris l'Agence Fides, le premier rapport d'enquête (FIR) n. 371/21 c a été déposé hier, le 9 avril. L'affaire a été enregistrée à la demande du médecin-chef Dr. Mirza Mohammad Ali de l'hôpital civil de Faisalabad. Le 8 avril 2021, les deux infirmières chrétiennes Mariam Lal et Navish Arooj ont retiré et déchiré d'une armoire un autocollant contenant des versets du Coran. Le médecin affirme que Navish Arooj a retiré l'autocollant et l'a remis à Maryam, qui l'a caché dans sa main lorsqu'elle a vu une infirmière principale, Rukhsana, venir vers elles. À la demande de l'infirmière principale, Maryam, selon son récit, ne lui a pas donné de réponse adéquate. L'infirmière principale a placé l'autocollant en garde à vue et a pris des photos. Le lendemain, le 9 avril, l'infirmière musulmane a fait part de l'affaire à l'administrateur de l'hôpital et à l'inspecteur sanitaire Faisal Yaqoob. Ils ont jugé les deux infirmières chrétiennes coupables d'avoir déshonoré les versets du Saint Coran, déposant une plainte pour blasphème. Dans la confusion qui a éclaté dans l'hôpital, en apprenant la nouvelle, l'un des garçons du service, Muhammad Waqas, a essayé de tuer l'infirmière chrétienne Maryam avec un couteau, mais Maryam n'a été blessée qu'au bras. Les deux infirmières sont maintenant en garde à vue.

    Kashif Aslam, coordinateur des programmes au sein de la Commission nationale pour la justice et la paix, des évêques du Pakistan, s'adressant à Fides, note : " Il s'agit d'une autre fausse accusation contre des chrétiennes ; il y a une affaire personnelle parmi les membres du personnel qui doit être découverte dans l'enquête. Les fidèles chrétiens ont une profonde sensibilité sur ces questions, et on leur apprend aussi à respecter les autres religions. Je ne crois pas que les jeunes infirmières chrétiennes aient profané l'autocollant contenant les versets du Saint Coran".

    Saleem Iqbal, un militant chrétien des droits de l'homme qui s'est adressé à Fides, déclare : "Il est alarmant de voir une augmentation du nombre d'accusés injustement dans des cas de blasphème et de conversions forcées de filles appartenant à des minorités religieuses. C'est le deuxième cas enregistré cette année : précédemment, l'infirmière chrétienne Tabitha Gill avait été accusée dans un hôpital de Karachi (voir Fides, 29/1/2021, 30/1/2021 et 2/2/2021). Maintenant, cela s'est produit à Faisalabad". Il ajoute : "Nous lançons un appel aux politiciens chrétiens pour qu'ils se dépêchent d'agir afin de protéger leur peuple et nous demandons aux fidèles d'être toujours attentifs à ceux qui peuvent les piéger dans de telles affaires, en utilisant le blasphème pour des disputes personnelles ou des jalousies personnelles". (AG-PA) (Agenzia Fides, 10/4/2021)

  • Homélie pour le Dimanche de la Miséricorde

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    Du Père Simon Noël osb sur son blog :

    Homélie pour le Dimanche de la Miséricorde

    On sait que la miséricorde tient une grande place dans la vie spirituelle du pape, comme elle était aussi au cœur de la vie de saint Jean-Paul II. Le pape François a confié un jour comment était née sa vocation. Alors qu'il était un jeune lycéen, un 21 septembre, fête de saint Matthieu, il entra dans une église de Buenos Aires, pour se confesser. A cette occasion, il fit une expérience intérieure de la divine miséricorde, qui fut si profonde, qu'il sentit qu'il valait la peine désormais d'y consacrer sa vie. Telle fut l'origine de son appel à se donner totalement à Dieu.

    L'évangile que nous avons entendu nous parle justement de ce mystère. Jésus envoie ses disciples, en leur donnant le Saint-Esprit, afin qu'ils aillent dans le monde, vers les hommes, leur apporter le pardon des péchés. C'est donc le soir de la résurrection que Jésus a institué le sacrement de la réconciliation, le sacrement du pardon et de la miséricorde.

    Le soir de Pâques, au cénacle, à ses apôtres, et huit jours après, à saint Thomas, Jésus montre ses plaies glorieuses, les plaies de sa passion, celle du cœur transpercé tout particulièrement, plaies qui furent sanglantes le vendredi saint, mais qui désormais sont transfigurées par la résurrection. Les âmes mystiques se sont toujours plu à voir dans ses plaies les sources de cette divine miséricorde, qui se répand dans le monde, sur les âmes et les corps.

    En hébreu, le mot qui désigne la miséricorde divine est le même mot que celui qui désigne les entrailles maternelles : rahamîm.

    L'amour de Dieu s'est incarné dans le Christ, venu sur terre pour qu'aucun des enfants du Père ne soit perdu, mais ait la vie. Tous les actes de Jésus sont le fruit de la miséricorde. Cette miséricorde est manifestée à l'heure de la croix. Jésus, chargé de nos péchés et de nos souffrances, nous a rendus libres et capables de dire à Dieu : Abba, Père.

    Écoutons ce que les docteurs de l’Église ont pu dire sur ce thème. D'abord saint Éphrem, un père syriaque du 4e siècle, dans son homélie sur la femme pécheresse : Je sais que j'ai péché au-delà de toute mesure, et je ne puis dire tout ce qu'il y a en moi d'impureté et de débauche. Cependant, comparé à l'abondance de sa miséricorde, aux trésors de sa pitié, mes péchés, quelque nombreux qu'ils soient, ne sont qu'une goutte d'eau, et j'ai la conviction que, si j'ai seulement le bonheur de m'approcher de lui, je serai purifié de toutes mes fautes et de toutes mes iniquités, parce qu'il fera sortir de moi tout ce qu'il y a de dérèglements et d'injustices, tant sont grandes sa divinité, sa sainteté et son innocence.

    Saint Augustin, dans la Cité de Dieu : Le péché seul, en effet, sépare les hommes d'avec Dieu, et s'ils peuvent être purifiés en cette vie, ce n'est point par la vertu, mais bien par la miséricorde divine.

    Saint Bonaventure, dans l'Aiguillon de l'amour divin : Oui, la miséricorde de notre Dieu est immense. Quand même se trouveraient en vous tous les péchés qui ont jamais été, tous les crimes qui seront commis à l'avenir, la miséricorde du Seigneur l'emporterait encore infiniment sur tout cela.

    Le saint curé d'Ars dans l'un de ses sermons : Ce n'est pas le pécheur qui revient à Dieu pour lui demander pardon, mais c'est Dieu qui court après le pécheur et qui le fait revenir à lui. Il y en a qui disent : « J'ai fait trop de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner ». C'est un gros blasphème. C'est mettre une borne à la miséricorde de Dieu et elle n'en a point : elle est infinie.

    On connaît la célèbre déclaration de sainte Thérèse de l'enfant Jésus : Oui, je le sens, quand même j'aurais sur la conscience tous les péchés qui se peuvent commettre, j'irais, le cœur brisé de repentir, me jeter dans les bras de Jésus car je sais combien il chérit l'enfant prodigue qui revient à lui.

    Dans une lettre d'août 1954, Marthe Robin écrivait : Plongez-vous dans l'amour du Bon Dieu, quelles que soient les fautes que vous pourriez avoir commises ; parce qu'une âme n'est pas agréable à Dieu parce qu'elle est sans péché, mais parce qu'elle croit en sa miséricorde, et qu'en toute confiance elle s'abandonne en son amour.

    Et concluons par une phrase de saint Jean-Paul II, dans une homélie qu'il fit en 2002 à Cracovie : Dans la miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix et l'homme trouvera le bonheur.

  • Méditer Emmaüs avec Le Caravage

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    De Margherita del Castillo sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Caravage : l'étonnement véridique de ceux qui voient le Ressuscité

    10-04-2021

    Nous sommes à Emmaüs, dans une auberge plus que digne où le Caravage imagine le dîner entre l'"étranger" et les deux voyageurs revenant de Jérusalem, mentionné dans l'Évangile de Luc. La toile, conservée à Londres, décrit en détail la réalité contingente, comme le seul scénario dans lequel la résurrection pourrait avoir lieu.


    "Pendant qu'ils conversaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même s'approcha et marcha avec eux." Lc 24,15

    Trois dîneurs et un aubergiste. Une table dressée sur une fine nappe en damas. La lumière, qui arrive comme toujours de la gauche, accentue les couleurs et projette des ombres sur le mur, créant un clair-obscur qui contribue à accentuer le caractère dramatique de l'instant. Nous sommes à Emmaüs, dans une auberge plus que digne, vu la finesse des détails de la vaisselle : c'est ici que le Caravage imagine le dîner entre " l'étranger " et les deux voyageurs revenant de Jérusalem, mentionné dans l'Évangile de Luc. La célèbre toile, peinte en 1601 et conservée à Londres, précède de quelques années la seconde version du Caravage sur le même sujet, actuellement à Brera. Des deux, celui de Londres est sans doute plus riche et plus complexe.

    Merisi saisit le moment culminant de l'épisode évangélique, le moment où le Ressuscité se révèle aux yeux des deux hommes, jusqu'ici simples compagnons de voyage. Il est jeune, christique et imberbe, comme un Bon Pasteur chrétien primitif : on comprend donc qu'il n'ait pas été reconnu par ceux qui gardaient dans leurs yeux, et dans leur cœur, un autre souvenir de Celui qui venait d'être crucifié. Après tout, ce sont des gens humbles, des voyageurs, comme en témoignent les vêtements qu'ils portent : celui de gauche a une veste usée et trouée. Le Caravage insiste avec lumière sur ce détail, tout comme il éclaire le coquillage épinglé au vêtement de l'autre disciple - probablement Cléofa - qui fait évidemment de lui, et d'eux, des pèlerins.

    Mais un geste suffit, et tout change : Jésus tend le bras droit, sa main bénit le pain, symbole eucharistique par excellence, posé sur la table. L'étonnement et la conscience des convives se traduisent sur la toile par l'élan du premier qui saisit les bras de la chaise pour se lever, et par les bras de l'autre largement ouverts, servant au peintre pour rendre la profondeur de l'espace. Le seul qui ne semble pas saisir la signification de ce moment est l'aubergiste qui observe la scène d'un regard détaché.

    Pourtant, tout parle de Lui : la cruche de vin et la cruche remplie d'eau sont des symboles, respectivement, de la nature divine et humaine de Jésus, au sacrifice duquel le plat de viande au centre de la table fait allusion. La nappe blanche elle-même, d'ailleurs, rappelle un autel. Et sur le bord, en équilibre, une belle composition de fruits, en jargon pictural une nature morte, qui parle de la précarité de l'existence humaine, qui, sans la Résurrection, resterait, en fait, une fin en soi.

    Le Caravage décrit en détail la réalité contingente, telle qu'elle apparaît. C'est donc le seul scénario possible dans lequel ce qui s'est réellement passé peut s'accomplir : le Christ qui, en ressuscitant, a vaincu la mort, se fait enfin le compagnon de l'homme, partageant avec lui la simplicité de la vie quotidienne.

  • Flandre : quand un catholique de 46 ans s'identifiant comme une femme veut devenir religieuse

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    De LifeSiteNews :

    Un homme prétendant être une femme veut devenir religieuse : "Je n'abandonnerai pas, même si je dois aller au Vatican".
    Partout où je m'inscris, les sœurs sont enthousiastes ", a déclaré l'homme.

    vendredi 9 avril 2021

    NIJLEN, Belgique, 9 avril 2021 (LifeSiteNews) - En Belgique, un catholique de 46 ans qui s'identifie comme une femme fait pression pour entrer dans un couvent en tant que religieuse où il espère vivre le reste de sa vie comme une religieuse.

    "Eefje" Spreuters a déclaré à Radio 2 Anvers, comme le rapporte VRT.be, que "partout où je m'inscris, les sœurs sont enthousiastes. Mais le règlement ne permet pas, dit-il, à un homme qui se croit de sexe féminin d'entrer au couvent.

    Malgré cela, l'homme, qui s'habille en femme depuis plus d'un an, a déjà commencé à s'identifier comme une religieuse.

    "Je m'appelle Sœur Eefje", a déclaré Spreuters.

    "Je me suis toujours sentie femme et j'ai été élevée très religieusement, surtout par ma mère. Toute ma vie, j'ai voulu aller au monastère. En tant qu'homme, j'ai eu une vie difficile, maintenant je veux la paix", a-t-il ajouté.

    Spreuters a déclaré que si le pape François n'accède pas à sa demande, il est prêt à créer un ordre pour les hommes qui s'identifient comme des femmes et veulent s'identifier comme des religieuses.

    "J'ai demandé aux religieuses de l'ordre des Clarisses. La semaine dernière, j'ai eu des contacts avec les religieuses de Brecht, les trappistines. Elles n'ont pas pu me répondre [sur l'adhésion] car elles ne savaient pas si je pouvais entrer en tant que femme trans. J'ai dit que j'allais moi-même fonder un ordre monastique, ce à quoi les moniales ont répondu avec intérêt et enthousiasme. Si nécessaire, j'irai voir le pape au Vatican. Ma vocation est plus forte que jamais".

    Permettre aux hommes qui s'identifient comme des femmes d'entrer dans des espaces réservés aux femmes n'a pas été bien accueilli dans d'autres secteurs de la société. Des criminels masculins qui ont prétendu être des femmes afin d'être placés dans des prisons pour femmes ont ensuite agressé sexuellement et violé des détenues.

    L'avocat de l'Église, Rik Torfs, a déclaré à Radio 2 Anvers que les hommes qui s'identifient comme des femmes ne peuvent pas entrer dans un couvent. L'Église "maintient le point de vue anthropologique selon lequel le sexe biologique avec lequel vous êtes né est immuable", a-t-il déclaré. "Pour l'Église catholique, Eefje reste un homme et n'est pas la bienvenue dans un monastère de femmes".

    L'Église catholique enseigne que les sexes masculin et féminin, homme et femme, sont des réalités biologiques voulues et créées par Dieu. La Déclaration des vérités de 2019 publiée par plusieurs évêques catholiques éminents et un cardinal stipule que c'est une "rébellion contre la loi naturelle et divine et un péché grave qu'un homme puisse tenter de devenir une femme en se mutilant, ou même simplement en se déclarant tel, ou qu'une femme puisse de la même manière tenter de devenir un homme, ou de soutenir que l'autorité civile a le devoir ou le droit d'agir comme si de telles choses étaient ou pouvaient être possibles et légitimes".

    L'évêque belge Johan Bonny a déclaré aux médias locaux qu'il s'abstiendrait de commenter la demande de Spreuters jusqu'à ce que l'évêque ait eu l'occasion de parler avec l'homme. Mgr Bonny a récemment fait la une de l'actualité internationale en attaquant verbalement le mois dernier le Vatican pour son rejet de la bénédiction des couples homosexuels.

    Si M. Spreuters fait connaître sa requête au pape François, nul ne sait comment celui-ci pourrait réagir. L'année dernière, le pape a fait l'éloge d'une religieuse pour avoir ouvert un "foyer trans" pour les hommes qui prétendent être des femmes, appelant même ces hommes des "filles". En 2016, le pape François a qualifié d'"homme" une femme qui avait subi une opération de changement de sexe. Il a également fait référence à elle comme ayant "épousé" une autre femme et a admis les recevoir au Vatican. "Il s'est marié", a déclaré le pape, en faisant référence à la femme qui s'identifie désormais comme un homme. "Celui qui était 'elle' mais qui est lui", a expliqué le pape.

  • Robert Schuman bientôt déclaré vénérable

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    De Loup Besmond de Senneville sur le site de La Croix :

    Robert Schuman bientôt vénérable

    Robert Schuman, l’un des pères de l’Europe, devrait être déclaré vénérable avant l’été, a appris « La Croix » auprès du cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation des causes des saints.

    Ce n’est plus qu’une question de semaines. Le pape François devrait déclarer « vénérable », avant l’été, le Français Robert Schuman, souvent décrit comme l’un des pères de l’Europe. C’est ce qu’a affirmé le cardinal Marcello Semeraro, préfet de la Congrégation des causes des saints, à La Croix.

    Les évêques et cardinaux membres du dicastère devraient valider au cours du mois d’avril l’« héroïcité des vertus » de l’homme politique français. Le pape François devrait ainsi déclarer Schuman vénérable « en juin »« ou en tout cas avant l’été », affirme le cardinal Semeraro.

    La déclaration du 9 mai

    Première étape vers la béatification, puis la canonisation, la reconnaissance par l’Église d’une personne comme « vénérable » suppose l’examen approfondi de sa vie et de ses écrits, notamment par des historiens et des théologiens. Pour Robert Schuman, le travail a commencé en 1990 dans le diocèse de Metz, où l’homme politique a vécu, avant d’être transmis à Rome 14 ans plus tard, en 2004.

    → À LIRE. Robert Schuman, la politique comme chemin de sainteté

    Ce catholique convaincu, proche de la spiritualité franciscaine, a été l’un des artisans de la réconciliation franco-allemande. Né à Luxembourg en 1886, avec la nationalité allemande, il devient Français après la Première Guerre mondiale et entre au Parlement comme député de la Moselle.

    Mais c’est après la Seconde Guerre mondiale, comme ministre des affaires étrangères (1948-1952) qu’il œuvre au rapprochement des deux anciens ennemis, et annonce le 9 mai 1950, que « le gouvernement français propose de placer l’ensemble de la production franco-allemande de charbon et d’acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d’Europe ». Une déclaration qui entrera dans l’histoire et pose les fondements de ce qui est devenu aujourd’hui l’Union européenne.

    « Il a su appliquer la parole des évangiles à sa mission politique : le pardon des ennemis »

    « Schuman a été un laïc qui a œuvré de toutes ses forces à sanctifier son époque et la société dans laquelle il a vécu », explique le père Cédric Burgun, qui fut pendant quatre ans président de l’Institut Saint-Benoît, l’association à l’initiative de la demande de canonisation de Schuman.

    → ARCHIVES. L’Europe de Robert Schuman

    Mais Schuman fut aussi celui qui « a su ne pas se désespérer des problèmes de son temps », poursuit le père Burgun. « Il a vu les deux guerres mondiales, a su être prophétique et a tenté de faire coïncider sa mission politique avec les paroles des évangiles : le pardon des ennemis. Il l’a appliquée aux relations franco allemandes de son temps. Ce qu’il a fait pour la réconciliation franco allemande est un signe incroyable d’espérance en termes de politique. Il a marché vers de vrais chemins de réconciliation. »

  • Bientôt en librairie : "Sur les traces du Linceul" (Pierre DOR)

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    A paraître fin Mai 2021 aux Editions Pays & Terroirs :

    « Sur les traces du Linceul » de Pierre DOR,

    docteur en Histoire de l’Art

    Les études sur le Linceul n’ont pas manqué depuis 1902, mais rares sont les auteurs qui ont étudié globalement toutes ces reliques concurrentes. Le présent ouvrage tente de combler cette lacune et, de façon inattendue, permet d’envisager des hypothèses pouvant éclairer certaines périodes de l’histoire du Linceul lui-même.

    Un livre d’une grande richesse documentaire, qui complète et renouvelle par bien des points l’étude du parcours suivi par le Linceul de Turin. Dix ans d’enquêtes sourcées apportant de nouvelles hypothèses et réponses.
     
  • La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques (recension)

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    La Révolution racialiste, et autres virus idéologiques (recension)

    8 avril 2021

    Mathieu Bock-Côté, sociologue bien connu, va publier un nouvel essai à Paris le 15 avril 2021. Voici la recension de son nouvel ouvrage par Michel de Jaeghere publiée dans Le Figaro Histoire (avril-mai 2021).

    IL ÉTAIT UNE FOIS LA RÉVOLUTION

    Nous croyons trop souvent avoir affaire à des échappés de l’asile.

    Devant les délires de la cancel culture [culture du bâillon], le boycottage vertueux de Sylviane Agacinski, l’interruption violente des représentations d’une pièce d’Eschyle, ou la justification balbutiante de réunions non mixtes, réservées aux « non-Blancs », par la présidente de l’Unef, nous avons le sentiment d’assister à de déplorables sorties de route, témoignant que la montée de l’intolérance est corrélée à celle de la bêtise. Nous sourions de l’extension illimitée du domaine de la lutte. De la multiplication des phobies traquées par les experts auto proclamés de la sociologie comme par leurs servants du monde médiatique, vigilants de la conscience morale ou professionnels de l’indignation, vérificateurs de faits du politiquement correct associant l’arrogance du bas clergé à la science confuse de Diafoirus, et prompts à recueillir les humeurs des représentants des minorités ethniques ou sexuelles avec une servilité de domestiques.

    La Révolution racialiste, le nouveau livre de Mathieu Bock-Côté, vient mettre fin à notre insouciance. Il nous révèle qu’il ne suffit pas d’éteindre nos télévisions non plus que de déserter les réseaux sociaux pour échapper au cirque. Les thèmes mis en circulation, depuis cinquante ans, par les tenants du décolonialisme, pourfendeurs du racisme systémique ou militants de l’indigénisme qui ont prospéré sur les campus américains ou dans les universités françaises, ne relèvent pas d’une polémique absurde. Ils forment une « idéologie toxique », un corpus doctrinal d’une cohérence redoutable.

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  • La visite du pape en Irak semble avoir donné de l’espoir aux chrétiens du pays

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    D'Info Chrétienne :

    La visite du pape a donné de l’espoir aux chrétiens d’Irak : « Nous sentons que nous ne sommes pas seuls »

    Un mois après la visite du pape François qui s’est déroulé du 5 au 8 mars 2021, des habitants de la ville catholique de Qaraqosh dans la pleine de Ninive ont rapporté que de nombreux chrétiens envisageaient de rentrer chez eux. Selon le père Ammar Yako qui dirige un centre de personnes déplacées, 23 000 chrétiens sont déjà rentrés.

    De l’espoir

    Revan Possa qui travaille au bureau du Haut Conseil Ecclésial pour la Reconstruction de Qaraqosh a déclaré à l’Aide à l’Eglise en Détresse avoir entendu parlé de famille qui ont été émues en voyant les photos de la visite du pape et qui « envisagent de rentrer chez elles ».

    L’enseignant et écrivain, Joseph Giuliana qui est lui-même retourné dans la ville de Qaraqosh après avoir vécu en exil en France affirme que les irakiens avaient « besoin » de cette visite pour avoir « de l’espoir ».

    « Nous avions besoin de cette visite pour nous remplir à nouveau d’espoir : l’espoir d’avoir le droit de rester et de vivre ici, en tant que peuple originel de cette terre. »

    Cette visite leur rappelle qu’il y a « une vie pour les chrétiens en Irak » et qu’ils ne sont « pas seuls » ajoute l’enseignant.

    « Tous les chrétiens ici, ainsi que ceux qui vivent comme réfugiés en Europe et en Amérique, pensent que cette visite réveille l’espoir qu’il y a une vie pour les chrétiens en Irak. Je suis l’un d’entre eux. Grâce à la visite du Pape, nous sentons que nous ne sommes pas seuls. Nous avons le sentiment d’être en sécurité parce que quelqu’un se soucie de nous. »

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  • Débat sur l'euthanasie en France : le contre-exemple des lois belge et néerlandaise

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    De gènéthique.org :

    Euthanasie : le contre-exemple des lois belge et néerlandaise

    8 avril 2021

    Cinq ans seulement après la loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016, le débat sur la fin de vie est relancé en France avec une offensive pro-euthanasie consistant en quatre propositions de loi.

    Au Sénat, celle « visant à établir le droit à mourir dans la dignité » (n° 131) portée par la sénatrice Marie-Pierre de la Gontrie (PS) a été rejetée le 11 mars 2021. Il s’agissait d’un texte reprenant pour l’essentiel une proposition de loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs rédigée par l’Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) en 2018.

    À l’Assemblée nationale, l’actuelle offensive pro-euthanasie a pris corps par les propositions de loi n° 3806 « visant à garantir et renforcer les droits des personnes en fin de vie » portée par Jean-Louis Touraine (LREM), n° 3755 « visant à affirmer le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France »  portée  par Marine Brenier (LR) et  n° 288 « donnant le droit à une fin de vie libre et choisie »  portée par Olivier Falorni (groupe Libertés et Territoires). Cette dernière sera débattue le 8 avril prochain. Le gouvernement ne semble toutefois pas favorable à une légalisation de l’euthanasie dans l’immédiat : au Sénat, le 11 mars dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran a déclaré qu’il « ne [croit] pas que le moment choisi pour modifier le régime juridique de la fin de vie soit le moment opportun ». Il a annoncé également la création, à compter du mois d’avril 2021, d’un nouveau plan national de développement des soins palliatifs et d’accompagnement de la fin de vie.

    « On meurt mal en France ». Tel est le leitmotiv des partisans de la légalisation de l’euthanasie, que les députés Touraine et Brenier reprennent à leur compte dans l’exposé des motifs de leurs propositions de loi. On peut ainsi y lire que la loi Claeys‑Leonetti constitue un « cadre juridique trop restrictif » (proposition Brenier) et « présente (…) quelques lacunes, responsables de souffrances et d’affaires médiatiques régulières » (proposition Touraine). L’objectif est donc de faire évoluer le droit français de la fin de vie par une nouvelle étape comprenant l’euthanasie, de manière à « mettre fin à une hypocrisie qui n’a que trop duré » dès lors qu’il semblerait « qu’entre 2 000 et 4 000 personnes terminent leur vie, chaque année en France, grâce à l’assistance active à mourir d’un médecin » (proposition Touraine) : ce serait donc parce qu’une telle pratique existe clandestinement qu’il faudrait officiellement l’autoriser. Or cette conception de la loi délégitime toute interdiction ou obligation, et rend in fine inutile la loi elle-même.

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  • Inde : les guerilleros maoïstes actifs dans l'Est du pays

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    De Fabrice Deprez sur le site de La Croix :

    En Inde, la guérilla maoïste frappe à nouveau

    Les autorités ont promis « d’intensifier l’opération » contre ce groupe implanté depuis des décennies dans l’Est du pays, après la mort de 22 policiers dans une attaque samedi 3 avril. Ce conflit aurait fait près de 10 000 morts depuis le début des années 2000.

    ► Que s’est-il passé ?

    Une opération des forces de sécurité indiennes dans l’État du Chhattisgarh s’est soldée par la mort d’au moins 22 policiers, samedi 3 avril. C’est le plus lourd bilan humain depuis 2017 dans la lutte que mène le gouvernement contre la rébellion maoïste. 30 membres des forces de sécurité indiennes ont aussi été blessés dans l’affrontement, qui s’est déroulé durant plus de quatre heures samedi dernier. Les autorités ont, depuis, annoncé leur intention de renforcer leur activité dans cette région tropicale devenue bastion du groupe maoïste. Parsemée de collines et de denses forêts, elle abrite aussi d’immenses réserves de diamants, d’or, de charbon et d’autres minerais.

    ► Qui sont ces rebelles ?

    Cette insurrection maoïste indienne, aussi connue sous le nom de « naxalite », opère depuis plusieurs décennies dans une diagonale de l’est du pays parfois qualifiée de « corridor rouge ». Tirant leur nom de Naxalbari, un village dans le Bengale occidental où le groupe est d’abord apparu en 1967, ils émergent comme mouvement de soutien aux paysans, mais mènent depuis le début des années 2000 des attaques régulières contre les forces de sécurité indiennes. Au point d’en faire, d’après une déclaration du premier ministre Manmohan Singh en 2009, « la plus grave menace à la sécurité intérieure de notre pays ».

    Depuis, « les incidents de violence maoïste ont clairement diminué, si vous regardez les statistiques » assure Yashovardhan Azad, ancien directeur adjoint du renseignement intérieur indien. « La zone d’opération des naxalites s’est réduite, et elle est maintenant limitée à environ 90 districts dans tout le pays, mais les maoïstes se sont profondément enfoncés dans la jungle de Chhattisgarh, qui est extrêmement difficile d’accès » ajoute ce policier à la retraite, en notant tout de même qu’il « faut se méfier des statistiques : si ce groupe est capable d’attaquer et de tuer 22 membres des forces de sécurité, c’est qu’il représente encore une menace très sérieuse ».

    ► Quelles sont les conséquences du conflit ?

    Le conflit entre le gouvernement indien et l’insurrection maoïste a fait près de 10 000 morts depuis le début des années 2000, d’après un décompte du « South Asia Terrorism Portal ». Et si des tentatives pour arriver à un accord de paix ont été réalisées durant cette période, le processus semble aujourd’hui au point mort.

    « Le gouvernement combat ce problème uniquement par des méthodes militaires, critique Ghazala Wahab, une spécialiste des questions de sécurité en Inde et directrice du magazine Force IndiaL’approche du gouvernement a été de coincer les maoïstes, de les encercler, d’en tuer autant que possible, afin qu’une fois la zone nettoyée, ils puissent démarrer le travail de développement, construire des routes et des écoles pour convaincre les tribus locales de soutenir le gouvernement plutôt que l’insurrection. »

    Tout en dénonçant l’attaque du 3 avril, l’Union populaire pour les libertés civiles (PUCL), une ONG de défense des droits de l’homme indienne, s’est inquiétée de la « militarisation extensive de la région », responsable selon elle de « l’aliénation des tribus locales »« Pris entre deux feux », les locaux sont « harcelés » par les forces de sécurité et parfois exécutés en tant qu’informateurs par les maoïstes, affirme l’organisation.

    Dans un contexte de pauvreté, de débat sur la propriété des terres et d’accès aux richesses minières de la région, les autorités ont, d’après Ghazala Wahab, échoué à convaincre les autochtones du bien-fondé de leur politique. « Dans cette région, le gouvernement est représenté par la police ou les groupes paramilitaires, qui sont vus comme des outsiders » note-t-elle. Assurant ainsi au groupe un soutien toujours réel.