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Actualité - Page 1331

  • L'Eglise priée de céder la cathédrale de Cordoue à une gestion publique

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    Lu sur saphirnews.com :

    L’Eglise appelée à céder la mosquée-cathédrale de Cordoue

    Plus de 90 000 personnes ont signé une pétition lancée en ce mois de février pour appeler l’Eglise catholique à céder la grande mosquée de Cordoue dont elle est propriétaire à une gestion publique. Ce joyau de l’histoire, classé au patrimoine mondial de l’Unesco comme l'ensemble du centre historique de Cordoue, est devenue cathédrale au 13e siècle après la Reconquista. 

    Les initiateurs de la pétition estiment que ce patrimoine historique appartient à « tous les Espagnols » car « il s'agit d'un symbole universel d'entente entre les cultures ». Par conséquent, ils ont le droit d’en récolter les fruits de sa gestion, notamment sur le plan touristique, jugent-ils. 

    L'Église catholique gagnerait « 8 millions d'euros par an » en ne comptabilisant que le nombre d'entrées à la mosquée de Cordoue - 8 euros par personne - qui reçoit chaque année plus d'un million de visiteurs. Elle ne paye pas d’impôts sur l'argent récolté par ce biais : « il est considéré comme un don et, à ce titre, il est exonéré d'impôts », lit-on. 

    Le gouvernement régional d’Andalousie, dirigé par la gauche, a annoncé, vendredi 21 février, qu’il avait commandé un rapport pour établir s’il pouvait réclamer sa gestion, selon l'AFP. Pour sa part, le maire de droite de la ville a affirmé ne voir « aucun problème » dans la gestion de l’Église. Au-delà de ce débat, la communauté musulmane espagnole demande depuis longtemps que l’ancienne mosquée devienne un lieu de culte œcuménique afin qu’ils puissent aussi y prier. Une demande renouvelée dans la pétition mais jusque là rejetée catégoriquement par l'évêque de Cordoue. 

  • Synode sur la famille : accepter la dhimmitude ?

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    C'est en tout cas le risque dénoncé par Sandro Magister sur son blog Chiesa:

    621870-le-pape-francois-s-adresse-aux-cardinaux-du-monde-entier-reunis-au-vatican-le-20-fevrier-2014-a-rome.jpg(…) Le synode consacré à la famille a été le point focal des rencontres qui ont eu lieu au Vatican ces jours derniers. Le collège cardinalice tout entier y a consacré deux journées, les 20 et 21 février. Et pendant deux autres jours, les 24 et 25, c’est le conseil du secrétariat général du synode, qui est un peu l'aristocratie élective de la hiérarchie catholique mondiale, qui y a travaillé. Ces deux réunions se sont déroulées à huis clos, ce qui, en soi, n’est pas surprenant. Mais ce que l’on a entrevu de cette préparation du synode suffit à rendre encore plus palpables les nouveautés et les inconnues introduites par le pape François. (…)

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  • Enthanasie des mineurs : vous avez dit "démocratie" ?

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    De Jean-Jacques Durré, dans Dimanche (via Euthanasie STOP):

    De la légitimité du vote parlementaire...

    La loi autorisant l'euthanasie des enfants a été votée à la Chambre. C'est la démocratie, diront certains. Vraiment ?

    Je n'en suis pas sûr. Ce projet n'était pas au programme du gouvernement et encore moins dans celui des partis politiques qui se sont présentés aux suffrages des électeurs.

    Qu'on nous montre un programme de campagne datant de 2010 – année des élections qui ont conduit à la formation du gouvernement di Rupo, après 541 jours de crise – stipulant clairement que tel ou tel parti souhaitait faire adopter cette loi ! Au risque d'être traité de poujadiste, d'iconoclaste ou que sais-je encore, je défie quiconque de le faire. Loin de moi l'idée de vouloir dénigrer le fonctionnement démocratique de l'Etat. Mais dans ce dossier, il y a bien eu tromperie de l'électeur.

    Pouvais-je savoir que l'élu sur lequel mon vote s'est porté était, oui ou non, en faveur d'une telle loi ? Ceux qui sont sensés représenter la population n'ont pas été dignes de la confiance qui leur est faite. Les élus chrétiens de la majorité ont manqué de courage : il eût été facile de faire de l'euthanasie une affaire de gouvernement, à quelques mois du scrutin du 25 mai, puisque ce dossier ne figurait pas au programme de l'équipe di Rupo.

    Au contraire, ils se sont contentés de jouer les « Ponce Pilate » et d'accepter une majorité de rechange, la conscience tranquille puisqu'ils ont voté contre la loi. Vous direz que je suis virulent. Non, je suis amer. Amer de voir que devant l'absence de débat, qu'en dépit d'une réaction de pédiatres s'interrogeant sur l'utilité de la loi, mais aussi face au constat que cette loi était « mal ficelée » et pleine de zones d 'ombre, personne n'a eu le courage, dans la majorité de mettre son véto dans la balance. Une loi n'est démocratique que lorsqu'elle est votée par les élus, soutenus par le vote des citoyens, parfaitement informés au moment du scrutin sur ce que les candidats ou leur parti la soutenait ou la proposait.

    Si elle engage la société et son avenir, elle n'est légitime que si tout a été fait pour entendre les avis, les experts, même si cela prend du temps. Alors, oui, j'ose l'écrire, la loi sur l'euthanasie des enfants est indigne parce qu'elle a été votée sans véritable débat démocratique, dans la précipitation, sans tenir compte des oppositions et de ce qui les motivaient. Une loi n'est jamais immuable. Une autre majorité peut la changer ou l'améliorer. C'est la force d'une démocratie. Et j'y crois. N'oublions pas que lorsqu'on touche à la vie, ce sont les fondements même de notre société et de notre morale qui sont mis en cause !

  • Consistoire sur la famille : 90% des interventions sur les divorcés-remariés ?

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    C’est ce que le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon a raconté sur Radio Vatican  à propos de ce qui s’est dit à Rome lors du récent consistoire des cardinaux sur la famille : Le site web « Riposte Catholique » a retranscrit l’interview. Extraits.

    (…) La parole de l’Église doit beaucoup se renouveler en demandant à Dieu la grâce d’arriver à faire opérer cette rencontre entre l’amour et la vérité. Du coup, le cadeau, comme dit l’onction, ce sera la justice et la paix. Plutôt que d’aller butter sur « Est-ce qu’on va enfin donner la permission à ceux qui sont divorcés remariés d’aller communier ? C’est une injustice qu’on ne la leur donne pas ». Si vous buttez immédiatement sur le problème dans son point ultime, ça se cabre (…).

    Vous avez donc évoqué la question des divorcés remariés, une question délicate et sensible qui a été abordée. Il y avait là différents points de vue. Comment les discussions se sont-elles déroulées ?

    C’était 80-90% des interventions qui touchaient la question des divorcés remariés. On voit bien qu’aujourd’hui, c’est la question la plus difficile et la plus douloureuse. Et il ne suffit pas de dire « moi, je suis rigoriste, moi, je suis laxiste ». C’est une impasse ce genre de discussion . Ce qui est important, c’est de dire « il y a incontestablement une parole de vérité qui vient de la Bible et il y a incontestablement un amour de Dieu pour tous les hommes, quel qu’ils soient et quel que soit leur situation ».(…).. Par exemple, le Pape a dit lui-même, il y a déjà assez longtemps, qu’on pourrait regarder comment font les orthodoxes. Mais pour la majorité des catholiques, lorsqu’ils regardent les catholiques, ils disent : vous voyez les orthodoxes, ils peuvent se remarier ». On sait bien que non. Si vous connaissez les orthodoxes, vous savez que chez les orthodoxes, quand il y a un remariage, on les reçoit, on les bénit. La célébration est pénitentielle, vous n’avez pas été fidèle à la parole de Dieu mais rassurez-vous, Dieu vous aime quand même. Et ce n’est pas un sacrement . On peut trouver les manières, ça dépend de la liberté qu’on laisse. Par exemple, on peut dire aux gens : « voilà quelle est la doctrine de l’Église et ce n’est pas à nous d’entrer jusque dans les détails de tout. Que chacun voit avec son père spirituel, avec son curé, avec son évêque (…)

    Tout l'article ici:  Consistoire : 80-90% des interventions touchaient la question des divorcés remariés

    La bénédiction accordée aux divorcés-remariés (déjà largement répandue et tolérée par l’Eglise dans nos pays « libéraux avancés ») pourrait-elle, à défaut d’être perçue comme une réitération du sacrement de mariage, l’être comme un acte sacramentel de pénitence ? Mais comment absoudre une faute à laquelle les pénitents ne sont absolument pas décidés à mettre fin ?

    Dans cette « solution », il n’y aurait peut être pas un simulacre de mariage, comme l’affirme le cardinal Barbarin à propos d’une pratique des « orthodoxes », mais il y aurait alors une autre impasse à éviter : un simulacre de confession ouvrant la porte à la communion sacramentelle.

    Ce n’est pas ainsi que doit se manifester la miséricorde de Dieu et l’accueil des frères qui demeurent en état de péché. Abandonnant la voie des sacrements, il faut chercher autre chose, qui ne confonde pas la vérité et l’astuce. JPSC.

  • Retour sur "l'euthanasie des enfants" avec le Professeur Ghins

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    Une interview du Professeur Michel Ghins (UCL) parue sur Euthanasie STOP :

    Le titre "euthanasie des enfants" apparu avec le nom de la Belgique dans les media du monde a fait frissonner bien des rédactions: en quoi consiste la loi adoptée par le parlement belge?

    Prof. Michel Ghins - La loi du 28 mai 2002 ouvre l'accès de l'euthanasie aux adultes atteints d'une maladie incurable qui est la cause de souffrances physiques ou psychiques insupportables et inapaisables. L'extension de cette loi aux enfants, quel que soit leur âge, ajoute les restrictions suivantes : le décès de l'enfant est prévu à brève échéance, seules les souffrances physiques sont prises en considération, un pédopsychiatre ou psychologue (dont il n'est pas précisé que ce dernier doit être un spécialiste des enfants) doit attester que l'enfant est capable de discernement au moment de sa demande d'euthanasie, l'accord des parents est requis.

    Prévoit-elle l'objection de conscience?

    Oui, aucun médecin n'est obligé d'accéder à une demande d'euthanasie. Seul un médecin est autorisé à pratiquer une euthanasie.

    La loi est-elle passée en force, en dépit du dissentiment de l'opinion publique, et la réaction a-t-elle été insuffisante?

    Il est difficile de se prononcer sur l'état de l'opinion publique. Beaucoup de gens confondent l'euthanasie (qui consiste à mettre intentionnellement fin à une vie à la demande du patient) et la désescalade thérapeutique (l'arrêt progressif des soins curatifs). De plus, peu savent que toutes les souffrances peuvent à présent être soulagées par des soins palliatifs appropriés et, dans des cas rares, par le recours à un endormissement profond, réversible, la sédation palliative. Depuis 2002, les soins palliatifs ont fait de grands progrès. La grande majorité des pédiatres qui soignent des enfants en fin de vie sont opposés à cette loi.

    La loi a été votée au Sénat et des experts y ont été consultés. Mais à la Chambre, en commission de la justice, aucune nouvelle audition d'expert n'a été acceptée, alors que plusieurs partis le demandaient. La commission de la santé n'a pas été consultée. Aucun avis n'a été demandé au Conseil d'Etat. Il est vrai que certains partis, principalement les socialistes et les libéraux flamands ont fait le forcing pour que la loi soit votée rapidement, avant les élections du 25 mai.

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  • Synode : le pape adresse une lettre aux familles

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    PRESENTATION DE LA LETTRE PAR MGR.PAGLIA

    Cité du Vatican, 25 février 2014 (VIS). Dans sa présentation de la lettre du Pape François aux famille, le Président du Conseil pontifical pour la famille, souligne combien ce thème est présent ces temps-ci à l'esprit comme au coeur de l'Eglise. Et Mgr.Vincenzo Paglia de citer le pèlerinage des familles de l'Année de la foi, la récente rencontre du Pape avec les fiancés et le Consistoire extraordinaire de la semaine dernière, mais aussi le prochain Synode d'octobre et la Rencontre mondiale de septembre 2015.

    Le Saint-Père, écrit-il, entend impliquer les familles du monde dans le sillage du Synode: "La prière est le premier moyen de cette participation. Pour le Pape les familles ne peuvent être de simples sujets d'attention mais participer au mouvement vu que dans l'Eglise elles sont majoritaires, porteuses du sacrement du mariage... On ne saurait oublier que la première diffusion du christianisme se fit par le biais des familles, et cet exemple doit être suivi de nos jours dans le cadre d'une nouvelle phase de la mission évangélisatrice".

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  • Benoît XVI dément des rumeurs sur sa renonciation

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    VT-IT-ART-32340-senza_zucchetto_ansa_01.jpgDe Andrea Tornielli (Vatican Insider - La Stampa) (traduction par nos soins)

    Ratzinger : ma renonciation est valide, il est absurde de faire des spéculations

    « Il n'y a pas le moindre doute sur la validité de ma renonciation au ministère pétrinien » et « les spéculations » à ce propos sont « tout simplement absurdes ». Joseph Ratzinger n'a pas été contraint de démissionner, il ne l'a pas fait en raison de pressions ou de complots : sa renonciation est valable et aujourd'hui dans l'Eglise, il n'existe aucune « dyarchie », aucun gouvernement à deux têtes. Il y a un pape régnant dans le plein exercice de ses fonctions, François et un émérite dont « le but unique et définitif » de ses journées est de prier pour son successeur.

    Du monastère « Mater Ecclesiae » dans l'enceinte du Vatican, le pape émérite Benoît XVI a pris sa plume et du papier pour tordre le cou aux interprétations concernant son geste historique d'il y a un an, relancées dans différents médias et sur le web à l'occasion du premier anniversaire de sa renonciation. Il l'a fait en réponse à une lettre avec quelques questions que nous lui avions envoyées ces derniers jours, après avoir lu quelques commentaires sur la presse italienne et internationale a propos de sa démission. Sur un mode concis mais très précis, Joseph Ratzinger a répondu, niant les secrets présumés dans les coulisses de la renonciation et invitant ne pas faire peser des interprétations inappropriées sur les choix qu'il a faits comme celui de garder l'habit blanc même après avoir quitté son ministère d'évêque de Rome.

    Comme on s'en rappellera, par une annonce sensationnelle et inattendue, le 11 février 2013, Benoît XVI informait les cardinaux réunis en consistoire de sa libre décision de démissionner "ingravescente aetate", pour des raisons d'âge: « Je suis arrivé à la certitude que mes forces, à mon âge avancé, ne sont plus aptes à exercer de façon appropriée le ministère pétrinien. » Il avait annoncé également que le siège apostolique serait vacant à partir du soir du 28 février : les cardinaux se seraient réunis pour procéder à l'élection d'un successeur. Dans les jours suivants, Ratzinger faisait savoir qu'il garderait le nom de Benoît XVI (qui apparaît également au bas de la lettre), qu'il serait désormais défini comme "Pape émérite" (ainsi qu'il est attesté également par l'en-tête imprimée sur la même lettre) et continuerait à porter l'habit blanc, bien que simplifié par rapport à celui du pape, à savoir sans le mantelet et sans la ceinture.

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  • La prière pour les nuls – L’adoration : vous allez être transfigurés

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    Un dossier à lire dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    La prière d’adoration est un face-à-face entre l’homme et son Créateur. Cette relation nous transforme, et le monde avec nous. Explications avec Sœur Delphine, qui fait partie du monastère de l’Adoration réparatrice.

    adoration 2334.jpgCliquer ici :

     

    Les fruits de l’adoration

    La prière d’adoration, c’est quoi ?

    Comment adorer Jésus dans l’Eucharistie ?

    Le coin des enfants

     

     

    confession st sacrement432.jpg

  • Bolivie : la Cour constitutionnelle confirme l'illégalité de l'avortement

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    Friday-Fax-Header-French.jpgLa Bolivie confirme l’illégalité de l’IVG au nez du comité de l’ONU

    NEW YORK, 21 février (C-FAM) La Cour constitutionnelle de Bolivie vient de confirmer la validité de sa législation protégeant la vie de l’enfant à naître, cela malgré les pressions exercées par les experts de l’Onu.

    Le jugement de la Cour bolivienne est arrivé comme une surprise. Le groupe militant IPAS remettait en cause la constitutionalité de l’interdiction de l’avortement.  La Cour a conclu que la vie à naître devait être protégée, même si elle a concédé une exception en cas de viol, et ouvert la porte à la recherche sur l’embryon et à la pilule du lendemain.

    L’affaire a été très commentée en Bolivie. Le suspense a duré deux ans, pendant lesquels le pays a attendu le jugement. Le président Evo Morales a pesé dans le débat l’année dernière en déclarant que « tout avortement est un crime ».

    Les arguments sur lesquels la Cour se fonde pour protéger la vie sont originaux. Elle déclare en effet que selon les anciennes croyances cosmiques indigènes, la vie est perpétuelle, elle n’a ni commencement ni fin. Dès lors, tout ce qui est vie ou « peut potentiellement donner la vie » est protégé par la Constitution bolivienne. L’avortement à la demande ne pourrait jamais être permis, continue-t-elle ; c’est même un crime en fin de la grossesse.

    Notez que la Cour n’a pas tenu compte des recommandations de deux comités de l’Onu de l’année dernière, qui demandaient à la Bolivie de dépénaliser l’avortement.

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  • Droit de vote à 16 ans : l'argument à cent balles

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    L'argument avancé par un partisan du droit de vote à 16 ans coule évidemment de source (dans lalibre.be) :

    A 16 ans, dispose-t-on du discernement nécessaire pour poser un geste aussi important que celui de voter ?

    En Belgique, le débat sur cette question devient caduc dès lors qu’on a adopté l’idée de pouvoir décider de sa mort avant 16 ans. Si la société est capable d’accepter quelque chose d’aussi fondamental et important, l’acte de poser un bulletin dans une urne n’a aucune commune mesure.

    cqfd...

  • Belgique : interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de l’euthanasie dans leurs murs ?

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     L’extension de l’euthanasie aux mineurs d’âge donne déjà des idées aux partisans de la nouvelle moralité publique : par exemple, celle d’interdire aux hôpitaux et maisons de repos catholiques de refuser la pratique de cette mort « heureuse » selon les préceptes du meilleur des mondes. Les ministres fédéraux de la santé ont posé la question au comité consultatif de bioéthique. Annick Hovine rend compte de l’avis de ce comité dans « La Libre » d’aujourd’hui :

    « Le Comité de bioéthique a rendu son avis sur les aspects éthiques de l’application de la loi.

    Un hôpital ou une maison de repos peut-il(elle) interdire dans ses murs la pratique de l’euthanasie ou ajouter, dans ses règlements, des conditions supplémentaires à celles prévues par la loi de 2002 dépénalisant l’euthanasie sous conditions ? La question a été posée au Comité consultatif de bioéthique par Laurette Onkelinx (PS), ministre fédérale de la Santé, et par son homologue flamand, Jo Vandeurzen (CD&V). La réponse ? Ni oui, ni non, ni blanc, ni noir… Comme souvent, s’agissant du Comité consultatif de bioéthique. "C’est notre fierté d’aller au fond des analyses" , commente le professeur Michel Dupuis, vice-président du Comité. Tant pis pour les parlementaires, qui devront faire leur boulot : "Nous ne sommes pas dans une république d’experts."

    Lire la suite ici : Le patient doit savoir "à temps" que son médecin dit non à l’euthanasie

    JPSC

  • Genre : un débat éclairant

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    Le 15 février, dans l’émission « Les Grandes questions » présentée par Franz-Olivier Giesbert sur France 5. Participent également au débat les auteurs de « Tous à poil », le philosophe Marcel Gauchet, Camel Bechikh, le Président de « Fils de France » et Ivan Rioufol.