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Actualité - Page 1590

  • "La fille qui refusait de mourir"

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    Nous lisons ICI : "Danemark : La jeune fille qui refusait de mourir

    Le documentaire danois intitulé La fille qui refusait de mourir, a provoqué des débats à l’échelle européenne avant sa diffusion.

    Le film raconte l'histoire d’une jeune fille de 19 ans qui s’est retrouvée dans le coma après un accident de voiture. Les médecins ont constaté sa mort, et ses parents ont accepté de signer les papiers pour le don de ses organes. Toutefois un jour après, la fille a repris connaissance.

    Plusieurs cas médicaux semblables ont été enregistrés aux États-Unis et en Pologne, où un homme est revenu à lui venu après 20 ans de coma.

    Le Danemark a décidé de revoir complètement la procédure de transplantation d'organes qui proviennent de la part des patients en phase terminale. /L"

  • Des chrétiens du Laos victimes des animistes

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    ASIE/LAOS - Année de la Foi au milieu des persécutions : des chrétiens contraints à devenir animistes

    Savannakhet (Agence Fides) – Un certain nombre de fonctionnaires civils laotiens de la province de Savannakhet menacent de détruire les maisons de chrétiens dans le village de Seekaew s’ils refusent d’accomplir les rites religieux animistes. Selon des informations provenant de sources locales de l’Agence Fides, les autorités locales de la province entendent décourager de toutes les manières les citoyens chrétiens de professer leur foi et de pratiquer librement leur culte.

    Ainsi que l’indique à Fides l’ONG Human Rights Watch for Lao Religious Freedom (HRWLRF), plus de 50 fidèles chrétiens (de 13 familles) du village de Seekaew ont été fermement invités par les anciens du village à se soumettre à des rites animistes traditionnels et à boire « l’eau sacrée » selon le rituel d’une medium. Par la participation à ces rites, les chrétiens auraient été reconnus comme « animistes » et professant les religions traditionnelles. Après de nombreuses tentatives, les chrétiens se sont refusés d’accomplir les rites en question et, selon les responsables locaux, ils ont donc perdu le droit de résider dans le village. Quelques jours plus tard, les autorités civiles du district de Pinh, dans lequel se trouve le village, ont menacé les chrétiens de séquestrer et démolir leurs maisons s’ils ne cessent pas d’observer la foi chrétienne. Ensuite, cependant, le chef du Bureau des Affaires religieuses du district de Pinh a déclaré publiquement sur place que les résidents sont libres de choisir leur religion, christianisme compris.

    Dans le village voisin d’Allowmai, également, un certain nombre de représentants locaux des autorités cherchent actuellement à contraindre les chrétiens à participer à des rites traditionnels animistes et à les faire abandonner la foi chrétienne. Les fonctionnaires de police ont déclaré que si les chrétiens n’abjurent pas leur foi, la détention des trois responsables chrétiens Bountert, Adang et Onkaew, arrêtés ces dernières semaines (voir Fides 29/09/2012), sera prolongée. Le même discours vaut par ailleurs à Kengsaiyai, autre village du même district. Dans ce cas, il a été demandé à 31 familles chrétiennes environ (soit 155 personnes) et à plus de 70 familles de non chrétiens de pratiquer un rituel de l’ancien « culte des esprits » sous peine de perdre le droit de résider dans le village.

    Des sources de Fides commentent : « Au cours de l’Année de la Foi, la petite communauté chrétienne au Laos est appelée à résister et à conserver courageusement sa foi, même parmi les vexations et les persécutions ». Au Laos, les chrétiens représentent en tout 2,9% de la population (6,5 millions d’habitants) sachant que 2% sont protestants et 0,9% catholiques. (PA) (Agence Fides 22/10/2012)

  • La détresse des chrétiens de Syrie

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    ASIE/SYRIE - Déclarations de l'Archevêque maronite de Damas : Questions, peurs et prières des chrétiens de Syrie après le massacre de Bab Touma

    Damas (Agence Fides) - L'attentat perpétré Dimanche 21 octobre dans le quartier de Bab-Touma, à la veille de la mission de paix qui portera en Syrie les Cardinaux et les Evêques délégués du Synode des Evêques, renouvelle chez les chrétiens syriens les angoisses et les questions que seuls « les jours qui viennent pourraient éclaircir et donner une réponse ». Mais, pour l'heure, « beaucoup ont déjà pris la route de l'exode. D'autres préparent un hâtif départ éventuel ». Et une Eglise sans fidèles est destinée à devenir « un témoin muet ». C'est ainsi que l'Archevêque maronite de Damas, S.B. Samir Nassar, raconte à chaud, dans une note envoyée à l'Agence Fides, les premières réactions enregistrées parmi les chrétiens de la capitale syrienne après qu'une voiture piégée ait explosé dans la zone chrétienne de la Vieille Ville faisant 13 victimes et des dizaines de blessés.

    L'Archevêque décrit les scènes de panique dont il a été témoin, avec les parents qui courent, angoissés, cherchant « leurs petits dans les écoles du quartier » alors que les sirènes des ambulances accentuent la gravité du temps apocalyptique. « Les quelques fidèles - raconte l'Archevêque - parsemés dans l'église se sont mis à genoux pour prier le chapelet, implorant Notre-Dame de la Paix avant d'assister à la Messe avec 20 minutes de retard... J'ai dit la Grand Messe de Dimanche à 18h00 pour 23 personnes seulement, priant pour les victimes de ce matin et pour les musulmans qui, en Syrie, fêtent AlAdha (Eid Elkebir) le 26 octobre dans le deuil et le silence ».

    Le quartier de Bab-Touma est un lieu-symbole également pour le martyrologue de la Chrétienté syrienne. Ici - rappelle l'Archevêque - dans ces mêmes ruelles, que Saint Paul a dû parcourir au temps de sa conversion et du baptême reçu d'Ananie, « 11.000 martyrs ont arrosé de leur sang chaque centimètre carré en 1860 ». Maintenant - se demande S.B. Nassar - « cet attentat un dimanche à l'entrée du quartier chrétien porte-t-il un message quelconque et si oui lequel ? ». « Est-ce la violence gratuite qui frappe à la porte pour faire peur aux derniers Chrétiens déjà affaiblis ? ».

    Face à la terreur et à la violence - conclut l'Archevêque maronite - « le message chrétien devient avant tout celui de la Croix salvatrice, de l'amour et du pardon » et les chrétiens de Damas et de Syrie ont besoin de l'amitié et de la prière de tous afin de pouvoir supporter une condition marquée par une « solitude chaotique et amère ». (GV) (Agence Fides 22/10/2012)

  • Droits de l'homme et christianisme

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    Lors du Séminaire sur la Discrimination des Chrétiens en Europe qui s'est tenu le 12 octobre dernier, en coopération avec les Membres ECR et EPP du Parlement European ainsi qu'avec la COMECE, Grégor Puppinck a donné une conférence (lumineuse!) sur "Droits de l’homme et Christianisme". Grégor Puppinck est Docteur en droit et Directeur du "European Centre for Law and Justice" :

    (...) La première réaction à l’énoncé du titre de cette conférence peut être l’étonnement. Les chrétiens, majoritaires en Europe ne sont pas discriminés. Cela se saurait. Les chrétiens sont chez eux en Europe, et ils ne sont pas menacés par  les autres religions, ni par la culture européenne qui est largement l’expression d’une forme moderne de la pensée sociale chrétienne. En revanche, les juifs et les musulmans, ainsi que les membres des petites sectes protestantes, et les Roms, eux sont victimes de discriminations.  

    Il est vrai que la situation des chrétiens en Europe n’est pas aussi grave que celle des juifs dans les années 30 et 40 en Allemagne ou celle des  chrétiens dans l’empire soviétique. Cependant, selon des procédés différents, mais aboutissant au même résultat, des métiers commencent à être interdits aux Chrétiens. 

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  • Les cours d'Edith Stein sur la personne humaine

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    stein.images.jpgAd Solem réédite le Cours d'anthropologie philosophique d'Edith Stein 

    Présentation :

    Ce volume d’anthropologie comprend les cours qu'Edith Stein dispensa pendant le semestre d’hiver 1932-1933 à l’université de Münster, dans le cadre de l’Institut allemand de pédagogie scientifique (Deutschen Institut für wissenschaftliche Pädagogik). Devant un auditoire composé de futurs professeurs de l'enseignement catholique, Edith Stein procède à une réduction phénoménologique afin de déterminer ce qui constitue le noyau intime de la personne humaine. L’homme est examiné d'abord en tant que corps matériel, c'est-à-dire à partir de son mode premier d'apparaître dans le monde, puis comme organisme, être animé et enfin être spirituel. Edith Stein intègre l'anthropologie aristotélicienne adoptée par saint Thomas d'Aquin à l'intérieur d'une perspective phénoménologique qui conçoit la personne comme un être intentionnel, ouvert aussi bien vers l’intérieur que vers l’extérieur, et dont la personnalité se constitue à partir d'un centre – le noyau de l'âme – et à travers une triple appartenance: à une communauté humaine, à une culture et à une religion. Comme l'écrit Edith Stein en conclusion, dans des lignes qui forment la transition entre la dimension philosophique et la dimension théologique de son anthropologie, «intériorisée, comme il convient à son sens véritable, la vérité dogmatique possède la plus grande vertu pédagogique. L’homme en a besoin pour devenir ce qu’il doit être. Aucune science de l’éducation ne pourra donc parvenir à atteindre ses objectifs, si elle ne s’efforce pas de savoir ce que veut dire vivre de la foi ; et si elle n’enseigne pas à atteindre ce qui est le but de l’existence en apprenant à vivre en s’appuyant sur la foi.»

    Parution : octobre 2012

    Editeur : Ad Solem Editions

  • Benoît XVI a remis ce dimanche le « Prix Ratzinger 2012 » à Rémi Brague et au P. Dailey

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    51-AgE5dIUL__SL500_AA300_.jpg« ROME, dimanche 21 octobre 2012 (ZENIT.org) – Oeuvrer pour que les hommes contemporains découvrent « l’art de vivre » : c’était le maître-mot de l’encouragement prononcé par Benoît XVI hier, samedi 20 octobre 2012, à l'adresse des lauréats du Prix Ratzinger. Il salue l'importance d'une "raison éclairée par la lumière de Dieu" pour favoriser le "dialogue".

    Le pape a présidé la remise du Prix Ratzinger 2012, au Vatican, entouré des Pères synodaux. Les deux lauréats de cette seconde édition du Prix de la « Fondation vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI » sont le philosophe français Rémi Brague, et le jésuite théologien états-unien Brian E. Daley (cf. Zenit du 28 septembre et Zenit du 3 octobre 2012, pour l'entretien avec Rémi Brague).

    Benoît XVI les a félicités « vivement », rendant hommage à leurs « personnalités », c’est-à-dire leur « travail scientifique », leur « précieux service d’enseignement », et leur « contribution qualifiée à la présence de l’Eglise dans le monde d’aujourd’hui ».

    Pour le pape en effet, des personnalités comme le P. Daley et le Prof. Brague sont « exemplaires pour la transmission d’un savoir qui unit science et sagesse, rigueur scientifique et passion pour l’homme », afin que ce dernier « puisse découvrir l’«art de vivre» ».

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  • Un mariage qui est plus qu'un signe d'espérance

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    Une très belle homélie, celle que Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a prononcée hier (20 octobre) lors du mariage du prince héritier du Luxembourg avec Stéphanie de Lannoy :

    Cher Prince Guillaume,

    Chère Comtesse Stéphanie….

    Ou plutôt

    Cher Guillaume, chère Stéphanie,

    Permettez-moi de vous adresser ainsi, négligeant les exigences du protocole… car vos noms de baptême sont chers à Dieu, c’est par ces noms que Dieu vous a inscrits dans le livre de la vie.

    Vous faites aujourd’hui une déclaration d’amour et de fidélité devant Dieu à une époque où beaucoup d’hommes et de femmes souffrent de la séparation ou du divorce, souffrent des blessures affligées à leur amour. Votre consentement matrimonial devient ainsi un message d’Esperance pour tant de jeunes. Votre mariage nous donne l’Esperance de croire de nouveau à l’amour.

    Un mariage princier nous incite à rêver, à goûter des sentiments profondément purs, profondément romantiques. Les textes que vous avez choisis pour cette célébration dépassent quand même tout romantisme…et font apparaître devant nos yeux un amour au quotidien, un amour existentiel sans jamais être terre à terre. 

    Tout amour passe par des crises. Nous sommes en effet bien habitués à l’amour en famille, où l’on nous connait, un amour qui nous a vu grandir depuis notre première enfance, un amour qui a pris connaissance de nos habitudes voire de nos faiblesses, un amour qui nous accepte et nous protège. Dans le mariage tout est nouveau…certes il y a le bonheur de la découverte de l’autre, mais cette découverte passe aussi par des moments d’irritation ou l’autre n’est plus perçu dans sa complémentarité, mais devient l’autre qui nous irrite et nous menace et ne semble plus être l’être cher avec qui nous voulons partager notre vie. Ces irritations qui peuvent mener jusqu’à des crises ne s’opposent pas à l’amour, bien au contraire, ce sont des marches qui nous conduisent de l’amour-sentiment vers l’amour-engagement comme l’indique l’enseignement de l’apôtre que nous venons d’écouter…un amour qui est patient, parce qu’il connaît sa victoire, un amour qui donne sens à nos actes de charité, a notre vie quotidienne, à tout notre être.

    L’amour conjugal est en effet participation à l’amour créateur de Dieu. Pour comprendre cette réalité, il nous faut gravir la montagne avec le Christ, comme l’indique le texte de l’Evangile. Il nous faut gravir la montagne ou les brouillards de l’égoïsme et de la haine disparaissent devant la clarté de Dieu. Sur cette montagne où nous retrouvons notre liberté d’enfants de Dieu nous pouvons nous approcher de Jésus au milieu de ses disciples. Et je vous invite d’entrer dans le regard de Jésus qui contemple les foules, un regard qui vient droit du cœur de Jésus. Et ce regard d’amour comment voit-il les foules ? Il voit des pauvres de cœur, Il voit les doux et ceux qui pleurent et ceux qui ont faim et soif de justice, Il voit les miséricordieux, les cœurs purs et les artisans de paix, Il voit les pauvres persécutés pour la justice.

    Là où nous ne percevons que la comédie humaine, là où nous ne voyons que des visages flous, Jésus voit le cœur des personnes, il voit des êtres humains dans leur nudité sans protection, il voit leur besoin d’amour…son regard n’est ni abstrait ni critique, c’est un regard qui appelle et qui transforme : Heureux êtes-vous…c’est le regard de Jésus qui crée le bonheur, qui promet le salut. C’est le regard de l’amour.

    Jésus nous y a donné un exemple. Quand vous vous égarez dans les plaines de la vie, grimpez la montagne de Dieu. La vue y est plus claire. Sachez : votre engagement devant le Christ et son Eglise engage aussi le Christ. Il vous fera participer à son regard…regardez-vous avec le regard du Christ. Vous y verrez la vraie réalité de l’autre, vous vous connaîtrez en vérité…un regard qui ne blesse ni ne condamne, un regard qui guérit et qui sauve…

    Oui, votre mariage est plus qu’un signe d’Espérance. C’est un témoignage de votre foi en Dieu, c’est un témoignage de l’amour fou que Dieu porte à chaque être humain… Votre mariage est un mariage princier, vous faites participer toute notre petite nation à votre joie et à votre espérance. Merci d’oser ce chemin, merci d’oser prendre le chemin de l’amour…un chemin où il faut certes gravir la montagne,…mais l’air y est plus pur…un air qui porte en soi les semences de la vie.

    Que Dieu vous bénisse.

    Amen.

    + Jean-Claude Hollerich

    Archevêque de Luxembourg

  • Le nouveau paganisme

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    Durant des siècles, on a craint de voir arriver de l'extérieur des "païens" qui auraient constitué une menace pour la "civilisation chrétienne". A présent, ces païens éclosent chez nous où, faute d'éducation et de transmission, les nouvelles générations sont de plus en plus constituées par des gens qui ignorent tout du christianisme et n'en retiennent que les caricatures véhiculées par les médias. Le cardinal-archevêque de Madrid, dans une interview accordée à des journalistes dans le cadre du Synode sur la Nouvelle Evangélisation, insiste sur ce processus de "paganisation" qui a gagné l'Europe, provoquant une réelle apostasie et conduisant à vivre comme si Dieu n'existait pas. 

    Le cardinal-archevêque de Madrid a déclaré vendredi que les progrès de la sécularisation engendrés par la mondialisation ont produit en Europe une "apostasie silencieuse", dûe à l'ignorance du christianisme, conduisant à vivre comme si Dieu n'existait. Antonio Maria Rouco Varela a fait ces déclarations lors d'une rencontre avec des journalistes dans le cadre du Synode des Évêques pour la Nouvelle Evangélisation, en précisant que c'est la crise de la foi qui a incité l'Eglise à convoquer cette réunion. La sécularisation rend nécessaire une nouvelle évangélisation. La crise de la foi, l'éloignement de Dieu, sont des problèmes communs au monde entier. C'est à ce monde qui dit "non" à Dieu, qui se détourne de lui, marqué par la pauvreté qui sévit avec la crise, que l'Eglise veut apporter le Christ parce que c'est la mission pour laquelle elle existe. L'Église veut apporter le Christ en ces lieux où, depuis 2000 ans, on a cru en lui de façon quasi-unanime et où maintenant il y a eu une sorte de distance, de rupture avec le Christ», se référant à l'Europe, et aussi à l'Espagne, qui vit une apostasie silencieuse.

    La nouveauté de ce synode consiste à vouloir évangéliser ces régions chrétiennes, qui ne le sont plus. A ces nouveaux païens, l'Eglise doit tenir un langage renouvelé en recourant aux nouveaux modes de communication, mais sans négliger de s'adresser au coeur et à l'âme, car on peut recourir aux plus fantastiques modes de communication sans produire aucun effet. Il arrive que ceux qui parlent plus maladroitement, mais en mobilisant le coeur et l'âme, arrivent à convaincre. La psychologie ne suffit pas à guérir les maux des hommes de notre temps. Le Synode, impliquant 262 évêques du monde entier, a souligné que les familles sont essentielles pour la transmission de la foi et que ce sont principalement les femmes, les mères, qui transmettent la foi, d'où la nécessité de les aider et de répondre à leurs besoins.

    d'après : http://infocatolica.com/?t=noticia&cod=13008

  • Belgique : déjà une retombée du Synode sur la nouvelle évangélisation ?

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    C’est un communiqué de « Belga » :

    « L'enseignement catholique a demandé samedi de pouvoir à nouveau dispenser des cours de religion islamique, dans une perspective de dialogue inter-convictionnel à l'école. "Est-il juste, lorsqu'une majorité des élèves qui fréquentent une école catholique est de confession musulmane, de ne pas offrir le choix de suivre un cours de cette confession", a demandé Etienne Michel, directeur du SeGEC (Secrétariat général de l'enseignement catholique), au terme d'un congrès sur les perspectives de l'enseignement catholique pour les dix prochaines années.

    Actuellement, une seule école catholique d'enseignement fondamental à Cheratte (province de Liège) bénéficie d'une dérogation pour pouvoir dispenser un tel cours, que le cadre légal exclut de l'enseignement catholique depuis plus d'une dizaine d'années.

    "Comment construire un vrai dialogue inter-convictionnel dans les écoles, sachant que la relégation du religieux dans la sphère privée n'offre aucune solution à l'égard des risques de dérive fondamentaliste ? Plutôt un vrai cours de religion, donné par quelqu'un de formé, que des discours simplistes tenus dans des arrière-salles de café", plaide Etienne Michel.

    Nombre de familles musulmanes inscrivent leur(s) enfant(s) dans des écoles de l'enseignement officiel, où les cours de religion islamique sont dispensés.

    Un débat sur l'opportunité d'instaurer un tronc commun de cours dits "philosophiques" dès l'enseignement fondamental fera l'objet d'auditions dès mardi, en commission de l'Education du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Côté laïc, le CEDEP (Centre d'étude et de défense de l'école publique), favorable à la création d'un cours commun de philosophie, y sera entendu de même que, côté chrétien, la CSC (syndicat), l'UFAPEC (parents) et le SeGEC (pouvoir organisateur).

    Le directeur du SeGEC a également insisté sur la nécessité d'une évaluation formelle des enseignants, pour objectiver les évaluations "informelles, diffuses, permanentes, par l'intermédiaire du regard des élèves, de la direction, des parents, des autres enseignants".

    Il a aussi plaidé pour le développement d'une centrale d'achat de l'enseignement catholique. Une asbl se met sur pied pour aider les écoles, confrontées à la complexité d'un nombre croissant de marchés publics et demandeuses d'économies d'échelle.

    L'enseignement catholique scolarise un élève sur deux en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un millier de participants ont fréquenté ses trois jours de congrès décennal à Louvain-la-Neuve ».

    Ici : L'enseignement catholique dispensera-t-il à nouveau des cours de religion islamique?

    Des imams pour enseigner la religion dans l’enseignement catholique ? Enfin des professeurs qui auraient la foi. L’ennui c’est que ce n’est pas la bonne…

  • L’ « esprit du concile » ne date pas de la contestation de mai 68

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    C’est ce que souligne, à très juste titre pour ceux qui ont la mémoire courte, Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique ». Commentant cette citation de Vatican II « Le Concile entend proposer la doctrine authentique sur la Révélation divine et sur sa transmission, afin que, en entendant l’annonce du Salut, le monde entier y croie, qu’en croyant il espère, qu’en espérant il aime. » (Constitution dogmatique Dei Verbum, Préambule), l’éditorialiste écrit :

    « Si Benoît XVI a voulu que le cinquantième anniversaire de Vatican II se traduise par une année consacrée à la foi, c’est qu’il a mûri depuis très longtemps la conviction que l’on avait apporté une attention tout à fait insuffisante au contenu doctrinal du Concile, au profit d’une visée idéologique qui en travestissait la réalité. Et pour tout dire, ce souci date de l’époque même de Vatican II. Ceux qui ont inventé et cultivé la légende d’un Ratzinger progressiste dans ses jeunes années et évoluant graduellement vers un raidissement doctrinal, sont étrangers à la personne et à la pensée d’un homme qui, dès le départ, avait discerné le danger d’un affadissement de la foi au profit de ce que Maritain appelait « un agenouillement devant le monde ». Ainsi au cours de l’été 1966, s’adressant au public du Katholikentag, le docteur Ratzinger avait mis en garde contre une exploitation du Concile à contresens. Le P. de Lubac avait immédiatement émis le souhait qu’on donnât le plus large écho à ces propos, afin de lutter contre les tendances « à mondaniser et à évaporer la foi et la vie chrétienne et à dissoudre les liens de catholicité ».

    Si Vatican II n’a pas conduit au printemps de l’Église souhaité par Jean XXIII, ce n’est pas seulement parce que la civilisation s’est trouvée bousculée par un mouvement de déchristianisation profond, c’est aussi parce que toute une mentalité s’est opposée à un véritable mouvement de renouveau, préférant surfer sur les idéologies du moment. Abandon de la transmission de la foi, apostasie d’une militance ne trouvant ses idéaux que dans une cité mondaine. Ces choses-là sont dures à entendre et à admettre. Mais au synode, qui se tient en ce moment à Rome sur la nouvelle évangélisation, il apparaît que les évêques ont choisi de ne rien cacher des évolutions qui ont accompagné la déchristianisation. Les conduites d’évitement sont aujourd’hui dénoncées. C’est la foi qui est au centre de toutes les préoccupations. C’est elle seule qui peut ranimer les cœurs et revivifier les énergies du monde toujours à construire. » 

    Ici : Le Concile et la foi

    Il est tout de même un peu tôt pour faire un bilan de cette assemblée synodale où chacun semble y aller de sa petite bulle, sans mauvais jeu de mots. Peut-on jamais beaucoup attendre des assemblées, fussent-elles ecclésiales ?...

  • Restructurations en vue dans le diocèse d'Anvers

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    Nous lisons sur Le Vif :

    "Nous avons établi les moyens financiers pour tous nos grands secteurs: les écoles, les hôpitaux et les paroisses", explique l'évêque d'Anvers Johan Bonny. "Mais maintenant, tous les coûts pour la formation et le suivi de nos collaborateurs nous reviennent. Pour ce faire, nous voulons engager des professionnels et cela a un coût L'évêque a établi un plan d'action pour les 5 prochaines années. Il souhaite notamment réduire le nombre de paroisses, de 300 actuellement à 60, et va rechercher des prêtres à l'étranger pour remédier à la pénurie. L'évêché envisage aussi l'organisation de baptêmes groupés et va élaborer, d'ici 5 ans, une politique pour tous les bâtiments paroissiaux.

  • Marianne Cope, une sainte associée à l'oeuvre du Père Damien

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    Parmi les saints canonisés ce dimanche, Marianne Cope dont l'apostolat s'est inscrit dans le sillage du Père Damien.

    Source : wikipedia :

    "Marianne Cope (dans le civil Barbara Koob), est née le 23 janvier 1838 à Heppenheim, en Allemagne. Ses parents étaient de modestes exploitants agricoles. En 1840 ils émigrèrent aux États-Unis et s'installèrent à Utica dans l'État de New-York. Leur nom de Koob fut alors anglicisé en Cope.

    La petite Barbara ne fréquenta pas l'école bien longtemps. Dès l'âge de 15 ans, elle souhaitait entrer en religion, mais elle a du d'abord travailler pour aider ses parents, très malades et subvenir aux besoins de ses frères et sœurs (ils étaient sept enfants).

    Elle avait 24 ans, en 1862, quand elle put enfin entrer dans la toute récente congrégation des Sœurs Franciscaines deSyracuse.

    La congrégation, au début de son existence, était chargée tout particulièrement de la scolarisation des enfants des immigrés allemands ; plus tard, elle sera à l'origine de la création des cinquante premiers hôpitaux des États-Unis.

    Marianne (son nom en religion) prononce ses vœux en 1863. Elle est d'abord professeur, puis maîtresse des novices, enfin supérieure d'un couvent. Finalement, elle deviendra supérieure du premier hôpital de Syracuse. Là, totalement dans l'esprit franciscain, elle ne fera strictement aucune distinction de race, de religion, de nationalité ou de couleur, attachée en priorité aux plus pauvres. Elle s'occupe spécialement des alcooliques et des mères célibataires.

    Un jour l'évêque d'Honolulu fit une pressante demande d'évangélisation de l'archipel. Mais la Lèpre infestait les îles et bon nombre de congrégations se récusèrent. Mère Marianne accepta, au nom du geste de saint François embrassant les lépreux.

    Elle réussit à trouver des volontaires pour l'accompagner, et, en 1883 six religieuses se mettaient en route pour les îles Hawaii. Mère Marianne ne pensait pas rester longtemps, la responsabilité de sa congrégation étant très importante. Toutefois, on la retiendra sur place, et elle y restera 35 ans tandis qu'une autre supérieure est nommée à Syracuse.

    Devant l'état épouvantable des malades, vivant dans la promiscuité et le manque de soins, séparés de leurs familles, Marianne et ses sœurs vont d'abord créer une école pour les petites filles et un hôpital sur l'île Maui. En 1888 elle part vers l'île Molokai, où étaient parqués les lépreux et collabore avec le Père Damien. Ce dernier meurt de la lèpre un an après son arrivée. Elle continue donc son œuvre en créant une école pour les petits garçons, une école de filles, elle aménage aussi le site afin de rendre la vie plus douce aux malades qui y sont entassés en plantant des arbres et des fleurs. Elle fait chanter les enfants, les habille correctement, elle est considérée comme la mère des lépreux.

    Malgré les contestations quant à ses méthodes, et l'immense fatigue qu'elle ressent de son énorme travail, elle parvient à communiquer joie et espérance tout autour d'elle.

    Souffrant d'une maladie des reins, sans jamais avoir été contaminée par la lèpre, elle meurt à 80 ans, laissant un immense héritage dans les domaines de l'éducation et de la santé."