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Actualité - Page 1590

  • Syrie : destruction d'une église et d'une école en Mésopotamie

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    ASIE/SYRIE - Destruction d’une église en Mésopotamie - Pour l’Archevêque syro-orthodoxe de Jézirah et Euphrate, « avec la guerre, tous sont perdants »

    Hassakè (Agence Fides) – L’église syro-orthodoxe de Sainte Marie et l’école chrétienne d’Al-ahda ont été détruites à Deir Ezzor, petite ville de Mésopotamie se trouvant au centre des affrontements qui ont causé le départ de la population civile. C’est ce qu’indique à Fides l’archevêque syro-orthodoxe Eustathius Matta Roham, Métropolite de Jézirah et Euphrate, expliquant que « il s’agit d’une journée très triste pour moi et pour toute la communauté ». Les deux structures ont été touchées et détruites par le feu croisé de l’armée régulière et des groupes rebelles. La Mésopotamie, remarquent des sources locales de Fides, vit actuellement « une lente agonie » et toute la population civile – arabes, chrétiens, kurdes et autres groupes – paie un prix très fort. L’archevêque Matta Roham remarque : « Cette féroce guerre est d’abord et avant tout une guerre contre notre civilisation. Il s’agit d’un conflit dans le cadre duquel tous sont perdants. Je crois que nous retrouverons seulement un pays en ruine avec des milliers d’orphelins, de veuves, de pauvres et surtout déstabilisé par l’inimitié au sein de la société ». L’archevêque s’adresse à ceux qui combattent : « Qui reconstruira tout ce que nous avons construit en des décennies de dur labeur ? Et combien de temps cela prendra-t-il ? Qui rebâtira les relations sociales détériorées ? Nous demandons la prière de tous les chrétiens du monde afin de retrouver la paix en Syrie ». (PA) (Agence Fides 31/01/2013)

  • Pour parler aux jeunes, connaître les jeunes...

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    Cite du Vatican, 31 janvier 2013 (VIS). Ce matin près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Gianfranco Ravasi, Président du Conseil pontifical pour la culture, assisté de Mgr.Carlos Alberto de Pinho Moreira Azevedo, Délégué, du P.Enzo Fortunato, OFM.Conv, Directeur du bureau de presse du couvent St.François d'Assise, d'un étudiant italien et d'une étudiante malgache (Alessio Antonielli et Farasoa Mihaja Bermahazaka), a présenté l'assemblée plénière de ce dicastère, consacrée à l'émergence culturelle dans la jeunesse. Dans un texte récemment prononcé à Assise, le Cardinal se penchait sur l'image de jeunes qu'on rencontre dans les rues écouteurs aux oreilles, qui symbolise leur coupure de cette société d'une insupportable complexité relationnelle, politique et religieuse que nous avons créée. "D'un certaine façon, ils baissent la visière pour y échapper, d'autant que nous les avons exclus par la corruption et l'incohérence, la précarité, le chômage et la marginalisation. Notre génération, leurs parents et leurs enseignants, les prêtres et la classe dirigeante, devrions tous faire un examen de conscience. Ce caractère de diversité de la jeunesse n'est pas que négatif car il abrite de surprenants germes d'authenticité et de fécondité comme le volontariat dans lequel s'impliquent nombre d'entre eux. Pensons à leur passion pour la musique, le sport et l'amitié, dans laquelle ils nous disent que l'être humain ne vit pas que de pain. Pensons aussi à l'originalité de leur spiritualité, qui se cache derrière la liberté ou l'indifférence. Parmi tant d'autres, voici pourquoi" a dit le Cardinal Ravasi, "je m'intéresse à la jeunesse qui sont le présent et l'avenir de l'humanité. Des cinq milliards de personnes vivant dans les pays en voie de développement, les moins de 25 ans représentent 88% des jeunes de la planète. Mettant de côté les analyses socio-psychologiques relatives à la foi dans la jeunesse, à leur perception du spirituel, je préférerais évaluer la confiance qu'il ont dans un potentiel, souvent enfoui sous une indifférence impressionnante de prime abord".

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  • Congo : un holocauste au féminin

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    Anna Bono et Pino Locati, dans la Nuova Bussola Quotidiana dénoncent l'holocauste des femmes en République Démocratique du Congo et la passivité de l'ONU. 

    Des femmes ravies, dansent, chantent et applaudissent pour saluer une modeste distribution des paquets de poudre de savon et de couvertures. Cela se passe au camp de réfugiés de Mugunga 3, au Nord-Kivu, une des provinces orientales de la République Démocratique du Congo, qui, depuis près de 20 ans, ne connaît plus la paix : éternel champ de bataille entre des milices antigouvernementales rassemblées sous des sigles divers, des groupes armés Hutu et Tutsi (groupes ethniques antagonistes du Rwanda et du Burundi), les forces gouvernementales, les casques bleus de la plus grande et de la plus chère mission de paix des Nations Unies, forte de plus de 20.000 unités. Cette guerre continuelle a officiellement pris fin en 2003, mais elle continue de décimer la population congolaise : en 2008, les pertes parmi les civils sont estimées à 5,4 millions, principalement de faim, de maladies et d’abus. Depuis lors, le massacre a continué et l'exode forcé des centaines de milliers de personnes désespérées fuient les combats, privés de moyens de subsistance, d'emplois, de logement, de bétail, de terres.

    Mugunga, divisé en trois sections, est l'un des 31 camps mis en place au Nord-Kivu pour accueillir les réfugiés, mais il y manque les services de base, les tentes sont aujourd’hui épuisées et il n'y a pas toujours assez de nourriture pour tout le monde. Le 26 janvier, le père Pino Locati, missionnaire des pères blancs, y est arrivé avec sa cargaison de savon et de couvertures ainsi qu'avec une liste des femmes attendant son arrivée : au total, 344 ; 147 victimes de viol (le plus jeune, une fillette de cinq ans) et 197 malades du sida, un petit échantillon d'une réalité aux proportions énormes, parce qu’au Congo, comme l'expliquent des religieux vivant sur place, « ce sont les femmes qui ont payé le plus lourd tribut au cours des vingt dernières années ».

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  • Conférences 2013 Quelle âme pour l'Europe ?

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    Première conférence Les racines de l'identité chrétienne par Gérard-François Dumont de l'Université Paris IV le lundi 11 février 20h00 à Louvain-la-Neuve le mardi 12 février 20h00 à Bruxelles.

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ?

    Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur. De multiples questions émergent de ce constat : la référence au christianisme est-elle d’abord affaire de foi ou affaire de valeurs ? Quelle est dans ce contexte la place de la culture antique, grecque et romaine ? Quel est le rôle d’autres religions, tels le judaïsme et l’Islam ? Quel rapport y a-t-il entre la spiritualité et l’expansion mondiale de l’Europe, à partir de l’an mil et des croisades ? Quel est le rôle du développement du rationalisme et de la laïcité ? Qu’est-ce qui a déclenché la naissance de l’Union européenne ?

    Pour répondre à ces questions, la Fondation Sedes sapientiae, de la Faculté de théologie de l’UCL (Université catholique de Louvain), organise un cycle de quatre conférences, qui seront données chacune à Louvain-la-Neuve (le lundi) et à Bruxelles (le mardi), en février-mars 2013. Le cycle fera l’objet d’une publication aux éditions Lumen Vitae.

    Un cycle, deux localisations :

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  • Pater omnipotens ?

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    Qu’est-ce que la Toute-puissance de Dieu? Benoît XVI répond dans sa catéchèse du mercredi 30 janvier 2013 (Extraits)

    (…) Je voudrais donc réfléchir maintenant avec vous sur la première définition de Dieu que nous présente le Credo et qui est fondamentale : Dieu est Père.

    Il n’est pas toujours facile aujourd’hui de parler de paternité. Surtout dans le monde occidental, les familles décomposées, les obligations professionnelles toujours plus prenantes, les préoccupations et souvent la difficulté à équilibrer le budget familial, la présence envahissante des mass media dans la vie quotidienne avec leurs distractions, font partie des nombreux facteurs qui peuvent empêcher un rapport serein et constructif entre les parents et les enfants. La communication se fait parfois difficile, la confiance s’affaiblit et le rapport avec la figure paternelle peut devenir problématique ; et il devient tout aussi problématique d’imaginer Dieu comme un père si l’on n’a pas de modèles de référence justes (…).

     Mais la révélation biblique aide à dépasser cette difficulté en nous parlant d’un Dieu qui nous montre ce que signifie vraiment être « père » ; et c’est surtout l’Evangile qui nous révèle ce visage de Dieu comme Père qui aime (…) . C’est dans l’amour du Seigneur Jésus que se montre en plénitude le visage bienveillant du Père qui est dans les cieux. C’est en le connaissant, lui, que nous pouvons connaître aussi le Père (cf. Jn 8,19;14,7), c’est en le voyant que nous pouvons voir le Père, parce qu’il est dans le Père et que le Père est en lui (cf. Jn 14,19-11). Il est « l’image du Dieu invisible », comme le définit l’hymne de la Lettre aux Colossiens, « Premier-né de toute créature… Premier-né d'entre les morts », « en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés » et la réconciliation de toutes choses, de « tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (cf. Col 1,13-20).

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  • La mort d'un apôtre discret

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    Photo.jpgAgé de 90 ans, le Père Charles Winbomont est mort ce 26 janvier. Jusqu'à la fin, il s'est dépensé sans compter pour le Service Missionnaire des Jeunes. On le croisait partout, dans les écoles et jusque dans les paroisses les plus reculées de la Belgique profonde, soufflant avec ardeur sur la braise de l'esprit missionnaire. Ce prêtre humble, discret et chaleureux a marqué des générations de jeunes, tel ce couple qui lui rend hommage (ici) :

    Nous ne pouvions manquer ce rendez-vous d’un dernier hommage à celui qui a marqué notre jeunesse en étant la figure spirituelle du Service Missionnaire des Jeunes.
    En nous proposant à nous, jeunes, un lieu de rencontre et de respect des uns des autres, le Père Charles a donné souffle au SMJ qui, comme il aimait le dire « n’est pas un mouvement, mais met en mouvement ».

    Le SMJ nous a montré un chemin d’ouverture et notre adolescence en a été colorée. Farnières y était associé et les sessions que nous y vivions nous permettaient de croire en un monde d’Amour et de partage. Chaque fois que le train s’arrêtait à Petit-Halleux, dans les années 80, le Père Charles nous y attendait et nous guidait à travers bois pour gagner ce lieu magique. Son sourire en disait long sur le bonheur qu’il avait à être au milieu des jeunes. Sa bonté et son « qué n’affaire ! » nous rassemblaient à sa suite.
    Pour notre part, nous avons été plusieurs fois en session, devenant animateurs de carrefours puis jeunes adultes. Chaque fois qu’on en revenait, on s’en sentait transformé. 
    (...) En 1992 , entourés de plusieurs jeunes couples, nous avons fondé ensemble le SMJ-Familles. Les sessions des familles étaient nées. Lui qui était persuadé qu’il fallait évangéliser les jeunes pour en faire les adultes de demain avait réussi son pari. (...)
    Père Charles, nous garderons la conscience du Service, l’ouverture Missionnaire de notre vie et un regard tourné vers les Jeunes à accompagner comme tu as tant aimé le faire. Merci pour ce chemin partagé qui a fait de nous qui nous sommes aujourd’hui.

  • L'euthanasie déshumanise la société

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    En marge d'une journée d’études sur la fin de vie a lieu le samedi 2 février au Collège des Bernardins à Paris, le Père Brice de Malherbe définit les enjeux du débat sur l'euthanasie :

    "Il s’agit d’éviter la déshumanisation de notre société. Pour le professeur François Goldwasser, chef du service cancérologie de l’hôpital Cochin, l’euthanasie donne un pouvoir tout-puissant au médecin, tandis que le suicide assisté le donne au patient. Jean Leonetti [1] a évoqué par le passé le risque d’une « barbarie civilisée ». Nous en avons un exemple avec la Belgique qui, après avoir légalisé l’euthanasie envisage de la pratiquer pour les mineurs et les personnes démentes. Il existe aussi un enjeu financier avec la tentation de diminuer le coût de la prise en charge des malades en fin de vie. Enfin, la question de la souffrance se pose : peut-on supprimer l’angoisse de la mort ? Je ne crois pas. En revanche, il est possible d’apporter une réponse humaine à cette souffrance par un accompagnement de qualité plutôt que de la considérer comme un problème qui se règle par la mort. Cette seconde option revient à enfermer la personne dans la souffrance. En fait, souvent insupportable pour les proches qui y projettent leurs propres peurs, la souffrance est vécue de façon tout à fait différente par le malade."

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  • Les Français dépriment

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    Nous lisons sur Valeurs Actuelles :

    (...) Huit mois après son élection, seuls 12 % des Français, selon notre sondage exclusif Ifop-Valeurs actuelles , pensent que leur “situation personnelle se sera améliorée à la fin du mandat de François Hollande”. Contre 44 % qui estiment qu’elle va se dégrader et le même nombre qui juge qu’elle ne va pas évoluer. À ce terrible désaveu pour le chef de l’État s’en ajoute un autre : c’est parmi les catégories populaires que la défiance est la plus forte : 9 % des ouvriers et 10 % des employés — moins de un sur dix au total — jugent que son action aura un impact positif sur leur vie quotidienne.

    « Seuls 24 % de ses électeurs de 2012 croient à une amélioration de leur situation », relève aussi Jérôme Fourquet, directeur du département opinion de l’Ifop. Entre le président de la République et ceux qui constituaient, autrefois , le socle électoral de la gauche, c’est un véritable abîme qui s’est creusé. Le combler relève, pour l’heure, d’une mission quasi impossible. Au-delà de cette défiance record vis-à-vis de l’action de Hollande, c’est en effet le pouvoir lui-même et sa capacité à agir qui sont mis en doute dans des proportions jamais atteintes. Selon une autre étude, publiée à la mi-janvier par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, 85 % des Français considèrent que leurs représentants ne se préoccupent pas d’eux. Au point, affirme un sondage CSA pour la Macif, d’être moins de un sur cinq (17 %), s’ils se retrouvaient en “situation de précarité économique et sociale”, à prévoir de “demander de l’aide” à l’État. Contre trois fois plus (58 %) qui feraient d’abord appel à leur famille, 40 % à une association et 23 % aux amis… (...)

    Lire tout l'article : La sourde colère des "invisibles"

  • Mariage : les évêques des Etats-Unis sur le rempart

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    Selon les évêques américains, la redéfinition du mariage crée "un moteur de conflit". (D'après le National Catholic register)
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    Les évêques mettent en garde contre les problèmes découlant de la redéfinition incluant les relations homosexuelles. Dans les deux derniers mémoires juridiques déposés auprès de la Cour suprême, les évêques des États-Unis ont averti que la redéfinition du mariage créerait un «moteur du conflit» qui menace la liberté de religion, d'expression et d'autres libertés.

    «Le mariage, entendu comme l'union d'un homme et d'une femme, n'est pas une reliquat de l'histoire, mais une institution essentielle et fondamentale de la société civile d'aujourd'hui», a déclaré la Conférence américaine des évêques catholiques dans une note adressée le 29 janvier en soutien au vote de la "Proposition 8" en Californie. Cette Proposition infirme une décision d'un tribunal visant à imposer le mariage homosexuel à cet Etat. (...) Les Electeurs californiens ont adopté la Proposition 8 en 2008, infirmant la décision du tribunal qui imposait le mariage de même sexe à l'État. Toutefois, cet effort a été annulé par un juge fédéral en Californie en août 2010, affirmant qu'il ya un "droit fondamental de se marier." Sa décision a été confirmée par une Cour d'appel en février 2012. Cette décision est actuellement en appel devant la Cour suprême américaine. (...)

    Pour les évêques, il s'agit de l'intérêt légitime de l'État parce que l'union entre un homme et une femme est seule capable de créer une nouvelle vie. Le document ajoute qu'il est raisonnable de croire qu'un foyer avec une mère et un père constitue «un environnement idéal pour élever des enfants." (...) En outre, la conférence des évêques a mis en garde sur une redéfinition du mariage qui porterait atteinte aux droits constitutionnels comme la liberté de religion, de conscience, d'expression et d'association. Elle dénonce des cas déjà survenus où des entreprises ou des fonctionnaires ont été contraints d'avaliser des situations alors que leur conscience s'y opposait. Elle fait également référence à des organismes religieux sans but lucratif qui sont confrontés à la perspective de procès à cause de leurs croyances et de leur refus de reconnaître des "époux" de même sexe.

  • 1er février : femmes, à vos voiles !

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    Nous lisons ICI :

    Le premier World Hijab Day, la Journée mondiale du hijab, aura lieu le 1er février. 

    Pour l’occasion, toutes les femmes du monde, musulmanes ou non musulmanes qui ne portent pas le voile, sont invitées à se couvrir les cheveux, le temps d’une journée pour entrer dans la peau d’une femme portant le hijab (voile). 

    Cette expérience leur permettra de répondre à la question suivante : « Le hijab est-il oppressant ou libérateur ? »

    « Nous espérons que vous apprendrez de cette expérience et que vous découvrirez une nouvelle définition de "liberté" », commente les initiatrices américaines du World Hijab Day sur leurs affiches traduites en 22 langues, dont le français, le hindi et le finnois. 

    Avec cette initiative relayée sur les réseaux sociaux, le collectif World Hijab Day espère convaincre le plus de femmes à tenter l’expérience. (...)
  • L'horreur du quotidien en Syrie

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    Déclarations de l'archevêque arménien catholique d'Alep (Zenit.org).

    « Nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien », déplore Mgr Boutros Marayati, archevêque d’Alep des arméniens catholiques qui décrit « le bruit continu des bombardements », un « état de tension et de peur jour et nuit », un quotidien « où l’on ne trouve pas même l’eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

    Mgr Boutros Marayati, décrit à l’agence vaticane Fides la situation vécue par les habitants de la métropole syrienne où ont été retrouvés hier des dizaines de cadavres de jeunes, victimes d’exécutions sommaires collectives.

    Tension et peur jour et nuit 

    « Il y a toujours des nouvelles relatives à de nouveaux massacres. Il y a le bruit continu des bombardements. On vit dans un état de tension et de peur jour et nuit. Il est difficile de survivre dans un quotidien où l’on ne trouve pas même l’eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ». Pour l’archevêque, « la conséquence de la condition dans laquelle nous vivons depuis plus d’un an est que nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien ».

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