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Actualité - Page 980

  • Neil Gorsuch, un protestant anti-avortement nommé à la Cour Suprême des Etats-Unis

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    Lu sur le site du Monde.fr :

    Donald Trump restaure la majorité conservatrice à la Cour suprême

    Le président a nommé Neil Gorsuch à la plus haute juridiction des Etats-Unis. Agé de 49 ans, il appartient à l’école « originaliste ». Ce choix devra être validé par le Sénat.

    En nommant Neil Gorsuch à la Cour suprême des Etats-Unis, mardi 31 janvier, Donald Trump n’a pas manqué de se présenter comme « un homme de parole ».

    Au cours de la campagne, le candidat républicain n’avait cessé de promettre qu’il choisirait pour le poste devenu vacant après la mort du conservateur Antonin Scalia, en février 2016, un juge fidèle à l’école « originaliste ». Cette dernière s’en tient à une lecture littérale de la Constitution, écartant les accommodements liés aux évolutions de la société américaine. Elle s’oppose ainsi, par réaction, à ce que les juges endossent un rôle qui revient selon elle aux législateurs.

    Cette nomination était jugée décisive pour les électeurs républicains. Ces derniers avaient été plus nombreux que les démocrates à la considérer comme la motivation principale de leur vote, le 8 novembre 2016, selon un sondage de sortie des urnes réalisé par l’agence Associated Press et un consortium de journaux.

    Le camp conservateur s’était particulièrement mobilisé pour éviter tout choix hasardeux. Deux de ses bastions intellectuels, la Federalist Society et l’Heritage Foundation, étaient ainsi manifestement parvenues à obtenir de ce candidat atypique qu’il se décide sur la base de leur propre sélection de candidats possibles. Neil Gorsuch y figurait en bonne place.

    Position de force

    La mort d’Antonin Scalia a en effet supprimé l’avantage dont disposaient les juges nommés par des présidents conservateurs au sein de la plus haute instance juridique des Etats-Unis.

    Avec la nomination d’un homme de 49 ans, sous réserve de sa confirmation par le Sénat, cette majorité de cinq juges devrait être rétablie, face aux quatre nommés par des présidents démocrates. Les conservateurs sont d’autant plus en position de force que deux progressistes, Ruth Bader Ginsburg et Stephen Breyer, ont dépassé l’âge moyen, 78 ans, auquel ces juges nommés à vie se retirent ordinairement. Un seul juge nommé par un président républicain, Anthony Kennedy, 80 ans, se trouve dans ce cas.

    En attendant, le saut de génération mis à part, la situation devrait donc revenir à celle qui prévalait avant le décès d’Antonin Scalia, avec une majorité conservatrice qui devient ponctuellement minoritaire lorsque le juge Kennedy rejoint les progressistes sur les questions de société, qu’il s’agisse de la légalisation au niveau fédéral du mariage homosexuel, en 2015, ou bien pour bloquer toute restriction du droit à l’avortement, comme il l’a montré en juin à propos d’une disposition contestée adoptée au Texas.

    Un protestant anti-avortement

    La nomination de Neil Gorsuch doit cependant être validée par le Sénat, où les républicains ne disposent pas des soixante voix nécessaires pour la circonstance, puisqu’ils n’y comptent que cinquante-deux élus sur cent.

    Ce natif du Colorado, fils de la première responsable de l’Agence de protection de l’environnement, nommée par Ronald Reagan, peut mettre en avant un parcours rectiligne pour espérer devenir l’unique protestant (il est épiscopalien) dans un club composé exclusivement, depuis 2010, de juges de confessions catholique et juive.

    Etudiant brillant passé par Harvard et Oxford, il a travaillé, à la fin de son cursus universitaire, comme assistant auprès du juge Kennedy, avant de rejoindre un important cabinet d’avocats de Washington. En 2006, il a bénéficié d’un vote à l’unanimité des sénateurs pour accéder à une Cour d’appel fédérale (le 11e circuit, qui couvre des Etats de l’ouest du pays).

    Onze ans plus tard, compte tenu de l’enjeu, l’épreuve s’annonce autrement plus difficile.

    M. Gorsuch va devoir en effet répondre d’un bilan qui a mis en évidence son conservatisme, notamment sur la question de l’avortement. Il a ainsi jugé légitime, au nom de la liberté religieuse, l’opposition des propriétaires de la chaîne de distribution Hobby Lobby, en juin 2014, à la prise en charge des frais de contraception de leurs employées dans le cadre de la protection sociale permise par l’Obamacare.

    Opposition démocrate

    Les démocrates du Sénat sont par ailleurs tentés de se venger de l’obstruction opposée spectaculairement par leurs collègues républicains au juge Meredith Garland choisi par Barack Obama après la mort d’Antonin Scalia.

    Les élus du « Grand Old Party » (GOP) avaient alors affirmé, au mépris de la pratique, que le président, parce qu’il était dans sa dernière année de son second mandat, n’avait pas la légitimité pour une nomination qui aurait renversé la majorité au sein de la Cour. Ce faisant, ils ont condamné celle-ci à l’impuissance. Divisée en deux blocs de quatre juges, cette institution s’est montrée incapable, depuis un an, de trancher sur les questions les plus cruciales.

    Les élus démocrates sont d’autant plus enclins à livrer bataille que Donald Trump n’a pas fait mystère de son intention de faciliter par ses nominations un réexamen de l’arrêt Roe vs Wade qui a constitutionnalisé le droit à l’avortement en 1973. Le président estime que la décision en la matière devrait revenir aux Etats, ce qui ouvrirait la voie à une remise en question de l’interruption volontaire de grossesse dans une bonne partie des Etats contrôlés par les républicains. Cet engagement lui vaut le soutien inconditionnel des conservateurs religieux.

    Une épreuve de force n’est cependant pas sans danger pour la minorité démocrate du Sénat. Comme il l’a confié, le 26 janvier, lorsqu’il a reçu à la Maison Blanche l’un des piliers conservateurs de la chaîne Fox News, Sean Hannity, Donald Trump n’exclut pas de recourir à « l’option nucléaire » en cas de filibuster, le terme qui désigne, au Congrès, l’obstruction parlementaire.

    Il s’agirait en l’occurrence de supprimer ce seuil de soixante voix nécessaire pour obtenir le feu vert du Sénat, et de le remplacer par une majorité simple. C’est ce qu’ont fait par le passé les démocrates pour les nominations des responsables des départements de l’administration fédérale. Supprimer la majorité des soixante voix banaliserait le Sénat en rendant inutile la quête de compromis, qui a fait longtemps sa spécificité. Cette dernière est déjà compliquée par l’extrême polarisation politique américaine, que l’élection de M. Trump et ses premiers jours au pouvoir ont encore aggravée.

  • L'intention de prière du pape pour février 2017

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    De zenit.org :

    Intention de prière du pape pour février 2017

    L’accueil des personnes en situation difficile 

    Tout au long du mois de février 2017, le pape François demande aux catholiques de prier avec lui pour l’accueil des personnes en situation difficile. Il a rédigé ainsi cette intention :

    Prions pour toutes les personnes qui connaissent l’épreuve, en particulier celles qui sont pauvres, réfugiées ou marginalisées, pour qu’elles trouvent dans nos communautés accueil et réconfort.

    « Sans les pauvres, pas de Royaume »: nous publions cet édito de Marie-Dominique Corthier, de l’équipe France du Réseau Mondial de Prière du Pape et coordinatrice européenne, sur l’intentionde prière universelle proposée par le pape François aux catholiques tout au long de ce mois de février 2017: l’accueil des personnes en situation difficile.

    Sans les pauvres, pas de Royaume.

    Ce mois de février,  le Pape François attire notre attention sur les personnes qui sont mises à l’épreuve, que ce soit à cause de la pauvreté, de la marginalisation, ou à cause d’un déracinement, et sur l’urgence pour nos communautés chrétiennes de les accueillir et de les soutenir. Une urgence qui nous semble tellement en lien avec l’Evangile que nous avons intitulé notre magazine : « Sans les pauvres, pas de Royaume ».

    Certes beaucoup de choses sont faites en direction des plus pauvres dans notre société, mais ce ne sera jamais suffisant, tant que les inégalités demeureront, et iront même en s’aggravant. Or les derniers rapports d’associations telles que le Secours Catholique, le Secours Populaire, ou ATD Quart-Monde nous alertent précisément aujourd’hui sur l’aggravation du niveau de la pauvreté, en France et en Europe, en raison en particulier de la crise économique qui éprouve durement les plus fragiles. Nous avons essayé d’ouvrir les yeux, mais surtout notre cœur, et d’aller à la rencontre de ces personnes en difficulté.

    Tout d’abord, laissons-nous interpeller par la Parole de Dieu pour entendre ce qu’elle nous dit  de l’épreuve et de ceux qui la subissent, et comment elle nous interpelle. Le P. J. Marie Dezon nous fait découvrir que l’épreuve a son sommet dans la Croix et que « l’Esprit fait discerner dans le mystère de la Croix le triomphe de l’amour sur l’égoïsme, de la vie sur la mort. »

    Par ailleurs le Pape François n’hésite jamais à nous mettre en face de nos responsabilités face à ceux qui vivent l’épreuve : « Il faut s’inquiéter, lorsque la conscience est anesthésiée et ne prête plus attention au frère qui souffre à côté de nous »

    « Des pauvres, vous en aurez toujours » dit Jésus… et nous réalisons qu’ils sont nombreux si nous ouvrons les yeux autour de nous. Nous vous proposons plusieurs témoignages dans ce magazine. C’est ainsi que nous avons travaillé avec Anne, Sœur de la Bonne Nouvelle, dont la mission est de marcher avec les personnes du Quart-Monde, suivant l’intuition du Père Joseph Wresinski. Elle nous dit ce qu’elle, et les sœurs de sa communauté, vivent dans la proximité de ces personnes, et surtout comment elles se laissent évangéliser par eux : « Leur prière me fait entrer autrement dans la prière des psaumes que nous prions si souvent comme religieuses. Nous nous sommes mises à « tresser » les psaumes, nous les actualisons avec les paroles des pauvres. »

    Nous entendrons également le témoignage de François, jeune cadre d’Airbus, participant aux maraudes auprès des SDF de Toulouse, qui voit dans ces personnes « des hommes et femmes comme nous, des frères en humanité avec qui nous avons beaucoup de points communs ».

    Enfin – mais peut-être aurait-il fallu commencer par là – nous ne pouvions pas nous contenter de parler de l’extérieur des personnes vivant la pauvreté et l’exclusion, en les laissant à la marge de nos réflexions, nous nous devions de leur donner la parole et de les écouter. Aussi prierons-nous avec leurs mots, leurs cris, leur foi impressionnante qui s’adresse à Dieu avec une infinie confiance.

    Oui vraiment, après avoir lu et prié avec les mots de toutes ces personnes, nous pouvons témoigner que sans les pauvres, il n’y a pas de Royaume !

    Marie Dominique Corthier, Equipe France

  • Les Mistrals gagnants : un film merveilleux d'Anne-Dauphine Julliand

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    En espérant le  voir programmé sur les écrans belges...

    (Source) Imad, 6 ans, souffre d’une insuffisance rénale sévère. Tugdual, 8 ans, a été opéré d’une tumeur de l’aorte, à l’âge de 3 ans. Ambre, 9 ans, a une maladie cardiaque sévère. Camille, 6 ans, a un neuroblastome, et Charles, 9 ans, une épidermolyse bulleuse... Quand on découvre ces terribles pathologies, chez des enfants si petits, on s’imagine que l’on va voir un film affreux. Mais c’est tout le contraire  !

    Elle avait tiré de la maladie et du décès de sa fillette Thaïs un livre, Deux petits pas sur le sable mouillé, publié aux éditions Les Arènes, qui avait bouleversé plus de 350 000 lecteurs. Puis, pour prolonger son témoignage, Anne-Dauphine Julliand a voulu montrer comment des enfants vivent, au quotidien, leur terrible maladie.

    En filmant à hauteur d’enfants, elle nous fait partager la vie quotidienne de ces cinq enfants, qui, malgré les soins intensifs et les souffrances, vivent leur vie avec un bel appétit.

    On est fasciné par ces bouilles rigolardes, ces regards pleins d’intensité et ces sourires désarmants. Les soins médicaux deviennent des jeux, quand les enfants ne sont pas occupés… par le foot, les répétitions théâtrales ou les courses, à travers les couloirs de l’hôpital, avec un copain. «  Quand on est malade, ça empêche pas d’être heureux  », affirme Camille, montrant ainsi son formidable détachement face à sa situation de jeune cancéreux. «  Quand je serai mort, je ne serai plus malade  », ajoute-t-il ensuite avec malice. Quant à Charles, il explique  : «  Ma peau est fragile comme des ailes de papillon.  »

    Devant le personnel médical, tendre et plein d’humour, ces enfants nous donnent une extraordinaire (et souvent très drôle  !) leçon de vie sur la manière dont il faut aborder les épreuves  : avec autant de courage que de légèreté, en vivant au jour le jour. Impressionnant  ! ■

    Documentaire français (2016) de Anne-Dauphine Julliand, avec Ambre, Camille, Charles, Imad et Tugdual (1h19). (Adolescents) Sortie le 1er février 2017.

    http://www.allocine.fr/video/player...

    N.B. Ce film merveilleux est projeté dans plus de 70 salles en France et a déjà connu un très grand succès lors des pré-projections, avec le soutien du chanteur Renaud. A ne pas manquer, sous aucune prétexte !

    http://madame.lefigaro.fr/celebrite...

    http://www.avoir-alire.com/et-les-m...

  • La plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises persécutées

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    La « plus grande force » de l’Eglise est dans les petites communautés persécutées

    Homélie du pape à Sainte-Marthe

    « Une Église sans martyrs… est une Église sans Jésus », a estimé le pape François le 30 janvier 2017, lors de la messe matinale en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican. D’ailleurs, a-t-il assuré, « la plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises, toute petites, … persécutées ».

    « Sans mémoire, il n’y a pas d’espérance », a souligné le pape dans son homélie sur la Lettre aux Hébreux (He 11, 32-40) : l’Eglise doit faire mémoire « des grands gestes » et « des martyrs ». Elle est en effet « ce peuple de Dieu », « pécheur mais docile », « qui fait de grandes choses et qui rend témoignage à Jésus-Christ jusqu’au martyre ».

    « Les martyrs sont ceux qui font avancer l’Église, a affirmé le pape François, ceux qui soutiennent l’Église (…). Et aujourd’hui, ils sont plus nombreux que dans les premiers siècles. Les médias ne le disent pas parce que cela ne fait pas l’événement, mais beaucoup de chrétiens dans le monde sont bienheureux parce qu’ils sont persécutés, insultés, emprisonnés. Il y en a beaucoup en prison, seulement parce qu’ils portent une croix ou confessent Jésus-Christ ! »

    Les martyrs sont la gloire de l’Église

    Les martyrs, a-t-il poursuivi, sont « la gloire de l’Église et notre soutien, et aussi notre humiliation : nous, qui avons tout, tout semble facile pour nous et s’il nous manque quelque chose, nous nous lamentons… Mais pensons à ces frères et sœurs qui, aujourd’hui, en nombre plus grand que dans les premiers siècles, souffrent le martyre ».

    Le pape a rendu hommage à « ce prêtre et cette sœur » qui ont témoigné devant lui dans la cathédrale de Tirana (Albanie) en 2014 : il a créé cardinal le père Ernest Simoni, torturé et emprisonné sous la persécution communiste, le 19 novembre 2016.

    « Quand nous voyons un grand acte ecclésial, qui a eu un grand succès, les chrétiens qui se manifestent… Est-ce de la force ? Oui, c’est de la force », a concédé le pape. Mais « la plus grande force de l’Église aujourd’hui est dans les petites Églises, toute petites, avec peu de personnes, persécutées, avec leurs évêques en prison. C’est cela notre gloire aujourd’hui, c’est notre gloire et notre force ».

    En effet, « le sang des chrétiens, le sang des martyrs est semence des chrétiens » : « Avec leur martyr, leur témoignage, avec leur souffrance, et aussi en donnant leur vie, en offrant leur vie, ils sèment des chrétiens pour l’avenir et dans les autres Églises ».

    « Une Église sans martyrs, oserai-je dire, est une Église sans Jésus », a conclu le pape en invitant à prier « pour nos martyrs qui souffrent tant », « pour ces Églises qui ne sont pas libres de s’exprimer ».

  • Ordre de Malte : "les décisions du pape ont toutes été prises dans le respect complet de l’Ordre avec le seul objectif de renforcer sa souveraineté"

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    L’Ordre de Malte assure le pape de sa « collaboration »

    Il le remercie pour sa sollicitude et son soutien

    L’Ordre souverain de Malte assure de sa « collaboration » le Délégué spécial qui sera nommé par le pape François auprès de l’institution. L’Ordre est aussi « extrêmement reconnaissant » au pape pour sa « sollicitude » et son « soutien ». C’est ce qu’indique un communiqué publié après la réunion du Souverain Conseil, gouvernement de l’Ordre de Malte, qui a eu lieu le 28 janvier 2017 au Palais Magistral à Rome.

    « L’Ordre de Malte, peut-on lire dans la note, exprime son remerciement au Saint-Père, car ses décisions ont toutes été prises dans le respect complet de l’Ordre avec le seul objectif de renforcer sa souveraineté. »

    Lors de la réunion, le Souverain Conseil a accepté la renonciation de Matthew Festing à la charge de Grand Maître. Ce dernier l’avait présentée trois jours plus tôt au pape, après le rapport d’une commission d’enquête pontificale. Cette démission sera communiquée aux chefs des 106 États avec lesquels l’Ordre souverain de Malte entretient des relations diplomatiques.

    Le Grand Commandeur Ludwig Hoffmann von Rumerstein assume désormais la charge de Lieutenant Intérimaire et restera à la tête de l’Ordre jusqu’à l’élection du successeur du Grand Maître.  Le Conseil Complet d’État pour l’élection du successeur sera convoqué « à court terme », précise le communiqué.

    Le Souverain Conseil a aussi révoqué les décrets relatifs à la suspension de l’Ordre d’Albrecht Boeselager, qui assume de nouveau la charge de Grand Chancelier, comme demandé par le pape.

    Dans une lettre adressée à l’Ordre souverain de Malte et publiée le 28 janvier 2017, le pape François a annoncé la nomination d’un délégué qui sera son « porte-parole exclusif (…) pour tout ce qui concerne les relations de l’Ordre avec le Saint-Siège ». Le délégué travaillera en « étroite collaboration » avec le gouvernement ad interim.

    Le pape a souhaité que les membres de l’Ordre mettent « de côté les intérêts personnels et les ambitions dangereuses » et « se consacrent à la noble mission de l’Ordre : Tuitio fidei et obsequium pauperum » (défense de la foi et service des pauvres).

  • Le silence de nos clochers

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    De Riposte-catholique.fr, ce constat qui vaut très largement pour notre pays :

    Les cloches ne sonnent plus

    Philippe de Villiers se demandait si les cloches de nos églises sonneront encore demain, mais une enquête récente indique qu’elles ne sonnent déjà plus. L’Etat laïciste et l’Eglise du silence ont préparé le terrain à l’Etat islamique…

    Si les cloches font partie du « patrimoine sonore », un patrimoine protégé au titre « historique et culturel de la nation », et la Société française de campanologie (SFC) explique que « la Commission supérieure des Monuments historiques lui prête une attention toute particulière », une étude publiée samedi 28 janvier sur 250 paroisses à l’occasion de la 14e Semaine du son sous le patronage de l’Unesco, explique les causes du silence, partiel ou total, de nos clochers.

    • Dans 10 % des cas, c’est la contrainte financière qui est avancée : entretenir les cloches ou les électrifier pour pouvoir les sonner plus facilement coûte cher aux communes, si l’église a été construite avant 1905, ou aux diocèses, si le bâtiment est postérieur à 1905.
    • C’est aussi la diminution du nombre de prêtres et celle de la pratique religieuse qui peuvent conduire à une diminution de l’utilisation des cloches, notamment dans les campagnes.
    • L’autocensure des sonneurs de cloches qui ne veulent pas froisser les voisins de l’église est aussi en cause. Une église sur cinq ne sonne plus l’angélus le matin ou le week-end et une église sur deux ne fait plus résonner ses cloches pendant les messes de la semaine.

    La SFC dénonce aussi un appauvrissement du langage des cloches où glas, tocsin ou baptême deviennent interchangeables.

    Selon Éric Sutter, président de la SFC :

    « Pour les habitants, même ceux qui ne sont pas croyants, la suppression des cloches, véritables archives sonores, c’est la mort du village, un peu comme quand on ferme le dernier bistrot. »

  • Fraternité Saint-Pie X : bientôt un accord avec Rome ?

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Pour Rome, un accord est en vue avec la Fraternité Saint-Pie-X

    « Nous travaillons à perfectionner certains aspects de la forme canonique qui sera celle d’une prélature personnelle », explique le responsable des discussions avec les lefebvristes.

    Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale « Ecclesia Dei », chargée à Rome des relations avec les lefebvristes, a assuré lundi 30 janvier au site Internet Vatican Insider que les discussions avec la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X étaient sur le point d’aboutir à un accord.

    « En ce moment, nous travaillons à perfectionner certains aspects de la forme canonique qui sera celle d’une prélature personnelle », assure l’archevêque italien, en charge depuis 2009 des relations avec la FSSPX.

    Selon lui l’accord est en vue, même si cela devrait prendre encore un peu de temps.

    La veille, dans un entretien à la Web-télévision d’extrême droite TV Libertés, le supérieur général de la FSSPX, Mgr Bernard Fellay, confirmait qu’un accord était proche et que, pour parvenir à un accord canonique, il ne lui semblait pas nécessaire que la situation dans l’Église catholique soit « totalement satisfaisante ».

    Selon lui, l’attitude du pape François vis-à-vis des intégristes catholiques doit être comprise dans sa volonté plus globale d’être proche des « périphéries ».

    « Il est nécessaire d’arriver à une solution canonique qui reconnaisse la Fraternité »

    C’est de cette manière qu’il explique, par exemple, le fait pour le pape d’avoir prolongé, au-delà de l’année jubilaire la faculté pour les prêtres de la FSSPX de confesser validement et licitement mais aussi d’ordonner licitement des prêtres avec l’accord de l’évêque du lieu.

    La situation est toutefois un peu plus complexe, tempère Mgr Pozzo : « Le Saint-Siège permet et tolère les ordinations de la FSSPX, tout en continuant à les considérer valides mais non licites, après communication des noms des ordinands à l’évêque du lieu », explique-t-il, se référant à une décision de Benoît XVI.

    « Le pape François a concédé seulement la légitimité de l’administration du sacrement de pénitence et de l’onction des malades, continue-t-il. C’est justement pour que tous les autres sacrements, quoique déjà valides, deviennent licites, qu’il est nécessaire d’arriver à une solution canonique qui reconnaisse la Fraternité. »

    Approfondissements et désaccords

    Selon Vatican Insider, l’essentiel des problèmes doctrinaux avec Écône a été résolu, Rome demandant aux membres de la FSSPX ce qui est nécessaire pour être catholique : dire la profession de foi, croire en la validité des sacrements célébrés selon le Novus Ordo (la liturgie post-conciliaire) et l’obéissance au pape.

    « Il y a eu un dialogue et une explication sur les rapports entre magistère et tradition, souligne Vatican Insider. Restent objets d’approfondissement – et aussi de désaccords qui peuvent continuer : les questions liées à l’œcuménisme, à la liberté religieuse et aux rapports entre l’Église et le monde. »

    Ce rapprochement intervient alors que le site Internet du district de France de la FSSPX vient de publier un article de l’abbé Jean-Michel Gleize, professeur d’ecclésiologie au Séminaire Saint-Pie-X d’Écône, qui juge « improbable » la théorie selon laquelle un pape ne peut devenir hérétique. Il déclare que, « depuis Vatican II, les papes Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI ont enseigné et le pape François enseigne encore une théologie qu’il serait difficile d’accommoder avec la substance du dogme catholique ».

  • Les encouragements du pape aux jeunes qui marchent pour la vie

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Etats-Unis: le pape remercie les jeunes de la Marche pour la Vie

    Un « témoignage impressionnant » pour « nos frères et sœurs les plus vulnérables »

    Marche pour la Vie, Etats-Unis © Facebook The March for Life

    Marche Pour La Vie, Etats-Unis © Facebook The March For Life

    Le pape François remercie les jeunes qui ont participé à la Marche annuelle pour la Vie le 27 janvier 2017, aux Etats-Unis, pour leur « témoignage impressionnant ». Dans un message signé du cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, il encourage à défendre « nos frères et sœurs les plus vulnérables ».

    Assurant les dizaines de milliers de « jeunes de tous les Etats-Unis » réunis à Washington, de sa « proximité dans la prière », le pape est « profondément reconnaissant pour ce témoignage impressionnant au caractère sacré de toute vie humaine ».

    Le message, publié par Radio Vatican au lendemain de l’événement, cite l’exhortation apostolique Amoris Laetitia (83) : « La valeur d’une vie humaine est si grande, et le droit à la vie de l’enfant innocent qui grandit dans le sein maternel est si inaliénable qu’on ne peut d’aucune manière envisager comme un droit … la possibilité de prendre des décisions concernant cette vie ».

    Le pape François souhaite que cette Marche « où de nombreux citoyens américains prennent la parole au nom de nos frères et sœurs les plus vulnérables, contribue à une mobilisation des consciences pour la défense du droit à la vie et pour des mesures efficaces afin d’assurer sa protection légale ».

  • Quand une Femen repentie demande pardon aux chrétiens

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    De Philippe Oswald sur aleteia.org :

    Femen : leur fondatrice au Brésil demande pardon aux chrétiens

    Spectaculaire revirement de Sarah Winter, fondatrice des Femen au Brésil en 2012 : elle présente ses excuses aux chrétiens pour les offenses des ultra-féministes et devient pro-vie. 

    « Ce n’est pas une chose facile à faire, mais je demande pardon aux chrétiens pour nos protestations féministes… Nous sommes allées trop loin. » Répercutée quelques jours après Noël par le site LifeSiteNews, la repentance dans une vidéo YouTube de Sarah Winter, pseudonyme de militante de Sara Fernanda Giromini, fondatrice des Femen au Brésil puis militante du mouvement pro-bisexualité « Bastardxs », remonte au mois d’octobre dernier. Un mois après la naissance de son deuxième enfant, elle a exprimé son repentir pour l’avortement de son premier enfant, et a reconnu que la récente naissance du deuxième avait changé son regard sur le droit à la vie.

    « Des comportements offensants »

    Ce revirement a fait beaucoup de bruit au Brésil où « Sarah Winter » avait notamment défrayé la chronique en posant à moitié dénudée avec une autre fille, toutes deux s’embrassant devant l’église de Notre-Dame de la Candelaria à Rio de Janeiro, en janvier 2014. Une photo devenue un emblème de la militance homosexuelle et antichrétienne au Brésil.

    La repentance de Sara ne concerne pas seulement les agressions contre les lieux de culte et « les comportements offensants » contre les chétiens dont les Femen se sont fait une spécialité partout dans le monde, mais aussi leur militance pour l’avortement. Après la naissance de son fils, elle a écrit sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde ».

    « La destruction de la famille et de toutes les valeurs morales »

    Tournant le dos au mouvement dont elle a été l’une des dirigeantes (mais qu’elle a quitté dès 2013 en dénonçant son « business »), elle accuse les Femen de former une secte qui « promeut la destruction de la famille traditionnelle et de toutes les valeurs morales de la société ».

    « Dans un ouvrage de témoignage publié récemment, Vadia não ! Sete vezes que fui traída pelo feminismo, (Pas salope ! Sept fois trahie par le féminisme), la jeune femme explique de quelle manière les activistes du mouvement l’ont poussée à consommer des drogues, avoir des relations non consenties avec des inconnu(e)s, alors même que le mouvement prétend combattre pour le droit des femmes » (Infochrétienne .com).

    Elle-même est devenue une militante pro-vie et lance un vibrant plaidoyer à l’intention des femmes : « S’il vous plaît, vous qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez, faites attention. Je regrette énormément l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose ».

    Sarah Giromini milite à présent dans un groupe appelé « Pro-Femme » qui rejette le féminisme et l’idéologie du genre. Elle a écrit deux livres de témoignage et donne des conférences au côté d’une psychologue évangélique, Marisa Lobo.

    En France, le modèle de Marianne…

    Rappelons qu’en France, le mouvement Femen a multiplié les provocations et profanations notamment en 2013 à Paris, à la cathédrale Notre-Dame, le 12 février 2013, et en l’église de la Madeleine, le 20 décembre (Aleteia). C’est malheureusement la figure de proue des Femen, l’Ukrainienne Inna Schevchenko, qui a servi de modèle au dessinateur du timbre « Marianne » lancé il y a trois ans, avec la bénédiction du président de la République…

  • Enfin une décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui pose le respect de l'enfant et de ses droits comme limite à la réalisation des désirs d'enfant !

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    D'Aude Mirkovic sur FigaroVox (source) :

    ... enfin les droits des enfants ! 

    GPA : "La Cour européenne des droits de l'homme protège enfin les droits des enfants !"

    La CEDH a conclu qu'un Etat n'avait pas à reconnaître comme parents les personnes ayant acheté un enfant. Aude Mirkovic s'en félicite, mais invite à ne pas baisser la garde car la Cour s'est fondée en l'espèce sur l'absence de lien biologique entre les "acheteurs" et l'enfant.

    Un Etat n'a pas à reconnaître comme parents les personnes ayant acheté un enfant : voici, en substance, ce qui résulte de la décision rendue hier, le 24 janvier 2017, par la Cour européenne des droits de l'homme dans l'affaire opposant à l'Italie deux de ses ressortissants, Paradiso et Campanelli.
    Il aura quand même fallu cet arrêt de la grande chambre pour invalider une décision rendue en simple chambre il y a un an dans la même affaire et qui disait…. exactement l'inverse ! Si les droits de l'homme et sans doute ceux de la femme se portent bien, il n'en va visiblement pas de même des droits de l'enfant, même si cette affaire pourrait marquer un avant et un après dans la prise en considération, enfin !, des droits de l'enfant comme limite à la réalisation des désirs des adultes.
    En l'espèce, le principal intéressé est un enfant, fabriqué en Russie pour la vente : conçu de gamètes inconnus, porté par une femme engagée à le livrer dès sa naissance, l'enfant est remis à un couple d'Italiens contre son prix, 50 000 euros très exactement.

    Alors que le couple demande, sans complexe, aux autorités italiennes l'enregistrement du certificat de naissance russe les désignant comme parents, le gouvernement italien place l'enfant en vue de son adoption dans une famille d'accueil. Qu'à cela ne tienne, le couple se plaint devant la Cour européenne des droits de l'homme, compréhensive en matière de gestation pour autrui puisqu'elle a déjà condamné (trois fois à ce jour) la France pour avoir refusé, précisément, la transcription sur les registres français d'état civil des actes de naissance des enfants nés de cette pratique à l'étranger.

    Alors que, il y a un an, la cour européenne condamnait l'Italie en raison de l'atteinte portée à la vie familiale des requérants, la grande chambre retrouve la raison pour refuser de reconnaître quelque vie familiale que ce soit dans une situation résultant d'un tel achat d'enfant. S'il suffisait, en effet, de s'occuper d'un enfant pour que naisse une vie familiale protégée par le droit, tous les trafics d'enfants pourraient fleurir et se développer en totale impunité. Au contraire, estime la cour, en exigeant le respect des règles sur l'adoption internationale, "le législateur italien s'efforce de protéger les enfants contre des pratiques illicites, dont certaines peuvent être qualifiées de trafic d'êtres humains". Et la conception d'un enfant délibérément privé de parents pour le rendre disponible à la vente méconnaît sans conteste les règles de l'adoption internationale, laquelle vise à venir en aide à des enfants privés de leurs parents par les malheurs de la vie et non à fabriquer des enfants sans parents.

    A défaut de vie familiale, la cour estime que la vie privée des époux italiens est bel et bien concernée. Pour autant, l'atteinte qu'elle subit du fait de la décision d'éloigner l'enfant et de le confier à l'adoption est justifiée comme poursuivant le but légitime de la "défense de l'ordre" et la protection des "droits et libertés" de l'enfant. Autrement dit, le gouvernement italien n'a pas violé la convention européenne des droits de l'homme en retirant un enfant à ses acheteurs pour le confier à une famille d'accueil en vue de l'adoption. On respire !

    Enfin une décision de la Cour européenne des droits de l'homme qui pose le respect de l'enfant et de ses droits comme limite à la réalisation des désirs d'enfant ! Pourquoi ne pas s'en féliciter, sans réserve ?

    Le soulagement pour l'enfant concerné et tous les autres menacés comme lui est réel. Pour autant, nulle raison encore de baisser la garde car les enfants sont loin d'être tous à l'abri : la cour européenne s'appuie fortement dans l'affaire commentée sur le fait que l'enfant n'était lié biologiquement à aucun de ses acheteurs. Justement, elle se montre bien trop compréhensive dès lors que l'un des clients de la mère porteuse, en général un homme, a fourni ses gamètes pour la conception de l'enfant. En témoigne la troisième condamnation de la France, le 19 janvier dernier, fondée en grande partie sur le lien biologique unissant l'enfant à l'homme l'ayant commandé à la mère porteuse.

    Le fait d'avoir fourni un spermatozoïde donnerait-il donc tous les droits à un homme sur l'enfant à venir, au point de lui imposer une gestation pour autrui pour venir au monde ? Si la France voulait vraiment protéger les enfants de la GPA, elle ferait appel des condamnations iniques subies à répétition : elle pourrait ainsi contraindre la grande chambre à remettre l'enfant au cœur des décisions, comme l'Italie l'a fait hier. Il y aurait alors vraiment un avant, et un après. Pour l'heure, en attendant la France, merci l'Italie !

    Paru sur Figarovox, 25 janvier 2017

  • Le soldat De Croo vole au secours de l'avortement

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    Lu sur le site de RTL.TVI :

    Bruxelles accueillera une conférence pour venir en aide aux ONG soutenant l'avortement

    Bruxelles accueillera au printemps une conférence internationale "pour que les organisations d'aide dans les pays en développement puissent poursuivre leur travail autour de la planification familiale et des droits des femmes", annoncent samedi les Affaires étrangères belges, citant le ministre de la Coopération au développement Alexander De Croo. Cette annonce intervient le jour où la ministre néerlandaise Lilianne Ploumen lance la plate-forme de financement participatif 'She Decides', visant à venir en aide à ces associations.

    Ces initiatives sont prises en réaction à la signature lundi par le président des Etats-Unis Donald Trump d'un décret interdisant le financement d'ONG internationales qui soutiennent l'avortement. "Le vice-Premier ministre Alexander De Croo a annoncé que la Belgique organisera une conférence internationale à Bruxelles au printemps. L'objectif est de rassembler des pays, organisations et entreprises privées qui partagent la même vision et qui soutiennent l'Initiative globale de collecte de fonds She Decides", indiquent les Affaires étrangères. "Pendant la conférence, les pays pourront annoncer leur soutien politique et financier, les organisations d'aide détailler leurs nécessités et les organismes privés afficher leur engagement." "Je lance un appel aux pays, organisations et entreprises privées à se joindre en masse à l'Initiative globale de collecte de fonds 'She Decides'. Cette initiative est ouverte à tous ceux qui se soucient des droits des femmes et des filles. Ces dernières doivent être en mesure de décider quand elles veulent des enfants et combien elles en veulent. C'est un droit humain (???). Le lancement d'une stratégie commune lors de la conférence internationale à Bruxelles permettra de limiter l'impact sur le terrain pour les femmes et les filles de la décision des Etats-Unis", ajoute Alexander De Croo. La date précise à laquelle la conférence aura lieu n'est pas encore connue.

  • Pourquoi les pays européens ne figurent pas dans les dix premiers pays du monde à accueillir des réfugiés

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    RV22788_LancioGrande.jpgDe Radio Vatican :

    "Que penser des réfugiés", de Xavier Dijon

    (RV) Entretien - Ces dernières années, les medias nous ont rapporté, images à l’appui, les tragiques péripéties de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants qui fuient l’Afghanistan, le Congo, la Guinée, l’Irak, le Kosovo, la Libye, le Mali, la Somalie, la Syrie et tant d’autres pays en proie à la violence. Jésuite belge, Xavier Dijon, a écrit un livre intitulé : Que penser des réfugiés ? (Editions Jésuite-Fidélité). Cet ouvrage confronte deux idéologies : l’une qui invoque les droits de l’homme et l’autre qui revendique la souveraineté des pays occidentaux.   

    Sœur Catherine Aubin l’a interrogé en lui demandant tout d’abord les raisons de l’absence des pays européens dans les dix premiers pays du monde à accueillir des réfugiés.