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Actualité - Page 978

  • Une mise à jour de la charte des opérateurs de santé résume l’enseignement éthique de l’Église en matière biomédicale

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal la Croix :

    La nouvelle charte du Vatican pour le monde de la santé

    Le dicastère pour le développement humain intégral a publié lundi 6 février une mise à jour de la charte des opérateurs de santé, résumant l’enseignement éthique de l’Église en matière biomédicale.

    Le Vatican a rendu public, lundi 6 février, une nouvelle « charte des opérateurs de santé », sorte de vademecum édité à destination des soignants et chercheurs pour les aider dans leur réflexion éthique et morale.

    Le document de 150 pages succède à un texte élaboré en 1994 sous l’égide du cardinal Fiorenzo Angelini, alors président du Conseil pontifical pour la santé, aujourd’hui intégré au dicastère pour le développement humain intégral.

    22 ans plus tard, il s’agissait de prendre en compte autant les avancées de la médecine que le développement de la réflexion de l’Église dans les domaines de l’éthique biomédicale, notamment l’encyclique de Jean-Paul II Evangelium vitae (1995) ou l’instruction Dignitas personae de la Congrégation pour la doctrine de la foi (2008), ainsi que des textes plus généraux comme les encycliques de Benoît XVI Spe salvi (2007) et Caritas in veritate (2009) ou l’exhortation de François Evangelii gaudium (2013).

    « Du point de vue doctrinal, la nouvelle Charte pour les opérateurs de santé réaffirme le caractère sacré de la vie et son indisponibilité comme don de Dieu », explique Mgr Jean-Marie Mupendawatu, secrétaire délégué du dicastère pour le développement humain intégral. « Les agents de santé sont ministres de la vie parce qu’ils en sont les serviteurs et sont appelés à l’aimer et à l’accompagner dans le parcours existentiel de l’engendrer-vivre-mourir, le triptyque thématique de la nouvelle charte. »

    La charte est en effet divisée en trois parties, qui reprennent les trois moments de l’existence humaine où les soignants sont appelés à servir la vie : engendrer (autour des problématiques de la conception), vivre (naissance, prophylaxie et maladie) et mourir.

    « La partie “engendrer” offre des critères de réflexion autour du traitement de l’infertilité, se référant aux méthodes naturelles non seulement pour la régulation de la fécondité mais aussi comme méthode pour obtenir une grossesse », explique Antonio Spagnolo, professeur de bioéthique à l’Université du Sacré-Cœur de Milan, qui a participé à l’élaboration de la nouvelle charte.

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  • Liège : la collégiale Sainte-Croix sauvée de la ruine

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    Du site de LaMeuse.be (Liège) :

    Liège: 15 millions d’aide pour sauver Ste-Croix

    Les deux ministres ont confirmé l’aide de 15 millions.

    Les membres de l’ASBL Collégiale Ste-Croix avaient la larme à l’œil. C’est que, depuis 1998, ils multiplient les initiatives pour assurer la sauvegarde de « leur » collégiale Ste-Croix. Et tentent de convaincre les autorités qu’il y a urgence, sous peine de voir ce bâtiment exceptionnel tomber en ruines.

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    Le combat a été long mais a porté ses fruits. Ce mardi, les ministres régionaux Prevot et Marcourt ont annoncé qu’un financement wallon à hauteur de 15 millions d’euros avait été débloqué en faveur de Ste-Croix. «  La région a prévu un montant de 100 millions en faveur de biens exceptionnels, qui nécessitent des travaux importants  », a expliqué Maxime Prevot. «  Ste-Croix s’y inscrit. Le gouvernement wallon s’engage donc à soutenir les travaux de rénovation pour 15 millions, qui vont être libérés par tranche de 1,5 million durant 10 ans. »

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    Mais ces 15 millions, de par la convention-cadre, ne peuvent couvrir que 85 % du montant total des travaux. Il faut donc y ajouter 2.250.000 euros qui vont être apportés par la Ville et la Province. Le dernier audit des lieux, en 2015, estimait les travaux nécessaires à la rénovation totale à 12 millions. Le montant accordé les couvrira donc, et prémunira contre les surcoûts inévitables sur un tel chantier. «  Dix tranches en 10 ans, cela ne veut pas dire que les travaux dureront aussi longtemps. Ce subside régional est aussi une garantie de la Région qui peut permettre d’aller négocier un prêt  », a encore noté Maxime Prevot, qui a rappelé aussi «  qu’un tel chantier a aussi un impact sur l’économie locale, le tourisme  ».

    Jean-Claude Marcourt -qui, selon plusieurs, a effectué un gros travail de lobbying auprès de son collègue en charge du patrimoine- s’est dit pour sa part heureux de savoir Ste-Croix sauvée : «  Cela aurait été pour Liège une catastrophe de laisser ce patrimoine se détruire. »

  • La béatification d'un samouraï

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    De zenit.org (Marina Droujnina) :

    Japon: béatification du samouraï martyr Takayama Ukon

    Le cardinal Amato préside la célébration

    Le martyr japonais Takayama Ukon – ou dom Justus Takayama – (1552-1615), seigneur féodal et samouraï, qui a choisi l’exil plutôt que d’abjurer la foi chrétienne, a été béatifié à Osaka, au Japon, ce mardi 7 février 2017, annonce Radio Vatican.

    La messe de béatification a été présidée par le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    « Éduqué à l’honneur et à la loyauté, il fut un authentique guerrier du Christ, a dit le préfet, non pas par les armes dont il était expert, mais par la parole et l’exemple. Sa fidélité au Seigneur Jésus était si fortement enracinée dans son cœur qu’elle l’a conforté dans la persécution, l’exil et l’abandon. Perdre sa situation de privilège et se voir réduit à une vie pauvre ne l’attristèrent pas, mais il resta serein et même joyeux parce qu’il demeurait fidèle aux promesses de son baptême ».

    « Il avait saisi le message central de Jésus, qui est la loi de la charité, a poursuivi le cardinal Amato. C’est pourquoi il était miséricordieux avec ses sujets, il aidait les pauvres, il donnait leur subsistance aux samouraïs dans le besoin. Il a fondé la confraternité de la miséricorde. Il rendait visite aux malades, était généreux en aumône, portait avec son père Dario le cercueil des défunts qui n’avaient pas de famille et veillait à les faire ensevelir. Tout cela provoquait l’étonnement et le désir de l’imiter ».

    Né en 1552, Justus Takayama Ukon est baptisé à l’âge de 12 ans quand son père Dario se convertit au catholicisme à la suite de la prédication du jésuite saint François Xavier.

    Seigneurs féodaux, le père et le fils parviennent à dominer la région de Takatsuki et mènent leur politique en tant que chrétiens avec la fondation de séminaires et la formation de missionnaires et de catéchistes : sur ses territoires, sur une population de 30 mille personnes, environ 25 mille se convertissent sous leur influence.

    Lorsque les persécutions des chrétiens commencent en 1587 par l’expulsion des missionnaires, nombreux sont ceux qui rejettent le catholicisme pour sauver leurs vies et leurs biens. Justus Takayama Ukon et son père renoncent aux honneurs en choisissant la pauvreté.

    En 1614, quand le christianisme est définitivement interdit, pour ne pas abjurer, Takayama Ukon part en exil aux Philippines avec 300 chrétiens après avoir été persécuté et chassé du Japon. Il meurt de fièvre quarante jours environ après son arrivée.

    (traduction de Constance Roques)

  • La charia est-elle compatible avec les droits de l’homme ?

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    Lu sur le site de l'European Centre for Law & Justice :

    La charia est-elle compatible avec les droits de l’homme ? C’est une question concrète qui se pose de plus en plus en Europe, particulièrement pour les femmes, et à laquelle l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a décidé de chercher à répondre.

    En effet, au sein de la grande Europe, il est des territoires où la charia (ou « loi islamique ») est appliquée. Cela pose un problème au regard des droits de l’homme dans la mesure où ces États sont parties à la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH) et en même temps appliquent ou respectent une justice islamique contraire à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH) et la CEDH.

    Trois pays au sein du Conseil de l’Europe ont ratifié à la fois la Convention européenne des droits de l’homme et la Déclaration du Caire sur les droits de l’homme en islam, qui est une déclaration des droits de l’homme compatible avec la charia. Il s’agit de l’Albanie, de l’Azerbaïdjan et de la Turquie. Il faut ajouter que la Fédération de Russie et la Bosnie-Herzégovine n’ont pas signé la Déclaration du Caire mais sont membres observateurs de l’Organisation de la Conférence Islamique et également signataires de la CEDH.

    Cette Déclaration du Caire du 5 août 1990 stipule notamment que « l’islam est la religion naturelle de l’homme ». Elle ne contient pas de droit à la liberté de croyance, ne confirme pas l’égalité en droit de tous les hommes sans égard à leur religion, et enfin l’article 25 stipule que « [l]a Loi islamique est la seule source de référence pour interpréter ou clarifier tout article de cette déclaration. »

    Certains principes énoncés dans la loi islamique contreviennent aux principes ayant qualité de droits de l’homme, au premier rang desquels la liberté religieuse. Selon la charia, un musulman n’a pas le droit de quitter sa religion pour une autre ou pour l’athéisme. Il s’agit d’un acte d’apostasie qui engendre sa mort civile (ouverture de sa succession) et qui mérite la peine de mort.

    La Grande Chambre de la Cour européenne des droits de l’homme a eu l’occasion de donner un élément de réponse à cette question de compatibilité en 2003 : Celle-ci « partage l’analyse effectuée par la chambre quant à l’incompatibilité de la charia avec les principes fondamentaux de la démocratie, tels qu’ils résultent de la Convention »[1].

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  • Le message du pape pour le Carême 2017 : la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare

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    De zenit.org :

    Carême: « La Parole est un don, l’autre est un don », message du pape (Texte complet)

    Un temps pour se convertir et changer de vie

    Le message du pape François pour le Carême 2017 intitulé « La Parole est un don. L’autre est un don », a été publié ce 7 février. Le pape y médite sur la parabole du riche et de Lazare, mettant en garde contre l’attachement à l’argent et encourageant à « une conversion sincère ».

    « Le pauvre devant la porte du riche ne représente pas un obstacle gênant mais un appel à nous convertir et à changer de vie », écrit-il. Le pape recommande notamment de lire la Parole de Dieu qui est « une force vivante, capable de susciter la conversion dans le cœur des hommes et d’orienter à nouveau la personne vers Dieu ».

    Le temps du Carême commencera le 1er mars, Mercredi des Cendres, jusqu’au Dimanche de Pâques, 16 avril.

    Message du pape François

    La Parole est un don. L’autre est un don.

    Chers Frères et Sœurs,

    Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre: la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Et ce temps nous adresse toujours un appel pressant à la conversion: le chrétien est appelé à revenir à Dieu «de tout son cœur» (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec le Seigneur. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais, car même lorsque nous péchons, il attend patiemment notre retour à Lui et, par cette attente, il manifeste sa volonté de pardon (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

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  • Sur Aleteia.org : Alexandre Meyer décortique "l'affaire Fillon"

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    Cliquer sur les liens suivants :

    François Fillon, une affaire d'Etat ?

    Affaire Fillon : à qui profite le crime ?

  • Sur France Info (5/2) : "13h15 le dimanche". "La résurrection des cathos"

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    "La résurrection des cathos" (source)

    France Info a diffusé un reportage assez honnête sur les catholiques, sans portrait caricatural, notamment un beau reportage sur l'académie Notre-Dame de Liesse et un témoignage d'une mère de famille qui a participé à la Marche pour la Vie. A voir ici.

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  • Uccle, 14 mars : Le Dialogue des Carmélites de Bernanos par le Théâtre de l'Arc-en-Ciel

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    " Ne pas tomber dans le piège de croire le mal vainqueur !"

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  • Le nouveau juge de la Cour Suprême des Etats-Unis : un prophète clairvoyant

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    51ZIsu9LJcL._UY250_.jpgNeil Gorsuch, un prophète ?

    Neil Gorsuch est le nouveau juge de la Cour Suprême des Etats-Unis désigné par D. Trump. Il a étudié avec un très bon professeur d’Oxford, John Finnis. En 2009, il publiait : 'The Future of Assisted Suicide and Euthanasia' (New Forum Books).

    'L'avenir du suicide assisté et de l'euthanasie' fournit le panorama le plus complet des questions éthiques et juridiques soulevées par le suicide assisté et l'euthanasie - ainsi que l'argument le plus complet contre leur légalisation - jamais publié.

    En termes clairs et accessibles au lecteur général, Neil Gorsuch évalue minutieusement les forces et les faiblesses des principaux arguments éthiques contemporains pour le suicide assisté et l'euthanasie. Il explore les preuves et les cas des Pays-Bas et de l'Oregon, où les pratiques ont été légalisées. Il analyse les arguments libéraux et autonomistes en faveur de la légalisation ainsi que l'impact des principales décisions de la Cour suprême des États-Unis sur le débat. Et il examine l'histoire et l'évolution des lois et des attitudes concernant le suicide assisté et l'euthanasie dans la société américaine.

    Après avoir évalué les forces et les faiblesses des arguments en faveur du suicide assisté et de l'euthanasie, Gorsuch construit un argument moral et juridique nuancé, nouveau et puissant contre la légalisation, basé sur un principe qui, étonnamment, a été largement négligé dans le débat - Que la vie humaine est intrinsèquement précieuse et que le meurtre intentionnel est toujours mauvais. Parallèlement, l'argument développé par Gorsuch laisse une large latitude pour l'autonomie individuelle du patient et le refus du traitement médical non désiré et des soins de survie, permettant l'intervention seulement dans les cas où l'intention de tuer est présente.

    Ceux des deux côtés de la question du suicide assisté trouveront l'analyse de Gorsuch comme une contribution réfléchie et stimulante au débat sur l'un des sujets de politique publique les plus controversés de nos jours.

  • Journée pour la Vie en Italie : pour le pape, toute vie est sacrée

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    D'Anita Bourdin sur zenitorg :

    «Toute vie est sacrée!»: appel du pape François pour une « culture de la vie »

    Journée pour la vie en Italie

    Le pape François lance un appel en faveur d’une « culture de la vie » et d’une « éducation à la vie » des nouvelles générations : « Toute vie est sacrée ! » s’est exclamé le pape par trois fois après l’angélus de ce dimanche 5 février 2017, place Saint-Pierre.

    Le pape a invité à prier pour les enfants en « danger de mort » par interruption de grossesse et pour les personnes « en fin de vie ». « Que l’amour défende le sens de la vie », a encore dit le pape. Il a invité les jeunes à se préparer à construire « une société accueillante et digne pour toute personne ».

    Voici notre traduction, de l’italien, des paroles du pape François.

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    Paroles du pape François après l’angélus

    Chers frères et sœurs, aujourd’hui, en Italie, nous célébrons la Journée pour la vie, sur le thème « Femmes et hommes pour la vie dans le sillage de Sainte Teresa de Calcutta ».

    Je me joins aux évêques italiens pour souhaiter une action éducative courageuse en faveur de la vie humaine. Toute vie est sacrée!

    Faisons progresser la culture de la vie en réponse à la logique du rebut et au déclin démographique. Soyons proches et ensemble prions pour les enfants qui sont en danger d’interruption de grossesse, ainsi que pour les personnes qui sont en fin de la vie – toute vie est sacrée! – afin que personne ne soit laissé seul et que l’amour défende le sens de la vie.

    Rappelons-nous les paroles de Mère Teresa: «La vie est beauté, admire-la! La vie est vie, défends-la ! », que ce soit pour l’enfant à naître, ou pour la personne qui est près de mourir: toute vie est sacrée!

    Je salue tous ceux qui travaillent pour la vie, les professeurs des universités romaines et ceux qui collaborent en vue de la formation des nouvelles générations, afin qu’elles soient en mesure de construire une société accueillante et digne pour toute personne. (...)

  • Quand la Dernière Heure dénonce "le suicide de l'Eglise catholique"...

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    L'éditorial de Géry De Maet (2 février) :

    Le suicide de l’église catholique

    La petite communion serait sur le point de disparaître. Une réflexion est en tout cas engagée dans ce sens dans le diocèse de Bruxelles. Le but serait de retarder l’âge d’un an ou deux. En attendant une suppression pure et simple ? L’explication de l’Église est que les enfants ne connaissent plus leur histoire sainte. Un constat qui rejoint celui de parents invités voici peu par Pascal Vrebos. Ils se plaignaient eux aussi que les enfants ne recevaient plus d’éducation religieuse même dans les écoles catholiques. Il n’y a pas de quoi s’étonner quand l’exemple vient d’en haut. Depuis son élection, le nouveau pape semble davantage préoccupé par l’accueil aux migrants que de revitaliser la pratique des fidèles. François avait d’ailleurs passablement choqué en déclarant au lendemain de l’attentat contre Charlie Hebdo que si un ami insultait sa mère, il devait s’attendre à recevoir un coup de poing. Comme charité chrétienne, il y a mieux ! Depuis lors en Belgique, le trop fougueux monseigneur Léonard a été écarté au profit d’un cardinal si transparent que la plupart des fidèles seraient bien en peine de citer son nom. L’Église catholique de Belgique s’est également illustrée en bradant son patrimoine religieux au motif que plusieurs églises n’accueillent plus de fidèles. La voici qui s’applique à supprimer des sacrements. De quoi laisser le champ libre aux autres cultes qui, aux dernières nouvelles, n’envisagent pas de retarder l’âge de la circoncision.

  • Le pape contesté sur des affiches placardées dans Rome

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    Lu sur diakonos.be :

    DES MANIFESTES CONTRE LE PAPE FLEURISSENT LES MURS DE ROME. INÉDIT ET HISTORIQUE.
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    De temps à autre, des manifestes non-autorisés apparaissent sur les murs de Rome, c’est-à-dire des affiches qui ne suivent pas les règles d’affichage imposées par la Commune. Il s’agit d’une version moderne de ces billets que les romains mécontents affichaient sur Pasquino, la statue mutilée qui se trouve près de la Piazza Navona pour protester contre les injustices et exprimer leur malaise.

    Le dernier cas de publication de ces manifestes – irréguliers – et irrévérencieux concernait le Ministre de l’Education Nationale, Valeria Fedeli il y a quelques mois à peine. Mais que les murs de Rome se couvrent de dizaines de manifestes contre le Pape, c’est une grande nouveauté.

    Ca s’est passé aujourd’hui et c’est l’agence de presse Kronos qui nous en informe en ces termes :

    « Ce matin, des dizaines de manifestes protestant contre le Pape François et son action sont apparus un peu partout sur les murs de Rome. On peut y voir une photo en gros plan du Pape fronçant les sourcils avec une expression particulièrement sombre. Au bas de l’affiche, sur un fond violacé, on peut y lire en italien mâtiné de dialecte romain : « Hé, François, tu mets sous tutelle des Congrégations, tu chasses des prêtres, tu décapites l’Ordre de Malte et les Franciscains de l’Immaculée, tu ignores des Cardinaux… Elle est où ta miséricorde ? ». Le poster est anonyme et ne contient ni signature ni symboles mais on peut facilement faire le lien avec les milieux conservateurs qui manifestent chaque jour davantage leur opposition au magistère, aux mesures et à la ligne pontificale du pape Bergoglio ».

    Source : Marco Tosatti, La Stampa