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Au rythme de l'année liturgique - Page 19

  • La peur est l’un des pires ennemis de notre vie chrétienne (12ème dimanche du T.O.)

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    D'Anne Kurian sur zenit.org (archive juin 2020) :

    Angélus : « la peur est l’un des pires ennemis de notre vie chrétienne »

    Le sentiment que Dieu nous abandonne (Traduction intégrale)

    La peur est l’un des pires ennemis de notre vie chrétienne », a affirmé le pape François lors de l’angélus qu’il célébrait ce 21 juin 2020, place Saint-Pierre.

    Introduisant la prière mariale depuis une fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre, le pape a médité sur trois situations d’épreuve du chrétien : la tentation d’édulcorer le message de l’Évangile ; la persécution ; le sentiment que Dieu l’a abandonné.

    « Parfois, a-t-il souligné, l’on sent cette aridité spirituelle ; nous ne devons pas avoir peur. Le Père prend soin de nous, parce que notre valeur est grande à ses yeux. Ce qui importe est la franchise, c’est le courage du témoignage de foi : “reconnaître Jésus devant les hommes” et avancer en faisant du bien. »

    Voici notre traduction de sa méditation.

    Paroles du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Dans l’Évangile de ce dimanche (cf. Mt 10,26-33) résonne l’invitation que Jésus adresse à ses disciples à ne pas avoir peur, à être forts et confiants face aux défis de la vie, en les prévenant des adversités qui les attendent. Le passage d’aujourd’hui fait partie du discours missionnaire, par lequel le Maître prépare les Apôtres à leur première expérience d’annonce du Royaume de Dieu. Jésus les exhorte avec insistance à “ne pas avoir peur”. La peur est l’un des pires ennemis de notre vie chrétienne. Jésus exhorte : “N’ayez pas peur”, “n’ayez pas peur”. Et Jésus décrit trois situations concrètes qu’ils auront à affronter.

    D’abord l’hostilité de tous ceux qui voudraient réduire au silence la Parole de Dieu, en l’édulcorant ou en faisant taire ceux qui l’annoncent. Dans ce cas, Jésus encourage les Apôtres à diffuser le message de salut qu’Il leur a confié. Pour le moment, Il l’a transmis avec soin, presque en secret, dans le petit groupe des disciples. Mais ils devront le dire “dans la lumière”, c’est-à-dire ouvertement, et annoncer “sur les places” – comme le dit Jésus – c’est-à-dire publiquement, son Évangile.

    La deuxième difficulté que les missionnaires du Christ rencontreront est la menace physique contre eux, c’est-à-dire la persécution directe contre leurs personnes, jusqu’à la mort. Cette prophétie de Jésus s’est réalisée en tous temps : c’est une réalité douloureuse, mais elle atteste de la fidélité des témoins. Combien de chrétiens sont persécutés aujourd’hui encore dans le monde entier ! Ils souffrent pour l’Évangile avec amour, ce sont les martyrs de nos jours. Et nous pouvons dire avec certitude qu’ils sont plus nombreux que les martyrs des premiers temps : tant de martyrs, simplement pour le fait d’être chrétiens. A ces disciples d’hier et d’aujourd’hui qui souffrent la persécution, Jésus recommande : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme » (v. 28). Il ne faut pas se laisser inquiéter par ceux qui cherchent à éteindre la force évangélisatrice par l’arrogance et la violence. En effet, ils ne peuvent rien contre l’âme, c’est-à-dire contre la communion avec Dieu : cela, personne ne peut l’enlever aux disciples, car c’est un don de Dieu. La seule peur que le disciple doit avoir est celle de perdre ce don divin, la proximité, l’amitié avec Dieu, en renonçant à vivre selon l’Évangile et en se donnant ainsi la mort morale, qui est l’effet du péché.

    Le troisième type d’épreuve que les Apôtres auront à affronter, Jésus l’indique dans le sentiment que certains pourront expérimenter, que Dieu lui-même les a abandonnés, en restant distant et silencieux. Ici aussi il exhorte à ne pas avoir peur, car, même en traversant ces autres embûches, la vie des disciples est solidement dans les mains de Dieu, qui nous aime et qui nous protège. Ce sont comme les trois tentations : édulcorer l’Évangile, le diluer ; deuxièmement, la persécution ; et troisièmement, le sentiment que Dieu nous a laissés seuls. Jésus aussi a souffert cette épreuve au Jardin des oliviers et sur la croix : “Père, pourquoi m’as-tu abandonné ?”, dit Jésus. Parfois l’on sent cette aridité spirituelle ; nous ne devons pas avoir peur. Le Père prend soin de nous, parce que notre valeur est grande à ses yeux. Ce qui importe est la franchise, c’est le courage du témoignage de foi : “reconnaître Jésus devant les hommes” et avancer en faisant du bien.

    Que la Très Sainte Vierge Marie, modèle de confiance et d’abandon à Dieu à l’heure de l’adversité et du danger, nous aide à ne jamais céder au découragement, mais à toujours nous confier à Lui et à sa grâce, plus puissante que le mal.

  • La nativité de saint Jean-Baptiste

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    la nativité de Jean-Baptiste par Ghirlandaio (Santa Maria Novella, Florence)

    Méditation et historique (missel.free.fr)

    L'Église célèbre la naissance du Sauveur au solstice d'hiver et celle de Jean-Baptiste au solstice d'été. Ces deux fêtes, séparées l'une de l'autre par un intervalle de six mois, appartiennent au cycle de l'Incarnation ; elles sont, par leur objet, dans une mutuelle dépendance ; à cause de ces relations, on peut leur donner le même titre, c'est en latin : nativitas, naissance ; natalis dies,Noël.

    Pourquoi célébrer la naissance de Jean-Baptiste, se demande saint Augustin, dans un sermon qui se lit à l'office nocturne ? La célébration de l'entrée de Jésus-Christ dans ce monde s'explique fort bien ; mais les hommes - et Jean-Baptiste en est un - sont d'une condition différente ; s'ils deviennent des saints, leur fête est plutôt celle de leur mort : leur labeur est consommé, leurs mérites sont acquis ; après avoir remporté la victoire sur le monde, ils inaugurent une vie nouvelle qui durera toute l'éternité. Saint Jean-Baptiste est le seul à qui soit réservé cet honneur ; et cela dès le cinquième siècle, car la nativité de la Vierge Marie ne fut instituée que beaucoup plus tard. Ce privilège est fondé sur ce fait que Jean a été sanctifié dès le sein de sa mère Élisabeth, quand elle reçut la visite de Marie sa cousine ; il se trouva délivré du péché originel ; sa naissance fut sainte, on peut donc la célébrer. C'est un homme à part, il n'est inférieur à personne, non surrexit inter natos mulierum major Jobanne Baptista. L'ange Gabriel vint annoncer sa naissance, son nom et sa mission, nous dit saint Maxime, dans une leçon de l'octave ; sa naissance merveilleuse a été suivie d'une existence admirable, qu'un glorieux trépas a couronnée ; l'Esprit Saint l'a prophétisé, un ange l'a annoncé, le Seigneur a célébré ses louanges, la gloire éternelle d'une sainte mort l'a consacré. Pour ces motifs, l'Église du Christ se réjouit dans tout l'univers de la naissance du témoin qui signala aux mortels la présence de celui par lequel leur arrivent les joies de l'éternité.

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  • L'hymne célèbre « Ut queant laxis » pour la fête de saint Jean Baptiste (24 juin)

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    Cette hymne célèbre a été composée par Guido d’Arezzo (entre Sienne et Florence) au XIe siècle. Remarquable pédagogue, ce moine musicien est à l'origine du système de notation musicale encore en vigueur. Ce système a révolutionné l'apprentissage de la musique car il a dispensé les artistes d'apprendre par coeur, à l'oreille, les morceaux de musique et de chant. Il a facilité la transcription des notes et leur lecture.

    Les premières notations musicales à base de portées et de notes sont apparues au VIIIe siècle à Metz et à Saint-Gall (aujourd'hui en Suisse) à l'initiative des chanoines en charge du chant liturgique (ainsi appelle-t-on le chant qui accompagne les cérémonies religieuses).

    Les musiciens ont d'abord utilisé des signes musicaux ou neumes en « campo aperto »sans ligne. Ensuite, pour aider les copistes à conserver les proportions verticales, on a introduit une, puis deux puis trois lignes.

    Une main musicale

    téléchargement (15).jpgGuido d'Arezzo a ajouté une quatrième ligne à la portée et, ce faisant, il a introduit un moyen mnémotechnique, la « main guidonienne », pour représenter les notes : dans ce système d'écriture, en effet, tous les degrés de l'échelle musicale peuvent être assimilables aux jointures et aux phalanges des cinq doigts de la main gauche ouverte.

    Guido d'Arezzo a aussi ajouté au début de chaque ligne une lettre clef qui indique la valeur d'intonation de la série considérée et qu'il a appelé gamma, d'où le nom de« gamme » aujourd'hui donné à son système de notation musicale.

    Les notes étaient auparavant désignées par les premières lettres de l'alphabet. Pour désigner les notes qui prennent place sur les quatre lignes de sa portée, Guido d'Arezzo s'est servi des premières syllabes d'une hymne à Saint-Jean-Baptiste (la dernière note, SI, est une contraction des deux initiales de Sancte Johannes) :

    « UT queant laxis / Pour que puissent
    « REsonare fibris / résonner des cordes
    « MIra gestorum / détendues de nos lèvres
    « FAmili tuorum, / les merveilles de tes actions,
    « SOLve polluti / ôte le péché,
    « LAbii reatum, / de ton impur serviteur,
    « Sancte Iohannes. / ô Saint Jean.

    Les écoliers italiens du temps de Guido connaissaient bien cette hymne, en effet, et la chantaient avec une mélodie qui montait de degré en degré. C'était pratique pour apprendre les hauteurs relatives de chaque degré de la gamme. Le si fut ajouté par Anselme de Flandres à la fin du XVIe siècle et le ut, jugé trop dur à l'oreille, transformé en do par Bononcini en 1673. Quant au mot solfège, il vient tout simplement des notes sol-fa.

    La portée de Guido, étendue à cinq lignes, s'est généralisée très vite à l'ensemble du monde musical mais, à la différence des Latins, les Anglais et les Allemands sont restés fidèles aux lettres de l'alphabet pour désigner les notes. En anglais, do ré mi fa sol la si devient : C D E F G A B.

    Ref. Guido d'Arezzo nous lègue sa notation musicale

    JPSC

  • La nativité de saint Jean-Baptiste

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    saint_jean_baptiste.jpgDe Benoît XVI, cette catéchèse sur saint Jean-Baptiste

    ... la vénération de saint Jean-Baptiste est ancienne et profonde. Dans les évangiles, son rôle par rapport à Jésus apparaît très nettement. Saint Luc, en particulier, raconte sa naissance, sa vie dans le désert, sa prédication, et saint Marc nous parle de sa mort dramatique. Jean-Baptiste initie sa prédication sous l’empereur Tibère, en 27-28 après Jésus-Christ, et l’invitation très claire qu’il adresse à la foule accourue pour l’écouter est de préparer le chemin pour accueillir le Seigneur, de rendre droits les sentiers tordus de sa propre vie à travers une conversion du cœur radicale (cf. Luc 3, 4). Pourtant le Baptiste ne se limite pas à prêcher la pénitence et la conversion mais, en reconnaissant que Jésus est « l’Agneau de Dieu » venu pour enlever le péché du monde (Jean 1, 29), il a la profonde humilité de montrer en Jésus le véritable Envoyé de Dieu, en se mettant de côté pour que le Christ puisse grandir, être écouté et suivi. Dans un acte ultime, le Baptiste témoigne par son sang de sa fidélité aux commandements de Dieu, sans céder ni reculer, en accomplissant jusqu’au bout sa mission. Dans ses homélies, saint Bède, moine du IXème siècle, dit ceci : Saint Jean a donné sa vie pour [le Christ], même si on ne lui a pas ordonné de renier Jésus Christ, on lui a ordonné de taire la vérité (cf. Homélies 23 : CCL 122, 354). Et il n’a pas tu la vérité et c’est ainsi qu’il est mort pour le Christ qui est la Vérité. C’est justement par amour de la vérité qu’il ne s’est pas abaissé en se compromettant et qu’il n’a pas eu peur d’adresser des paroles fortes à celui qui s’était éloigné des voies de Dieu.

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  • Homélie pour la nativité de saint Jean-Baptiste

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    Joseph-Marie Verlinde, Homélie en la fête de la Nativité de saint Jean-Baptiste, vendredi 24 juin 2011, homelies.fr.

    L’Eglise ne célèbre que trois naissances : celle du Fils de Dieu, celle de sa mère, et celle de Jean-Baptiste. La nativité de ce dernier fut même célébrée bien avant celle de la Vierge Marie : elle est attestée dès le IVe s.

    De tous les autres saints nous retenons uniquement le jour de leur naissance à la vie définitive au moment du grand passage de ce monde à l’autre. L’exception faite pour saint Jean se fonde sur la parole insistante de l’Ange annonçant la destinée extraordinaire de cet enfant (Lc 1, 13-17), et surtout sur la grâce de sanctification reçue dès le sein de sa mère, lors de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth (Lc 1, 39-56). Puisque l’enfant fut purifié du péché originel et oint de l’Esprit de sainteté, il est légitime de fêter sa naissance comme la célébration de l’entrée d’un saint dans notre monde.

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  • Thomas More : patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques

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    saint-thomas-more-00.jpg

    22 juin : fête de saint Thomas More

    LETTRE APOSTOLIQUE EN FORME DE MOTU PROPRIO
    POUR LA PROCLAMATION DE SAINT THOMAS MORE
    COMME PATRON DES RESPONSABLES DE GOUVERNEMENT
    ET DES HOMMES POLITIQUES

    JEAN-PAUL II
    EN PERPÉTUELLE MÉMOIRE

    http://www.vatican.va/ 

    1. De la vie et du martyre de saint Thomas More se dégage un message qui traverse les siècles et qui parle aux hommes de tous temps de la dignité inaliénable de la conscience, dans laquelle, comme le rappelle le Concile Vatican II, réside «le centre le plus secret de l’homme et le sanctuaire où il est seul avec Dieu dont la voix se fait entendre dans ce lieu le plus intime» (Gaudium et spes, n. 16). Quand l’homme et la femme écoutent le rappel de la vérité, la conscience oriente avec sûreté leurs actes vers le bien. C’est précisément pour son témoignage de la primauté de la vérité sur le pouvoir, rendu jusqu’à l’effusion du sang, que saint Thomas More est vénéré comme exemple permanent de cohérence morale. Même en dehors de l’Église, particulièrement parmi ceux qui sont appelés à guider les destinées des peuples, sa figure est reconnue comme source d’inspiration pour une politique qui se donne comme fin suprême le service de la personne humaine.

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  • Thomas More, champion de la Contre-Réforme

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    Saint Thomas More

    Saint Thomas More (source)

    Le 15 juin 1520, Léon X signe la bulle Exsurge Domine contre Luther. Dès le 24, celui-ci rédige son Appel à la Noblesse chrétienne de la Nation Allemande pour l’amélioration de la Chrétienté. C’est une déclaration de guerre à la Papauté. Puis, il lance un violent réquisitoire contre l’Église et ses Sacrements, suivi de la revendication d’une totale liberté du chrétien par rapport à toute autorité ecclésiastique, et d’un appel à la libération des moines par rapport à leurs vœux. Le 10 décembre, à Wittemberg, il brûle la Bulle de l’Antéchrist  !

    Le Roi d’Angleterre a jugé de son devoir d’intervenir. Le 12 juillet 1521 paraît son Assertion des Sept Sacrements, en réponse au réquisitoire de Luther, et se voit décerner le titre de “Defensor fidei” par le pape Léon X.

    Luther répond en lançant avec insolence et mainte grossièreté un défi au roi (…). Celui-ci ne peut décemment relever le défi sans déchoir  : il en laisse le soin à son ami et conseiller l’honorable Sir Thomas More, qui, sans négliger aucune de ses charges publiques répond par un énorme pamphlet  : l’Adversus Lutherum, sous le pseudonyme de Guilelmus Rosseus, le donneur de rossées. L’ouvrage parut en 1523. (…)

    L’ADVERSUS LUTHERUM

    Les sept premiers chapitres du Livre Premier nous apprennent beaucoup sur la personne de Luther. Pour y être vivement rossé, il n’en est pas moins fort exactement observé et critiqué. (…) More fustige l’incommensurable orgueil de ce Docteur. (…)

    Mille détails le dépeignent dans sa pleine vérité, n’en déplaise à ses admirateurs. Thomas More lui reproche sa conduite vulgaire, nous le montrant écrivant ses livres dans la compagnie des buveurs de bière. Puis, plus sérieusement, il lui reproche, à lui qui n’est pas un saint et loin de là, de ne pas distinguer les vices répréhensibles des gens d’église de leurs fonctions toujours saintes et du dépôt de la doctrine et des sacrements qui sont choses divines.

    More manie la langue verte, pour répondre à Luther en son propre langage, parce qu’il jugeait que l’autre le méritait.

    Sur le fond doctrinal, More démontre l’absurdité d’un système selon lequel il ne faudrait rien tenir pour certain qui ne soit prouvé par un texte évident de l’Écriture. Et d’autant plus que Luther falsifie et truque les textes, les oublie ou leur fait dire le contraire de ce qu’ils signifient  ! Avec force, More déclare qu’un tel principe autorise et provoque une destruction totale de l’Église, comme Magistère de vérité, Autorité législative, Dispensatrice des sacrements…

    More défend la primauté et l’antériorité de la Tradition sur l’Écriture. (…) Là, il atteint la vérité la plus profonde  : ce libre-examen fondé sur l’Écriture est une nouvelle forme de rationalisme  !

    Luther fait encore appel à «  l’Église  », mais «  l’Église du Christ  », qui n’est pas l’Église Catholique, devenue à ses yeux Babylone, la Synagogue de Satan. Son Église, c’est l’Église invisible, parce qu’elle doit être sans péché  ? Mais, rétorque Thomas More, Luther veut une Église sans péché  ? Mais pour lui toute œuvre bonne est péché et orgueil et damnation  ; toute œuvre mauvaise au contraire est principe d’humiliation et de salut par la foi. La foi seule sauve, même sans confession  ! Alors, l’Église romaine qui est saturée de péchés devrait être la vraie, dans la foi  ! L’Église des Purs, selon Luther, n’en est que la diabolique caricature, pleine d’orgueil, qui n’a pas besoin de prier et ne peut avoir la foi  ! L’Église romaine se sait pauvre et faible, elle croit, et elle prie…

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  • Saint Louis de Gonzague : un modèle pour les jeunes (21 juin)

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    Du site des jésuites d'Europe occidentale francophone :

    Saint Louis de Gonzague

    Ce jeune jésuite italien est né en 1568 à Castiglione, dans l’actuelle province de Lombardie. Fêté le jour du solstice d’été, le 21 juin, saint Louis de Gonzague est proposé comme modèle à la jeunesse, et spécialement aux étudiants. 

    En 1991, le pape Jean Paul II l’a également déclaré saint patron des personnes atteintes du SIDA.

    Un modèle pour les jeunes

    Saint Louis de Gonzague 2

    Échapper aux richesses, à la gloire humaine et au pouvoir : la vie de Louis de Gonzague est à mille lieux des modèles courants dans l’esprit des jeunes… et de ce que leurs parents peuvent souhaiter pour eux. Né dans une famille noble, fils aîné du marquis de Castiglione, Louis semble jouir d’une voie toute tracée : dès l’âge de 13 ans, il vit à la cour de Philippe II d’Espagne. Toutefois, l’expérience de cette vie l’aide à découvrir qu’il a soif d’autre chose : le luxe et le laxisme moral dont il est témoin le laissent insatisfait. Il devra lutter avec son père pour le convaincre de son désir de devenir religieux en entrant dans la Compagnie de Jésus. À 17 ans, il renonce  solennellement à ses droits héréditaires en faveur de son frère cadet et part pour Rome où, avec la bénédiction du pape Sixte Quint, il entre au noviciat jésuite. L’aimant était suffisamment puissant pour que le jeune homme se laisse attirer, en dépit des difficultés et contre l’avis paternel, et pour qu’il renonce aux honneurs et à la vie facile. Habité d’un désir plus grand que tout ce qui brille dans l’imaginaire, Louis interroge nos conceptions habituelles : faut-il rêver de richesse, de célébrité, de pouvoir ?

    Un appel à vivre le présent

    Fresques de la chapelle Saint-Louis de Gonzague-Franklin à Paris.

    « Que ferais-tu si tu apprenais que tu allais mourir dans l’heure ? », telle est la question-piège qui fut posée à Louis de Gonzague, pendant un temps de récréation. La question rejoint un conseil d’Ignace : quand il s’agit d’opérer une décision importante, « me projeter au jour de ma mort et considérer ce que j’aimerais avoir choisi aujourd’hui ». On peut deviner les réponses d’un jeune homme édifiant : « aller saluer ma mère » ou « m’agenouiller à la chapelle devant le Saint Sacrement », etc. Les hagiographes ont mis une tout autre réponse dans la bouche du jeune Louis : « Je continuerais à jouer, comme je le fais maintenant ». Une manière toute personnelle de rejoindre le carpe diem (cueille le jour) si cher à beaucoup de jeunes ! Plutôt que de me projeter dans le futur ou de regretter le passé, j’aimerais vivre chaque instant pleinement, avec la conviction que c’est ce que j’ai à vivre.

    L’héroïsme de l’agere contra

    Vitrail de la chapelle Saint-Louis de Gonzague-Franklin à Paris.

    Après le noviciat, Louis de Gonzague reste dans la ville éternelle, au Collège Romain, pour des études de philosophie et de théologie. Alors qu’il n’a que 23 ans, la peste fait des ravages dans la ville. Avec les autres étudiants jésuites, il est invité à prendre soin des malades. On se souvient l’avoir vu, surmontant un dégoût personnel, porter un pestiféré pour le conduire à l’hôpital. Agere contra : aller à l’encontre de ses envies personnelles, réagir contre ses dégoûts. C’est un exercice par lequel on a souvent mis les jeunes religieux à l’épreuve. Mais, trop souvent, cet agere contra est associé à des exercices aussi artificiels qu’inutiles. Dans la situation de Louis, il n’y avait rien d’artificiel : un malade – peut-être un mourant – qu’on ne pouvait laisser mourir comme un chien ! Cet acte reste d’actualité : il y a beaucoup de personnes dont nous détournons le regard, que nous préférons ignorer et oublier… Je me convaincs que je ne puis m’arrêter, je n’ose pas risquer la rencontre… et, pourtant, c’est mon frère qui est malade, réfugié, sans-abri. Tant pis pour les risques de contagion : c’est aujourd’hui que je vis ce que j’ai à vivre !

    Louis continue d’étudier intensément et multiplie les austérités au point d’avoir un mal de tête lancinant. Sa vie spirituelle est alors douloureuse et tourmentée. À 22 ans, il reçoit la révélation que sa vie sera brève. Cette révélation transforme sa vie spirituelle qui sera désormais plus dépouillée, plus sereine, plus abandonnée à Dieu. Louis meurt en 1591, pestiféré à son tour, à 23 ans. Il est canonisé par Benoît XIII en 1726 et proclamé, en 1729, patron de la jeunesse, spécialement des étudiants.

    Pourquoi fêter ensemble saint Louis de Gonzague et la musique le 21 juin ? Article de la revue Christus

    La vie de saint Louis de Gonzague en vidéo

    Lettre de saint Louis de Gonzague à sa mère (10 juin 1591) : « Je chanterai sans fin les miséricordes de Dieu ! »

    Que la grâce et la consolation de l’Esprit-Saint, très vénérée mère, soient toujours avec vous.

    Votre lettre m’a trouvé encore vivant dans cette région des morts, mais prêt à partir pour aller à jamais louer Dieu dans la terre des vivants. Je pensais qu’à cette heure j’aurais déjà fait le pas décisif. Si « la charité, comme dit saint Paul, pousse à pleurer avec ceux qui pleurent et à se réjouir avec ceux qui sont dans la joie », la joie de votre Seigneurie devra être bien grande, pour la grâce que Dieu nous accorde dans ma personne, Dieu Notre-Seigneur me conduisant au vrai bonheur et m’assurant que je ne le perdrai pas.

    Je vous avoue que je m’abîme et que je me perds dans la considération de cette bonté divine, cette mer immense, sans rivage et sans fond, qui m’appelle à un repos éternel après de bien courtes et bien légères fatigues. Elle m’invite du haut du ciel à ce souverain bonheur que j’ai cherché avec trop de négligence et elle me promet la récompense du peu de larmes que j’ai versées. Que votre Seigneurie veille donc à ne pas offenser cette infinie Bonté, ce qui arriverait sûrement si vous veniez à pleurer comme mort celui qui va vivre en la présence de Dieu et qui vous servira plus par ses prières qu’il ne le fit ici-bas.

    Notre séparation ne sera pas longue ; nous nous reverrons au ciel et, réunis pour ne plus nous séparer, nous jouirons de notre Rédempteur, nous le louerons de toutes nos forces et nous chanterons éternellement ses miséricordes. Tout ce qu’il fait est bien fait, puisque s’il nous enlève ce qu’il nous avait donné, c’est pour le mettre en lieu sûr et nous rendre ce que tous nous désirons davantage.

    Je vous écris tout cela uniquement à cause du désir que j’ai que vous, Madame ma mère, et toute la famille receviez la nouvelle de ma mort comme une grande faveur. Que votre bénédiction maternelle m’accompagne et me dirige dans la traversée de l’océan de ce monde et me fasse arriver heureusement au port de mes désirs et de mes espérances. Je vous écris avec d’autant plus de plaisir qu’il ne me reste plus d’autre preuve à vous donner de l’amour et du profond respect qu’un fils doit à sa mère.

    (Acta Sanctorum , Juin 5, p. 878 ; trad. fr. in : E. Delpierre et A. Noché,
    Saint Louis de Gonzague et la Renaissance italienne . Le Puy 1945, pp. 313-314).

  • Exaudi Domine vocem meam (Exauce ma voix Seigneur) (Introït du 11ème dimanche)

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    Introitus Introit
    Ps. 26, 7 et 9  
    EXÁUDI, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te: adiútor meus esto, ne derelínquas me, neque despícias me, Deus salutáris meus. Ps. ibid., 1 Dóminus illuminátio mea, et salus mea, quem timébo ? ℣. Glória Patri. Exauce, Seigneur, ma voix, qui a crié vers Toi ; sois mon secours, ne m'abandonne pas, et ne me méprise pas, Dieu de mon salut. Ps. ibidem, 1. Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ? ℣. Gloire au Père.
  • Dire aux hommes combien Dieu les aime (homélie pour le onzième dimanche du T.O.)

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    Jésus voit les gens désolés et abattus comme des brebis sans berger. Pourtant c’étaient des juifs, des gens qui connaissaient cette parole du Seigneur : vous serez mon domaine particulier… Je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle… Mais il n’y avait plus personne pour rendre cette parole de Dieu actuelle. Tout ce qu’ils vivaient leur faisait penser qu’ils étaient abandonnés de Dieu. Dieu les aimait tant et ils ne le savaient pas.

    Quand je suis arrivé dans ces paroisses, j’avais au cœur cette conviction : il faut faire sentir aux gens d’ici combien leur Père du ciel les aime. Et nous avons essayé de faire cela, en rendant la catéchèse attrayante, en centrant le cœur des enfants et des parents sur le cœur de Dieu. Nous avons essayé de le faire en préparant le mieux possible les fiancés au mariage, en accompagnant les personnes en deuil, en animant une bonne équipe de visiteurs de malades et de personnes âgées, et une bonne Conférence de Saint-Vincent de Paul qui visite les personnes dans le besoin. Mais ce n’est pas assez. L’amour de Dieu n’est pas encore assez connu. Nous nous sentons comme au temps de Jésus, des ouvriers peu nombreux devant la moisson abondante. Et Jésus a dit : « priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson ». Alors nous allons faire deux choses aujourd’hui : puisque c’est l’amour de Dieu qu’il nous faut faire connaître, nous allons demander de pouvoir mieux le connaître, le sentir, y croire. Et puis nous allons dire au Seigneur : me voici, envoie-moi comme un ouvrier de ta moisson, même sans quitter mon travail, ma famille, mon quartier, même en continuant de vivre ici, avec ma femme, mon mari, mes enfants, mes petits-enfants, mes voisins… Mais fais de moi un ouvrier de ta moisson, un témoin de ton amour, quelqu’un qui donne envie de chercher l’amour de Dieu.

    Commençons par la première chose : mieux connaître l’amour de Dieu. Car Dieu a un cœur qui bat pour nous. Il n’est pas une force vague, une énergie, il a un cœur — ce qu’on dit souvent en disant qu’il est une personne, mais bien sûr cela ne veut pas dire qu’il a deux bras et deux jambes ! La bonne nouvelle que les apôtres doivent annoncer c’est que « le royaume des Cieux est tout proche », c’est que Dieu a fait le chemin vers nous, c’est que nous sommes aimés, c’est-à-dire regardés, considérés, désirés, attendus... Le regard de Dieu se pose sur nous.

    Saint Paul dit qu’il y a un lieu spécial où nous découvrons l’amour de Dieu : « la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ est mort pour nous, alors que nous étions encore pécheurs. » Quand je contemple la croix je découvre l’amour du Christ pour moi, et je découvre ma valeur : tu as fait ça pour moi !

    La croix fait peur à certains, au point qu’ils n’en mettent plus dans leur maison. Nous aimerions que Jésus n’ait pas dû mourir pour nous. Mais il est mort parce que nous étions indifférents, que nous voulions n’en faire qu’à notre tête… Il est mort à cause de tout le mal qu’il y a dans le monde, et nous y avons notre part. La croix nous aide à ne pas minimiser notre responsabilité. Et elle nous aide aussi à ne pas être écrasés par ce que nous aurions fait de mal. Elle nous aide à ne pas croire que nous ne sommes pas dignes de cet amour. Sur la croix, le Christ nous dit : regarde, je t’aime malgré tout… mon amour est plus fort que tout le mal. À nous de goûter cet amour, de nous laisser aimer par le Christ. Quant à l’étape 2, nous la vivrons plus tard dans la messe.

    Par écrit je voudrais également ajouter ceci, à partir de l’expression de saint Paul, « être sauvés par Lui de la colère de Dieu ». Cela sonne bizarre dans une culture où on dit à Dieu : laisse-nous vivre tranquillement notre vie comme nous l’entendons… Nous ne te demandons rien… Ne nous demande rien non plus… Or c’est justement cette situation d’indifférence qui nous met dans la colère de Dieu, c’est-à-dire le vide qu’il crée en se retirant devant les imprécations de notre liberté égarée. Car ses prétentions reviennent à scier la branche sur laquelle on est assis, ne pas reconnaître que toutes nos facultés ont un but bien plus élevé que de nous permettre d’être astucieux pour nous procurer les plaisirs de la vie… Avoir une vie si dépourvue de sens, voilà la colère de Dieu. La colère de Dieu, ce n’est pas Dieu qui pique une crise parce qu’on ne l’écoute pas. La colère de Dieu, c’est le vide éprouvant lorsque nous nous sommes retirés de lui et que nous avons l’impression qu’il se retire. Dieu n’est jamais en péril, et lorsque nous sommes ses ennemis, lorsque nous le méprisons, c’est nous-mêmes que nous combattons, c’est nous-mêmes que nous méprisons.

    Être sauvés de la colère, c’est découvrir que Dieu a fait tout notre chemin du retour vers lui. Nous ne sommes pas perdus en nous demandant : comment nous assurer un avenir dans ce monde inquiétant ? Nous sommes sauvés. Notre avenir, c’est de l’aimer et de nous laisser porter comme sur les ailes d’un aigle.

  • Le Coeur Immaculé de Marie

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    De Benoît XVI (30/05/2009) via "Evangile au Quotidien" : 

    «Sa mère gardait fidèlement toutes ces choses en son cœur»

          Dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de l'Esprit Saint — avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1,35)… Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l'Esprit de vérité (Jn 14,17), où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l'espérance et dans la charité. 

          Nous pouvons ainsi être certains que le très saint cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le cœur immaculé de la Mère un foyer toujours ardent de prière et d'attention constante à la voix de l'Esprit. Ce qui s’est passé aux noces de Cana (Jn 2,1s) témoigne de cette harmonie particulière entre mère et fils pour rechercher la volonté de Dieu. Dans une situation chargée de symboles de l'alliance, tel que le banquet nuptial, la Vierge Marie intercède et provoque, pour ainsi dire, un signe de grâce surabondante : le « bon vin », qui renvoie au mystère du Sang du Christ. Cela nous conduit directement au Calvaire, où Marie se tient sous la croix avec les autres femmes et avec l'apôtre Jean. La mère et le disciple recueillent spirituellement le testament de Jésus : ses dernières paroles et son dernier souffle, dans lequel il commence à diffuser l'Esprit, et ils recueillent le cri silencieux de son Sang, entièrement versé pour nous (Jn 19,25s). Marie savait d'où venait ce sang (cf Jn 2,9) : il s'était formé en elle par l'opération de l'Esprit Saint, et elle savait que cette même puissance créatrice allait ressusciter Jésus, comme il l'avait promis. 

          Ainsi, la foi de Marie a soutenu celle des disciples jusqu'à la rencontre avec le Seigneur ressuscité, et a continué à les accompagner également après son ascension au ciel, dans l'attente du « baptême dans l'Esprit Saint » (Ac 1,5)…. Voilà pourquoi Marie est, pour toutes les générations, l'image et le modèle de l'Église qui, avec l'Esprit, avance dans le temps en invoquant le retour glorieux du Christ : « Viens, Seigneur Jésus » (Ap 22,17.20).

  • Le Coeur immaculé de Marie

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    Source

    Le Cœur immaculé de Marie

    Le "Cœur immaculé de Marie" est célébré le samedi de la troisième semaine après la Pentecôte, le lendemain de la solennité du Sacré coeur de Jésus.

    Le "Cœur immaculé de Marie" est une expression qui concerne toute la personne de Marie.

    Les lectures liturgiques sont :
    Is 61, 9- 11
    et Luc 2, 41-51 (Jésus perdu et retrouvé au temple).
    L'Evangile révèle le coeur de Marie parce qu'il montre comment Marie a cherché et suivi Jésus : la pureté du coeur, c'est de suivre Jésus !
    Marie n'a pas compris immédiatement, mais a médité ce qu'elle n'a pas compris, avec un coeur ouvert, attendant de mieux comprendre : son coeur est humble, docile, ouvert à une révélation toujours plus profonde, ouvert à une lumière toujours plus forte.

    Un peu d'histoire :
    La dévotion au Cœur immaculé de Marie est fondée sur la théologie mariale de saint Bernard, les révélations privées à sainte Gertrude et à sainte Mechtilde, les visions de sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVII° siècle, et elle fut largement répandue par saint Jean Eudes. Au XIX° siècle, l'ordre des Augustins puis le diocèse de Rome en célèbrent la fête. Et finalement, la fête entre dans le calendrier liturgique universel.

    Après les apparitions de Fatima (1917), la dévotion au cœur immaculé de Marie augmente partout dans le monde. Le pape Pie XII institue une autre fête en 1954, celle de Marie Reine, (initialement prévue le 31 mai puis déplacée par Paul VI au 22 août), en ordonnant que "ce jour-là, on renouvelle la consécration du genre humain au Cœur Immaculé de la Bienheureuse Vierge Marie." (Pie XII, Ad Cœli Reginam § 34).

    On peut donc dire qu'il y a une croissance dans la liturgie de l'attention portée au Cœur Immaculé de Marie.
    Cependant, dans sa réforme liturgique de 1969, Paul VI fait descendre la fête du Cœur Immaculé de Marie au rang de simple mémoire.

    Mais depuis 1986, dans la Messe votive en l'honneur de la Vierge Marie (n°28) « Le cœur immaculé de Marie », la préface eucharistique s'adresse à Dieu le Père en lui rendant gloire car :

    Tu as donné à la Vierge Marie un cœur sage et docile pour qu'elle accomplisse parfaitement ta volonté ;

    un cœur nouveau et doux, où tu pourrais graver la loi de l'Alliance nouvelle ;
    un cœur simple et pur, pour qu'elle puisse concevoir ton Fils en sa virginité et te voir à jamais ;
    un cœur ferme et vigilant pour supporter sans faiblir l'épée de douleur et attendre avec foi la résurrection de ton Fils.

    Voir également : https://p8.storage.canalblog.com/88/90/249840/26242629.pdf