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Au rythme de l'année liturgique - Page 18

  • Sainte Geneviève

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    sainte12.jpgAu début de l'année 451, Attila entraîne ses hordes en-deçà du Rhin, prend, pille et brûle Metz la veille de Pâques (7 avril), remonte la vallée de le Seine et vient assiéger Paris.

    Au milieu du désarroi général, sainte Geneviève garde son sang-froid puisant son courage dans la confiance qu'elle a en la Providence. Elle convoque les femmes de Paris et, après leur avoir rappelé les grand exemples de Judith et d'Esther, libératrices de leur peuple, elles les invite à s'unir à elle pour détourner le fléau par la prière, le jeûne et les saintes veilles au baptistère de Saint-Jean-le-Rond. Sûre de l'appui des femmes parisiennes, elle s'adresse aux hommes : Que parlez-vous de vous réfugier en d'autres cités ? Celles-ci seront-elles mieux que Paris abritées contre un coup de main des barbares ? Paris, grâce à la protection du Christ, échappera au carnage.

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  • Basile le Grand et Grégoire de Nazianze (2 janvier)

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    web-saint-january-02-basil-the-great-and-gregory-nazianzen-public-domain.jpgLes catéchèses hebdomadaires de Benoît XVI constituent une ressource remarquable pour aborder les pères et les docteurs de l'Eglise.

    Ainsi, aujourd'hui, pourra-t-on lire les deux enseignements consacrés par Benoît XVI à Basile le Grand, "lumière de l'Eglise", le 4 juillet 2007http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070704_fr.html 

    et le 1er août de la même année : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070801_fr.html.

    Quant à Grégoire de Nazianze, il a été évoqué le 22 août 2007 : http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/audiences/2007/documents/hf_ben-xvi_aud_20070822_fr.html

  • L'homélie du pape François lors des premières vêpres de la solennité de Marie Mère de Dieu

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    PREMIÈRES VÊPRES EN LA SOLENNITÉ DE MARIE MÈRE DE DIEU ET TE DEUM EN ACTION DE GRÂCES POUR L'ANNÉE ÉCOULÉE

    HOMÉLIE DE SA SAINTETÉ LE PAPE FRANÇOIS

    Basilique Saint-Pierre
    Samedi 31 décembre 2022

    "Né d'une femme" (Ga 4, 4).

    Lorsque, dans la plénitude des temps, Dieu s'est fait homme, il n'est pas descendu en piqué dans le monde depuis le haut du ciel. Il est né de Marie. Il n'est pas né d'une femme, mais d'une femme. C'est essentiellement différent, cela signifie que Dieu a voulu prendre chair d'elle. Il ne s'est pas servi d'elle, mais a demandé son "oui", son consentement. Et c'est ainsi qu'avec elle a commencé le lent voyage de la gestation d'une humanité libre de péché, remplie de grâce et de vérité, remplie d'amour et de fidélité. Une humanité belle, bonne et vraie, faite à l'image et à la ressemblance de Dieu, mais en même temps tissée de notre chair offerte par Marie... jamais sans elle... toujours avec son consentement... en toute liberté, gratuitement, respectueusement, dans l'amour.

    Et c'est ainsi que Dieu a choisi d'entrer dans le monde et d'entrer dans l'histoire. C'est la voie. Et ce chemin est essentiel, aussi essentiel que le fait même qu'il soit venu. La maternité divine de Marie - maternité virginale, virginité féconde - est la voie qui révèle le plus grand respect de Dieu pour notre liberté. Lui qui nous a créés sans nous n'a pas voulu nous sauver sans nous (cf. S. Agostino, Sermon CLXIX, 13).

    Le chemin qu'il a choisi pour venir nous sauver est le chemin sur lequel il nous invite aussi à le suivre pour continuer à tisser avec lui l'humanité nouvelle, libre, réconciliée. C'est le mot : humanité réconciliée. Il s'agit d'un style, d'une manière de se rapporter à nous, d'où découle la multiplicité des vertus humaines du vivre ensemble bon et digne. L'une de ces vertus est la bonté, en tant que mode de vie qui favorise la fraternité et l'amitié sociale (cf. l'encyclique Fratelli tutti, 222-224).

    Et en parlant de bonté, en ce moment, ma pensée va naturellement au cher Pape émérite Benoît XVI qui nous a quittés ce matin. Nous sommes émus en nous souvenant de lui comme d'une personne si noble, si aimable. Et nous ressentons une telle gratitude dans nos cœurs : gratitude envers Dieu pour l'avoir donné à l'Église et au monde ; gratitude envers lui pour tout le bien qu'il a accompli, et surtout, pour son témoignage de foi et de prière, surtout dans ces dernières années de sa vie recueillie. Dieu seul connaît la valeur et la force de son intercession, des sacrifices qu'il a offerts pour le bien de l'Église.

    Et ce soir, je voudrais reproposer la bonté aussi comme vertu civique, en pensant en particulier à notre diocèse de Rome.

    La bonté est un aspect important de la culture du dialogue, et le dialogue est indispensable pour vivre en paix, pour vivre en frères et sœurs, qui ne sont pas toujours d'accord - c'est normal - mais qui néanmoins se parlent, s'écoutent et essaient de se comprendre et de se rapprocher les uns des autres. Il suffit de penser à ce que serait le "monde sans le dialogue patient des nombreuses personnes généreuses qui maintiennent la cohésion des familles et des communautés. Contrairement aux désaccords et aux conflits, le dialogue persistant et courageux ne fait pas les gros titres, mais aide tranquillement le monde à mieux vivre" (ibid., 198). La bonté fait donc partie du dialogue. Ce n'est pas seulement une question de "bonnes manières" ; ce n'est pas une question d'"étiquette", de comportement courtois..... Non. Ce n'est pas ce que nous voulons dire lorsque nous parlons de gentillesse. Il s'agit plutôt d'une vertu à retrouver et à pratiquer au quotidien pour aller à contre-courant et humaniser nos sociétés.

    Les méfaits de l'individualisme consumériste sont sous les yeux de tous. Et le dommage le plus grave est que les autres, les gens qui nous entourent, sont perçus comme des obstacles à notre tranquillité, à notre bien-être. Les autres nous "gênent", nous "dérangent", nous privent du temps et des ressources nécessaires pour faire ce qui nous plaît. Notre société individualiste et consumériste a tendance à être agressive, puisque les autres sont des concurrents avec lesquels il faut rivaliser (cf. ibid., 222). Et pourtant, au sein même de nos sociétés, et même dans les situations les plus difficiles auxquelles nous sommes confrontés, il y a des personnes qui montrent comment il est possible de "cultiver la bonté" et qui, par leur style de vie, "deviennent des étoiles qui brillent au milieu des ténèbres" (ibid.).

    Saint Paul, dans la même Lettre aux Galates dont est tirée la lecture de cette liturgie, parle des fruits de l'Esprit Saint, parmi lesquels l'un d'entre eux est mentionné en utilisant le mot grec chrestotes (cf. 5,22). C'est celui que nous pouvons comprendre comme "bonté" : une attitude bienveillante qui soutient et réconforte les autres et qui évite toute forme de rudesse et de dureté. C'est une manière de traiter son prochain en veillant à ne pas le blesser par ses paroles ou ses actes, en essayant d'alléger son fardeau, de l'encourager, de le réconforter, de le consoler, sans jamais l'humilier, le mortifier ou le mépriser (cf. Fratelli tutti, 223).

    La bonté est un antidote contre plusieurs pathologies de nos sociétés : un antidote contre la cruauté, qui peut malheureusement s'insinuer comme le poison s'infiltre dans le cœur, en intoxiquant les relations ; un antidote contre l'anxiété et la frénésie distraite qui nous fait nous concentrer sur nous-mêmes, en fermant les autres (cf. ibid., 224). Ces "maladies" de notre quotidien nous rendent agressifs, nous rendent incapables de demander "puis-je", ou même de dire "pardon", ou de dire simplement "merci". Ces trois mots extrêmement humains pour vivre ensemble : puis-je, pardon, merci. Avec ces trois mots, nous avançons dans la paix, dans l'amitié humaine. Ce sont les mots de la bonté : puis-je, pardon, merci. Cela nous fera du bien de nous demander si nous les utilisons souvent dans notre vie : puis-je, pardon, merci. Ainsi, lorsque nous rencontrons une personne aimable dans la rue, dans un magasin ou au bureau, nous sommes étonnés, cela semble être un petit miracle car, malheureusement, la gentillesse n'est plus courante. Mais, grâce à Dieu, il existe encore des personnes aimables qui savent mettre de côté leurs propres préoccupations pour prêter attention aux autres, pour offrir le cadeau d'un sourire, pour donner un mot d'encouragement, pour écouter quelqu'un qui a besoin de se confier et de se défouler (cf. ibid.).

    Chers frères et sœurs, je pense que le fait de retrouver la bonté comme vertu personnelle et civique pourrait contribuer grandement à améliorer la vie au sein des familles, des communautés et des villes. C'est pourquoi, alors que nous abordons la nouvelle année en tant que Ville de Rome, mon souhait pour nous tous qui vivons ici est que nous puissions grandir dans cette vertu : la bonté. L'expérience enseigne que la bonté, si elle devient un style de vie, peut créer un vivre ensemble sain, elle peut humaniser les relations sociales, en diffusant l'agressivité et l'indifférence (cf. ibid.).

    Regardons l'icône de la Vierge Marie. Aujourd'hui et demain, ici dans la basilique Saint-Pierre, nous pouvons la vénérer à travers l'image de la Vierge du Carmine d'Avigliano, près de Potenza. Ne considérons pas sa maternité divine comme acquise ! Laissons-nous surprendre par le choix de Dieu, qui aurait pu venir au monde de mille manières en manifestant sa puissance, mais qui a voulu être conçu en toute liberté dans le sein de Marie, qui a voulu être formé pendant neuf mois comme tout enfant et qui, finalement, est né d'elle, est né d'une femme. Ne passons pas rapidement sur ce point. Arrêtons-nous pour contempler et méditer, car il y a là une caractéristique essentielle du mystère du salut. Et essayons d'apprendre la "méthode" de Dieu, son infini respect, sa "bonté" pour ainsi dire, car la voie d'un monde plus humain se trouve dans la maternité divine de la Vierge.

  • LVe Journée mondiale de la Paix : le message du pape François

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    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS

    POUR LA CÉLÉBRATION DE LA LVe JOURNÉE MONDIALE DE LA PAIX

    1er JANVIER 2023 (source)

    Personne ne peut se sauver tout seul.
    Repartir après la Covid-19 pour tracer ensemble des sentiers de paix

    « Pour ce qui est des temps et des moments de la venue du Seigneur, vous n’avez pas besoin, frères, que je vous en parle dans ma lettre. Vous savez très bien que le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit » (Première Lettre de Saint Paul aux Thessaloniciens 5, 1-2).

    1. L'Apôtre Paul invitait par ces mots la communauté de Thessalonique à rester ferme dans l'attente de la rencontre avec le Seigneur, les pieds et le cœur sur terre, capable de porter un regard attentif sur la réalité et les événements de l'histoire. C'est pourquoi, même si les événements de notre existence semblent tragiques et que nous nous sentons poussés dans le tunnel sombre et pénible de l'injustice et de la souffrance, nous sommes appelés à garder le cœur ouvert à l'espérance, en faisant confiance à Dieu qui se rend présent, nous accompagne avec tendresse, nous soutient dans notre fatigue et, surtout, guide notre chemin. C'est pourquoi saint Paul exhorte constamment la communauté à veiller, en recherchant le bien, la justice et la vérité : « Ne restons pas endormis comme les autres, mais soyons vigilants et restons sobres » (5, 6). C'est une invitation à rester en éveil, à ne pas nous enfermer dans la peur, la souffrance ou la résignation, à ne pas céder à la distraction, à ne pas nous décourager, mais à être au contraire comme des sentinelles capables de veiller et de saisir les premières lueurs de l'aube, surtout aux heures les plus sombres.

    2. La Covid-19 nous a plongés dans la nuit, déstabilisant notre vie ordinaire, chamboulant nos plans et nos habitudes, bouleversant l'apparente tranquillité des sociétés, même les plus privilégiées, entrainant désorientation et souffrance, causant la mort de beaucoup de nos frères et sœurs.

    Entrainé dans un tourbillon de défis imprévus et dans une situation qui n'était pas très claire, même du point de vue scientifique, le monde de la santé s'est mobilisé pour soulager la douleur de nombre de personnes et tenter d'y remédier, tout comme les Autorités politiques qui ont dû prendre des mesures importantes en termes d'organisation et de gestion de l'urgence.

    En plus des manifestations physiques, la Covid-19 a provoqué, parfois à long terme, un malaise général qui a grandi dans le cœur de nombreux individus et familles, avec des effets considérables alimentés par de longues périodes d'isolement et diverses restrictions de liberté.

    En outre, nous ne pouvons pas oublier la manière dont la pandémie a touché certains aspects sensibles de l’ordre social et économique, faisant ressortir des contradictions et des inégalités. Elle a menacé la sécurité de l'emploi de nombreuses personnes et aggravé la solitude de plus en plus répandue dans nos sociétés, notamment celle des plus faibles et des pauvres. Pensons, par exemple, aux millions de travailleurs clandestins dans de nombreuses régions du monde, qui sont restés sans emploi et sans aucun soutien durant tout le confinement.

    Les individus et la société progressent rarement dans des situations générant un tel sentiment de défaite et d'amertume : ce dernier affaiblit les efforts dépensés pour la paix et provoque des conflits sociaux, des frustrations et des violences de toutes sortes. En ce sens, la pandémie semble avoir bouleversé même les parties les plus paisibles de notre monde, faisant ressortir d'innombrables fragilités.

    3. Après trois années, l’heure est venue de prendre le temps de nous interroger, d'apprendre, de grandir et de nous laisser transformer, tant individuellement que communautairement ; un temps privilégié pour se préparer au "jour du Seigneur". J'ai déjà eu l’occasion de répéter qu’on ne sort jamais identiques des moments de crise : on en sort soit meilleur, soit pire. Aujourd'hui, nous sommes appelés à nous demander : qu'avons-nous appris de cette situation de pandémie ? Quels chemins nouveaux devons-nous emprunter pour nous défaire des chaînes de nos vieilles habitudes, pour être mieux préparés, pour oser la nouveauté ? Quels signes de vie et d'espérance pouvons-nous saisir pour aller de l'avant et essayer de rendre notre monde meilleur ?

    Après avoir touché du doigt la fragilité qui caractérise la réalité humaine ainsi que notre existence personnelle, nous pouvons dire avec certitude que la plus grande leçon léguée par la Covid-19 est la conscience du fait que nous avons tous besoin les uns des autres, que notre plus grand trésor, et aussi le plus fragile, est la fraternité humaine fondée sur notre filiation divine commune, et que personne ne peut se sauver tout seul. Il est donc urgent de rechercher et de promouvoir ensemble les valeurs universelles qui tracent le chemin de cette fraternité humaine. Nous avons également appris que la confiance dans le progrès, la technologie et les effets de la mondialisation n'a pas seulement été excessive, mais s'est transformée en un poison individualiste et idolâtre, menaçant la garantie souhaitée de justice, de concorde et de paix. Dans notre monde qui court très vite, les problèmes généralisés de déséquilibres, d'injustices, de pauvretés et de marginalisations alimentent très souvent des troubles et des conflits, et engendrent des violences voire des guerres.

    Tandis que, d'une part, la pandémie a fait émerger tout cela, nous avons fait d'autre part des découvertes positives : un retour bénéfique à l'humilité ; une réduction de certaines prétentions consuméristes ; un sens renouvelé de la solidarité qui nous incite à sortir de notre égoïsme pour nous ouvrir à la souffrance des autres et à leurs besoins ; un engagement, parfois vraiment héroïque, de tant de personnes qui se sont dépensées pour que tous puissent mieux surmonter le drame de l'urgence.

    Il a résulté de cette expérience une conscience plus forte qui invite chacun, peuples et nations, à remettre au centre le mot "ensemble". En effet, c'est ensemble, dans la fraternité et la solidarité, que nous construisons la paix, que nous garantissons la justice et que nous surmontons les événements les plus douloureux. En effet, les réponses les plus efficaces à la pandémie ont été celles qui ont vu des groupes sociaux, des institutions publiques et privées, des organisations internationales, s'unir pour relever le défi en laissant de côté les intérêts particuliers. Seule la paix qui naît de l'amour fraternel et désintéressé peut nous aider à surmonter les crises personnelles, sociales et mondiales.

    4. Dans le même temps, au moment où nous osions espérer que le pire de la nuit de la pandémie de Covid-19 avait été surmonté, une nouvelle calamité terrible s'est abattue sur l'humanité. Nous avons assisté à l’apparition d'un autre fléau : une guerre de plus, en partie comparable à la Covid-19 mais cependant motivée par des choix humains coupables. La guerre en Ukraine sème des victimes innocentes et répand l'incertitude, non seulement pour ceux qui sont directement touchés, mais aussi pour tout le monde, de manière étendue et indiscriminée, y compris pour tous ceux qui, à des milliers de kilomètres de distance, souffrent des effet collatéraux - il suffit de penser aux problèmes du blé et du prix du carburant.

    Ce n'est certes pas l'ère post-Covid que nous espérions ou attendions. En effet, cette guerre, comme tous les autres conflits répandus de par le monde, est une défaite pour l’humanité entière et pas seulement pour les parties directement impliquées. Alors qu’un vaccin a été trouvé pour la Covid-19, des solutions adéquates n'ont pas encore été trouvées pour la guerre. Le virus de la guerre est certainement plus difficile à vaincre que ceux qui affectent l'organisme humain, car il ne vient pas de l'extérieur mais de l'intérieur, du cœur humain, corrompu par le péché (cf. Évangile de Marc 7, 17-23).

    5. Que nous est-il donc demandé de faire ? Tout d'abord, de nous laisser changer le cœur par l'urgence que nous avons vécue, c'est-à-dire permettre à Dieu, à travers ce moment historique, de transformer nos critères habituels d'interprétation du monde et de la réalité. Nous ne pouvons plus penser seulement à préserver l'espace de nos intérêts personnels ou nationaux, mais nous devons y penser à la lumière du bien commun, avec un sens communautaire c'est-à-dire comme un "nous" ouvert à la fraternité universelle. Nous ne pouvons pas continuer à nous protéger seulement nous-mêmes, mais il est temps de nous engager tous pour guérir notre société et notre planète, en créant les bases d'un monde plus juste et plus pacifique, effectivement engagé dans la poursuite d'un bien qui soit vraiment commun.

    Pour y parvenir et vivre mieux après l'urgence de la Covid-19, nous ne pouvons pas ignorer un fait fondamental : les nombreuses crises morales, sociales, politiques et économiques que nous vivons sont toutes interconnectées. Ce que nous considérons comme étant des problèmes individuels sont en réalité causes ou conséquences les unes des autres. Nous sommes appelés à relever les défis de notre monde, avec responsabilité et compassion. Nous devons réexaminer la question de la garantie de la santé publique pour tous ; promouvoir des actions en faveur de la paix pour mettre fin aux conflits et aux guerres qui continuent à faire des victimes et à engendrer la pauvreté ; prendre soin, de manière concertée, de notre maison commune et mettre en œuvre des mesures claires et efficaces pour lutter contre le changement climatique ; combattre le virus des inégalités et garantir l'alimentation ainsi qu’un travail décent pour tous, en soutenant ceux qui n'ont pas même un salaire minimum et se trouvent en grande difficulté. Le scandale des peuples affamés nous blesse. Nous devons développer, avec des politiques appropriées, l'accueil et l'intégration, en particulier des migrants et de ceux qui vivent comme des rejetés dans nos sociétés. Ce n'est qu'en nous dépensant dans ces situations, avec un désir altruiste inspiré par l'amour infini et miséricordieux de Dieu, que nous pourrons construire un monde nouveau et contribuer à édifier le Royaume de Dieu qui est un Royaume d'amour, de justice et de paix.

    En partageant ces réflexions, je souhaite qu'au cours de la nouvelle année, nous puissions marcher ensemble en conservant précieusement ce que l'histoire peut nous apprendre. Je présente mes meilleurs vœux aux Chefs d'État et de Gouvernement, aux Responsables des Organisations internationales, aux Leaders des différentes religions. À tous les hommes et femmes de bonne volonté, je leur souhaite de construire, jour après jour en artisans de la paix, une bonne année ! Que Marie Immaculée, Mère de Jésus et Reine de la Paix, intercède pour nous et pour le monde entier.

    Du Vatican, le 8 décembre 2022                                             

    François

  • Sainte Marie, Mère de Dieu (1er janvier)

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    mother-of-God-the-sign.jpgDe saint Cyrille d'Alexandrie :

    « Je m'étonne qu'il y ait des gens pour poser cette question : faut-il, ou ne faut-il pas appeler la Sainte Vierge Mère de Dieu ? Car si Notre-Seigneur Jésus-Christ est Dieu, comment la Vierge qui l'a mis au monde ne serait-elle pas la Mère de Dieu ? [...] L'Ecriture divinement inspirée déclare que le Verbe de Dieu s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni à une chair douée d'une âme raisonnable. A sa suite le grand et saint concile de Nicée enseigne que c'est le même Fils unique de Dieu, engendré de la substance du Père, par qui tout a été fait, en qui tout subsiste, qui pour nous autres hommes et pour notre salut est descendu des cieux, s'est incarné, s'est fait homme, a souffert, est ressuscité, et reviendra un jour comme juge ; le Concile nomme le Verbe de Dieu : le seul Seigneur Jésus-Christ. Et que l'on observe bien qu'en parlant d'un seul Fils, et en le nommant le Seigneur, le Christ-Jésus, le Concile déclare qu'il est engendré par Dieu le Père, qu'il est le Monogène. Dieu de Dieu, lumière de lumière, engendré, non créé, consubstantiel au Père... Et dès lors la Sainte Vierge peut être appelée à la fois Mère du Christ, et Mère de Dieu, car elle a mis au monde non point un homme comme nous [ce qui explique le miracle de la Virginité Perpétuelle : la naissance est exclusivement Divine car la Personne qui est née dans le temps est exclusivement divine, nullement humaine. Nombreux sont les hérétiques nestoriens qui existent encore aujourd'hui. NDLR], mais bien le Verbe du Père qui s'est incarné et s'est fait homme. Mais, dira-t-on : "La Vierge est-elle donc Mère de la divinité ?". A quoi nous répondons : Le Verbe vivant, subsistant, a été engendré de la substance même de Dieu le Père, il existe de toute éternité, conjointement avec celui qui l'a engendré, il est en lui, avec lui. Mais dans la suite des temps, il s'est fait chair, c'est-à-dire s'est uni une chair possédant une âme raisonnable, dès lors on peut dire qu'il est né de la femme, selon la chair. Ce mystère d'ailleurs a quelque analogie avec notre génération même. Sur la terre en effet les mères, d'après les lois mêmes de la nature, portent dans leur sein un fruit qui, obéissant aux mystérieuses énergies déposées par Dieu, évolue et finalement se développe en forme humaine ; mais c'est Dieu qui dans ce petit corps met une âme de la manière que lui seul connaît. "C'est Dieu qui façonne l'âme de l'homme", dit le prophète. Or, autre chose est la chair, autre chose est l'âme. Pourtant bien que les mères aient produit le corps seulement, on ne laisse pas de dire qu'elles ont mis au monde l'être vivant, corps et âme, et non point seulement une de ses parties. Nul ne dirait par exemple qu'Elisabeth est la mère de la chair (sarkotokos), qu'elle n'est pas la mère de l'âme (psychotokos) ; car elle a mis au monde Jean-Baptiste, avec son corps et son âme, cette personne unique, l'homme composé de corps et d'âme. C'est quelque chose de semblable qui se passe à la naissance de l'Emmanuel. II a été engendré, avons-nous dit, de la substance du Père, étant son Verbe, son Fils unique ; mais quand il a pris chair, et qu'il s'est fait Fils de l'homme, il est nécessaire de confesser, qu'il est né de la femme selon la chair [...] »

    Lettre de St Cyrille d'Alexandrie aux moines d'Egypte, avant le Concile, pour les mettre en garde contre Nestorius - Epist. I, P.G., 77. (traduction E. Amann, "Le dogme catholique dans les Pères de l'Eglise", Beauchesne, 1922)

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  • Saint Sylvestre, un pape du 4e siècle

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    34065a38.jpgSource : missel.free.fr

    Sylvestre, fils du prêtre Rufin, était un romain, mais ses origines sont obscurcies par toutes sortes de légendes. Sa mère, Justa, confia son éducation au prêtre Cyrinus. Il n’est pas douteux qu’il s’est bien conduit pendant la persécution de Dioclétien (284-305), ce qui lui a valu le titre de « très glorieux. » Il pratiqua l'hospitalité avec le plus grand courage en hébergeant un chrétien d’Antioche, Timothée, qui après avoir fait beaucoup de conversions fut décapité sur l'ordre du préfet de la ville, Tarquinius ; Sylvestre emporta le corps du martyre et, avec le pape Miltiade, il l'ensevelit près du tombeau de saint Paul, dans le jardin d'une pieuse dame, Théona. Tarquinius fit alors arrêter Sylvestre, le somma de livrer les biens de Timothée et d'apostasier. Sylvestre refusa et fut envoyé en prison d’où il fut libéré après que Tarquinius se fut étranglé avec une arête de poisson. Le pape Miltiade l'ordonna prêtre.

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  • Prière à la Sainte Famille (pape François)

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    sagrada-familia.jpgLors de la messe du pèlerinage des familles, le 27 octobre 2013, le pape a récité une prière dont voici la traduction (zenit.org) :

     

    Prière à la Sainte Famille

     

    Jésus, Marie et Joseph,
    vers vous, Sainte Famille de Nazareth,
    aujourd'hui nous tournons le regard
    avec admiration et confiance;
    en vous nous contemplons
    la beauté de la communion dans l'amour véritable;
    à vous nous confions toutes nos familles,
    afin que se renouvellent en elles les merveilles de la grâce.
    Sainte Famille de Nazareth,
    école séduisante du saint Évangile:
    apprends-nous à imiter tes vertus
    avec une sage discipline spirituelle,
    donne-nous un regard limpide
    qui sache reconnaître l'oeuvre de la Providence 
    dans les réalités quotidiennes de la vie.

    Sainte Famille de Nazareth,
    gardienne fidèle du mystère du salut:
    fais renaître en nous l'estime du silence,
    rends nos familles cénacles de prière,
    et transforme-les en de petites églises domestiques,
    renouvelle le désir de la sainteté,
    soutiens la noble peine du travail, de l'éducation,
    de l'écoute, de la compréhension réciproque et du pardon.

    Sainte Famille de Nazareth,
    réveille dans notre société la conscience
    du caractère sacré et inviolable de la famille,
    bien inestimable et irremplaçable.
    Que chaque famille soit une demeure accueillante de bonté et de paix 
    pour les enfants et pour les personnes âgées
    pour qui est malade et seul,
    pour qui est pauvre et dans le besoin.
    Jésus, Marie et Joseph,
    nous vous prions avec confiance, nous nous remettons à vous avec joie.

  • La famille, cellule de base de la société (homélie pour le dimanche de la Sainte famille)

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    La famille, cellule de base de la société

    homélie de l'abbé Christophe Cossement pour la fête de la Sainte Famille (archive 2013):

    Dans l’exhortation apostolique du pape François, Evangelium gaudium, on lit que la famille est importante pour l’Église car « il s’agit de la cellule fondamentale de la société, du lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence et à appartenir aux autres et où les parents transmettent la foi aux enfants ».

    En cette fête de la Sainte Famille nous voulons fêter toutes les familles, avec une tendresse particulière pour celles qui vivent des épreuves, en les regardant comme les cellules fondamentales nécessaires à la société. Il y a une forme de famille qui a été avalisée par le parlement mais à laquelle les Églises s’opposent, c’est la famille fondée sur le mariage homosexuel. Cette opposition ne vient pas d’une attitude rigide tournée vers le passé, mais de cette constatation toute simple  : pour donner la vie à un enfant il faut d’une façon ou d’une autre toujours un homme et une femme. La stérilité de la relation homosexuelle n’est pas une maladie, elle est dans l’ordre des choses, elle est normale, et il ne faut pas nier la réalité en imaginant des stratagèmes pour imiter la famille fondée sur l’union de l’homme et de la femme. Ce qui ne veut pas dire que nous les chrétiens devons approuver le fait qu’une société rendrait difficile la vie des personnes homosexuelles. Au contraire, c’est aussi avec amitié que nous devons entourer les familles qui existent déjà, quelles que soient leurs blessures.

    La famille est le lieu où l’on apprend « à appartenir aux autres ». Ce point me semble fondamental dans la société d’aujourd’hui toujours tentée par plus d’individualisme et donc de repli sur soi. Cette appartenance mutuelle se réalise en vivant dans le don de soi aux autres. La maman, le papa se donnent pour leur enfant, et qui pourra rendre à ses parents tout ce qu’ils lui ont donné, à commencer par le précieux don de la vie — qui n’appartient à personne ? À leur tour les enfants sont invités à se donner eux-mêmes dans la famille, par toutes sortes de services rendus gratuitement. Heureuses les familles où l’on entretient cette dimension du don gratuit en résistant à la marchandisation des tâches ! C’est le seul moyen de préparer l’avenir que d’apprendre aux jeunes à vivre comme des êtres capables de se donner eux-mêmes et de le faire dans la fidélité, durablement, au-delà de ce qui peut rapporter quelque chose.

    Ce que vit la Sainte Famille dans l’évangile de ce jour (Mt 2,13) nous fait accueillir dans cette célébration la situation de tant de familles qui vivent dans des camps de réfugiés, au Sud-Soudan, en Centrafrique, au Liban et dans les pays voisins de la Syrie, à l’est du Congo, aux Philippines, et encore maintenant en Haïti ou en Inde. Et la situation de ces familles chrétiennes qui vivent dans la menace perpétuelle d’un attentat. Nous pensons aussi à toutes les familles éprouvées parce qu’un des membres est gravement malade ou disparu trop tôt, et à toutes les familles blessées parce qu’on ne sait pas s’y aimer ou parce qu’il y a de la méchanceté, de la perversité ou de l’esprit de vengeance. Tant de famille que Dieu nous invite à porter dans notre cœur, pour que par la rencontre entre ces situations et l’Esprit Saint dans notre cœur puisse naître l’ébauche d’un monde nouveau, d’un geste, d’une prière qui commence à changer le monde.

    Comment surmonter tout ce qui blesse les personnes et les familles ? Le pape propose dans sa lettre de tisser à nouveau des liens, d’intensifier la proximité avec ceux qui nous entourent et qui nous sont présentés par le Seigneur. C’est le sens des lectures que nous avons entendues  : honorer son père, glorifier sa mère (Si 3), non pas qu’ils soient irréprochables mais parce que ce qui est digne de l’homme, ce qui le fait grandir et qui peut guérir même les péchés c’est l’amour, c’est la main tendue, c’est le cœur ouvert, c’est la présence affectueuse — et ils sont rares les cas où il faut se protéger en coupant les ponts, cela doit rester l’exception des exceptions. Intensifier les liens, nous devons le faire aussi avec ceux qui sont dans notre quartier, avec ceux qui arrivent de loin et qui sont éprouvés par une vie difficile — ceux que l’on appelle les sans-papiers. C’est à une nouvelle communion de la famille humaine que nous sommes appelés.

    Que le Seigneur nous aide à construire le monde de demain, par notre vigilance au service du renouveau des familles, cellules de base de la société !

  • Thomas Becket : un témoin qui nous encourage à prendre position pour ce qui est juste

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    De K.V. Turley  sur le National Catholic Register :

    Saint Thomas Becket - Un saint pour cette saison ?

    L'archevêque martyr de Canterbury a beaucoup à nous apprendre sur les relations entre l'Église et l'État aujourd'hui.

    Thomas Becket forbids Robert de Beaumont, 2nd Earl of Leicester, and Reginald de Dunstanville, 1st Earl of Cornwall, to pass sentence on him.
    Thomas Becket interdit à Robert de Beaumont, 2e comte de Leicester, et à Reginald de Dunstanville, 1er comte de Cornouailles, de prononcer une sentence à son encontre. (photo : James William Edmund Doyle / Domaine public)

    Le 29 décembre 2021

    Le 29 décembre est la fête de saint Thomas Becket. Cet évêque martyr du 12e siècle est connu pour son opposition à l'excès de pouvoir de l'État en la personne du roi d'Angleterre Henri II. 

    Dans le monde d'aujourd'hui, on assiste à un nouvel affrontement entre l'Église et les autorités étatiques. Ce saint médiéval a-t-il donc quelque chose de pertinent à dire aux catholiques contemporains ? 

    Son biographe, le père John Hogan, le pense. Prêtre du diocèse de Meath (Irlande), il travaille dans le ministère paroissial et l'enseignement depuis son ordination. En outre, il a fondé la Fraternité Saint Genesius comme moyen de prière pour les personnes travaillant dans les arts et les médias, et a co-animé la série EWTN : Forgotten Heritage. Il a récemment publié Thomas Becket : Defender of the Church (Our Sunday Visitor) est un rappel opportun de ce que les catholiques en général et les évêques en particulier sont appelés à témoigner à toute époque. 

    Book cover OSV
    Couverture du livre "Thomas Becket : Defender of the Church".

    The Register s'est entretenu avec le Père Hogan le 17 décembre 2021. 

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  • Saint Thomas Becket, champion de l'honneur de Dieu (29 décembre)

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    martyrdom.jpg(Source : Missel.free.fr) Thomas Becket ou Thomas de Londres comme on l'appelait alors, naquit probablement en 1118 dans une famille de la bourgeoisie londonienne qui connut des revers de fortune. Le soutien d’un de ses parents lui permit de faire de brillantes études à Paris. Il entra au service de l'archevêque Thibaud de Cantorbéry qui lui fit faire d'intéressants voyages à Rome (1151-1153) et aux écoles de Bologne et d’Auxerre où l’on formait des juristes. Finalement il se lia avec le futur Henri II Plantagenêt, qui, un an après son accession au trône d’Angleterre, le nomma chancelier d’Angleterre, après que l’archevêque l’eut nommé archidiacre de Cantorbéry.

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  • La vie des saints Innocents et leur sort après la mort (vers 6 av JC), par Arnaud Dumouch

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    La vie des saints Innocents et leur sort après la mort (vers 6 av JC) (76 mn) L'histoire de ces enfants tués par Hérode. L'histoire des millions d'enfants morts sans baptême, soit par fausse couche, soit par IVG. Comment reconstituer leur sort après la mort, à l'aide des trois canaux de la foi catholique : Tradition, Ecriture et Magistère. L'hypothèse très solide de leur passage par des limbes provisoires où ces enfants sont préparés à leur entrée libre dans la Vision béatifique.

    SAINTS ET TÉMOINS DE L’ÉGLISE CATHOLIQUE https://www.youtube.com/playlist?list... Par Arnaud Dumouch, 2012-2019.

    Un site Internet parle en détail de cette question des millions d'enfants avortés : http://visitationpourlavie.free.fr/

    Il donne même l'idée de plusieurs idées de rituels pour demander à Dieu le baptême pour son petit enfant mort. http://visitationpourlavie.free.fr/fichiers/Charte.htm
  • En la fête des Saints Innocents, prier pour toute vie naissante

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    Prière litanique, d’après la prière de Benoit XVI  du 27.11.2010, lors de la Veillée Mondiale de prière pour toute vie naissante (source)

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… réveille en nous le respect pour toute vie humaine naissante. »

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… rends-nous capables de discerner dans le fruit du sein maternel l’œuvre admirable du Créateur. »

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… dispose nos cœurs à l’accueil généreux de tout enfant qui vient à la vie. »

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… bénis les familles, sanctifie l’union des époux, rends fécond leur amour. »

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… accompagne de la lumière de ton Esprit les choix des assemblées législatives, pour que les peuples … reconnaissent et respectent le caractère sacré de la vie, de toute vie humaine. »

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… guide le travail des scientifiques et des médecins, afin que le progrès contribue au bien intégral de la personne et qu’aucun être ne soit supprimé ou ne souffre l’injustice.

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… donne une charité créative aux administrateurs et aux financiers, pour qu’ils sachent … promouvoir des moyens suffisants afin que » les familles puissent accueillir sereinement la Vie.

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… donne-nous une charité créative » pour qu’aucune famille ne tombe dans l’exclusion par manque de moyens financiers.

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… console les époux qui souffrent de l’impossibilité d’avoir des enfants et, dans ta bonté, pourvois ! »

    Seigneur, Toi « la source de la Vie,… éduque-nous tous à prendre soin des enfants orphelins ou abandonnés, afin qu’ils puissent faire l’expérience de la chaleur de ta charité, de la consolation de ton divin Cœur. »