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Belgique - Page 440

  • Les procureurs généraux ont-ils voulu ressusciter le privilège du for ecclésiastique pour les prêtres pédophiles ?

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    karinelalieux.jpgLa Libre Belgique pose aujourd’hui la question :

    « La justice a-t-elle laissé à la Commission ecclésiale «  Adriaenssens » le soin de décider seule si les faits qui lui avaient été dénoncés par des victimes d’abus sexuels par des prêtres étaient prescrits ? A-t-elle effectué de la "sous-traitance judiciaire", pour reprendre les termes employés mercredi par le député Christian Brotcorne (CDH) devant la Commission spéciale relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité ? » (Commission Lalieux)

    « De nombreux députés de la Commission en semblent convaincus. Ils ont adressé un feu nourri de questions sur le sujet au ministre de la Justice, Stefaan De Clerck (CD&V), entendu après deux de ses prédécesseurs, Laurette Onkelinx (PS) et Marc Verwilghen (Open VLD). Tout tourne autour du protocole rédigé par le collège des procureurs généraux début juin 2010. Il réglait les rapports entre la justice et la Commission Adriaenssens qui, dans la foulée des aveux de l’évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, était noyée de plaintes. Le compteur s’arrêtera à 475 lorsque le juge De Troy y perquisitionnera le 24 juin dernier »Lire la suite ici : Lalibre.be - Un protocole qui ne convainc pas

    Le point de vue des députés Brotcorne (CDH) et Cie ne tient pas :

    1.Quoiqu’une enquête judiciaire publique et celle d’une commission ecclésiale puissent porter sur les mêmes faits, elles n’ont pas le même objet :

    La justice séculière  a pour finalité de défendre la société civile contre les comportements qu’elle juge anti-sociaux aux termes de la loi et sanctionne à ce titre. Mais ces faits concernent aussi l’Église, dans l’ordre spirituel qui est le sien : celui de la pénitence (sacramentelle et disciplinaire), de la guérison morale, de la compassion et de la charité. Si une commission ecclésiale s’inscrit dans cette perspective, son objet ne peut être confondu avec celui de la justice séculière.

    2. Les statuts de la commission manifestaient clairement le souci de ne pas interférer avec la justice séculière : dès le début de la cause, la possibilité de s’adresser à celle-ci est signalée au plaignant comme à la personne accusée (art. 17). La commission, précisent-ils en outre (art. 16), tient compte dans tout ce qu’elle fait de la mise en œuvre éventuelle d’une procédure judiciaire publique.

    Pour prévenir les confusions, le préambule des statuts ajoute (ce qui peut paraître illogique) que "si la personne en quête d’assistance s’adresse à la justice [séculière], l’enquête ecclésiastique interne ne sera pas entreprise. Et si elle l’était déjà, elle sera suspendue jusqu’à la fin de ladite procédure judiciaire". 

    S’agissant des informations susceptibles d’être transmises à la justice séculière, la commission pouvait proposer, à tout moment de la procédure, une mesure à prendre en ce sens par l’évêque ou le supérieur majeur de la personne accusée (art. 16 al. 2 des statuts) et, dans des circonstances exceptionnelles, informer elle-même cette justice (art. 16 al. 3 des statuts).

    Ces dispositions permettaient manifestement de tenir compte les lois séculières d’ordre public et en particulier des prescriptions de la loi pénale belge s’appliquant aux détenteurs de secrets professionnels.

    3.Que la commission « Adriaenssens » saisie d’une plainte entreprenne une enquête relevant de l’ordre interne à l’Église n’empêchait en aucun cas le pouvoir judiciaire d’enquêter sur la nature délictueuse éventuelle des mêmes faits, dans l’ordre et aux fins propres de la société civile. La commission était même tenue d’y coopérer dans la mesure exposée ci-dessus, conformément à la loi et à ses propres statuts.

    4. Suite à l’appel lancé par le nouvel archevêque de Malines-Bruxelles, après la révélation des abus sur mineur dont l’évêque de Bruges s’était rendu coupable, les plaintes ont brusquement afflué au guichet de la commission ecclésiale Adriaenssens. Celle-ci avait parfaitement le droit de les traiter du point de vue de la discipline de l’Église, tout en veillant à respecter les obligations que lui crée la loi étatique, comme à tout détenteur de secret professionnel.

    5. C’est à cette fin précisément que des dispositions  furent prises le 10 juin 2010 avec le ministre de la Justice et le collège des procureurs généraux pour faciliter le traitement, par le parquet, des informations que la commission déciderait de lui transmettre, au vu de ses obligations légales ou de l’éclairer sur la portée de celles-ci. Mais, ainsi que l’a justement déclaré le procureur général de Liège, Cédric Visart de Bocarmé, il n’était pas question de créer un filtre ou des enquêtes ecclésiales préjudicielles : « si la commission décide de ne pas transmettre certains dossiers à la justice, c’est sa responsabilité mais elle s’expose alors à ce qu’un juge d’instruction en ordonne la saisie » (Het Nieuwsblad, 27 juin 2010).

    6. C’est ce qui est arrivé : nonobstant les dispositions arrêtées le 10 juin 2010, une saisie spectaculaire de l’ensemble des dossiers a eu lieu le 24 du même mois, au cours d’une perquisition « tous azimuts » ordonnée par le magistrat instructeur Wim De Troy, paralysant du même coup les activités de la commission. Cette perquisition n’est pas la conséquence d’un refus opposé au pouvoir judiciaire par la commission. Celle-ci avait, motu proprio, communiqué à la justice 14 dossiers (sur 475 affaires, la plupart prescrites aux yeux du droit pénal belge). Mais le magistrat a pris l’initiative d’investiguer plus outre ; ce qui est son droit, sous réserve de respecter les procédures requises. Ce qui ne fut pas le cas, puisque ses actes ont été annulés par la justice étatique elle-même.

  • "Médias Catholiques Culture" en de bonnes mains ?

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    mcc.jpg"Médias Catholiques Culture" est une plate-forme qui, à Wavre, regroupe désormais l'agence Cathobel, la Radio télévision catholique belge et le journal Dimanche. C'est l'ancien responsable de communication d'Action Damien", Thierry Graulich, qui est aujourd'hui chargé de la promotion de cette plate-forme.

    Dans Vers l'Avenir (24 septembre 2010), cet ancien instituteur qui a fait merveille à "Action Damien" a donné les raisons de son choix dans une interview où il exprime assez clairement des options que nous laissons à votre appréciation.

    "...vous partez pour promouvoir les médias catholiques, dans un contexte qui n'est pas du tout favorable à l'Église...

    On m'a dit que j'étais fou ! J'ai répondu que, au sein du monde catholique, il y avait aussi tout un travail remarquable à faire connaître. Je ne cache pas que, dans ma vie personnelle, j'ai un souci avec l'Église. La messe m'emm... Quand j'étais jeune, je faisais de la batterie à l'église et quelques vieux paroissiens m'ont mis à la porte. Soit je m'arrête à ça, soit j'essaie de voir ce qui est beau. Le discours de Jésus, il faut le faire connaître : les valeurs contenues dans les Droits de l'Homme sont basées sur la chrétienté. Dans mon nouveau métier, je voudrais déplacer les caméras braquées sur Rome vers les paroisses où il se passe des choses..." (...) " Je voudrais aussi que, dans les médias catholiques, et dans Dimanche en particulier, dont la courbe des ventes n'est pas bonne, on donne un contenu qui sorte du catho, comme le fait très bien le quotidien français La Croix . Parce que c'est ça qu'on demande à l'Église aujourd'hui : s'intégrer dans la société."

  • Si ce vote a une quelconque utilité...

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    ... vous pouvez voter pour ou contre le maintien de la Belgique :

    cliquer ici

  • Catho.be fait peau neuve

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    Un beau portail d'information, tout neuf, qui montre que les milieux catholiques comprennent (enfin?) l'importance de la communication...

    Bravo pour ce lifting, en espérant que la qualité du discernement sera à la hauteur de la performance technique.

  • Quand la Communauté Française fait de la publicité pour l'avortement

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    Comm%20fr.jpgLe 9 février dernier, nous avions dénoncé cette circulaire 3455 où la Communauté Française relayait auprès des écoles la propagande du Centre d'Action Laïque en faveur de l'avortement. Le Soir est revenu sur cette question hier en soulignant que cette "initiative crée la polémique car elle irait à l'encontre du Pacte scolaire qui interdit toute activité et propagande dans les écoles".

    Cette circulaire "renvoie à un dossier pédagogique et à un documentaire produits par le Centre d'action laïque (CAL), avec l'appui des centres de planning et du Groupement des centres extra hospitaliers pratiquant des avortements (Gacehpa). Elle donne aussi un numéro de téléphone et une référence internet pour obtenir gratuitement des supports pour "sensibiliser les jeunes sur les aspects médicaux et pratiques de l'avortement en Belgique"."

    "Sur le fond, il s'agit d'une publicité masquée et directe en faveur du CAL, organe représentatif de la laïcité belge et de son idéologie", note un observateur.

    En fait, la circulaire n'aurait pas encore été examinée par la commission chargée de veiller au respect de l'article du Pacte scolaire sur l'interdiction de toute activité et propagande politique ainsi que toute activité commerciale dans les écoles.

    On appréciera la mauvaise foi de Lise-Anne Hanse, directrice générale de l'enseignement obligatoire, "Il ne s'agit en rien d'une action de propagande! "; "Il appartient aux chefs d'établissements et aux enseignants en tant que 'passeurs de pouvoir', et dans le respect de la philosophie du décret-mission, d'aider les élèves à devenir de véritables citoyens. Ces supports pédagogiques servent de base." 

    Est-ce à dire que la direction générale est disposée à relayer de la même façon un dossier mettant en garde les jeunes filles au sujet de la portée réelle de l'IVG, des risques encourus, du traumatisme post-abortif, etc?

  • Les écoles libres privées de ce qui leur revient dans un tiers des communes

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    panneau-ecole.gifLaurent Gérard, dans la Libre de ce matin, rapporte que les communes, qui sont tenues d'accorder aux écoles libres les mêmes avantages que ceux qu'elles prodiguent aux écoles qu'elles organisent, ne le font pas, dans de très nombreux cas, tout particulièrement à Bruxelles et à Charleroi.

    "La situation varie fort. Pour 2009, 66 % des communes respectent la législation (et 67 % en 2008, contre 65 % pour 2006-2007); 6 % avouent franchement ne pas la respecter (Schaerbeek, Mouscron, Jodoigne ou La Louvière, par exemple); 9 % déclarent la respecter alors que les écoles libres affirment ne rien recevoir (Ixelles, Gembloux, Verviers ); tandis que dans 23 % des cas, les écoles libres déclarent recevoir des avantages différents ou moindres (Molenbeek, Wavre, Ottignies, Liège, etc.)."

  • Vous avez dit "CHRISTEN Democratisch..." ?

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    On n'arrête pas le progrès, n'en déplaise aux vilains esprits chagrins.

    Désormais, la compagne homosexuelle d'une mère biologique aura droit à un congé équivalent au congé de paternité. Ainsi en a décidé, à l'unanimité, la Commission des affaires sociales de la Chambre sur proposition de Sonja Becq (CD&V).

    Vous avez dit "christelijk"? Oui, mais il y a plus fort que les normes de la morale naturelle, il y a les sacro-saintes "situations nouvelles" auxquelles il faut bien sacrifier. Ces dames auront donc droit à 10 jours de congé à prendre dans les 4 mois suivant la naissance.

  • Liège : 16 février : Table ronde autour de la pauvreté

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    dépêche cathobel

    SEgidio logo paix

    Sant'Egidio organise une conférence à Liège, le mercredi 16 février 2011 sur le thème : "La gratuité des services pour les pauvres, une solution dans la lutte contre la pauvreté?".

    "Organisée dans le cadre de l'année européenne du volontariat, cette conférence ambitionne de donner des pistes de réponses aux défis de la pauvreté dans notre société.
    Selon les derniers chiffres sur la pauvreté en Belgique publiés par le gouvernement, 14,6% de la population belge appartient au groupe présentant un risque élevé de pauvreté. Face à ces chiffres et à l'apparition de nouvelles formes de pauvreté, ne faut-il pas réfléchir à de nouvelles réponses pour lutter contre la précarité ? La gratuité des services pour les pauvres et le recours au volontariat ne peuvent-ils pas contribuer à offrir des réponses adéquates pour renforcer la cohésion sociale et lutter contre la pauvreté ?"

    Philippe Defeyt, président du CPAS de Namur, Benoît Drèze, échevin des Services sociaux à Liège, et François Delooz, Sant'Egidio à Liège, seront tous trois présents lors de cette table ronde.

    Date : 16 février 2011 à 20h
    Lieu : église Saint-Barthélemy à liège
    Informations : tél. 04. 250 15 57 - site Internet : http://www.santegidio.be/

  • Quand le monde journalistique perd le sens de la dignité

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    OPINION (n'engageant pas la ligne éditoriale du blog)

    La mort d'une jeune mère de famille, belle et séduisante par surcroît, après avoir lutté contre le cancer avec beaucoup de courage, ne devrait pas être instrumentalisée, dans quelque sens que ce soit. Que, par le passé, elle se soit fourvoyée dans une formation nationaliste et extrémiste flamande (dont elle n'avait pas épousé toutes les thèses), n'aurait pas dû conduire des commentateurs à tenir des propos inadéquats.

    Dans des circonstances comme celles que traverse notre pays, les nerfs sont à vif et les passions prêtes à se déchaîner; il n'est donc pas opportun d'émettre des condamnations et des jugements devant le cercueil d'une personne bénéficiant d'une immense empathie au sein de sa communauté, empathie qui dépasse largement le cadre de ses (anciennes) adhésions politiques.

    Que des extrémistes djihadistes aient tenu à son endroit des propos inacceptables (d'ailleurs dénoncés par ceux qui luttent contre le racisme et la xénophobie) relève du fanatisme et de la provocation. Que la RTBF ait stigmatisé Madame Morel dans ces circonstances relève de l'indécence et d'une absence totale de sens de la dignité.

  • Il n'y a pas que des églises vides ou peuplées d'une douzaine de vieux...

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    salzinnes.jpgMesse en direct sur RTBF et France2 à Ste Julienne (Salzinnes - Namur) le 20 février à 10h45. Rendez-vous pour tous à 10h15 dans l'église

    Vous pouvez regarder le petit film d'introduction de la messe de Salzinnes via le lien suivant:
    http://www.dailymotion.com/Coeur-et-Esprit#videoId=xgzldh
     
    Merci de bien prier pour ce projet.
    Père Cédric Claessens ,Rue Ste Julienne, 4, B-5000 Namur Tél. 081/73.58.75 claessens2@me.com
  • L'aumônier d'un hôpital belge devient évêque d'Owando (Congo Brazzaville)

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    paroisses11.jpgEn République du Gongo (Brazzaville), le pape Benoît XVI a nommé comme évêque d'Owando Mgr Victor Abagna Mossa, du clergé d'Owando, actuellement engagé dans la pastorale des Congolais en Belgique, à Namur.

    Mgr Victor Abagna Mossa est né en 1946 à Makoua, près d'Owando, dans le Nord de la république du Congo.

    Il a fait ses études de philosophie et de théologie et il a été ordonné prêtre à Owando en 1974.

    Il a été notamment professeur puis directeur au petit séminaire de Makoua puis vicaire général du diocèse d'Owando, curé de la paroisse Saint-Jean-Marie Vianney d'Ewo puis à Boundji.

    Il était à Namur depuis 1999 comme aumônier de l'hôpital et administrateur de la paroisse du Sacré-Coeur et Saint-Charles, à Vedrin Les Comognes. Zenit