Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 244

  • Le pape sur l'avortement : éliminer un être humain, même petit, c’est comme engager un tueur à gage

    IMPRIMER

    D'Anne Kurian sur zenit.org : 

    Eliminer quelqu’un ne résout pas le problème, le pape s’élève contre l’avortement

    IVG et tueur à gage (Traduction intégrale de la catéchèse)

    Une façon « d’éliminer quelqu’un » qui s’apparente aux services d’un « tueur à gage » : le pape François n’a pas mâché ses mots sur l’avortement, lors de l’audience générale de ce 10 octobre 2018. Au contraire, « celui, celle que l’on présente comme un problème, est en réalité un don de Dieu, qui peut me sortir de l’égocentrisme et me faire grandir dans l’amour ».

    Depuis la place Saint-Pierre, le pape a poursuivi ses catéchèses sur le Décalogue, en méditant sur le commandement « Tu ne tueras pas ». Il s’est particulièrement élevé contre « la suppression de la vie humaine dans le sein maternel, au nom de la sauvegarde d’autres droits » : « Mais comment un acte qui supprime la vie innocente et sans défense dans son éclosion peut-il être thérapeutique, civil, ou simplement humain ? Je vous pose la question : est-il juste de supprimer une vie humaine pour résoudre un problème ? »

    « On ne peut pas, ce n’est pas juste, « d’éliminer » un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C’est comme engager un tueur à gages pour résoudre un problème », a insisté le pape en fustigeant une « façon de parler » enrobée : « “interrompre la grossesse” signifie “descendre quelqu’un”, directement ».

    Au fil de sa catéchèse, le pape a estime que ce sont les idoles de ce monde – l’argent, le pouvoir, le succès – qui conduisent l’homme « à refuser la vie ». L’unique mesure authentique de la vie, a-t-il affirmé, « c’est l’amour, l’amour avec lequel Dieu l’aime ! L’amour avec lequel Dieu aime la vie… L’amour avec lequel Dieu aime toute vie humaine ».

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape.

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    La catéchèse d’aujourd’hui est dédiée à la cinquième parole du Décalogue : « Tu te tueras pas ». Le cinquième commandement, ne pas tuer. Nous sommes déjà dans la seconde partie du Décalogue, celle qui concerne les relations avec le prochain ; et ce commandement, dans sa formulation concise et catégorique, se dresse comme une muraille pour défendre la valeur fondamentale dans les relations humaines. Et quelle est cette valeur fondamentale dans les relations humaines ? La valeur de la vie. C’est pourquoi « tu ne tueras pas ».

    On pourrait dire que tout le mal réalisé dans le monde se résume en ceci : le mépris pour la vie. La vie est attaquée par les guerres, par les organisations qui exploitent l’homme – dans les journaux télévisés nous voyons tant de choses – par les spéculations sur la création et par la culture du rejet, et par tous les systèmes qui soumettent l’existence humaine à des calculs d’opportunité, tandis qu’un nombre scandaleux de personnes vivent dans une situation indigne de l’homme. Ceci, c’est mépriser la vie, c’est-à-dire tuer, d’une certaine façon.

    Une approche contradictoire autorise aussi la suppression de la vie humaine dans le sein maternel, au nom de la sauvegarde d’autres droits. Mais comment un acte qui supprime la vie innocente et sans défense dans son éclosion peut-il être thérapeutique, civil, ou simplement humain ? Je vous pose la question : est-il juste de supprimer une vie humaine pour résoudre un problème ? Qu’en pensez-vous : est-ce juste ? … Est-ce juste d’engager un tueur à gages pour résoudre un problème ? On ne peut pas, ce n’est pas juste, « d’éliminer » un être humain, même petit, pour résoudre un problème. C’est comme engager un tueur à gages pour résoudre un problème.

    D’où vient tout cela ? La violence et le refus de la vie naissent, au fond, de la peur. L’accueil de l’autre, en effet, est un défi à l’individualisme. Pensons, par exemple, au moment où l’on découvre qu’une vie naissante est porteuse de handicap, même grave. Les parents, dans ces cas dramatiques, ont besoin de vraie proximité, de vraie solidarité, pour affronter la réalité en dépassant les peurs compréhensibles. Au contraire ils reçoivent souvent des conseils pressés d’interrompre la grossesse, ce qui est une façon de parler : “interrompre la grossesse” signifie “descendre quelqu’un”, directement.

    Un enfant malade est comme tout nécessiteux de la terre, comme une personne âgée qui a besoin d’assistance, comme tant de pauvres qui ont de la peine à vivoter : celui, celle que l’on présente comme un problème, est en réalité un don de Dieu, qui peut me sortir de l’égocentrisme et me faire grandir dans l’amour. La vie vulnérable nous montre la voie de sortie, le chemin pour nous sauver d’une existence repliée sur elle-même et découvrir la joie de l’amour. Et ici je voudrais m’arrêter pour remercier de nombreux volontaires, remercier le fort volontariat italien, qui est le plus fort que j’ai connu. Merci.

    Et qu’est-ce qui conduit l’homme à refuser la vie ? Ce sont les idoles de ce monde : l’argent – c’est mieux de se débarrasser de ça, parce que ça coûtera –, le pouvoir, le succès. Ce sont de faux paramètres pour apprécier la vie. L’unique mesure authentique de la vie, quelle est-elle ? C’est l’amour, l’amour avec lequel Dieu l’aime ! L’amour avec lequel Dieu aime la vie : c’est la mesure. L’amour avec lequel Dieu aime toute vie humaine.

    En effet, quel est le sens positif de la parole ‘Tu ne tueras pas’ ? Que Dieu aime la vie, comme nous l’avons écouté il y a quelques instants dans la Lecture biblique.

    Le secret de la vie nous est dévoilé dans le fait que le Fils de Dieu s’est fait homme jusqu’à assumer, sur la croix, le refus, la faiblesse, la pauvreté et la souffrance (cf. Jn 13,1). Dans tout enfant malade, dans toute personne âgée faible, dans tout migrant désespéré, dans toute vie fragile et menacée, le Christ nous cherche (cf. Mt 25,34-46), il cherche notre cœur, pour nous dévoiler la joie de l’amour. Cela vaut la peine d’accueillir toute vie parce que tout homme vaut le sang du Christ lui-même. (cf. 1 P 1,18-19). On ne peut mépriser ce que Dieu a tant aimé !

    Nous devons dire aux hommes et aux femmes du monde : ne méprisez pas la vie ! La vie d’autrui, mais aussi la sienne, parce que le commandement « Tu ne tueras pas » vaut aussi pour elle. Il faut dire à tant de jeunes : ne méprise pas ton existence ! Arrête de rejeter l’oeuvre de Dieu ! Tu es une oeuvre de Dieu ! Ne te sous-estime pas, ne te méprise pas avec des dépendances qui te ruineront et qui te conduiront à la mort !

    Que personne ne mesure la vie selon les tromperies de ce monde, mais que chacun s’accueille lui-même et les autres au nom du Père qui nous a créés. Il est « amant de la vie »: c’est beau cela, “Dieu est amant de la vie”. Et nous lui sommes tous si chers, qu’il a envoyé son Fils pour nous. « Car Dieu – dit l’Evangile – a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle.» (Jn 3,16).

    ______________________
    [1] Cf. Congrégation pour la Doctrine de la foi, Istr. Donum vitae, 5: AAS 80 (1988), 76-77: « La vie humaine est sacrée parce que, dès son origine, elle comporte l’action créatrice de Dieu et demeure pour toujours dans une relation spéciale avec le Créateur, son unique fin. Dieu seul est le Maître de la vie de son commencement à son terme: personne, en aucune circonstance, ne peut revendiquer pour soi le droit de détruire directement un être humain innocent ».

  • Le versant traditionnel du pontificat de Paul VI

    IMPRIMER

    "La Lettre de Paix liturgique", lettre 664 du 10 Octobre 2018

    LA FACE TRADITIONNELLE DE PAUL VI

    Paul VI, pape-Janus, à deux visages ? Sa prochaine canonisation le dimanche 14 octobre 2018 soulève des réactions diverses, comme plus généralement les béatifications et canonisations très rapides de tous les papes qui ont présidé ou qui ont succédé au concile Vatican II. Nous n’avons pas la compétence pour entrer dans ces discussions, ni dans celles concernant l’autorité de ces canonisations à marche forcée. 

    En revanche, nous voudrions donner notre sentiment sur le jugement assez courant qui classe et oppose les papes du Concile et de l’après-Concile, en « libéraux » (Paul VI, le Pape François), d’une part, et en « restaurationnistes » (Jean-Paul II, Benoît XVI), d’autre part. Les choses nous paraissent autrement complexes, spécialement en ce qui concerne Paul VI.

    Sans doute a-t-il présidé un concile qui a apporté dans l’Eglise un bouleversement dont plus personne aujourd’hui n’ose affirmer qu’il a été un merveilleux « printemps ». Sans doute est-il le pape qui a promulgué des textes fondateurs de doctrines particulièrement novatrices comme celle de l’œcuménisme. Sans doute – et cela nous est particulièrement sensible – est-il l’homme d’une réforme liturgique, que nous qualifierions plus volontiers de révolution.

    Et cependant, il est aussi l’auteur d’une série de textes en sens opposé qui, à notre avis, lui mériteraient tout autant que Jean-Paul II, la qualification de pape de « restauration », ce qui, par la même occasion, permet de préciser la compréhension ambivalente de ce terme qui tire son origine du thème développé par le cardinal Joseph Ratzinger dans son Entretien sur la foi de 1985.

    Lire la suite

  • Conseil de l'Europe : nier la différence entre les familles traditionnelles et les «familles arc-en-ciel» ?

    IMPRIMER

    Du Dr Puppinck (https://eclj.org/family/pace/a-swedish-parliamentary-lgbtiq-report-dividing-europe-?lng=fr) : 

    Un rapport « Vie privée et familiale: parvenir à l'égalité quelle que soit l'orientation sexuelle » (Doc. 14620 (2018) sera examiné lors de la session plénière d'automne de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE). Ce texte nie la différence entre les familles d’une part et d’autre part les ménages qu'il appelle «familles arc-en-ciel». Le 10 octobre 2018, l'APCE examinera et votera le projet de résolution.

    Le rapporteur suédois Jonas Gunnarsson remplit sa mission de rapporteur général de l'APCE sur les questions LGBT, poste créé pour lui en 2015. Le « rapport LGBTIQ+ » vise à contraindre les États à accorder « des droits non naturels » à des types de relations toujours plus originaux. La procréation médicale assistée (PMA) pour les lesbiennes est actuellement débattue au Conseil de l'Europe. Avec ce projet de résolution, elle s'efforce d'imposer son influence politique à d'autres États, en particulier à la France où la PMA pour les lesbiennes est illégal. Ce faisant, M. Gunnarsson prend délibérément le risque d'accroître à la fois la division politique de l'Europe et la perte de crédibilité des institutions internationales. Cette tentative d'imposer des valeurs scandinaves à des États comme la France montre également l’absence de consensus, même au sein de la société occidentale. S'il n'y a pas d'unité à l'Ouest, comment pouvons-nous nous attendre à ce que les États d'Europe de l'Est s'adaptent à la vision de M. Gunnarsson sur la sexualité et la famille? Le rapporteur veut propager l'universalité des droits Scandinaves auprès des « couples de même sexe » au sein du Conseil de l'Europe, bien qu'ils n'aient aucune base légale ou culturelle dans le reste des États membres.

    Le rapport exhorte les États membres à renverser toutes les normes familiales. Il introduit trois catégories différentes de « familles » - les « familles du même sexe », les « autres familles arc-en-ciel » et les « autres familles » - et demande aux États de reconnaître ces « familles » et leur soi-disant réalité. Quelle réalité et de quoi? Le rapporteur suédois n'a pas défini ces catégories. L’expression « familles arc-en-ciel », bien qu’elle n’ait pas de définition légale, mine la clarté et la crédibilité du rapport et, partant, sa légitimité. Selon le « rapport LGBTIQ+ », ces « familles arc-en-ciel » seraient discriminées dans leur droit de jouir de la vie privée et familiale, protégées par l'article 8 de la Convention européenne des droits de l'homme. Le rapport aborde de nombreuses questions, notamment l’adoption d’un enfant. En remarquant une supposée acceptation croissante des États concernant les « droits d’adoption », le rapporteur Suédois réduit l’Europe à la Scandinavie et aux pays occidentaux. En réalité, seuls 16 États sur 47 ont légalisé l'adoption plénière pour des « couples de même sexe ».

    Lire la suite

  • Synode : lettre ouverte d'une jeune femme aux évêques sur le thème de l'homosexualité

    IMPRIMER

    LGBT et Synode: la lettre d'une jeune (source)

    Mgr Chaput, avec la collaboration du cardinal Napier, a publié cette lettre d'une jeune catholique aux prises avec une attirance pour les personnes de même sexe et qui fut dévastée d'apprendre que des groupe et des personnes pro-LGBT voulaient que l'Église change son enseignement lors du Synode des jeunes. Voici donc une traduction française de la lettre en question:

    Note de l’éditeur: Le cardinal Wilfrid Fox Napier, O.F.M., est archevêque de Durban, Afrique du Sud. Avec Mgr Chaput, il a siégé au synode des évêques de la famille de 2015, et au conseil permanent du Synode des évêques qui a aidé à planifier le synode de 2018. Au synode actuel sur la jeunesse, le cardinal Napier siège à la commission de la communication du synode. Il a reçu la lettre suivante et l’a communiquée à Mgr Chaput après les interventions du synode de ce 4 octobre dernier. Nous l’utilisons ici avec la permission du cardinal Napier et de l’archevêque Chaput.

    ---

    Lettre ouverte aux évêques sur le thème de l'homosexualité au Synode de la jeunesse 

    ''Chers évêques de la sainte Église catholique, Quand j’ai été informé des efforts déployés par des groupes pro-LGBT essayant de persuader les évêques catholiques de changer l’enseignement de l’Église sur l’homosexualité, en particulier lors du Synode de la jeunesse de cette année, cela m’a dévasté. En tant que personne qui a non seulement grandi dans l'Église, mais qui en est venue à l'aimer et à aimer ses enseignements, je ne voudrais pas que ses enseignements soient altérés de quelque manière que ce soit, en particulier d'une manière qui pourrait causer des dommages aussi graves. 

    Je souhaite alors mettre mon cœur à nu et partager avec vous, chers évêques de la sainte Église, une partie de mon histoire et de mes convictions, et vous prier de maintenir les enseignements bons, vrais et beaux de l’Église sur l’homosexualité. Je suis une jeune femme catholique de 22 ans qui éprouve des attirances pour les personnes du même sexe. Alors que je grandissais, j'ai entendu très peu, voire rien du tout, parler d'homosexualité, même si j'ai fréquenté une école catholique de la pré-maternelle à la douzième année. Quand j'ai finalement accepté le fait que je m'intéressais romantiquement à d'autres femmes, cela m'a terrifié. Je ne savais pas à qui m'adresser, à qui parler ou si je ne pouvais en parler du tout. La peur m'a paralysée dans le silence pendant un bon moment.

    Au fil du temps, j’ai commencé à en apprendre davantage sur les enseignements de l’Église catholique sur l’homosexualité et, pendant un certain temps, je ne les ai pas compris. Je ne savais pas trop ce que signifiaient les mots «objectivement» et «intrinsèquement désordonné», et à vrai dire, j’avais le sentiment que je ne voulais pas savoir. Ce n’est que vers l’âge de 20 ans que j’ai enfin commencé à comprendre. Je dois admettre que je n’ai pas aimé ce que j’ai entendu, mais je savais que c’était ce que j’avais besoin d’entendre. Récemment, je suis tombé sur une citation de l'abbé Jean-Charles Nault, O.S.B., qui disait beaucoup de vérité. Cela se lisait comme suit:

    «Pour les philosophes de l'Antiquité et pour toute la tradition chrétienne, la liberté est la capacité dont dispose l'homme - une capacité appartenant conjointement à son intellect et à sa volonté - d'accomplir des actions vertueuses, de bonnes actions, des actions excellentes, quand il le veut et comme il le souhaite. La liberté de l’homme est donc sa capacité à accomplir de bonnes actions facilement, joyeusement et durablement. Cette liberté est définie par l'attrait du bien.»

    À maintes reprises, nous entendrons des phrases telles que «Je veux juste la liberté d'aimer qui je veux» de la part des membres de la communauté LGBTQ. Ce désir est intrinsèquement bon, quand il est correctement ordonné. 

    L’homme n’est vraiment libre que dans la mesure où il peut choisir de faire ce qu’il devrait, et pas simplement ce qu’il veut, car les choses que nous pourrions vouloir ne sont pas toujours bonnes pour nous.

    Je voulais être dans une relation de même sexe. Le désir était parfois écrasant, au point que je ne voyais plus d'autre moyen de passer à travers la journée. Mais je sais maintenant, grâce aux bons et gracieux enseignements de Dieu par le biais de son Église, qu'une telle relation nuit non seulement à ma liberté d'aimer de manière authentique, mais également à ma capacité à atteindre la sainteté. En allant un peu plus loin, être dans une telle relation pourrait finalement m'empêcher de passer mon éternité avec mon seul véritable amour, Jésus. 

    Mes chers évêques, il n’y a personne sur cette terre qui n’est pas appelé à une vie de chasteté, y compris mes frères et soeurs qui éprouvent des attirances envers le même sexe. Ce n'est pas que l'Église est oppressante et voudrait que nous soyons misérables et passivement soumis à elle, mais parce que chacun de nous est invité à entrer dans la vie divine de notre Créateur, une vie dans laquelle aucun péché ne peut subsister.

    Le Catéchisme déclare au paragraphe 2331 que "Dieu est amour. Il vit en lui-même un mystère de communion et d’amour. En créant l’humanité de l’homme et de la femme à son image ... Dieu inscrit en elle la vocation, et donc la capacité et la responsabilité correspondantes, à l’amour et à la communion." Non seulement on devrait me rappeler qu'en tant que chrétienne, je suis appelée à aimer comme le Christ nous a aimé, mais que j'ai aussi la capacité de le faire. Je suis capable d'amour authentique. Me dire que ma croix d’attraction du même sexe est trop lourde pour que je puisse aimer comme le Christ m’y appelle, n’est pas seulement dégradant, c’est aussi un mensonge. Dieu ne m'a pas abandonné quand l'homme a péché en premier au commencement, et il ne m’abandonnera pas maintenant.

    Il m'a appelé, et chacun de nous, à lui, et j'ai l'intention de revenir à lui, peu importe la lourdeur de ma croix. Comme le Christ se souvenait de moi sur la croix, je prie pour que vous vous souveniez de moi et de mes frères et sœurs comme moi, chers évêques, lorsque vous priez et discutez de la manière d'aider les jeunes en matière de foi et de vocation, spécialement au sujet de l'homosexualité. N'oubliez pas que, comme l'a dit sainte Thérèse, la Petite Fleur, l'une de mes chères protectrices, «ma vocation est d'aimer». 

    Bien à vous dans le Christ 

    Avera Maria Santo''

    Source

    Mgr Chaput a également publié cette lettre sur son compte Facebook: ''Archbishop Charles J. Chaput''

  • Euthanasie : l'Association Médicale Mondiale résiste aux pressions des Canadiens et des Néerlandais

    IMPRIMER

    EUTHANASIE : L’ASSOCIATION MÉDICALE MONDIALE RÉSISTE AUX PRESSIONS DES CANADIENS ET DES NÉERLANDAIS

     de genethique.org

    Les associations médicales canadiennes et néerlandaises, toutes deux favorables à l’euthanasie, ont tenté en vain de modifier la position de l’Association médicale mondiale sur le sujet. Leur projet de résolution en faveur de l’euthanasie a été retiré faute de soutien lors de la réunion annuelle de l’AMM.

    Diverses associations locales ont au contraire montré leur opposition à l’euthanasie : pour le Brésil « si le médecin est préparé non seulement à soigner mais aussi à tuer, l’éthique de la pratique médicale et la confiance du patient envers son médecin seront très malmenées ». Les associations médicales de la région Asie-Pacifique (Australie, Nouvelle Zélande, Japon, Chine) et d’Israël, africaines, allemande ont toutes fait connaitre leur opposition à l’euthanasie.

    Source : Bioedge (6/10/2018)

  • L'amour vrai se situe au seuil de l'autre

    IMPRIMER

    De Mathilde de Robien sur aleteia.org :

    Martin Steffens : « La pornographie est l’image fausse d’un désir vrai »

    Agrégé de philosophie, Martin Steffens, 41 ans, marié et père de quatre enfants, vient de publier "L’amour vrai, au seuil de l’autre" (Salvator), un essai sur l’amour, et en négatif, sur la pornographie. En disséquant ces deux notions, en les opposant, parfois même en les comparant, l’auteur démêle le vrai du faux, non pas dans une démarche morale, mais plutôt de recherche de la vérité. Il définit l’amour comme la vocation de tout homme au don de soi. Entretien.

    Aleteia : Vous dites dans votre livre que la pornographie contient une part de vérité. Vous prenez l’exemple de la tapette à souris qui contient une « vraie » part de fromage pour attirer le rongeur. Quelle est cette part de vérité ?

    Martin Steffens : Comme la tapette à souris, la pornographie utilise quelque chose de vrai, de beau, de fort pour nous attirer. Cette part de vérité, c’est le désir que Dieu a mis dans nos cœurs, c’est l’amour fou auquel tout homme est appelé. La pornographie nous attire et nous attrape par cette caricature de l’amour que le désir croit reconnaître. La pornographie ne marche que parce qu’elle profane quelque chose de sacré. Elle singe l’amour, en mimant le désir humain de se donner sans réserve. Si elle ne faisait pas écho à un désir inscrit au plus profond du cœur de l’homme, regarder un homme et une femme s’accoupler aurait le même effet qu’un documentaire animalier ! Or ce n’est pas le cas, il y a une attirance, une sidération, des effets destructeurs, parce qu’elle est l’image fausse d’un désir vrai : le désir de vivre avec son corps un don total.

    Lire la suite sur aleteia.org

     
  • Ce qui est vrai au Kivu l’est peut-être aussi en France…comme en Belgique et ailleurs !

    IMPRIMER

    De Michel Janva sur le site du « Salon Beige »:

    "Le nouvel album en bande dessinée de Jean Van Hamme, Kivu, dessiné par Christophe Simon, met en scène le médecin congolais Denis Mukwege, qui vient de recevoir le Prix Nobel de la paix, (conjointement à la yézidie Nadia Murad).

    Cet album raconte à la manière d’un thriller comment un jeune ingénieur belge découvre ce qui se déroule actuellement au Kivu, une région de l’est de la République démocratique du Congo ravagée par les guerres, les massacres et les épidémies depuis de longues années. L’intrigue met en scène un ingénieur parti au Rwanda pour surveiller la négociation d’un important contrat concernant le coltan, un minerai précieux devenu un véritable trésor pour l’industrie high-tech. Sur place, le jeune homme découvre le règne du cynisme et de la corruption. Surtout, il croise la route de Violette, une enfant congolaise violée et traquée par un puissant chef rebelle… Pris au piège, l’ingénieur décide de faire ce que sa conscience lui dicte. Ce qui l’amène bientôt à se réfugier dans la clinique du Dr Mukwege, à Panzi, un lieu protégé où travaille également le docteur Guy-Bernard Cadière.

    BD Van Hamme 51hjj-irm8l-_sx375_bo1204203200_-1050x600.jpg

    Voici un extrait de cette BD :

    BD Van Hamme img_1989-1024x529.jpg

    La destruction de la famille ne s’opère pas qu’au Kivu, hélas."

    Ref. Ce qui est vrai au Kivu l’est peut-être aussi en France

    Jean Van Hamme, né le 16 janvier 1939 à Bruxelles, est un romancier et scénariste belge de bande dessinée et de téléfilms.Il est surtout connu pour avoir créé et scénarisé les aventures de trois personnages de la bande dessinée belge, Thorgal (1977), XIII (1984) et Largo Winch (1990). Avec Christophe Simon au dessin, « Kivu » qui paraît aux éditions du Lombard est l’un des albums-choc de la rentrée, cet automne.

    JPSC

  • Choquants, voire odieux : les propos du président du Centre d'Action Laïque

    IMPRIMER

    De Jean-Jacques Durré sur Cathobel :

    Des propos choquants

    La semaine dernière, la commission Justice de la Chambre a examiné le projet de loi sur le statut de « l’enfant né sans vie ». L’objectif de ce projet est d’établir la reconnaissance d’un enfant né sans vie 140 jours après la fécondation.

    Dans une carte blanche publiée dans Le Soir, Henri Bartholomeeusen, président du Centre d’Action Laïque (CAL) y voit la probabilité de « conséquences néfastes sur les plans humain et scientifique qu’une telle reconnaissance pourrait avoir ». En poursuivant la lecture de sa prose, on en tombe à la renverse. Il juge que sur le plan administratif, « le projet introduit une confusion légale entre un fœtus et un enfant au prétexte de favoriser un processus de deuil ». Et il ajoute: « Chacun comprend que pour les personnes concernées, il s’agit bien d’un enfant qui aurait dû naître et dont elles subissent le deuil. Mais le ‘personnifier’ à l’état civil comme s’il était effectivement ‘né’, ‘décédé’ relève d’une fiction qui, à la supposer motivée par la seule compassion, ne sera pas forcément un apaisement. » Le président du CAL estime encore que ce projet de loi « imposera finalement à la population une vision qui est lourde de sens: un fœtus est une personne ».

    Lourde de sens? M. Bartholomeeusen, je ne peux accepter ce discours! Pour moi, dès qu’il y a conception, il y a vie. Après quelques jours, lorsqu’une échographie est pratiquée, on entend le cœur battre. N’est-pas là un être, certes en devenir, mais vivant? Au fil des semaines de grossesse, il se développe et chaque examen échographique le montre. Alors, oui le fœtus est bien une « personne ».

    Reconnaître l’existence pour les enfants morts en cours de grossesse pose-t-il problème? Avez-vous songé à la future maman qui a porté cette vie, malheureusement interrompue, en elle? Pensez-vous à ce papa qui se fait une joie de la paternité et qui voit celle-ci s’anéantir? Le débat bioéthique est complexe. Chaque cas est différent. Votre combat est motivé par la peur de voir le « droit » à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) se réduire. Un avortement est toujours une douleur. Mais si vous prônez le « droit à la mort », j’estime que le droit à la vie est fondamental. Sinon notre société court à sa perte. Soutenir que le fœtus n’est pas un être vivant, c’est le considérer comme une chose ou pire, comme un déchet. C’est choquant, voire odieux.

  • Pape François : l’affaire McCarrick est renvoyée à une étude « approfondie ».

    IMPRIMER

    Lu sur le site de notre confrère « diakonos.be » :

    Mc Carrick 43302789_2156926611231110_6536636235316723712_n.jpg« Après la publication des accusations concernant conduite de l’Archevêque Theodore Edgar McCarrick, le Saint-Père François, bien conscient et préoccupé du désarroi que celles-ci provoquent dans la conscience des fidèles, a demandé que l’on publie le communiqué suivant :

    En septembre 2017, l’Archidiocèse de New-York a signalé au Saint-Siège qu’un homme accusait celui qui était encore le cardinal McCarrick d’avoir abusé de lui dans les années soixante-dix. Le Saint-Père a décidé d’ouvrir une enquête préalable approfondie sur le sujet, qui s’est déroulée à l’Archidiocèse de New-York, et au terme de celle-ci, les documents pertinents ont été transmis à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Entretemps, étant donné que des graves indices étaient apparus au cours de l’enquête, le Saint-Père a accepté la démission de l’Archevêque McCarrick du Collège des cardinaux, en lui interdisant d’exercer publiquement le ministère et en lui ordonnant de mener une vie de prière et de pénitence.

    Le Saint-Siège ne manquera pas de publier en temps voulu les conclusions de l’affaire impliquant l’Archevêque McCarrick. Concernant les autres accusations portées contre le prélat, le Saint-Père a décidé que les informations recueillies au cours de l’enquête préalable devaient être rassemblées avec une étude approfondie ultérieure de tous les documents se trouvant dans les archives des Dicastères et des Bureaux du Saint-Siège concernant l’ex-cardinal McCarrick dans le but de vérifier tous les faits le concernant, de les replacer dans leur contexte historique et de les évaluer objectivement.

    Le Saint-Siège est bien conscient qu’il pourrait ressortir de l’examen des faits et des circonstances des choix qui ne seraient pas cohérents avec l’approche actuelle de ces questions. Toutefois, comme a déclaré le Pape François, « nous suivrons le chemin de la vérité, où qu’il puisse nous conduire » (Philadephie, 27 septembre 2015). Ni les abus ni leur couverture ne sera plus toléré. Traiter différemment les évêques qui les ont commis où qui les ont couverts représente en fait une forme de cléricalisme qui ne sera plus jamais accepté.

    Le Saint-Père François renouvelle son invitation pressante à rassembler les forces pour combattre la grave plaie des abus au sein et hors de l’Église et pour éviter que de tels crimes ne soient encore commis à l’avenir au dépens des innocents et des plus vulnérables de notre société. Comme annoncé précédemment, il a convoqué les Présidents des Conférences épiscopales du monde entier en février prochain alors que résonnent encore les mots de sa récente Lettre au peuple de Dieu : « Le seul chemin que nous ayons pour répondre à ce mal qui a gâché tant de vies est celui d’un devoir qui mobilise chacun et appartient à tous comme peuple de Dieu. Cette conscience de nous sentir membre d’un peuple et d’une histoire commune nous permettra de reconnaitre nos péchés et nos erreurs du passé avec une ouverture pénitentielle susceptible de nous laisser renouveler de l’intérieur. »

    Source: salle de presse du Saint-Siège
     

    Ref. Pape François : l’affaire McCarrick  est renvoyée à une étude « approfondie ». 

    JPSC 

    Le commentaire de Marco Tosatti

  • Le docteur Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la paix

    IMPRIMER

    Mukwege 648x360_docteur-denis-mukwege-femmes-panzi.jpgAvec une confiance inébranlable en Dieu, ce médecin congolais soigne des milliers de femmes rescapées de viols et témoigne dans le monde. Il a été nommé Prix Nobel de la Paix 2018 ce vendredi 5 octobre (prix partagé avec Nadia Murad, une ancienne victime du groupe Etat islamique). Le gouvernement congolais a "félicité"  Denis Mukwege, « malgré les "désaccords" avec cette figure de la société civile congolaise aux messages radicaux contre le régime du président Joseph Kabila (Belga) ». 

    Lu sur le site du magazine «Famille chrétienne »,  sous la signature de Pierre Jova :

    « L’homme qui répare les femmes ». Ce titre singulier, le Dr Denis Mukwege le doit à son engagement. Gynécologue, il soigne les victimes de viols de guerre dans la région des Grands Lacs, à l’est de la République démocratique du Congo. Habitué des unes du Monde et de Time Magazine, il a reçu le prix Sakharov du Parlement européen, en 2014. Des honneurs qui, souvent, omettent de mentionner sa foi chrétienne. Elle est pourtant palpable.

    Dans le salon de l’hôtel parisien où nous le rencontrons, le médecin congolais a posé sur sa table une Bible. Il est de passage en France pour présenter l’ouvrage de Nicolas Fouquet Ils ont aimé leur prochain (Blf éditions), série de portraits de philanthropes chrétiens, dont il a rédigé la préface. La voix posée, le Dr Mukwege, qui a échappé à six tentatives d’assassinat, ouvre son cœur. Les yeux plantés dans les nôtres.

    « Je n’avais jamais planifié ma vie. C’est un accident de parcours.  J’avais fait des études pour soigner la mortalité infantile », raconte celui qui, dans sa jeunesse, visitait les enfants malades avec son père, pasteur pentecôtiste. Après des études à l’université d’Angers, il retourne dans son pays natal pour ouvrir un hôpital à Bukavu, à la frontière avec le Rwanda. La guerre civile qui s’ouvre en 1998 lui apporte sa première patiente. « Cette femme, qui avait subi un viol, était très gravement blessée au niveau génital. Au bout de trois mois, une cinquantaine d’autres se sont présentées avec des séquelles identiques. »

    Depuis, le médecin et son équipe ont soigné près de cinquante mille femmes rescapées de ces viols commis avec une extrême brutalité par des soudards. « C’est une arme de guerre satanique, détruisant la femme et son entourage, s’attaquant à l’Église, dont la cellule de base est la famille », juge Denis Mukwege. Il blâme sévèrement la cupidité des grands groupes occidentaux, qui achètent les bandes armées de la région pour exploiter le coltan, un minerai utilisé pour les condensateurs d’ordinateur et de téléphone portable. « Si cette exploitation était réglementée, les milices ne se battraient plus sur le corps des femmes. »

    Épuisé de voir se succéder dans son hôpital, depuis vingt ans, « la mère, la fille et la petite-fille », il parcourt le monde pour alerter les décideurs internationaux. « Je suis citoyen, je dois participer à la gestion de la cité. L’indifférence a toujours tué, surtout les innocents. Je considère qu’on ne peut pas garder le silence, qui peut apparaître comme une complicité. »

    Battu par les flots de l’horreur, Denis Mukwege est un roc. Les femmes qu’il opère ne se révoltent-elles pas contre Dieu ? « Elles sont animées d’une force morale et spirituelle qui les poussent en avant. Je me sens si petit devant elles. » Lui-même, n’a-t-il jamais été tenté de reprocher au Seigneur ces atrocités ? « Mon Dieu est un Dieu de miséricorde, qui nous donne sa grâce, mais aussi le choix. Nous ne sommes pas ses esclaves. Celui qui ne voit pas dans l’autre l’image de Dieu, c’est son péché. Ce n’est pas de Dieu, mais de la perversion humaine que vient le péché. »

    Cette confiance inébranlable fait du lui un missionnaire dans l’Occident sécularisé. Il témoigne de sa foi auprès des dirigeants et milliardaires désireux de l’aider, comme Bill Gates. « Ils veulent être heureux en servant l’homme : ils comprennent que leur fortune ne peut pas les combler. Mais ils ont besoin de faire l’expérience qu’ils sont aimés de Dieu, et que c’est de Lui dont on tire la force d’aider son prochain ! » De l’aider, et, ce qui est plus difficile encore, la force de l’aimer.  »             

    Ref. Le docteur Denis Mukwege reçoit le prix Nobel de la paix

    Panzi bklv_p14.jpgL’hôpital du Dr Denis Mukwege à Bukavu est situé à Ibanda: la plus importante (résidence du gouverneur de la province du Sud-Kivu, anciens quartiers européens) -quoique la moins peuplée- des trois communes de la ville.  L’hôpital se trouve dans le quartier en expansion de Panzi  (où l’on a beaucoup construit, le long de la route vers Uvira via Nyangezi : photo). L'hôpital de Panzi a été fondé en 1999 par les pentecôtistes d’Afrique centrale. La population de la RDC est christianisée à 80-90% environ: 50% de catholiques et de 20 à 35% de protestants. Le reste se partage entre animistes et musulmans.

    JPSC

  • L'avortement est sorti du code pénal

    IMPRIMER

    LES DÉPUTÉS BELGES SORTENT L'AVORTEMENT DU CODE PÉNAL

     de genethique.org

    En Belgique, après des mois de débat tant au Parlement que dans la société civile, la loi Lallemand-Michielsens de 1990 sur l’IVG a fait l’objet d’une révision qui a été adoptée hier à 84 voix pour, 39 contre et cinq abstentions.

    Le texte sort l'IVG du Code pénal, mais maintient les sanctions pénales pour les femmes et les médecins si cette IVG est pratiquée hors des conditions prévues par la loi. Il conserve « le délai actuel de 12 semaines de grossesse au-delà duquel l'avortement est interdit » et « des aménagements sont prévus pour le délai de réflexion de 6 jours ».

    La notion de détresse a été cependant abandonnée, le fait d'entraver l'accès à un établissement pratiquant l'IVG sera désormais, enfin, un médecin opposé à l'avortement sera obligé « de recommander à la femme qui souhaite avorter un confrère susceptible de satisfaire sa demande ».

    Pour Sylvie Lausberg, la présidente du conseil des femmes, « ils ont fait pire que bien ».Elle considère qu’ « en conservant des sanctions pénales et le délai actuel, la majorité se contente de reproduire les conditions de la loi de 1990, près de trente ans après son adoption ».

    En Belgique, 20 000 avortements sont pratiqués chaque année.

    Sources: Afp (04/10/2018) - La Libre (04/10/2014) - RTL (05/10/2018)

    Ainsi, au moment où, dans notre pays, on adopte des lois pour protéger les chiens et les chats, le petit d'homme à naître est de moins en moins protégé et son élimination ne relève même plus du code pénal. Plus que jamais s'accuse la ligne de partage entre ceux qui tiennent pour rien la vie éclose dans le sein maternel et ceux qui y voient la merveille de grand prix qu'il faut préserver. Il faut bien constater que dans les rangs de la classe politique, rares sont ceux qui se montrent encore soucieux du respect de la vie.

  • Bruxelles (Stockel) : L'éthique des vertus... ou l'art d'être heureux - Ecole du dimanche 2018-2019

    IMPRIMER

    Sans titre.jpg