Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 375

  • GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    IMPRIMER

    Nous l’avons signalé : un salon de promotion de la GPA s'est tenu à Bruxelles le 3 mai dernier. Pour Xavier Lombard, qui y a assisté, la pratique des mères porteuses éthique est une fiction. Figarovox publie aujourd’hui  ses impressions :

    « Le 3 mai à Bruxelles, dans un bâtiment de la région bruxelloise une société américaine Men Having Baby, MHB a réuni 200 personnes venant de Belgique, de France et d'Allemagne, pour leur proposer les services d'une vingtaine d'agences et de cliniques spécialisées dans la pratique de la Gestation Pour Autrui (GPA) aux USA, Canada et Inde. Curieux de savoir comment le business de la GPA s'organise, je participe à la journée.

    Avec un sourire colgate, le directeur de MHB tente de rassurer l'auditoire, «notre société ne fait pas de bénéfices et nous allons vous aider dans le labyrinthe de la GPA afin de vous permettre de trouver la meilleure agence au moindre coût». «La GPA est un parcours complexe qui exige de nombreux intermédiaires. Il faut d'abord acheter un ovocyte, l'idéal étant une étudiante dans la vingtaine possédant un maximum de traits physiques communs avec le donneur de sperme, taille-couleur des yeux etc…» Bien sûr aucune information n'est communiquée, sur les risques de l'opération pour la jeune fille, et notamment le niveau minimal d'indemnisation, en cas de complication.

    Les orateurs se succèdent pour asséner leurs slogans publicitaires. Telle agence fabrique «des enfants merveilleux», telle autre agence produit «des enfants parfaits», quand à la troisième, «avec nous tout est possible». Les agences tentent de rendre le sordide acceptable. Elles font la promotion d'un «voyage de la maternité de substitution», un vocabulaire soigneusement choisi anesthésie la conscience de la transgression. Tout est bon pour réduire la facture au maximum. Un homme donne son témoignage: «mon partenaire et moi, nous avons fait fabriquer 12 embryons, qui ont été congelés dans un soucis de planification et d'économies. Un premier enfant est né, suivi d'un deuxième enfant 3 ans plus tard.» Cheaper by dozen comme disait Mr Gilbreth. 

    Sur le temps de midi, une quinzaine de stands attirent les participants avec des petits fours. De quoi permettre à ces agences de convaincre de nouveaux clients. Les brochures au papier glacé sont couvertes d'enfants aux sourires éclatants.

    Dans l'après-midi, des sessions sont organisées pour chacun des groupes de participants belges, français et Allemand où la GPA commerciale est prohibée. Un médecin, et un juriste américain viennent expliquer les différentes options et les risques liés à la filiation et à l'obtention de la nationalité lors du retour avec les enfants achetés. Premier conseil, «ce n'est pas un mais trois cabinets d'avocats qui sont nécessaires. Un avocat pour le droit commercial qui couvre les multiples intermédiaires, pour la partie d'état civil et de la filiation: un avocat dans le pays d'origine et un avocat aux États-Unis». Le juriste est un vieux briscard avec déjà 5.000 contrats de GPA en 23ans dont 800 GPA pour couples de duo d'homme. Soulignons que la GPA est, dans cette carte blanche, envisagée hors de toute considération sur la nature des personnes en couple ou célibataires qui y ont recours. Le médecin en profite pour donner son avis sur la nécessité de privilégier les situations altruistes. Il paraît sympathique, jusqu'à ce qu'il précise que «son agence peut tout sélectionner moyennant supplément de prix, notamment le sexe, la couleur de peau, les tests génétiques, la sélection des embryons», nous sommes en plein eugénisme commercial assumé. 

    Dans la salle se trouve aussi, Stéphanie Raeymaekers, elle a fondé l'association DonorKinderen, pour défendre le droit fondamental d'accès à ces origines. La GPA dans la plupart des cas ne permet pas un accès sérieux à ces origines, en particulier pour certaines GPA commerciales ou internationales. Stéphanie interpelle en privé plusieurs organisateurs. «Je constate qu'aucune place n'est accordée à l'enfant. Aucun enfant né par gestation pour autrui n'est venu témoigner aujourd'hui. Ça en dit long!». La journaliste du Soir Ann Charlotte Bersip, la cite«J'ai été achetée. Et aujourd'hui, mon association est parfois mal vue. Je suis un produit qui parle, et donc qui dérange. Nous sommes dans un pays où il est plus facile de tracer l'origine de la viande au rayon charcuterie, que celle du parent biologique d'un être humain!»

    Il faut avoir fait l'expérience de cette foire-expo de la vente d'enfant, pour comprendre la fiction que représente la pratique des mères porteuses éthiques. Légaliser le marché de la GPA avec un cadre strict est une fiction. Le déséquilibre entre l'offre et la demande est bien trop important. D'autres marchés, l'ont prouvé. La légalisation de la prostitution par exemple dans certains pays, est à l'origine de croissance très forte de ce type de marché inacceptable. Une seule solution est raisonnable, c'est une interdiction de la GPA au niveau européen dans un premier temps, puis mondial ensuite.

    Ref. GPA : de 60.000€ à 150.000€ le prix du bébé à Bruxelles

    JPSC

  • Synode sur la famille : virage du pape François ?

    IMPRIMER

    Depuis la fin du synode de 2014, le pape régnant est intervenu des dizaines de fois à propos de l’avortement, du divorce et de l’homosexualité. Mais il n’a plus dit un seul mot pour soutenir les "ouvertures" réclamées par les  novateurs : une tactique pour apparaître ensuite comme celui qui décidera souverainement du « bon » compromis ? La question est surtout de savoir si, après les ratés du synode de 2014, celui de 2015 délaissera les discussions périphériques que le pape avait lui-même suscitées, pour aborder enfin le cœur de la question, tel que Mgr Léonard l’a si bien exposé ici à l'université de Liège.

    Sur son blog « Chiesa », Sandro Magister note la prudence nouvellement apparue dans le discours papal sur ce thème.  Extrait :

    ROME, le 11 mai 2015 – La seconde et dernière session du synode consacré à la famille approche et le degré de chaleur de la discussion ne cesse d’augmenter.

    Une sortie des évêques allemands - qui considèrent désormais comme acquises, dans le "contexte culturel" de l’Église de leur pays, des modifications substantielles de la doctrine et de la pratique pastorale en matière de divorce et d’homosexualité - a dernièrement fait du bruit :

    > Synode. Les évêques allemands mettent la charrue avant les bœufs(6.5.2015)

    Il n’y a rien de nouveau dans tout cela. En effet les évêques d’Allemagne sont, pour une grande partie d’entre eux, installés sur des positions de ce genre depuis longtemps, avant même que le cardinal Walter Kasper n’ouvre le feu en prononçant son mémorable discours d’ouverture au consistoire cardinalice qui s’est tenu au mois de février 2014, discours dans lequel il a apporté son soutien à l’accès des divorcés remariés à la communion :

    La véritable histoire de ce synode. Le metteur en scène, les exécutants, les assistants (17.10.2014)

    La nouveauté, c’est quelque chose d’autre. Qui a pour personnage principal le pape François.

    Jusqu’au synode du mois d’octobre 2014, Jorge Mario Bergoglio avait manifesté, à de nombreuses reprises et de différentes manières, qu’il était favorable à ce que des "ouvertures" soient proposées en matière d’homosexualité et de remariage des divorcés et il avait obtenu à chaque fois un important écho dans les médias. Le cardinal Kasper a déclaré de façon explicite qu’il avait "élaboré en accord" avec le pape son explosif discours au consistoire.

    Lire la suite

  • Il faut interdire la GPA au nom de la justice

    IMPRIMER

    D'Eric Druenne sur le blog www.cathovox.be :

    Au nom de la justice, interdisons la GPA – la Grossesse Pour Abandon !

    La « Gestation Pour Autrui » (GPA) et ses dérives sont au cœur de l’actualité : ce dimanche 3 mai, une organisation américaine organisait à Bruxelles un salon pour vendre des services de GPA pour 75.000 à 150.000 €. Aujourd’hui la volonté de légiférer sur ce sujet est présentée comme le garde fou à cette marchandisation scandaleuse et plus largement comme la réponse à un « vide » juridique puisqu’aucune loi n’interdit explicitement la GPA dans notre pays. La GPA est cependant déjà pratiquée en Belgique (une dizaine de naissances par an depuis 15 ans) en détournant de leur but les lois sur l’abandon des enfants, sur la reconnaissance de paternité ainsi que sur l’adoption. Seule l’interdiction de la GPA est une réponse adéquate aux dérives et à l’injustice que nous pouvons déjà observer.

    Les raisons pour s’opposer à la GPA sont multiples: légales, sociales, psychologiques, philosophiques, humaines… Je souhaite, en tant que père de famille, en développer plus particulièrement deux : injustice faite à l’enfant séparé de la mère qui l’a porté et contractualisation qui réduit l’enfant à une chose.

    Lire la suite sur cathovox.be

  • La contraception, le plus grand scandale du siècle ?

    IMPRIMER

    De Famille Chrétienne :

    3 minutes en vérité avec la sexologue Thérèse Hargot qui se veut la porte-parole des jeunes femmes de sa génération, écœurées par les effets secondaires parfois mortels de la pilule. Les méthodes naturelles de régulation naturelle sont une alternative fiable… et une source de joie : « il y a quelque chose de positif à vivre pour les couples les jours d’abstinence. Dépasser son aspect juste génital, c’est vivre une sexualité plus belle et plus riche, développer un art de dire l’amour. » (Alexandre Meyer)

  • Quelle générosité à l'égard des migrants ?

    IMPRIMER

    L'abbé Benoît Lobet, sur son blog, invite à la générosité à l'égard des migrants; et cela nous interpelle :

    Quelle générosité?

    Quelques personnes, ayant lu mon précédent post sur ce blog, me demandent ce que je préconiserais concrètement en matière d'accueil des migrants.

    Voilà donc.

    Si chaque famille "moyenne" pouvait accueillir une famille, pour un temps limité, dans des maisons où, par exemple, les grands enfants partis, on a de la place.

    Si les presbytères (le mien compris) et les églises pouvaient en faire autant, ainsi que les salles paroissiales et autres lieux publics qui ne sont pas régulièrement remplis.

    Si, dans ce contexte, on pouvait partager non seulement son toit, mais aussi sa nourriture.

    Et surtout, surtout, son amitié, son amour de l'autre, de celui, en particulier qui est en détresse, qui n'a plus d'espoir chez lui, qui va y mourir s'il y reste et qui risque d'en mourir s'il en part...

    Alors mon pays - et si ces mesures étaient collectives ou européennes, "mon" Europe - reprendraient à mes yeux la valeur qu'ils perdent de jour en jour en accumulant les restrictions, les réserves, les renoncements, en se barricadant.

    (Mes parents ont fait cela, en leur temps, en accueillant dans leur ferme des réfugiés républicains espagnols, pendant l'horrible guerre civile qui à la fin des années trente a ensanglanté ce pays magnifique. Je dois bien à leur mémoire d'écrire ici ce que j'écris, et de préconiser ce que je préconise. Et mes parents, qui n'étaient pas riches, qui étaient des paysans modestes,  n'étaient pas les seuls - beaucoup de Belges à l'époque  ont été généreux.)

    Alors, me semble-t-il,  les jeunes - les jeunes qui sont, paraît-il, le premier souci de la politique! - verraient ce qu'est une patrie,  digne de ce nom (le lieu où l'on reçoit et où l'on transmet le meilleur héritage de ses pères) : une communauté fraternelle, ouverte à l'universel, solidaire. Alors ils grandiraient d'un coup, hommes et femmes enfin mûris par l'exercice de la fraternité. Ils auraient appris qu'en ce monde rien ne se possède qui ne doive être partagé, sauf à devenir un poison pour qui veut tout garder sans rien donner. Ils deviendraient les amis d'autres jeunes, jeunes comme eux mais à l'inverse d'eux privés de tout, et ces nouveaux venus changeraient à jamais leur vie et leur regard sur le monde.

    Je ne suis pas économiste, mais je suis sûr, au plus profond de moi, que cela ne ferait aucun tort à l'économie, car on ne se fait jamais aucun tort quand on vient au secours de celui qui en a besoin.

    Je rêve d'un pays où l'on apprenne cela, où on le vive. 

    Et ce rêve est "par delà la religion", je le crois universel :

    "Cymodocée commençait à sentir une vive frayeur, qu'elle n'osait toutefois laisser paraître. Son étonnement n'eut plus de bornes lorsqu'elle vit son guide s'incliner devant un esclave délaissé qu'ils trouvèrent au bord d'un chemin, l'appeler son frère, et lui donner son manteau pour couvrir sa nudité. 'Etranger, dit la fille de Démodocus, tu as cru sans doute que cet esclave était quelque dieu caché sous la figure d'un mendiant, pour éprouver le cœur des mortels?' - 'Non, répondit Eudore; j'ai cru que c'était un homme.' " (CHATEAUBRIAND, Les Martyrs)

  • GPA : il n'y a pas de traite d'êtres humains "éthique" !

    IMPRIMER

    GPA: Il n’y a pas de traite d’êtres humains éthique !

    Une opinion de Joseph Junker, Ingénieur civil et blogueur à www.speculooz.com publiée sur LaLibre.be :

    Ce dimanche 3 mai au siège du gouvernement bruxellois, des bébés ont été vendus. Au cœur de notre capitale, des contrats ayant pour objet la livraison d’un être humain ont été négociés. Inacceptable. Abject. Répugnant. On m’accusera sans doute volontiers de lancer des points Godwin à l’emporte-pièce, je n’en ai cure. Car quand dans une démocratie des enfants sont l’objet d’un commerce, que peut-il arriver de pire ? Quelle est l’étape suivante ?

    On ergote volontiers sur l’aspect scandaleusement commercial de ces transactions, mais il faut aussi se rappeler le fond de la chose qui n’est guère plus reluisant : Il s’agit d’une part d’enlever un enfant à peine né à sa mère pour le confier à des gens qui ne sont pas ses parents et d’autre part de prostituer (pardon en langage politiquement correct « de louer »), neuf mois durant pour des tiers le corps d’une femme en l’une des choses les plus intimes : sa maternité. Si je conviens volontiers que le fait de payer pour cela ajoute un relent particulièrement désagréable à la chose, quiconque a tenu comme moi un nourrisson dans ses bras comprendra qu’il lui importera peu de savoir un jour s’il a été vendu ou « donné » comme un chaton. Ce qui compte pour lui et le rends inconsolable, c’est sa maman. Le reste n’est que détail, rien de plus que l’arme du crime par lequel est commise l’injustice ultime : celle faite à un enfant.

    Lire la suite

  • Bruxelles : SUCCES DE L’ACTION ANTI-GPA CE DIMANCHE 3 MAI PLACE ROYALE

    IMPRIMER

    DSC_0598.jpg"Action pour la Famille" se réjouit du SUCCES DE L’ACTION ANTI-GPA CE DIMANCHE 3 MAI PLACE ROYALE :

    Nous étions près d’une centaine ce dimanche 3 mai pour manifester notre opposition à la gestation pour autrui (GPA) devant le siège du gouvernement de la Région Bruxelles capitale. Dans ce bâtiment public (!?) se tenait un salon Devenir Homopapa organisé par l’association américaine Men Having Babies en vue de faire de la publicité pour les agences américaines qui proposent, moyennant paiement, le recours à une mère porteuse rémunérée.  

    Cette action montée par No Maternity Traffic (SIGNEZ la pétition qui se trouve sur leur site)  dont Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw est membre a été très largement couverte par les médias francophones et flamands. Ci-dessous quelques liens vers des articles de presse.

     

    Une couverture complète et des photos sur notre action sont disponibles sur notre site http://www.actiegezin-actionfamille.be et sur notre page Facebook  https://www.facebook.com/agafasbl.

    La députée MR Anne-Charlotte d’Ursel interpellera le président de la Région de Bruxelles capitale Rudy Vervoort (PS) sur l’utilisation du bâtiment du siège du gouvernement bruxellois par des associations qui promeuvent ce que Karin Jiroflée (socialiste flamande SPA) dénonce comme de la « traite d’êtres humains ».  Le président du CdH, Benoît Lutgen, rappelle avec force que son parti s’oppose à toute marchandisation de l’humain.

    Nous continuons à rencontrer des Sénateurs et des Députés d’un plus grand nombre de partis possible pour les sensibiliser sur la gestation pour autrui, qui est toujours commerciale (puisque les intermédiaires, médecins, juristes, psychologues etc. qui l’accompagnent sont rémunérés) et qui constitue non seulement une marchandisation mais un véritable trafic de femmes et d’enfants. Notre objectif reste d’obtenir une interdiction légale et totale de la GPA en Belgique (comme le demande le CdH dans son programme électoral).

    Un tout grand merci à toutes celles et ceux qui nous ont aidé et soutenus !

  • MANIFESTATION "SENTINELLES" ANTI-GPA CE DIMANCHE 3 MAI DE 9h à 10h PRECISES PLACE ROYALE à BRUXELLES

    IMPRIMER

    unnamed.pngMANIFESTATION "SENTINELLES" ANTI-GPA CE DIMANCHE 3 MAI DE 9h à 10h PRECISES PLACE ROYALE

    Ce dimanche 3 mai, l’organisation américaine Men Having Babies (par gestation pour autrui GPA)  tient un colloque dans le but de faire de la publicité pour les firmes américaines qui proposent, moyennant paiement, le recours à une mère porteuse dans tous les pays où ce n’est pas interdit, dont la Belgique. 

    Cette mère porteuse peut être indienne, ukrainienne, népalaise, américaine… Selon les firmes, le coût d’un bébé se situe entre 91 000 et 136 000 dollars US. 

    Cet événement a pour nom Devenir homopapa pour les européens et promeut la GPA commerciale, alors qu’en ce moment au Sénat ont lieu des auditions sur l’opportunité ou non d’encadrer la GPA en Belgique. Toutes les propositions de loi déposées veulent interdire la GPA commerciale. 

    Dans ce contexte, il est pour le moins curieux que la Région bruxelloise ait mis la Maison de la région-BIP, située sur la Place royale, à la disposition d’entreprises commerciales américaines (Extraordinary conceptions, Worldwide Surrogacy etc.) 

    Il n’est pas acceptable que la Région bruxelloise avalise implicitement une pratique contraire aux droits fondamentaux des femmes et aussi des enfants, puisque dans le cadre de GPA ces enfants n’auront pas accès à la connaissance de leur origine maternelle.

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw est membre de l’association No Maternity Traffic qui organise la manifestation : soyez tous présents ce dimanche à 9h PRECISES (nous devrons partir à 10h) Place Royale pour vous opposer à la GPA et sa commercialisation par des agences américaines ! 

    Il s'agit d'une action "sentinelles" silencieuse avec un espace entre les manifestants car nous serons en zone neutre. La police a autorisé cette action.

    Action pour la famille asbl-Actie gezin vzw
    http://www.actiegezin-actionfamille.be

     

    Nous sommes sur Facebook : inscrivez-vous !
    https://www.facebook.com/agafasbl

     

     

    Action pour la famille asbl est une association pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucun financement d’institutions publiques ou privées.

  • Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

    IMPRIMER

    kagaima.jpgMgr Kaigama, Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, appelle médecins et infirmiers africains à ne pas se laisser phagocyter par les « valeurs » laïcistes occidentales. Lu sur le site « aleteia », sous la signature d’Isabelle Cousturié :

    « On ne saurait se laisser phagocyter par les pressions despotiques  de certains gouvernements ou organisations non gouvernementales qui veulent dicter les tendances morales mondiales en les fondant sur leurs « valeurs » laïcistes », a déclaré  Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos et Président de la Conférence épiscopale du Nigeria, aux médecins et infirmiers  catholiques du pays, lors de l’ouverture de leur séminaire au Centre pastoral de Jos.

    S’inspirant du thème de la conférence, « La pratique de l’assistance sanitaire et les enseignements sociaux de l’Eglise catholique », l’archevêque de Jos, est parti des critiques souvent faites à l’Eglise pour ses positions concernant la défense de la vie et la morale sexuelle qui dérivent selon lui de  « positions préjudicielles »,  fruit d’une « connaissance insuffisante des enseignements catholiques », rapporte l’agence Fides. .

    « L’Eglise catholique est fréquemment jugée par des personnes qui ne se soucient pas de savoir ce en quoi elle croit réellement. Ces préjugés, transmis de génération en génération, ont rendu aveugles les critiques de l’Eglise catholique et ainsi, aujourd’hui, beaucoup ne sont pas en mesure d’être objectifs sur ce qui relève de la tradition et des croyances catholiques », déplore l’archevêque de Jos.
     
    En Afrique, lorsqu’il s’agit de contrôle de la population, d’usage du préservatif, d’homosexualité ou autre, « les positions occidentales sont parfois imposées par la force au travers de subsides financiers », faisant croire aux africains que tout ce qui provient de l’Occident est juste, regrette Mgr Kaigama.

    L’archevêque de Jos a conclu son discours en appelant les médecins et infirmiers catholiques à ne pas perdre ce «  discernement culturel ou intellectuel » qui les protège du risque de « perdre » les valeurs auxquelles ils ont toujours tenu, et du risque de «  ne devenir ni africains ni occidentaux ».

     « Ne soyez pas des imitateurs », a-t-il insisté, « restez fidèles à votre héritage religieux même si une partie de ceux qui nous ont introduits au Christianisme sont devenus des critiques véhéments et que certains nourrissent une haine pathologique vis-à-vis des directives ou des analyses morales de l’Eglise ».

    Ref. Laïcisme en Afrique : le coup de gueule de l'archevêque de Jos, au Nigéria

    JPSC

    Légende photo: Mgr Ignatius Ayau Kaigama, Archevêque de Jos (Nigéria)

  • Avortement : échapper à la culpabilité ?

    IMPRIMER

    De Thibaud COLLIN, sur gènéthique.org :

    Eloge de la culpabilité

    D’étapes en étapes, les lois, comme les idées, semblent devenues folles. La brèche ouverte au moment de la dépénalisation de l’avortement en 1975, loin de se résorber, semble s’approfondir. Pourtant le législateur, en élargissant le champ d’application des lois et en supprimant les contraintes, banalise l’acte, mais ne réussit pas à endiguer la culpabilité. Pour Gènéthique, Thibaud Collin, philosophe, s’interroge : faut-il échapper à la culpabilité, cet ultime instinct de vie ?

     

    Tout est fait depuis une trentaine d’années pour que l’avortement apparaisse comme un acte banal. C’est une nouvelle fois le cas, avec la suppression du délai de réflexion dans la dernière loi santé votée ces jours. Pourquoi si ce n’est qu’il faut tout faire pour déculpabiliser les femmes qui y ont recours, et au-delà des femmes, les hommes, les médecins, bref de proche en proche, toute la société qui organise et cautionne la suppression de centaines de milliers de vies humaines par an ? La culpabilité est le fait de se sentir coupable. Or est coupable celui qui a commis une faute. Certes le sentiment de culpabilité peut parfois prospérer sans qu’il y ait eu faute objective, c’est le cas de la conscience scrupuleuse. En s’appuyant sur cette distinction, notre société s’évertue à affirmer que le sentiment de culpabilité engendré par l’avortement n’est pas causé par une réelle faute, mais par des dispositions sociales liées à une anthropologie et à une morale désuètes, aux yeux desquels l’avortement est vu comme un acte mauvais. Dès lors, tout ce qui, dans la législation ou dans le vocabulaire utilisé, pourrait rappeler un tel jugement moral doit être supprimé.

    Lire la suite

  • Belgique : vers une nouvelle extension de l’euthanasie ?

    IMPRIMER

    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : vers une nouvelle extension de l’euthanasie ?

    Reprenant les textes déjà déposés lors de la précédente législature, trois propositions de loi (déposées par Mme Karin Jiroflée et consorts, sp.a ) modifiant la loi du 28 mai 2002 relative à l’euthanasie viennent d’être déposées à la Chambre des députés belge, sans qu’un agenda précis ne soit pour l'heure évoqué.

    La première proposition (Doc 54 1013/001) vise à autoriser l’acte d’euthanasie pour le patient incapable d’exprimer sa volonté qui est inconscient ou qui est, dans le cadre d’une affection cérébrale non congénitale, à un stade avancé tel qu’il se trouve dans l’état physique ou psychique qu’il a décrit dans sa déclaration.

    La deuxième proposition (Doc 54 1014/001) vise à modifier la loi du 28 mai 2002 relative à l'euthanasie en ce qui concerne la durée de validité de la déclaration anticipée. Alors qu'à l'heure actuelle, une telle déclaration est valable pour une durée de 5 ans, les auteurs de la proposition souhaitent lever la limitation dans le temps de la validité de la déclaration, tout en conservant son caractère révocable.

    Quant à la troisième proposition (54K1015001), elle concerne l'obligation de renvoi par le médecinqui estimerait ne pas pouvoir pratiquer lui-même l’euthanasie pour des raisons médicales ou en vertu de la clause de conscience. Il devrait alors se charger de trouver un confrère prêt à poser cette acte que lui-même refuse de poser.

    A propos des "Clauses de conscience pour les professionnels de la santé" voir la Brochure de l'IEB (aussi disponible en version papier sur simple demande)

  • Cardinal Gerhard Müller « La doctrine de l'Église n'est pas une théorie »

    IMPRIMER

    Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi depuis sa nomination par Benoît XVI le 2 juillet 2012, le Cardinal Gerhard Ludwig Müller a été créé cardinal par le pape François. Il répond aux questions de La Vie, en particulier sur les divorcés remariés :

     (...)

    Vous avez contribué à un livre qui prenait le contre-pied des thèses favorables à une ouverture aux divorcés remariés sur l'accès aux sacrements, ce qui a alimenté l'impression qu'il existait de fortes tensions entre les cardinaux au cours du synode.

    Le cardinal Kasper a présenté une hypothèse pour aider les personnes qui vivent une liaison qui, selon l'Église, n'est pas sacramentelle. Nous sommes tous unanimes sur le fait de vouloir aider nos frères et soeurs concernés par cette situation. Mais comment ? La doctrine de l'Église n'est pas une théorie, elle repose sur la fidélité à la parole de Dieu. Le mariage entre deux baptisés est un sacrement effectif, une réalité objective. Dissoudre un mariage sacramentel avec tous ses attributs constitutifs de liberté, d'indissolubilité, de fidélité et de fécondité est impossible. Comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, je dois présenter la doctrine de l'Église. L'Église ne peut changer la sacramentalité des mariages : on promet d'être fidèle jusqu'à la mort.

    Mais l'un des objets du synode n'est-il pas de trouver une solution au problème des divorcés remariés, question qui a occupé une grande partie des débats ?

    L'objet premier du synode n'est pas de discuter du problème des divorcés remariés, mais de réaffirmer le mariage comme le fondement de la société civile et de la communauté des Églises, de revivifier sa dimension fondamentale. Le risque est grand de se concentrer sur cette question particulière en oubliant l'essentiel. Il ne s'agit pas de dire ce que nous désirerions, chacun dans notre situation particulière. Si le synode doit provoquer un changement, c'est celui d'un renforcement du rôle prophétique de l'Église. Faire des compromis serait plus facile pour nous, mais le bon remède est celui qui permet de regarder la situation avec vérité et de dépasser la situation qui a rendu l'accident possible. Il n'est pas possible d'adapter la doctrine de l'Église à nos pays sécularisés, à moins d'accepter un christianisme superficiel.

    Qu'est-ce qu'un christianisme superficiel ?

    Dans bon nombre de pays d'Europe, les chrétiens sont des baptisés non croyants et non pratiquants. Ils n'acceptent pas la substance du christianisme, dont l'effet est de produire un changement de la pensée et du comportement : une conversion. Je ne porte pas de jugement sur les personnes en disant cela, mais dans nos pays, il suffit de regarder le pourcentage de chrétiens baptisés non confirmés ou la multiplication des avortements pour voir que l'existence d'un christianisme superficiel est une réalité.

    On évoque souvent la solution de l'Église orthodoxe, qui autorise une deuxième union non sacramentelle après un temps de pénitence.

    Ce n'est pas une solution. » 

    Ref. Cardinal Gerhard Müller « La doctrine de l'Église n'est pas une théorie »

    JPSC