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Ethique - Page 374

  • Prochain synode sur la famille : l’instrumentum laboris ouvre aussi la porte au débat sur les deux sujets qui fâchent

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    L’instrumentum laboris du prochain synode sur la famille vient d’être rendu public. Les discussions vont reprendre sur les deux recommandations synodales de 2014  qui n’ont pas passé la rampe de la majorité qualifiée l’an dernier. L’une concerne les couples homosexuels, l’autre la communion sacramentelle pour les divorcés remariés. Bénir le mariage gay non, mais une forme d’union, oui ? Et pour l’absolution aux divorcés-remariés le document appellerait à mieux distinguer la faute de la responsabilité imputable à son auteur. Bref, on ne fera pas l’économie d’un débat. De Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » :

    Ce document était très attendu car il s'agit du texte préparatoire du prochain synode sur la famille qui se déroulera à Rome en octobre prochain. Tout en renforçant la famille traditionnelle, il pourrait décider d'un statut nouveau pour les divorcés remariés dans l'Église et d'une nouvelle approche pour les personnes homosexuelles.

    Rendu public mardi au Vatican, «l'instrumentum laboris», le document de travail de la seconde session du synode sur la famille voulu par le pape François, confirme un renforcement de la pastorale familiale de l'Église, qui entend mieux préparer les jeunes au mariage afin de limiter les échecs mais il comporte deux surprises: un non sans appel à toute ouverture en direction du «mariage» entre personnes de même sexe même si l'Église insiste sur l'attention à porter à ces situations ; et malgré de sévères débats internes, la confirmation de la recherche d'une solution pour permettre à certains divorcés remariés d'accéder aux sacrements de l'Église.

    Ce n'est certes qu'un «document de travail» officiellement publié par le Vatican sur lequel l'assemblée des évêques réunis en octobre à Rome devra voter et c'est bien le pape qui décidera en dernière analyse, mais l'insistance de ce document sur ces deux points - qui n'avaient pas obtenu la majorité nécessaire des deux tiers pour être adoptée à la précédente assemblée d'octobre 2014 - démontre que le pape François désire avancer dans cette direction.

    Pas de discrimination injuste

    Sur la question homosexuelle, le document reprend l'enseignement traditionnel de l'Église pour redire que l'on ne peut comparer «les unions homosexuelles» et «le dessein de Dieu sur le mariage et la famille». Pour autant, insiste le texte «les hommes et les femmes à tendances homosexuelles doivent être écoutées avec respect et délicatesse» et ne doivent subir aucune «discrimination injuste». Le texte suggère même que les diocèses mettent en place des structures spécifiques «pour l'accompagnement de familles» qui sont concernées par cette situation.

    En revanche l'instrumentum laboris est sans appel sur la question du mariage gay: «Il est totalement inacceptable que les pasteurs de l'Église subissent des pressions en ce domaine et que les organismes internationaux conditionnent des aides financières pour des pays pauvres liées à l'introduction de lois visant à instituer le «mariage» entre personnes du même sexe».

    Sur la question des divorcés remariés, le document tout en récusant la pratique de l'Église orthodoxe - qui bénit une seconde union sans le reconnaître comme mariage - insiste sur l'esprit de «miséricorde» qui doit présider à toute évolution de la pastorale. Outre la gratuité et la facilitation des procédures de reconnaissance canonique de «nullité du lien du mariage» le document propose deux pistes pour mieux accueillir les divorcés remariés dans l'Église.

    Deux pistes pour accueillir les divorcés remariés

    Leur permettre, d'une part, s'ils sont des chrétiens convaincus et volontaires, de pouvoir participer à la vie normale des paroisses au sein notamment des différents conseils dont ils sont exclus actuellement. «Il faut repenser ces formes d'exclusion» affirme le texte.

    Réfléchir, d'autre part, à la possibilité d'admettre sous certaines conditions strictes et après un long discernement spirituel, certains de ces divorcés remariés - qui ont notamment subi un divorce et qui ont refait leur vie de façon stable et définitive - à la communion eucharistique.

    Le texte souligne certes la difficulté d'y parvenir et ne cache rien du vif débat théologique qu'il suscite dans l'Église mais il demande au synode de creuser le travail en cette direction. «il faut encore approfondir la question, écrit le document de travail, en ayant bien à l'esprit la distinction entre la situation objective du péché et les circonstances atténuantes, sachant que l'imputabilité et la responsabilité d'une action peuvent être diminuées ou annulés par différents facteurs psychiques ou sociaux».

    Ref. Synode sur la famille : l'Église n'acceptera pas le mariage gay 

    Selon Radio Vatican « sur l’accès à l’Eucharistie pour les divorcés-remariés, l’Instrumentum fait part d’un consensus sur la piste « d’un chemin pénitentiel » suivi sous l’autorité d’un évêque et qui serait basé sur une nullité du mariage et la décision de vivre dans la continence. Rappelant son opposition ferme au mariage des personnes de même sexe, le synode appelle néanmoins de ses vœux le développement de projets pastoraux spécifiques pour les homosexuels et leurs familles ». (Radio Vatican)

    S’agissant de l’accompagnement des divorcés remariés, « La Croix » écrit que  «  le document de travail reprend l’idée d’un « chemin de pénitence », qu’avait étayée le cardinal Walter Kasper avant le premier Synode. Le document affirme même qu’il existe « un accord sur l’hypothèse d’un itinéraire de réconciliation et de pénitence ». Mais sur le contenu de ce parcours, il laisse plusieurs pistes ouvertes, signe des divergences qui traversent l’Église : pour certains, l’accès à la communion des divorcés-remariés nécessite que le couple vive « en situation de continence », pour d’autres, on pourrait laisser aux pasteurs la possibilité de discerner le choix d’un accompagnement adapté. D’une certaine manière, le document reste ouvert à la discussion, et ce sera au prochain synode de trancher » (L'article de La Croix)

    Il serait utile de pouvoir disposer du texte lui-même de cet « instrumentum » pour démêler, si possible, ces différents commentaires… 

    JPSC

  • Pour Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée »

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) :

    Fabrice Hadjadj : par son écologie intégrale, Laudato Si fera date

    Pour le philosophe Fabrice Hadjadj, l’encyclique Laudato Si brise « l’attelage boiteux » entre les catholiques et « le monde technolibéral de la croissance illimitée ».

    En quoi cette encyclique est un texte qui fera date, comme ce fut le cas pour Rerum novarum ?

    Ce qui fait date, c’est ce qui est à la fois la manifestation d’une époque et son dépassement, un peu comme le lever d’un soleil qui révèle le paysage en prenant de la hauteur.

    C’est exactement ce qui se passe avec ce texte : il manifeste ce qu’il y a de plus spécifique à notre temps – le « paradigme technocratique » – et il le fait à partir des mystères les plus élevés mais aussi les plus simples – la communion trinitaire et la communion de toutes les créatures, ce que cherchent à penser les plus grands théologiens et ce que ressent directement le moindre des amoureux… C’est aussi comme si, dans le péril extrême où nous sommes, la catholicité était devenue un fait physique. Là où Pacem in terris s’adressait à « tous les hommes de bonne volonté », Laudato Si s’adresse à tous les hommes, purement et simplement. La conscience écologique nous entraîne à reconnaître que nous habitons une « maison commune », et que cette maison commune suppose, comme toute maison, un Père commun…

    Le respect de la nature passe, pour le pape, par l’émerveillement devant la Création. Pourquoi les hommes se limitent-ils à une vision matérialiste, sont-ils des contemplatifs qui s’ignorent ?

    Nous commençons tous par être des contemplatifs. C’est en nous la ressource de l’enfance. Un jeune homme est poussé à faire des études scientifiques d’abord par son émerveillement devant les phénomènes de la nature. Il n’y a que l’admiration et l’amour qui puissent nous mettre en mouvement. Mais ce mouvement est souvent dévié par une ingrate volonté de puissance. Ainsi, dans l’école d’ingénieurs où entrera notre jeune homme, on négligera ce que les phénomènes ont de « phénoménal », on passera de l’émerveillement au calcul, à la manipulation, à l’utilitarisme qui ignore l’impulsion initiale du désir de connaître. C’est parce qu’on a été enfant sur les genoux de sa mère avec un père montrant la beauté d’une pâquerette, que l’on a le désir d’embrasser le monde intelligemment, mais voilà bientôt que l’on se met à vouloir fabriquer des petits d’homme sans père ni mère, et à piétiner la forme de la pâquerette pour la réduire à son utilité ou ses fonctions… En faisant ainsi, c’est la Création que l’on trahit, mais c’est aussi d’abord soi-même.

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  • L'autre pape François : celui qui prêche la chasteté avant le mariage

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    L’autre François: celui qui prêche la chasteté avant le mariage

    L’encyclique “Laudato si” a été lue, elle aussi, de manière sélective, en laissant de côté les passages gênants qui sont consacrés à la “santé reproductive” et aux différences sexuelles. Analyse d’une dissimulation qui falsifie l’image de ce pontificat

    ROME, le 23 juin 2015 – L'encyclique "Laudato si'" a eu, à l’échelle de la planète, un retentissement énorme mais, en, même temps, très sélectif.

    Ce que propose globalement l'encyclique, c’est une écologie "intégrale". Et en effet, dans les quelque deux cents pages que compte le document, on trouve de tout. Cela va des grandes destinées de l'univers aux petits détails de la vie quotidienne.

    Mais c’est précisément en raison de cette surabondance encyclopédique, qui aborde de nombreux sujets plutôt qu’un seul, que beaucoup de gens ont été amenés à tirer du texte uniquement les éléments qui leur paraissaient les plus proches de leurs attentes personnelles.

    Une révélation intéressante à propos de la genèse de l'encyclique a été apportée par un évêque qui travaillé plus que d’autres à sa rédaction : Mario Toso, qui est aujourd’hui à la tête du diocèse de Faenza, mais qui était, jusqu’au mois de janvier dernier, secrétaire du conseil pontifical Justice et Paix.

    À l’occasion d’une interview qu’il a accordée au vaticaniste suisse Giuseppe Rusconi, il a déclaré :

    "L’encyclique, telle qu’elle nous est présentée aujourd’hui, présente un visage qui est différent de celui de la première ébauche. Celle-ci prévoyait une longue introduction à caractère théologique, liturgique et sacramentel, spirituel. Si la structure initiale avait été conservée, l’encyclique se serait adressée de manière plus immédiate au monde catholique. Au contraire le pape François a préféré modifier cette structure, en déplaçant vers le milieu et vers la fin du texte la partie théologique, de même que celle qui est relative à la spiritualité et à l’éducation. En agissant ainsi, il a restructuré la matière qui avait été mise à sa disposition et il l’a disposée en fonction d’une méthode d’analyse et de discernement qui implique la prise en considération de la situation, son évaluation, ainsi que la préfiguration d’indications pratiques en vue de la mise en route de la solution des problèmes. Ce faisant, il a cherché à impliquer le plus grand nombre possible de lecteurs, y compris parmi les incroyants, dans un raisonnement qui peut, dans une large mesure, être partagé par tout le monde".

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  • Avortement tardif et infanticide : des témoignages bouleversants de médecins et de sages-femmes

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    Avortement tardif et infanticide : des témoignages bouleversants de médecins et de sages-femmes

    par Grégor Puppinck (source)

    À l’approche des débats au Conseil de l’Europe sur la Pétition pour les droits des nouveau-nés survivants à leur avortement, signée par plus de 200.000 personnes, des médecins et des sages-femmes osent témoigner de la façon dont ces enfants sont abandonnés à la mort, sans soin, ou tués par injection létale, en toute illégalité. Ils témoignent aussi du malaise du personnel médical. Ils révèlent que le plus souvent les parents ne sont pas informés de la survie de leur enfant et des causes réelles de sa mort. Parfois même le nouveau-né est tué seulement parce que porteur d’un handicape, afin de « préserver » ses parents.

    Nous invitons les médecins, sages-femmes et infirmières à continuer de témoigner de cette réalité pour convaincre les responsables politiques et la société de prendre des mesures pour respecter ces enfants et leur famille. Un bébé prématuré, même né lors d’une tentative d’avortement tardif, est un être humain et doit bénéficier de soins et du droit à la vie comme tout être humain.

    L’ECLJ remettra un rapport contenant témoignages et statistiques aux députés du Conseil de l’Europe. Adressez-nous votre témoignage ; nous pouvons préserver votre anonymat si vous le souhaitez (ecljofficiel@gmail.com)

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  • Opus Dei : à Bruxelles, le samedi 20 juin, journée en l’honneur de saint Josémaria et de Monseigneur Léonard

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    « Ce samedi 20 juin, plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées au centre-ville pour une journée en l’honneur de saint Josémaria.

    558791893570f340d746eb97.jpgElle a commencé par une messe présidée par Mgr Léonard et a été suivie, en début d’après-midi, par une conférence de l’archevêque de Malines-Bruxelles intitulée « Le mariage, vocation chrétienne ».

    Dans son homélie, dans une église Saint-Jacques sur Coudenberg archicomble, Mgr Léonard a souligné le lien entre les lectures de la Messe et les traits de la spiritualité de saint Josemaría, décédé voici 40 ans, le 26 juin 1975. Ainsi, le récit de la Création que nous lisons dans la Genèse met en évidence la bonté fondamentale de cette création. En ce sens, le travail humain au milieu du monde est une réalité positive. Bien plus, les réalités terrestres sont un lieu de sanctification. Il s’agit d’un message précurseur de saint Josémaria, bien avant le concile Vatican II et la constitution pastorale Gaudium et Spes. L’Evangile de la pêche miraculeuse, quant à lui, est à l’image de l’élan missionnaire qui a toujours caractérisé saint Josémaria. Le Christ dit à Simon-Pierre et nous dit : Désormais, ce sont des hommes que tu prendras. De quelle manière ? En plaçant notre confiance dans la grâce de Dieu. Quant à la lettre aux Romains, elle souligne une troisième caractéristique de saint Josémaria : sa tranquille assurance que Dieu est notre Père et que nous sommes ses enfants. Mgr Léonard a terminé son homélie par ces mots : « Nous voulons aujourd’hui rendre grâces que cette spiritualité a atterri en Belgique voici 50 ans et pour tout le fruit que nous connaissons et pour lequel nous disons merci. »

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  • Cher musulman, laisse-moi te raconter pourquoi je crois…

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    Ex-membre de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), converti et marié à une catholique, Walid Shoebat vole maintenant au secours des chrétiens. Lu sur le site « aleteia » :

    « C'est l'histoire de Walid Shoebat, un ancien terroriste de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP). Il n'a que 16 ans quand il commet son premier assassinat. Lorsqu'il fait la connaissance de sa femme, chrétienne, il entame sa conversion au catholicisme et œuvre aujourd'hui pour l'association Rescue Christians, une organisation protestante américaine travaillant au sauvetage des chrétiens persécutés, qu'il a lui-même fondée.


    Un père islamiste et une mère catholique

    Walid est né en Palestine, d'un père islamiste radical et d'une mère chrétienne catholique, même si elle le cachait. Très jeune, il rejoint l'OLP et participe à différentes actions, depuis les actes de terrorisme contre les Israéliens, jusqu'à la collecte de fonds pour poursuivre la lutte armée, en passant par la politique et les relations publiques. "Je n'étais pas seulement un terroriste, mais j'étais terrorisé par mes convictions", raconte Shoebat.

    Mais il épouse une catholique et, fraîchement marié, en tentant de convertir sa femme Marie à l'islam, c'est lui qui finit par se convertir au christianisme ! Elle le met au défi de trouver les contradictions et corruptions introduites dans la Bible, selon les musulmans, par les juifs et les chrétiens. De là commence la conversion de Walid. Lorsqu'il achète sa première Bible pour prouver à sa femme que ce livre est corrompu, lui, le terroriste se convertit. Après des recherches bibliques approfondies, il finit par écrire un ouvrage intitulé Cher musulman, laisse-moi te raconter pourquoi je crois… C'est alors qu'il réalise qu'il avait vécu dans le mensonge. Il se détourne du terrorisme et du djihad : "J’ai enfin réalisé que tout ce qui m’avait été enseigné alors n’était que mythes et mensonges. Il est de mon devoir de rétablir la vérité".


    Un repentir dans les larmes

    Repentir total. Tel est le cas particulier de Walid, qui a opéré dans sa vie un virage de 180°. Mais est-il possible de changer le cœur d'un terroriste islamique ? Compliqué, très compliqué au point atteint par Walid. Il se repent de tout ce qu'il a fait dans sa jeunesse : il le proclame ouvertement, et ses yeux remplis de larmes le trahissent chaque fois qu'il regarde en arrière et se souvient.

    Il travaille aujourd'hui pour l'association Rescue Christians ("Sauvetage de chrétiens"), qu'il a fondée avec un ami juif, Keith Davis. L'œuvre qu'il accomplit pour les chrétiens est considérable : il aide à sortir du pays des familles entières qui sont persécutées ; des chrétiens condamnés pour blasphème (comme Asia Bibi) ; des jeunes qui ont été kidnappés pour être exploités sexuellement, et bien d'autres encore qui sont réduits en esclavage… 

    Adapté de l'espagnol par Élisabeth de Lavigne

    sources: CADENA COPE

    Ref. Un ancien terroriste de l'OLP sauve des chrétiens des griffes de Daesh

    JPSC

  • Visite du pape François à Turin (21-22 juin 2015)

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    Retour aux sources pour le pape argentin dont la famille est d’origine piémontaise. De ses multiples déclarations, lors de sa visite au Saint-Suaire et ailleurs, retenons les plus éloignées de son image médiatique :

     Aux jeunes :  "Faites l'effort de vivre chastement"

    Le pape François a exhorté dimanche soir à Turin (nord de l'Italie) les jeunes à "faire l'effort de vivre chastement", même "si c'est une parole impopulaire". Lors d'une rencontre avec des dizaines de milliers de jeunes rassemblés sur la grande place Vittorio, le pape a expliqué qu'il "ne voulait pas faire le moraliste". Mais "le pape, a-t-il remarqué, doit risquer de dire la vérité, de dire une parole impopulaire qui ne plait pas".

     "Dans ce monde hédoniste où la publicité vante le plaisir, je vous dis: soyez chastes!", a-t-il encore lancé aux jeunes, en reconnaissant que l'engagement à la chasteté (avant le mariage) implique pour tous des "moments difficiles". "Pardonnez-moi si je vous dis quelque chose que nous n'attendiez pas. Faites l'effort de vivre l'amour chastement. Il ne faut pas utiliser l'autre pour le plaisir. Votre réaction doit être: je te respecte, je ne veux pas profiter de toi", a insisté François qui s'inscrit dans la ligne de ses prédécesseurs Jean Paul II et Benoît XVI

    "Si vous voulez quelque chose de bien, vivez, ne vivotez pas", a-t-il encore recommandé, se moquant de "ces jeunes qui vont à la retraite à 20 ans", qui "vivent comme des végétaux". Le pape a déclaré comprendre la défiance et le découragement des jeunes à l'égard du monde contemporain, où continue "une guerre mondiale par morceaux", où les puissants "ont l'hypocrisie de parler de paix et de vendre des armes".

    Ref."Faites l'effort de vivre chastement"

    Société du « Welfare » : François dénonce le «péché social» de la mise à l'écart des plus faibles

    (RV) Une étape qui ne pouvait pas manquer au programme de la visite du Pape François à Turin : le Cottolengo, la Petite Maison de la Divine Miséricorde, à la fois monastère, hôpital et asile, fondé au 19° siècle par le « Saint Vincent de Paul italien », Joseph-Benoît Cottolengo. Il s’agit une institution atypique destinée à accueillir tous les malades pauvres, quelle que soit leur pathologie, surtout certains handicapés qui à l’époque du Père Cottolengo étaient refusés par les hôpitaux, comme les épileptiques, les malades mentaux et les sourds-muets.

    Pour animer son institution qui a essaimé à travers le monde, Joseph Cottolengo a fondé une congrégation de religieuses et un institut de frères, prêtres et laïcs. Le Saint-Père s’est rendu, dimanche après-midi, dans ce lieu de charité pour y rencontrer des malades et des handicapés. L’occasion pour lui de relever que l’exclusion des pauvres existe encore aujourd’hui. « La médecine a fait des progrès mais la culture du déchet a provoqué une crise anthropologique : ce n’est plus l’homme qui est au centre des actions mais la consommation et les intérêts économiques » a-t-il répété, dans un ton proche de celui employé dans son encyclique Laudato Si' publiée jeudi dernier.

    Parmi les personnes délaissées, le Pape François a cité les personnes âgées.« Elles sont la mémoire et la sagesse des peuples ; et pourtant leur longévité n’est pas toujours perçue comme un don de Dieu, mais au contraire comme un poids difficile à supporter. » Le Souverain Pontife invite donc à « développer des anticorps » contre cette mentalité qui fait tant de mal à la société. « Il s’agit d’un péché, a-t-il martelé, d’un grave péché social ».

    Le Pape François a rendu un hommage appuyé au père Cottolengo, à son amour évangélique concret. « La raison d’être de cette institution, a-t-il dit, n’est pas une forme d’assistanat ou de philanthropie, c’est l’Évangile, l’amour préférentiel de Jésus pour les plus fragiles et les plus faibles. »  Le Saint-Père a par ailleurs invité les malades à devenir les témoins et les apôtres de la Divine Miséricorde qui sauve le monde. « En contemplant le Christ crucifié, et avec l’aide de ceux qui prennent soin de vous, leur a-t-il dit, vous trouverez la force et la consolation pour porter votre croix tous les jours. »

     Ref. le «péché social» de la mise à l'écart des plus faibles

     JPSC

  • 20 juin: Journée mondiale du Réfugié

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    Voici le communiqué que le Vicariat « Evangile et Vie » de l’Eglise de Liège nous a fait parvenir à cette occasion :

    « À l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié, l’Eglise tient à exprimer sa profonde solidarité avec tous ceux et celles qui ont dû quitter leur pays pour des raisons multiples et souhaite que chacun puisse être accueilli dans des conditions dignes.

    Nous exprimons notre reconnaissance pour les Services et Associations qui  assurent un soutien et un accompagnement auprès  des réfugiés qui espèrent trouver dans nos régions une terre d’asile.

    Une fois encore nous  voulons redire combien il est urgent de trouver une alternative aux Centres fermés qui ne sont pas dignes d’un pays démocratique ».

    Et voici  une vidéo d’actualité qui nous interpelle plus concrètement :

    En cette journée mondiale des réfugiés, comment ne pas penser à toutes celles et tous ceux qui ont dû tout abandonner derrière eux pour sauver leur vie. Ils ont dû tout quitter, ils ont fui sur les routes, avec les vieillards, les enfants. Mais, malgré les menaces de mort, aucun n'a renié sa foi. Sommes-nous à la hauteur de leur courage ? 

  • Secrets de Fatima : “La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur la famille et la vie"

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    topic (26).jpgSur le site « aleteia », Elisabeth de Lavigne attire l’attention sur une lettre que soeur Lucie, la voyante de Fatima, avait adressée au cardinal Carlo Caffarra, président de l' Institut Jean-Paul II pour la famille:

    Dieu contre Satan : l'ultime champ de bataille, le choc final, sera celui de la famille et de la vie. Telle est la prophétie de sœur Lucie dos Santos, la voyante de Fatima, dont le procès en béatification a commencé en février  2015.  

    La lettre à Lucie  

    Dans une interview accordée au mensuel La voce di Padre Pio en mars  2015, le cardinal raconte qu'il écrivit à sœur Lucie Carlo Cafarra pour lui demander des prières. À l'époque, Jean-Paul II lui avait confié la charge de fonder l'Institut pontifical d'Etudes sur le mariage et la famille, au sein duquel il est aujourd'hui professeur émérite. “Au début des travaux, explique Caffarra, j'ai écrit à sœur Lucie, par l'entremise de son évêque, car je n'étais pas autorisé à lui écrire directement. Inexplicablement, car je ne m'attendais pas à recevoir une réponse (je ne lui avais demandé que des prières pour le projet), je reçus quelques jours plus tard une longue lettre signée de sa main, lettre aujourd'hui versée aux archives de l'Institut.”  

    Dans cette lettre, sœur Lucie écrit : " la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille. “N’ayez pas peur, ajoutait-elle, car tous ceux qui travailleront pour le caractère sacré du mariage et de la famille, seront toujours combattus et haïs de toutes les manières, parce que c’est le point décisif". En conclusion, elle ajoutait : "cependant, Notre-Dame lui a déjà écrasé la tête.”

    La colonne qui soutient la Création  

    La religieuse de Fatima affirme donc que Notre-Dame a déjà écrasé la tête de Satan. Et Caffara de conclure: "Elle avertissait aussi, en parlant avec Jean-Paul II, que c'était le point central, parce qu'on touchait là la colonne qui soutient toute la Création, la vérité sur la relation entre l'homme et la femme, et entre les générations. Quand on touche à la colonne centrale, tout l'édifice s'écroule, et c'est cela que nous voyons, en ce moment, et nous le savons."

    Ref. Secrets de Fatima : “La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur la famille et la vie"

  • Enterrer leur enfant et l’inscrire dans leur histoire

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    Lu sur la Libre (Libre opinion), le 16 juin :

     

    Notre "libre choix" d’enterrer notre enfant et de l’inscrire dans notre histoire

     

    Une opinion de Carine Thieffry, mère de famille

    J’ai perdu un enfant. Il n’était pas bien grand, à peine 10 cm. 10 cm mais un cœur qui battait.

    La vie change tout de suite de couleur. Chaque fibre de mon corps s’organise et se réoriente vers cette vie naissante. Le cœur s’ouvre au dialogue avec ce petit qui se développe cellule après cellule, dans un processus tellement doux, normalement ininterrompu, jusqu’à la naissance. La première échographie est d’ailleurs un moment magique : mon bébé bouge et je le vois. Il est quelqu’un !

    Quand un jour les pertes de sang m’ont alertée, j’ai couru chez le gynéco. Et là, le verdict tombe : le cœur ne bat plus, le fœtus est mort. Et pour me consoler, il me dit que « la nature fait parfois bien les choses : une forme de sélection naturelle. »

    Vient ensuite la mise en route de la machine médicale pour faire un curetage et nettoyer l’utérus. Mon enfant de 10 cm sera inspecté, analysé, pour comprendre la possible cause de cet arrêt de grossesse. Ce tout petit dont j’ai vu le visage et qui a entendu ma voix, on me dit qu’on va le jeter et le brûler avec les autres déchets hospitaliers. Voudriez-vous me faire croire que pour mieux m’en remettre, il faut faire semblant qu’il n’a pas existé ?

    Au contraire, je lui ai donné un nom : il s’appelle Alexandre. Mais son corps est dans la poubelle…

    Une loi qui reconnaîtra l’existence furtive de l’enfant né sans vie à partir de 140 jours

    Face à la souffrance de tant de mamans, des hommes et des femmes sensibles ont compris combien nous, les parents endeuillés dès avant la naissance de leur enfant, avions besoin d’inscrire nos enfants nés sans vie ou morts durant la grossesse dans le grand livre de l’Histoire et de notre vie sociétale.

    C’est ainsi que ces gens de cœur ont déposé une proposition de loi qui reconnaîtra l’existence furtive de l’enfant né sans vie à partir de 140 jours. Cette loi permettra à ceux qui le demandent de prendre soin du corps de cet enfant mort avant de voir le jour : nous pourrons l’enterrer.

    En effet, qui pourrait rester insensible à la blessure de ces parents dont l’enfant né sans vie est considéré comme un déchet ?

    Cette réflexion parlementaire a été initiée depuis plusieurs années. Les associations de parents (Vlavabbs, Met Lege Handen, Parents désenfantés asbl) se réjouissent. Nous arrivons bientôt, enfin, à une reconnaissance de la réalité et de tous nos « Alexandre ». C’était un accouchement. Cela restera mon enfant toute ma vie.

    Les parents désenfantés prématurément demandent tout simplement la reconnaissance de leur tout petit de 140 jours et de 10 cm, mais certains idéologues craignent que cette reconnaissance ne mette en danger la loi dépénalisant l’avortement.

    Au nom du combat idéologique, nombreux sont ceux qui en arrivent à complètement se déconnecter de la réalité des personnes. A quoi bon cette victoire du « libre choix » si notre souffrance de parents qui pleurent, se trouve bafouée, ignorée, piétinée ?

    Pour faire le deuil de cette vie qui a grandi en mon sein avec laquelle j’ai tissé des liens, qui a échangé avec mon mari et l’aîné de mes enfants, le nommer, c’est déjà le chérir, mais aussi accepter son existence propre et si brève. Pour ces nombreuses femmes touchées par la perte d’un bébé avant la naissance, aurons-nous assez de cœur et d’audace pour les aider à reconnaître la réalité de cette vie ?

  • La place de l'homme au coeur de l'écologie : le rappel du pape François

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    De genethique.org :

    ENCYCLIQUE LAUDATO SI :

    LE PAPE RAPPELLE LA PLACE DE L'HOMME AU COEUR DE L'ÉCOLOGIE

    Le pape François a publié sa 2e encyclique, ce 18 juin 2015, "sur la sauvegarde de la maison commune", brossant un tableau sans concession et appelant à une conversion des lois du marché, au service de la personne humaine. De toute personne. Gènéthique s'est intéressé aux points qui correspondent aux enjeux bioéthiques que l'écologie doit prendre en compte.

     

    « Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d'un pauvre, d'un embryon humain, d'une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples - , on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié » (§ 117) prévient le pape François dans l'encyclique « laudato si ». Un texte fort, écrit au terme d'une vaste consultation, auprès de nombreux experts et aux quatre coins du monde.

     

    « Si l'être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu'il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s'écroule, parce qu'au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l'homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature' » poursuit le pape, avant de dénoncer « une schizophrénie permanente qui va de l'exaltation technocratique (…) à la réaction qui nie toute valeur particulière à l'être humain » (§ 118).

     

    Une situation grave qui requiert une juste anthropologie pour être efficace dans la lutte de la sauvegarde de la planète : « on ne peut pas exiger de l'être humain un engagement respectueux envers le monde si on ne reconnaît pas et ne valorise pas en même temps ses capacités particulières de connaissance, de volonté, de liberté et de responsabilité » (§ 118). Le Pape reprend en ce sens la pensée de la tradition chrétienne, à l'opposé de certains courants actuels qui dénient à l'homme sa spécificité spirituelle.

     

    « Si la crise écologique est l'éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l'environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l'être humain » (§ 119) pointe le pape qui, au passage,  s'oppose à l'avortement (§ 120) : « un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble praticable si l'on ne protège pas l'embryon humain  ». Et de s'en prendre au libéralisme économique qui relativise la dignité de l'homme, de tout homme, aux lois du marché et de la finance : « N'est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l'achat d'organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour l'expérimentation, ou le rejet d'enfants parce qu'ils ne répondent pas au désir des parents ? » (§ 123).

            

    Sans refuser le progrès et ses bienfaits, le souverain pontife met en garde contre ses excès, rappellant les avertissements de ses prédécesseurs, en particulier saint Jean-Paul II, sur « une manipulation génétique menée sans discernement ». C'est pourquoi il invite à être clair sur les objectifs de telles recherches et à poser un cadre éthique à « cette activité humaine qui est une forme de pouvoir comportant de hauts risques » (§ 131). Et là encore, le pape souligne la dignité de l'embryon humain : « Il est préoccupant que certains mouvements écologistes, qui défendent l'intégrité de l'environnement et exigent avec raison certaines limites à la recherche scientifique, n'appliquent pas parfois ces mêmes principes à la vie humaine. En général, on justifie le dépassement de toutes les limites quand on fait des expérimentations sur les embryons humains vivants » déplore le pape en relevant la contradiction de nombreux mouvements écologiques qui restent dans une vision parcellaire des problèmes, alors que l'encyclique a l'ambition de proposer une « écologie intégrale »

     

    Fidèle à lui-même et à l'Evangile, jamais le pape ne perd de vue les plus pauvres, au cœur d'une société mercantile qu'il embrasse dans toutes ses composantes, offrant une synthèse qui semble créer une onde de choc et devrait s'inviter à la 21è conférence sur le climat qui s'ouvrira le 30 novembre prochain à Paris.

  • « Laudato si « : réponses pertinentes à quelques questions impertinentes

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    pape-francois-ecologie-nature-environnement-encyclique-laudato-si-super-panoramique_homeUne.jpgUn entretien de Giuseppe Rusconi avec Mgr Toso sur le site www.rossoporpora.org  traduit et reproduit par « Benoit et moi.fr » :

    « - Monseigneur Toso, vous êtes aujourd'hui évêque de Faenza-Modigliana, mais de 2003 à 2009 vous avez été recteur de l'Université Pontificale Salésienne et, de 2009 jusqu'à il y a quelques mois, secrétaire du Conseil Pontifical "Justice et Paix", le dicastère précisément qui a travaillé à l'élaboration de la première ébauche du document magistral. Vous êtes donc bien placé pour parler d'une encyclique qui est définie "écologique" par diverses parties….

    « Oui, la définition doit toutefois être entendue dans le sens qu'elle situe la crise environnementale au centre de la question sociale, une crise complexe, qui ne se limite pas aux problèmes de l'environnement séparés d'autres problèmes importants concernant plus spécifiquement l'écologie humaine. Cette encyclique met essentiellement en évidence que la question sociale est caractérisée par la sauvegarde de l'environnement et souligne toutefois que la sauvegarde de l'humanité est urgente elle aussi. En d'autres termes, nous sommes en face d'une question écologique globale qui postule comme solution une écologie intégrale…


    - Expliquez-nous comment se traduit concrètement cet "intégrale"…

    « Comme je viens de le dire, la crise écologique que nous vivons aujourd'hui ne concerne pas uniquement les aspects strictement environnementaux, qui ont trait à la garde de la Création et des espèces, aux changements climatiques, aux ressources et aux énergies renouvelables, mais aussi les aspects culturels, anthropologiques, éthiques, religieux liés au développement de l'existence humaine. À cette crise il faut répondre par la promotion d'une écologie intégrale, qui ne s'étend et ne se concrétise pas uniquement sur le plan de la protection du milieu naturel, des espèces animales et végétales, de la lutte contre le réchauffement du climat, du refus de l'utilisation sans discrimination ni limite des ressources naturelles, mais aussi sur le plan de la conversion écologique, du changement des styles de vie, de la protection des milieux urbains, des rapports sociaux, de l'éducation.


    - Si pour certains l'encyclique semble avoir dans certains de ses passages un souffle essentiellement "péroniste" (un air que François a respiré dans son jeune âge), elle apparait souvent, selon l'avis d'autres, comme un manifeste du parti écologiste universel (bien qu'avec des différences considérables en matière de droit à la vie, par exemple), adressée toutefois plus ad extra que ad intra

    « En effet, l'encyclique, telle qu'elle nous est présentée aujourd'hui, a un aspect différent de celui de la première ébauche, qui prévoyait une longue introduction de caractère théologique, liturgie et sacramentel, spirituel… Si l'orientation initiale était restée, l'encyclique se serait adressée plus immédiatement au monde catholique. Le Pape François a préféré au contraire changer cette orientation, déplaçant au centre et à la fin la partie "théologique", ainsi que celle relative à la spiritualité et à l'éducation. De cette manière il a "restructuré" le matériel mis à sa disposition, l'exposant selon une méthode d'analyse et de discernement, impliquant la considération de la situation, sa propre évaluation et la préfiguration d'indications pratiques de lancement de la solution des problèmes. Il a ainsi voulu impliquer le plus grand nombre de lecteurs, même les non-croyants, dans un raisonnement largement partageable par tout le monde.

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