|
Ethique - Page 387
-
Mères porteuses : les auditions des experts débutent au Sénat
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Ethique, Famille, Politique, Société 1 commentaire -
La Cour Suprême du Canada et "l'aide médicale à mourir"
Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :
La Cour suprême avait jugé, en 1993, dans l’affaire Sue Rodriguez contre Colombie-Britannique (Procureur général), que les dispositions légales incriminant l’aide au suicide ne portaient pas atteinte aux libertés fondamentales.
Par un arrêt du 6 février 2015, la Cour suprême du Canada déclare à présent que les dispositions du Code criminel interdisant « l’aide médicale à mourir » sont inconstitutionnelles en ce qu’elles portent atteinte à certains droits fondamentaux consacrés par la Charte canadienne des droits et libertés. Ces dispositions sont tenues pour nulles dans la mesure où elles prohibent l’aide médicale à mourir à l’égard d’une personne adulte capable qui (1) consent clairement à mettre fin à sa vie, et qui (2) est affectée de problèmes de santé graves et irrémédiables (y compris une affection, une maladie ou un handicap) lui causant des souffrances persistantes qui lui sont intolérables au regard de sa condition.
Cette décision conclut un litige qui trouve son origine en 2009 lorsque Gloria Taylor apprend qu’elle souffre de sclérose latérale amyotrophique (SLA), une maladie neurodégénérative qui entraîne un affaiblissement progressif des muscles. Ne voulant pas « mourir lentement, à petit feu », elle avait intenté devant la Cour suprême de Colombie-Britannique une action contestant la constitutionnalité des articles du Code criminel qui prohibent l’aide à mourir. Se sont joints à la cause, Lee Carter et son mari, Hollis Johnson, qui avaient accompagné Kathleen Carter, la mère de Lee, en Suisse pour que, conformément à son souhait, elle puisse bénéficier d’une assistance au suicide au sein de DIGNITAS.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Ethique, International, Justice, Politique, Société 0 commentaire -
La Manif Pour Tous se mobilise contre la GPA (RDV le 8 mars à Paris)
URGENCE !Mères porteuses, achat d'enfants :
la CEDH et la France accélèrent la cadence ☹
Inscrivez-vous dès maintenant pour agir avec nous :RDV dimanche 8 mars à 15h à la Bourse de Paris !(Palais Brongniart - Bourse de Paris)(avec la participation de Philopolis)FORUM INTERNATIONAL
POUR L'ABOLITION DE LA GPANe laissons pas les juges de la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) décider à notre place !
Paris - Palais Brongniart (Bourse de Paris)
Dimanche 8 MARS 2015 / 15h - 18hLes décisions de la CEDH en faveur de la GPA se succèdent (dernier arrêt en date : 27 janvier 2015, condamnant l'Italie. Et 3 nouveaux arrêts attendus prochainement qui concernent la France !
Agissez avec nous en vous inscrivant dès aujourd'hui au 1er Forum international pour l'abolition de la GPA !
La Manif Pour Tous comptent sur votre participation à l'événement : RDV dimanche 8 mars 2015, de 15h à 18h, à la Bourse de Paris (Palais Brongniart).
RESERVEZ VOTRE PLACE DES AUJOURD'HUIEnsemble, mettons la GPA au c½ur du débat publicpour faire stopper au plus vite cette pratique
qui utilise la femme et chosifie l'enfant !Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, International, Politique, Société 0 commentaire -
L'ONU et la guerre contre la vie et la famille
De Stefano Fontana sur la Nuova Bussola Quotidiana (2/9/2015) traduit sur le site "Benoît-et-moi"
LA GUERRE CONTRE LA FAMILLE ET LA VIE COMMENCE À L'ONU
Quand nous constatons que l'idéologie de genre entre dans la classe de notre fils, ou que l'on fait pression pour distribuer à nos filles la pilule du lendemain, ou que telle association de volontariat pour le développement s'est prononcée en faveur de l'avortement, habituellement, nous ne pensons pas que nous sommes en face de faits qui ont leur origine beaucoup plus en amont, qui ont été planifiés bien avant et pour lesquels ont été dépensées d'énormes sommes d'argent. Et pourtant, c'est le cas.
En 2014 s'est conclu le vingtième anniversaire du programme établi au Caire en 1994 sur «les droits à la santé sexuelle et reproductive». Parmi ces droits, il y en a quelques-uns de bons, comme l'accès au traitement anti-sida ou la promotion de l'allaitement maternel, mais il y en a d'autres mauvais comme la contraception, la stérilisation, l'avortement et l'inclusion des «nouveaux droits» LGBT.
Selon l'ONU, les objectifs du Caire n'ont pas été entièrement satisfaits, l'Assemblée générale a donc approuvé le programme 'Cairo Beyond 2014', et les a liés aux Objectifs du Millénaire pour le développement (Millennium Development Goals) qui arrivent à échéance en 2015. Le tout est relancé jusqu'en 2030.
Le lien entre les objectifs du Caire et les Objectifs du Millénaire pour le développement est un chef-d'œuvre stratégique des partisans des «droits à la santé sexuelle et reproductive». Pour une fille d'un pays pauvre, avoir accès à la pilule du lendemain ou à l'avortement sera considéré comme un droit au même titre que fréquenter l'école ou l'accès à l'eau potable. Les soi-disant droits sexuels et reproductifs seront assimilés aux droits de l'homme liés au développement.Lire la suite sur le site "Benoît-et-moi"
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Ethique, Famille, International, Politique, Société 1 commentaire -
Italie : le Mouvement pour la Vie remporte une belle victoire
Du blog de Jeanne Smits :
Belle victoire pour la vie en Italie : suspension du décret interdisant l'objection de conscience
Le Conseil d'Etat italien a donné partiellement raison au Movimento per la Vita et aux associations des médecins et des gynécologues catholiques qui avaient fait appel contre un décret régional contre l'objection de conscience en matière de prescription de contraceptifs et de délivrance de certificats attestant d'une demande d'« interruption volontaire de grossesse ». Les associations pro-vie avaient mis en avant le droit des médecins du réseau public de ne pas participer, directement ou indirectement, à l'avortement : ces médecins voulaient continuer de pouvoir refuser la pilule du lendemain ou les dispositifs intra-utérins qui peuvent fonctionner comme des abortifs précoces. La suspension porte sur la signature des attestations de demande d'avortement.
La décision a été rendue publique par le Movimento per la Vita samedi : le Conseil d'Etat a pour partie suspendu le décret qui avait limité l'objection de conscience des médecins, le 12 mai 2014, à la grande satisfaction des pro-avortement qui se plaignent de plus en plus activement en Italie du nombre croissant de médecins objecteurs, notamment dans le Latium. Le décret portait le nom de Nicola Zingaretti, président de la région.
Ce n'est qu'une suspension, et partielle, mais le président du Mouvement italien pour la vie souligne l'importance de cette décision qui « souligne l'importance constitutionnelle de l'objection de conscience ». Carlo Casini a noté que les juges, qui ont agi par « précaution », n'ont pas voulu se prononcer sur le caractère abortif ou non des différentes pilules du lendemain, en se contentant des données fournies par les agences européennes de contrôle des médicaments. Leur hésitation, note Casini, montre « que la documentation fournie par le Mouvement pour la vie a instillé le doute dans le Conseil d'Etat ». Si le caractère potentiellement abortif de la contraception d'urgence peut être démontré, cela ouvrira la voie à un rétablissement complet du droit à l'objection de conscience.
Un autre recours est en attente de jugement devant le tribunal administratif : il concerne le droit des médecins exerçant dans les cliniques de planification familiale d'opposer leur objection de conscience dans les mêmes conditions.
Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, Europe, Politique, Société 0 commentaire -
Quand l'aide médicale à mourir met en évidence la déchristianisation de nos sociétés et la désacralisation de la vie qui l'accompagne
Lu sur FigaroVox, cette chronique de Mathieu Bock-Côté :
Euthanasie au Canada : la destruction de l'interdit moral
Le 6 février, la Cour suprême du Canada a autorisé «l'aide médicale à mourir». Pour Mathieu Bock-Côté, cette décision est un pas de plus vers la déconstruction d'un tabou civilisationnel liée à la la déchristianisation des sociétés occidentales et à la désacralisation de la vie qui l'accompagne.
Mathieu Bock-Côté est sociologue (Ph.D). Il est chargé de cours à HEC Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal ainsi qu'à la radio de Radio-Canada. Il est l'auteur de plusieurs livres, parmi lesquels «Exercices politiques» (VLB, 2013), «Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois» (Boréal, 2012) et «La dénationalisation tranquille: mémoire, identité et multiculturalisme dans le Québec post-référendaire» (Boréal, 2007).
Il y a quelques mois déjà, l'Assemblée nationale du Québec adoptait la loi sur les soins en fin de vie, qui légalisait l'euthanasie transfigurée en droit de mourir dans la dignité. Pilotée depuis plusieurs années, la loi a reçu un appui massif des élites politiques et médiatiques, témoignant pour une fois d'un vrai consensus moral autour de cette question qui, ailleurs, fâche quand même un peu. C'est désormais par un autre chemin que le Canada prend le relais et pousse plus loin la déconstruction de l'interdit moral et légal autour de l'euthanasie. La Cour suprême, vendredi le 6 février, par un jugement unanime, décriminalisait «l'aide médicale à mourir».
Ce débat dure depuis des années et a été caractérisé par la progressive marginalisation des opposants à l'euthanasie, qui furent médiatiquement présentés comme des fondamentalistes religieux prêts à imposer leur foi à tout prix dans l'espace public. On les traita avec un mélange de respect de façade et de condescendance profonde. Le respect était nécessaire pour donner l'impression d'une proposition modérée mais consensuelle, attentive aux arguments de chacun pour éviter une brusque rupture morale. Mais la condescendance prenait vite le dessus: ceux qui sont dans le sens de l'histoire n'ont aucune envie de s'encombrer avec les retardataires qui traînent la patte.
Lien permanent Catégories : Actualité, Culture, Débats, Ethique, Politique, Santé, Société 2 commentaires -
Un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage
Du blog de Jeanne Smits :
Mgr Reig Pla présente un livre important sur les liens entre doctrine et pastorale du mariage
L’évêque d’Alcala de Henares, Mgr Juan Antonio Reig Pla, a présidé à la présentation du livre Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du P. José Granados Garcia, consulteur de la Congrégation pour la doctrine de la Foi et vice-président de l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille. La cérémonie s’est déroulée en l’université Francisco de Vitoria. Voilà une importante réflexion à verser au débat que certains voudraient voir ouvert sur une nouvelle « pastorale » du mariage – et des divorcés “remariés”. Je vous propose ci-dessous ma traduction de l’allocution de Mgr Reig Pla. –J.S.
Le livre que nous présentons, Eucharistie et divorce, vers un changement doctrinal ?, du Pr José Granados Garcia, publié par la BAC (Biblioteca de Autores Cristianos 2015), est une œuvre de maturité, fruit de nombreuses années d’études sur le mariage et la famille. L’auteur a pour propos d’approfondir les questions débattues lors du synode extraordinaire sur la famille (2014) de telle sorte que la prochaine assemblée synodale puisse être « providentielle, pour recréer de l’espérance sur le chemin des familles ».
Prenant comme point de départ le débat suscité autour de la « possibilité de voir les divorcés remariés accéder de nouveau aux sacrements de la pénitence et de l’Eucharistie » (Relatio synodi, 52), le professeur Granados nous invite à analyser les principes de base sans lesquels il est impossible d'envisager avec lucidité une pastorale familiale en accord avec l'Evangile du mariage et de la famille. A partir de la lecture de ce travail qui a pour fil conducteur le lien inséparable entre la doctrine chrétienne et la pastorale, je voudrais m’attarder sur quelques questions que je considère d’un grand intérêt.
Lire la suite sur le blog de J. Smits
-
8 février : Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains
Lutter contre la traite des êtres humains (source : VIS)
Le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax, a présenté la première Journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains. Fixée au 8 février, fête de sainte Joséphine Bakhita, elle organisée avec le concours de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Conseil pontifical pour la pastorale des migrations et les Unions des supérieurs et supérieures. Y ont assisté le Cardinal Joao Braz de Aviz, Préfet de la Congrégation pour les instituts de vide consacrée et les sociétés de vie apostolique, le Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrations, Soeur Carmen Sammut, MSOLA, Président de l'Union internationale des supérieures générales, Soeur Gabriella Bottani, SMC, Coordinatrice de Talitha Kum, le réseau international de la vie consacrée contre la traite des êtres humains, et Soeur Imelda Poole, IBVM, Coordinatrice europénne de Talitha Kum.
Le Cardinal Turkson a rappelé que des millions de personnes de par le monde, de tout âge, sont privées de liberté et contraintes à vivre pratiquement en esclavage. Pour ces hommes et ces femmes sainte Joséphine Bakhita est un modèle d'espérance. Il a encouragé les fidèles à suivre les pas de cette sainte, de s'en inspirer et à demander son intercession. Le Pape, a souligné le Cardinal, désire que les fidèles prennent conscience d'un phénomène global qui dépasse la responsabilité de tel ou tel état. Il est besoin d'une véritable mobilisation contre ce fléau: Nous devons tous mieux analyser la situation et mobiliser les consciences: De la conscience à la prière, de la prière à la solidarité, de la solidarité à l'action, afin que la traite et les nouvelles formes d'esclavage disparaissent.
En vue de cette première journée, les diocèses et les paroisses, les associations et les familles sont invités à réfléchir et prier, individuellement comme en groupe communauté sur ce crime contre l'humanité. Les réunions et veillées de prière du 8 février auront pour point d'orgue l'angélus dominical du Saint-Père.
Voici la prière proposée à l'occasion de cette journée:
"Quand nous entendons parler d’enfants, hommes et femmes trompés et emmenés en des lieux inconnus dans le but d’exploitation sexuelle, de travail forcé et de vente d’organes, nos cœurs s’indignent et notre esprit est affligé car leur dignité et leurs droits sont piétinés par les menaces, les mensonges et la violence.
Dieu, aide-nous à contrecarrer par notre vie toute forme d’esclavage. Nous te prions, avec sainte Joséphine Bakhita afin que la traite des personnes cesse. Donne-nous sagesse et courage pour nous rendre proches de tous ceux et celles qui ont été blessé/ées dans le corps, le cœur et l’esprit, afin qu’ensemble nous puissions réaliser ta promesse de vie et d’amour tendre et infini pour nos frères et sœurs exploité/ées.
Touche le cœur de celles et ceux qui sont responsables de ce crime horrible et soutiens notre engagement pour la liberté, ton don pour tous tes fils et filles. Amen".
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Ethique, International, Politique, Société 0 commentaire -
Famille : entre un synode et le suivant, la bataille continue
Tous les membres du Synode ordinaire d’octobre 2015 sur la famille ne sont pas encore désignés : ainsi, de la délégation belge on ne sait encore rien. Qu’en sera-t-il de l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard, démissionnaire à partir du mois de mai prochain ou de la désignation possible de l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny, dont les propos en faveur d’une reconnaissance ecclésiale des relations entre homosexuels n’ont été contestés –publiquement- par aucun de ses confrères ?
Sur son site « Chiesa » Sandro Magister note que les cardinaux, évêques et théologiens qui veulent innover la doctrine et la pratique de l’Église à propos du mariage et de l’homosexualité sont les plus actifs. Mais, dans la première série d’élus qui vont siéger au prochain synode, les défenseurs de la tradition sont, estime-t-il, beaucoup plus nombreux. Il fait le point ici :
Du côté des conférences épiscopales :
« Comme l’avait annoncé le secrétaire général du synode des évêques, Lorenzo Baldisseri (photo), une première liste de participants à la session du synode qui aura lieu au mois d’octobre prochain vient d’être rendue publique. Ils ont été élus par leurs conférences épiscopales respectives.
On connaissait déjà la composition de la délégation des États-Unis. Les quatre membres qui ont été élus sont tous opposés à l'accès des divorcés remariés à la communion– point crucial de l’affrontement actuellement en cours – alors que le progressiste Blase Cupich, très apprécié par le pape François et récemment promu archevêque de l'important diocèse de Chicago, n’a pas été élu.
Lien permanent Catégories : Actualité, Eglise, Ethique, Famille, Foi, Sexualité, Société, Spiritualité 3 commentaires -
Belgique : Ecolo et Groen mobilisés en faveur de la gestation pour autrui
Ceux qui militent en faveur du respect de la nature et de l'environnement ne cesseront jamais de nous étonner. Le Salon Beige publie ces informations que lui communique une concitoyenne :
GPA : « Le Cadre législatif en Inde consacre la loi de la jungle ». La Belgique sur le même chemin ?
Une lectrice belge du Salon Beige nous informe :
Un colloque sur la GPA (Grossesse Pour Autrui) organisé par les partis Ecolo et Groen, s’est tenu à Bruxelles le 30 janvier, dans l’enceinte du Sénat belge.
Le député Benoit Hellings annonce la couleur : il était contre la GPA mais ce n’est plus le cas maintenant. Il précise en introduction que ce colloque est là pour éclairer les députés Ecolo-Groen de Belgique. Prétendant nous présenter un panel équilibré et impartial dans ses opinions, nous voilà confrontés à un plaidoyer pour la GPA.
Ainsi la première oratrice est Candice Autin, Médecin responsable du service PMA-GPA du CHU Saint Pierre à Bruxelles. Elle assure que tout se passe pour le mieux lors des GPA qu’elle pratique.
La seconde oratrice, Véronique Van Asch est juriste. Parmi ses clients des couples qui ont réalisé des GPA en Belgique et à l’étranger. Pour simplifier la vie de sa clientèle, elle souhaite « sans parti pris » une nouvelle loi sur la filiation.
Le troisième orateur, Patrick Wautelet est juriste. Il nous décrit les situations qu’il juge quasi idylliques, là où des pays ont légalisé la GPA (Nouvelle Zélande et Afrique du Sud), et selon lui, c’est très compliqué pour les pays comme la France ou l’Italie qui ont interdit civilement et pénalement la GPA. « Le Cadre législatif en Inde consacre la loi de la jungle » et ceci justifie que la Belgique se dote d'une loi sur la GPA. Le raccourci intellectuel du juriste est saisissant car justement c’est avec des lois sur la GPA comme en Inde ou aux Etats-Unis sur la GPA que les marchés se sont structurés. Ces nouveaux marchés sont une jungle où des hôpitaux et des intermédiaires exploitent des femmes-porteuses.
Après ces quatre nuances de gris sur les nécessités de légiférer sur la GPA, unphilosophe le professeur Guido Pennings nous assène le coup final. Tout d’abord, il laisse l’éthique au Comité Consultatif de bioéthique de Belgique. Selon lui, pas besoin de loi. Et laissons tomber l'adage "La mère est celle qui accouche". Cela serait plus simple de changer ce concept dépassé! Et ainsi se règlerait de nombreuses questions qui ferait qu'on n'a plus besoin d'une loi sur la GPA. Il nous fournit un exemple de législation intéressante : avant l’accouchement, la mère d’intention aurait tous les droits, elle ferait ce qu’elle veut quand elle veut : avortement, style de vis… Mais après l’accouchement, les parents d’intention seraient devant la loi les seuls parents, ayant tous les droits sur l’enfant. La loi ne doit avoir aucune restriction. Les hôpitaux sont des structures merveilleuses, il faut leur faire confiance (comme en Inde à l’écouter?). Les centres de PMA décident eux-mêmes de ce qui acceptable ou pas. Tout est possible dans le contrat avec la mère porteuse, et bien entendu la rémunération de la mère porteuse doit être à la hauteur de son travail.
Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Ethique, Famille, Politique, Société 0 commentaire -
Priez avec sainte Thérèse de Lisieux pour le prochain synode sur la famille
Rejoignez la neuvaine mondiale d'adoration eucharistique en vue du synode sur la famille en octobre prochain, sous le patronage eucharistique de sainte Thérèse de Lisieux. Lu sur le site "aleteia ", sous la signature d’Elisabeth de Lavigne :
« Et si vous répondiez à l'appel du pape François ? Le Saint-Père a invité les fidèles à prier tout spécialement au cours de cette année pour le synode sur la famille, qui se déroulera en octobre 2015. Comment ? Par exemple en rejoignant une neuvaine mondiale d'adoration eucharistique afin de confier l'Église, le Pape, les pères synodaux et toutes les familles au Sacré Cœur de Jésus dans le Saint-Sacrement.
Société d'adoration eucharistique pour le synode sur la famille 2015, une initiative laïque née l'an dernier à Rome, invite le clergé, les religieux et les fidèles du monde entier à participer à cette neuvaine. Cofondée par deux laïques catholiques, Christine McCarthy, mère de six enfants et auteur d'un livre de prières et méditations pour l'adoration eucharistique, et par moi-même, la Société d'adoration eucharistique propose de consacrer tous les premiers jeudis du mois à une adoration eucharistique mondiale, du 5 février au 1er octobre, fête de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à trois jours de l'ouverture du synode.
Christine McCarthy dit avoir eu l'inspiration de lancer cette initiative suite au synode sur la famille en octobre 2014. « Il y a eu de nombreuses discussions au sein de la hiérarchie, parmi les officiels de la Curie, les jeunes prêtres, les séminaristes, les religieux étudiants et les laïcs, non seulement à Rome mais dans beaucoup d’endroits du monde », explique-t-elle. « Je crois qu’il est juste de dire que beaucoup ont été et sont toujours très désorientés par la direction que prend actuellement l’Église à propos des thèmes du mariage et de la Sainte Eucharistie. » Et elle ajoute : « Le pape François a accueilli la discussion, mais il a également demandé à ce que l'on prie pour le synode de la famille qui se tiendra dans neuf mois ». Cette neuvaine mondiale d’adoration eucharistique est donc née de la demande du Saint-Père de prier pour l’Église et pour les pères synodaux.Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Enseignement - Education, Ethique, Famille, Foi, Sexualité, Société, Spiritualité 0 commentaire -
Sur Euthanasie Stop
Dernières publications sur "Euthanasie Stop" :
Au réveil
Le dimanche matin, la vie est un peu au ralenti. Aujourd'hui, il fait beau, le service est clair et calme ; beaucoup de portes sont ouvertes, laissant passer la lumière du soleil jusque dans le coulo...
Temps suspenduTout un étage pour un seul bénévole c'est beaucoup. Les rencontres s'enchainent, d'accueil en visite, de thé en gouter, des lettres à donner, des journaux à apporter, des malades à descendre dans le j...
Désir d'éternitéAssise dans son fauteuil roulant, une dame que je n'ai jamais rencontrée sonne avec insistance. Je me permets de me présenter dans sa chambre, prête à aller informer les soignants si je ne peux répond...
Je ne l'ai jamais vu aussi vivanteMon activité de psychologue en soins palliatifs me confère une mission d'écoute et d'accompagnement des patients et de leurs familles. Dans ce cadre j'ai découvert, avec une certaine surprise, que la ...
Ah, si j'avais su !En ce qui me concerne, il y a eu ces quelques années où j'ai pu travailler, comme infirmière bénévole, dans une unité de soins palliatifs à Anvers. La façon dont les malades en fin de vie y sont accue..Lien permanent Catégories : Actualité, Défense de la Vie, Ethique, Politique, Santé, Société, Témoignages 0 commentaire