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Ethique - Page 384

  • L'avortement à la une au sommet de l'ONU-Femmes à Santiago du Chili

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    La dépénalisation de l’avortement a été le thème central du sommet de l’ONU Femmes 

    Dès la première minute du congrès «Femmes et pouvoir» qui s’est déroulé ce week-end à Santiago du Chili, l’une des questions les plus importantes a été l’avortement. Lors de l’ouverture de ce sommet organisé par le gouvernement chilien et l’ONU Femmes, le président du Chili, Michelle Bachelet a fait référence à l’avortement, en déclarant que« (le Chili) est à quelques semaines d’un projet de loi dépénalisant l’avortement, aujourd’hui interdit quelles que soient les circonstances ». Le projet chilien permettrait l’avortement selon trois cas: la vie de la mère en danger, malformation du fœtus et le cas du viol. Elle a regretté également que cette initiative soit traitée dans un parlement composé de 84% d’hommes: « C’est le genre de partialité que nous devons corriger « .

    Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon a pour sa part donné un soutien clair à Mme Bachelet en soulignant que l’avortement est un droit « que les femmes devraient être libres de choisir ». Quelques jours avant le congrès sur CNN Chili, Phumzile Mlambo-Ngcuka, directeur exécutif d’ONU Femmes, avait également évoqué l’initiative déclarant que« le projet de loi sur la décriminalisation de l’avortement selon trois cas est un bon début. » Elle partageait les mots de Ban Ki-Moon en notant que la santé reproductive est un droit pour les femmes, et en appelant l’Église catholique à« évoluer ». María Antonieta Saa, ancien député PPD (Parti pour la Démocratie, gauche), a également fait l’éloge du projet, rappelant qu’elle a insisté, au cours de ses années de parlementaire, à plusieurs reprises pour ouvrir le débat sur ce point. « Le projet sur l’avortement est plutôt positif, même si les gens de droite veulent criminaliser les femmes qui l’effectuent. C’est un grand pas que cette question soit examinée « , a-t-elle ajouté.

    L’opposition a rejeté la forte exposition donnée à l’avortement dans ce sommet. Le député UDI (Union Démocrate Indépendante, droite) María José Hoffmann a noté que « dans une telle réunion si importante pour les femmes, l’allocution du Président axée sur comment le Chili traite l’avortement, a été un gaspillage de temps. Il aurait pu parler de discrimination contre les femmes, du coût individuel de la maternité, des faibles pensions. Il y a tellement de thèmes sociaux plus importants que la promotion de l’avortement. » Claudia Nogueira (députée, UDI) a aussi critiqué le discours de Bachelet sur l’avortement notant que l’opposition n’était pas été invitée à s’exprimer. « Si l’opposition était présente, ce ne sont pas des applaudissements qu’il y aurait, mais des huées. N’en doutez pas. Il existe un équilibre dans notre société et ce n’est pas ce qui se reflète. C’est un événement organisé par la gauche de ce pays, vers la gauche. Ils veulent nous réduire au silence et cela se constate lors de l’examen sur l’avortement. »

  • Le sommaire du dernier numéro de La Nef (mars 2015)

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    Sommaire du dernier numéro
     
    (Les articles "en lien" sont accessibles; il suffit de cliquer sur les titres) 
     
    Sommaire du n°268 de mars 2015
    SOMMAIRE DU N°268 DE MARS 2015

    ÉDITORIAUX

    Quel fanatisme ?, par Christophe Geffroy
    La guerre sur deux fronts, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    Europe : vers la vente d’enfants, par Grégor Puppinck
    À rebours : Mauvaise nouvelle ?, par Falk van Gaver
    Pour ne pas être des lapins, par l’abbé Laurent Spriet
    Géopolitique d’abord : Comme toujours, par Paul-Marie Coûteaux
    La réalité du populisme, par Christophe Geffroy 
    Série libéralisme (6) : Des structures de violence, par Jean-Louis Schlegel
    Échos d’Orient : Libanisation, par Annie Laurent
    Chronique Vie : Conscience morale, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    Les Petites Sœurs de l’Agneau : porter la joie de Dieu, 
    entretien avec Sœur Marie-Liesse

    DOSSIER : LES CATHOS AUJOURD’HUI
    Radiographie des cathos français, par Jacques de Guillebon
    Sables mouvants, par Michel Toda
    Des cathos décomplexés, par Christophe Geffroy
    Catéchisme : une crise sans fin, par Denis Sureau
    De l’utilité des chrétiens, par Jean-Guilhem Xerri
    Une situation nouvelle, par le P. Thierry-Dominique Humbrecht
    Un déclin inéluctable ?, par Jean-Pierre Denis
    La foi, notre essentiel !, par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

    VIE CHRÉTIENNE
    L’oraison pour tous (4/5) : Le Ciel dans la foi, par l’abbé Éric Herth
    Question de foi : Carême et sacrifice, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Blaise Pascal, l’« effrayant génie », par Falk van Gaver
    Notes de lecture, chroniques Musique, Sortir, Cinéma, Internet, Livres jeunes
    Au fil des livres : Les Bourbon Parme, par Philippe Maxence
    Un livre, un auteur, entretien avec Alain de Benoist
    Portrait : Père Toufic Eïd, par Marine Tertrais

    BRÈVES
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  • Monseigneur Léonard à l'Université de Liège: enjeux des synodes sur la famille

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    SYNODE SUR LA FAMILLE : ECHOS ET PERSPECTIVES

    Compte rendu du lunch débat avec Monseigneur André Joseph LÉONARD

    Archevêque de Malines-Bruxelles,

    membre du Synode extraordinaire sur la famille

    à l'Université de Liège, salle des Professeurs, mercredi 28 janvier 2015

    IMG_6910.JPGLe mercredi 28 janvier dernier, Mgr André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de son exposé portait sur les enjeux du synode extraordinaire des évêques réunis à Rome du 5 au 19 octobre 2014. Il s’inscrit dans le cadre d’un cycle de rencontres intitulé « La Famille : solution ou problème". Voici la transcription des propos de l’orateur (les intertitres et les italiques sont de notre fait) :

     

    LA CONFÉRENCEIMG_6904.JPG 

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    « Je vais peut-être vous décevoir : malgré le titre annoncé de ma conférence je ne parlerai pas beaucoup du synode sur la famille, ni passé, ni futur.  S’agissant du synode passé, on trouve facilement sur internet les 58 paragraphes du rapport final que sert maintenant de lineamenta pour une consultation qui va se faire à tous les niveaux afin de produire l’ instrument de travail  du synode futur d’octobre 2015 et il est difficile de parler de celui-ci maintenant. Si, tout à l’heure, vous m’y invitez ou si vous m’y contraignez, je pourrai parler un peu de ce qui s’est passé au synode extraordinaire d’octobre 2014, mais je pense que le plus important est dit dans les 58 propositions finales de celui-ci.

    Il m’est difficile de vous parler des enjeux, des joies, des épreuves, des peines  de la famille -car c’est là l’objet de ma conférence- sur base de ces courts paragraphes. Par nature, par instinct, je préfère me situer dans un contexte plus large et plus structuré.

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés

    La question de la famille se pose parce que nous sommes des esprits incarnés. Je ne sais pas s’il y a un esprit de famille qui unit les anges et les archanges, mais si c’était le cas, ce devrait être très différent de ce que nous vivons. Les animaux présentent certains phénomènes qui ressemblent à ce que nous vivons dans nos familles mais avec une énorme différence, car nous vivons les réalités de la famille en tant qu’esprits incarnés : le corps et l’esprit  -le corps aussi- font partie de notre destinée. Si nous étions de purs esprits, la famille n’existerait pas : il y aurait des affinités purement spirituelles entre nous.

    Le corps est une réalité extraordinaire et, pour en parler, l’Eglise est particulièrement  bien outillée par la révélation biblique. D’abord parce que, dans l’ensemble de l’univers physique, le corps humain est ce qu’il y a de plus prestigieux, le corps c’est le cheval de Troie de l’esprit à l’intérieur du cosmos, c’est par là que l’esprit s’introduit dans la matière. Le corps est un merveilleux instrument de communication, de production. On peut travailler avec son corps, communiquer avec son corps. Avec la main on peut communiquer la colère, la vengeance, l’amitié, la tendresse. On peut communiquer tant de choses par les mimiques, les gestes. Sans oublier ces extraordinaires cordes vocales humaines qui nous permettent de produire des sons articulés qui abritent du sens : c’est un phénomène infiniment plus complexe que le roucoulement des oiseaux, le gazouillis des pinsons ou le grognement des porcs. C’est un instrument de communication exceptionnel. Il y a tout un langage du corps qui est une pure merveille.

    La sexualité fait partie de ce langage avec une dimension tout à fait unique dans la sexualité animale et végétale. Je ne suis pas biologiste mais je pense que l’espèce humaine est la seule où la rencontre sexuelle peut se faire visage contre visage. Il y a dans l’agencement même de la complémentarité de l’homme et de la femme la promesse d’une union interpersonnellevisage contre visage et, en même temps, un langage de la sexualité qui est en même temps un langage qui signifie la procréation. Car la sexualité humaine, ou la sexualité animale, est organisée comme un laboratoire riche en ressources pour permettre la transmission de la vie, qui fait partie du langage objectif de la sexualité. Sans la dimension sexuelle de notre corps, il n’y aurait pas ce phénomène merveilleux de la famille. Mais cette dimension s’accompagne d’une part d’obscurité, comme tout notre corps.

    Notre corps est un instrument d’action performant. C’est aussi un instrument et un lieu de passion. Le corps nous expose à la souffrance. Il est vulnérable : il fleurit, il s’épanouit, il vieillit, il se déglingue, il s’en va, il périt. Toute chair est comme l’herbe des champs, disait déjà le prophète Isaïe. Le corps  nous expose à la violence, à la souffrance, à la maladie. Il est aussi un lien d’opacité. Dans la plus agréable union, tu seras toi, je serai moi et nous ne serons jamais un. Il y aura toujours le mur infranchissable de notre corporéitéLes esprits peuvent fusionner, les corps pas totalement. La sexualité humaine est une promesse de plaisir, de joie, de bonheur, de vie mais elle est aussi habitée par de l’aveuglement, de la sauvagerie, de la brutalité. Elle est un lieu de plaisir, de joie, de fécondité  mais aussi de souffrance, de domination, d’exploitation et de mort. Il y a une ambigüité dans la sexualité comme dans le corps.

    La foi chrétienne est particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps

    La foi chrétienne est  particulièrement douée pour prendre la mesure de la grandeur et de la fragilité du corps.

    Témoins de sa grandeur, nous sommes, avec le judaïsme -pour une part aussi l’islam, je pense- une religion du corps.  Mais il n’y a aucune philosophie, ni aucune religion autre que le christianisme qui ait osé penser, sur base de faits qui se sont inscrits dans l’histoire, qu’il y a un corps humain  qui est celui d’une personne divine, qui est le corps de Dieu : le Corps de Jésus qui est maintenant encore  et plus que jamais, le corps d’une personne divine.

    Et nous vénérons une femme qui a mis Dieu au monde : elle n’a pas mis au monde la divinité, mais elle a mis au monde Quelqu’un qui est Dieu, parce qu’elle est une femme et qu’elle a un corps.

    Le salut du monde s’est joué sur la croix, dans le corps humilié, dépouillé, blessé, outragé, crucifié de Jésus et du corps ressuscité qui a traversé la mort et inauguré un monde nouveau où le corps n’a plus la pesanteur qu’il a maintenant : il n’est plus voué à la mort comme il l’est présentement.

    Et nous pensons que cette réalité, le corps humain de Jésus, crucifié, ressuscité, qui traverse la mort, qui inaugure un monde nouveau, est parmi nous. Ce matin, j’ai célébré l’eucharistie : eh bien, la croix de Jésus ressuscité était là, présente et quand nous communion au corps de Jésus, nous communions, nous qui allons mourir dans quelques temps, à la vie impérissable du Ressuscité et nous croyons non seulement en la résurrection de Jésus, à sa présence dans la parole de Dieu et dans l’eucharistie mais nous croyons que nous-mêmes nous allons ressusciter.

    Enfin, je dis nous, mais il y a des enquêtes qui montrent qu’il y a une majorité de catholiques qui n’y croient pas vraiment, qui croient que notre corps va se dissoudre en pourriture, en poussière ou en cendre mais qu’après cela, c’est fini. Il y a peut-être bien l’âme qui subsiste mais le corps, lui, est envoyé à la poubelle pour toujours.  Or le Credo se termine par ces mots : je crois à la résurrection des morts -ou de la chair- et à la vie éternelle. Bien sûr, cette carcasse va périr et se dissoudre dans quelques temps mais Dieu, c’est ce que nous promet Jésus et il y a des raisons de croire à ses promesses, va recréer nos corps : nous serons recrées dans notre être corporel, un corps plus beau encore, plus performant et plus durable que le corps présent.

    Il y a des pisse-vinaigres partout : je sais bien qu’à certaines  périodes de l’histoire, des théologiens et même des Pères de l’Eglise ont parlé un peu négativement du corps, en raison de l’opacité présente du corps. Nous ne sommes plus au paradis terrestre, pour évoquer la condition originelle de la création, avant le big bang etc. ni au paradis céleste où la vie est impérissable. Nous sommes dans l’entre-deux de cet univers où, comme dit saint Paul, nous gémissons dans l’attente de la pleine rédemption de notre corps et nous sommes encore, comme toute la création, asservis à l’esclavage de la corruption, comme Paul dit dans la Lettre aux Romains, chapitre 8e, versets 18 et suivants. Mais, ceci étant, nous jetons un regard  positif -exceptionnel dans l’histoire humaine- sur la destinée du corps humain.

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  • Zita : à quand la béatification ?

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     Le 3 octobre 2004, lorsque le Bienheureux Jean-Paul II béatifia l'Empereur Charles I d'Autriche, le souverain des parents du Pape grâce auquel il portait le prénom de  Karol (Charles en polonais), il annonça comme date de la mémoire du nouveau bienheureux celle de son mariage avec la princesse Zita de Bourbon-Parme, le 21 octobre (1911).

    Charles de Habsbourg, dernier empereur d’Autriche-Hongrie et son épouse, Zita de Bourbon-Parme : deux vies qui nous parlent , deux hautes figures chrétiennes qui mériteraient d’être canonisées ensemble. Peut-être même avant tous ces papes qu’on élève aujourd’hui à la gloire des autels. Les Habsbourg: une famille rayonnante aussi à laquelle nous lient des souvenirs très simples, nous Belges de Belgique ou de ce Congo d’autrefois dont l’image demeure. JPSC

  • Un professeur de cancérologie dénonce l'euthanasie, cette "bonne mort" qui anesthésie les consciences

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    Le Professeur Gilles Freyer, professeur de cancérologie au CHU de Lyon a publié cette "tribune" (le 17 février) sur le site de Libé (liberation.fr) :

    Euthanasie, la «bonne mort» qui anesthésie les consciences

    En se prononçant sur la «sédation terminale», pratique relevant des soins palliatifs et non de l’euthanasie médicalement assistée - la mort provoquée de manière immédiate et intentionnelle -, le conseil de l’ordre des médecins n’a guère contribué à la clarification du débat. Pour une large majorité de nos compatriotes, la légalisation de l’euthanasie en finira avec le «mal-mourir», imputable à des décennies d’archaïsme, de conservatisme idéologique et religieux ; dans le sillage de certaines démocraties européennes - Pays-Bas, Belgique -, notre pays entrerait ainsi dans l’ère du progrès civilisateur : l’ère du «mourir dans la dignité».

    Mourir dans la dignité. Comment réfléchir au-delà de cet encombrant poncif ? La dignité serait donc, de façon inacceptable et surtout irrémédiable, altérée par la souffrance physique et psychique, la dégradation du corps, la perte de l’autonomie. Pourtant, chaque jour, le dévouement des équipes formées aux soins palliatifs, l’héroïsme et la solidarité des proches font reculer la souffrance. Dans la mort même, avec ou sans espoir d’éternité, tous retrouvent avec les mourants la dignité de leur condition commune. Il n’est pas sûr que, par l’euthanasie, l’effacement brutal de la mort, devenue obscène pour nos contemporains, préserve cette sérénité si chèrement conquise sur l’injustice. Qui enfin osera parler de la dignité des soignants «convoqués» par la loi, souvent en marge d’une société hédoniste qui les voudrait instruments de son très matérialiste désir d’immortalité ? Pour autant, lutter contre la souffrance nécessite l’emploi de médicaments sédatifs accusés d’êtres des substituts euthanasiques, ce qui est faux. Une sédation bien conduite peut avoir certains effets positifs, notamment sur le plan respiratoire. L’emploi de doses excessives, en revanche, précipitera une issue fatale : seule l’incompétence tue. Il faut vingt ans pour former un bon spécialiste de soins palliatifs. Il ne faut que cinq minutes à n’importe qui pour pratiquer une euthanasie.

    Lire la suite sur le site de Libération

     

  • Un film consacré au Professeur Jérôme Lejeune

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    De Liberté Politique

    Aloest Productions annonce la sortie d'un film de François Lespès consacré au découvreur de la trisomie 21, "Jérôme Lejeune, aux plus petits d'entre les miens", Voici le premier teaser du film, qui sera bientôt diffusé par KTO. Le documentaire, disponible en avril prochain, est en prévente sur Aloest-Boutique.

     
    Détails :
    Documentaire de 68 minutes réalisé par François Lespés.
    Production : Aloest Productions
    Langues : version française, version anglaise
    Documentaire de 68 minutes réalisé par François Lespés.
    Production : Aloest Productions
    Langues : version française, version anglaise
    Sortie DVD le 30 avril 2015 / En prévente dès maintenant 

    Synopsis :

    Médecin, chercheur en génétique, Jérôme Lejeune acquiert une renommée internationale grâce à sa découverte de la Trisomie 21, avec l’équipe du professeur Turpin, en 1958.

    Avec cette découverte, il veut changer profondément le regard posé sur les enfants trisomiques, qui affluent par centaines à sa consultation, et n’a qu’une obsession : pouvoir un jour trouver des traitements.

     

    En 1969, l’ascension fulgurante de ce jeune scientifique va pourtant être stoppée en plein vol.

    Alors qu’il reçoit à San Francisco le Prix William Allen, la plus haute distinction en génétique, il prononce un discours défendant la dignité humaine des embryons, provoquant un véritable séisme dans la sphère scientifique. Depuis quelque temps, il a pris en effet conscience que sa découverte, en ouvrant la porte à l’avortement des embryons souffrant d’anomalies génétiques, allait être utilisée contre ses convictions.


    Qui était Jérôme Lejeune ? Un géant de la Science ou un idéologue religieux ? Comment est-il passé aux yeux du monde, de l’un à l’autre ? Aujourd’hui, où en est la recherche sur la Trisomie 21 dans laquelle il avait mis tant d’espoir ?


    20 ans après sa mort, le réalisateur François Lespés s’interroge sur ce personnage au destin inattendu, cette personnalité complexe qui heurte encore aujourd'hui. De Paris à Indianapolis, des amis aux confrères, des soutiens aux détracteurs, Jérôme Lejeune aux plus petits d’entre les miensmène l'enquête sur l'homme de science et de convictions.
  • Quand un entrepreneur engagé apporte un souffle de fraîcheur...

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    De Panorama (mars 2015) :

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  • La famille en débat à l’Université de Liège (ULg). Une initiative de l'union des étudiants catholiques liégeois à soutenir.

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    Invitation 

    (s'inscrire le 1er mars au plus tard)

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    La famille, nature et culture : l’équivoque freudo-marxiste

    Lunch débat à l’Université de Liège, le mercredi 4 mars 2015 à 18h00  

    Famille, solution ou problème ? Après le succès de la rencontre organisée le 28 janvier dernier avec Mgr André-Joseph Léonard, l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe Ethique sociale accueillent à l’Ulg, le mercredi 4 mars 2015 à 18h, Paolo Sorbi, professeur à l’Università Europea de Rome. Réponse, cette fois, d’un sociologue catholique italien qui avait adhéré à l’idéologie marxiste dans les années ’60  et redécouvrit les valeurs sociales chrétiennes et de la famille naturelle, à la lumière de ses affinités intellectuelles avec le magistère de Benoît XVI. Une initiative à soutenir concrètement: inscriptions à la conférence débat ouvertes jusqu'au 1er mars.

    PROGRAMME 

    « La famille, nature et culture : l’équivoque freudo-marxiste », 

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    par le sociologue Paolo Sorbi

    professeur ordinaire à l’Università Europea de Rome

               
    Apéritif à 18h00
    Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30 

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat (photo) de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché). 

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants 

    Inscription nécessaire au plus tard le 1er mars 2015:

    soit par téléphone : 04 344 10 89 (de l’étranger +32.4.344.10.89)
    soit par email : info@ethiquesociale.org
    soit via le site internet : http://www.ethiquesociale.org/conference/la-famille-nature-et-culture-lequivoque-freudo-marxiste/

     JPSC 

  • Demain, nous subirons les normes du "bien mourir"

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    Opinion de Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l’université Paris Sud, parue sur le site du journal La Croix le 19 février :

    Mourir par sédation ou l’idéologie du « bien mourir »

    Notre société fait le choix de légaliser une autre approche du mourir. À défaut d’être en capacité – comme certains y prétendaient hier – de « changer la mort », voir de la « maîtriser ». Il convient désormais d’intégrer le modèle d’une « bonne mort », d’un « bien mourir » opposé à cette conception du « mal mourir », figure emblématique de l’inacceptable, de l’insupportable que l’on se contente de fustiger. Car il est plus avantageux d’ériger des symboles que de s’investir au quotidien pour qu’évoluent les mentalités et les pratiques contestées depuis plus de trente ans par ceux qui assument la responsabilité politique de l’humanité du soin jusqu’au terme de la vie.

    Les postures compassionnelles et les résolutions incantatoires imposent leurs règles. La discussion est close. Un dernier espace est concédé pour peu de temps aux disputations sémantiques attachées à ne pas encore assimiler la sédation profonde et continue à l’euthanasie. Le souci de la forme ne dissimule pas pour autant les intentions de fond. Il n’est pas convenable aujourd’hui d’entacher du moindre soupçon un consensus acquis après des années de concertations dont notre pays, affirme-t-on, sort « apaisé » et bénéficiaire de « nouveaux droits » (directives anticipées opposables, sédation profonde et continue).

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  • Quand le cdH fait campagne pour l'euthanasie

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    Le cdH (arrondissement de Liège) organise un débat qui n'en sera pas un entre deux personnes qui ont pris fait et cause pour l'euthanasie : Corinne Van Oost et Gabriel Ringlet :

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  • Un regard chrétien sur la finance

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    9782940515035.jpgLa Fondation Centesimus Annus, constituée par Jean-Paul II en 1993 et dirigée par un Conseil de neuf laïcs, a pour but de diffuser la doctrine sociale de l'Eglise, elle se prévaut de la collaboration d'économistes et d'experts financiers engagés dans la diffusion d'idées favorables à une économie de marché réformée. Elle vient d'attribuer son premier prix à l'économiste français Pierre de Lauzun pour son livre: Finance, un regard chrétien. (VIS)

    Dominique Greiner, sur son blog "La Doctrine sociale sur le fil", présente ce livre :

    Dans Finance : un regard chrétien, Pierre de Lauzun, directeur général à la Fédération  bancaire française, argumente en faveur d’une articulation entre finance et christianisme, entre le monde de l’argent et  le Royaume de Dieu.

    Au point de départ de son parcours, il y a cette remarque au sujet du langage parabolique utilisé dans les Évangiles qui fait souvent référence aux réalités économiques : « Bien entendu le message central est spirituel  ; mais le fait d’utiliser la vie économique et sa logique propre comme référence n’est pas neutre. Cela implique notamment que cette réalité et cette logique spécifiques soient reconnues comme légitimes à leur niveau  » (p. 13).

    L’auteur retrace ensuite brièvement le rapport à l’argent selon les Évangiles et la Tradition,  redit comment une pensée chrétienne sur l’économie s’est progressivement élaborée, traverse de nouveau la controverse sur le prêt à intérêt, examine la place de la finance dans la doctrine sociale de l’Église.

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  • Cardinal Sarah : tout sur sa venue en France

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    D’Elisabeth de Baudouin sur le site « aleteia » :

    topic (20).jpgOn attendait François en France en 2015. Alors que son voyage a été reporté en 2016, c’est l’un de ses plus proches collaborateurs, le cardinal guinéen Robert Sarah, qui vient en visite dans l’Hexagone, à l’occasion de la sortie de son livre   Dieu ou rien, entretiens sur la foi, écrit en collaboration avec l’écrivain Nicolas Diat (Ed. Fayard, 424 pages).


    L’un des hommes clés de la curie

    Qui est Robert Sarah ? Derrière l’homme discret, natif d’Ourouss en Guinée (1945) et ordonné prêtre en 1969 se cache en fait un « premier de classe » : nommé archevêque de Conakry à seulement 34 ans par Paul VI (1974), il est créé cardinal – le premier du continent africain - par Benoît XVI en 2010. Entretemps (2001), le « Bébé évêque », comme l’aurait surnommé le Pape Jean Paul II, a été appelé à Rome, d’abord comme « numéro deux » de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dicastère en charge des Eglises des pays en développement, avant de devenir président de « Cor unum », le Conseil pontifical qui coordonne l’action humanitaire de l’Eglise.

    De là à lui confier la direction d’une congrégation pontificale, il n’y avait qu’un pas : François l’a franchi en novembre dernier, en le nommant à la tête de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, dicastère clé en charge de la question, sensible dans certains pays dont la France, de la liturgie. Comme cardinal de curie, il participé au synode sur la famille d’octobre dernier, où les évêques africains se sont signalés par leur défense des valeurs traditionnelles de l’Eglise concernant le mariage et la famille.

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