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Ethique - Page 389

  • Rapport Tarabella: 2/3 de la Commission parlementaire européenne ignorent 40 000 citoyens... la mobilisation continue!

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    Bruxelles, le 24 janvier 2015

    Alors que plus de 40 000 citoyens avaient exprimé leur opposition à l'inclusion d'un soutien de l'UE à l'avortement, un sujet hors de la compétence de l'UE, le Rapport Tarabella du Parlement européen a été adopté par la Commission des Droits des Femmes et l'Egalité des Genres du Parlement européen

     

    (FEMM) le 20 janvier. La Fédération des Associations Catholiques en Europe (FAFCE) avait signalé la présence d'un paragraphe qui vise à promouvoir un "droit à l'avortement" et invité des citoyens à signer la  pétition "Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela!" pour défendre la dignité humaine et le principe de subsidiarité. 

    Le rapport adopté comporte des points positifs mais inclut également le paragraphe même que des dizaines de milliers de citoyens ont demandé aux membres de la Commission FEMM de retirer, avec un accent accru sur le "droit à l'avortement" et une extension aux "santé et droits sexuels et génésiques". 

    La mobilisation des associations oeuvrant en faveur de la dignité humaine et des citoyens continue, appelant les eurodéputés à réaffirmer la position adoptée par le Parlement européen en décembre 2013 lorsque le rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG) a été rejeté. A sa place, les eurodéputés ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et déclare clairement que «la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres».

    Le message est clair: l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement, il s’agit de décisions nationales qui en aucun cas peuvent être prises à Bruxelles. 

    En moins d'une semaine la pétition citoyenne lancée par la FAFCE a réuni plus de 50 000 signatures de citoyens qui demandent au Parlement européen de ne pas soutenir un "droit à l'avortement". Le Président de la FAFCE, Antoine Renard, souligne que "ces citoyens s'attendent à ce que les députés européens respectent le principe de subsidiarité et ne dépassent pas les compétences de l'UE. Les nombreuses signatures montrent le besoin d'une double subsidiarité au sujet de l'avortement." 

    La FAFCE invite les citoyens à continuer à se faire entendre et envoyer un signal fort et uni en faveur de la vie et la dignité humaine en vue du vote qui aura lieu en séance plénière du Parlement européen en mars - la mobilisation continue! 

  • Où va le Synode sur la famille ? témoignage de Monseigneur Léonard à l’Université de Liège

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    Encore quelques jours pour s’inscrire au lunch débat du mercredi 28 janvier 2015, 18h00 avec Mgr Léonard : Ulg, salle des professeurs, place du XX août, 7 à Liège 1er étage - accès par la grande entrée : parcours fléché.

    Inscription nécessaire au plus tard trois jours ouvrables à l’avance (23 janvier 2015) :

    soit par téléphone : 04 344 10 89 ,

    soit par email : uniondesetudiantscatholiqueliege@skynet.be

    soit sur le site internet :www.ethiquesociale.org

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  • Résolution Tarabella : l'Europe la première à reconnaître un droit à l'avortement ?

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    RÉSOLUTION TARABELLA : L'EUROPE SERA-T-ELLE LA PREMIÈRE À RECONNAITRE UN "DROIT À L'AVORTEMENT" ?

     

    Après l’échec du rapport Estrela (Cf. Synthèse Gènéthique du 10 janvier 2014), le rapport Tarabella est la nouvelle tentative pour faire reconnaître un "droit à l'avortement" au sein de l'Union européenne.

     

    Ce rapport, déposé par l’eurodéputé belge, membre du groupe socialiste, Marc Tarabella, contient une proposition de résolution qui a été adoptée hier en commission parlementaire FEMM[1]. La proposition de résolution sera présentée en plénière au Parlement européen et soumise au vote de l’ensemble des eurodéputés le 9 mars prochain [2].

     

    La FAFCE, Fédération des Associations Familiales Catholiques, a lancé une pétition sur internet pour (Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !) demandant aux eurodéputés de respecter le principe de subsidiarité. En effet, les questions relatives à l'avortement ne sont pas des compétences de l'Union européenne.

     

    "Les partisans de l’avortement à tout prix repartent à l’assaut de Bruxelles", commente Famille Chrétienne en renvoyant sur la tribune des 343 féministes qui appellent de leur vœux la reconnaissance d'un "droit fondamental à l'IVG" dans toute l'Europe.

     

    Dans le même temps, le Collectif "One Of Us", constitué en fédération européenne depuis la récolte de 2 millions de signatures pour la protection de l'embryon humain, a publié hier une tribune dansValeurs Actuelles, pour faire part de sa présence dimanche prochain à la Marche pour la Vie de Paris.

     

    [1] Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres.

    [2] Date approximative

    Source:  Valeurs Actuelles 20/01/ 2015 - Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) 20/01/2015 - Libération 17/01/2015 

  • Les évêques de France publient une déclaration sur la fin de vie

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    France: Déclaration des évêques sur la fin de vie (source : zenit.org)

    "Ne prenons pas le problème à l'envers !"

    Le Groupe de travail de la Conférence des Évêques de France sur la fin de vie publie, ce mardi 20 janvier 2015, une Déclaration sur la fin de vie dont voici le plan.

    On peut trouver la déclaration entière à cette adresse en ligne: http://www.eglise.catholique.fr/conference-des-eveques-de-france/textes-et-declarations/389425-prenons-pas-probleme-lenvers/

    1. Nous saluons avec admiration l’effort des équipes médicales et des bénévoles qui, avec compétence et dévouement, accompagnent au quotidien des personnes en fin de vie ainsi que leurs proches. Leurs pratiques attestent la pertinence des soins palliatifs. Ceux-ci ont fait leurs preuves ! Ils forment aujourd’hui un savoir médical autorisé, toujours en progrès, pour que des personnes vivent dans les meilleures conditions possibles leur fin de vie.

    2. Nous rappelons que la Loi dite « Leonetti » donne un cadre médical, éthique et juridique adapté pour la plupart des cas rencontrés. Votée à l’unanimité, elle exprima une unité nationale. L’expérience des dix dernières années en matière de soins palliatifs en confirme le bien-fondé. Elle a été appelée la « voie française », inspiratrice de nombreux pays.

    I - Développer une culture palliative : une cause nationale prioritaire
    Paragraphes 3 à 7 : toujours prendre soin de la personne.
    Paragraphe 8 : les recommandations de « bonnes pratiques », essentielles au jugement médical.
    Paragraphe 9 : intégrer les actes d’accompagnement dans la tarification médicale.
    Paragraphe 10 : aborder de façon globale l’ensemble des problèmes de la fin de vie

    II - Droit à la sédation : tenir compte de chaque situation et de la fluctuation des souhaits
    Paragraphe 11 : la sédation dans le cadre actuel de la loi.
    Paragraphe 12 : le nouveau « droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès ».
    Paragraphe 13 : le principe du « double effet ».

    III - Les directives anticipées : clarifier les conditions de leur rédaction
    Paragraphe 14

    IV - Limitation et arrêt de traitements : respecter la dignité intrinsèque de l’être humain
    Paragraphe 15 : l’« obstination déraisonnable » ; « seul maintien artificiel de la vie » ; état irréversible ; alimentation et hydratation artificielles.
    Paragraphe 16 : patients en état de conscience minimale ou en « état d’éveil sans réponse ».

    V - Vers la fraternité
    Paragraphe 17 : donner sens à l’accompagnement et au devoir d’en acquérir la compétence.
    Paragraphe 18 : une authentique manière d’aimer, qui honore les soignants.
    Paragraphe 19 : Pour les croyants en Dieu, comme pour les chercheurs d’infini…

  • Avortements tardifs et infanticides néonataux en Europe : se mobiliser

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    Avortements tardifs et infanticides néonataux en Europe: se mobiliser

    Signer et faire signer la pétition

     

    Il est urgent de se mobiliser et de signer et faire signer une pétition européenne pour empêcher les avortements tardifs et infanticides néonataux, explique ici Grégor Puppinck, directeur de l’ECLJ.

    Le 20 novembre dernier, l’ECLJ a lancé une pétition auprès de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) pour dénoncer les traitements inhumains et les infanticides pratiqués sur les nouveau-nés qui survivent à des avortements tardifs. En effet, chaque année, des enfants naissent vivants lors d’avortements, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Ces enfants sont le plus souvent abandonnés à la mort sans soins, luttant pour respirer pendant parfois plusieurs heures, ou tués par injection létale ou asphyxie, puis jetés avec les déchets biologiques.

    Saisi de ces pratiques en 2014, le Comité des Ministres a échoué à adopter une réponse commune et le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a refusé de se prononcer. C’est pourquoi cette pétition s’adresse à présent à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe, dont l’une des fonctions est de promouvoir et défendre le respect des droits de l’homme.

    A ce jour cette pétition est soutenue par 174.000 personnes.

    Cette pétition sera introduite suivant une procédure officielle, elle est utile et mérite d’être signée car elle permet de saisir l’Assemblée Parlementaire de ce sujet et d’obtenir qu’elle l’étudie, en débatte et adopte un rapport.

    Cette procédure parlementaire pourrait aboutir à l’adoption d’une résolution et d’une recommandation de l’Assemblée. Ce résultat n’est pas certain. En revanche il est sûr que cette pétition va provoquer d’intenses débats pendant plusieurs mois ; et c’est justement l’objectif de cette pétition : faire sortir de l’ombre le drame des avortements tardifs et obtenir que l’on en parle, que l’on ouvre les yeux sur cette pratique inhumaine.

    Cette pétition va se heurter à une forte opposition et à un « mur du silence », mais elle peut le briser par l’engagement de ses signataires et le courage de députés.

    La pétition sera remise prochainement à la Présidente de l’Assemblée. Les signataires seront informés des prochaines étapes de la procédure et invités encore à agir.

    Signez ici la pétition.

  • Charlie Hebdo : de la responsabilité des irresponsables

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    Du Père Daniel-Ange sur le site de France Catholique :

    Responsabilité des «  irresponsables »

    Nous voilà bouleversés par ces victimes, endeuillés avec leurs familles, mais surtout atterrés par la régression de régions entières du globe dans la barbarie et la folie, érigées en système de domination (Da’ech, Al Qaïda, Boko Haram, Shebab, Talibans, AQPA, Al-nosra, et toutes leurs ramifications de la Mauritanie à l’Indonésie…). Notre gigantesque réaction populaire et internationale doit englober ces pays trop oubliés. Nos attentats nous rappellent brutalement que là-bas, c’est le… quotidien. Pas un seul jour ne passe (Liban compris), sans attentats, terrorisant des populations. Mais pour la France, je me risque à poser une question politiquement taboue, car je revendique la liberté d’expression [1]. Les odieuses caricatures du Prophète du Coran dans Charlie Hebdo, ne relèvent-elles pas aussi de la violence au moins morale  ? Elles ont heurté des foules de croyants et pas seulement les extrémistes, mais nos frères musulmans modérés, bien insérés dans notre société. Combien en gardent une profonde amertume, qu’ils ne peuvent évidemment exprimer, sous peine d’être lynchés médiatiquement malgré la-dite liberté d’expression ?

    Lire la suite sur le site de France Catholique

  • Quand le pape invite les catholiques a ne pas se comporter comme des lapins

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    D'Elisabeth de Baudoüin, sur Aleteia.org :

    Pape François : la paternité responsable, "ce n'est pas faire des enfants en série"

    "Un enfant est un trésor", a rappelé le Pape. Mais il ne faut pas mettre sa vie en danger pour en avoir.

    Dans l’avion qui le ramenait de Manille à Rome, le pape a répondu aux questions des journalistes sur l’encyclique de Paul VI Humanae vitae sur la régulation naturelle des naissances, le contrôle de la natalité - notamment dans les pays pauvres - et la paternité responsable.  Voici ses propos, traduits de l’italien depuis le site Vatican Insider.  

    Paul VI a été un prophète… mais il ne faut pas tenter le diable

    "C’est vrai que l’ouverture à la vie est condition du sacrement de mariage. Un homme ne peut pas donner ce sacrement à une femme et une femme à un homme s’ils ne sont pas d’accord sur le fait d’être ouvert à la vie. A tel point, que si l’on peut prouver que quelqu’un s’est marié avec l’intention de ne pas être « catholique », le mariage est déclaré nul. La [non] ouverture à la vie est cause de nullité matrimoniale (…) Le refus de Paul VI (de la contraception, ndlr) n’était pas lié seulement à des cas personnels (il dira aux confesseurs d’être compréhensifs et miséricordieux) : il voyait le néo-malthusianisme universel existant, à travers lequel les puissances cherchaient à contrôler la natalité (…) Cela ne signifie pas que les chrétiens doivent faire des enfants en série. J’ai admonesté une femme qui en était à sa huitième grossesse après sept césariennes : [je lui ai dit] vous voulez que vos enfants soient orphelins ? Il ne faut pas tenter Dieu… Mais je voulais dire que Paul VI a été un prophète."

    Paternité responsable… Mais sans oublier que l’enfant est un trésor

    "Je crois que le nombre de trois enfants par famille (…) est celui requis pour maintenir la population. Si l'on descend en dessous de ce seuil (…) on n’aura plus d’argent pour payer les retraites. Le mot clef pour répondre, que l’Eglise utilise et que j’utilise aussi, est celui de paternité responsable. Et chaque personne, dans le dialogue avec son pasteur, cherche comment vivre cette paternité. L’exemple que j’ai mentionné tout à l’heure de cette femme qui attendait son huitième enfant après sept césariennes, cela, c’est de l’irresponsabilité. « J’ai confiance en Dieu », disait-elle. Oui, Dieu nous donne des moyens… Mais excusez-moi, il y en a qui croient que pour être de bons catholiques, on doit être comme des lapins ! Paternité responsable : pour cela, dans l’Eglise, il y a des groupes  conjugaux, des experts sur ces questions, et il y a aussi des pasteurs. Et je connais de nombreux moyens licites, qui ont aidé dans ce domaine. Autre chose : pour les gens pauvres, l’enfant est un trésor – c’est vrai que là aussi, on doit être prudent – mais l’enfant est un trésor. Paternité responsable… mais il faut voir aussi la générosité de ce papa ou de cette maman qui voit dans son fils ou sa fille un trésor."

  • La liberté selon Saint-Just

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    Dans un "post" intitulé "Liberté, égalité, civilité. Charlie et nous", Edouard Delruelle, professeur de philosophie politique à l'Université de Liège, écrit:

    "La liberté d’expression est le cœur vivant de la démocratie.Ses ennemis le savent, et c’est pourquoi ils s’en prennent à elle. Ce qu’ils ne supportent pas, c’est une idée bien simple : ce qui est sacré en démocratie, c’est que rien n’est sacré. Tout peut être critiqué, contesté, remis en cause jusque dans ses fondements – tous les pouvoirs, tous les dogmes, toutes les certitudes. C’est pourquoi il est vain de se demander jusqu’où on peut aller en s’exprimant, en écrivant, en dessinant. Arrêtons de nous demander quelles sont les limites de la liberté d’expression. La philosophie de Charlie Hebdo, c’est que ces limites doivent être repoussées le plus loin possible. La Cour européenne des droits de l’homme l’a aussi affirmé en disant que la liberté d’expression exigeait que nous acceptions les « propos qui blessent, qui choquent et qui inquiètent l’Etat ou autrui ».

    Cette sentence dogmatique, appliquée par "Charlie-Hebdo" dans son dernier (en date, hélas) numéro, n'a pu aboutir qu'à une chose: répondre à la haine par la provocation et creuser encore un peu plus le conflit. Lu sur le site "Liberté politique":

     «  […] Bien sûr, les successeurs des journalistes assassinés à coups de fusil par deux extrémistes islamistes passés au stade du terrorisme ont voulu montrer que la liberté d’expression ne se négocie pas. Et en France, ils ont obtenu un énorme succès médiatique et commercial. Mais ont-ils bien mesuré les conséquences possibles de leur démarche, à l’heure où la planète est proche d’une troisième guerre mondiale ?

    Charlie pousse-au-crime

    Au sein du monde musulman modéré, qui existe quoi qu’on ait pu en dire, le roi Abdallah II de Jordanie, qui avait participé dimanche à la grande marche de Paris contre le terrorisme — où beaucoup de manifestants arboraient le slogan « Je suis Charlie » — a depuis lors qualifié Charlie Hebdo d’« irresponsable et inconscient ». Hélas, les faits de ces deux derniers jours confirment le bien-fondé de ce jugement, si sévère puisse-t-il sembler aux partisans de l’expression sans limite contre quiconque, cette liberté d’expression fût-elle le vecteur de l’expression d’un mépris des opinions et des croyances d’autrui…

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  • Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !

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    Le rapport Tarabella s’inscrit dans la logique du Rapport Estrela et vise à promouvoir un «droit à l'avortement» au travers d’une résolution du Parlement européen.

    Le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a rejeté le rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG). A sa place, les eurodéputés ont adopté une résolution qui réaffirme le principe de subsidiarité et déclare clairement que « la définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Le message est clair : l'UE n’est pas compétente pour statuer sur des questions telles que l'avortement ou l'éducation sexuelle dans les écoles, il s’agit de décisions nationales qui en aucun cas ne peuvent être prises à Bruxelles. 

    Des centaines de milliers de citoyens se sont opposés au Rapport Estrela en 2013 ! Une victoire importante en faveur de la dignité humaine, de la subsidiarité et de l'expression populaire ! Beaucoup de terrain a été gagné grâce à cette victoire : à la suite d’une forte mobilisation des citoyens à travers le continent européen, le Parlement européen a rejeté une tentative majeure de promouvoir un « droit à l'avortement » au niveau de l'UE.

    Cependant, l’eurodéputé belge Marc Tarabella, du groupe socialiste, conteste actuellement le principe de subsidiarité en ce qui concerne "les SDSG" en faisant la promotion d’un des principaux points du rapport Estrela, à savoir un « droit à l'avortement ». M. Tarabella est le rapporteur du rapport annuel du Parlement européen sur l'égalité entre les femmes et les hommes au sein de l’UE en 2013. Un rapport annuel qui a été rejeté en 2014, connu alors sous le nom «rapport Zuber».

    M. Tarabella tente de convaincre le Parlement européen à accepter la disposition suivante : « Le Parlement européen (...) insiste sur le fait que les femmes doivent avoir le contrôle de leurs droits sexuels et reproductifs, notamment grâce à un accès aisé à la contraception et à l'avortement ; soutient par conséquent les mesures et actions visant à améliorer l'accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive et à mieux les informer de leurs droits et des services disponibles ; invite les États membres et la Commission à mettre en œuvre des mesures et des actions pour sensibiliser les hommes quant à leurs responsabilités sur les questions sexuelles et reproductives ».

    L’action de M. Tarabella est incohérente compte tenu de la position récemment adoptée par le Parlement européen, affirmant qu'il n'y a pas de compétence de l'UE sur la question de l'avortement. Néanmoins, au cours des réunions de la Commissionsur les droits de la femme et l’égalité des genres du Parlement européen, il a déclaré sa détermination à promouvoir un "droit à l'avortement". Il est donc nécessaire de réaffirmer ce que le Parlement européen a déclaré le 10 Décembre 2013.

    Une fois de plus les citoyens de l'UE doivent faire entendre leur voix pour défendre le principe de subsidiarité et empêcher que le Parlement européen nouvellement élu adopte un rapport qui comprendrait un "droit à l'avortement".

    Ne laissez pas Tarabella relancer les positions d’Estrela !

    La FAFCE vous invite à signer cette pétition pour envoyer un signal fort et uni des citoyens au Parlement européen avant les votes qui auront lieu d'abord dans la Commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, le 20 Janvier 2015, puis lors de la plénière du Parlement européen.

    Ne laissons pas Tarabella relancer Estrela ! Non au soutien de l'UE à l'avortement !

    Madame le Député,

    Monsieur le Député,

    Des centaines de milliers de citoyens ont exprimé leur préoccupation au sujet du rapport Estrela en 2013. Leurs voix ont été entendues : le 10 Décembre 2013, le Parlement européen a adopté une résolution qui établit clairement les limites de la compétence de l’UE concernant la «santé et les droits sexuels et génésiques » (SDSG). La résolution a déclaré que « La définition et la mise en œuvre des politiques relatives aux SDSG et à l'éducation sexuelle dans les écoles relèvent de la compétence des États membres ».

    Néanmoins, cette position est maintenant contestée par l'eurodéputé Marc Tarabella (S&D) dans son projet de rapport sur l’égalité entre les femmes et les hommes au sein de l'Union européenne en 2013. Le paragraphe 14 du projet de rapport vise à promouvoir un « droit à l'avortement » bien que cette question ne peut se situer dans la compétence de l'UE.

    En tant que citoyen de l'UE, je vous demande de ne pas permettre que le Parlement européen outrepasse sa compétence et de vous lever en faveur de la subsidiarité, qui est un principe fondateur de l'Union européenne.

    Je vous demande de rejeter le paragraphe 14 du rapport Tarabella dans la réunion du 20 Janvier de la Commission FEMM. Si le projet de rapport devait être adopté avec le présent paragraphe ou avec des modifications favorisant un « droit à l'avortement », je vous invite à rejeter le rapport lors du vote en plénière.

    Salutations,
    [Votre Nom]
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  • Le pape, Charlie, les "Lumières" et la liberté d'expression

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    Il y a des limites à la liberté d’expression par KTOTV

    JPSC

  • Radicalisation : qui donne le mauvais exemple à qui ?

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    Lu sur le site web de « La libre », cette opinion de Jacques Liesenborghs, ancien enseignant général, technique, professionnel et supérieur pédagogique :

    « Après l’indignation devant l’inqualifiable, après la surenchère médiatique, après l’émotion et le sursaut populaires, l’heure est venue de chercher plus activement des remèdes à la radicalisation de centaines de jeunes en déshérence. Je laisse à d’autres plus compétents l’analyse des mesures sécuritaires envisagées. Parlons un peu éducation.

    “Ils l’ont bien cherché !”

    Expression qu’on a souvent entendue ces derniers jours et pas seulement dans la bouche de jeunes musulmans. Beaucoup de citoyens “bleu-blanc-belge” pensent et, petit à petit, osent dire la même chose ! Le travail à faire autour de la fameuse “liberté d’expression” (et de ses limites ?) est donc colossal et il concerne l’ensemble de la société.

    Pour ma part, je partage avec tant d’autres la formule de Voltaire : “Je n’aime pas ce qu’ils disent, mais je me battrai pour qu’ils puissent le dire”. Mais ce n’est pas facile à expliquer et à faire entendre quand on se trouve par exemple avec une bande d’ados et qu’un fort en gueule proclame : “Ils le méritaient et votre minute de silence, je ne la respecterai pas” (traduction polie).

    Des cours de citoyenneté ?

    Certains politiques sont rapidement montés au créneau pour “vendre” leur solution : des cours de citoyenneté. Encore des cours en plus. Les programmes seraient-ils à ce point cadenassés ? On ne pourrait donc pas faire l’indispensable travail de formation citoyenne dans les cours d’histoire, de géographie, de français, de langues modernes, de sciences… ? Il me semble que tout enseignant devrait avoir pour mission de s’en préoccuper et de faire découvrir la dimension citoyenne de la plupart des sujets abordés en classe. Ou encore d’organiser des projets interdisciplinaires avec des collègues et, pourquoi pas, des élèves actifs. Et donc de favoriser la liberté d’expression le plus souvent possible. Toute école devrait faire le point. Qui fait quoi en la matière ? Quelles initiatives nouvelles prendre ? Avec quels partenaires ?

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  • Mgr Johan Bonny n'accepte pas le prix que lui décerne l'association holebi "Çavaria"

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    Il est particulièrement significatif que l'évêque d'Anvers se soit vu décerner un prix par un groupe LGBT belge. Il a beau avoir demandé le retrait de sa candidature et refusé ce prix encombrant, ceci illustre l'incohérence profonde de ses positions en opposition flagrante avec le magistère de l'Eglise catholique. Étonnamment le communiqué ci-dessous ne fait aucune mention des nombreuses réactions hostiles à ses prises de positions. Quant à la dernière proposition où il se revendique du pape François, on se permettra tout de même de lui faire remarquer que rien, dans l'enseignement du pape, ne l'autorise à revendiquer sa caution pour justifier les positions aventureuses qu'il a prises, lesquelles sont particulièrement appréciées par l'association Çavaria.

    MGR JOHAN BONNY N'ACCEPTE PAS LE CAVARIA-AWARD (prix décerné par une association HOLEBI et transgenre) (source)

    Mgr Johan Bonny, évêque d’Anvers, ayant appris que le Campaign Award de çavaria lui a été décerné, souhaite apporter les clarifications suivantes. 

    En vue du Synode sur la famille qui a eu lieu à Rome du 5 au 19 octobre 2014, il a rendu publiques quelques considérations personnelles en septembre 2014 (voir www.bisdomantwerpen.be). Ces considérations suivent une ligne historique du Concile Vatican II jusqu’à aujourd’hui. Dans son texte il essaye de rapprocher au maximum théologie et pastorale. L'Église ‘comme maison et école de communion’ est le fil conducteur de sa contribution. De nombreuses réactions positives lui sont parvenues en réponse à ce texte. Beaucoup apprécient de pouvoir communiquer de façon respectueuse avec lui sur des questions les touchant personnellement et concernant la relation, le mariage et la famille.

    Comme évêque, Mgr Bonny se veut berger pour tous les croyants du diocèse d’Anvers et bâtisseur de ponts entre ceux qui lui sont pastoralement confiés. En conformité avec sa mission et sa responsabilité, il se veut à l’écoute des joies et des préoccupations de tous les croyants, en recherche de réponses appropriées aux questions de notre temps, portées par l'Evangile et la foi de l'Église, en dialogue avec tous les concernés tant à l'intérieur et qu’à l'extérieur de l'Église catholique.

    Lors de la nouvelle de sa nomination pour le Campaign Award de çavaria, Mgr Bonny a demandé oralement et par écrit, le retrait de son nom de la liste des candidats. Il ne souhaitait pas recevoir de prix pour ce qui est de sa mission et de sa responsabilité. Comme le prix lui a malgré tout été décerné, Mgr Bonny souligne vouloir préserver son indépendance face à tous les groupes ou associations impliqués dans un domaine particulier. Son objectif demeure d’unir et de réconcilier, sur les pas du pape François.

    Anvers, 17 janvier 2015

    Olivier Lins
    Porte-parole du diocèse d’Anvers