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Ethique - Page 507

  • Débat sur le mariage pour tous en France : malhonnêteté et déni de démocratie

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    On pourra s'en rendre compte en consultant les articles suivants parus dans le Figaro (merci à P.T.):

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/29/01016-20121129ARTFIG00731-mariage-gay-les-religions-entendues-a-la-sauvette.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00475-un-elu-ps-plonge-dans-le-noir-un-complement-d-enquete.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00634-mariage-gay-des-religieux-frustres-et-indignes.php

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/30/01016-20121130ARTFIG00644-la-vraie-raison-de-l-agressivite-des-deputes.php

  • Sclérose latérale amyotrophique (SLA) : un nouvel espoir grâce aux cellules souches adultes

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    Alors que l'on s'obstine à consacrer des budgets faramineux à la recherche sur les cellules souches embryonnaires, celles pratiquées sur les cellules souches adultes progressent, ouvrant des perspectives prometteuses. 

    De la revue de presse de génèthique

    Les cellules souches adultes: un espoir pour les patients atteints de SLA De récents essais cliniques menés par BrainStorm, une société israélienne qui développe NurOwn, un traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), également appelée maladie de Charcot, ont démontré que la thérapie "basée sur les cellules souches adultes est bien tolérée, semble sans danger et ne présente pas de risque excessif, selon un examen de sécurité intermédiaire". Ainsi, chez certains patients, ont été observés des signes de stabilisation de la maladie, chez d'autres, la respiration s'est améliorée, chez d'autres encore, c'est la force musculaire ou la parole. 

    Au cours des essais cliniques, "les patients ont reçu une transplantation de cellules souches issues de leur propre moelle osseuse qui ont été traitées avec la technologie NurOwn". Haim Lebovits, président de la société BrainStorm "explique que les résultats préliminaires prouvent que les cellules souches peuvent stopper la détérioration liée à [la SLA] mais peut-êre aussi la soigner". S'il explique que "ceci reste à prouver durant les prochaines phases d'essais", il précise que "ces résultats confortent notre idée qu'il y a un énorme potentiel de réussite  avec des maladies moins sévères telles que la sclérose en plaques et Parkinson". 

    Dans un rapport de sécurité intermédiaire présenté au Ministère de la Santé Israélien, Dimitrios Karussis du département de Neurologie de l'hôpital Hadassah, établissement d'où il dirige les essais, explique que "ces données d'innocuité et de tolérance sont rassurantes au moment où nous nous lançons dans la deuxième moitié des essais". Il ajoute: "bien qu'il ne s'agisse que d'un rapport provisoire, nous ne pouvons pas ignorer les indications prometteuses d'efficacité clinique observées chez certains patients". L'article précise qu'un rapport final sera rendu d'ici la fin de l'année, lorsque chaque patient aura été examiné pendant neuf mois.

  • "Le secret le mieux gardé de l'Eglise" doit être dévoilé

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    De Natalia Trouiller sur le site de “La Vie” aujourd’hui:

    “Interrogé par nos confrères de Radio Vatican, le cardinal Peter Tukson, archevêque ghanéen président du Conseil pontifical Justice et Paix, est revenu sur... la doctrine sociale de l'Eglise catholique.

    Faire sortir la doctrine sociale catholique des cercles spécialisés et lui donner un grand coup de projecteur, tel est le but que propose le cardinal ghanéen Peter Turkson dans une interview à Radio Vatican. S'exprimant au nom du Conseil pontifical Justice et Paix dont il est le président, il est revenu sur les objectifs du millénaire pour le développement, pris en l'an 2000 et qui visent à réduire de moitié la pauvreté d'ici à 2015. Le succès de cette campagne bien amorcée ne lui fait pas oublier que la pauvreté, définie par l'ONU  comme le fait de vivre avec moins de 1$ par jour. "Nous avons une réflexion sur cette définition qui ne parle pas d'accès aux soins, à l'éducation, à une vie décente", a-t-il expliqué.

     Et pour améliorer cette définition, le cardinal Turkson propose de se baser sur la doctrine sociale de l'Eglise, qui prône "le sens fondamental de la dignité humaine, lequel génère diverses formes de droits de l'homme, le droit à une vie décente, aux soins de santé, à un salaire équitable et, dernièrement, nous y avons inclus le droit à l'énergie et à l'eau propre. Je suis fondamentalement heureux que nous soyons invités à élargir ce concept à ce qui fait une vie saine, ce qui ne concerne pas seulement ce que vous avez dans votre poche ... Nous avons maintenant l'accès à la communication aussi - je viens de parler à un évêque qui se plaignait de l'absence d'accès à internet dans sa partie du Congo, la plus grande chose dont ils souffrent c'est le faible développement des réseaux de communication, il ya donc la question de l'accès à la communication qui est un facteur important".
     Mais pour cela, les gens doivent se familiariser avec la vision catholique de l'homme, expliquée dans la doctrine sociale: "Elle ne devrait plus être un secret - dans certains cas, c'est un secret négligé, les maisons de formation savent très peu de choses dessus. Dans le passé, nous avons examiné l'Église comme corps mystique du Christ, l'accent était mis sur les relations spirituelles, puis le Concile Vatican II a ouvert cette place, il nous a amenés à reconnaître que nous sommes une famille, le sens de l'Eglise en termes d'engagements sociaux ...  Il n'y a personne qui nierait que nous sommes des êtres sociaux ... nous devons donc étudier les implications de la vie en société. La meilleure définition de la doctrine sociale de l'Église est: ce que je suis, avec ma foi chrétienne, invité à témoigner de l'amour du Christ, comment puis-je l'engager dans l'ordre social, la vie politique et économique".

    Commentaire de Belgicatho:

    Pas toujours si secret, ce trésor: en 2009, c’est le premier ministre belge et actuel président du Conseil européen,  Herman Van Rompuy, accompagné de Rocco Buttilione (alors vice-président de la chambre des députés italiens) italien) et de Mgr Michel Schooyans (professeur à l’université de Louvain, membre fondateur de l’Académie pontificale des sciences sociales) qui a présenté lui-même l’encyclique de Benoît XVI « Caritas in Veritate » (cliquez ici :) Devant plus de 500 personnes  et de très nombreuses personnalités politiques réunies dans la salle académique de l’Université de Liège, institution publique s'il en est…

  • Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique (28/11/2012)

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    Comité consultatif de Bioéthique : 2 nouveaux avis

  • Le parler peu clair de Madame Scaraffia

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    A propos de la rencontre des comités européens de bioéthique qui a eu lieu à Rome, Lucetta Scaraffia, dans l'Osservatore Romano, se lance dans des questions et des suggestions qui peuvent laisser perplexe :

    "Que fait l’Eglise face à tout ce travail culturel et pédagogique, qui en grande partie fait abstraction de son enseignement, même si quelques catholiques appartiennent à ces comités? Que fait-elle pour ne pas rester exclue, pour faire connaître ses réflexions, sa pensée? Les principes non négociables doivent, pour chaque cas particulier, être déclinés, expliqués, soutenus. C’est-à-dire défendus avec les armes de la culture et de la raison.

    Pour réussir à être présente et à faire autorité dans ce contexte, il serait utile que l’Eglise elle-même promeuve  des lieux d’approfondissement interdisciplinaires, en particulier grâce à l’aide de laïcs catholiques, pour discuter, approfondir, anticiper les problèmes, et surtout communiquer à l’extérieur ses résultats. Il serait en somme utile de créer un point de référence bioéthique qui accompagnerait les problèmes qui se présentent, mais aussi en mesure de deviner les questions  qui vont se présenter, en vue d’anticiper les conséquences de certains choix et d’éclaircir l’application de la morale catholique dans chaque cas particulier. En effet, ce qui est en jeu est d’une importance primordiale: précisément comme l’ont dit les représentants des comités au congrès de Rome, il s’agit ici de l’être humain, de son identité et de sa défense. Cela vaut la peine de jouer la partie jusqu’au bout, en participant au débat lui-même."

    Tout cela est peu clair. Que suggère, au juste et concrètement, l'éditorialiste du journal du Vatican ?

  • La violence des militants homosexualistes et la partialité des médias

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    Sous le titre "des nouvelles du front démocratique", Koz expose sur son blog "deux situations qui en disent long, et dans lesquelles s’illustrent trois facteurs : le mépris de l’exécutif et de la majorité parlementaire, la violence des militants homosexuels et une évidente partialité médiatique."

    Lire cette note

  • Un curé refuse des concerts du téléthon

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    Nous lisons sur "Fait Religieux"

    Un prêtre refuse des concerts du Téléthon dans "ses" églises

    Le nouveau curé de Parthenay, dans le département des Deux-Sèvres, a refusé la tenue de deux concerts au profit du Téléthon dans deux églises des environs. Le père Philippe Airaud a avancé une position éthique pour justifier son choix : il refuse de cautionner ce qu'il considère comme « une forme d'eugénisme ». (...) Je préférerais qu'on mette la même énergie à travailler sur les cellules reprogrammées qui sont très prometteuses et ne posent pas de problèmes éthiques. D'un strict point de vue scientifique, j'estime qu'il n'y a plus de raison d'utiliser les cellules embryonnaires » (...) Ce qu'il refuse, en fait, comme il le répète, c'est la recherche sur les cellules-souches et « le tri que cela pourrait amener. Vous vous rendez compte qu'ainsi, 97 % des enfants trisomiques qui devraient naître, ne naissent pas ? Cela pourrait être une forme d'eugénisme  ».

    Effectivement... Et ce n'est pas le récent prix Nobel de médecine qui le contredira.

  • Irlande : le rôle néfaste des institutions européennes

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    Jeanne Smits met en évidence le rôle joué par le Conseil de l'Europe et la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour que l'Irlande adapte sa législation sur l'avortement :

    Il ne faut pas s'y tromper et il faut en prendre toute la mesure : si l'Irlande d'aujourd'hui, qui a toujours et systématiquement, par la voix de son peuple, rejeté l'avortement légal, paraît sur le point de déclencher le processus législatif qui aboutira à autoriser la mise à mort des tout-petits dans le sein de leur mère, c'est « l'Europe » qui l'y aura poussée. L'Europe au sens large : l'Union européenne pousse certes à la roue, mais en l'occurrence il s'agit du Conseil de l'Europe et de son « bras » judiciaire, la Cour européenne des droits de l'homme.

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    Lire également, sur le Friday Fax : Exploitation de morts tragiques pour les besoins de la campagne pro IVG irlandaise

  • Les Boliviens se sont mobilisés en masse pour la vie et contre l'avortement

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    AMERIQUE/BOLIVIE - Participation massive de la population à la marche pour la vie et contre l'avortement

    Santa Cruz (Agence Fides) - « J'aime la vie » : c'est réunie autour de ce slogan que la population de Santa Cruz a participé en masse à la Marche pour la Vie qui a eu lieu le vendredi 23 novembre, à l'initiative de plus de 300 institutions, dont le Conseil régional de la Jeunesse, l'Eglise catholique et le Comité civique féminin. Ainsi que l'a indiqué à Fides l'Eglise locale, l'initiative a voulu manifester publiquement le total désaccord des participants avec les projets de loi qui proposent la légalisation de l'avortement dans le pays.

    L'Archevêque coadjuteur de Santa Cruz de la Sierra, S.Exc. Mgr Sergio Gualberti, avait invité toute la population à « participer en masse et avec enthousiasme, à la Marche pour la vie et à refuser ainsi l'avortement et l'euthanasie que veulent imposer des groupes d'idéologies étrangères » a-t-il déclaré dans une note officielle parvenue à Fides. « Face à cette situation, nous voulons, en tant que catholiques, exprimer publiquement notre foi au Dieu de la vie, vie inviolable depuis le premier instant de la conception jusqu'à la mort naturelle » a-t-il ajouté.

    Dans la note envoyée à l'Agence Fides, Edwin Bazan, porte-parole de l'Eglise catholique locale, remarque que des propositions de loi de ce type visent à faire en sorte que « la culture de la mort », souvent acceptée de manière dogmatique par les hommes politiques, « s'enracine en Bolivie ». Au travers de la Marche, l'Eglise a voulu leur rappeler qu'ils doivent promouvoir une législation en faveur de la vie : « Nous voulons dire aux hommes politiques que nous, personnes qui avons voté pour eux, nous sommes un peuple qui veut la vie et non pas des projets de mort. Nous croyons que la vie est un don de Dieu et qu'il doit être respecté. Il est temps d'accompagner nos prières par des actes. La Marche constitue un message clair à la classe politique » a déclaré le porte-parole de l'Eglise catholique.

    Agustin Aguilera, Vice-président de l'Association nationale des évangéliques de Bolivie, qui a participé à la Marche, a qualifié la légalisation de l'avortement « d'homicide ». « L'avortement est un mot doux pour dire « droit de tuer » parce que, lorsqu'une personne est conçue, elle a déjà le droit de vivre » a-t-il remarqué. (CE) (Agence Fides 24/11/2012)

  • Projet de loi sur le mariage gay en France: des auditions parlementaires contestables

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    Les associations opposées au projet de loi sur le « mariage pour tous » contestent la méthode partiale du rapporteur du projet, Erwann Binet, décrite ici par Natalia Trouiller sur le site de “La Vie” :

    Jeudi dernier “ à l'Assemblée nationale, se déroulaient en commission des lois les premières auditions des différentes associations autour du projet de loi sur le « mariage pour tous ». Le programme de la journée, disponible ici, scindait la journée en deux : une matinée consacrée à une table ronde de juristes, ouverte à la presse, et l'après-midi consacrée aux auditions de la Commission des lois, avec l'intervention de dix représentants d'associations ou de fédérations d'associations.

    Première surprise : la table ronde du matin, intitulée « L'approche juridique » est composée exclusivement de juristes favorables au projet de loi : Daniel Borillo, juriste et militant de longue date, qui souhaite faire disparaître la mention du sexe de tous les documents d'identité car, dit-il, « l’assignation obligatoire à l’un de deux sexes est, pour moi, plus grave que le mot «race» ». Laurence Brunet, juriste pour qui l'ouverture de l'insémination avec donneur pour les couples de femmes doit être légalisée. Robert Wintemute, avocat anglais qui avait attaqué la Grande-Bretagne devant la Cour européenne des droits de l'homme pour faire tomber la séparation entre union civile homosexuelle et mariage. Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Paris, qui a écrit un livre pour promouvoir le mariage pour tous. Et Caroline Mecary, militante à Europe Ecologie-Les Verts, avocate de la cause LGBT (Lesbiennes-Gays-Bi-Trans). Interrogé sur ce choix, Erwann Binet, le rapporteur PS du projet de loi, assume : « Ce n'était pas prévu, mais finalement c'est mieux de séparer les pour et les contre. J'ai demandé à Caroline Mecary de me donner des noms de juristes contre ce projet de loi, elle m'en a donné deux, qui n'étaient pas libres ». N'est-ce pas curieux de demander à une militante de choisir ses contradicteurs ? « Pas du tout. Moi je n'en connais pas, des juristes contre. Je n'allais pas prendre l'annuaire et appeler trente-six juristes, leur demander leur opinion, etc. D'autant que les pour, ils ont pu s'exprimer, ils ont eu leur table ronde eux aussi. »

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  • Amnesty fait campagne aux côtés des lobbies pro-mort

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    Amnesty International, on le savait déjà, prend fait et cause en faveur de l'avortement légalisé. Sa généreuse défense des humains traqués et emprisonnés ne s'étend pas à la protection des vies humaines en gestation. Ainsi cette organisation n'hésite-t-elle pas, avant même que les résultats de l'enquête au sujet de la mort de Savita ne soient clairement établis, à se joindre au concert des lobbies pro-IVG qui somment l'Irlande de libéraliser l'avortement. 

    L'Irlande doit veiller à ce que sa législation nationale et sa politique en matière d'accès à l'avortement soient conformes au droit international relatif aux droits humains, a déclaré Amnesty International.
    L'organisation, qui a écrit au ministre irlandais de la Santé James Reilly, s'inquiète de ce que le cas tragique de Savita Halappanavar met à jour un flou juridique et politique au niveau d'un droit humain des plus fondamentaux, le droit d'une femme à avoir accès à l'avortement lorsque sa vie est en danger. 

    La Cour suprême d'Irlande a déjà institué ce droit en tant que principe constitutionnel. Amnesty International est également préoccupée par le fait qu'il est très difficile de savoir si un cadre législatif spécifique est requis. 

    Le droit international relatif aux droits humains énonce clairement le droit d'une femme à pouvoir avorter légalement et en toute sécurité lorsque sa vie est en danger. Les gouvernements irlandais successifs ont manqué à leur devoir en s'abstenant de préciser sans ambiguïté comment ce droit est protégé et justifié, plaçant ainsi les femmes en Irlande en position de grande vulnérabilité. Le gouvernement doit y remédier sans délai", a indiqué Colm O'Gorman, directeur exécutif de la section irlandaise d'Amnesty International. 

    "L'Irlande a essuyé les critiques des organes internationaux relatifs aux droits humains pour ne pas avoir aligné sa législation nationale sur les principes internationaux. C'est notamment le cas d'un arrêt très clair rendu par la Cour européenne des droits de l'homme", a estimé Marianne Mollmann, conseillère en politique au Secrétariat international de l'organisation. 

    La Cour européenne a en effet souligné la nécessité de mettre en place un cadre législatif ou réglementaire qui offre une procédure accessible et efficace aux femmes, afin qu'elles puissent avorter légalement en Irlande lorsque leur vie est menacée au cours de la grossesse. 

    Après avoir examiné le bilan de l'Irlande en termes de droits humains, l'ONU a publié en octobre 2011 un rapport dans lequel plusieurs États membres de l'ONU invitent ce pays à aligner sa législation sur les obligations internationales relatives aux droits humains et à légiférer sur l'accès à l'avortement lorsque la vie de la mère est en danger. En 2011, le Comité de l'ONU contre la torture a exhorté l'Irlande à préciser le champ d'application de l'avortement légal à la faveur d'un texte législatif. 

    Ayant pris acte de l'ouverture d'une enquête sur la mort de Savita Halappanavar, Amnesty International demande au gouvernement irlandais de faire en sorte qu'elle soit efficace et transparente.

    Malheureusement pour Amnesty et les autres groupes de pression, il semble bien que la mort de Savita ne soit pas dûe à un refus d'avortement : http://www.belgicatho.be/archive/2012/11/23/savita-n-est-pas-decedee-des-suites-d-un-refus-d-avortement.html

  • Les sociaux-chrétiens luxembourgeois ne sont-ils chrétiens que de nom ?

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    On peut le penser au vu du récent vote libéralisant encore davantage l'avortement au Grand-Duché. C'est ce que dénonce ici Paul d'Oldenburg, président de la Fédération pro Europea Christiana. Seule, une député sociale-chrétienne s'est démarquée de ce vote comme le relate "Le Quotidien" :

    La députée CSV Marie-Josée Frank (...) s'est ralliée à la position de l'ADR  (parti de droite). «Selon mes convictions chrétiennes et éthiques, la vie humaine est intangible. Et ce projet ne respecte ni la déclaration des droits de l'Homme, ni la convention sur les droits de l'enfant», a-t-elle clamé, en reprenant de nombreux arguments de l'orateur (Fernand Kartheiser de l'ADR) qui l'a précédée. Ce dernier s'était d'ailleurs dit «personnellement choqué», non sans arrière-pensée sans doute, par la position du CSV dans le débat. «Vous n'êtes pas un parti chrétien», a-t-il martelé. Le ministre de la Justice, François Biltgen, a tenu à se défendre contre cette attaque. «J'arrive à combiner ce texte avec ma conscience chrétienne. Et heureusement, les temps sont révolus où il était question de bons et de mauvais chrétiens», a-t-il constaté.

    Chacun appréciera à sa juste valeur cette subtile - et révélatrice - affirmation du ministre de la Justice luxembourgeois...