Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 507

  • Sexualité : il vaut mieux ne pas être trop pressé

    IMPRIMER

    Nous lisons ici : Les couples qui s'engagent trop vite dans la sexualité sont moins épanouis et durent moins longtemps

     
    Selon des chercheurs de l'Université Cornell, les couples qui s'engagent trop vite dans la sexualité sont moins épanouis et durent moins longtemps que les autres.

    L'enquête a été réalisée auprès de 600 couples, mariés ou non, interrogés sur le degré de leur engagement sentimental, sur leur mode de communication conjugale, sur leur degré de satisfaction amoureuse et sexuelle. Près d'un tiers des hommes et des femmes réunis dans l'échantillon s'était engagé dans des relations sexuelles dans le mois qui avaient suivi la rencontre, tandis qu'a contrario 28 % avaient attendu plus de six mois.

    Les conclusions de cette étude, intulée Le rythme de l'activité sexuelle et la qualité de la relation à long terme et publiée dans le Journal of marriage and family, indiquent que les femmes qui s'engagent plus tardivement dans les relations intimes sont plus épanouies - en particulier sexuellement - que celles qui s'y lancent dès la rencontre. Une corrélation comparable est constatée chez les hommes, mais à un degré moindre.

    Selon les experts de Cornell, il faut donc prendre son temps : « Un fort désir sexuel peut contrecarrer le développement d'autres éléments nécessaires à une relation saine comme l'engagement, la responsabilité, la compréhension mutuelle ou le partage des valeurs, indiquent les auteurs. Une sexualité de qualité est parfois confondue avec l'amour, et certains couples éludent alors les aspects problématiques de leurs relations qui deviendront beaucoup plus génants à long terme ».

    C'est aussi le point de vue du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine qu'on (re)découvrira avec intérêt ici : jeunes-anciennes-de-saintjoseph
  • Institut Sophia : la rentrée

    IMPRIMER

    logo.pngBulletin de Institut Sophia Bruxelles - 3 septembre 2012

    Sommaire


  • Goldman Sachs, la banque qui gouverne le monde

    IMPRIMER

    SUR ARTE MARDI 4 SEPTEMBRE 2012 À 20.40 et sur ARTE.tv gratuitement jusqu'au mardi 11 septembre 2012.

    Un documentaire de Jérôme Fritel et Marc Roche

    Depuis cinq ans, la banque d’affaires américaine Goldman Sachs incarne tous les excès et dérives de la spéculation financière. Après s’être enrichie pendant la crise des « subprimes » en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été sauvée de la faillite grâce à ses appuis politiques. Quand le krach financier traverse l’Atlantique, Goldman Sachs devient l’un des protagonistes de la crise de l’euro en pariant contre la monnaie unique, après avoir maquillé les comptes de la Grèce. Quand les gouvernements européens tombent les uns après les autres, "la Firme" en profite pour étendre son formidable réseau d’influence sur le Vieux Continent.

    UN EMPIRE INVISIBLE

    Plus qu’une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d’euros d’actifs, soit deux fois le budget de la France. Un empire de l’argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino, pariant sur tout et n’importe quoi pour engranger toujours plus de profits. Grâce à son réseau d’influence unique au monde et son armée de 30.000 moines banquiers, Goldman Sachs a su profiter de ces cinq années de crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l’impunité des justices américaines et européennes.
    Ce documentaire de Marc Roche, journaliste spécialisé au Monde, auteur du best-seller La Banque, et de Jérôme Fritel, est une plongée au cœur de ce pouvoir qui ne reconnaît aucune frontière, ni aucune limite et menace directement les démocraties. Les témoignages, à visage découvert, d’anciens salariés de Goldman Sachs, de banquiers concurrents, de régulateurs, de leaders politiques, d’économistes et de journalistes spécialisés dévoilent pour la première fois la toute puissance financière et politique de "la banque qui dirige le monde".

    via Petrus Angel

    Goldman Sachs - La banque qui dirige le monde
    mardi, 4 septembre 2012 à 20:50 
    Rediffusion mercredi 19 septembre à 10H25 
    (France, 2012, 75mn)
    ARTE F

  • Les conséquences obstétricales des IVG à répétition

    IMPRIMER

    Une étude alerte sur les conséquences obstétricales des IVG à répétition

    Source : http://www.genethique.org

    Une importante étude finlandaise explique que "le risque d’hypotrophie et de prématurité est majoré pour les bébés nés de mères ayant pratiqué 3 ou plus interruptions volontaires de grossesse (IVG)". Après avoir "analysé les données d’une cohorte nationale de 300 858 primipares sur la période 1996-2008", les chercheurs d’Helsinki précisent que par rapport aux femmes n’ayant jamais avorté, "les femmes ayant eu recours à [3 IVG ou plus], [dont la majorité sont chirurgicales], auparavant, ont présenté un risque faible mais statistiquement significatif de donner naissance à un bébé de très petit poids, de petit poids, prématuré ou très grand prématuré".

    Plus précisément, si "le risque de prématurité augmente après chaque IVG, il devient significatif après la 2ème intervention". Ainsi, précise le Dr Reija Klemetti, principale auteure de l’étude, "pour 1000 femmes n’ayant pas avorté, trois d’entre elles donneront naissance à un bébé avant 28 semaines. Le risque augmente à 4 femmes pour celles ayant avorté une fois, à 6 pour celles en ayant fait deux, et à 11 pour celle en ayant fait 3 ou davantage". Elle ajoute que "pour les femmes ayant eu au moins 3 IVG, le risque était augmenté d’un tiers (35%) pour la prématurité [inférieure à 37 semaines], de 43% pour l’hypotrophie et multiplié par 2 pour les très petits poids".

    Puis l’étude évoque les facteurs qui pourraient être responsables de ces conséquences. Ainsi, le "facteur infectieux" arrive en premier "puisque les femmes ayant avorté ont un risque plus grand de chorio-amniotite, d’infection perpartum et d’infections néonatales". En outre, "il est possible […] que l’aspiration endo-utérine endommage l’endomètre, entraînant des anomalies de placentation et d’accouchements prématurés", de même que "l’intervention chirurgicale peut être à l’origine d’un traumatisme mécanique du col".

  • L'ère Hollande : c'est parti !

    IMPRIMER

    France : une proposition de loi pour le mariage homosexuel

    Source : http://leblogdejeannesmits.blogspot.fr/2012/09/france-une-proposition-de-loi-pour-le.html

     
     

    Le lundi 27 août dernier a été déposé à la présidence du Sénat une proposition de loi visant à légaliser le mariage homosexuel. Elle porte la signature de tous sénateurs écologistes (EELV), emmenés par Esther Benbassa : Mmes Leila Aïchi, Kalliopi Ango Ela, Aline Archimbaud, Marie-Christine Blandin, Corinne Bouchoux, et MM. Ronan Dantec, Jean Dessessard, André Gattolin, Joël Labbé, Hélèbe Lipietz – celle-ci nommée, curieusement, parmi les messieurs signataires, ça doit faire genre – et Jean-Vincent Placé.

    Ce texte sera-t-il le « bon » ? Celui qui sera discuté effectivement ? Ou le gouvernement Hollande lancera-t-il à son tour un projet ? Pour l'heure, la proposition, qui a été selon l'expression consacrée « envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement », mérite cependant d'être étudiée attentivement, car son exposé des motifs contient des arguments qui seront repris, c'est certain, au cours de la campagne pour le « mariage » gay qui s'annonce.

    Voici les points importants de ce que la proposition entend faire légaliser

    Lire la suite

  • Déchaînements de violence : la presse et les politiciens en défaut

    IMPRIMER

    Les violences et les outrances que l'on a pu constater lors de la libération de Michelle Martin, et auxquelles on a encore assisté hier lors d'une manifestation à Malonne, mettent en évidence un climat malsain dans lequel la presse et les polticiens ont une large part de responsabilité. C'est un sentiment - que nous partageons - avec Marcel Sel : 

    "Marcel Sel a observé la manière dont les médias ont traité la libération de Michelle Martin. Selon lui, la classe politique qui n'a pas pris la distance nécessaire avec ce sujet de société ou les médias qui ont parfois endossé le rôle de catalyseur de l'émotion, ont, lors du traitement de cette affaire, surtout tiré la couverture médiatique vers eux.

    « Au niveau politique, on a été oblitéré par des discours de réponse à l'émotion. Les hommes politiques ont fait mine de répondre à une question mais en fait ils n'ont fait que brouiller les cartes, » estime Marcel Sel. Alors que les communales se profilent à l'horizon, les partis n'ont pas pris la peine de se mouiller en expliquant les choses calmement. « Il y a eu une sorte de pensée unique par peur de perdre des voix. » (...)

    Les médias ont parfois perdu leur rôle d'observateur intelligent pour rentrer de plain-pied dans l'émotion laissant la raison sur le bas-côté. «Les éditos, très importants selon moi, devraient être la morale de l'info du jour. Un commentaire intelligent qui permet d'expliquer les choses de façon sincère, honnête et précise. »"

    Lire ici : "l'émotion a malmené la raison"

  • Unions homosexuelles : quelle fécondité ?

    IMPRIMER

    Jean-Baptiste Balleyguier sur CathoWeb.org répond aux propos d'un blogueur selon lesquels la fécondité de certaines unions homosexuelles devrait entraîner leur reconnaissance :

    "Une fois n’est pas coutume, une discussion sur Twitter me pousse à écrire un nouveau sujet. J’ai ainsi pu débattre avec le blogueur Baroque et fatigué sur l’union des personnes homosexuelles. Ce dernier appelait à assouplir le message de l’Église sur le sujet, sous prétexte (entre autres) que le message du Christ sur la sexualité était contextualisé et qu’il faudrait admettre de nouvelles réalités sociales, telles que les unions homosexuelles stables.

    Je m’arrêterai peu sur la "contextualisation" du message du Christ. S’il est vrai que son message s’adresse à des personnes de son temps et qu’il convient de l’interpréter pour développer un discours, cela suppose de se poser plusieurs questions :

    • Comment identifier des situations qui n’auraient pas été évoquées par le Christ et qui, aujourd’hui pourraient être considérées comme morales ?
    • Le Christ a-t-il vraiment dit des choses qui étaient compréhensibles pour les hommes de son temps ?
    • Peut-on vraiment extrapoler l’évangile à tel point que le lien avec le texte soit si ténu ?

    La réponse de Baroque est assez simple : il faut reconnaître l’arbre à ses fruits. Or, il existerait des situations, considérées comme non valides par l’Église qui portent de bons fruits. L’argument serait donc la fécondité du phénomène. Encore faut-il définir la fécondité et savoir quels sont les signes attendus de cette fécondité et voir si les fruits reconnus sont vraiment conformes à l’Évangile. ..."

    Lire la suite

  • Dieu veut-il notre abstinence ?

    IMPRIMER

    Le site de “La Vie” revient sur ce thème, qui a fait un tabac sur la toile médiatique:

    “La doctrine chrétienne traditionnelle en matière de sexualité intéresse de nombreux blogueurs. La semaine dernière, on vous a parlé de Nystagmus, alias notre collaboratrice Natalia Trouiller, dont le témoignage a suscité un buzz sur rue89. Cette semaine, c’est Pneumatis, blogueur catholique, qui frappe très fort avec son article « Eloge de l’abstinence ».

    Le texte est un vibrant plaidoyer pour la libération de l’homme par un biais de plus en plus méconnu dans la société de consommation : la lutte contre la concupiscence et le désir sexuel. L’auteur en déduit qu’il faut tendre vers une abstinence volontaire. Il écrit : « Je dois prendre garde à ne pas dominer l’autre, mais me dominer moi-même. C’est ainsi qu’il ne peut y avoir de sexualité vraie sans abstinence volontaire. Il est là, le sacrifice qui permet le don. Et même si nous devions nous en tenir à une fin purement procréatrice de la sexualité, nous verrions qu’au travers du corps de la femme et de ses cycles menstruels, il y a cette alternance de fertilité et d’infertilité qui enseigne ces deux faces de la fécondité que sont le nécessaire don des corps, et la nécessaire abstinence ; elle-même signifié comme sacrifice, dans le corps de la femme, par le sang menstruel. »

    Le texte a suscité des commentaires positifs , intrigués et énervés. Tout ce qu’il faut pour que les personnes concernées soient amenées à étudier effectivement le sens de la parole de Dieu, qui constitue la source de Pneumatis.”

    Ici:  LE BLOG 

  • De Charybde en Scylla

    IMPRIMER

    La Cour européenne des droits de l’homme à l’Italie : si votre loi permet d’éliminer des embryons détectés malades par un diagnostic prénatal, pourquoi le refuser lorsqu’il s’agit d’un diagnostic pré-implantatoire,  dans le cas d’une fécondation « in vitro » ?

    Lu sur « Zenit » :

    ROME, vendredi 31 août 2012 (ZENIT.org) – L’arrêt de la Cour de Strasbourg sur la législation italienne concernant le diagnostic préimplantatoire, est « superficiel », déclare Carlo Casini (cf Zenit du 29 août).

    Pour l’eurodéputé italien et président du Mouvement pour la Vie, le fond de la question est de savoir « si, oui ou non, l’enfant d’un homme est toujours un enfant », s’il est « un être humain », s’il est toujours « l’un de nous ».

    Dans un entretien accordé à Zenit, Carlo Casini fait « l’état des lieux » de la règlementation italienne sur la procréation médicalement assistée.

    Zenit – Quels sont le véritable contenu et la véritable portée de ce dernier arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme ? La décision de Strasbourg remet-elle en cause la Loi 40 ?

    Carlo Casini - Cet arrêt fait droit seulement entre les parties. Ce que l’Italie doit faire, ce n’est pas modifier la loi mais payer 15.000 euros au couple requérant. Par principe, les arrêts de la Cour de Strasbourg n’obligent pas les systèmes nationaux à changer la loi. En second lieu, il ne s’agit pas d’un arrêt définitif, il sera donc renvoyé devant la Grande Chambre qui, en novembre dernier, a rejeté la décision de première instance de cette même Cour en matière de fécondation hétérologue : en première instance, la Cour avait condamné l’Autriche, où la fécondation hétérologue est illégale. L’arrêt prononcé contre l’Italie est très superficiel. Malgré cela, il a malheureusement une grande influence sur l’opinion publique, les journaux et les moyens de communication. C’est pourquoi il faut le contester, en indiquant les raisons de cette superficialité.

    Quels sont les aspects essentiels de l’arrêt que vous jugez inacceptables, et pourquoi ?

    C’est un arrêt erroné pour des raisons de procédure et pour des raisons de fond. Sur le plan procédural, il y a une violation évidente : la Convention européenne des droits de l’homme affirme qu’avant de recourir à la Cour européenne, il faut avoir déjà épuisé toutes les voies judiciaires nationales. Le couple requérant, en fait, ne s’est adressé à aucun juge italien mais directement au juge européen, ce qui n’est pas autorisé. Il y a donc un défaut procédural inadmissible dont je ne vois pas comment on pourrait l’ignorer.

    En outre l’arrêt affirme qu’il est incohérent de ne pas faire d’analyse avant de transférer l’embryon fécondé in vitro, pour ensuite l’éliminer s’il est malade. En première analyse, en dépit de l’injustice qui consiste à tuer son enfant, l’argument semble cohérent, mais il ne l’est pas ! Il y a de très nombreuses différences entre le diagnostic prénatal et le diagnostic préimplantatoire. Pour ce dernier, il faut avoir à disposition 9 à 12 embryons, et on en détruit par conséquent un bon nombre pour obtenir une chance d’avoir un enfant sain : il s’agit donc de la mort programmée de nombreux enfants pour en avoir un qui soit sain.

    Le fond de la question, en fait, est de savoir si, oui ou non, l’enfant d’un homme est toujours son enfant, si c’est un être humain, un petit enfant, l’un de nous. S’il n’est pas l’un de nous mais simplement un vague matériau, alors je peux en faire l’utilisation que je veux, et même le jeter dans l’évier… Mais si on peut le définir comme un enfant, le droit à la vie prévaut, comme l’affirme l’article 1 de la loi 40 : « garantit les droits de tous les sujets impliqués, y compris l’être dès sa conception ». L’être, dès sa conception, possède donc des droits égaux aux sujets adultes.

    Que prévoit de faire le Mouvement pour la Vie pour répondre à cet arrêt de la Cour de Strasbourg ?

    Pour obtenir qu’il soit révisé, il faut un recours du gouvernement italien. Si le gouvernement accomplit son devoir, c’est-à-dire s’il s’oppose à cet arrêt, comme je l’espère, nous le soutiendrons. Déjà à l’époque nous nous sommes constitués ad adiuvandum pour soutenir les arguments de l’Italie.

    Ce 31 août 2012, le ministre de la santé, Renato Balduzzi, a annoncé qu’il était disposé à proposer au gouvernement un recours contre la Cour de Strasbourg. Dans un communiqué commun, le Forum des associations familiales et le Mouvement pour la vie ont exprimé leur « satisfaction » devant la prise de position du ministre, en indiquant que, dans l’arrêt, « certains passages peuvent donner lieu à des interprétations préoccupantes ».

    Dont acte. Mais encore ? Nous avions déjà évoqué ici: "Le droit à un enfant sain" le fond du problème qui est celui de l' "eugénisme" et il ne se limite pas aux conséquences « médicales » d’un diagnostic préimplantatoire.

  • "Le droit à un enfant sain"

    IMPRIMER

    Gènéthique.org recense une analyse relative à un récent arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme à propos du diagnostic préimplantatoire (DPI) :

    CEDH : "Le droit à un enfant sain" via le diagnostic préimplantatoire suscite des incertitudes

    Dans La Revue des Droits de l’Homme, Nicolas Hervieu, Juriste en droit public et droit européen des droits de l’homme, analyse l’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), le 28 août dernier (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 30 août 2012).

    Pour rappel, la CEDH "a jugé contraire au droit au respect de la vie privée et familiale l’impossibilité pour un couple de réaliser un diagnostic génétique préimplantatoire afin d’éviter la naissance d’un enfant atteint de la mucoviscidose". Par cet arrêt, une véritable question de bioéthique est soulevée : "l’accès à un diagnostic génétique préimplantatoire".

    Examinant l’affaire au fond, "la Cour décide de concentrer son analyse sur le seul terrain du droit au respect de la vie privée et familiale " (article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme), déterminant ainsi que "les prétentions des requérants entraient bien dans le champ de compétence européen", la Cour ayant toujours apprécié de manière large la notion de "vie privée" telle que visée par cet article 8.

    Lire la suite

  • Pussy Riots et Cie : le public ne s’intéresse plus à la vérité

    IMPRIMER

    De toute façon « à chacun sa vérité » comme disait Pirandello et la civilité a disparu de l’horizon citoyen : aujourd'hui, note Rudolf Rezsohazy dans « La Libre », si vous voulez faire passer un message, rien ne vaut la provocation :

    « Les exploits du groupe Pussy Riots, de Julian Assange (Wikileaks), de divers caricaturistes se moquant de Mahomet, sont autant de révélateurs de l’état de notre société.

    Pour démontrer ce jugement, il faut rappeler que toute collectivité dispose de multiples moyens pour orienter le comportement de ses membres et pour rendre celui-ci conforme aux besoins de son bon fonctionnement.

    Ainsi, dans chaque société il existe une morale commune qui commande les rapports entre les citoyens. Ce qui est interdit et ce qui est admis, ce qui se fait et ce qui ne se fait pas, sont implantés dans la plupart des consciences. Différentes coutumes gouvernent les multiples domaines où se déroule la vie des hommes. Des règles de civilité subtiles suggèrent les actes à poser dans telle ou telle circonstance.

    Si quelqu’un fait fi de ces orientations, il est à parier qu’on lui fera savoir ses écarts, il sera désapprouvé, on l’évitera, il cessera d’être fréquentable. Comme ultime recours, il existe des lois pour poursuivre les conduites les plus graves. Leurs auteurs seront sanctionnés, y compris par la perte de leur liberté.

    Ce qu’une société considère comme transgression de la morale, des coutumes, des règles de civilité, de la loi, varie à travers le temps. Il y a un siècle, les mœurs chez nous étaient bien plus contraignantes que de nos jours. La pression sociale s’exerçait sévèrement dès que quelqu’un ne faisait pas ou ne disait pas ce qui convenait.

    L’époque de la contestation des années 1960-1970 était une révolte contre cet "ordre moral". Un mouvement de libération des carcans de la société fut lancé. La RTBF de ces années était fière d’être "impertinente" (quant à moi, j’attends des médias non pas l’insolence, mais des informations véridiques).

    Les exemples que j’ai cités - les Pussy Riots, Julian Assange, les caricatures de Mahomet - sont les fruits de cette évolution. La profanation d’une cathédrale orthodoxe, les révélations de documents confidentiels par Wikileaks, l’affront fait à Mahomet, sont des provocations. Anciennement, les Pussy Riots auraient été brûlées vives comme sorcières. Assange aurait été traité comme traître et fusillé. Quant aux caricaturistes, ils auraient fini à la Bastille.

    Aujourd’hui, si vous voulez faire passer un message, rien ne vaut la provocation. Le public ne s’intéresse pas à la vérité, mais au spectaculaire. Il accorde des excuses aux provocateurs. Les défenseurs des droits protestent contre les poursuites au nom de la liberté d’opinion.

    Mais imaginez les Pussy Riots faire leur numéro devant le mur des Lamentations ou dans la Grande Mosquée à la Mecque. Quel tollé ! Pourquoi faut-il commettre une agression contre l’identité des gens, contre ce qu’ils considèrent comme sacré ? Quand j’entre dans une synagogue, je me couvre, quand je visite une mosquée, je me déchausse et quand je déambule dans une cathédrale, j’ôte mon chapeau. La liberté trouve sa limite dans le respect dû à la personne d’autrui. L’empathie signifie : se mettre à la place de l’autre.

    Actuellement, le ricanement risque de remplacer l’humour. Si d’aucuns n’aiment pas M. Poutine ou la politique extérieure des Américains ou le fanatisme des extrémistes musulmans, la démocratie leur offre un large éventail de moyens efficaces qui sont, en même temps, acceptables pour un honnête homme.

    Une opinion de Rudolf REZSOHAZY, chroniqueur. courriel : rezsohazy.rudolf@gmail.com

    Ici : Pussy ou Julian, pourquoi provoquer ?

    Comme le notait l’un de nos correspondants, l’affaire des Pussy riots  est exemplaire : leur journal intime en ligne est immonde et il ne s’agit pas d’un problème de liberté d’expression artistique mais d’actes de vandalisme, pervers et d’incivisme flagrant et aucun journaliste n’en parle… avec mort d’hommes aujourd’hui apparemment :

    http://www.lalibre.be/actu/international/article/757758/deux-femmes-tuees-au-nom-des-pussy-riot.html

  • Du « Point » sur l’affaire Martin

    IMPRIMER

    Pour à la fois défendre les clarisses et dire leur soutien aux familles de victimes les évêques de Belgique se sont exprimés par la voix de leur porte-parole, le père jésuite Tommy Scholtès, dans les termes prophétiques que voici : les évêques assurent "comprendre la douleur des parents des victimes et des victimes elles-mêmes". Le communiqué ajoute:  "Ils ont pris connaissance de l’arrêt de la Cour de Cassation et ils respectent cette décision. Suite à une demande de la Justice, les Clarisses ont accepté l’accueil d’une personne remise en libération conditionnelle qui souhaite se reconstruire".

    Quand un athée proclamé vole au secours des Clarisses dans l’hebdomadaire « Le Point »,  cela donne ceci (extraits) :

    Charité chrétienne

    (…) Entre les déplorables carences de la justice belge et la grandeur morale des parents des petites martyres, il reste encore à comprendre - et je peux dire là, en âme et conscience, justifier - ce qui motive, en toute logique, les soeurs du couvent des Clarisses de Malonne, paisible bourgade située non loin de la ville de Namur, à accueillir aussi généreusement, peut-être à leurs risques et périls, une Michelle Martin, la femme la plus honnie du royaume, qui, sans leur providentiel secours, ne saurait où aller ni à quel saint (c'est le cas de le dire) se vouer, risquant même de se faire lyncher par une foule assoiffée de vengeance, à partir du moment où, soudain livrée ainsi à la rue, cette libération met sa vie, paradoxalement, en danger.

    Lire la suite