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Ethique - Page 509

  • L'amorce d'une nouvelle campagne pro-avortement ?

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    C'est ce que pense Jeanne Smits, toujours vigilante, au vu de ce qui se passe en République Dominicaine; voir les deux notes en lien :

  • Des enfants parfaitement sains interdits de naissance

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    Un ami nous envoie ce témoignage et son commentaire au sujet d'une "erreur médicale" :

    Elle a subi des pressions médicales pour se débarrasser de son fils

    Source : http://www.religionenlibertad.com/articulo.asp?idarticulo=23992

    « La gynécologue m’a dit 20 fois que je devrais avorter. Je lui ai répondu que j’étais catholique et que je ne le ferais pas ».

    Son fils devait venir au monde avec le syndrome de Down et d’autres complications, mais ce n’était pas important pour les parents. Ils ont attendu le petit avec joie et avec une foi profonde. Seule la gynécologue leur conseillait d’avorter. Finalement, l’enfant est né, parfaitement sain.

    Si Guadalupe n’avait pas été proche de Dieu, son fils Arturo ne serait probablement jamais né. Quinze ans auparavant, pendant sa grossesse, lors d’un examen gynécologique, après quelques analyses, la gynécologue l’a assurée que son enfant ne naîtrait pas normal.

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  • Le Friday Fax de ce week-end :

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    Cette semaine, de malheureux évènements ont eu lieu au Conseil des droits de l’homme de Genève. Stéphano Gennarini vous raconte comment une résolution favorable aux valeurs traditionnelles a été récupérée par des gauchistes soixante-huitards qui en ont détourné le contenu :

    A son tour, Wendy Wright rapporte la bataille des groupements américains pro-vie contre la ratification d’un traité onusien par le Sénat des Etats-Unis. Ils craignent en effet que ce traité soit un instrument de la promotion d’un droit universel à l’IVG.

  • Cette relation ultime et mystérieuse qui nous définit...

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    La limite comme condition nécessaire /

    source : osservatoreromano.va

    L’homme a besoin de l’infini

    Aux Etats-Unis, Peter Singer, philosophe de l’université de Princeton et influent biomoraliste (connu comme le père des droits des animaux), en vue de soutenir les thèses sur l’avortement a écrit sur « Scotsman » du 15 août que « l’appartenance à l’espèce Homo sapiens n’est pas suffisante pour conférer un droit à la vie ». Le même jour lui a fait écho, rapporté par LifeSiteNews.com, le rabbin Bonnie Margulis, un des chefs de la Religious Coalition for Reproductive Choices du Wisconsin, soutenant que supprimer le droit à l’avortement violerait « l’essence même de l'être humain ».

    En attendant, dans les laboratoires, de nouvelles lignes cellulaires obtenues avec des embryons humains, certaines desquelles destinées à des tests in vitro pour réduire l’utilisation d’animaux d'expérimentations, continuent à être crées. Un groupe d’importants financiers de la recherche biomédicale et des groupes de patients ont présenté il y a quelques mois un document conjoint pour demander au Parlement européen de continuer à financer les recherches utilisant les cellules embryonnaires humaines.

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  • Pourquoi s'opposer au "mariage pour tous" ?

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    Un "Petit argumentaire sur le « mariage pour tous »"

    est proposé par Natalia Trouiller sur son blog "Nystagmus" :

    On me demande souvent pourquoi je suis opposée au « mariage gay ». Pour beaucoup, en effet, il s'agit de rétablir la justice; mais comme on va le voir, la question n'est pas si simple.Petit tour d'horizon des arguments de ses défenseurs, et de mes réticences et questionnements. Merci de le lire en entier avant de me tomber dessus;)

    Découvrir cet argumentairehttp://www.nystagmus.me/m/article-108990683.html

  • Recourir à l'avortement pour sauver la vie de la mère ?

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    Sur le blog de Jeanne Smits : 

    L'avortement pour sauver la vie de la mère ? En Irlande, on dit non. Avec des chiffres

    Le département de la Santé au Royaume-Uni a publié des statistiques la semaine dernière indiquant que depuis la légalisation de l'avortement en 1967 en Angleterre et au Pays de Galles et jusqu'en 2011, 0,006 % des interventions ont eu pour but de « sauver la vie de la mère » ou d'empêcher qu'elle subisse un dommage grave et permanent sur le plan physique ou mental. 143, sur plus de 6 millions…

    Sur ces effarants 6 millions, 23.778 autres avortements, soit 0,37 % du total, ont été pratiqués dans ces deux pays parce que la poursuite de la grossesse comportait un plus grand « risque » pour la vie de mère que la mise en œuvre de l'avortement, selon ces chiffres publiés par Lord David Alton, ancien député travailliste qui aujourd'hui à la chambre des Lords préside un comité parlementaire pro-vie. On n'est plus là dans le cas d'un danger de mort pour la mère, mais d'une appréciation nécessairement subjective du risque.

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  • Affaire Martin : le syndicat de la magistrature remet les pendules à l’heure

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    Sur le site de "La Libre" figure aujourd'hui ce communiqué de Belga :

    « L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens.

    L'Association syndicale des magistrats (ASM) défend dans une lettre envoyée à la presse le principe de la liberté conditionnelle alors qu'une marche sera organisée dimanche contre la libération conditionnelle de Michelle Martin.

    L'association syndicale rappelle que la liberté conditionnelle est un mode d'exécution de la peine privative de liberté, par lequel le condamné subit sa peine en dehors de la prison. La liberté conditionnelle représente l'unique espoir pour une grande partie de la population pénitentiaire alors que la prison offre peu de perspectives, défend l'Association des magistrats. Elle est de plus un facteur important de lutte contre la récidive car la personne libérée est suivie et encadrée, poursuit-elle.

    L'ASM estime que la Justice ne pourra jamais réparer les torts. "Jamais, elle ne pourra apaiser le sentiment d'horreur, ni réparer les souffrances subies par les victimes, qu'il s'agisse de l'affaire Dutroux (...) ou de tant d'autres dossiers", écrit le président de l'ASM, Hervé Louveaux. En revanche, ce dernier souligne que la Justice a pour mission d'examiner les possibilités de réinsertion des condamnés. "Ils ont des droits, sans lesquels il n'y a pas de dignité humaine", soutient M. Louveaux.

    L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens. "Il est inexact et injuste de dénoncer l'application de la loi par un tribunal comme un dysfonctionnement au motif que tel justiciable devrait être privé des droits reconnus pour tous", s'insurge le président de l'ASM.

    Le 28 août, la Cour de cassation se penchera sur les recours introduits contre la décision de libération conditionnelle du tribunal de l'application des peines. "Il est du devoir de la juridiction saisie d'un recours de rester insensible aux pressions de l'opinion publique et des médias. Tous nous devons le comprendre et l'admettre", conclut l'ASM. »

    Ici : Michelle Martin: les magistrats défendent le principe de la liberté conditionnelle

     Enfin, un peu de bon sens…Voir aussi, sur son blog, l’avis de l’ancien porte-parole des évêques, le chanoine Eric de Beukelaer : "Si j’étais parents d’une petite victime – je ne sais pas par quels tourments je passerais. Mais réfléchissons. Quand on renonce à la peine de mort – un progrès civilisationnel – ce n’est pas pour remplacer la guillotine par les oubliettes. Il faut bien se dire que les pires bourreaux continueront à vivre. Où et dans quelles conditions? Une réponse doit être fournie par la société. Dès lors, quand je lis sous la plume d’un éditorialiste de la presse populaire qu’avec cette libération conditionnelle la justice belge « perpètre une mauvais coup avec la complicité de l’Eglise catholique », je pense qu’on nage en plein populisme. La justice applique les lois, telles qu’elles furent démocratiquement votées par nos élus. Si le tribunal d’application des peines a mal appliqué la loi, ce sera à la cour de Cassation de le dire. En tout état de cause, pourquoi s’en prendre aux Clarisses de Malonne? Si certains actes ne sont pas pardonnables, une personne ne peut jamais être réduite à ses actes – si odieux soient-ils. Et s’il doit continuer à exister un seul lieu d’accueil inconditionnel, c’est bien là où est proclamé l’Evangile du Christ. Ainsi, les couvents. Que ces mêmes bonnes consciences qui dénonçaient à l’époque de la commission Adriaenssens (commission ecclésiale sur les abus sexuels) une trop fragile séparation entre justice et Eglise, soient cohérentes: il s’agit bien ici d’une décision de justice. Faire glisser sa hargne vers les Clarisses de Malonne, qui ne font que prendre acte de cette décision souveraine, tout en vivant leur vocation d’accueil, je trouve cela facile et gratuit. Sauf à vouloir proscrire l’Evangile (...) Quant à fantasmer – comme le firent certains – sur un « ordre épiscopal d’accuellir Michel Martin »… c’est faire régresser tout le débat sur cette douloureuse affaire au niveau du « Da Vinci Code ». Les sœurs Clarisses ont pris leur décision et responsabilité toutes seules. Leur courage mérite au moins le respect dû à des chrétiennes et des citoyennes qui se sont mouillées dans un délicat débat de société. Lire ici: Ceux qui se mouillent au coeur de l’été

  • L’anarchie continue dans l’Est du Congo : l’Eglise a lancé un appel

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    imagesCAIWGOYQ.jpgLe Congo n’en finit pas de subir les conséquences des conditions dans lesquelles la Belgique lui a jeté son indépendance à la figure, voici un demi-siècle. Tout s’enchaîne, depuis les « petites convulsions » dont le Premier Ministre Gaston Eyskens parlait en juillet 1960. Le blogueur PBL Vox décrivait hier la dernière péripétie en cours (extraits) :

     « La République du Graben, un » État M23 » en gestation au Nord-Kivu

    (…) Un » Etat-M23 » est bel et bien en gestation au Nord-Kivu exactement comme c’était le cas à l’époque avec le RCD-Ruberwa et le CNDP-Nkunda. Comme autrefois, la création d’une Républiquette est la phase qui précède celle de l’imposition d’une négociation. rdcenfants.jpg

    Dans ce cas le Gouvernement négocierait non avec Paul Kagame comme souhaité mais avec son excroissance en Rdc, le M23, qui n’est plus une petite mutinerie mais qui exerce une autorité sur une partie du territoire national.

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  • Mouvements pro-vie : les encouragements du pape

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    Source : news.va

    Benoît XVI a adressé un télégramme aux participants au pèlerinage organisé en Pologne pour le 25° anniversaire d’une initiative en faveur de la vie, qui encourage l’adoption spirituelle des enfants à naître. Les pèlerins se sont rendus à pied de Varsovie au Sanctuaire de Notre Dame de Jasna Gora, à Czestochowa. Le message a été lu pendant la messe célébrée au sanctuaire marial.

    Il s’agit d’une initiative de prière qui dure neuf mois. On prie pour la protection de la vie naissante menacée dans le sein maternel. Le Pape encourage ceux qui promeuvent les valeurs évangéliques de la vie et de l’amour pour contrecarrer la menace de l’avortement, de l’euthanasie, de la promiscuité et des atteintes à la vie familiale.

  • France : L’ancien Premier Ministre Jean-Pierre Raffarin approuve les Evêques de France

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    Lu sur le blog de l’ancien Premier Ministre, ce post daté du 15 août :

    La conférence des Évêques de France a pris l’heureuse initiative de relancer la tradition d’une prière pour notre pays. On ne peut pas reprocher aux Catholiques de prier. On ne peut pas, non plus, demander aux Eglises d’être indifférentes au devenir de nos sociétés, de notre pays. Nos racines chrétiennes légitiment cette prise de position. Notre attachement à la Laïcité nous a appris à distinguer l’éclairage spirituel et la décision politique. L’appel à la générosité, le recours à la conscience, le rappel de la mission d’amour de la famille sont des repères utiles pour ceux qui ont à décider de l’avenir. Dans ce texte, il ne s’agit pas de voter, mais de penser. Dans ce XXIème siècle religieux, la pensée catholique, à côté des autres religions, doit se faire entendre

     C’est ici : 15 août 2012 : Prière pour la France

  • Homélie de l’Assomption hier à l’abbaye de Fontgombault : dire oui avec Marie

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    imagesCAHCEB44.jpgVoici un extrait de cette homélie prononcée par le TRP Dom Jean Pateau, Abbé de N.-D. de Fontgombault, une des plus grandes abbayes de France :

     « (…) Marie s’est appliquée à rechercher la volonté de Dieu et à l’accomplir. Aussi le Seigneur a-t-il fait de grandes choses pour Elle, avec Elle, grâce à Elle.

    Cette beauté, cette paix du cœur, cette union à Dieu, que Marie goûtait dès son pèlerinage sur la terre, n’ont pas aveuglé néanmoins la Mère de Dieu. Marie sait que sa vie et son mystère sont profondément liés aux membres de sa race, à ceux qui depuis le début des temps et jusqu’à la fin du monde ont peiné et peineront sur les chemins souvent tortueux de la terre.

    En face du OUI se trouve la triste réalité du NON :

    Les hommes, les sociétés mêmes, en ont tous fait l’expérience. Celle- ci se cristallise pour l’homme dans le refus de sa condition de créature et pour les sociétés dans le refus de la loi naturelle. L’ivresse d’une illusoire autonomie s’empare alors de l’homme et des sociétés, ouvrant la porte sur la spirale vertigineuse du mal, du mensonge, des guerres, de la souffrance, pain quotidien de notre humanité. (…)

    Le patronage de Notre Dame est aujourd’hui spécialement nécessaire à la France, menacée par des lois ou des projets de lois qui, au mépris de la nature humaine portent une grave atteinte à la famille et à la vie considérée de son début à sa fin naturelle.

    Il s’agit d’obtenir le respect du plan de Dieu annoncé dès la création du monde : « Homme et femme, il les créa » (Gn 1,27). Sur quels principes pourrait se fonder une société pour s’arroger le droit de modifier les concepts de mariage, de famille et finalement d’amour ? (…)

    Faudrait-il rappeler aux hommes et aux femmes de notre temps qu’ils ont été conçus à partir d’une cellule masculine et d’une cellule féminine ? que c’est, pour la plupart, grâce à la présence diverse, complémentaire et gratuite d’un papa et d’une maman que s’est construite leur personnalité ? Faut-il ignorer le drame de tant d’enfants déséquilibrés suite à des situations familiales difficiles ?

    Beaucoup se taisent. Beaucoup se désintéressent. L’enfant devient, toujours plus, un jouet que les adultes suppriment ou se disputent selon les besoins du moment. Paradoxe d’une société qui, à la fois, autorise l’avortement et qui remet l’enfant à des couples, désireux certes d’en posséder un, mais incapables, compte tenu de leur constitution, de lui offrir un lieu favorable à un développement harmonieux.

    Au fond, y-a-t-il vraiment paradoxe ?

    L’enfant a toujours été celui qu’il est facile de sacrifier sur l’autel du dieu du monde qui se nomme plaisir. Les enfants sont silencieux. Certains même ne pourront jamais parler. Mais d’autres, marqués par l’environnement dans lequel ils auront grandi, pourront un jour élever la voix. Au nom de tous, et comme il a déjà été fait, ils pourront construire un mémorial de leur holocauste. A leur tour, ils viendront en accusateurs faire valoir leurs droits devant les hommes et les sociétés qui les ont abandonnés.

    La guerre recouvre notre terre. Mais la plus injuste de toutes est celle qui se déroule dans le sein maternel, dans le sein familial.

    Ce soir, au cours de la procession solennelle, à laquelle vous êtes tous invités, nous prierons pour notre pays en récitant la prière proposée par son Éminence le Cardinal André Vingt-Trois.

    O Marie, Reine de la famille et Mère de tous les hommes, nous vous confions la grande famille humaine et en particulier les enfants. Que les hommes et les femmes de notre temps préfèrent au bonheur éphémère d’un plaisir stérile, la joie de pouvoir en vérité vivre le grand don de l’amour dans le petit Nazareth qu’est chaque famille humaine.

    Amen.

    Tout le texte ici :ASSOMPTION  

  • La famille de l'avenir

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    La famille de l’avenir

    Editorial de Mgr Marc Aillet - Notre Église n°28 - Juillet 2012 (Mgr Aillet est évêque de Bayonne, Lescar et Oloron)

    La famille fondée sur le mariage, c’est-à-dire sur l’union stable d’un homme et d’une femme ouverts à la vie, continue d’être plébiscitée par la majorité de nos contemporains, à commencer par les jeunes. Comment se fait-il alors que ce désir soit si souvent frustré ? Comme si la société rendait de plus en plus difficile la réalisation d’un tel projet. L’exaltation de la liberté individuelle, la priorité donnée au sentiment amoureux sur la volonté de construire ensemble, l’affectivité fragilisée par le pansexualisme ambiant, le brouillage des repères diffusé par les medias et sanctionné par les lois, l’absence d’une politique familiale cohérente : autant d’obstacles à la réussite de la famille. Nombre d’observateurs, dont de nombreux élus de proximité, s’accordent même pour voir dans les souffrances de la famille brisée l’une des principales causes de la précarisation et de la délinquance juvénile comme de l’échec scolaire des enfants. Dans un tel contexte, n’est-il pas difficile, voire impossible d’envisager la faisabilité d’un tel engagement ?

    La promotion de la famille ainsi comprise, dont le projet est inscrit dans la nature de l’homme et de la femme, et dont la réalisation a assuré le renouvellement des générations et constitué le creuset de la cohésion sociale depuis des siècles, passera toujours par le témoignage plus que par les grands discours. Ce fut l’objet de « Famille en fête » que de mettre la famille à l’honneur ! Il ne s’agissait pas de réserver la fête à la famille « bien comme il faut », au risque de ne pas se sentir concerné par ce rassemblement diocésain : au contraire, tous pouvaient se reconnaître dans les témoignages bouleversants de réconciliation en famille qui nous rappelaient tout à la fois nos fragilités et les merveilles que Dieu peut y accomplir par sa grâce. Ce fut plus encore l’objet de la VIIe rencontre mondiale des familles à Milan que de donner une visibilité à la famille : malgré les nombreux obstacles et les limites de tout un chacun, la famille est possible ! C’est l’image prophétique donnée au monde par cet événement international qui a rassemblé autour du pape Benoît XVI plus d’un million de personnes : des centaines de milliers de familles unies dans la même ferveur de l’Espérance ! Oui, assurément , la famille normale n’est pas la famille du passé mais la famille de l’avenir, pourvu que l’on veuille un avenir ! Force est de constater que certains modèles familiaux, qui pourraient être légalisés aujourd’hui dans notre pays, tournent le dos à l’avenir, en privilégiant des unions de fait fermées à la vie et repliées sur des droits individuels… sans compter le coût exorbitant du non mariage, comme de nombreuses enquêtes sociologiques le démontrent. Comme l’affirmait avec force le cardinal André Vingt-Trois, au cours d’une conférence donnée à Milan aux Français venus pour cette rencontre mondiale des familles : la famille est la cellule de base de la société, car elle est le lieu de rencontre des générations, le premier lieu d’apprentissage du respect de l’autre, antidote le plus fort à la violence qui gagne le corps social.

    Profitons des vacances pour réapprendre la famille, comme lieu d’écoute et de parole, école du vivre-ensemble entre générations. Prenons surtout le temps de la prière en famille : « La famille qui est unie dans la prière demeure unie » (Jean Paul II).

    + Mgr Marc AILLET,
    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron.