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Famille - Page 146

  • Pourquoi l'Eglise dit non au mariage homosexuel

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    Mariage homosexuel : l'Eglise dit non, pourquoi

    JDD, Libé, l'Eglise fait la Une un peu partout, les cardinaux, les évêques s'organisent et "lancent le débat" sur la question du mariage des homosexuels et de l'adoption d'enfants par ces couples homosexuels mariés. Pourquoi un tel militantisme, de la part de gens que l'on ne voyait plus beaucoup dans le débat public depuis 50 ans, depuis que Vatican II avait proclamé l'accord a priori de l'Eglise avec le Monde. 

    [Pour ceux qui trouveraient l'expression trop forte, voici le n°3, §2 de Gaudium et spes : "En proclamant la très noble vocation de l’homme et en affirmant qu’un germe divin est déposé en lui, ce saint Synode offre au genre humain la collaboration sincère de l’Église pour l’instauration d’une fraternité universelle qui réponde à cette vocation". On peut toujours interpréter ce texte dans la continuité de l'enseignement ecclésial ; ce petit paragraphe insiste par exemple sur la vocation de l'homme créé par Dieu et pour Dieu, magnifique ! hélas, au sens obvie, il a signifié pour beaucoup que l'Eglise, reconnaissant la divinité de l'homme, accepte l'histoire de l'humanisme comme une histoire sainte - une succession d'Ereignis dirait Heidegger - une Histoire majusculaire, dont elle ne serait d'ailleurs par hypothèse qu'une simple contributrice, une collaboratrice récente].

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  • "Mariage pour tous" : les propos très fermes de Mgr Vingt-Trois

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    Stéphanie Le Bars, dans le Monde, rend compte des propos particulièrement fermes tenus par le cardinal-archevêque de Paris au sujet du "mariage pour tous"; extraits :

    « Mariage pour tous »: à Lourdes, Mgr Vingt-Trois dénonce « une supercherie » et les « lobbies »

    "Le cardinal André Vingt-Trois, président de la Conférence des évêques de France a profité de l’ouverture de l’assemblée générale de cette institution, samedi 3 novembre, à Lourdes, pour rappeler l’opposition de l’Eglise au projet de loi instaurant « le mariage pour tous », qui sera présenté en conseil des ministres, le 7. Il a appelé « les chrétiens et tous ceux qui partagent notre analyse » à « saisir leurs élus en leur écrivant des lettres personnelles, en les rencontrant et en leur exprimant leurs convictions». De manière plus large et inédite, il les a incités à « utiliser les moyens d’expression d’une société démocratique, d’une « démocratie participative », pour faire connaitre leur point de vue ». (...)

    Sur le fond, le cardinal a renvoyé aux textes publiés par la CEF, tout en martelant : « Ce projet n’est pas seulement une ouverture généreuse du mariage à de nouvelles catégories de concitoyens, c’est une transformation du mariage. Ce serait le mariage de quelques uns imposé à tous ». Pour l’Eglise, « la question fondamentale est celle du respect de la réalité sexuée de l’existence humaine. Imposer dans le mariage et la famille une vision de l’être humain sans reconnaitre la différence sexuelle serait une supercherie qui ébranlerait un des fondements de notre société et instaurerait une discrimination entre les enfants». Il a une nouvelle fois regretté l’absence de débat national, qui aurait permis d’aller au-delà « de sondages aléatoires ou de la pression ostentatoire de quelques lobbies ». (...)

    Le cardinal a d’ailleurs insisté sur le respect des droits fondamentaux des enfants et rappelé le combat de l’Eglise pour la défense de la vie, de la naissance à sa fin naturelle, le refus de procéder à la procréation médicalement assistée ou à la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Au-delà « du droit à connaitre et à être élevé par ceux qui l’ont engendré », les enfants doivent aussi pouvoir bénéficier selon le cardinal, du droit à l’éducation et à une formation chrétienne. (...)

    Il a également évoqué la notion de « nouvelle évangélisation » dans le contexte français marqué par « l’indifférence » religieuse, plus que par « l’hostilité » alors que vient de s’achever un synode sur ce sujet au Vatican. Reprenant des débats abordés au cours de ce synode, le cardinal a listé les difficultés rencontrées par les chrétiens à travers le monde : « entraves à la liberté de conscience, retour aux pratiques païennes, séduction de nouveaux mouvements à tendance sectaire, athéisme… ». (...)"

  • Une Lettre ouverte à Frédéric Deborsu

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    Source : http://www.psy.be/psycho/maletre/lettre-ouverte-frederic-deborsu-renaissance-livre.htm

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre » www.psy.be publie, in extenso, la lettre ouverte du Professeur Jean-Yves Hayez et de la psychologue Françoise Leurquin. Nous soutenons pleinement leur analyse. (Belgicatho également)

    Ce 26/10/2012

    Lettre ouverte à Frédéric Deborsu et à « la Renaissance du livre »

    Monsieur Deborsu,
    Madame, Monsieur le directeur d'édition
    Mesdames, Messieurs,

    Nous ne débattrons pas avec vous à propos de l'authenticité ou non des propos que vous tenez sur Ia famille royale et que « la Renaissance du livre » a pris la responsabilité d'éditer. D'autres le feront mieux que nous peut-être dans le cadre de procès à venir.

    Nous ne débattrons pas non plus sur les limites du droit à la vie privée et sur la frontière vie privée/vie publique. D'autres, ici encore, sont plus qualifiés que nous pour le faire.

    Nous pouvons même imaginer l'hypothèse - non vérifiée - que ce que vous avancez est largement vrai et qu'il n'est pas illégal de l'exprimer.

    En revanche et surtout alors, nous voulons vous interpeller sur certains points, en vous exprimant à leur propos notre désaccord total et même, le sentiment de scandale et la colère que vous avez provoqués chez nous.

    Il Y a d'abord l'éthique que vous faites des heurs et malheurs de la vie sentimentale et sexuelle de la famille royale. Nous aurions éprouvé les mêmes sentiments s'il s'était s'agit de n'importe quelle famille. Nous avions l'impression que, en Europe, c'était seulement les tabloïdes anglais du dimanche qui invitaient leurs lecteurs à prendre un bain de boue, avec la seule motivation d'en tirer un maximum d'argent. A nos yeux, si le droit d'information d'un journaliste est essentiel et qu'il ne supporte aucune censure idéologique, celui qui informe gagne cependant à être retenu de l'intérieur par des valeurs comme la délicatesse, le souci de ne pas détruire gratuitement, pour le plaisir, celui de ne pas salir inutilement, tant son lecteur que les personnes dont il parle. Informer doit apprendre des choses neuves, nous faire réfléchir et nous aider à être plus humains. Ce ne sont vraiment pas les qualités que l'on trouve dans votre texte qui a l'air de viser davantage la stimulation du voyeurisme du lecteur que son enrichissement.

    Lors d'un récent café serré Thomas Gunzig, avait tourné ce livre et ses fuites en ridicule, le scoop étant finalement que la famille royale était comme les autres familles ... si ce n'est qu'elle peut plus difficilement se défendre.

    Vient alors le second scandale: l'énorme coup de poing au ventre que vous infligez aux quatre enfants de Philippe et Mathilde. En pâture pour l'opinion publique, vous lancez qu'ils ont été conçus par fécondation artificielle - soit, ils ne sont pas les seuls à notre époque où la fécondité spontanée moyenne est en baisse ! - mais surtout, qu'ils l'ont été parce qu'il n'y avait pas d'amour entre leurs parents. Quelle affirmation invérifiable et horrible ! La diffusion de rumeurs étant ce qu'elle est, on la leur lancera à la figure, ou ils en pendront conscience tout seuls avant la fin de leur adolescence. Et ensuite, au moins un doute grave viendra empoisonner le reste de leur vie, poison dont vous serez largement responsable.

    En communauté française de Belgique, l'Etat exige de grandes précautions pour préserver l'anonymat des mineurs d'âge dans les médias, et il y réussit assez bien. Ici, le bulldozer de votre méchanceté gratuite est passé sans états d'âme sur la question de la souffrance à venir de ces enfants, qui jaillira de l'une ou l'autre cour de récréation avant qu'il ne soit longtemps. Vous rétorquerez peutêtre qu'il existe bien d'autres fuites, et que les parties tristes ou gênantes de l'intimité des enfants sont souvent exposées ici et là. Oui, mais ce que d'autres font ne justifie en rien que vous l'ayez fait.

    C'est au contraire, une invitation à nous tous pour respecter mieux, encore et encore, tous les enfants de notre communauté, par exemple en faisant attention de ne pas blesser inutilement leurs sentiments profonds.

    Et pour conclure, nous livrons tout autre chose à votre réflexion. Vous avez désiré intituler votre livre "Question (s) royale (s)" et nous ne pensons pas que ce soit anodin. En 1950, lors de la première question royale une partie du pays avait voulu se débarrasser de Léopold III, à cause de sa supposée traîtrise au pays. Et dans votre livre, vous passez beaucoup de temps à insinuer que notre famille royale actuelle est traître, elle aussi: traître à l'amour, aux convenances sociales, à la dignité que l'on attend d'elle ... Etes vous sûr que, au delà de vos descriptions sulfureuses, vous ou vos conseillers ou commanditaires n'aimeriez pas enclencher une seconde question royale?

    Pr. Jean-Yves Hayez, psychiatre
    infanto-juvénile, professeur émérite à l'UCL

    Mme Françoise Leurquin,
    psychologue, médiatrice agréée

  • la famille tribale n’est plus ce qu’elle était

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    Lorsqu’au temps jadis où le Congo était belge, un villageois de la brousse venait présenter son frère à l’embauche agricole, la question rituelle était toujours la même  « ndeko na yo mpinza ? mama moko, tata moko ? ton frère vraiment ? Même mère, même père ? »

    On pourra désormais poser la même question aux Hollandais, dans un contexte différent, disons tribal postmoderne :   

    Pour protéger les familles construites autour d'un mariage entre homosexuels, le royaume néerlandais va examiner les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    C’est sur le site du « Figaro » aujourd’hui :

     Pionniers en matière de légalisation du mariage homosexuel, les Pays-Bas veulent maintenant l'être en matière de reconnaissance des parents non-biologiques. Pour refléter «la situation des familles modernes», indique Liesbeth van Tongeren, députée du parti écologiste, «un enfant devrait pouvoir avoir plus de deux parents officiels»…

    Les Pays-Bas ont été le premier État au monde à légaliser le mariage homosexuel en 2001. Environ 25.000 enfants vivent aujourd'hui dans ce que l'on appelle poétiquement des «familles roses». Mais il n'y a actuellement pas de reconnaissance juridique spécifique ni pour les donneurs de sperme qui voudraient être impliqués dans la vie d'un enfant, ni pour les beaux-parents.

    Pour protéger ces familles «roses», plusieurs partis politiques, dont les écologistes de GroenLinks mais aussi les formations qui négocient actuellement une coalition gouvernementale, les travaillistes du PvdA et les libéraux du VVD, réclament une enquête du ministère de la Justice: ils veulent que soient examinées les possibilités juridiques de reconnaître officiellement trois personnes ou plus comme parents d'un même enfant.

    Casse-tête juridique

    «En ce moment, la parentalité juridique est presque toujours la conséquence de la parentalité biologique», indique-t-on chez Groenlinks, en regrettant que «cela ne représente pas la diversité des familles aux Pays-Bas». Pour Liesbeth van Tongeren, «la manière dont vit une famille est plus importante que la lignée biologique. La réalité juridique doit prendre en charge ce qui est le mieux pour tous ceux qui sont concernés.»

    L'idée est venue du COC, une association de défense des droits des homosexuels. «En pratique, des enfants sont déjà élevés par plus de deux parents, explique Philip Tijsma, son porte-parole. Par exemple, un couple de lesbiennes et un donneur, et quelquefois le partenaire du donneur. J'en connais qui vivent dans une même maison! Cela concerne aussi les couples hétérosexuels, quand par exemple les parents se séparent et se remarient… L'idée est d'épargner à ces personnes une procédure d'adoption longue, difficile et coûteuse.» La perspective de casse-tête juridiques n'effraie pas l'association: «Je ne doute pas que cela créera des conflits, assure Philip Tijsma, mais cela arrive dans tous les foyers… Ce qui est grave actuellement, c'est qu'un enfant peut voir disparaître un parent de sa vie, car les liens ne sont pas juridiquement protégés.»

    Lors d'un récent débat à la chambre basse du parlement néerlandais, Fred Teeven, le secrétaire d'État à la Justice, avait souligné qu'il voyait beaucoup d'objections pratiques à une telle reconnaissance, mais qu'il fallait attendre les résultats de l'enquête avant de prendre des décisions.

    Ici : Aux Pays-Bas, bientôt trois parents pour un enfant

  • "Le baiser de Marseille", une imposture bobo bisexuelle

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    Deux nouvelles héroïnes improvisées de la cause gay sont à l'honneur dans de nombreux organes dits d'information (par exemple : ici). Philippe Arino analyse ce nouvel épisode médiatisé et sa portée manipulatrice (sur le site de l'Alliance Vita) :

    Imposture bobo bisexuelle

    Non non, vous ne vous trompez pas : on nage en pleine gaminerie. Sauf que maintenant, c’est sincère et agressif, ça se veut drôle, décomplexé, révolutionnaire, et que les gamins sont joués par des « adultes ».Depuis hier (23 octobre 2012), une photo circule à fond de train sur les réseaux sociaux. Celle du « Baiser lesbien lors du Happening marseillais anti-mariage-pour-tous » organisé par l’Alliance VITA. Alors qu’elle est pourtant tout autant scénarisée et fabriquée que le « Baiser de l’Hôtel de Ville » de Robert Doisneau (désolé pour ceux qui croyaient encore au romantisme, à l’authenticité et à la spontanéité du fameux cliché…), elle sert d’étendard soi-disant victorieux, touchant, sans parole, instantané, qui vaudrait tous les discours face à la « Bête homophobe » anti-égalité-des-droits et anti-mariage. Elle imposerait le silence et le respect par sa provocation « mignonne », son impact médiatique « simple » et néanmoins percutant, sa fraicheur juvénile. Belle illustration inconsciente de l’idolâtrie médiatique qui a capturé depuis bien longtemps le cœur et le cerveau lobotomisé des militants pro-mariage et de leurs suiveurs sociaux bisexuels/gay friendly…
     
  • Catholique, le lit conjugal ?

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    C'est ce que donne à penser cette interview de l'historienne Michelle Perrot (sur le site du Monde) :

    Depuis quand dort-on à deux ?

    Le lit conjugal existe depuis longtemps. Lorsque Ulysse rentre de son périple, Pénélope vérifie son identité par l'étrange "épreuve du lit" : "Lequel a été le nôtre ?", dit-elle. L'idéal conjugal existe dans la Grèce antique, mais les habitudes de polygamie et l'astreinte au gynécée [appartement des femmes] font que le lit ne sert pas vraiment à dormir ensemble. Dans la Rome antique non plus, l'homme et la femme ne se retrouvent pas tous les soirs. C'est l'Eglise catholique qui va théoriser très tôt la question du lit conjugal.

    Nous dormirions donc à deux par tradition religieuse ?

    On peut le dire. Le lit conjugal est latin et catholique. Les deux lits côte à côte sont protestants et anglo-saxons. L'Eglise catholique fait du mariage un sacrement au XIIIe siècle. Le théologien Thomas d'Aquin déclare : "Le couple doit avoir son lit et sa chambre." L'Eglise mise sur la conjugalité pour maîtriser la société. François de Sales, au XVIIe, bénit le lit conjugal, "lieu d'un amour tout sain, tout sacré, tout divin", célébrant "la jouissance à plein drap" plutôt qu'"à la dérobée". Mais les femmes subissent l'appétit sexuel des maris. Le lit devient un lieu d'affrontement comme l'attestent les textes de confession. Les confesseurs exhortent leurs pénitentes à remplir leur "devoir conjugal", tandis que celles-ci demandent à leurs époux de "faire attention", c'est-à-dire de pratiquer le coït interrompu, considéré par l'Eglise comme "le péché d'Onan"Faire chambre à part est désapprouvé par le clergé.

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  • Six cents millions de fillettes et de jeunes filles victimes de violences

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    600 millions de fillettes victimes de violences, contraintes à se marier pour survivre

    Bogotá (Agence Fides) – Des 600 millions de fillettes et adolescentes qui vivent dans les pays en voie de développement, nombreuses sont celles qui continuent à être invisibles aux yeux des structures et des programmes nationaux. Des millions d’entre elles vivent dans des conditions de pauvreté, victimes de discrimination sur la base de leur sexe et d’inégalités, subissant diverses formes de violences, d’abus et d’exploitation, dont le travail et le mariage précoces. L’Amérique latine et les Caraïbes constituent l’unique région dans laquelle certains pays voient leur taux de fertilité être stables ou augmenter chez les adolescentes. Actuellement, le taux moyen dans la tranche d’âge 15-19 ans est de 70,5 pour 1.000 nées vivantes. Nombreuses sont celles qui tombent enceintes prématurément, se vouant par la suite à leurs enfants, se mariant ou vivant avec leur compagnon. La majeure partie provient des zones rurales et pauvres et nombre d’entre elles sont victimes de violences sexuelles. Pour certaines, la grossesse, le mariage ou dans tous les cas l’union au sein d’un couple, sont la seule manière de survivre. Toutes ces fillettes et adolescentes sont très vulnérables et la majeure partie d’entre elles quittent l’école, limitant ainsi la possibilité de trouver un travail outre à leur autonomie, et devenant toujours plus dépendantes des autres, souvent de leurs propres bourreaux.

    Le mariage infantile est un autre grave phénomène qui concerne sérieusement de nombreuses fillettes. Selon les dernières statistiques de l’UNICEF, sur 70 millions de jeunes de 20 à 24 ans, une sur trois, s’est mariée avant 18 ans et 23 millions avant 15 ans. Au niveau mondial, 400 millions de femmes de 20 à 49 ans se sont mariées enfants. En Bolivie, plus de 800.000 garçons et filles de 5 à 17 ans travaillent au mépris de la législation nationale et internationale dont 364.000 fillettes, en majorité participant à des travaux dangereux. Plus d’un million de fillettes accomplissent des travaux domestiques, exposées à des risques tels que le feu, le gaz, les substances chimiques, les instruments dangereux. Les familles préfèrent encore envoyer leurs garçons à l’école et tenir les filles à la maison. Parmi les motifs principaux de l’abandon scolaire se trouvent également les grandes distances entre le domicile et l’école, le besoin de travailler du fait de problèmes économiques, l’inscription retardée, le travail domestique et la présence d’enfants ainsi que la grossesse. (AP) (Agence Fides 24/10/2012)

  • France : l'Alliance Vita mobilise pour la protection des enfants

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    Du 23 au 27 octobre, les Français se mobilisent dans 75 villes de France pour “protéger l’enfant” (contre le "mariage" gay). Ces multiples manifestations locales ont rassemblées plusieurs milliers de personnes, venues manifester leur soutien et s’associer à la scénographie orchestrée par Alliance Vita...

    Hier, c'était à La Défense; un album est accessible sur le blog de Jeanne Smits

  • Un mariage qui est plus qu'un signe d'espérance

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    Une très belle homélie, celle que Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a prononcée hier (20 octobre) lors du mariage du prince héritier du Luxembourg avec Stéphanie de Lannoy :

    Cher Prince Guillaume,

    Chère Comtesse Stéphanie….

    Ou plutôt

    Cher Guillaume, chère Stéphanie,

    Permettez-moi de vous adresser ainsi, négligeant les exigences du protocole… car vos noms de baptême sont chers à Dieu, c’est par ces noms que Dieu vous a inscrits dans le livre de la vie.

    Vous faites aujourd’hui une déclaration d’amour et de fidélité devant Dieu à une époque où beaucoup d’hommes et de femmes souffrent de la séparation ou du divorce, souffrent des blessures affligées à leur amour. Votre consentement matrimonial devient ainsi un message d’Esperance pour tant de jeunes. Votre mariage nous donne l’Esperance de croire de nouveau à l’amour.

    Un mariage princier nous incite à rêver, à goûter des sentiments profondément purs, profondément romantiques. Les textes que vous avez choisis pour cette célébration dépassent quand même tout romantisme…et font apparaître devant nos yeux un amour au quotidien, un amour existentiel sans jamais être terre à terre. 

    Tout amour passe par des crises. Nous sommes en effet bien habitués à l’amour en famille, où l’on nous connait, un amour qui nous a vu grandir depuis notre première enfance, un amour qui a pris connaissance de nos habitudes voire de nos faiblesses, un amour qui nous accepte et nous protège. Dans le mariage tout est nouveau…certes il y a le bonheur de la découverte de l’autre, mais cette découverte passe aussi par des moments d’irritation ou l’autre n’est plus perçu dans sa complémentarité, mais devient l’autre qui nous irrite et nous menace et ne semble plus être l’être cher avec qui nous voulons partager notre vie. Ces irritations qui peuvent mener jusqu’à des crises ne s’opposent pas à l’amour, bien au contraire, ce sont des marches qui nous conduisent de l’amour-sentiment vers l’amour-engagement comme l’indique l’enseignement de l’apôtre que nous venons d’écouter…un amour qui est patient, parce qu’il connaît sa victoire, un amour qui donne sens à nos actes de charité, a notre vie quotidienne, à tout notre être.

    L’amour conjugal est en effet participation à l’amour créateur de Dieu. Pour comprendre cette réalité, il nous faut gravir la montagne avec le Christ, comme l’indique le texte de l’Evangile. Il nous faut gravir la montagne ou les brouillards de l’égoïsme et de la haine disparaissent devant la clarté de Dieu. Sur cette montagne où nous retrouvons notre liberté d’enfants de Dieu nous pouvons nous approcher de Jésus au milieu de ses disciples. Et je vous invite d’entrer dans le regard de Jésus qui contemple les foules, un regard qui vient droit du cœur de Jésus. Et ce regard d’amour comment voit-il les foules ? Il voit des pauvres de cœur, Il voit les doux et ceux qui pleurent et ceux qui ont faim et soif de justice, Il voit les miséricordieux, les cœurs purs et les artisans de paix, Il voit les pauvres persécutés pour la justice.

    Là où nous ne percevons que la comédie humaine, là où nous ne voyons que des visages flous, Jésus voit le cœur des personnes, il voit des êtres humains dans leur nudité sans protection, il voit leur besoin d’amour…son regard n’est ni abstrait ni critique, c’est un regard qui appelle et qui transforme : Heureux êtes-vous…c’est le regard de Jésus qui crée le bonheur, qui promet le salut. C’est le regard de l’amour.

    Jésus nous y a donné un exemple. Quand vous vous égarez dans les plaines de la vie, grimpez la montagne de Dieu. La vue y est plus claire. Sachez : votre engagement devant le Christ et son Eglise engage aussi le Christ. Il vous fera participer à son regard…regardez-vous avec le regard du Christ. Vous y verrez la vraie réalité de l’autre, vous vous connaîtrez en vérité…un regard qui ne blesse ni ne condamne, un regard qui guérit et qui sauve…

    Oui, votre mariage est plus qu’un signe d’Espérance. C’est un témoignage de votre foi en Dieu, c’est un témoignage de l’amour fou que Dieu porte à chaque être humain… Votre mariage est un mariage princier, vous faites participer toute notre petite nation à votre joie et à votre espérance. Merci d’oser ce chemin, merci d’oser prendre le chemin de l’amour…un chemin où il faut certes gravir la montagne,…mais l’air y est plus pur…un air qui porte en soi les semences de la vie.

    Que Dieu vous bénisse.

    Amen.

    + Jean-Claude Hollerich

    Archevêque de Luxembourg

  • Echos de la 10ème marche des pères (14 octobre)

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    Le témoignage d'un participant :

    J'y vais, j'y vais pas, j'y vais...

    La liste des 'bonnes' raisons de ne pas participer ont longuement trotté dans ma tête mais n'ont finalement pas eu raison d'un autre appel insistant qui me poussait à participer à cette 10ème Marche des Pères de Famille de Belgique. Belle initiative, inspirée du Pèlerinage des Pères de famille de Cotignac qui a essaimé ses petits au fils du temps un peu partout en France et jusqu'en Belgique.

     

    Un, deux, trois, sac à dos fait, rendez-vous aux aurores devant l'église Notre Dame de Stockel où je retrouve 7 autres courageux pères de ma paroisse pas plus réveillés que moi dont un inscrit de la dernière heure. Cafés, croissants sont là comme par miracle pour nous récompenser de l'effort matinal. 

     

    Direction Spa, point de départ de notre marche. Spa, ville d'eau par excellence. Ici l'eau soigne et réconforte nos pauvres corps. Nous marcherons donc de cette source d'eau vers une autre source d'eau révélée par Marie à Banneux pour soigner et réconforter non pas nos corps mais nos pauvres âmes.

    Nous voilà donc en route, marchant au rythme de Marie qui nous accompagne de sa prière et à qui nous confions nos intentions. Après un déjeuner où nous partageons l'amitié et quelques douceurs, nous arrivons dans l'Eglise de Becco où le Frère Gonzague, frère de Saint Jean à Banneux
    , nous parle de la Foi, thème central de notre marche et de cette année Jubilaire et qui trouve son plein écho dans mes doutes. Les paroles tombent, coulent en moi et font leur chemin: 'La Foi c'est l'œuvre de Dieu en moi, et l'œuvre de Dieu c'est que nous croyions'. 'La Foi c'est une relation avec une personne, un père, cette relation pour se déployer nécessite de prendre du temps, d'écouter et de partager avec ce père, elle nécessite la prière'. 'Elle nécessite de lâcher prise afin que Dieu puisse faire son œuvre en moi. Elle nécessite la confiance "au-delà de toute raison" à l'image de celle d'un enfant envers s
    on père'.

     

    Voilà de quoi à nourrir notre troisième tronçon. L'eau se rappel alors à nous, mais cette fois ci sous forme d'une insistante 'drashe' qui semble mettre à l'épreuve pendant près de deux heures notre Foi et notre Espérance alors même que nous méditons avec Marie les mystères douloureux. Après quelques détours imprévus, nous rejoignons enfin le sanctuaire de Banneux que nous abordons par la forêt. Nous recherchons LA source, celle dans laquelle Marie nous invite comme tous les pèlerins à 'pousser les mains' avec ferveur selon le message de son apparition en 1933 pour mieux être en contact avec "LA SOURCE" unique qu'est Dieu. Instant béni que nous clôturons par l'Angelus.

     

    Soirée amicale, retrouvailles  et nouvelles rencontres, séchage, avant de se retrouver à la chapelle des Frères de Saint Jean pour une soirée d'adoration, de prière et de miséricorde que certains courageux prolongent en session de 'théologie au fût' sur laquelle je ne m'étendrais pas.

    Après une Eucharistie matinale, élections obligent, nous profitons d'un second enseignement du Frère Gonzague où il nous introduit plus en détails aux messages des apparitions de Banneux et comment ces messages sont autant de balises sur notre chemin de Foi. Marie a conduit Mariette PAS à PAS sur un chemin de Foi qui la conduisait à la Source qu'elle voulait lui révéler. A chaque apparition, Marie a invité Mariette à faire un pas supplémentaire dans sa direction mais aussi dans sa propre Foi. A mesure que Mariette  progressait sur le chemin vers elle et sur son chemin de Foi intérieur, Marie reculait pour lui permettre d'avancer encore plus loin. Même les périodes d'absence d'apparition de Marie étaient pour Mariette une épreuve de Foi lui permettant de mieux se préparer au pas suivant que Marie lui demanderait de faire dans la confiance. Marie lui a ainsi révélé qu'elle était la Vierge de pauvres, venu pour soulager nos souffrances. Enfin, Marie l'a conduit jusqu'à la source de Banneux, et lui a révélée ainsi La Source qui est à l'issue de tout chemin de Foi. Elle l'a invité et nous invite à suivre avec confiance le chemin qui conduit à La Source. Elle nous invite à 'pousser nos mains' dans cette Source qui coule en abondance à l'image de l'Amour de Dieu, non pas pour soulager nos corps mais bien plus pour 'soulager nos souffrances' selon le message de Marie à Banneux.

     

    Voilà déjà la fin de cette cuvée 2012 de la Marche des Pères de famille de Belgique, elle fût riche et abondante en amitiés, en grâces et en enseignements. Rendez-vous l'année prochaine pour la 11ème éditions les 28-29 Septembre 2013.

     

    Pour plus d'infos:www.marchedesperes.be

     

    Aymard de Touzalin, pèlerin de la dernière heure

  • Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident

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    L'Osservatore Romano recense un nouveau livre du démographe Roberto Volpi : La défaite de la révolution sexuelle

    "Souvent le discours de l’Eglise sur la famille est tourné en dérision, considéré comme désuet et correspondant peu à la nature humaine : une sorte de camisole de force qui empêche d’être heureux. Voilà la raison principale pour laquelle ce discours trouve tant de difficulté à être entendu. A présent le livre d’un démographe qui se définit lui-même un « progressiste » et qu’on ne peut certes pas situer dans le camp catholique (Roberto Volpi,Il sesso spuntato. Il crepuscolo della riproduzione sessuale in Occidente [Le sexe émoussé. Le crépuscule de la reproduction sexuelle en Occident], Lindau) vient renverser  ces lieux communs avec la force concrète de la réalité, confirmée par les statistiques.

    Sur la base indéniable de l’écroulement des naissances dans les sociétés occidentales – et en particulier en Italie – ce spécialiste  se propose de découvrir, à travers l’examen critique des données, « pour quelles raisons le sexe en Occident est devenu tel, ce qu’il comporte qu’il le soit, ce qu’il change chez les individus, les couples et dans la société, dans la sensibilité commune, dans les attitudes et les valeurs d’une population ». En partant d’un constat dans les pays occidentaux que « le sexe non seulement n’implique plus mais n’évoque même plus à l’esprit la reproduction », si bien que les enfants apparaissent uniquement comme un risque à éviter.

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  • Quand le grand rabbin de France prend fermement position contre la légalisation du mariage entre personnes du même sexe

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    Du Figaro (Jean-Marie Guénois) et, comme le souligne un ami, "cela démontre malheureusement aussi à quel point l'Église de Belgique a été comme pieds et poings liés par l'État, et surtout bouche cousue, lorsque ces mêmes lois furent votées chez nous" :

    Gilles Bernheim a envoyé à François Hollande et Jean-Marc Ayrault un document de 25 pages pour expliquer son hostilité au projet de loi.

    «Il n'y aurait ni courage ni gloire à voter une loi en usant davantage de slogans que d'arguments et en se conformant à la bien-pensance dominante par crainte d'anathèmes.» Gilles Bernheim, grand rabbin de France, donc la plus haute autorité religieuse du judaïsme français, prend position contre le projet de loi sur le mariage homosexuel.

    Il a envoyé un document qui explique sa position par coursier, mercredi soir, au président de la République et au premier ministre. Le texte a été également adressé à tous les ministres, à tous les parlementaires et aux instances concernés par cette question.Gilles Bernheim, philosophe de formation, déteste la pensée slogan et l'obligation de réagir instantanément pour des besoins médiatiques. En homme de réflexion, il a donc pris le temps de rédiger un «essai» sur le sujet: vingt-cinq pages publiées virtuellement et disponibles en téléchargement sur son site.

    Après les catholiques, en pointe sur le sujet, les protestants évangéliques également parmi les premiers à avoir contesté ce projet de loi, les musulmans, les orthodoxes et finalement la Fédération protestante de France, le 13 octobre dernier, c'est à présent le judaïsme qui exprime ses doutes sur le sujet. Et désormais toutes les religions en France s'opposent à cette évolution de société.

    Dans ce document intitulé «Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption: ce que l'on oublie de dire», le grand rabbin de France cherche à expliquer les «véritables enjeux de la négation de la différence sexuelle», commente le rabbin Moché Lewin, son collaborateur.