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Famille - Page 145

  • La France catholique contre le mariage gay : accentuer la pression

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    La mobilisation des catholiques lors des manifestations du week-end dernier ?  Peuvent mieux faire, a déclaré ce mardi l’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas :

    « Toutes les personnes qui réfléchissent, qui prennent le temps de réfléchir, devraient manifester davantage, puisque le gouvernement a fait le choix que le débat aurait lieu simplement au Parlement". "Dans ce cas-là, si c'est au Parlement, il faut que ceux qui représentent le peuple français connaissent ce que pense le peuple français. Le vote n'est pas un blanc-seing à celui qui est élu".

    Interrogé pour savoir si nous devons descendre dans la rue, le prélat a répondu:

    "Si les gens qui réfléchissent pensent que c'est le meilleur moyen de faire entendre leur position, bien sûr".

    Il a dit observer une analogie avec les manifestations de 1984 en faveur de l'école privée, un "principe fondamental" étant à nouveau menacé.

    Mgr d'Ornellas réunissait à Rennes plusieurs centaines de représentants de paroisses et d'associations pour une réunion consacrée au projet de loi. Il a qualifié ce texte d'"injuste" car il introduira une "discrimination" entre des enfants qui auraient un père et une mère et ceux qui auraient des parents du même sexe. Il a qualifié l'expression de "mariage pour tous" de "choquante et inappropriée" car elle exclut selon lui les personnes qui ne peuvent se marier, comme les handicapés mentaux. »

    Lu sur le blog « Salon beige », ici Mgr d'Ornellas nous demande de manifester davantage

    Rendez-vous le 13 janvier ? Les évêques ne ménagent apparemment pas leurs efforts. Vu d'Outre-Quiévrain, on se prend à rêver...

  • Mariage gay : en France, les opposants veulent accentuer la pression

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    Mais il y faudrait beaucoup de constance, plus d’unité dans la mobilisation et une vraie dimension politique : la « fronde des maires », si elle prenait une ampleur significative, pourrait être un pas en ce sens pour amener le gouvernement à « dialoguer ». On en n’est pas (encore ?)  là…   Reportage du « Figaro » sur les manifestations du week-end :

    Après le succès de leur mobilisation, les adversaires du projet cherchent à recueillir le soutien des maires. «Le succès appelle le succès» gagent les organisateurs de la «Manif pour tous» qui a réuni entre 100.000 et 200.000 personnes samedi dans une dizaine de villes, dont plus de 70.000 à Paris, contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels.

    Après ce galop d'essai jugé concluant, l'heure est désormais au «débat pour tous» pour les opposants. Pour faire vivre cette mobilisation plus importante que prévu, les divers mouvements et associations impliqués dans cet événement misent sur un travail de terrain intensif.

    Autour de la médiatique Frigide Barjot, parodiste catholique, et de ses acolytes Laurence Tcheng, militante socialiste, et Xavier Bongibault, fondateur de Plus gay sans mariage, les membres des associations familiales catholiques (AFC), d'Alliance Vita ou du Collectif pour l'enfant vont se déployer dans les villes et les villages, investir les paroisses et les mairies pour «réveiller l'opinion, faire prendre conscience aux Français que ce texte qui bouleverse la filiation père-mère-enfants les concerne tous».

    «Il faut aller chercher les gens autour des maires, inciter ces derniers à prendre position et les assurer de notre soutien», préconise Antoine Renard, président des AFC. Le collectif des Maires pour l'enfance, qui a lancé une vaste consultation auprès des élus locaux, aurait recueilli près de 17.000 avis défavorables au projet de loi d'édiles ou de leurs adjoints

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  • La manif pour tous à Paris le 17 novembre (KTO)

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    "Manif pour Tous" à Paris: le film par KTOTV

  • France : plusieurs centaines de milliers d'opposants au "mariage pour tous"

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    Alors que nos médias sont pris en flagrant déni d'information au sujet de cette mobilisation (cfr les quelques secondes que la RTBF y a consacré), on pourra se faire une idée de son ampleur sur le Salon Beige qui met en ligne chiffres et photos : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/11/plusieurs-centaines-de-milliers-de-manifestants-pour-d%C3%A9fendre-la-famille.html

  • Mariage gay en France : les catholiques en ordre dispersé, leurs chefs aussi…

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    Très franco-français: les « tradis », dimanche 18 novembre, les « anti-tradis » samedi 17. Ni le cardinal Vingt-Trois ni aucun évêque d'Ile-de-France ne seront dans la rue, ce samedi, pour manifester leur opposition au mariage gay. Et dimanche, n’y pensez pas. Extraits d’un billet de Jean-Marie Guénois, dans le « Figaro » du 16 novembre :

    « À Lourdes, il y a une semaine, lors de leur assemblée d'automne, un des évêques s'est levé dans l'Hémicycle pour appeler à la mobilisation de tous ses confrères contre le mariage homosexuel. Il sollicitait un «mot d'ordre» qui aurait pu être lancé par leur président, le cardinal André Vingt-Trois.

    Placide et prudent, ce dernier n'a pas aussitôt réagi mais a ruminé l'idée. Elle a abouti, en fin d'assemblée, non à un ordre mais à un mot, une formule (…). Voici sa phrase exacte: «Que les catholiques de notre pays sachent que leurs évêques les encouragent à parler, à écrire, à agir, à se manifester…» (…)

     À Lyon, le cardinal Philippe Barbarin défilera lui, «à titre personnel». Il sera notamment accompagné par Kamel Kabtane, recteur de la Grande Mosquée de Lyon. En revanche, aucun rabbin ne défilera un jour de shabbat (…).Autre modalité, un «colloque international pour la vie» de très haute tenue, organisé par le diocèse de Bayonne les 30 novembre et 1er décembre, a été présenté cette semaine à Paris à la Conférence des évêques. Son organisateur, Mgr Marc Aillet, explique son état d'esprit: «Notre démarche est apaisée. Ce n'est pas sous le feu de l'intimidation que l'on obtiendra un vrai débat.» (…)

    Très pragmatique depuis le début, l'Église de France fixe d'ailleurs son vrai rendez-vous au mois de janvier, lors d'une seule et grande manifestation nationale. Et si le gouvernement persistait à «confisquer» le débat et à «imposer en force» sa réforme du mariage comme entendu dans les rangs épiscopaux, des évêques pourraient alors se présenter ouvertement dans la rue. Et ce, malgré l'exemple espagnol qui a démontré qu'une manifestation massive contre le mariage homosexuel n'avait pas réussi à faire plier le gouvernement. »

    Ici: Mariage gay: certains évêques seront dans la rue

    Ah bon, ce serait donc de la  stratégie ? On jugera sur pièces, dès ce week-end. En Belgique (2003), ce fut plus simple : ni tactique, ni stratégie, l’absence réelle.

  • Le trisomique, un poison dans sa famille ?

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    La Fondation Jérôme Lejeune, membre du Collectif les Amis d’Eléonore, relaie l’initiative de ce collectif présidé par Emmanuel et Maryse Laloux, eux-mêmes membres du réseau des Amis de la Fondation Jérôme Lejeune.

    Au cours de l’émission « la tête au carré », diffusée sur France Inter le 5 octobre dernier, était évoqué le nouveau test susceptible de diagnostiquer la trisomie 21 en tout début de grossesse. M. Jean-Didier Vincent, neurologiste de réputation internationale, a défendu les thèses eugéniques de ce diagnostic prénatal alléguant que "les trisomiques sont un poison dans une famille".

    Le Collectif les Amis d’Eléonore propose à chacun de réagir sur le blog de l’émission. En effet,  « ces propos désobligeants » à l'égard des personnes atteintes de trisomie 21 sont le reflet d'une méconnaissance totale des personnes avec une trisomie et des préjugés qui prévalent dans notre société. Bien sûr, nous avons réagi et demandé à Monsieur Jean-Didier Vincent de présenter des excuses officielles.

    Vous pourrez lire la lettre des Laloux à l'intention de Monsieur Jean-Didier Vincent, sur le site des "Amis d'Eléonore" http://www.lesamisdeleonore.com/ ou sur le blog de l'émission « La Tête au Carré» ( http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-debat-autour-de-l-actualite-scientifique-34 où vous pourrez réagir. »

  • Le désir homosexuel ne rencontre pas l'autre en vérité; le témoignage d'Audrey

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    Un  site voué à la théologie du corps propose ce témoignage :

    « le désir homo ne rencontre pas l'autre en vérité »

    Après une expérience homosexuelle longue de plusieurs années, Audrey est aujourd'hui mariée... avec un homme. A l'heure du débat sur l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe, elle a accepté de nous faire part de son témoignage, pour nous aider à comprendre une réalité mal connue.

    Peux-tu nous raconter brièvement ton parcours ? Comment es-tu venue à avoir des relations homosexuelles ? Qu’est-ce qui t’a amenée à vouloir changer de vie ?

    Aussi loin que je peux remonter, j'ai toujours été attirée par les femmes. Je dis les femmes et non les filles: quand j'étais petite, je n'avais pas trop de copines, je détestais les "jeux de filles", je les trouvais souvent cucul, et je préférais de loin les jeux de et avec les garçons.

    Les mères de mes ami(e)s, ou les maîtresses de l'école, par contre, je les adorais. Pas toutes, évidemment, mais certaines, je rêvais d'elles la nuit. Sans que cela soit le moins du monde sexuel au départ d'ailleurs, c'était plus sur le mode "c'est exactement comme ça que je veux être quand je serai grande". Avec le recul, aujourd'hui, je trouve frappant de remarquer que déjà, un certain nombre de constantes étaient là : des femmes très belles, très tristes, en général divorcées ou malheureuses dans leur couple.

    A l'adolescence, cette attirance pour les femmes a continué, en se transformant. Je me suis rendu compte que les images que j'avais en tête, qui n'étaient pas sexualisées pendant ma période de latence, me faisaient de l'effet. Je n'ai pas tout de suite pensé que j'étais homosexuelle. Pendant plusieurs années, je me suis dit que je devais être un homme dans un corps de femme. J'ai accepté, résignée, les transformations de mon corps sous l'effet de la puberté, tout en masquant mes formes et en adoptant un look résolument androgyne.

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  • Quand les catholiques français se mobilisent contre le mariage gay en ordre dispersé

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    C'est ce qu'expose Marie-Lucile Kubacki dans "La Vie" :

    Le week-end du 17 et 18 novembre auront lieu deux mouvements de mobilisation contre le projet de loi d’ouverture du mariage aux personnes de même sexe. En apparence, un même objectif : empêcher la loi de passer. En arrière plan, de profondes divergences idéologiques. Annoncée en premier, la manifestation du 18 novembre a été initiée par le lobby catholique intégriste Civitas, proche de la fraternité Saint Pie X (FSSPX), même si son président Alain Escada, affirme que la démarche de Civitas va au delà des milieux extrémistes et intégristes (voir vidéo 2'35). 

    Ancien porte parole du Front nouveau de Belgique (une dissidence du Front National belge), fonction qu'il occupa pendant une très courte période, ce bouquiniste belge est le fondateur de Polémique info, un magazine d'extrême droite aujourd'hui disparu du paysage qui s'était illustré en publiant un article hommage à Georges Gilsoul ("Adieu Gil"), un ancien de la division SS Wallonie, en 1997.

    La manifestation du 17 novembre, "contre l’homophobie et le mariage pour tous", à laquelle appellent, entre autres, Alliance Vita, la Fédération nationale des associations familiales protestantes et les Associations de familles catholiques, veut se détacher de celle du 18, pour cause de "divergences éthiques", comme l’explique Alliance Vita, sur son site internet.Les manifestants du 17 refusent ainsi de laisser Civitas occuper tout le terrain et donner l'impression qu'il représente la seule opposition au mariage pour tous. "Loin de nous l'idée de diviser, explique Frigide Barjot, porte-parole de la "manif pour tous". Il s'agit d'ouvrir le mouvement à ceux, qu'ils soient athées, homos ou hétéros, de gauche ou de droite, cathos ou non, qui ne se reconnaissent pas dans la manifestation du 18. L'occasion de choisir, non pas son camp mais sa sensibilité pour une cause qui dépasse de loin les religions et les partis politiques".

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  • Les catholiques, sentinelles de la liberté de croire et de penser ?

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    Tel est le point de vue défendu par Lucetta Scaraffia dans un éditorial paru dans l'Osservatore Romano :
    Eglise catholique et batailles culturelles

     Le courage d’une pensée alternative


    En Espagne a été confirmée la loi qui autorise le mariage entre homosexuels; en France, le Conseil des ministres a approuvé le mariage homosexuel et l’adoption d’enfants pour les couples homosexuels. La même possibilité a été accordée dans le Maryland et dans le Maine. On dirait en somme que l’Eglise, au moins sur ce plan, est vouée à l’échec.

     

    Mais il n’en est rien. Tandis qu’en Espagne, au moment de la décision, l’Eglise s’est fortement opposée, mais sans résultats, aujourd’hui, la situation est très différente dans les pays où le mariage homosexuel est en voie d’obtenir, ou vient d’obtenir, une reconnaissance juridique. En effet, dans l’opinion publique, se font jour des opinions contraires, même de la part de journalistes et d’intellectuels qui ne sont pas proches de l’Eglise. Et, pour susciter cette opposition n’a sans doute pas été inutile l’effort des catholiques, qui ont réfléchi sur la situation et affiné leurs raisons.

     

    Le cas de la Grande-Bretagne est exemplaire, où les agences catholiques pour les adoptions ont affronté une dure et longue bataille légale afin que soit reconnu leur droit de ne pas accorder l’adoption à des couples homosexuels. Après avoir perdu, elles ont préféré fermer plutôt que se soumettre à cette obligation, suscitant des polémiques mais gagnant également l’admiration, comme cela arrive toujours à ceux qui se battent pour la liberté. Et leur combat a rendu évident à tous qu’il ne s’agit pas de progrès, mais plutôt d’un conflit qui, dans ces cas, voit l’échec de l’une des libertés constitutives de l’Etat moderne, celle religieuse.

     

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  • Attendre les moudjahidines et le Saint Esprit ?

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    Nous Belges, nous savons depuis longtemps ce qu'il en est. Les dérives concernant le couple, la famille, l'adoption sont déjà tellement bien inscrites dans nos réalités sociétales qu'elles ne scandalisent plus personne, ou presque. Les lois n'ont fait qu'entériner cet état de fait et on vous dira que c'est bien ainsi, que les lois ne sont là que pour évoluer avec les moeurs et non pour les sanctionner au nom de préceptes prétendûment intangibles.

    Nos amis français, avec un certain "retard", sont en train de faire l'amère expérience de cette évolution des lois. Des dizaines d'évêques ont beau avoir pris position, des associations avoir protesté par tous les moyens, des milliers de personnes descendre dans la rue, rien n'y fait. Un président "normal" et un gouvernement "normal" ont pris la température de l'opinion "normale" et en ont conclu que le mariage pour tous et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe, quoiqu'en disent des "attardés" (qu'ils soient évêques, sociologues, psychanalystes, pédopsychiâtres ou moralistes), devaient être reconnus par la loi. Et basta.

    Cela nous interroge sur l'opportunité de ces mobilisations qui épuisent les énergies et produisent, après l'échec (prévisible) de leurs objectifs, une fatigue, une exaspération, un sentiment d'impuissance dommageables. Nous ne sommes plus dans une société chrétienne ni dans une société qui reconnaît l'existence d'une loi naturelle. Tout y est considéré comme relatif et évolutif. A quoi bon faire semblant de croire que l'on pourrait bloquer ou entraver une dynamique de libéralisation des moeurs toujours inventive et toujours prête à faire reculer plus loin les frontières de l'acceptable? Nos protestations font rire nos adversaires qui tournent en dérision ceux qui veulent défendre "les valeurs du couple et de la famille". Il suffit de constater l'effet obtenu par une seule photo provocatrice prise lors d'une manifestation de l'Alliance Vita.

    Tout semble à refaire et à reconstruire. A commencer par notre conversion personnelle, pour aller puiser là où elles se trouvent les grâces qui ont fait les évangélisateurs, les martyrs et les saints. Sert-il encore à quelque chose de se mobiliser pour maintenir quelques pans branlants des murs disloqués d'une cité ouverte à tous les vents de la déchéance et qui a tourné le dos, une fois pour toutes, à ses racines chrétiennes et humanistes?

    On serait tenté, parodiant Léon Bloy, de ne plus attendre que les moudjahidines et le Saint-Esprit.

  • Homoparentalité : aucun cas sans conséquences

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  • Et à présent, place aux polyamoureux...

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    Sur le site "Benoît et moi", notre amie a traduit et mis en ligne un article de la Stampa relatif aux "polyamoureux"

    De nouvelles frontières de coexistence commencent à émerger aux États-Unis: les poly-amoureux «officiels»
    MARCO TOSATTI - 
    La Stampa

    Go West, my boy, and grow with the Country. Va vers l'ouest, mon garçon, et grandis avec le pays: c'était le mot d'ordre qui a poussé des centaines de milliers d'Américains à traverser les grandes plaines et les montagnes Rocheuses pour coloniser l'Ouest. Il m'est revenu à l'esprit lors de la lecture d'un article dans «Tempi» sur les toujours nouvelles frontières et sur l'émergence prudente des droits des «poly-amoureux». 

    Le 6 Novembre, en plus du futur président des Etats-Unis, dans le Maine, le Maryland, le Minnesota et dans l'état de Washington se tiendra un référendum sur la confirmation ou le refus de célébrer des mariages homosexuels. Et à Minneapolis, la capitale du Minnesota, la revue «City pages» a publié un article sur les droits des «poly-amoureux», c'est-à-dire les couples qui ont décidé de se transformer en triplets

    «Tempi» écrit: «Un point intéressant des articles de cette semaine était l'idée que les gens poly-amoureux (ainsi que l'on commence à définir la polygamie) ayant des enfants étaient réticents à parler aux médias par crainte de contrôles possibles et de répercussions juridiques. Il est apparu que cela n'est pas du tout vrai». 

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